Passage à lire : Jean 10 : 27 à 30
Je suis le bon Berger, et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. Jean 10 : 14
Dans un petit village de Haute Provence, une vieille paysanne gardait dans la montagne un troupeau de chèvres assez important. Le soir, après les avoir fait rentrer à l'étable, elle s'asseyait sur une chaise basse, au milieu du troupeau, et appelait les chèvres les unes après les autres pour les traire. Elle leur avait donné un nom à chacune. À l'appel de leur nom, les bêtes venaient se placer devant leur maîtresse et se laissaient traire sans bouger. Vu le caractère indépendant de ces animaux, on peut être surpris. D'ailleurs les éleveurs de cette région m'ont affirmé qu'ils ne connaissaient que cet unique exemple. Cette histoire véritable m'a fait penser à la parole de Jésus citée en tête de ce feuillet. Certes il s'agit de brebis, mais l'image est identique. Elles sont connues par leur maître, chacune par son nom. C'est la part de celui qui a reçu Jésus dans son cœur comme son Sauveur et son Seigneur. Pour Jésus, nous ne sommes pas des anonymes. Il nous aime tous et il a donné sa vie pour chacun d'entre nous. Il connaît notre nom. Ressuscité, il vient au-devant de Marie de Magdala qui a trouvé le tombeau vide et qui cherche le corps de son Seigneur. Elle ne le reconnaît pas. Elle le prend pour le jardinier du cimetière et lui demande le corps de Jésus. Pour toute réponse, il lui dit : « Marie ». Elle le reconnaît alors. Elle est comblée. Et il lui confie le plus beau des messages : « ... va à mes frères, et leur dis : Je monte vers mon Père et vers votre Père, vers mon Dieu et vers votre Dieu » (Jean 20:17).