Jésus se tint là, et il cria : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ». Jean 7 : 37
Dans un coin du salon, je parle doucement à Alain, qui est assis face à moi. Il me regarde et m'écoute. Jérémie est à l'autre bout du salon, plongé dans sa lecture. Il ne me regarde pas, il ne s'attend pas à ce que je lui parle. Si je chuchote, il n'entendra rien. Je lui parle donc à voix haute. Dans la pièce à côté, Mélanie écoute de la musique, un casque sur les oreilles. Pour attirer son attention, je serai forcé de crier. Hier, alors que j'étais sur le pas de ma porte, j'ai aperçu mon voisin qui s'apprêtait à traverser la rue. Il est dur d'oreille, et une voiture qu'il n'avait pas entendue a surgi brusquement. J'ai crié de toutes mes forces, il fallait qu'il m'entende, il y allait de sa vie. Mais, sachant que je suis chrétien, mon voisin est mal disposé à mon égard. Il m'a regardé d'un air contrarié, et semblait dire : « Pourquoi criez-vous comme ça ? » Il s'est engagé sur la chaussée... et la voiture n'a pas pu l'éviter ! Dieu parle à chacun de nous et le ton sur lequel il doit le faire dépend de notre attitude à son égard. Suis-je envers lui comme Alain, Jérémie, ou Mélanie ? Sur quel ton doit-il communiquer avec moi ? Dieu s'adresse aussi au monde tout entier. N'y a-t-il pas, dans l'attitude hostile du monde envers lui, une explication très simple aux avertissements énergiques qu'il envoie ? Allons-nous, comme mon voisin, lui reprocher de parler si fort, puis passer outre ? Écoutons-le plutôt, il y va de notre vie, et Dieu avertit pour notre bien.
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)