jeudi 7 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (9)

Les langues : un signe pour les non-croyants

Dans 1 Corinthiens 14 : 22, nous lisons : " Les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyant ". Jésus a dit : Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru... Ils parleront de nouvelles langues... Ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris " (Marc 16 : 17-18). La guérison des malades apparaît, dans Marc 16, parmi les signes que Dieu avait promis d'envoyer pour confirmer la Parole. La guérison du boiteux de naissance, opérée par Pierre et Jean, fut à l'origine de la conversion de cinq mille personnes (Actes 4 : 4). Dans Actes 14 : 10, la guérison du boiteux servit de signe aux non-croyants. Si les miracles de guérison sont parfois un signe pour les non-croyants, Dieu a permis qu'il en soit de même avec l'expression surnaturelle en une langue inconnue. Le parler en langues qui se manifesta le jour de la Pentecôte était un signe pour les non-croyants. " Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude accourut et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration et disaient : " Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment les entendons-nous chacun dans notre propre langue maternelle ? " (Actes 2 : 5-8). Aux environs de 1920, un jeune homme qui assistait à une réunion dans la ville de Winnipeg, au Canada, adressa un message éclatant en langue hébraïque. Il n'avait jamais appris cette langue, et parla sous la direction du Saint-Esprit : un rabbin juif qui se trouvait là, se convertit de manière extraordinaire. Dieu avait voulu que ce message en langues fur un signe pour lui. Il y a quelques années, un savant athée assistait, à Los Angeles, à une réunion de réveil au cours de laquelle un grand nombre de personnes furent sauvées et baptisées du Saint-Esprit, selon Actes 2 : 4. Au moment  cet homme s'approchait de ceux qui priaient et recherchaient Dieu, une jeune fille âgée de 14 ans s'adressa à lui sous l'onction du Saint-Esprit. Le message était exprimé dans un latin parfait : l'homme le comprit, tomba à genoux, et implora la miséricorde de Dieu. Là aussi, le Seigneur avait permis que le message en langues fut un signe. Il y a quelques années, un célèbre évangéliste s'adressait, par l'intermédiaire d'un interprète, à un auditoire de langue chinoise, à Vancouver, au Canada. Tandis qu'il parlait, l'Esprit de Dieu se saisit de lui et le poussa à s'adresser à l'auditoire dans leur propre langue : de nombreuses personnes se convertirent. Ce jour-là, Dieu avait encore permis que le parler en langues fut un signe pour les non-croyants. À Cumberland, dans le Maryland, une jeune femme reçut un jour le baptême du Saint-Esprit. Son mari était sceptique ; il pensa alors qu'elle tombait dans le fanatisme, or il connaissait bien la langue allemande, ce qui n'était pas le cas de sa femme. Le Saint-Esprit descendit sur celle-ci, et elle s'adressa à son mari dans cette langue. Il comprit le message et en fut fortement impressionné. Dieu avait de nouveau permis que le parler en langues fur un signe pour ce mari non-croyant. 

lundi 4 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (8)

Le don des langues

Tout ce que Dieu offre à l'humanité peut être considéré comme un don, car la Parole de Dieu parle du salut comme d'un don, et du baptême du Saint-Esprit comme du " don du Saint-Esprit ". Après le baptême du Saint-Esprit, Dieu accorde neuf dons, dispensés à chaque personne selon Sa volonté afin de la rendre apte à Le servir. Ce sont ces neuf dons de l'Esprit que Paul énumère dans 1 Corinthiens 12 : 8 à 10. Parmi ces dons figurent le don des langues, le don d'interprétation et le don de prophétie. Tous trois sont des expressions dirigées par l'Esprit et destinées à être manifestées lors de cultes d'adoration en vue de l'édification de l'Église. La prophétie est un message adressé par l'Esprit à l'Église pour l'édifier, l'exhorter et la réconforter (1 Corinthiens 14 : 3). Le don des langues et celui d'interprétation ont pratiquement la même fonction (1 Corinthiens 14 : 5). Paul fait une distinction précise entre le don des langues - qui est un message adressé par l'Esprit aux membres de toute l'assemblée afin de les édifier - et le parler en langues qui se manifeste dans la louange et la prière dans notre vie personnelle. Il ne convient pas d'exercer plus de trois fois par réunion le don des langues qu'accompagne celui d'interprétation. Telle est l'instruction donnée par Paul dans 1 Corinthiens 14 : 27). Lorsqu'un membre exerce le don des langues, et qu'il ne se trouve personne pour interpréter son message, il convient de se souvenir de ces paroles de Paul : " S'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'Église, qu'on parle à soi-même et à Dieu " (1 Corinthiens 14 : 28). Le don des langues et le don d'interprétation ne sont pas nécessairement accordés à chaque personne ; ils font partie de ces neuf dons qui, d'après l'Écriture, sont dispensés aux membres de l'assemblée selon la volonté de Dieu. " À l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, (le don) d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, diverses sortes de langues ; à un autre, l'interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut (1 Corinthiens 12 : 8-11). Aux questions : " Tous ont-ils des dons de guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? " Paul répond par la négative. Dieu n'accorde pas plus à chaque croyant baptisé le don des langues et celui d'interprétation, qu'Il n'accorde à chaque chrétien rempli de l'Esprit le don d'opérer des miracles et celui des guérisons. Dieu accorde ces dons selon Son bon vouloir. Il existe un grand nombre de personnes qui ont été baptisées du Saint-Esprit et ont parlé en langues, et qui, tout au long de leur vie de prière, ont continué à louer Dieu dans une autre langue, sans toutefois jamais exercer le don des langues et adresser un message à toute l'assemblée. L'apôtre a dit : " Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous " (1 Corinthiens 14 : 18), et il a ajouté : " Je prierai par l'Esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence ; je chanterai par l'Esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence " (1 Corinthiens 14 : 15). 

mercredi 29 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (7)

Prier dans une langue inconnue

Le fait de parler dans une langue inconnue n'est pas le seul aspect du ministère du Saint-Esprit dans la vie du croyant ; mais lorsque ce parler en langues se rapporte à sa vie de prière, il concerne alors l'un des aspects principaux de son existence. Quand on pose la question : " Quelle est la valeur du parler en langues ? ", il convient de demander également : " Quelle est la valeur de la vie de prière d'un homme ?, car la Parole de Dieu nous révèle l'importance exacte du parler en langues. Il n'est pas de grand homme qui n'ait eu une vie de prière intense. Il est écrit : " Priez sans cesse ". Paul fait remarquer qu'il existe deux manières de prier : tantôt c'est l'intelligence qui conduit l'homme à demander à Dieu ce qu'il désire ; tantôt le Saint-Esprit conduit le croyant à prier dans une langue que l'intelligence humaine ne comprend pas. Paul écrit : " Si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire donc ? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence ; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence ". (1 Corinthiens 14 : 14-15). Romains 8 : 26-27 met l'accent sur l'importance de la prière en langue : " De même aussi l'Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est l'intention de l'Esprit : c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints ". L'expression-clé de ce passage est " comme il convient ". La Parole de Dieu ne dit pas que nous ne savons pas comment prier. Elle met plutôt l'accent sur le fait que les limites de l'esprit humain nous empêchent quelquefois de savoir pour quoi nous devrions prier. L'Esprit vient alors au secours de notre faiblesse. Il nous assiste et intercède pour nous selon la volonté de Dieu. Ainsi apparaît le double privilège du croyant : il peut prier avec son intelligence, ou alors laisser le Saint-Esprit conduire la prière, afin qu'elle soit conforme à la volonté divine. La prière faite dans une langue inconnue ne doit pas obligatoirement être un message exprimé dans une langue étrangère, qui puisse être comprise par une personne particulière. La Parole de Dieu est, à ce sujet, très claire : " Celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu " (voilà ce qu'est la prière). " Car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères " (1 Corinthiens 14 : 2). On peut alors demander : " Pourquoi parler dans une langue inconnue, si l'on ne comprend pas ce qu'on dit ? " Paul répond à cette question dans le quatrième verset de 1 Corinthiens 14, en affirmant : " Celui qui parle en langue s'édifie lui-même ". " Édifiez-vous vous-mêmes sur votre très sainte foi, priez par le Saint-Esprit ". Toute prière efficace est un exercice spirituel ; Jésus a dit en effet : " Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, L'adorent en Esprit et en vérité " (Jean 4 : 24). La prière en langues nous fait pénétrer plus profondément dans les réalités spirituelles ou le Saint-Esprit dirige la prière et son expression, selon Sa propre volonté (Romains 8 : 27).

dimanche 26 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (6)

Le parler en langues

Si le parler en langues se trouve dans la Bible (et il s'y trouve), ce doit être pour une raison particulière. Dieu demandera à chacun des comptes sur la manière dont sa vie a été vécue en conformité ou non avec Sa Parole. Lorsqu'ils furent baptisés du Saint-Esprit, les disciples parlèrent en d'autres langues. Ne lisons-nous pas : " Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer " (Actes 2 : 4). Quand Dieu appela Pierre à prêcher dans la maison de Corneille, l'apôtre montra une certaine réticence : car il allait devoir s'adresser à un auditoire païen ; et cependant, cet auditoire fut sauvé par le moyen de son ministère, et tous furent baptisés du Saint-Esprit. Nous lisons : " Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Tous les croyants circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit soit aussi répandu sur les païens " (Actes 10 : 44-45). Mais comment pouvaient-ils savoir que la famille de Corneille avait été baptisée du Saint-Esprit ? le verset suivant nous en donne l'explication : " Car ils les entendaient parler en langues et exalter Dieu " (Actes 10 : 46). Lorsque les chrétiens d'Éphèse reçurent le Saint-Esprit, il nous est dit : " ils se mirent à parler en langues et à prophétiser " (Actes 19 : 6). L'invité qui se trouve dans la salle d'attente peut fort bien ne pas pouvoir se rendre dans les autres pièces de la maison, si vous gardez les clés des portes qui y donnent accès. ce n'est que lorsque vous aurez ouvert ces portes et prié votre hôte d'entrer qu'il aura vraiment la possibilité de visiter toute la maison. L'apôtre dit : " Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et vous n'êtes pas à vous-mêmes " (1 Corinthiens 6 : 19). Si notre corps est le temple du Saint-Esprit, il est d'une importance extrême que le temple tout entier Lui soit ouvert. Dans Romains 12 : 1, Paul lance cet appel : " Je vous exhorte donc frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ". Être baptisé du Saint-Esprit signifie être immergé en Lui ou Lui être complètement livré. Les deux éléments qui s'abandonnent toujours les derniers sont l'intelligence et la langue de l'homme. Mais lorsque la personne parle dans une autre langue, l'intelligence et la langue sont livrées entièrement au Saint-Esprit, selon ce que Paul déclare dans 1 Corinthiens 14 : 14 : " Si je prie en langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile ". Jacques écrit : " Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter : c'est un mal qu'on ne peut maîtriser, elle est pleine d'un venin mortel " (Jacques 3 : 8). Jésus et Jean ont tous deux comparé le baptême de l'Esprit au baptême d'eau. Vous pouvez boire un verre d'eau pour reprendre de forces, et vous pouvez être immergé dans l'eau. Il s'agit là de deux expériences très différentes l'une de l'autre, mais qui ont un même élément : l'eau. On peut naître de l'Esprit et recevoir des forces spirituelles, et l'on  peut être immergé dans l'Esprit ; c'est le baptême du Saint-Esprit. Si lors du baptême d'eau, le candidat s'abandonne à celui qui le baptise dans l'eau, lors du baptême du Saint-Esprit, celui qui cherche se livre à Christ jusqu'à ce que le Saint-Esprit soit entièrement maître de lui.

dimanche 19 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (5)

Payer le prix

Le salut est un don de Dieu. Cependant l'homme doit remplir certaines conditions pour le recevoir. Le jeune homme riche, qui, dans son désir ardent de recevoir la vie éternelle, était venu en courant au-devant de Jésus, s'en retourna tout triste : il ne voulait pas payer le prix et renoncer à tout ce qu'il possédait pour suivre Jésus. Pilate ne trouva aucune faute en Jésus, mais il ne voulut pas déplaire au peuple. C'est pourquoi il dit : " Qu'Il soit crucifié ! " Beaucoup de contemporains de Jésus étaient prêts à Le suivre, mais " ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu " (Jean 12 : 43). Jésus avait ordonné à près de cinq cents personnes d'attendre le jour ou Il leur enverrait Sa puissance : mais seulement cent vingt d'entre elles Lui obéirent. Une foule entendit les apôtres parler en langues, lors de leur baptême du Saint-Esprit, mais seulement trois mille d'entre eux crurent. Car la Parole dit elle-même que les Juifs réagirent de manière différente à cet événement : " La multitude accourut et fut bouleversée " (Actes 2 : 6). " Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration " (Actes 2 : 7). " Tous étaient hors d'eux-mêmes et perplexes et se disaient les uns aux autres : que veut dire ceci ? Mais d'autres se moquaient et disaient : ils sont pleins de vin doux " (Actes 2 : 12-13). Si, au jour de la Pentecôte, les réactions de la foule devant l'expérience vécue par les apôtres ont été si diverses, il est logique de s'attendre à ce que des personnes religieuses de notre temps ne reconnaissent pas la valeur de cette expérience. Certains douteront encore, et d'autres se moqueront ouvertement. Mais quiconque croit en la Parole de Dieu et préfère recevoir une puissance spirituelle plutôt que la louange des hommes, sera disposé à croire et recevra. Plus que toute autre chose, la crainte a empêché bien des gens d'entrer au ciel et a privé bien des chrétiens de la puissance. Lorsque Gédéon lança un appel au peuple, 32 000 répondirent ; mais lorsqu'il demanda aux craintifs de se retirer, 22 000 retournèrent chez eux (Juges 7 : 3). Dans la liste de ceux qui seront jetés dans l'étang de feu, figurent en premier lieu les " lâches ", suivis des " incrédules " (Apocalypse 21 : 8). Si Dieu a promis de répandre de Son Esprit sur toute chair dans les derniers jours, la Parole affirme cependant qu'un grand nombre refuseront le pardon et la puissance que Dieu offre. Décrivant l'Église actuelle dépourvue de puissance, la Parole déclare : Sache que dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes... ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Éloigne-toi de ces hommes-là... Ils apprennent toujours sans pouvoir jamais arriver à la connaissance de la vérité " (2 Timothée 3 : 1-7). Plus on s'attarde dans le royaume naturel, plus le royaume spirituel nous apparaît étrange. La raison n'a rien à voir avec le miraculeux, car le monde, avec sa sagesse, ne connaît pas Dieu. L'apôtre se contente de dire : " Mais l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge " (2 Corinthiens 2 : 14). Il était " insensé " pour Moise d'étendre le bras vers la Mer Rouge... mais les eux s'écartèrent. Il était " insensé " pour le petit groupe des disciples de se rassembler dans une chambre haute pour attendre la promesse du Père, c'est-à-dire le baptême du Saint-Esprit... mais les conséquences de leur puissant ministère se voient encore de nos jours, dans le monde. 

dimanche 12 avril 2020

Le voyage du petit pèlerin 16

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (4)

Nous avons besoin du Saint-Esprit

Le pécheur ne se tournera jamais vers Christ avant d'avoir réalisé qu'il a besoin d'un Sauveur, et le croyant n'acceptera jamais Christ comme Celui qui le baptise avant d'avoir réalisé à quel point il a besoin du baptême dans le Saint-Esprit. Lorsque Jésus a dit : " Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous " (Actes 1 : 8), Il mettait l'accent sur ce dont l'Église a le plus besoin. Le commandement de Jésus dans Luc 24 : 29 était : " Restez dans la ville, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut ". Si les capacités et la sagesse humaines pouvaient apporter le réveil et accomplir l'oeuvre de Dieu, cette époque de connaissances et de réalisations humaines verrait de grandes choses. De nos jours, le manque de puissance d'un grand nombre d'églises est la plus grande preuve que l'on néglige le Saint-Esprit. Des milliers d'églises sont fermées, et d'autres, sans nombre, continuent à pratiquer cette forme de religion ou il n'y a ni conversion, ni réveil. La logique humaine ne peut pas convaincre de péché, et la raison naturelle ne peut jamais prouver la puissance du sang de Christ pour purifier le coeur du pécheur. C'est uniquement l'oeuvre du Saint-Esprit. Dieu a besoin de canaux humains pour s'exprimer, mais les paroles doivent être inspirées par l'Esprit de Dieu, " Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles mais en puissance " (1 Corinthiens 4 : 20). Paul réalisait que c'était de la folie d'essayer de combattre les forces du mal avec des armes humaines. En décrivant dans Éphésiens 6 la grande bataille spirituelle, il écrit : " Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par Sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ", Dans 2 Corinthiens 10 : 4, Paul dit : " Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses ". Paul donne quelques mots d'approbation sur son propre ministère dans 1 Corinthiens 2 : 3-4 : " Moi-même, j'étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte et de grand tremblement ; ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance ". Ceux, dans le passé, qui ont été en bénédiction au monde de l'Ancien Testament se sont fait davantage remarquer par la puissance de l'Esprit qui les habitait que par leurs réalisations humaines. " Gédéon fut revêtu de l'Esprit de l'Éternel " (Juges 6 : 34). " L'Esprit de l'Éternel s'empara de Samson " (Juges 14 : 6). " L'Esprit de l'Éternel s'empara de David " (1 Samuel 16 : 13). L'Esprit du Seigneur descendit sur Pierre dans la chambre haute et fit du pécheur, ce disciple hésitant, un témoin puissant ; à sa première prédication, sous l'onction du Saint-Esprit, trois mille âmes entrèrent dans le Royaume. Toutes les églises fondamentales actuelles reconnaissent que la naissance de l'Église eut lieu le jour de la Pentecôte. C'est ce terme même de Pentecôte que le diable utilise pour essayer d'effrayer certaines personnes. Bien que ce terme ne puisse être inclus dans le langage moderne et paraisse un peu compliqué aux yeux de quelques-uns, c'est le jour de la fête juive de la Pentecôte que Dieu répandit le Saint-Esprit sur l'Église primitive. La Pentecôte avait lieu cinquante jours après la Pâque, moment que Dieu avait choisi pour sauver le monde par la mort de Christ sur le Calvaire. Des milliers d'églises ont fermé leurs portes, de nos jours, parce qu'elles ont cessé de croire à la puissance et ministère du Saint-Esprit.

mardi 7 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (3)

L'oeuvre du Saint-Esprit

Lorsque Paul demanda aux croyants d'Éphèse : " Avez-vous reçu l'Esprit Saint quand vous avez cru ? ", ils répondirent : " Nous n'avons même pas entendu dire qu'il y ait un Esprit Saint " (Actes 19 : 2). Ne souriez pas de la réponse de ces premiers chrétiens d'Éphèse. Nombreux sont ceux qui depuis bientôt deux milles ans, ont vécu en ignorant la personne et l'oeuvre du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit commence par convaincre l'homme de péché. Jésus a dit : " Quand Il sera venu, il convaincra le monde de péché " (Jean 16 : 8). Sans cette conviction de péché, il ne peut y avoir de réelle repentance concernant le péché. Il y a trois mille ans, il était déjà écrit : " Toutes les voies de l'homme sont pures à ses yeux " (Proverbes 16 : 2). Le sacrifice du Calvaire n'a pas de sens si l'Esprit de Dieu n'en révèle la réalité au coeur du pécheur. L'apôtre dit : " Car la Parole de la Croix est folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu " (1 Corinthiens 1 : 18). Paul dit encore : " Mais l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge " (1 Corinthiens 2 : 14). La logique humaine ou la raison naturelle ne peuvent expliquer le plan de la rédemption. Le message de la nouvelle naissance ne peut être révélé au pécheur que par le Saint-Esprit ; voilà pourquoi Paul affirme dans 1 Corinthiens 12 : 3 : " Et nul ne peut dire Jésus est le Seigneur ! si ce n'est par le Saint-Esprit ". Lorsqu'un homme se convertit, il naît de l'Esprit ; Jésus dit à Nicodème : " Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit " (Jean 3 : 6). Lors de la nouvelle naissance, le Saint-Esprit rend témoignage au croyant qu'il est enfant de Dieu, comme le dit Paul : " L'Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu " (Romains 8 : 16). Nombreux sont ceux qui reconnaîtront que le Saint-Esprit, convainc de péché, révèle Christ et rend témoignage dans le coeur du converti, mais ils ne reconnaîtront pas que c'est de Lui que vient la puissance. Pourquoi limiter le ministère du Saint-Esprit, et par là celui de Christ ? Lorsque Jésus était sur terre, beaucoup voyaient en Lui Celui qui guérit le corps ou baptise du Saint-Esprit, mais ne Lui reconnaissaient pas le pouvoir de pardonner les péchés. De nos jours, certains confessent Jésus comme le Sauveur de leur âme, mais ne croient pas qu'Il ait la puissance de guérir le corps ou de baptiser dans le Saint-Esprit ; et cependant la Parole de Dieu déclare : " Jésus-Christ est le même ; Il sauve, Il guérit, Il est notre avocat à la droite du Père, Il baptise du Saint-Esprit, et Il revient ". Christ a encouragé les disciples à se réjouir parce que leurs noms étaient inscrits dans les cieux (Luc 10 : 20), mais les disciples ne furent pas baptisés dans l'Esprit avant le jour de la Pentecôte. Les croyants de Samarie qui avaient été sauvés par le ministère de Philippe, furent baptisés dans l'Esprit lorsque Pierre et Jean, venus de Jérusalem, leur imposèrent les mains. L'affirmation : " Vous serez baptisés d'Esprit Saint " est réitérée dans Actes 1 : 5 et Actes 11 : 16.

God of The Impossible (David Wilkerson)

dimanche 5 avril 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (2)

Pourquoi le Baptême

Bien que Christ fût vraiment le Fils de Dieu, Il exerça son ministère terrestre dans un corps de chair. C'est ce que dit Paul dans Philippiens 2 : 7 : " Il s'est dépouillé Lui-même, en prenant la condition d'esclave, en devenant semblable aux hommes ". Christ, dont le corps était souvent fatigué, a dormi dans la barque sur la mer de Galilée agitée par la tempête ; Il s'est reposé près du puits de Jacob en Samarie. Parce qu'Il habitait dans un temple humain, comme les autres hommes, Il ne pouvait exercer son ministère qu'en faveur d'un nombre limité de personnes et n'aurait jamais pu atteindre le monde entier. Le plan de Christ pour le faire, apparaît dans Actes 1 : 8 : " Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre ". Les hommes étaient appelés à continuer Son oeuvre : ils avaient donc besoin de la même puissance, car le Ministère du Maître était un ministère de puissance sous l'onction du Saint-Esprit. Luc écrit : " Jésus retourna en Galilée avec la puissance de l'Esprit " (Luc 4 : 14). Et le Maître Lui-même disait : " L'Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu'Il M'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres " (Luc 4 : 18). Pierre précise : " Dieu a oint d'Esprit Saint et de puissance Jésus de Nazareth " (Actes 10 : 38). Si Christ déclarait : " Celui qui croît en Moi fera lui aussi les œuvres que Moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père " (Jean 14 : 12), la puissance qui l'animait doit aussi animer Ses serviteurs, et c'est exactement ce que Jésus a promis. Il dit : " Cependant Je vous dis la vérité : il est avantageux pour vous que je parte, car si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai " (Jean 16 : 7). Si le dessein de Dieu en donnant le baptême dans le Saint-Esprit est de rendre les hommes capables de poursuivre Son oeuvre, cette puissance est essentielle tant que l'oeuvre de Christ continue. Il est contraire à l'Écriture aussi bien qu'à la raison d'affirmer que Dieu n'a donné ce baptême de puissance qu'aux disciples de l'Église primitive, et pourtant certains se permettent d'affirmer une chose aussi insensée. Seuls ceux qui ne connaissent pas l'Écriture pensent que le baptême dans le Saint-Esprit n'est pas pour tous. Serait-il possible de parler avec plus d'évidence que la Parole de Dieu : " Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair ? " (Actes 2 : 17), puis, " Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera ". Dieu nous a sauvés pour servir, et Il attend du fruit de chaque vie. " Ce n'est pas vous qui M'avez choisi, mais moi, Je vous ai choisis et Je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure ", sont les paroles de Christ dans Jean 15 : 16. Jésus a maudit le figuier qui n'avait pas porté de fruit et Il a condamné le serviteur infidèle qui n'avait pas montré de résultat dans sa vie de serviteur. Lorsque Pierre affirme qu'il aime Jésus dans l'Évangile de Jean au chapitre 21, le Maître dit simplement : " Prends soin de Mes agneaux ", et " Prends soin de mes brebis ". Le but que se proposait Jésus en venant de la gloire céleste dans un monde de péché, était de chercher et de sauver les perdus, et de détruire les oeuvres du diable. Puisque Jésus a exercé Son ministère dans la puissance du Saint-Esprit, Il veut que nous fassions de même.

samedi 28 mars 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (1)

Le commandement de Dieu

Toute personne qui considère rétrospectivement l'époque ou elle s'est donnée à Christ, se souvient des tentatives de Satan pour faire obstacle à cette importante décision. Ceux que la mention du nom de Satan fait sourire, sont ceux qui n'ont jamais rien entrepris pour Dieu. Un homme ne ressent naturellement pas l'opposition de l'ennemi avant d'avoir pris les armes contre lui. Dans Matthieu 13, Jésus parle des tentatives de l'ennemi pour enlever la semence de la Parole ou pour semer l'ivraie qui étouffera la bonne graine. Il ne fait aucun doute que l'ennemi qui s'est opposé le premier à Dieu, continuera à s'opposer à toute décision qui conduirait une personne à vivre et marcher victorieusement avec Dieu. D'après Paul (Romains 15 : 4), de nombreux récits sont placés dans l'Ancien Testament pour notre instruction, et nous pouvons y entendre Pharaon, l'ennemi du peuple de Dieu, dire : " Moi, je vous laisserai partir... seulement vous, ne vous éloignez pas ... " (Exode 8 : 24). Trop de gens sortent de l'esclavage du péché, mais ne cherchent jamais à faire des expériences plus profondes et à s'engager dans une vie remplie de l'Esprit. La Parole de Dieu qui dit : " Il faut que vous naissiez nouveau ", dit aussi : " Soyez remplis de l'Esprit ". Lorsque Jean-Baptiste vit Jésus, il reconnut Celui qui mourrait pour le péché, baptiserait du Saint-Esprit et donnerait la victoire sur le péché. Jean-Baptiste qui disait : " Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde " (Jean 1 : 29), ajoutait : " Lui, Il vous baptisera d'Esprit Saint et de feu " (Luc 3 : 16). Jésus le confirma en disant : " Car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans un peu de jours, vous serez baptisés d'Esprit Saint " (Actes 1 : 5). " Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins... " (Actes 1 : 8). Le diable ne veut pas voir s'établir des églises puissantes, actives dans le témoignage. C'est pourquoi le message du baptême dans le Saint-Esprit, la réponse de Dieu au besoin de puissance de l'homme, est l'objet d'attaques incessantes. Dans les Écritures, il y a autant de passages incitant à la repentance ou mettant en relief le salut qu'il y en a concernant l'obligation du croyant d'être rempli du Saint-Esprit et de marcher dans l'Esprit afin d'avoir une vie et un service féconds. La première attaque de Satan prit la forme d'une question subtile : " Dieu a-t-il réellement dit ? " (Genèse 3 : 1). Le diable a toujours recours à la même tactique : il essaie d'enlever la bonne semence de la Parole et d'en remplacer la simple vérité par des pensées humaines ou des idées fausses. Le commandement de Dieu : " Soyez remplis de l'Esprit " ne doit pas être traité à la légère. L'application ou la non-application de ce texte marquera la différence entre une vie de puissance spirituelle et une vie de défaites charnelles. Ce n'est pas parce que quelques-uns critiques ou compliquent le simple commandement de la Parole " Soyez remplis de l'Esprit ", que d'autres doivent se permettre de rejeter la vérité de l'Écriture. C'est la Parole de Dieu et non ce que l'homme pense, qui nous jugera à la fin, comme le Maître l'a dit : " La Parole que J'ai prononcée, c'est elle qui le jugera au dernier jour " (Jean 12 : 48). Jacques va plus loin lorsqu'il dit : " Si quelqu'un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché " (Jacques 4 : 17).

Le voyage du petit pèlerin 10

mercredi 25 mars 2020

Le voyage du petit pèlerin 8

Insistons sur ce point

Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Matthieu 10 : 34

Ne témoignez pas de compassion à une personne dont la situation actuelle vous fait penser que Dieu est dur envers elle. La bonté de Dieu, au contraire, surpasse tout ce que nous pouvons concevoir, mais parfois nous devons être bourrus afin qu'il puisse manifester sa bonté. Si quelqu'un ne parvient pas à s'approcher de Dieu, c'est qu'il a en lui un interdit qu'il ne veut pas abandonner ! " Je reconnais que j'ai mal agi, mais je n'ai absolument pas l'intention d'abandonner ce que vous prétendez être un interdit ". Il n'est pas possible d'avoir pitié de celui qui tient en tel raisonnement. Il faut que nous creusions jusqu'à la racine, même s'il y a opposition à notre message. On veut bien la bénédiction de Dieu, mais on refuse de sacrifier son péché. Si Dieu se sert de vous, dénoncez impitoyablement le péché que Dieu a révélé ; coupez jusqu'à la racine, sinon il ne pourra pas y avoir de guérison. Faites pénétrer le message de Dieu, jusqu'à ce qu'il soit impossible de ne pas en tenir compte. Prenez les gens comme ils sont, afin de les rendre conscients de ce qui leur manque, puis dressez devant eux la volonté de Christ pour leur vie. Ils diront peut-être : " Nous ne pourrons jamais atteindre cet idéal " - " C'est pourtant la volonté de Jésus-Christ ! " - " Mais comment pouvons-nous y arriver ? " - " Vous ne pourrez jamais, à moins d'avoir un Esprit nouveau "(Luc 11 : 13). Pour que votre message soit utile, il faut que ceux à qui il s'adresse éprouvent déjà le besoin du salut. Il y a des milliers de gens dans ce monde, qui sont heureux sans Dieu. Pourquoi Jésus est-il venu si on peut être bon et heureux sans lui ? Parce que cette sorte de bonheur et de paix n'est pas authentique. Jésus-Christ est venu pour détruire toute fausse paix qui n'est pas fondée sur une communion personnelle avec lui.

(Oswald Chambers)

Coronavirus Jour 03 | Un temps pour la Parole de Dieu | Miki Hardy

Coronavirus Jour 02 | Discerner les temps | Miki Hardy

samedi 14 mars 2020

La valeur unique de la personne de Jésus

Mais quand il viendra, lui, l'Esprit de la vérité... Il me glorifiera, parce qu'il prendra ce qui est à moi et vous l'annoncera. Jean 16 : 13-14

Les mouvements piétistes d'aujourd'hui n'ont plus rien de la rude réalité du Nouveau Testament. La mort de Jésus-Christ n'a pour eux rien d'indispensable ; tout ce qu'ils recherchent, c'est une atmosphère pieuse, de prière et de dévotion. Cette conception de l'expérience religieuse n'a rien de commun avec les souffrances de Jésus ; elle n'est pas marquée du sang de l'Agneau et ne porte pas le sceau du Saint-Esprit. Elle ne laisse pas cette empreinte, qui fait dire aux hommes : " C'est bien l'oeuvre du Dieu Tout-Puissant ". Or c'est cela, et cela seul, que nous révèle le Nouveau Testament. L'expérience chrétienne normale, selon le Nouveau Testament, c'est l'attachement personnel, exclusif, à la personne de Jésus-Christ. Toute autre forme d'expérience chrétienne, ou prétendue telle, détachée de la personne de Jésus n'a de chrétien que le nom. Il n'y a point de régénération, ni de nouvelle naissance et point d'entrée dans le Royaume de Christ, si ce n'est la pensée que Jésus est le Sauveur bien avant d'être le Modèle. Aujourd'hui, il est simplement le fondateur d'une religion, un type de perfection. S'il est bien cela, il est pourtant infiniment plus ! Il est le salut lui-même. Il est  la Bonne nouvelle de Dieu. Jésus promet : " Quand lui, l'Esprit de vérité, sera venu... il me glorifiera ". Quand je crois à la Révélation contenue dans le Nouveau Testament, je reçois de Dieu le don du Saint-Esprit qui réalise en moi ce que Jésus a dit et mis en oeuvre, pour moi, sur la croix.

(Oswald Chambers)

mardi 10 mars 2020

Consacrez à Dieu votre énergie spirituel

... la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.. par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde. Galates 6 : 14

Concentrer ma pensée sur la Croix du Christ, ce n'est pas devenir un de ces piétistes préoccupés uniquement de leur propre sainteté. C'est au contraire me préoccuper toujours davantage de la cause de Christ. Le Seigneur n'a été ni un reclus, ni un ascète. Il ne s'est pas coupé de la société mais, intérieurement, il en était détaché. Sans être distant, il vivait néanmoins dans une autre sphère. Son mode de vie était celui de chacun, aussi les gens religieux de son temps l'appelaient-ils mangeur et buveur. Cependant rien n'a pu faire obstacle à l'entière consécration de son énergie spirituelle. Une contrefaçon de la consécration consiste à chercher à mettre en réserve de l'énergie spirituelle, dans le but de s'en servir plus tard, mais c'est là une erreur fatale. Pour un grand nombre de chrétiens, le Saint-Esprit les a affranchis de leur péché, mais il n'y a chez eux ni libération, ni épanouissement. Le genre de vie religieuse que nous rencontrons si souvent aujourd'hui n'a rien de commun avec la robuste sainteté de Jésus-Christ. " Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal ". Nous devons vivre dans le monde, sans lui appartenir. Employons notre énergie spirituelle au service de Dieu et de notre prochain. La consécration c'est notre part, la sanctification, c'est l'affaire de Dieu, préoccupons-nous donc en premier lieu des intérêts de Dieu. Lorsque se pose à nous un problème difficile, demandons-nous ce qui peut promouvoir la cause de Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

dimanche 23 février 2020

Psaume 93

La croix, source d'énergie spirituelle

Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6 : 14

Si vous voulez posséder toute l'énergie que Dieu peut donner à un être mortel et qui est la vie même de Jésus ressuscité, alors méditez sur la tragédie de la Croix. Cessez de vous appesantir sur les hauts et les bas de votre vie spirituelle ; contemplez simplement le drame de Golgotha, et aussitôt vous serez envahi par l'énergie de Dieu. " Regardez à moi ", concentrez votre attention sur la source, et la force divine jaillira pour vous. Concentrons-nous sur ce qui est essentiel ! La croix produit en nous le salut, la sanctification, la guérison, mais ce n'est pas cela que nous devons prêcher. Nous devons prêcher Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Proclamer la mort de Jésus sur la Croix produira tout son effet. Centrez sur lui tout votre message, et même si vos auditeurs paraissent ne pas vous écouter, ils ne seront plus jamais les mêmes. Si j'expose mes pensées personnelles, elles n'ont pas plus d'importance pour vous que les vôtres n'en ont pour moi. Mais si je vous annonce la vérité de Dieu, vous désirez l'entendre encore, et moi aussi. Il faut concentrer notre attention sur la source même de l'énergie spirituelle, la Croix, rester en contact avec elle, et toute la puissance qu'elle contient sera libérée. Dans les mouvements de réveil et les réunions de consécration, il peut arriver qu'on parle davantage des effets de la Croix que la Croix elle-même. De nos jours, on reproche aux Églises leur faiblesse, et cette critique est justifiée. N'est-ce pas en partie parce qu'elle n'ont pas assez mis en lumière la tragédie du Calvaire, et la portée de la Rédemption ?

(Oswald Chambers)

dimanche 16 février 2020

La foi

Sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu. Hébreux 11 : 6

La foi qui s'oppose au bon sens, c'est du fanatisme. La bon sens qui s'oppose à la foi, c'est du rationalisme. La vie par la foi réconcilie l'un avec l'autre. Le bon sens n'est pas la foi, et la foi n'est pas le bon sens. Il y entre eux les mêmes rapports d'entre le naturel et le spirituel, entre l'impulsion et l'inspiration. Ce que Jésus a dit n'est pas inspiré par le bon sens, mais par un sens plus haut, une révélation qui atteint les hauteurs ou le bon sens nous abandonne. Il faut que notre foi soit mise à l'épreuve avant qu'elle puisse devenir pour nous une réalité. Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, alors, quels que soient les événements, l'alchimie de la divine providence transforme la foi théorique en réalité pratique. La foi a toujours quelque chose de personnel. Dieu veut que la foi théorique de son enfant se traduise dans la pratique. Pour chaque détail de la vie ordinaire, notre foi en Dieu est la pierre de touche qui nous permet de mettre à l'épreuve ce qui nous est révélé. La foi est un principe extraordinaire actif, qui met toujours Jésus-Christ en avant : " Seigneur, tu as dit de ne nous inquiéter de rien (Matthieu 6 : 33), cela paraît insensé, mais je vais m'aventurer à agir selon tes paroles ". Transformer la foi intellectuelle en réalité personnelle est toujours un combat. Dieu, pour former notre foi, nous place dans des circonstances qui transformeront en réalité ce qu'elle espère. Tant qu'on ne connaît pas Jésus, Dieu n'est qu'une abstraction, en laquelle nous ne pouvions avoir foi. Mais dès que nous entendons Jésus-Christ nous dire : " Celui qui m'a vu a vu le Père ", nous avons quelque chose de réel, et notre foi s'évanouit. La foi, c'est tout notre être uni à Dieu par la puissance de l'Esprit de Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

mercredi 12 février 2020

Le témoignage du Saint-Esprit

L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit... Romains 8 : 16

Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous sommes parfois tentés de marchander. Nous désirons le témoignage de l'Esprit avant d'obéir à Dieu. " Pourquoi Dieu ne se révèle-t-il pas à moi ? ", nous demandons-nous. Il ne le peut pas. Ce n'est pas qu'il ne le veuille pas, mais il ne le peut pas, parce que notre refus de nous abandonner à lui, lui barre la route. Dès que nous nous rendons à Dieu sans réserve, il se rend témoignage Lui-même. Il ne peut pas vous rendre témoignage à vous, mais il rend immédiatement témoignage à sa propre nature qu'il a mise en vous. Si vous aviez le témoignage avant la réalité, tout se dissiperait en une émotion sentimentale. Dès que vous vous appuyez sur la Rédemption et que vous faites taire vos vains raisonnements, Dieu se manifeste à vous et vous découvrez avec effarement que jusque là, c'est vous qui l'empêchiez de le faire. Si vous doutez que Dieu puisse vous délivrer du péché, alors laissez-le agir, ou bien dites-le lui. Ne vous appuyez pas sur l'avis des uns ou des autres, mais selon Matthieu 11 : 28 : " Venez à moi ! " Venez, si vous êtes fatigué et chargé ; demandez-lui si vous êtes mauvais, de vous changer (Luc 11 : 13). Nous confondons parfois l'évidence toute simple du bon sens avec le témoignage du Saint-Esprit. Mais l'Esprit ne rend témoignage qu'à notre esprit et à l'oeuvre de la Rédemption, il ne rend jamais témoignage à notre raison. Si nous voulons l'y contraindre, il n'est pas étonnant que nous soyons dans les ténèbres et dans l'incertitude. Jetez tout cela par-dessus bord, fiez-vous à Dieu, et il vous accordera le témoignage du Saint-Esprit.

(Oswald Chambers)

mardi 14 janvier 2020

Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?

Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. 
1 Thessaloniciens 4 : 3

Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : " Comme je désire être sanctifié ! " Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : " Tel que je suis, sans rien à moi, je viens ". Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie. Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable ; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je me souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (Romains 5 : 8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : " Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ". La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.

(Oswald Chambers)

mercredi 1 janvier 2020

Père ici-bas

La réconciliation

Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions par lui justice de Dieu. 2 Corinthiens 5 : 21

Le péché est un mal profond, qui concerne l'être tout entier ; il ne consiste pas essentiellement en actes condamnables mais provient d'une nature mauvaise, ouvertement révoltée contre Dieu. La religion chrétienne fait reposer toute sa doctrine sur le fait capital, radical " du péché ". Les autres religions parlent " des péchés ". La Bible seule parle du péché. Le point essentiel que Jésus a tout de suite mis en lumière dans la nature humaine, c'est l'hérédité du péché. Et c'est parce que nous n'en avons pas tenu compte dans notre annonce de l'Évangile, que son message a perdu son aiguillon et sa force explosive. La Bible ne nous dit pas que Jésus-Christ a pris sur lui nos péchés personnels, mais qu'il s'est chargé de l'hérédité du péché, sur laquelle aucun homme n'a de prise. Dieu a fait " péché " son propre Fils afin que le pécheur soit rendu saint. Toute la Bible révèle que le Seigneur a porté les péchés du monde en s'identifiant aux pécheurs, et non seulement par sympathie pour eux. Il a volontairement pris sur ses épaules et porté dans sa propre personne, tout le fardeau immense du péché. Dieu l'a fait " péché pour nous ", lui qui n'avait pas connu le péché, et, en faisant cela, la Rédemption est devenue le fondement nouveau de toute l'humanité. Jésus-Christ a réhabilité la race humaine. Il l'a restaurée dans sa destinée première, et chaque être humain peut retrouver la communion avec Dieu grâce à l'oeuvre du Seigneur sur la Croix. Aucun homme ne peut se racheter lui-même. La Rédemption, parfaite et complète, est l'affaire de Dieu ; à chacun de nous il appartient de se l'approprier. Il est nécessaire de bien distinguer entre la révélation de la Rédemption et l'expérience personnelle du salut dans la vie d'un homme. 

(Oswald Chambers)

mercredi 25 décembre 2019

Moments d'extase

Jésus les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Marc 9 : 2

Nous avons tous vécu des moments exaltants " sur la montagne " ou nous pouvions voir toutes choses du point de vue de Dieu. Nous aurions voulu qu'ils durent toujours. Mais Dieu ne le permet pas. La preuve de la valeur de notre vie spirituelle, c'est notre aptitude à descendre de la montagne de la Transfiguration. Si nous savons seulement monter, c'est que nous ne sommes pas ce que nous devrions être. Il est merveilleux d'être au sommet de la montagne avec Dieu, mais ce séjour n'est utile que s'il nous rend capables de descendre ensuite au milieu des hommes pour les délivrer du pouvoir du diable. Nous ne sommes pas faits pour vivre continuellement sur les sommets, environnés de la beauté surnaturelle des rayons de l'aurore. Nous pouvons y séjourner seulement de courts moments, qui renouvellent notre inspiration. Nous sommes faits pour vivre dans la plaine, aux prises avec le terre à terre de l'existence, c'est là que nous devons faire nos preuves. L’égoïsme spirituel nous faits désirer d'être souvent sur la montagne. Il semble que, si nous pouvions y demeurer, nous saurions parler et vivre comme des anges. Les moments d'exaltation exceptionnels ont cependant leur place dans notre vie avec Dieu, mais veillons à ce que notre égoïsme spirituel ne nous pousse pas à les rechercher exclusivement. Nous nous imaginons volontiers que tout ce qui nous arrive doit être exploité en vue d'un enseignement utile. Non, avant tout, cela doit servir à produire un caractère fort. Le séjour " sur la montagne " n'a pas pour but de nous instruire, mais de nous façonner. Il est dangereux de se demander : " À quoi cela sert-il ? " Dans le domaine spirituel, on ne peut faire de calculs de rentabilité. Dieu a un but lorsqu'il nous accorde, en de rares occasions, des moments passés " au sommet de la montagne ".

(Oswald Chambers)

Comment faire pour que ce temps de congés de noël soit une réussite pour...

dimanche 22 décembre 2019

Comment nous parvient l'appel de Dieu !

Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile. 
1 Corinthiens 9 : 16

Nous oublions facilement le caractère mystérieux et surnaturel de l'appel de Dieu. Si vous êtes en mesure de raconter en détail les circonstances dans lesquelles l'appel vous a été adressé, on peut se demander si vous avez reçu un appel. Sans doute l'appel de Dieu peut survenir à l'improviste comme un coup de foudre ou comme une aurore qui grandit peu à peu. Mais c'est toujours quelque chose de mystérieux et d'ineffable qu'on ne peut exprimer mais qui est nimbé de lumière. À tout moment peut surgir en nous le sentiment de cet appel saisissant et extraordinaire, qui s'empare de notre vie : " Je t'ai choisi ! " L'appel de Dieu est tout autre chose que la conversion ou la sanctification. Ce n'est pas parce que vous êtes sanctifié que vous serez bientôt appelé à prêcher. L'appel de Dieu à annoncer l'Évangile est différent, Paul affirme que c'est une nécessité qui lui est imposée. Si vous avez négligé l'appel surnaturel de Dieu dans votre vie, remémorez-vous ce qui s'est passé. N'avez-vous pas, à un moment précis, laissé Dieu au second plan, et mis en premier vos idées sur le ministère ou l'utilisation de vos dons naturels ? Paul dit : " Malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile ! " Il avait entendu l'appel de Dieu, et rien ne pouvait l'en détourner. Si un homme ou une femme est appelé par Dieu, les circonstances ont beau être défavorables, tout concourra finalement à la réalisation du but de Dieu. Si vous obéissez à ce que Dieu vous demande, il mettra en harmonie avec son appel, non seulement votre vie consciente, mais jusqu'aux profondeurs les plus inaccessibles de votre être.

(Oswald Chambers) 

vendredi 13 décembre 2019

Le renoncement sans réserve

Seigneur, je te suivrai partout ou tu iras. Luc 9 : 57

La réponse du Seigneur à cet homme était profondément décourageante. Nous aurions dit : " Quelle idée de faire souffler sur lui une bise glacée qui le fait fuir, découragé ! " N'essayons jamais d'excuser l'action du Seigneur. Ses paroles frappent et blessent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à frapper et offenser. Jésus-Christ n'a pas la moindre indulgence pour ce qui peut corrompre une âme désireuse de servir Dieu. Ce n'est pas par hasard que le Seigneur répond ainsi, mais parce qu'il connaît la nature humaine. Quand l'Esprit de Dieu met dans votre pensée une parole du Seigneur qui vous fait souffrir, vous pouvez être sûr qu'il y a en vous un mal qu'il veut détruire complètement.  Jésus lui répondit : " Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas ou reposer sa tête " (verset 58). Il faut renoncer à la pensée de servir Jésus-Christ pour mon plaisir. La rudesse de ce refus me laisse en présence du Seigneur, et d'un espoir déçu. Peu importe que le monde s'agite et se démène, il nous faut rester unis avec Celui qui n'a pas de lieu ou reposer sa tête. Il dit à un autre : " Suis-moi ". " Seigneur, lui répondit cet homme, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père ", (verset 59). Cet homme ne voulait ni décevoir Jésus, ni manquer à ses devoirs envers son père. Nous attribuons à nos obligations envers nos parents la place que devraient occuper celles que nous avons envers Jésus-Christ ; il doit se contenter de la dernière place. Dans un tel dilemme, obéissons coûte que coûte à Jésus-Christ. Un autre répondit : " Oui, Seigneur, mais... ", (verset 61), c'est celui qui est plein d'ardeur mais ne part jamais. L'appel exigeant de Jésus-Christ ne peut pas laisser de place aux adieux, qui ont fréquemment une inspiration charnelle et non chrétienne. Quand l'appel de Dieu se fait entendre à vous n'hésitez pas, obéissez et partez.

(Oswald Chambers)

mercredi 4 décembre 2019

Une attitude irréprochable

Si... tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi... Matthieu 5 : 23

Jésus ne dit pas "si tu te tourmentes avec quelque scrupule morbide ", mais : " si, t'approchant de l'autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi ". - " Si tu te souviens ", c'est-à-dire, si l'Esprit de Dieu te rend conscient que ton frère t'en veut, " va premièrement te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande ". Ne résiste pas à l'extraordinaire sensibilité de l'Esprit de Dieu qui veut t'éduquer jusque dans les moindres détails. L'ordre du Seigneur est simple : " Va premièrement te réconcilier ". Retourne sur tes pas, prends le chemin qui t'a été indiqué à l'autel ; aborde celui qui a quelque chose contre toi, avec une bienveillance et une générosité telles que la réconciliation deviendra aussi aisée qu'un sourire. Jésus ne dit rien au sujet de l'autre, il dit : " Toi, va ". Il n'est pas question de nos droits. Le vrai disciple est celui qui peut renoncer à tous ses droits pour obéir au Seigneur Jésus. " Puis viens, et présente ton offrande ". La succession est clairement indiquée. D'abord, l'esprit de sacrifice, héroïque, puis le brusque coup de frein, provoqué par la sensibilité du Saint-Esprit, et l'arrêt quand il nous a convaincus. Ensuite l'obéissance à la parole de Dieu, qui inspire une attitude généreuse et irréprochable vis-à-vis de celui avec lequel nous étions en désaccord. Enfin la présentation simple et joyeuse de notre offrande à Dieu.

(Oswald Chambers)

mercredi 27 novembre 2019

Persévérer avec Jésus

Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves. Luc 22 : 28

Jésus se tient auprès de nous dans nos tentations ; mais nous tenons-nous avec lui dans ses tentations ? Beaucoup d'entre nous cessent de marcher avec Jésus quand ils voient ou il les entraîne. Lorsque Dieu bouleverse vos circonstances, continuez-vous à marcher avec Jésus ou pactisez-vous avec le monde, la chair et le diable ? Nous portons les couleurs de Jésus, mais lui sommes-nous fidèles ? " Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui ? " Les tentations de Jésus ont continué durant toute sa vie terrestre, et elles continueront tant que le Fils de Dieu habitera en nous. Est-ce que, actuellement, nous persévérons avec Jésus ? Nous nous imaginons que nous devons nous mettre à l'abri des circonstances que Dieu suscite. Non, jamais ! Dieu prépare pour nous les circonstances ; nous devons les affronter quelles qu'elles puissent être en persévérant avec Jésus dans ses tentations. Ce sont bien ses tentations et non les nôtres, mais les tentations du Fils de Dieu à qui nous sommes unis. L'honneur de Jésus est en jeu dans notre vie de tous les jours. Restez-vous fidèle au Fils de Dieu lorsque sa présence en vous est attaquée ? Est-ce que vous persévérez dans votre marche avec Jésus ? Le chemin passe par Gethsémané, franchit les portes de la cité, et sort du camp. C'est un chemin solitaire, et il faut le suivre jusqu'au moment ou toute empreinte de pas a disparu, ou il ne reste que la voix qui nous dit : " Suis-moi ! "

(Oswald Chambers)

vendredi 22 novembre 2019

Les munitions du missionnaire

Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. Jean 1 : 48

Nous devons adorer Dieu partout ou nous sommes, à chaque occasion. Nous nous imaginons que si nous étions soumis à une grande épreuve nous serions, tout de suite, à la hauteur. Mais l'épreuve ardente n'apportera rien de nouveau en nous, elle ne fera que révéler ce qui s'y trouve déjà. " Si Dieu m'appelle, je serai à la hauteur de la situation". Vous ne le serez que si vous avez été à la hauteur dans le laboratoire de la vie quotidienne. Si vous n'accomplissez pas les oeuvres qui se présentent à vous, parce que Dieu les a préparées, l'épreuve losqu'elle surviendra, révèlera votre caractère réel : au lieu d'être à la hauteur, vous serez au-dessous de tout. Le lien qui nous unit à Dieu, dans la vraie adoration, est le secret de la vraie efficacité. Le moment viendra ou vous ne pourrez plus être " seul sous le figuier ", ou vous serez absorbé par le tourbillon de la vie publique, pris dans le feu de l'action. C'est alors que vous découvrirez votre incapacité, à moins que vous ayez adoré et prié lorsque vous en aviez l'occasion. Que votre communion avec Dieu soit réelle, et, le moment venu vous serez prêt ; car, par votre contact avec Lui dans le secret, vous aurez été préparé ; et lorsque la bataille viendra, Dieu pourra compter sur vous. " Dieu ne peut pas exiger que, dans mes circonstances actuelles je vive une vie sanctifiée ; je n'ai pas le temps de prier, pas le temps de lire la Bible. Le moment d'agir n'est pas encore venu pour moi, lorsqu'il viendra, il est certain que je serai à la hauteur ! " Non ! vous vous trompez. Si vous n'avez pas su profiter de toutes les occasions que Dieu vous donnait pour prier, quand il faudra se remettre au travail, non seulement vous ne serez bon à rien, mais vous serez, pour vos collaborateurs, un obstacle. C'est dans l'intimité de ses entretiens avec Dieu que le chrétien prépare ses munitions.

(Oswald Chambers)

mardi 19 novembre 2019

Moi... et Lui

Moi, je vous baptise d'eau... mais lui... il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Matthieu 3 : 11

Y a-t-il jamais eu un moment dans ma vie ou j'ai pu dire : Moi..., mais Lui... ? On ne peut pas comprendre ce qu'est le baptême du Saint-Esprit sans d'abord en arriver là. " Moi ", ... je suis à bout, je ne peux plus rien faire ; mais " Lui " intervient alors, et il fait ce que lui seul peut faire. Suis-je prêt pour sa venue ? Jésus ne peut pas venir tant qu'il reste quelque chose en travers de son chemin, en bien ou en mal. S'il vient, suis-je prêt à laisser projeter la lumière sur toutes mes fautes ? C'est là justement qu'il agit ; là ou je me reconnais coupable, il s'approche de moi, là ou je me crois sans reproche, il s'éloigne. La repentance n'apporte pas tant la conviction de péché, que le sentiment d'une incroyable indignité. Quand je me repens, je sens que je suis totalement incapable de m'en sortir, je ne suis même " pas digne de porter ses sandales ". Me suis-je vraiment repenti ainsi ? Ou subsiste-t-il en moi l'impression que je suis peut-être bon à quelque chose ? Tant que je ne suis pas passé par une vraie repentance, Dieu ne peut pas entrer dans ma vie. " Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ". Jean ne parle pas ici du baptême du Saint-Esprit comme d'une expérience, mais comme d'une oeuvre accomplie par Jésus-Christ. " Il vous baptisera ". La seule découverte consciente de ceux qui sont baptisés du Saint-Esprit est celle de leur indignité absolue. " Moi, en effet ... " j'étais ; " mais Il " est venu, et une chose merveilleuse s'est produite. Laisse-le agir pleinement en vous !

(Oswald Chambers)

jeudi 7 novembre 2019

Le ministère des humbles

Heureux les pauvres en esprit. Matthieu 5 : 3

Le Nouveau Testament met en valeur des choses qui, selon nos critères humains, ne comptent pas. " Heureux les pauvres en esprit ", littéralement : " Heureux les indigents ", - le rebut de la société. La prédication, aujourd'hui, vante la volonté, la beauté du caractère, ce que tout le monde remarque et admire. La phrase que nous entendons si souvent : " Décidez-vous pour Christ ", met l'accent sur un sentiment auquel notre Seigneur ne s'est jamais lié. Il ne nous demande jamais de nous décider pour lui, mais de nous abandonner à lui, ce qui est tout différent. À la base du royaume de Jésus-Christ, il y a la beauté inconsciente des humbles. Ce qui fait que je suis du nombre des heureux, c'est ma pauvreté. Si je me rends compte que je n'ai ni force de volonté, ni noblesse de caractère, Jésus me proclame " heureux ", car c'est ma pauvreté qui m'ouvre l'accès de son Royaume. Je peux y entrer non grâce à mes vertus, mais grâce à mon indigence. La beauté spirituelle qui glorifie Dieu est une chose dont celui qui la possède ne se rend même pas compte. Celui qui a conscience d'exercer une influence est un prétentieux, étranger à l'esprit chrétien. Quand je dis : " Qui sait si je suis utile ! ", ma vie spirituelle perd aussitôt sa fraîcheur. " Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein ". Si j'examine et analyse cette eau vive, je perds la bénédiction du Seigneur. Qui sont ceux qui ont exercé sur nous la plus profonde influence ? Non pas ceux qui en avaient conscience, mais ceux qui ne s'en rendaient pas compte. Le chrétien qui a de la valeur n'en a pas conscience ; celui qui pense avoir de la valeur perd cette pure et simple beauté qui révèle la présence de Jésus. On reconnaît toujours l'action de Jésus au fait qu'Il se sert de ce qui est humble, ordinaire, pour révéler les choses les plus élevées.

(Oswald Chambers)