lundi 3 octobre 2016

L'appel déconcertant

Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit : « Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira. Car il sera livré aux païens ; on se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir ; et le troisième jour il ressuscitera. Mais ils ne comprirent rien à cela ; c'était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens.
Luc 18 : 31 à 34 
Dieu appela Jésus-Christ pour le faire aboutir, semble-t-il, à la faillite totale. Jésus appelle ses disciples pour le voir mis à mort - et cela leur brisera le cœur. La vie de Jésus-Christ fut, au point de vue humain, un désastre, mais un immense triomphe aux yeux de Dieu ; ses desseins ne sont pas nos desseins. L'appel déconcertant de Dieu se fait aussi entendre dans nos vies. Cet appel ne peut être formulé explicitement ; il va de soi. Il est comme l'appel de la mer, que personne n'entend, sauf celui qui est né marin. On ne peut pas définir clairement l'appel de Dieu, car il nous appelle à être ses compagnons, pour un but connu de lui seul ; et le signe que nous sommes appelés, c'est justement croire que Dieu sait ce qu'il fait. Ce qui nous arrive n'est jamais le fruit du hasard, mais correspond entièrement au plan de Dieu. Dieu travaille à réaliser ses desseins. Si nous sommes vraiment en communion avec Lui et savons reconnaître qu'il nous introduit dans ses plans, nous ne cherchons plus à les deviner. À mesure que nous avançons dans la vie chrétienne, elle devient plus simple, parce que nous cessons de nous demander : « Pourquoi Dieu permet-il ceci ou cela ? » Toute la scène est dominée par la souveraineté de Dieu. Nos destinées sont dans sa main. Un chrétien est un homme qui se fie à l'intelligence et à la sagesse de Dieu, et non à la sienne. Si nous avons un plan personnel, il ruine la simplicité et la sérénité qui doivent caractériser l'enfant de Dieu.

(Oswald Chambers)

Lien de la vidéo sur ma chaîne : https://youtu.be/D7dWxFkSQGQ

dimanche 2 octobre 2016

Compagnons de Dieu

Jésus prit les douze auprès de lui. Luc 18 : 31
Comment Dieu ose-t-il se fier à nous ? « Il a manqué de sagesse en me choisissant, dites-vous, je n'ai aucune valeur ». C'est justement pour cela qu'il vous a choisi. Tant que vous croyez valoir quelque chose, Dieu ne peut pas vous employer, parce que vous avez des ambitions personnelles à poursuivre. Mais si vous lui avez permis de vous débarrasser de toute votre suffisance, alors il peut vous prendre avec lui pour '' aller à Jérusalem '', et cela pour accomplir un dessein sur lequel il n'a pas à vous consulter. Nous nous imaginons qu'un homme qui a des qualités naturelles fera, à cause de cela, un bon chrétien. Or, ce qui est important, ce ne sont pas nos dons, mais notre dénuement. Non ce que nous apportons, mais ce que Dieu met en nous. Nos vertus naturelles, notre force de caractère, notre savoir, notre expérience - tout cela ne compte pour rien. La seule chose qui compte, c'est que nous soyons saisis par la souveraine contrainte de Dieu, et faits par lui ses compagnons (1 Corinthiens 1 : 26 à 30). Dieu prend pour compagnons des gens qui reconnaissent leur pauvreté. Il ne peut rien faire de celui qui se croit bon à quelque chose. Nous, chrétiens, ne sommes pas là pour nous occuper de nos propres affaires, mais de celles de Dieu. Nous ne savons pas où Dieu veut en venir, mais rien ne doit porter préjudice à notre relation avec Lui. Si quelque chose vient à l'altérer, il faut prendre le temps de tout remettre en ordre. L'essentiel dans notre vie spirituelle n'est pas le travail que nous faisons, mais notre relation avec Dieu et l'atmosphère qui en résulte. C'est la seule chose sur laquelle Dieu nous demande de veiller, et c'est bien celle qui est la plus négligée.

(Oswald Chambers)

samedi 1 octobre 2016

Entièrement à lui

Il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. Jacques 1 : 4
 
Sur le plan moral et spirituel, beaucoup d'entre nous sont '' bien '' dans l'ensemble, mais négligents sur un point particulier. Cela ne vient pas précisément du péché, mais plutôt des tracas de notre ancienne vie. Or, être négligent, est une offense au Saint-Esprit. Il ne devrait y avoir dans notre vie aucun '' laisser aller '', ni dans la façon dont nous mangeons et buvons, ni dans notre manière d'adorer Dieu. Non seulement nous devons avoir à l'égard de Dieu l'attitude intérieure qui convient, mais l'expression extérieure de notre piété doit être irréprochable. Dieu ne laissera rien passer, il voit tous les détails. Cent fois, s'il le faut, il reviendra sur notre point faible. Il ne se lasse jamais, jusqu'à ce que nous ayons compris la leçon, car il nous veut accomplis. Il peut s'agir d'un instinct incontrôlé : avec patience, avec persévérance, Dieu revient sur ce point particulier. Peut-être avons-nous l'habitude de laisser notre esprit vagabonder ; peut-être sommes-nous égoïstement individualistes. Dieu travaille à nous délivrer de la moindre chose qui en nous n'est pas parfaite. Après avoir contemplé les merveilles de la Rédemption, nos cœurs sont pleins d'amour pour Dieu. La manière merveilleuse dont il a travaillé en nous nous prouve que dans l'ensemble, nous sommes en règles avec lui. « Maintenant », dit l'Esprit par la bouche de Jacques, « que votre patience soit rendue parfaite ». Attention au laisser-aller qui nous fait dire : « Oh ! ça peut aller ! » Dans quelques domaine que ce soit, Dieu dénoncera avec insistance ce qui ne va pas, jusqu'à ce que nous soyons entièrement a lui.

vendredi 30 septembre 2016

Pour connaître Dieu

Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu. Jean 7 : 17

La condition essentielle pour comprendre les vérités spirituelles, n'est pas l'intelligence, mais l'obéissance. Si quelqu'un veut acquérir des connaissances scientifiques, il y parviendra s'il est animé de la curiosité intellectuelle. Mais celui qui veut approfondir l'enseignement de Jésus-Christ n'y parviendra qu'en obéissant. Lorsque je n'y vois pas clair, cela vient certainement de ma résistance intérieure sur un point particulier. L'obscurantisme, au plan intellectuel, a pour cause l'ignorance ; mais lorsque je refuse d'obéir, je provoque en moi des ténèbres spirituelles. Quand Dieu nous parle personnellement, il attend de nous une prompte obéissance à sa parole. Si nous obéissons, ne nous étonnons pas de ne pas faire de progrès spirituels. " Si tu présentes ton offrande à l'autel, dit Jésus, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi... ne m'adresse plus une seule parole, mais va d'abord régler cette question ". L'enseignement de Jésus nous touche au point sensible. On ne peut pas tromper le Seigneur un seul instant. Il veut faire notre éducation dans les moindres détails. L'Esprit de Dieu nous fait découvrir notre suffisance : il nous rend attentifs à ce que nous n'avions jamais su voir. Lorsque Jésus, par sa parole, éveille votre esprit sur un point particulier, ne vous esquivez pas. Vous deviendriez sur le plan religieux un ' fumiste '. Il y a des ordres de Dieu qui vous font hausser les épaules, qui vous semblent sans importance. Attention ! C'est  justement ce qui vous empêche de faire des progrès spirituels. " Va d'abord... " Au risque de passer pour un fanatique, obéissez aux ordres que Dieu vous a donnés.

(Oswald Chambers)

jeudi 29 septembre 2016

L'intention et l'acte

(Suis-moi)

Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Matthieu 5 : 20
Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant la bonté de ses actes que la bonté de ses intentions ; la grâce surnaturelle de Dieu l'a transformé. La seule chose qui soit supérieure à une bonne action, est une nature bonne. Jésus déclare : " Si tu es mon disciple, ce n'est pas seulement ta conduite qui doit être bonne, mais tes intentions, tes rêves, les moindres recoins de ton être ". Tu dois avoir des intentions si pures que le Tout-Puissant n'y trouve rien à reprendre. Qui peut se tenir dans la lumière éternelle de Dieu, sans que Dieu trouve en lui rien à reprendre ? Le Fils de Dieu, lui seul. Et Jésus-Christ proclame que, par sa Rédemption, il peut mettre dans le coeur de tout homme ses propres dispositions, et le rendre aussi pur et simple qu'un petit enfant. La pureté que Dieu réclame est impossible à réaliser, à moins que mon être intérieur ne soit régénéré par Jésus. Personne ne peut se rendre pur en obéissant à des lois. Jésus-Christ ne nous donne pas des règles et des ordonnances ; ses enseignements sont des vérités qui ne peuvent être mises en pratique que grâce aux dispositions qu'il met en nous. Le grand miracle du salut de Jésus-Christ est qu'il triomphe de l'hérédité ! Le chrétien reste un homme, mais son ressort est changé.

(Oswald Chambers)

lundi 26 septembre 2016

La sanctification (2)

Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse et justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.
1 Corinthiens 1 : 30-31

Le côté de la vie : Le mystère de la sanctification, c'est que toutes les perfections de Jésus-Christ me sont communiquées, non pas graduellement, mais instantanément, dès que je saisis par la foi cette promesse : " Jésus-Christ a été fait pour moi sanctification ". La sanctification n'est autre que la sainteté de Jésus qui devient la mienne. Le secret unique et merveilleux d'une vie sainte ne consiste pas à imiter Jésus-Christ, mais à laisser les perfections de Jésus-Christ se manifester d'elles-mêmes à travers ma faiblesse. La sanctification, c'est Christ en vous. C'est sa vie incomparable qui m'est communiquée, par la foi, comme un don souverain de la grâce de Dieu. Suis-je prêt à l'accepter ? La sanctification met en moi les saintes qualités de Jésus-Christ. C'est sa patience, son amour, sa foi, sa pureté, sa piété, qui se manifestent dans toute âme sanctifiée. La sanctification ne consiste pas à recevoir de Jésus la capacité d'être saint, mais à recevoir de lui sa sainteté même : c'est lui-même qui se manifeste en moi. Ce n'est pas une imitation de Jésus. Toutes les perfections sont en Jésus-Christ, et le secret de la sanctification, c'est que toutes ses perfections sont à ma portée. Lentement mais sûrement, je commence à vivre une vie sainte et incomparablement sereine, gardé par la puissance de Dieu.

(Oswald Chambers)

samedi 24 septembre 2016

La sanctification

Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. 
1 Thessaloniciens 4 : 3

Le côté de la mort - Dans la sanctification, Dieu agit en nous sur deux plans : celui de la mort, et celui de la vie. Beaucoup d'entre nous passent tellement de temps à s'occuper de la mort à eux-mêmes qu'ils en deviennent sépulcraux. La sanctification est toujours précédée d'un combat acharné, car en nous quelque chose s'oppose aux exigences de Jésus-Christ. Dès que le Saint-Esprit nous révèle en quoi consiste la sanctification, le combat s'engage. " Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas... sa propre vie, il ne peut être mon disciple " (Luc 14 : 26). L'Esprit de Dieu, travaillant à ma sanctification, me dépouillera de tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que moi-même. Suis-je prêt à me laisser ainsi dépouiller, à n'avoir plus rien, ni amis, ni père, ni frère, ni intérêt personnel, - prêt pour la mort ? C'est la condition même de la sanctification. Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit : " Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée ". C'est là que commence la lutte, et que beaucoup d'entre nous battent en retraite. Nous refusons d'être participants de la mort de Jésus. " C'est une exigence trop sévère, disons-nous, Il ne peut me demander  cela ". Mais si ! Notre Seigneur est un Maître sévère, et c'est bien cela qu'il nous demande. Suis-je prêt à me dépouiller de tout, à n'avoir plus rien que moi-même ? Suis-je décidé à ne pas tenir compte de l'opinion que mes amis peuvent avoir de moi, ni de ma propre opinion sur moi-même, pour déposer cet être dépouillé entre les mains de Dieu ? C'est alors qu'il me sanctifiera entièrement et que mon coeur dépouillé n'aura d'autre préoccupation, que celle de la gloire de Dieu. Lorsque je demande à Dieu : " Seigneur, montre-moi en quoi consiste, pour moi, la sanctification ? ", il répondra à cette prière : " Elle consiste à être uni à Jésus ". La sanctification n'est pas quelque chose que Jésus met en moi : c'est Lui-même en moi.

(Oswald Chambers)

mardi 20 septembre 2016

Ne restez pas seul

N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. Hébreux 10 : 25
Grand-père disait souvent : « Dispersez les braises, le feu s'éteint. Rassemblez-les, la flamme jaillit, le feu reprend. Il en est ainsi des croyants... » Bien sûr, celui qui croit au Seigneur Jésus n'est plus vraiment seul, car il connaît Jésus comme l'Ami de tous les jours, il a Dieu comme Père, un Père qui l'aime, prend soin de lui, le console. Mais de la même manière que des braises dispersées se refroidissent, le chrétien sans contact avec ses frères et sœurs finit pas s'étioler. Il se prive des encouragements des autres et prive les autres de son aide. N'est-ce pas égoïste ? Il se peut qu'un chrétien se dise : je ne peux rien apporter aux autres. Ce n'est pas de l'humilité, car, en tant que membre du corps de Christ, chacun est utile et nécessaire à l'ensemble, à la place que Dieu lui a donnée. Et s'il pense : je suis trop timide, est-ce qu'il ne regarde pas plus à lui-même qu'à Jésus Christ qui est " venu pour ressembler les enfants de Dieu " ?  " Car aussi le corps de Christ n'est pas un seul membre, mais plusieurs. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, est-ce qu'à cause de cela il n'est pas du corps ?... Mais maintenant, Dieu a placé les membres chacun d'eux dans le corps comme il l'a voulu " (1 Corinthiens 12 : 14 à 18). Cette place n'est pas isolée. Demandons au Seigneur de nous faire découvrir des frères et soeurs pour l'épanouissement d'une vie avec lui. Et parce que telle est la volonté pour les siens.

(La Bonne Semence)

dimanche 18 septembre 2016

L'aigle royal

Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. Romains 5 : 3 à 5

L'aigle royal vit surtout dans les régions montagneuses (Alpes, Pyrénées) mais aussi en Afrique du Nord, en Asie et en Amérique du Nord. Son corps peut mesurer près d'un mètre et l'envergure de ses ailes peut atteindre deux mètres trente. L'aigle passe beaucoup de temps à planer, profitant des courants d'air chaud. Lorsque la tourmente le surprend en plein vol, le vent pourrait casser ses ailes, mais il les oriente de telle manière qu'elles ne soient pas brisées. Au contraire, le vent l'entraîne plus haut vers des régions plus calmes. Croyants, lorsque la tempête semble vouloir briser notre vie, faisons comme l'aigle, déployons les ailes de la foi pour nous rapprocher du ciel. « La trace de l'aigle dans les cieux » (Proverbes 30 : 19) est une chose merveilleuse. Il évoque, pour nous, la foi qui s'élève au-dessus des difficultés, pour trouver sa force en Dieu. Chemin de la soumission à notre Père, faite d'obéissance à sa volonté et de confiance en son amour. Il ne s'agit pas de fuir les situations qui nous font souffrir, mais de chercher le Seigneur dans ces circonstances mêmes. Ne nous laissons pas submerger par la violence de la tourmente, ne perdons pas courage, mais orientons-nous vers son amour. Un chrétien cubain a pu écrire : « Beaucoup croient que notre foi grandirait mieux dans des circonstances favorables, sans que nous rencontrions des épreuves. Il n'en est pas ainsi. Les difficultés éveillent en nous le sentiment de notre faiblesse, cela nous aide à nous en remettre à Dieu ».

samedi 17 septembre 2016

La vraie richesse


Pour beaucoup, l'argent a une grande importance. Le pauvre cherche à en posséder. Le riche désire en avoir toujours plus. Existe-t-il autre chose qui ait un aussi fort pouvoir d'attraction ? Des hommes ont tout sacrifié, même leur vie, pour quelques pépites d'or. Combien ont travaillé jusqu'à l'épuisement, ou se sont entre-tués pour de l'argent ! Le riche a souvent peur de perdre sa richesse, ce qui peut le rendre avare. Un jour, un homme demande à un sage : « Pourquoi le pauvre est-il en général plus aimable et serviable que le riche ? L'argent fait-il la différence ? Regarde par la fenêtre, répond le sage, que vois-tu ? » « Je vois une femme qui marche en tenant un enfant par la main, je vois un homme à bicyclette, et... » « Oui, en effet, tu vois à travers la vitre. Maintenant regarde dans ce miroir. Que vois-tu ? » « Je me vois, évidemment ! » Quelle différence y avait-il entre une vitre et un miroir ? Tous les deux étaient en verre. Mais pour que la vitre devienne miroir, on met un peu d'argent derrière... et alors, on ne voit plus que soi-même ! Être riche n'est pas répréhensible, mais aimer la richesse et la convoiter est un piège qui peut provoquer la ruine de l'âme et même la perdition éternelle, dit la Bible. Car certains se confient en leurs biens et pensent qu'ils n'ont pas besoin de Dieu. Or combien de temps durent les richesses ? Les vrais riches sont « riches en foi, héritiers du royaume que Dieu a promis à ceux qui l'aiment » (Jacques 2 : 5).

(La Bonne Semence)

mercredi 14 septembre 2016

Une voix intérieure

Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche.
Ésaïe 30 : 21

Ce soir-là, au moment de quitter son bureau, un chrétien, responsable de la gestion d'un service social pour les logements, fut abordé par une personne au comportement bizarre. Il faillit l'éconduire, mais une voix intérieure le contraignit à la faire entrer. Elle paraissait en état de choc, désespérée, incapable d'expliquer la situation. Il n'obtient qu'une chose : son nom et son adresse. Du bureau voisin, il téléphone à l'assistante sociale du quartier, la priant de se rendre le plus rapidement possible à la porte de tel logement pour parler à la personne qui va venir. Puis il invite gentiment la femme, toujours prostrée, à rentrer chez elle, où une assistante sociale l'attend. Six mois plus tard, l'étrange visiteuse revient pour dire sa reconnaissance. Elle explique que, ce soir-là, venant de perdre son emploi, dans une misère totale, seule avec ses cinq enfants, elle avait l'intention de se suicider. Mais une force inexplicable l'avait obligée à passer d'abord par ce bureau. Conseillée par l'assistante sociale, elle avait repris courage. Bouleversé, le directeur du service concluait : « Écoutons bien cette voix intérieure, quoi qu'il nous en coûte ». C'est ainsi que Dieu nous conduira vers ceux qui sont dans la détresse. Soyons disponibles, comme le Seigneur Jésus l'était pour ceux qu'il rencontrait. Cette voix, nous l'entendons chacun pour la première fois lorsque Dieu, dans sa bonté, nous appelle à nous repentir. « Écoutez et votre âme vivra » (Ésaïe 55 : 3).

Les mains jointes de Dürer

Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n'a ni chair no os, comme vous voyez que j'ai. Luc 24 : 39

Le grand peintre et graveur allemand Albert Dürer (1471-1528) eut une jeunesse difficile. Il habitait avec un ami, peintre comme lui. Comme ils maquaient d'argent, ils décidèrent que l'un ferait quelques travaux manuels pour assurer leur subsistance commune tandis que l'autre se consacrerait à son art. Puis on intervertirait les rôles. L'ami de Dürer trouva un empli de domestique dans une auberge. Il devait couper le bois, apporter l'eau et balayer les étages. Pendant ce temps, Dürer travaillait sur ses toiles. Puis, ce fut au tour de son ami de reprendre les pinceaux. Mais une terrible déception l'attendait : ses doigts, accoutumés aux plus rudes travaux, ne pouvaient plus dessiner. Un soir, en rentrant, Dürer trouva son ami à genoux, qui tendait vers Dieu ses mains noueuses. Il fut bouleversé et se dit : « Il faudrait que le monde entier sache ce que mon ami a fait pour moi ». Et, sur une toile, il esquissa ces mains qui s'étaient sacrifiées pour lui. On sait que ce tableau est devenu célèbre. Ce récit nous fait penser à d'autres mains : celles du Seigneur Jésus-Christ. Une semaine après sa résurrection, il s'est présenté à Thomas, l'un de ses disciples : « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois » (Jean 20 : 27). La marque des clous dans les mains de Jésus ressuscité était la preuve de son identité, et témoignait de son amour. Un amour qui s'est aussi sacrifié pour vous et pour moi.



samedi 10 septembre 2016

La volonté de Dieu

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Romains 12 : 2
Ce verset dit que la volonté de Dieu pour le croyant est bonne : elle découle d'un Dieu plein de bonté, qui ne me veut que du bien. Elle est donc digne d'être reçue, agréée, acceptée, comme la meilleure pour moi. Elle est aussi parfaite, à l'image d'un Père parfait, qui fait toutes choses bien. Mais est-ce que je la trouve toujours bonne, agréable et parfaite ? Non. J'ai peut-être des épreuves de toutes sortes, je suis brisé dans mon corps ou dans mes affections, j'ai des soucis quotidiens... Dieu veut-il vraiment tout ce qui m'arrive ? Dois-je me soumettre sans me révolter ? Puis-je sentir sa main d'amour derrière les circonstances amères ? Une petite fille écrivait, avec une faute d'orthographe, la prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit fête (faites) sur la terre comme au ciel (Matthieu 6 : 9-10). Au-delà de cette erreur, je peux me demander si je reçois l'épreuve d'une façon passive et fataliste, en me disant : « Puisque c'est mon destin, il faut bien que je le supporte » ou en cherchant, avec prière, le but de Dieu pour ma vie. Et, dans la souffrance, j'entendrai sa voix rassurante : « Ayez bon courage c'est moi, ne craignez pas » (Matthieu 14 : 27). Sa présence se fera douce, consolante. Puis, après avoir goûté ses encouragements, je pourrai à mon tour consoler les autres.

(La Bonne Semence)

vendredi 9 septembre 2016

C'est la galère

Passage à lire : Hébreux 11 : 32 à 40
Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes.
Apocalypse 3 : 4
L'expression est moderne, mais elle évoque un sinistre passé. C'est avec émotion qu'on peut consulter au « Musée du Désert », près d'Anduze dans le Gard, d'anciennes archives intitulées « Notices sur les galériens condamnés de 1701 à 1762 ». Car ils furent des milliers à être envoyés ramer aux galères royales et beaucoup n'en sont jamais revenus. Voici par exemple ce qu'on lit dans un « registre d'écrou : « Chaîne de Bretagne arrivée à Marseille le 31 octobre 1715 avec 173 hommes ». Dans la liste figure Nivet Jean, fils de Jacques et de Marie-Claire, laboureur, âgé de 42 ans, condamné pour avoir fait le prédicant et prêché dans les assemblées clandestines. Il témoigna avec beaucoup de fermeté devant le magistrat qui l'interrogeait. Un jour, pendant douze heures d'interrogatoire, il fut tenu '' sur la sellette ''. À la fin, d'un ton railleur, le juge lui dit : « Qu'est-ce qu'il fera, le petit troupeau, maintenant que nous tenons son pasteur ? » « Ne vous mettez pas en peine du petit troupeau (Luc 12 : 32). Il a un pasteur qui est à l'abri de vos recherches et qui ne l'abandonnera pas ». Le juge eut un sourire méprisant et Nivet, ne pouvant retenir ses larmes, lui dit : « Riez à votre aise, mais il n'en sera pas toujours de même. Un jour nous paraîtrons, vous et moi, devant un tribunal plus équitable que celui que vous présidez et où la condamnation sera sans appel ». Quant à ses fidèles témoins, Jésus déclare : Ils connaîtront que moi je t'ai aimé » (Apocalypse 3 : 9).

(La Bonne Semence)

jeudi 8 septembre 2016

Souviens-toi de l'enseignement de ta mère !

Écoute, mon fils, l'instruction de ton père, et ne rejette pas l'enseignement de ta mère. Proverbes 1 : 8
 
Un jeune voyou était tombé de plus en plus bas dans la délinquance. Rien ne semblait l'arrêter. De délit en délit, il en était venu aux attaques à main armée. Il se présente un jour devant un guichet, l'arme au poing, exigeant la caisse. La caissière, une dame âgée, le dévisage longtemps et, pour une raison inexpliquée, oubliant toute prudence, se met à lui parler calmement, sérieusement : « Mon garçon, tu es en train de gâcher ta vie. Tôt ou tard, tu seras pris et jeté en prison. Je t'en prie, réfléchis. Souviens-toi de l'enseignement de ta mère... ». Silence tendu de quelques secondes... Puis d'un coup, le gangster tourne les talons sans rien dire, sans insister. Quelques jours après cette aventure, le jeune homme a pris la résolution de se rendre à la police et d'avouer ses méfaits. Quand on lui a demandé pourquoi il était parti ce jour-là sans rien prendre, il a répondu : « Cette femme m'a fait penser à ma mère. Elle parlait comme elle. Elle lui ressemblait ». Nous ne savons ce qu'il est devenu. Mais cette histoire vraie souligne l'importance de l'enseignement des parents et de l'éducation donnée aux enfants, dès leur jeune âge. Leur apprendre la politesse et le respect de l'autre, c'est bien, mais « élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur (Éphésiens 6 : 4), c'est mieux. Car « la crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l'observent ont une raison saine » (Psaume 111 : 10). « L'enfant laisse déjà voir par ses actions si sa conduite sera pure et droite » (Proverbes 20 : 11).

(La Bonne Semence)

Dieu est amour

Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. 1 Jean 4 : 19
 
Un théologien suisse se rendit une fois aux États-Unis pour une série de conférences. À l'issue de l'une d'elles, un étudiant lui posa une question typiquement américaine : « Monsieur, quelle est la plus grande pensée qui ait traversé votre esprit ? » Le professeur, déjà grisonnant, réfléchit un moment, puis répondit en citant un chant d'enfant : « Jésus m'aime, je le sais car la Bible me le dit ». L'amour de Dieu est certes la réalité la plus extraordinaire de l'univers. À la source de tout, il y a Dieu, il y a donc l'amour. Voilà la force première et continuelle de toute vie. Dieu nous a aimés, non parce que nous étions aimables, mais parce qu'il est amour. Par la venue du Seigneur Jésus, l'amour divin nous a atteints. Il n'est pas resté distant, il s'est approché. Il n'est pas resté caché, il s'est révélé. Il n'est pas resté passif, il a agi, il s'est donné. Par amour, le Père a envoyé le Fils par amour, le Fils s'est livré volontairement. Cet amour ne se contemple pas comme une beauté lointaine, il se goûte, il se vit, il se chante. Les psaumes ont célébré la bonté du Seigneur par la bouche de plusieurs hommes de Dieu, en particulier de David. Ils voyaient cette bonté partout et toujours, dans la création, dans la libération de leurs servitudes et de leurs frayeurs. Maintenant que Christ est venu et nous a fait connaître le Père, tout ce qu'est Dieu, lumière et amour, est le motif de notre louange.

(La Bonne Semence)

mercredi 7 septembre 2016

Comme les autres et comme Jésus

Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. Philippiens 3 : 20-21

Un personnage haut placé de la France contemporaine, particulièrement courageux et énergique, avait une fille handicapée. Elle était l'objet de toute sa tendresse. Accaparé par les soucis de sa charge, il veillait à lui réserver un espace de temps, sauf urgence exceptionnelle, en fin d'après-midi. Aux dires de son épouse, pendant ces moments-là, il était comme transformé. Personne ne l'aurait reconnu : il était humble et plein de douceur soumis entièrement à sa fille qui pouvait lui demander tout ce qu'elle voulait. L'enfant attendait sa venue avec une joie qui ne pouvait pas être déçue ! Puis, l'état de la maladie s'aggrava. Et elle mourut. Les obsèques eurent lieu dans l'intimité familiale. Profondément croyants, les parents savaient que leur chère enfant était auprès de Jésus. Au moment de quitter le cimetière, le père prononça cette parole en entraînant doucement son épouse : « Maintenant, elle est comme les autres ». Triomphe de la foi qui permet de discerner, malgré la souffrance et les larmes, l'espérance merveilleuse des croyants. Dans le ciel, au retour de Christ, nous aurons tous un corps conforme au corps glorieux du Seigneur Jésus (1 Corinthiens 15 : 42 à 50). Son amour, sa douceur, sa pureté, toutes ses perfections seront les nôtres : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3 : 2-3).

(La Bonne Semence)


mardi 6 septembre 2016

Une façon de surmonter le découragement

 Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! 
Psaume 103 : 2

À un chrétien découragé que nous appellerons Didier, un ami affirma qu'il pouvait vaincre son abattement avec l'aide de Dieu. Il lui suggéra de penser à tous ceux qui, au cours des années, avaient eu sur lui une bonne influence. « Les avez-vous remerciés ? » ajouta-t-il. Non, il ne se souvenait pas de l'avoir fait. L'ami lui proposa d'écrire une lettre de reconnaissance à celui à qui il pensait le plus. C'est ce qu'il fit, et cette lettre fut reçue avec joie, comme un encouragement, par son destinataire. Quand il l'apprit, Didier fut soulagé d'un grand poids. Il se mit à faire la liste de tous ceux qui l'avaient aidé et leur envoya des messages. Tandis qu'il faisait le compte de tous les bienfaits reçus, son découragement se dissipa. Il comprit que le Seigneur l'avait aidé par le moyen de beaucoup de personnes il tourna ses pensées vers le ciel et loua Dieu chaque jour pour son amour et sa bonté. Quand les croyants se découragent, c'est qu'ils ont un peu oublié la générosité de Dieu. Ils ressassent un événement fâcheux de leur journée, ou se tourmentent au sujet d'un problème qui ne se posera peut-être jamais ! S'ils essayaient de compter les bienfaits de Dieu, au lieu de ruminer leurs difficultés, ils verraient tout ce qui leur arrive sous un jour différent. Se réjouir en Dieu éloigne le croyant de lui-même et de ses pensées négatives. C'est vraiment une merveilleuse manière de vaincre le découragement.

(La Bonne Semence)

lundi 5 septembre 2016

Un vide que Jésus veut remplir

Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29 : 11
 
Fait divers : un garçon a agonisé sur le trottoir d'une de nos grandes villes, battu à mort, victime d'une bande rivale. Fait qui devient presque banal, mais reste tellement tragique et interrogateur. Le cœur est serré en pensant à tant de jeunes vies fauchées brutalement... Mais d'où vient cette violence ? De mauvaises conditions sociales ou familiales ? Traduit-elle, comme le disent certains sociologues, le sentiment intense de vide, de désespoir ? Et ce désespoir, d'où vient-il ?  À toutes ces questions, la Bible, Parole de Dieu, apporte une réponse. Elle nous dit que c'est du dedans du cœur de l'homme que sortent les meurtres ( Marc 7 : 22). La responsabilité de chacun est pleinement établie. Mais la Bible ne s'arrête pas à ce diagnostic. Elle apporte aussi un remède. C'est le remède de la grâce de Dieu qui nous presse de reconnaître nos fautes et de revenir à lui par Jésus Christ. Alors l'espérance jaillit dans nos cœurs. Car le désespoir naît l'oubli de Dieu. Vouloir remplacer Dieu par une théorie scientifique, le matérialisme, la psychanalyse, que sais-je encore, tout cela est voué à l'échec. Comme l'a écrit Saint Augustin, il y a bien longtemps : « O Dieu, tu nous as créés pour toi, et notre âme est inquiète jusqu'à ce qu'elle trouve son repos en toi ». Oui, aujourd'hui encore, Dieu veut nous donner une paix profonde, sa propre paix, dans le quotidien de nos journées. Notre vie n'est plus sans but et sans avenir lorsque nous connaissons Jésus.

(La Bonne Semence)

dimanche 4 septembre 2016

Dieu est mon berger

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10 : 11
 
Dans la plaine de la Bekaa au Liban, il y a de nombreux troupeaux de moutons. Le soir, chaque troupeau est mis en sécurité dans une enclos. De plus, c'est l'habitude que le berger y dorme avec ses bêtes. C'est ainsi qu'il connaît ses brebis et qu'elles le connaissent. Il est si proche d'elles qu'il peut sentir et ressentir ce qu'elles vivent. Aucune anomalie n'échappe à son attention. L'autorité qu'il a sur les brebis se fonde sur sa présence constante, son dévouement, ses soins. La Bible emploie souvent, au sujet de Dieu, l'image du berger. Le peuple d'Israël qui était un peuple de bergers devait y être très sensible. Cette image souligne la présence active du Seigneur Jésus Christ au milieu de son peuple. Souvenons-nous que son nom d'Emmanuel signifie '' Dieu avec nous '' et qu'il a fait aux siens cette promesse : « Je suis avec vous tous les jours » (Matthieu 1 : 23 - 28 : 20). Oui, il est toujours à côté de nous, mais avec une présence pleine de discrétion. En hébreu, trois mots désignent le berger avec les trois nuances de protéger, de surveiller et de prévoir. De même, le Seigneur Jésus est d'abord le bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis (Jean 10 : 11). Ensuite, il surveille ses rachetés pour les délivrer du mal extérieur et intérieur. « Personne ne les ravira de ma main », dit-il (Jean 10 : 28). Enfin, le Seigneur Jésus promet que les siens auront « la vie... en abondance » (Jean 10 : 10 ). Connaissons-nous une telle vie qui trouve sa source dans l'amour du Seigneur et qui se met spontanément au service du prochain ?

(La Bonne Semence)


samedi 3 septembre 2016

Onésime

Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
2 Corinthiens 5 : 17-18

C'était un esclave. Il appartenait à un habitant  d'une ville de Turquie où existait, au premier siècle de notre ère, une église chrétienne. Son maître, un chrétien fidèle, s'appelait Philémon. Onésime n'était pas chrétien. Il vivait mal sa situation d'esclave. Il s'enfuit. Et, pour être délivré de toutes poursuites, il alla jusqu'à Rome, à 1500 km, où il se perdit dans la foule innombrable des esclaves fugitifs. Au milieu de cette ville aux ruelles enchevêtrées et populeuses, Dieu a retrouvé Onésime et l'a conduit dans un endroit où certainement il ne projetait pas d'aller : devant un vieillard prisonnier, l'apôtre Paul. À son contact, Onésime s'est converti, tourné vers le Christ (Philémon v 10). Bien que Paul se soit beaucoup attaché à Onésime, il le renvoie maintenant à son ancien maître, muni d'une lettre de recommandation, l'épître à Philémon. Du jamais vu ! Un esclave fugitif retourne de son plein gré chez son maître. Il le servira avec dévouement comme s'il servait le Seigneur Jésus lui-même. Philémon avait perdu un esclave, il retrouve un frère. L'amour de Dieu a fait cela. Fait divers banal dans l'antiquité que le sujet de cette lettre. Eh bien ! Le simple fait de l'existence de cette lettre montre combien Dieu s'intéresse à chacun de nous, dans notre condition, et nous aime personnellement. Plaine de fraîcheur et d'affection, l'épître à Philémon nous donne une leçon concrète d'amour dans la vérité.

(La Bonne Semence)



vendredi 2 septembre 2016

Jésus revient !

Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée. 2 Pierre 3 : 9-10
 
Jésus-Christ a promis qu'il reviendrait. Ce jour-là, tous les croyants quitteront la terre : ils seront avec lui pour toujours. Mais ceux qui auront refusé le salut offert par Jésus-Christ resteront sur la terre dans l'attente de jugements terribles. Ils auront choisi de vivre sans Dieu, et ce choix sera définitif. Nous n'osons pas imaginer le désespoir qui s'emparera alors de celui qui réalisera l'horreur de ce verdict : trop tard ! Éternellement trop tard ! Mais aujourd'hui il est encore temps ! La Bible nous dit que, si Jésus-Christ n'est pas encore revenu, c'est pour que chacun ait le temps de se repentir et de croire l'évangile. Cela fait même plusieurs millénaires que Dieu patiente, supportant le mal et les injustices qui sévissent dans le monde. Il aurait pu depuis longtemps y mettre fin, jugeant définitivement tous les hommes. Mais il les aime, il veut que tous soient sauvés, il veut que vous-même, lecteur, ayez conscience que tout homme est pécheur et que vous avez aussi besoin de le connaître comme le Dieu Sauveur. Ne tardez pas davantage. Dès aujourd'hui, l'attente du retour de Jésus-Christ peut devenir pour vous une heureuse perspective. Lisez l'évangile, demandez à Dieu de faire de vous son enfant.

(La Bonne Semence)

jeudi 1 septembre 2016

Comment faire de bons choix ?

Il est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. Colossiens 1 : 18
 
J'avais un peu plus de vingt ans. J'avais fini mon service national et je cherchais du travail. Un jour, lors d'une visite à un chrétien âgé, je lui ai demandé comment s'y prendre pour faire de bons choix. Cette question le laissa un moment pensif. Puis il leva vers moi un regard de bonté et de profonde sincérité, et me dit : « Je vais te donner un conseil pour toute ta vie. Quand tu dois choisir, ne classe pas les arguments, les pour et les contre, les uns à côté des autres, mets-les plutôt en colonne, les uns sous les autres. Expliquez-moi, je ne comprends pas trop comment... Eh bien, mets en haut ce qui est fait pour obéir à Dieu, pour sa gloire, ce qui respecte l'enseignement de la Bible. Ensuite place ce qui te permettra de garder de bonnes relations avec autrui, des relations de droiture et d'estime. Et enfin, tout en bas, mets ce qui semble aller dans le sens de ton intérêt personnel ». Ce conseil utile pour tous les aspects de la vie est particulièrement vrai pour décider de l'emploi de son temps. Prenons d'abord un moment pour prier le Seigneur et le rechercher par la lecture de la Bible. Que Jésus-Christ tienne la première place à partir de là, tout le reste s'ordonne et prend sa juste priorité. Ce conseil est aussi précieux pour l'usage de nos biens, ou plutôt des biens que le Seigneur nous confie. Une partie doit d'abord lui être offerte, le reste doit ensuite être géré avec prière et soin pour ses intérêts. On ne regrette jamais de tels choix faits par amour pour lui.

(La Bonne Semence)

mercredi 31 août 2016

Le bon Dieu ?

Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Romains 2 : 4

Dans un de ses derniers « carnets » publié en 1968, le romancier Henry de Montherlant écrivait : « Mon aventure terrestre s'achève... Bientôt mon âme s'envolera et si le Dieu des chrétiens devait malgré tout être le bon, je suis bien tranquille. » Montherlant s'est-il suicidé sur cette équivoque ? Certes, le Dieu des chrétiens est le bon, il est unique, il n'y en a pas d'autre. Mais pour être tranquille, il faut avoir écouté et cru ce qu'il nous dit dans sa Parole, la Bible. Dieu, révèle la Bible, n'est pas le bon Dieu que certains se plaisent à imaginer, un Dieu qui finira par accueillir tout le monde. Tragique méprise ! Certes Dieu est bon, il est le Dieu sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés (1 Timothée 2 : 4). Encore faut-il dire « oui » à son appel, reconnaître qu'on a besoin d'être sauvé, croire en Jésus Christ pour être prêt à rencontrer Dieu. En effet si Dieu est bon, il est aussi le Dieu saint, qui condamne le péché. Il est le Dieu de vérité qui censure toute forme de mensonge et qui tiendra compte de la moindre injustice commise sur la terre. Ne nous y trompons pas, la bonté de Dieu n'est pas de l'indulgence. Elle nous presse de nous repentir, et de nous tourner vers Jésus pour recevoir le pardon de nos péchés. Nous pourrons alors connaître Dieu comme notre Père en Jésus Christ, un Père qui nous aime et prend soin  de nous, chaque jour.

(La Bonne Semence)

lundi 29 août 2016

N'ayons pas peur de la lumière !

Où est le chemin vers le séjour de la lumière ? Job 38 : 19
 
« C'est la nuit qu'il faut croire à la lumière », a écrit le biologiste Jean Rostand. Beaucoup d'enfants, à l'imagination fertile, ont peur du noir. Les angoisses de certains malades sont plus fortes la nuit et s'estompent au lever du jour. Quand on roule la nuit, on est rassuré si, grâce à de puissants phares, on peut avancer en toute sécurité. La lumière rassure... Il en est de même sur le chemin de la vie. Où trouver la lumière qui éclairera la route et guidera au milieu des ténèbres de ce monde ? Qui est cette lumière ? « Moi, je suis la lumière du monde dit Jésus, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8 : 12). Cette lumière, c'est Jésus Christ. Pourquoi les hommes redoutent-ils la lumière de Dieu ? Parce que leurs œuvres sont mauvaises (Jean 3 : 19). En effet si « la lumière luit dans les ténèbres », elle va éclairer tous les replis du cœur et mettre le péché en évidence, comme une lampe allumée fait apparaître la poussière et le désordre ! Faut-il avoir peur de cette lumière ? Non ! Car il vaut mieux être « des enfants de lumière » (Éphésiens 5 : 8), recherchant la bonté, la justice et la vérité, que de rester dans les ténèbres. Nous pourrons alors avec l'apôtre rendre grâces au Père « qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres » (Colossiens 1 : 12-13).

(La Bonne Semence)

dimanche 28 août 2016

Rendez-vous avec la mort

Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. Psaume 50 : 15
 
 
Un missionnaire nommé John Richardson s'était établi à Car Nicobar, la principale île de l'archipel indien du golfe du Bengale. Située entre les îles Adaman et Sumatra, d'une superficie de 1645 km2 avec une population d'environ 14000 habitants, l'île est couverte de savanes et de forêts, où vivent des tribus primitives. Durant la seconde guerre mondiale, les Japonais envahirent ces îles et réquisitionnèrent leurs habitants pour la construction d'un aérodrome. Ils soupçonnèrent alors Richardson d'inciter ses coéquipiers au sabotage et l'emprisonnèrent avec un certain nombre de compagnons d'infortune. Chaque semaine, un des prisonniers était exécuté. Le dernier survivant fut Richardson lui-même. Au jour désigné, le garde ouvrit la porte de la cellule et John s'avança pour mourir. À son grand étonnement, le commandant du camp s'inclina et lui dit : « Quittez le camp, la guerre est terminée ! C'était le 15 août 1945, le jour de la capitulation des Japonais. Alors, John Richardson n'eut qu'un seul objectif : traduire la Bible en dialecte Nicobar. Après des années d'un travail difficile, il remit le manuscrit complet de sa traduction à la Société Biblique de l'Inde. C'était le 15 août 1969. Jour pour jour, 24 ans auparavant, il avait dû se préparer à mourir. La Bible en dialecte Nicobar fut publiée, et les insulaires acquirent les 600 premiers exemplaires en moins d'une heure.

(La Bonne Semence)

samedi 27 août 2016

Non plus deux, mais un

C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. Genèse 2 : 24
 
Nous avons planté deux bouleaux dans notre jardin. Une amie nous avait conseillé : « Plantez-les très près l'un de l'autre, vous verrez comme ce sera beau ! » C'est ce que nous avons fait. Leur croissance fut pourtant difficile. L'un bourgeonnait vite au printemps, mais jaunissait sous la chaleur. L'autre paraissait plus fragile, mais restait vers plus longtemps. Au début, nos petits arbres se sont développés presque indépendamment. Mais quinze ans ont passé. Leurs branches se sont mêlées, leurs racines aussi. Ils semblent ne former qu'un seul arbre. Ainsi en est-il de certains couples de personnes âgées. Les années les ont façonnés l'un par l'autre. Leurs goûts et leurs manières d'être se sont fondus. Leurs souvenirs s'entremêlent. Voilà ce que Dieu désire pour le mariage. Être un dès le départ, parce que c'est Dieu qui unit. Puis ensuite, apprendre dans la pratique à toujours mieux accorder ses pas. Vivre cette unité, la maintenir et la rendre toujours plus harmonieuse au cours des années, telle est la vocation du mariage. Être un, et non plus deux, demande une application constante et peut-être des renoncements. Et jusqu'au bout du chemin ensemble, on a besoin de l'aide du Seigneur pour maintenir l'harmonie. En effet c'est le Seigneur qui unit et forme les époux chrétiens. Il se sert de l'un, de ses qualités comme de ses défauts, pour les progrès de l'autre. Il leur apprend à prier ensemble et à le servir ensemble, à le remercier, à l'adorer et à l'aimer ensemble.

(La Bonne Semence)

vendredi 26 août 2016

Ensablés

(Aigues-Mortes)
 
Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnie corrompent les bonnes moeurs.
1 Corinthiens 15 : 33
 
Il y a seulement quelques siècles, la ville d'Aigues-Mortes était un port méditerranéen. Le roi Saint Louis, partant pour une croisade, s'y embarqua en 1248. Par l'accumulation d'alluvions sablonneuses, elle est maintenant à six kilomètres de la mer. Chrétiens, gardons-nous de ressembler à la ville ensablée ! Ne laissons pas le monde gagner du terrain dans nos cœurs. D'un mois à l'autre on ne voit pas les progrès de cet ensablement, mais au bout d'une année, quel travail déjà accompli ! On a cédé sur un point, et par la brèche ouverte le courant envahisseur a passé. Tout doucement, peu à peu, il a fermé les bibles dans la maison, il a raidi les genoux pour qu'on ne les courbe plus devant Dieu. Comment ce courant est-il entré ? Je ne saurais vous le dire. Il y a tant de portes dans une maison. À nous de savoir lesquelles il faut surveiller ou même condamner. C'est peut-être la passion du sport, de la lecture, l'acharnement au travail, des relations mondaines ou bien l'écran dont on a perdu le contrôle, qui nous ont éloignés peu à peu de la source de la vie. Nous sommes comme Aigues-Mortes, ensablés. Il faut nous ressaisir. L'ennemi est entré, le monde a tout envahi, chassons-le. Aucun compromis n'est possible avec lui. Ne cédons pas, il faut qu'il sorte. Il n'y a pas de place chez nous pour Dieu et pour lui.

(La Bonne Semence)

jeudi 25 août 2016

Un roi d'apparat

Jésus dit : « Toute autorité m'a été donnée dans le ciel et sur la terre. Matthieu 28 : 18
 
La plupart des pays modernes sont des républiques. Pourtant il existe encore quelques régimes monarchiques, avec des rois ou des reines, des princes et des princesses. La Grande-Bretagne est un pays où les traditions de la royauté restent fortes. Il y a un trône, un palais royal, des cérémonies splendides, et la plupart des Britanniques éprouvent affection et respect pour la reine. Mais qui détient réellement le pouvoir ? C'est le Premier Ministre. Les Britanniques eux-mêmes disent : « Le roi règne, mais il ne gouverne pas ! » Le roi est un personnage traditionnel, une figure sympathique, mais sans réel pouvoir. Il est respecté, mais n'a plus l'autorité. Ses conseils sont écoutés, mais ne s'imposent à personne. Et dans ma vie, qui a réellement le pouvoir ? Jésus-Christ gouverne-t-il chez moi ? Est-il seulement un saint homme mort sur la croix, ou mon véritable maître ? La question de fond est là. Parler de Dieu sans lui obéir, c'est en réalité le mépriser. Être chrétien consiste à se confier en Jésus-Christ et à lui obéir. Voilà une définition pratique et très profonde. Si j'obéis à Jésus Christ, c'est que je crois en lui et que je reçois son enseignement. Je montre alors qu'il est vraiment mon Sauveur, et aussi mon Seigneur. Je le respecte et je cherche sa volonté dans toutes mes décisions. Cela pour mon plus grand bien, car il est un maître sage et plein d'amour.
 
(Jorge Himitian)

mercredi 24 août 2016

Cramponné

Car tu es mon secours, et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes. Mon âme est attachée à toi ; ta droite me soutient. Psaume 63 : 8-9

Lors des tremblements de terre qui ont ravagé la Turquie en août 1999, un certain nombre de personnes, coincées plusieurs jours dans les ruines de leur immeuble, ont pu finalement être dégagées saines et sauves. Parmi elles, un garçonnet de 5 ans a été délivré par un sauveteur après plus de huit jours d'attente sous les décombres de sa maison. Exténué et assoiffé, il se cramponnait au sauveteur et ne voulait plus le lâcher : il n'avait confiance en personne d'autre. Cette histoire émouvante peut être transposée à la relation du chrétien avec son Sauveur, Jésus-Christ. Christ est venu nous chercher dans un monde ruiné par le péché. Il est descendu lui-même prendre la forme humaine, il a souffert le martyre de la croix, il est allé jusqu'à mourir pour des êtres cruels, pour les délivrer de la mort. Comment le chrétien va-t-il remercier son Sauveur ? N'est-ce pas en s'attachant à lui pour l'aimer plus que tout au monde ? Parmi les premiers chrétiens, un serviteur de Dieu, nommé Barnabas, « les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur » (Actes 11 : 23). Marie-Madeleine en est un bel exemple : elle avait été délivrée par Jésus de sept démons. Lorsque Jésus est mort, elle l'a cherché partout ne trouvant pas son corps dans la tombe le dimanche matin, elle était inconsolable. Il lui fallait son Sauveur, elle ne pouvait vivre sans lui. Chrétiens, imitons cet amour absolu pour notre Sauveur et Seigneur, et vivons pour lui plaire !

(La Bonne Semence)

mardi 23 août 2016

La pureté, une vertu démodée ?

N'impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe pas aux péchés d'autrui ; toi-même, conserve-toi pur.
1 Timothée 5 : 22

Cette exhortation : « Sois le modèle des fidèles » s'adressait à Timothée, un jeune croyant qui s'était réellement engagé au service de son Seigneur. Il était responsable de montrer comment parle, vit, travaille un chrétien fidèle au milieu d'un monde violent et immoral. Un modèle est en effet quelqu'un qui sert de référence, dont on s'inspire et que l'on s'efforce d'imiter. On aime voir de jeunes croyants dévoués pour Christ. Mais la jeunesse est souvent influençable : le monde et ses convoitises sont un piège pour elle. Jeunes chrétiens, gardez-vous purs dans vos pensées, évitez pour cela les lectures malsaines, les spectacles troubles et les fréquentations douteuses. Ne vous laissez pas entraîner par la liberté des mœurs de notre époque. Il est courant aujourd'hui de vivre en concubinage pour se séparer ou se marier après quelques mois de vie commune. La Parole de Dieu appelle cela la fornication. C'est vivre dans le péché, même si cette pratique est entrée dans les mœurs. Car Dieu lui-même a institué le mariage, union indissoluble, qui implique l'intervention de l'autorité établie par Dieu, conformément aux lois existantes. Dieu condamne les relations sexuelles en dehors du mariage et nous rappelle : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu »(1 Corinthiens 6 : 19-20).

(La Bonne Semence)

lundi 22 août 2016

Le nom de Jésus

Vos péchés vous sont pardonnés par son nom.
1 Jean 2 : 12
 
Une missionnaire nous racontait ses expériences. Elle nous précisait que ce n'étaient pas les conditions d'existence difficiles et quelquefois dangereuses qui l'avaient le plus marquée. Manifestement, en consacrant sa vie à l'évangélisation, elle avait renoncé à tout confort, et à ce titre s'attendait au pire. Mais, insista-t-elle, ce qui l'avait le plus impressionnée en travaillant au milieu des populations qui pratiquaient la sorcellerie, c'était d'avoir ressenti au moins trois fois de manière précise, l'attaque de puissances sataniques. Ces attaques se traduisaient par un sentiment de très grande oppression. Réalisant la situation, elle se sentait presque incapable de prier à haute voix. Mais chaque fois elle fut délivrée du mal, car elle eut la force de prononcer la plus courte prière qui soit : " Jésus ! ". Lorsqu'elle appela ainsi à l'aide le Seigneur, l'oppression disparut instantanément. Satan était obligé de reculer. D'autres chrétiens lui apprirent par la suite qu'ils avaient traversé les mêmes expériences. Combien la puissance du Seigneur est universelle et extraordinaire ! Si Jésus s'est abaissé jusqu'à mourir pour nous sur un croix, Dieu l'a élevé au-dessus de tout. Il est maintenant le Seigneur. Par son nom, nos prières ont une efficacité divine. " C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'on nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2 : 9 à 11).

(La Bonne Semence)

dimanche 21 août 2016

La manne

Nos pères ont mangé la manne dans le désert. selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Jean 6 : 31 à 35

Pendant quarante ans, les Israélites, soit plusieurs centaines de milliers de personnes, ont vécu dans les déserts de la péninsule du Sinaï. Comment ont-ils pu survivre ? Chaque jour un miracle se répétait, une nourriture était mise à leur disposition : c'était la manne. « Au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp et la couche de rosée se leva, et voici sur la surface du désert quelque chose de menu, de grenu... comme la gelée blanche sur la terre. Et les fils d'Israël... ne savaient pas ce que c'était. Et Moïse leur dit : C'est le pain que l'Éternel vous a donné à manger... Et elle avait le goût d'un gâteau au miel » (Exode 16 : 13 à 31). Le matin, chacun devait recueillir de la manne selon ses besoins. Inutile d'en faire provision, Dieu pourvoyait chaque jour aux besoins de son peuple. Comment ne pas admirer la fidélité de Dieu qui, durant quarante ans, a ainsi nourri son peuple ? Pourtant, très vite, les Israélites n'apprécièrent plus ce don de Dieu. Ils lui trouvèrent le goût d'un gâteau à l'huile et finalement furent dégoûtés de ce qu'ils appelaient « ce pain misérable ». Pour le chrétien, la nourriture qui vient du ciel, c'est Jésus-Christ, la Parole de Dieu devenue homme (Jean 1 : 14). Nos âmes ont besoin de lui, car « l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4). C'est tous les jours qu'il faut se nourrir de cette Parole de Dieu. Prenons ce temps de lecture paisible et d'écoute attentive du message divin.

(La Bonne Semence)

samedi 20 août 2016

Une idole dans ma vie ?

Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. 1 Thessaloniciens 1 : 9
 
Non, vous plaisantez ! Une idole, c'est bon pour des païens... Qu'est-ce qu'une idole ? C'est un dieu visible, fabriqué à la ressemblance d'un homme, d'un animal ou d'une chose, une statue de terre, de bois ou de métal. Cette représentation, faite par la main de l'homme, remplace Dieu dans l'esprit et le cœur de l'homme. Pourtant les idoles sont des objets inertes, sans intelligence (Psaume 115 : 4 à 8). De nos jours et dans nos pays, adore-t-on des statues ?  Peut-être pas. Mais l'homme moderne désire avoir accès au monde spirituel. Par certaines pratiques occultes, il essaie d'entrer en relation avec le monde des esprits. Il est trompé par le diable qui règne sur ce monde, et ce qu'il en perçoit n'est qu'un leurre. L'amour de l'argent est également de l'idolâtrie, puisque Jésus dit : « Nul ne peut servir deux maîtres... Vous ne pouvez servir Dieu et les richesses » (Luc 16 : 13). Mais n'existe-t-il pas dans nos vies d'autres objets de vénération ? Par exemple une activité, un hobby, un animal, qui occupent tout le temps disponible... Bref, une idole c'est tout ce que le chrétien risque de faire passer avant Jésus-Christ dans ses préoccupations et dans ses affections. Le Seigneur est seul digne de notre adoration et de notre consécration.

(La Bonne Semence)