mercredi 14 septembre 2016

Les mains jointes de Dürer

Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n'a ni chair no os, comme vous voyez que j'ai. Luc 24 : 39

Le grand peintre et graveur allemand Albert Dürer (1471-1528) eut une jeunesse difficile. Il habitait avec un ami, peintre comme lui. Comme ils maquaient d'argent, ils décidèrent que l'un ferait quelques travaux manuels pour assurer leur subsistance commune tandis que l'autre se consacrerait à son art. Puis on intervertirait les rôles. L'ami de Dürer trouva un empli de domestique dans une auberge. Il devait couper le bois, apporter l'eau et balayer les étages. Pendant ce temps, Dürer travaillait sur ses toiles. Puis, ce fut au tour de son ami de reprendre les pinceaux. Mais une terrible déception l'attendait : ses doigts, accoutumés aux plus rudes travaux, ne pouvaient plus dessiner. Un soir, en rentrant, Dürer trouva son ami à genoux, qui tendait vers Dieu ses mains noueuses. Il fut bouleversé et se dit : « Il faudrait que le monde entier sache ce que mon ami a fait pour moi ». Et, sur une toile, il esquissa ces mains qui s'étaient sacrifiées pour lui. On sait que ce tableau est devenu célèbre. Ce récit nous fait penser à d'autres mains : celles du Seigneur Jésus-Christ. Une semaine après sa résurrection, il s'est présenté à Thomas, l'un de ses disciples : « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois » (Jean 20 : 27). La marque des clous dans les mains de Jésus ressuscité était la preuve de son identité, et témoignait de son amour. Un amour qui s'est aussi sacrifié pour vous et pour moi.



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