lundi 29 juin 2015

Pourquoi Dieu permet-il la souffrance et le mal ?

 
De pénibles images de la souffrance humaine sont profondément gravées dans notre esprit. Nous aimerions qu'il en soit autrement, mais nous devons vivre dans un monde où quelque chose va vraiment mal. Y a-t-il de l'espoir ? Regardons quelques morceaux du casse-tête. Dieu nous a créés avec une liberté de choix (Genèse 2). Ceci implique la possibilité de choisir le bien ou le mal et la responsabilité d'en assumer les conséquences.
 
Le premier homme prit une décision qui eut un effet dévastateur sur toute l'humanité (Genèse 3). L'homme continue de faire de mauvais choix qui amplifient le problème (Romains 1 : 18 à 32).
 
Satan entretient souvent la souffrance et le mal pour blasphémer la sainte réputation de Dieu (Job 1 et 2) et pour tourmenter le peuple de Dieu (2 Corinthiens 12 : 7).
 
La souffrance et la douleur sont souvent des cris d'alarme qui nous avertissent du problème du péché et de notre relation rompue avec Dieu (Genèse 3 et Romains 5 : 12).
 
Pendant qu'il était pendu à la croix, Jésus a souffert les conséquences éternelles de nos péchés (Colossiens 1 : 20-22). Il nous offre sa grâce pour les épreuves actuelles (2 Corinthiens 12 : 9). Jésus se débarrassera un jour de Satan (Apocalypse 20 : 10). Il délivrera son peuple de la souffrance (Romains 8 : 18 à 23).
 
Pour nous en tant que chrétiens, les épreuves personnelles peuvent servir à purifier notre foi (1 Pierre 1 : 5 à 7), à nous amener à la maturité (Jacques 1 : 2 à 4), à produire en nous la persévérance et à former notre caractère (Romains 5 : 3 à 5), à nous châtier (Hébreux 12 : 7 à 9) et à permettre à Dieu de se glorifier à travers nous (Jean 9 : 1 à 3).
 
Nous n'hésitons pas à admettre que nous n'avons pas réponse à toutes les questions à propos de la souffrance et du mal. Mais un Dieu suffisamment sage pour créer et gouverner l'univers est également suffisamment sage pour faire ce qui est juste dans notre monde et notre vie, peu importe quelles puissent être les souffrances.
 
- Kurt E. DeHaan -
 
 


vendredi 26 juin 2015

« Prêche la Parole ! »

Passage à lire : Actes 6 : 1 à 7
 
Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. Reprends, censure, exhorte avec toute douceur d'esprit et avec doctrine. 2 Timothée 4 : 2
 
Un vieil indien assista à une réunion de l'église un dimanche matin. Le message du prédicateur manquait vraiment de contenu spirituel, il criait donc très fort et cognait sur la chaire pour masquer son manque de préparation. En fait, comme on dit parfois, « il prêcha tout un ouragan ». Après la réunion, quelqu'un demanda à l'indien, qui était chrétien, ce qu'il pensait du message du pasteur. Réfléchissant un moment, il résuma sa pensée en sept mots : « Grand vent. Gros tonnerre. Pas de pluie. » Oui, quand on néglige la Parole, il n'y a « pas de pluie ». Ce n'est que lorsque la prédication est fondée sur la Parole de Dieu que les gens en sont bénis et revigorés. Ce fut l'expérience des croyants dans Actes 6. Nous lisons que les apôtres se consacrèrent « à vaquer à la prière et au service de la parole » (v.4). Par conséquent, le Seigneur bénit leur prédication, qui eut un grand impact sur ceux qui l'entendirent. Grâce au clair message des apôtres, « la parole de Dieu croissait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup dans Jérusalem » (v.7). Lorsque les sermons manquent de contenu biblique, ils n'offrent que peu de nourriture spirituelle. Ils ne sont que des '' sermonettes '' présentées à des chrétiens mourant de soif. Pasteurs et prédicateurs, proclamons les vérités des Écritures avec amour, clarté et conviction. Nous ne serons pas alors comme le prédicateur qui n'était que vent et tonnerre, mais sans pluie. Dieu honorera la fidèle prédication de sa Parole. - R.W.D. -
 
Pensée : Les sermons devraient être bâtis autour des Écritures, et non les Écritures autour du sermon.

jeudi 25 juin 2015

« Le prochain coup est le plus important ! »

Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d'avoir atteint le but; mais je fais une chose : Oubliant les choses qui sont en arrière, et me portant vers celles qui sont en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3 : 13-14
 
Dans le passage biblique d'aujourd'hui, l'apôtre Paul nous donne le secret pour aller de l'avant dans la vie chrétienne. Nous devons fixer nos yeux sur le but et regarder constamment en avant. Lorsque nous regardons nos fautes et nos péchés passés, nous ouvrons la porte au découragement. Je trouve un parallèle assez embarrassant dans mes parties de golf. Ne jouant que deux fois par semaine au maximum, je ne pratique pas suffisamment pour perfectionner mon swing ou maîtriser tous mes coups. À chaque fois, je commets donc des erreurs. Une drive se perdra dans le bois. Un coup de fer se terminera en beauté dans un ruisseau. Ou un coup roulé tournera à gauche quand j'étais certain qu'il tournerait à droite. À cause de cela, j'apprécie les paroles suivantes de Grantland Rice dans un de ses livres : « Parce que le golf manifeste les défauts d'un swing, manœuvre pourtant simple, il cause plus de supplice que tout autres jeu, à l'exception de la roulette russe. Plus vite le golfeur moyen peut oublier le coup qu'il a manqué pour se concentrer sur le prochain, plus vite il s'améliorera et commencera à aimer le golf. Il ne sert pas à grand chose de ruminer les erreurs que nous avons commises. » Rice faisait ensuite le commentaire suivant : « Le prochain coup, au golf et dans la vie, est le plus important. » y a-t-il un péché qui vous accable ? Y pensez-vous souvent ? Êtes-vous découragé à propos d'un échec quelconque ? Confessez-le à Dieu, réclamez son pardon, et n'y pensez plus. Dans la vie chrétienne, comme au golf, le prochain coup est le plus important ! - D.C.E. -
 
Pensée : Ne laissez jamais la défaite vous priver du succès.

dimanche 21 juin 2015

L'influence durable de l'exemple

1 Timothée 4 : 8 à 16
 
Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle pour les fidèles en paroles, en conduite, en charité, en esprit, en foi, en pureté. 1 Timothée 4 : 12
 
Une annonce de savon montrait un petit garçon qui regardait son ombre avec une vive attention. Sous la photo, le slogan disait : « C'est la seule chose que je ne peux pas laver ! » En réfléchissant à cette astucieuse publicité, je pensai à l'ombre de l'influence que nous projetons sur les autres par notre exemple. De mauvaises attitudes peuvent exercer sur leur esprit une impression qui est difficile à effacer. Mais nous pouvons également laisser une influence durable pour le bien. En fait, en nous efforçant de maintenir un esprit d'amour, une foi vivante et une pureté de vie, nous encouragerons non seulement les autres croyants, comme Paul l'a dit à Timothée, mais nous pourrons même amener les autres à considérer les réclamations de Christ sur leur vie. Il y a des années, le gouvernement communiste chinois demanda à un auteur d'écrire une biographie d'Hudson Taylor dans le but de déformer les faits et de le présenter sous un mauvais jour. Ils voulaient discréditer le nom de ce missionnaire de l'Évangile. Pendant que l'auteur faisait ses recherches, il fut de plus en plus impressionné par le saint caractère et la vie pieuse de Taylor, et trouva extrêmement difficile d'accomplir avec une conscience claire la tâche qu'on lui avait assignée. Finalement, au risque de sa vie, il déposa la plume, renonça à son athéisme et reçut Jésus comme son Sauveur personnel. Que nous nous en rendions compte ou non, notre exemple laisse une impression sur les autres. Demandons à Dieu de nous aider à faire en sorte que c'en soit une d'amour, de foi et de pureté. - H.G.B. -

Pensée : L'exemple n'est pas la principale chose pour influencer les autres ; c'est la seule.
 


samedi 20 juin 2015

Couronnez-le Seigneur de tout !

Passage à lire : Actes 9 : 1 à 9
 
Alors, tout tremblant et tout effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Actes 9 : 6
 
Vivre sous la seigneurie de Jésus-Christ peut faire une grande différence dans nos décisions de tous les jours. Nous devons être prêts à payer le prix de la vie de disciple. Il y a quelques années, Jack Eckerd, le fondateur d'une chaine de pharmacies, consacra sa vie à Christ. Peu de temps après, alors qu'il se promenait dans une de ses pharmacies, il remarqua le coin des revues avec leurs copies du Payboy et du Penthouse. Même si Eckerd ne s'occupait plus de l'administration, il appela le président de la compagnie et le pressa de se débarrasser de ces revues pornographiques. Le président protesta parce que la vente de ces magazines rapportait des revenus substantiels. Étant le plus grand actionnaire, Eckerd accepta de perdre beaucoup d'argent en prenant une telle décision. Mais il demeura ferme dans son objection et l'emporta sur les autres. Les revues offensives furent retirées des 1700 pharmacies. Lorsqu'on lui demanda ce qui l'avait poussé à agir ainsi, il répondit : « Dieu ne me laissait pas la paix ! » Lorsque l'apôtre Paul consacra sa vie à Christ, sa première réaction fut une question qui allait gouverner ses décisions pour le reste de ses jours. Il demanda : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Nous devons nous aussi chercher la réponse à cette pénétrante question, que ce soit à la maison, à l'école, dans la communauté ou en politique. À moins que Jésus ne fasse vraiment une différence dans la façon dont nous vivons, nous n'avons pas le droit de l'appeler Seigneur. N'oubliez pas : si Christ n'est pas le Seigneur de tout, il n'est pas Seigneur du tout. - D.J.D. -
 
Pensée : Le salut est gratuit, mais le coût pour devenir disciple est très élevé.  
 


lundi 15 juin 2015

Il connait votre nom

Passage à lire : Jean 10 : 1 à 15
 
Le portier lui ouvre, les brebis entendent sa voix, il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les conduit dehors. Jean 10 : 3
 
Une plainte que l'on entend souvent aujourd'hui, c'est qu'avec l'arrivée des ordinateurs, nous nous sentons souvent dépersonnalisés. Nous avons de plus en plus souvent affaire à des machines anonymes qui ne nous reconnaissent pas comme des individus, mais simplement comme des numéros à traiter le plus rapidement possible. Et lorsque l'ordinateur fonctionne mal, il semble parfois impossible de corriger la situation. L'ordinateur ne veut tout simplement pas nous écouter. Lorsque nous nous sentons ainsi, les paroles de Jésus rapportées par Jean nous réconfortent particulièrement. Il a dit : « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent » (Jean 10 : 13-14). Nous ne sommes pas seulement des numéros pour lui ; en fait, il nous appelle par notre nom. Marvin Rosenthal raconta un jour qu'on avait demandé à une mère, lors d'un recensement, combien elle avait d'enfants. Elle répondit : « Bien, il y a Philippe, Marie, Marthe... » « Laissez faire les noms, interrompit l'homme. Donnez-moi simplement le nombre ! » La mère, indignée, répliqua : « Ils n'ont pas de nombres, ils n'ont que des nom. » Il en est ainsi dans notre relation avec le Seigneur. Paul, dans une lettre à Timothée, nous donna l'assurance que « le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Timothée 2 : 19). Et Jésus indiqua que « même les cheveux de votre tête sont tous comptés » (Matthieu 10 : 30). Vous sentez-vous négligé ? Vos amis vous ont-ils abandonné ? Avez-vous l'impression que même le Seigneur vous a oublié ? Si oui, consolez-vous par les paroles suivantes : le Sauveur sait qui vous êtes, où vous êtes et de quoi vous avez besoin. Pour lui, vous n'êtes pas simplement un numéro. Il connait votre nom ! - R.W.D. -
 
Pensée : Vous êtes peut-être un numéro que les ordinateurs peuvent retracer, mais Christ connait vos besoins, votre nom et votre visage.
 
 
(Les versets proviennent de la version BJC 2015)

samedi 13 juin 2015

Puissance de la Parole de Dieu

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit Yahweh, et comme un marteau qui brise le roc ? Jérémie 23 : 29
 
L'évangéliste Moody (1837-1899) racontait comment des tracts évangéliques furent envoyés par des chrétiens à des hommes de la haute société, membres d'un club important d'une grande ville américaine. Un tract intitulé : « Réveille-toi ! Rencontre ton Dieu ! » fut envoyé à l'un d'eux, connu pour sa vie dissolue. Il lui parvint à son bureau. « Qui a l'insolence de m'envoyer ces sottises ? » s'exclama-t-il. Furieux contre l'expéditeur inconnu, il se leva pour jeter le tract au feu. Mais à ce moment-là lui vint l'idée de l'envoyer à un ami, par plaisanterie, pour voir comment il réagirait. Il le mit donc sous enveloppe et, en déguisant son écriture, l'adressa à un ami qui aimait bien rire. Le tract fut accueilli par un juron à l'adresse de ces  '' idioties chrétiennes ''. Le destinataire allait déchirer  la feuille quand ses yeux tombèrent sur le titre : « Réveille-toi ! Rencontre ton Dieu ! » Comment ? Il se mit à lire, et quand il eut fini, il n'avait plus envie de déchirer la feuille. Sa conscience avait été touchée, une flèche divine l'avait atteint au plus profond de son être. Peu de temps après, il fut convaincu qu'il avait beaucoup de choses à revoir dans sa vie et trouva le pardon auprès de Jésus-Christ. Il se mit alors à penser à ses amis qui vivaient sans se préoccuper de Dieu. Aussitôt le tract passa de nouveau par la poste, cette fois à l'intention d'un autre ami. Et là encore, l'appel de Dieu atteignit le cœur du lecteur.
 


vendredi 12 juin 2015

Progresser vers la maturité

Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen ! 2 Pierre 3 : 18
 
Comment pousse le blé ? Semées à l'automne, les petites graines ont besoin de tout l'hiver pour devenir de fines tiges vertes. Puis le vent tour à tour caresse ou secoue violemment les épis en formation. La pluie les frappe souvent et le soleil semble les brûler. Mais la plante continue à puiser la nourriture du sol et à mûrir sous l'effet de la chaleur. Pour nous aussi, chrétiens, la maturité se fait lentement. Mais qu'est-ce qui peut produire le progrès spirituel ? Ce n'est pas nous occuper de nous-mêmes, penser à notre développement personnel, mais nous imprégner patiemment, dans le secret, de l'exemple de Jésus et nous appliquer à vivre pour lui plaire. Le contempler, Lui, nous transforme '' en la même image '' (2 Corinthiens 3 : 18). Nous progressons quand la joie abonde dans le Seigneur, mais parfois c'est plutôt au travers des difficultés que nous grandissons. Les échecs et les peines, traversés avec le Seigneur, nous apprennent à mieux nous connaître, et à mieux connaître la fidélité et l'amour de Dieu. Ils nous donnent aussi plus de compréhension pour ceux que nous côtoyons. De même que des parents se réjouissent des progrès de leurs enfants, Dieu est attentif au développement spirituel de ceux qui sont, par la nouvelle naissance, devenus ses fils et ses filles. Et son désir est que chacun d'eux ressemble toujours plus à Jésus qui est appelé '' le chef et le consommateur de la foi '' (Hébreux 12 : 2).


 
(Les versets proviennent de la version BJC 2015)

mardi 9 juin 2015

« Je pleurerais »

Passage à lire : Psaume 119 : 9 à 16
 
Je m'entretiendrai de tes commandements, et je regarderai à tes sentiers. Psaume 119 : 15
 
La lecture de la Bible est vitale pour tout chrétien. Comment pouvons-nous apprendre à connaître Dieu ou grandir spirituellement si nous ne prenons pas le temps d'étudier le livre dans lequel il se révèle à nous ? Une bonne façon de commencer, c'est de prendre quelques minutes chaque jour pour lire un chapitre. Mais nous devrions également nous garder des périodes de temps plus longues pour explorer la Parole de dieu et réfléchir à ce qu'il nous dit. L'importance de passer beaucoup de temps avec quelque chose qui a une grande valeur et une grande beauté est illustrée par un article du magasin National Geographic dans lequel il est question de Carl Sharsmith, un guide de 81 ans dans le parc national Yosemite. Carl était de retour à son domicile après un long après-midi avec les touristes. Il avait le nez brûlé par le soleil et les yeux pleins d'eau, en partie à cause de l'âge, mais aussi parce qu'il avait encore entendu la même vieille question après avoir passé près de 50 étés dans le parc national de Yosemite. Une dame lui avait posé la question suivante : « Je n'ai qu'une heure à passer à Yosemite. Que devrais-je faire ? Où devrais-je aller ? » Le vieux naturaliste, interprète et guide trouva finalement assez de courage pour lui répondre : « Ah, madame, seulement une heure, répéta-t-il lentement. Je suppose que si je n'avais qu'une heure à passer à Yosemite, je me rendrais là-bas près de la rivière et je pleurerais. » Toute une vie n'est pas suffisante pour apprécier pleinement la beauté et la richesse de la Bible. C'est pourquoi nous devons prendre le temps d'en étudier les vérités et de les mettre en pratique. - D.C.E. -
 
Pensée : C'est avec la bêche de la méditation que l'on peut le mieux exploiter les profondes vérités de la Parole.
 


lundi 8 juin 2015

Commencez au bas de l'échelle !

Passage à lire : Luc 14 : 7 à 14
 
Mais quand tu seras convié, va, et  te mets à la dernière place. Luc 14 : 10a
 
Celui qui veut recevoir des louanges du Seigneur doit rechercher des occasions de servir humblement les autres. Aucune tâche ne sera considérée comme trop ordinaire pour l'enfant de Dieu, parce qu'il servira dans l'esprit de celui qui « n'est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Marc 10 : 45). Lors d'un récital d'orgue il y a de nombreuses années, l'homme qui pompait la soufflerie tomba soudainement malade. Un célèbre compositeur qui était présent dans la tribune d'orgue s'avança immédiatement et prit sa place, de sorte que le concert puisse se poursuivre. Après la représentation, un ami découvrit ce qui s'était passé et critiqua le compositeur pour s'être abaissé à faire un travail aussi '' banal ''. « Banal ? répliqua le compositeur. J'aime tellement la musique que rien de ce que je peux faire pour elle ne me semble banal. » Le même esprit devrait nous motiver dans notre service pour le Seigneur. Lorsque Jésus vit que les gens de son époque recherchaient les premières places, il raconta une parabole dans laquelle il présenta un très important principe de service. Il dit : « Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. » Pour être '' quelqu'un '' dans le royaume de Dieu, nous devons être prêt à commencer au bas de l'échelle et laisser Dieu nous faire monter en grade. L'ambition est un trait louable et il est même vital si l'on veut réussir dans la vie. Mais dans le service du Seigneur, nous devons la considérer dans le contexte du choix de la place la moins élevée plutôt que de la position la plus importante. En cherchant où vous pouvez servir, soyez prêt à commencer au bas de l'échelle. - D.J.D. -
 
Pensée : Très peu de personnes sont assez grandes pour devenir assez petites pour que Dieu se servent d'elles.

Égarements

Passage à lire : 2 Thessaloniciens 2 : 1 à 12
 
C'est pourquoi Dieu leur enverra une erreur efficace, de sorte qu'ils croiront au mensonge. 2 Thessaloniciens 2 : 11
 
Les gens souffrent parfois d'égarements tristes mais non dangereux. Par exemple, nous avons tous entendu parler de personnes qui se prennent pour Napoléon ou un autre personnage historique. Nous sommes désolés pour eux, même si leurs idées fausses ne font de mal à personne. Il arrive cependant parfois que de fausses convictions soient dangereuses. Par exemple, Hitler se considérait comme le chef d'une race supérieure et il fit mourir des millions de personnes innocentes à cause de cette fausse pensée. Et selon l'apôtre Paul, le temps vient où quelqu'un de pire qu'Hitler, l'antéchrist, viendra avec des « signes et des prodiges mensongers » (2 Thess. 2 : 9). Il en trompera plusieurs en leur faisant penser qu'il est en fait Jésus-Christ. Ils croiront en lui parce « qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés » (2 Thess. 2 : 10). L'expérience confirme que ceux qui rejettent continuellement la vérité deviendront finalement si égarés qu'ils finiront par croire à ce qu'ils savaient faux auparavant. Ce fut le cas pour de nombreux Allemands qui eurent au début de fortes appréhensions contre Hitler. Mais ils continuèrent de l'écouter et ne prirent pas position. Le résultat : ils devinrent si égarés qu'ils finirent par le soutenir. Écoutez-vous des gens qui prennent le péché à la légère ou qui proclament un salut différent de celui que la Bible enseigne ? Faites attention ! Si vous continuez d'écouter, vous serez peut-être amenés à croire au mensonge. Étudiez la Bible et obéissez à la vérité. Ne risquez pas de vous laisser tromper !  - H.V.L. -
 
Pensée : Les raisons qui semblent bonnes ne sont pas toujours de bonne raisons.

dimanche 7 juin 2015

Il savait ce qu'il allait faire

Et ils en mangèrent tous, et furent rassasiés ; et ils remportèrent du reste des pièces de pain douze corbeilles plaines. Matthieu 14 : 20
 
Voyant venir à lui une grande foule, Jésus demande à son disciple Philippe : « D'où achèterons-nous des pains, afin que ceux-ci aient à manger ? ». Philippe calcule qu'il faudrait une somme énorme pour acheter suffisamment de pains. Toutefois un autre disciple signale qu'un petit garçon possède cinq pains et deux poissons, mais que cela n'est rien pour tout ce monde ! Et la conclusion s'impose aux deux disciples : nous n'avons pas les moyens de faire face à la situation. En réalité, Jésus mettait Philippe à l'épreuve par cette question car, est-il précisé, '' car il savait bien ce qu'il devait faire ''. Jésus savait que les moyens dont disposaient les disciples étaient dérisoires, et que la seule solution se trouvait dans sa puissance divine. Mais il utilise les modestes ressources de cet enfant pour nourrir une foule de cinq mille hommes. Et les disciples sont invités à ramasser des restes abondants. Ce récit est plein d'encouragements pour nous, chrétiens. Quand nous sommes placés devant une situation qui nous dépasse, et que nous sentons la pauvreté de nos ressources, ne perdons pas courage. Souvenons-nous toujours que le Seigneur sait ce qu'il va faire. Présentons-lui humblement le peu dont nous disposons. Puis, sans nous appesantir sur notre pauvreté, comptons avec foi sur sa puissance divine. Jésus n'a pas méprisé les pains du petit garçon. Il se plaît à se servir de nous, mais nos ressources font seulement ressortir le fait que c'est lui qui fait tout ! Il sait ce qu'il va faire : que cette pensée nous encourage et nous apaise chaque jour. 
 
 

jeudi 4 juin 2015

La force de l'exemple

Et ma parole et ma prédication n'a point été en paroles persuasives de la sagesse humaine, mais en évidence de l'Esprit et de puissance.
1 Corinthiens 2 : 4
 
Le vendeur de téléphones portables est à bout d'arguments. Son interlocuteurs semble insensible à toutes les qualités du modèle qu'il lui présente. Avant d'abandonner la partie, il conclut en tirant son propre téléphone de sa poche : « D'ailleurs, j'ai le même ! » Le visage du client s'éclaire aussitôt. Convaincu, il achète l'appareil. L'exemple n'est-il pas le meilleur argument ? Nous pouvons annoncer l'évangile autour de nous en assurant que Jésus-Christ donne la paix et la joie du cœur. Mais cette paix et cette joie sont-elles visibles dans notre propre vie ? Nous pouvons faire des discours sur la confiance en Dieu, tout en étant constamment en souci pour le lendemain. Nous risquons de prêcher le rejet du mal, sans que notre conduite journalière soit en accord avec nos paroles. Soyons cohérents ! N'enlevons pas tout crédit à notre témoignage par un mauvais exemple, mais plutôt donnons-lui du poids par notre vie quotidienne. Laissons Christ vivre en nous, et alors nos paroles auront plus d'impact. Nous ne pouvons pas forcer nos voisins ou nos collègues de travail à lire la Bible ou à écouter l'évangile ; mais ce qu'ils sont obligés de voir, c'est notre façon de vivre. Demandons à Dieu que cet évangile soit lisible dans notre vie et que cela attire ceux qui sont encore loin du Sauveur.
 


dimanche 31 mai 2015

La nécessité de s'attendre à l'Esprit

Vous donc, demeurez dans la ville de Jérusalem, jusques à ce que vous soyez revêtus de la vertu d'en haut. Luc 24 : 49
 
Ces jours d'attente étaient nécessaires pour permettre aux disciples de comprendre leur besoin, leur néant, leur échec et leur dépendance au Maître. Ils durent d'abord être vidés, avant qu'ils ne pussent être remplis. Oh, combien de fois ils durent penser, alors que ces jours passaient, aux positions qu'ils devaient maintenant occuper, à la responsabilité qui reposait sur eux, à la charge que le Maître leur avait confiée et à leur incapacité totale à accomplir tout cela ! Comme ils durent se rappeler leur folie, leur incrédulité, leur lutte, leur égoïsme, leurs craintes, leurs défaites et durent se rétracter vers le néant et durent même se tenir debout, dans la consternation face à la perspective qui s'offrait devant eux ; jusque même dans la poussière ils durent s'adresser à Lui dans les pleurs pour obtenir le secours et la force nécessaires. Ainsi, Dieu veut que nous allions nous mettre à part pour nous attendre tranquillement à Lui, jusqu'à ce qu'Il creuse dans les profondeurs de notre être et nous montre notre folie, nos échecs, notre besoin. Il n'y a rien de plus sage et de mieux à faire à la veille d'une saison de bénédiction que de faire un inventaire, non pas de notre richesse, mais de notre pauvreté : compter tous les vides et les endroits d'insuffisance ; examiner la vallée pleine de fossés et ensuite apporter à Dieu les profondeurs de notre besoin de Lui pour Le laisser nous remplir. Et cela prend du temps pour faire ce travail minutieux. Cela prend du temps avant que nous commencions à le sentir. C'est une chose de connaître, d'une façon générale, nos besoins et échecs ; c'est tout à fait une autre chose de le comprendre, de pleurer sur ces choses, d'en être affligé et d'être rempli de la douleur, de la honte, de la sainte ardeur et du sentiment de vengeance sur nous-mêmes dont l'apôtre nous dit qu'ils font partie de la vraie repentance. Sur les marches dorées des Béatitudes, la première promesse est destinée à ceux qui sont pauvres en esprit ; mais il y a un autre pas toujours plus profond vers le bas sur le chemin de Dieu et s'est : « Béni sont ceux qui pleurent. » Il est nécessaire que nous pleurions sur notre pauvreté, que nous comprenions notre besoin, que nous soyons profondément dérangés par notre misère spirituelle et que nous venions avec une telle faim que rien de moins que toute la vaste plénitude de Christ ne pourra jamais nous satisfaire de nouveau. Il y a quelques conditions spirituelles qui ne peuvent pas être remplies en un instant. Le labour de la terre en jachère prend du temps ; les gels d'hiver sont aussi nécessaires que les pluies du printemps pour préparer le sol à la fertilité. Dieu doit briser en morceaux nos cœurs par le lent processus de Sa discipline et réduire chaque particule en poudre et ensuite nous laisser mûrir en nous saturant de Son Esprit béni, jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir la bénédiction qu'Il doit nous donner. Oh, attendons-nous au Seigneur avec des cœurs brisés, l'âme sincère, avec empressement d'esprit, afin d'entendre ce que le Seigneur Dieu nous dira ! Ces jours d'attente sont également importants pour que nous puissions écouter la voix de Dieu. Nous sommes si occupés que nous ne pouvons pas entendre. Nous parlons tellement que nous ne Lui donnons aucune chance de nous parler. Il veut que nous prêtions l'oreille à ce qu'Il a à nous dire. Il nous veut le visage couché sur le sol devant Lui, afin qu'Il puisse nous donner Sa pensée, Sa prière, Son désir et nous mener ensuite dans Sa volonté meilleure.
 
 
(A.B. Simpson)

samedi 30 mai 2015

Contrefaçons

                                 peinture originale                                                 contrefaçon
 
O Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au dedans de moi un esprit bien remis. Psaume 51 : 10
 
On demanda un jour à Picasso (1881-1973) quel était, selon lui, le peintre le plus célèbre. Il répondit en riant : « Rubens, car il a peint environ 600 tableaux au cours de sa vie, dont 2700 nous ont été conservés à ce jour ! » La contrefaçon est un fléau de l'économie moderne, elle coûte très cher aux entreprises et à l'État. En 2010, un peu plus de 103 millions de produits contrefaits ont été saisis aux frontières extérieures de l'Union européenne, pour une valeur totale d'un milliard d'euros. Mais la contrefaçon en matière religieuse est bien plus dangereuse. La Bible nous parle sévèrement de ces gens qui se disent chrétiens, qui ont bien '' l'apparence de la piété, mais en ayant renié la force '' (2 Timothée 3 : 5). Ils fréquentent régulièrement les services religieux, même si leur cœur est très éloigné de Dieu. Ils ont souvent son nom à la bouche et citent peut-être même des textes bibliques, mais ils ne se soumettent pas à sa Parole. Rappelons-nous ces avertissements de Jésus aux foules qui le suivaient : « Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 7 : 21). On ne peut faire illusion devant Dieu, puisque '' toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui devant lequel nous avons affaire '' (Hébreux 4 : 13). N'essayons pas de paraître ce que nous ne sommes pas. Nous pourrions tromper notre entourage, peut-être nous tromper nous-mêmes, mais nous ne pourrons jamais tromper Dieu.

vendredi 29 mai 2015

La corbeille ne retenait pas l'eau

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants ; et elle atteint jusques à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles, et elle est juge des pensées et des intentions du cœur. Hébreux 4 : 12
 
Une petite fille rendait souvent visite à sa grand-mère qui habitait au bord d'une rivière. Cette dame lisait régulièrement sa Bible. Un jour, la petite fille demanda, intriguée : « Grand-maman, pourquoi lis-tu si souvent la Bible ? Tu ne la sais pas encore par cœur ? » Montrant de la main une corbeille en osier, la grand-mère répondit : « Va me chercher de l'eau à la rivière avec cette corbeille ! » La petite fille fit ainsi et revint en courant, espérant qu'il resterait un peu d'eau dans la corbeille, mais il n'y avait que quelques gouttes. Vois-tu, petite, lui dit la grand-mère, hier j'ai utilisé cette corbeille pour des pommes de terre et elle était toute salle. En la trempant dans l'eau tu l'as lavée. Cela fait des années que je lis la Bible et quand je la lis, tu sais, je n'en retiens pas grand chose, ma mémoire est bien usée, mais comme l'eau pour la corbeille, elle lave mon cœur. En la lisant, je suis heureuse, car la Parole de Dieu nettoie mon cœur et rend ma conscience plus sensible. » Amis croyants, ce récit devrait nous faire réfléchir à l'importance de la lecture de la Bible et à l'impact que celle-ci a sur notre âme. Le Seigneur Jésus, avant d'être crucifié, a demandé pour nous à son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Même si nous avons l'impression de ne retenir que très peu de ce que nous lisons, la Parole de Dieu qui a la puissance de sauver nos âmes a aussi la puissance de nourrir nos cœurs et de les purifier par les communications de Dieu lui-même.

jeudi 28 mai 2015

Face aux difficultés

Voici, nous tenons pour bienheureux ceux qui ont souffert. Vous avez appris quelle a été la patience de Job, et vous avez vu la fin du Seigneur : car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde. Jacques 5 : 11
 
Le christianisme est-il une assurance contre les difficultés de la vie ? En aucune manière ! Mais ce dont les croyants sont certains, c'est que Dieu utilise toutes les circonstances de leur vie '' au bien de ceux qui aiment Dieu '' (Romains 8 : 27). Même celles qui nous paraissent les plus pénibles sont utiles dans les plans de Dieu pour nous former ou pour affermir notre foi. Un étudiant qui se contente de traiter des exercices faciles progresse beaucoup moins vite que celui qui accepte de travailler sur des questions plus ardues. Il en va de même sur le plan spirituel, et notre Dieu est le meilleur des pédagogues. Il sait quelle est la meilleure façon de nous former, de nous instruire, de fortifier notre foi, alors il nous envoie des épreuves parfaitement adaptées à chacun. Nous pouvons donc avoir confiance en lui. Pensons à l'exemple des apôtres Pierre et Paul (Actes 12 et 16). Le premier, lié de deux chaînes, devait être exécuté le lendemain. L'autre avait été battu en public et jeté au cachot, attaché par le pieds. Mais ni l'un ni l'autre n'était angoissé ; l'un dormait paisiblement, l'autre chantait des cantiques. Ils étaient convaincus que Dieu était maître de tout, et ils ressentaient la présence du Seigneur qui les fortifiait (2 Timothée 4 : 17). Quand une difficulté surgit, acceptons-la sans stoïcisme ni résignation, mais avec la certitude que notre Père céleste nous suit des yeux et qu'il a tout entre ses mains. Son but est de nous faire du bien à la fin (Deutéronome 8 : 16).

dimanche 24 mai 2015

Un homme que Jésus admira

Passage à lire : Luc 7 : 1 à 10
 
... bienheureux sont ceux qui n'ont point vu, et qui ont cru. Jean 20 : 29
 
Qui était-il ce capitaine de l'armée romaine pour provoquer l'admiration du Seigneur ? D'abord c'était quelqu'un qui craignait Dieu, et cela se voyait dans ses relations. Il était très attaché à son serviteur, ce qui devait être rare à cette époque. Il était aussi dévoué et très généreux pour les croyants. Mais ce n'est pas cela que Jésus admira. Avec toutes ses qualités, cet homme ne s'estimait pourtant pas digne d'aller lui-même rencontrer Jésus, ni même de le recevoir chez lui. Il n'était pas imbu de sa personne, mais en revanche estimait très haut la personne de Jésus. Il avait cette humilité qui honore Dieu, tout en s'attendant avec confiance à sa bonté. Mais ce n'est pas encore cela que Jésus admira. Ce qui brillait chez cet homme, c'était sa foi, une foi étonnante : il comprend qu'il suffit d'un mot de Jésus pour que son esclave soit guéri, à distance ! En tant que capitaine, il avait une position d'autorité. Un seul ordre de lui à ses soldats suffisait, car il avait derrière lui toute la puissance romaine. Alors il discerne que le Seigneur est, lui, investi d'une autorité divine. Il n'était donc pas nécessaire qu'il se déplace. Par une seule parole, il pouvait exprimer la puissance de Dieu. Quelle confiance dans l'amour et l'autorité de Jésus ! Quelle foi ! Imitons ce qu'il y a d'admirable chez cet homme. Que notre foi dépasse le monde visible pour s'attacher aux paroles du Seigneur ! et bien sûr, à la Bible tout entière.
 


vendredi 22 mai 2015

Pas de place pour lui

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe : si quelqu'un entend ma voix, et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3 : 20
 
L'hôtellerie était-elle pleine ? Les parents de Jésus étaient-ils trop pauvres ? Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y avait pas de place pour eux. À sa naissance, Jésus fut donc couché dans une crèche. Était-ce l'accueil que l'envoyé de Dieu aurait dû recevoir de la part des hommes ? Si autrefois Jésus n'a pas été reçu dans l'hôtellerie, aujourd'hui c'est dans notre cœur qu'il désire entrer. Avons-nous une place pour lui ? Voulons-nous le recevoir ? Le recevoir consiste simplement à croire en lui, à comprendre qu'il est mort à notre place, à l'aimer. Jésus a été crucifié pour subir le châtiment que nous méritions. Maintenant, il est vivant et, si nous le recevons, il vient habiter en nous par son Esprit. Chrétiens, interrogeons-nous. Quelle place Jésus a-t-il dans notre vie ? De quoi notre cœur est-il occupé, à quoi pensons-nous tout au long de la journée ? Si notre esprit est rempli de soucis, de pensées diverses, il n'y aura pas de place pour le Seigneur. Jésus est le don de Dieu. Prenons du temps pour l'accueillir, par la prière et en lisant la Bible. Jésus dit à Zachée : « Descends promptement : car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison » (Luc 19:5). Vite, celui-ci descend et le reçoit avec joie. Il avait besoin de Jésus ; et nous ? Maintenant encore il pourrait nous dire : « Je veux loger chez toi ; fais-moi une place dans tous les domaines de ta vie : dans ton travail, dans tes loisirs... » Qu'allons-nous répondre ? Puissions-nous dire : « ...afin qu'il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1 : 18).

lundi 18 mai 2015

Toute l'éternité !

Passage à lire : Apocalypse 21 : 1 à 7 ; 22 : 1 à 5
 
Et il n'y aura plus là de nuit ; et il ne sera plus besoin de la lumière de la lampe, ni du soleil : car le Seigneur Dieu les éclaire ; et ils régneront aux siècles des siècles.
Apocalypse 22 : 5
 
Quand j'étais jeune, j'ai entendu mon père parler d'une de ses bons amis qui avait très bien réussi en affaires et qui valait des millions. Cet homme était toutefois misérable lorsqu'il pensait qu'il ne vivrait pas assez longtemps pour profiter de tout ce qu'il avait accumulé. Je repensai à l'ami de mon père quand je vis le titre suivant dans un journal : « Le seul espoir du gagnant : une longue vie. » L'article parlait d'un homme qui avait gagné 1 250 000 $. Il allait recevoir son gros lot en 20 versements annuels de 62 500 $. Mais il y avait un problème : il était âgé de 68 ans. En parlant de ces 20 paiements, il dit : « J'espère seulement que je vivrai assez longtemps pour les recevoir tous. » Même s'il était excitant pour cet homme de gagner plus d'un million de dollars, ce n'était rien comparé à ce qu'une personne reçoit quand elle naît de nouveau et devient une enfant du Roi. Les choses matérielles ont leur place, mais elles ne sont que temporelles. Elles ne peuvent pas combler les plus profonds besoins du cœur humain, et à notre mort, nous devons les laisser derrière nous. Les récompenses de la rédemption apportent une véritable satisfaction en cette vie ; de plus, nous pourrons en profiter pendant toute l'éternité. L'apôtre Jean a dit : « Et c'est ici le témoignage ; savoir, que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est en son Fils » (1 Jean 5 : 11). Si nous sommes cohéritiers avec Christ (Romains 8 : 17) et si nous nous rendons compte de tous les avantages que nous avons, nous n'avons pas à nous demander si '' nous vivrons assez longtemps pour les recevoir tous '', nous avons toute l'éternité ! - R.W.D. -
 
Pensée : Notre principale occupation dans ce monde, c'est de nous assurer d'une part dans le prochain.

samedi 16 mai 2015

Attention aux cailloux !

Passage à lire : 1 Chroniques 13 : 5 à 10
 
N'entre point au sentier des méchants, et ne pose point ton pied au chemin des hommes pervers. Détourne-t'en, ne passe point par là ; éloigne-t'en, et passe outre. Proverbes 4 : 14-15
 
Mes enfants aiment bien le patin à roues alignées. Mon garçon de 13 ans aime les sauts, les rampes et tout ce qui lui permet de faire des acrobaties. Mes filles, par contre, aiment les longues excursions su des pistes plates. Ma fille Julie m'a expliqué que patiner en ligne droite présente également des risques. En effet, quand elle patine, elle est toujours à l'affût de gros obstacles, comme des pierres ou des branches, mais elle dit que la plupart des problèmes sont causés par de petits cailloux qu'elle ne voit pas. Puis, elle a fait la remarque suivante : « C'est comme ça dans la vie. Nous sommes à l'affût des gros problèmes, mais ce sont les petits problèmes qui nous surprennent et nous causent des ennuis. » Elle a raison. La plupart d'entre nous sont à l'affût des gros problèmes de la vie - les gros péchés. Toutefois, nous laissons ce qui pourrait être considéré comme un problème moins grave nous faire trébucher. Ainsi, nous considérons une parole colérique, une mauvaise pensée, un sentiment haineux envers quelqu'un comme de petits écarts de conduite. Mais pour un Dieu saint, tous nos péchés sont graves. Prenez Uzza, par exemple. Il pensait peut-être que toucher l'arche de Dieu était une petite infraction, mais ce n'était pas le cas, et il est mort sur-le-champ. Les '' petits péchés '' peuvent nous faire trébucher dans notre marche vers la maturité. Soyez à l'affût des gros problèmes, mais n'oubliez pas les petits cailloux. - J.D.B. -

Pensée : Les petits péchés peuvent engendrer de grosses difficultés.
 


dimanche 10 mai 2015

Finir en beauté

Passage à lire : 2 Timothée 4 : 1 à 8
 
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. 2 Timothée 4 : 7
 
J'ai lu une histoire comique à propos d'un limier qui avait commencé à pourchasser un cerf, mais lorsqu'un renard a croisé son chemin, il s'est mis à le pourchasser à la place. Quelques instants plus tard, un lapin a croisé son chemin, et le limier à pourchassé le lapin. Encore plus tard, une souris a croisé son chemin, et le limier a pourchassé la souris jusqu'à son trou. Ainsi, le limier, qui avait commencé sa chasse sur les traces d'un cerf magnifique, était en train de surveiller le trou d'une souris ! La plupart d'entre nous se rient du limier, mais si nous nous arrêtons pour réfléchir, nous nous rendrons compte que, souvent, nous aussi nous sommes facilement distraits. Parfois même, nous nous détournons peut-être de Christ. C'est tellement facile de bien commencer, et de pourchasser ensuite des choses qui croisent notre chemin. Nous devons prendre à cœur les paroles de l'apôtre Paul, qui a recommandé à Timothée de se concentrer sur le but de sa vie et de son ministère (2 Timothée 1 : 6 à 13). Il l'a exhorté à parler aux autres de Christ et à les avertir de ne pas se détourner de Christ (2 Timothée 4 : 1 à 5). Les valeurs du monde peuvent facilement nous influencer, en nous tentant de mépriser la saine doctrine et d'accepter ce qui est faux. Nous devons donc connaître et proclamer la Parole de Dieu, persévérer dans les épreuves et garder la foi. Oui, avec l'aide de Dieu, nous pouvons garder les yeux sur Christ, rester près de lui et finir en beauté. - A.L. -
 
Pensée : On ne peut tourner le dos à Christ si on le fixe du regard.

vendredi 8 mai 2015

Issue de secours vers le haut

Passage à lire : Psaume 18 : 25 à 40
 
Il a rendu mes pieds égaux à ceux des biches, et il m'a fait tenir debout sur mes lieux haut élevés. Psaume 18 : 33
 
Les chèvres du parc national des montagnes Rocheuses du Colorado laissent souvent les visiteurs les approcher d'en bas pour prendre des photos en gros plan. Il ne faut toutefois pas essayer de se placer plus haut qu'elles, car tout le troupeau prendra la fuite. C'est que, lorsqu'elles sont attaquées par des prédateurs, leur seule issue de secours est toujours vers le haut. Au niveau du sol, un lynx ou un puma peuvent facilement venir à bout de cette chèvre sauvage, mais elle réussit toujours à leur échapper quand elle escalade les flancs rocheux des montagnes. Il y a des années, j'ai entendu un conférencier dire : « Quel que soit le danger auquel vous êtes exposé à cause d'un problème ou d'une tentation, ne le laisser pas s'interposer entre vous et Dieu ». Comme chrétiens, notre seule issue de secours est toujours en haut vers le Seigneur, jamais en bas dans le péché ou l'apitoiement sur soi. Les paroles du psalmiste nous rappellent comment faire pour rester au-dessus de nos difficultés : « Éternel ! entends dès le matin ma voix; dès le matin je me tournerai vers toi, et je serai au guet » (Psaume 5 : 3). Puis, avec une belle illustration, David décrit comment Dieu a exaucé sa demande d'aide : « Il a rendu mes pieds égaux à ceux des biches, et il m'a fait tenir debout sur mes lieux haut élevés (Ps. 18:33). L'exemple des chèvres de montagne et les paroles du psalmiste nous enseignent à rester au-dessus des dangers spirituels, avec un accès bien dégagé vers le haut entre nous et Dieu. - D.C.M. -
 
Pensée : On est sûr de sa position quand on marche près de Dieu.

lundi 4 mai 2015

La seule façon d'être heureux

Passage à lire : Jean 7 : 25 à 39
 
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.
Jean 7 : 37b
 
Il n'y a pas de satisfaction terrestre durable. Le mariage, la famille, l'argent, la célébrité, l'intelligence, les voyages, l'athlétisme, les réussites académiques : rien ne rend notre joie parfaite. Toute satisfaction acquise par nos propres efforts disparaît rapidement et se transforme en vague souvenir, quand nous pouvons même nous en souvenir. Oh, bien sûr, il y a des événements heureux en cours de route, des moments inattendus où nous vivons de purs délices. Toute fois, ces moments-là sont éphémères, et nous ne pouvons jamais revenir en arrière pour les revivre et éprouver de nouveau la même sensation. Pourquoi donc continuons-nous de chercher quelque chose qui pourrait nous satisfaire ? C'est simplement, parce que nous le devons, car, que nous en soyons conscients ou non, notre âme a soif de Dieu. Chaque désir, chaque aspiration, chaque envie de notre être n'est rien de moins qu'une quête de Dieu. Nous avons été créés pour son amour et nous ne pouvons vivre sans lui. Il est le bonheur que nous avons cherché toute notre vie. Tout ce que nous désirons se trouve en lui et infiniment plus. Alors, quand vous vous sentirez agité et que vous aurez soif de quelque chose de plus dans la vie, répondez à l'invitation de Jésus (Jean 7 : 37b). Allez à lui, buvez librement de sa grâce et de son pardon, et expérimentez la joie véritable. - D.H.R. -
 
Pensée : Le bonheur dépend des bons moments, mais la joie dépend de Jésus !

dimanche 3 mai 2015

Le bouclier du croyant

Passage à lire : Éphésiens 6 : 13 à 18

L'Éternel est ma force et mon bouclier ; mon cœur a eu sa confiance en lui : j'ai été secouru, et mon cœur s'est réjoui ; c'est pourquoi je le célébrerai par mon cantique.
Psaume 28 : 7
 
Arme très ancienne, le bouclier est encore utilisé par les forces de police. La Bible mentionne souvent cet instrument de défense des guerriers. Mais le mot '' bouclier '' y est très souvent employé au sens figuré. Dieu se présente comme un bouclier qui assure la protection de celui qui se confie en lui. Il a fortifié Abram par ces mots : « Ne crains point ; je suis ton bouclier et ta grande récompense »
(Genèse 15 : 1). Pour exprimer sa reconnaissance à l'Éternel qui l'a délivré de ses ennemis, David écrit dans un cantique : « Dieu est mon rocher, je me retirerai vers lui ; il est mon bouclier, et la corne de mon salut ; il est ma haute retraite et mon refuge. Mon Sauveur ! tu me garantis de la violence » (2 Samuel 22 :3). Aujourd'hui Dieu reste pour tous les croyants ce bouclier qui les protège. Ils peuvent dire comme l'apôtre Paul : « Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8 : 30). Le bouclier fait partie de '' l'armure complète de Dieu '' qui est à la disposition du croyant. Il est appelé le bouclier de la foi parce qu'il représente la confiance en Dieu qui le protège contre les attaques du diable, contre ses '' flèches enflammées ''. Satan cherche en effet à déstabiliser le croyant pour l'empêcher d'obéir à la Parole de Dieu et introduire des doutes dans son esprit. Ces '' flèches enflammées '' peuvent être des insinuations perfides, des moqueries, des calomnies, des brimades... Chrétiens, sachons résister au diable, '' étant fermes dans la foi '' (1 Pierre 5 : 9). Souvenons-nous que celui qui est en nous '' est plus grand que celui qui est dans le monde '' (1 Jean 4 : 4).

vendredi 1 mai 2015

Chacun son rôle

Au reste, mes frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur ait son cours, et qu'elle soit glorifiée comme elle l'est parmi vous. 2 Thessaloniciens 3 : 1
 
Les récits de l'Ancien Testament sont riches d'enseignements pour notre vie chrétienne du 21e siècle. Le combat d'Israël contre une peuplade appelée Hamalec (Exode 17 : 8 à 13) nous parle de différents rôles dans le service pour Dieu. Dans la plaine, Josué mène la bataille à la tête du peuple de Dieu contre une nation ennemie qui l'a attaqué. En même temps, sur la colline, Moïse élève les mains vers Dieu en priant pour les combattants. « Et il arrivait que, lorsque Moïse élevait sa main, Israël était alors le plus fort ; mais quand il reposait sa main, alors Hamalec était le plus fort. Alors Moïse, soutenu par ses deux assistants, ne cesse pas   de prier jusqu'à ce que la victoire soit totale. Nous découvrons là l'importance pour chacun de remplir son rôle. Ceux qui prient sont tout aussi utiles que ceux qui sont '' sur le terrain ''. Leur contribution est moins visible mais tout aussi réelle ; dès qu'elle cesse, cela se ressent. Je n'ai pas reçu un don d'évangéliste ? Je peux prier pour les missionnaires. Dieu m'a épargné d'être torturé ou banni à cause de ma foi ? Je peux prier pour mes frères et sœurs persécutés. Je ne suis pas capable d'expliquer la Bible, ni doué pour consoler les croyants fatigués ? je peux prier pour ceux qui le font avec dévouement. Ne sous-estimons pas l'importance de la prière, individuelle ou collective. Les chrétiens ont besoin d'intercesseurs pour remporter les combats spirituels. Il ne faut pas de qualités spécifiques pour cela, seulement de l'intérêt pour l'Église de Christ, de l'amour pour nos frères, et beaucoup de persévérance.

J'étais un esclave enchaîné par Satan (témoignage)

Ne savez-vous pas bien qu'à quiconque vous vous rendez esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
Romains 6 : 16
 
« Enfant, je n'étais pas heureux. Toute l'ambiance familiale était plombée par l'alcoolisme de mon père. J'aspirais à trouver amour et consolation. Vers l'âge de 18 ans, je me suis joint à un groupe de jeunes marginaux. Nous vivions à une époque pleine d'idéalisme et nous pensions qu'il était possible de mener une vie différente. La déception fut à la hauteur de l'espérance. J'étais profondément malheureux, ma seule aspiration était l'attente égoïste que les autres puissent répondre à mes désirs. Un jour, je reçus une lettre de mon frère aîné, me disant qu'il avait découvert Jésus et que sa vie en était bouleversée. Il m'envoyait aussi une Bible et m'invitait à la lire. J'étais content pour lui, mais pendant un an, malgré quelques tentatives pour lire la Bible, rien ne se passa. Je m'enfonçais dans un désespoir toujours plus profond. Un jour, je voulus savoir ce que contenait ce livre. Pendant trois semaines, je me coupai de mon entourage pour me plonger dans la lecture de la Bible. Chaque soir, avant de l'ouvrir, je priais Dieu en disant : « Si ce que mon frère dit est vrai, il n'y a aucune raison que cela ne soit pas vrai pour moi ». Sur le conseil de mon frère, je lus le Nouveau Testament. Je n'y compris pas grand chose. Un soir pourtant, en lisant, je fus comme foudroyé intérieurement. Le texte parlait du diable, ce fut comme une révélation. Dieu me montrait que je n'étais pas libre, moi qui croyais l'être. J'étais un esclave enchaîné et, sur le plan spirituel, je n'appartenait pas à Dieu mais à Satan qui n'avait qu'un but : me conduire à la mort. Je compris aussi que seul Jésus avait le pouvoir de me faire changer de bord. Jésus était venu pour libérer les hommes de leurs chaînes et de la puissance de Satan. Je compris que s'il était mort, c'était parce qu'il avait pris sur lui, à son compte, toutes les saletés qui se trouvaient dans ma vie. Il m'invitait à la laisser entrer dans mon cœur. Je me mis à genoux, seul dans ma chambre, et là, je lui dis que je ne supportais plus l'être que j'étais, que je voulais être une autre personne et je le suppliai de me sauver. Je ne pouvais plus parler. Je sentais que Satan ne voulait pas me lâcher. Puis, tout à coup, ce fut le calme. Une joie profonde pénétra en moi et chassa toutes les ténèbres qui s'y trouvaient. Elle fut suivie d'une certitude immédiate : Dieu m'avait entendu. Je n'étais plus seul, l'Esprit de Dieu venait habiter en moi. Dès ce moment, plus rien de ce qui faisait ma vie passée n'exista. Mes centres d'intérêts furent transformés. Je n'avais plus qu'une envie : lire la Bible. Peu de temps après ma conversion, j'écrivis une lettre à mon père. Je lui demandai pardon pour mes torts à son égard. C'était il y a trente ans. Pendant toutes ces années, Dieu a veillé sur moi, il m'a appris à toujours mieux le connaître, l'aimer et le servir. »  - Thierry -
 
 
 


jeudi 30 avril 2015

Quand le vin a manqué

Or, trois jours après, on faisait des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là. Et Jésus fut aussi convié aux noces, avec ses disciples. Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont point de vin. » Mais Jésus lui répondit : « Qu'y a-t-il entre moi et toi, femme ? Mon heure n'est point encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jean 2 : 1 à 5
 
Que veut dire '' manquer de vin '' pour le peuple de Dieu ? La plupart des chrétiens savent que les noces de Cana est l'endroit où Jésus a accompli son premier miracle. (Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. Jean 2 : 11) Christ venait juste de commencer son ministère et avait déjà un petit nombre de disciples qui le suivaient. Maintenant, en accomplissant ce miracle, il a révélé sa gloire au monde d'une façon spectaculaire. Pourtant, ce miracle que Jésus a accompli à ce moment là revêt également une grande signification pour l'Église, au delà de cette époque et de cet endroit. Le verset 3 comprend une phrase d'une puissante symbolique : « Et le vin étant venu à manquer ». Dans tout le Nouveau Testament, le vin est associé à la présence manifeste de Dieu par le Saint-Esprit. Paul l'évoque lorsqu'il écrit : « Et ne vous enivrez point de vin, dans lequel il y a de la dissolution. Mais soyez remplis de l'Esprit. » (Éphésiens 5 : 18) Que veut dire '' manquer de vin '' pour le peuple de Dieu ? Dans cette scène, le vin était au centre de la célébration du mariage, il coulait librement pour être aux invités. C'était une image d'un peuple joyeux chez qui l'Esprit de Dieu coulait librement. Mais un besoin s'est fait sentir parce que '' le vin était venu à manquer '' et que le peuple avait besoin qu'il y en ait à nouveau pour maintenir la joie. En tant que chrétiens, nous avons le Saint-Esprit présent en nous. Mais il est aussi vrai que nous avons besoin d'être continuellement rempli de l'Esprit. Chacun de nous expérimente des hauts et des bas dans notre marche avec Christ. Les moments où nous sommes en bas ne veulent pas dire que son Esprit nous a quitté, mais ils veulent dire que nous sommes appelés, encore et encore, à assouvir la soif profonde que l'Esprit lui-même a mis en nous. En tant qu'enfant de Dieu, nous avons besoin de nourriture spirituelle que lui seul peut nous donner : une nourriture qui nous donne la capacité d'aimer les autres comme lui aime, de mener une vie sainte qui lui plaise et d'apporter sa parole avec assurance.
 
 
(Gary Wilkerson)

lundi 27 avril 2015

Merci pour les épines

Passage à lire : 2 Corinthiens 12 : 1 à 10
 
Et à cause de cela je prends plaisir dans les infirmités, dans les injures, dans les nécessités, dans les persécutions, et dans les angoisse pour Christ : car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. 2 Corinthiens 12 : 10
 
Rendre grâces en toutes circonstances est parfois très difficile. Quand le corps est torturé par la douleur, ou que l'on vient de recevoir le diagnostic qu'on souffre d'une maladie incurable, ou que l'on a perdu son emploi, ou qu'une relation chère s'est brisée, il est difficile de se sentir reconnaissant. Toutefois, nous pouvons apprendre à rendre grâces à Dieu, parce qu'il nous donne la force quand nous nous sentons faibles. Voilà pourquoi Paul pouvait dire ces mots du verset ci-haut. De plus, comme croyants, nous pouvons être reconnaissants du fait que, par de telles épreuves, Dieu accomplit ce qui est le mieux pour nous. Même dans nos souffrances, il fait concourir toutes choses à notre bien (Romains 8 : 28). L'auteur et prédicateur écossais George Matheson (1842-1906), qui était aveugle, a fait la prière suivante : « Je t'ai rendu grâces des milliers de fois pour mes roses, mais pas une fois pour mes '' épines ''. Enseigne-moi la gloire de ma croix ; enseigne-moi la valeur de mes '' épines ''. Montre-moi que je me suis approché de toi par la voie de la douleur. Montre-moi que mes larmes ont produit un arc-en-ciel. » En nous abandonnant au Seigneur et en nous rappelant qu'il fait concourir toute choses à notre bien suprême, nous pouvons lui rendre grâce même quand nous sommes transpercés par des '' épines ''. - R.W.D. -
 
Pensée : Le fardeau de la souffrance est moins lourd quand on le porte avec reconnaissance.

dimanche 26 avril 2015

Parmi les ruines de Babylone

Car je vous dis, en vérité, que jusques à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul iota, ou un seul trait de lettre de la loi, ne passera point, que toutes ces choses ne soient faites. Matthieu 5 : 18
 
Il y a plus d'un siècle, un officier anglais demandait à un prédicateur une preuve claire et certaine que la Bible est réellement la Parole de Dieu, et qu'elle n'a pas une origine humaine. Comme l'évangéliste était au courant des nombreux voyages de l'officier au Proche-Orient, il lui demanda s'il avait visité les ruines de Babylone. Il y était allé, en effet, et raconta : « Les ruines de Babylone sont pleines d'animaux sauvages que l'on peut chasser, aussi j'ai demandé une fois au cheik la permission de m'y rendre avec quelques chasseurs de la région. Plusieurs sont venus avec moi dans l'ancienne cité ; mais vers le soir, à mon grand étonnement, tous ont plié leur tente et m'ont quitté. J'ai dû abandonner la chasse et les suivre. Le lendemain, je suis allé me plaindre au cheik, qui m'a répondu : Il est trop dangereux de passer la nuit là-bas. Personne n'y reste après la fin du jour ! » L'évangéliste ouvrit sa Bible et lut un texte écrit environ 700 ans avant Jésus-Christ : « Ainsi Babylone, la noblesse des royaumes, l'excellence de l'orgueil des Chaldéens, sera comme quand Dieu renversa Sodome et Gomorrhe. Elle ne sera point habitée à jamais, elle ne sera point habitée de génération en génération ; même les Arabes n'y dresseront point leurs tentes, ni les bergers n'y mettront point leurs parcs. Mais les bêtes sauvages des déserts y auront leurs repaires ; et leurs maisons seront remplies de fouines, les chats-huants y habiteront, et les chouettes y sauteront. Et les bêtes sauvages des îles s'entre-répondront les unes aux autres dans ses palais désolés, et les dragons dans ses châteaux de plaisance. Son temps est même prêt à venir, et ses jours ne seront point prolongés. » (Ésaie 13 : 19 à 22)

Je peux parler de Jésus en voyageant

Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes. 1 Corinthiens 1 : 27
 
Anne était née dans une famille chinoise cultivée mais, étonnamment, elle ne savait pas lire. Elle avait passé toute sa vie à s'occuper de ses parents puis de l'un de ses frères, atteint de tuberculose. À la mort de ce dernier, qui lui avait laissé de l'argent, Anne avait 82 ans. Elle se demanda ce qu'elle pourrait faire pour le Seigneur, car elle était chrétienne. Elle alla voir ses amis, mais ils ne savaient que lui proposer. Soudain elle pensa : « J'ai toujours voulu voyager. J'ai passé toute ma vie à la maison, au chevet des miens. Je ne suis jamais sortie de Shanghai. Puisque je connais bien l'évangile, je peux au moins en parler tout en voyageant ». Anne devint donc évangéliste itinérante. Elle utilisa son argent pour voyager en train dans toute la Chine. Quelquefois elle voyageait en première classe, où beaucoup de voyageurs étaient alors des membres importants du gouvernement ; elle leur parlait de Jésus. Certains s'indignaient de ses tentatives pour les évangéliser, mais ils étaient plus nombreux à lui sourire et à accepter de discuter avec elle. Pendant les cinq dernières années de sa vie, Anne a pu ainsi parcourir des centaines de milliers de kilomètres. Elle est allée dans le désert à l'extrémité nord-ouest du pays, jusqu'à Urumqi. Elle a atteint en bus le plateau himalayen du Tibet, à plus de 3600 mètres d'altitude. Elle est ensuite redescendue jusqu'au sud de la Chine, parlant de l'Évangile à tous ceux qui voulaient bien l'écouter. Des années plus tard, un chrétien en visite chez un responsable du Gouvernement, rencontra l'épouse de ce haut fonctionnaire. Elle était en train de lire la Bible. Étonné, il lui demanda si elle était chrétienne. Voici son témoignage : « Un jour, mon mari se rendait en train dans une autre ville. Une vieille dame a engagé la conversation, elle lui a longuement parlé de Jésus, et lui a dit : « La raison pour laquelle je voyage, c'est que je désire annoncer cette bonne nouvelle ». Mon mari a été impressionné, même s'il n'est jamais devenu chrétien. Moi-même, j'ai été frappée par l'engagement de cette femme. Je me suis dit : « Qu'est-ce que Jésus a de si intéressant pour qu'elle se sente obligée de voyager dans toute la Chine alors qu'elle est si âgée ? » Je me suis procuré une Bible et j'ai rapidement trouvé le salut ». Son mari, malgré ses liens avec un gouvernement opposé à l'évangile, a toujours montré de la bienveillance envers les chrétiens, faisant tout son possible pour éviter que les pires excès de la persécution ne les atteignent dans les régions qui dépendaient de son autorité. Dieu travaille d'une façon extraordinaire ! Il a employé une vieille dame fragile pour parler aux puissants de ce pays comme personne d'autre n'aurait pu le faire.