samedi 6 décembre 2014

Quelques réflexions sur Noël


Quelques réflexions sur les origines, la pratique, et le sens des festivités de Noël. Quelle est l'attitude que doit adopter un chrétien face à ce sujet?
 

Ce qui compte réellement
Le fait que Noël ait des origines païennes est connu de tous, mais, pour certains, cela semble être peu important. Après tout, disent-ils, est-ce vraiment important si la viande était d'abord sacrifiée aux idoles, à partir du moment où l'esprit dans lequel on la mange reste un esprit chrétien ? ( 1 Cor 8:4-6 ) C'est pourquoi nous ressentons le besoin d'examiner l'esprit de cette fête aujourd'hui. L'esprit de Noël aujourd'hui est-il un esprit chrétien ?


 

Le Noël païen (Le matérialisme)
Quel est le grand moment de cette fête ? Ne faisons-nous pas du sapin de Noël un autel. Et cet autel, n'est-il pas le point central de l'occasion ? Et qu'abrite t’il ? Les cadeaux bien sûr ! Et le grand moment, c'est l'ouverture des cadeaux de Noël. Le grand moment ! Nous faisons monter l'excitation des enfants jusqu'au moment où ils ouvrent les cadeaux. C'est un piège du diable qui nous fait installer chez nos enfants l'amour des biens matériels ! Bien sûr, les enfants sont heureux de recevoir des cadeaux : c'est naturel. Et avec modération, c'est bon. Mais ce n'est pas notre devoir en tant que parents chrétiens que de cultiver ce sentiment. Une autre objection peut-être la suivante : « Mais, c'est un temps pour donner. Et donner est une des qualités chrétiennes. » Dans la Bible, il n'existe qu'un seul exemple de fête où tout le monde s'échange des cadeaux. Cette fête a lieu juste après la mort des deux prophètes de Jésus-Christ à la fin des temps. Et la Bible dit alors que « tous se réjouiront » et « s'enverront des présents les uns aux autres » parce que ces deux prophètes les ont tourmenté ( Apocalypse 11:10 ). Cela prouve que le fait de donner n'a pas de mérite en lui-même. D'ailleurs, la Bible dit que même les méchants savent donner de bonnes choses à leurs enfants ( Matthieu 7:11 ). Donner ne vient pas toujours de Dieu. La Bible nous enseigne qu'il faut donner à ceux qui en ont besoin et non à ceux qui ne manquent de rien. Il est dit que celui qui opprime le pauvre pour augmenter son bien est comme celui qui donne au riche pour n'arriver qu'à la disette ( Proverbes 22:16 ). La vraie religion consiste à donner quand c'est nécessaire, non pas de façon ritualisée, ni parce que c'est obligatoire. Et puis, pourquoi attendre Noël pour donner ?
Cela nous amène a considérer deux aspects mondains de Noël :

L'indulgence
Nous achetons des choses que nous n'achèterions pas à d'autres moments de l'année... parce que c'est Noël. Nous avons tendance à trop manger... parce que c'est Noël. Nous mangeons une nourriture trop riche pour nous... parce que c'est Noël. Nous dépensons trop… parce que c'est Noël. Nous donnons une place à nos désirs charnels et achetons des choses sans sagesse parce que pendant une semaine elles sont à moitié prix... Pourquoi ? Parce que c'est Noël.

La contrainte
Les parents se sentent moralement obligés de rentrer dans le tourbillon infernal de la préparation de Noël pour leurs enfants. Cette pratique nous oblige à faire des choses que nous n'aurions même pas idée de faire durant le reste de l'année. En tant que parents, nous sommes tous passés par là. Les courses la veille de Noël pour acheter un dernier cadeau « au cas où », marcher des kilomètres d'un magasin de cadeau à un autre pour trouver « la » chose. Les enfants sont sensés recevoir de façon équivalente bien qu'ils n'aient pas de besoins équivalents. Nous passons notre temps et nos pensées sur cette célébration. Nos pensées sont emmenées loin de là où elles devraient être. Et puis, c'est de l'esclavage. Un asservissement que le diable pose sur nous si nous sommes prêts à le supporter ou si nous nous laissons aller aux plaisirs de la chair régnants sur cette journée. Le diable nous conduit toujours sous la contrainte quand nous compromettons les paroles de Vie qui sont là pour nous rendre libre ( 2 Cor 3:17 ). Donner à cette période n'émane pas de l'amour, mais de l'obligation. Dans une certaine mesure pour celui qui donne, mais encore plus pour celui qui reçoit et qui se sent obligé de rendre la pareille. Donner par obligation, parce que c'est le 25 Décembre, c'est une oeuvre morte. C'est du même ordre que de monter les marches du Vatican sur les genoux en pensant que nous sommes en train de gagner la faveur de Dieu ! Laissons Jésus nous libérer de tout ceci et de tous ces autres liens qui nous retiennent et nous empêchent d'être libre de l'Esprit. C'est l'Esprit qui est notre guide toute l'année. Et là où l'Esprit du Seigneur est, là est la liberté.

La joie
Je pense qu'il y a plus de tristesse que de joie à cette période. Même parmi ceux qui ont largement les moyens et qui s'offrent un Noël luxueux. Chacun vient avec des attentes, même s'ils ne recherchent qu'un sentiment. Il y a toujours un petit quelque chose qui nous manque dans la superficialité de ces fêtes. Que se passe-t-il sous la surface ? Est-ce de la jalousie, de la déception, du ressentiment, l'impression que ce que l'on a offert n'a pas convenu ? Bien sûr, il y a de la joie mais je crois qu'il y a encore plus de tristesse. Il y a les pauvres qui ressentent encore plus leur pauvreté, les personnes seules qui ressentent encore plus leur solitude. Les associations d'aide d'urgence disent qu'il y a plus de suicide à Noël qu'aux autres périodes de l'année ! Si ce n'est pas l’œuvre du diable, nous ne savons pas de qui elle est, mais nous savons de qui elle n'est pas. Elle n'est pas de Jésus. Noël n'est pas une fête chrétienne. Même le père Noël prend la place de Dieu dans la vie d'un enfant. Il voit l'enfant toute l'année, il sait s'il a été bon et s'il peut le récompenser. De plus, il a des pouvoirs surnaturels. Quand vous parlez à vos enfants du père Noël et qu'ils vous croient, vous êtes en train de mentir à vos enfants. Quand plus tard ils s'en rendent compte, ils comprennent et le prennent bien mais leur foi d'enfant est abîmée et ils mettront en doute ce que vous leur direz la prochaine fois. Ils auront appris que « c'est pas si grave de mentir parfois si c'est juste pour rire » mais « Demeurerions-nous dans le pêché, afin que la grâce abonde ? » ( Romains 6:1 ).
 

Le Noël dit « chrétien »
Une fois le père Noël mis de côté, le fait de donner des cadeaux et de trop manger, que reste t’il ? Les réunions de famille, les chants de Noël, l'histoire de la nativité, les cartes de Noël et les décorations. Est ce que ces choses sont bonnes ? Si vous enlevez tout ce qui est païen dans Noël, est ce que ce qui reste à encore quelque chose de chrétien ? En ce qui concerne
 les réunions de famille, nous sommes sûrs qu'on ne peut y voir aucune objection de se réunir et passer un bon moment ensemble sans pour autant compromettre sa foi. L'erreur ne se situe pas dans le fait de se réunir mais dans celui de se réunir autour de la naissance de Jésus. Pourquoi se rassembler autour de cet avènement plus qu'autour d'un autre évènement qui porte le même degré d'importance dans la Bible comme de la guérison de l'aveugle né. Beaucoup disent que cette fête, même si elle est païenne, répand le message de Jésus-Christ. Mais le message de Jésus-Christ, ce n'est pas sa naissance ! Le message de Jésus-Christ est contenu dans sa mort et sa résurrection. Le Seigneur nous a demandé de célébrer sa mort. Et même cela, ils ne nous a pas dit de le célébrer un jour particulier mais à chaque fois que nous nous rassemblons. Il nous a demandé que toute notre vie soit une célébration et un témoignage de sa mort et de sa résurrection. Si nous donnons une minute d'attention à sa naissance, et à sa naissance seulement ( en opposition à sa naissance à la lumière de sa mort ), nous sommes en train d'être distrait par le diable de ce que la Bible nous enseigne d'essentiel. L'histoire de sa naissance est ajouté à une fête païenne par le diable pour tenter les simples chrétiens à devenir participants de cette fête idolâtre et céder aux plaisirs de la chair.
Jésus a accusé les pharisiens d'avoir ajouté leurs propres traditions à la religion juive fondée par Dieu. Bien que beaucoup de leurs traditions aient pu être bonne, Jésus les a réfuté pour les avoir faites au nom de Dieu, de façon présomptueuse, comme si c'était l'idée de Dieu. "Vous annulez ainsi la Parole de Dieu au profit de votre tradition" ( Matthieu 15:6 ). C'est pourquoi, nous pensons que si nous souhaitons chanter des chants de Noël, nous devrions en chanter tout au long de l'année et non pas seulement à un moment précis comme s'ils tenaient une place toute particulière dans la vie du chrétien. Si leur message central est la naissance physique de Jésus, leur message est peu profond et pourrait être comparé à d'autres chants qui racontent une histoire biblique mais qui ne contiennent pas réellement d'enseignement spirituel. Si nous souhaitons nous complaire dans le monde, admettons-le, et ne le faisons pas au nom de Christ ; cela amène les gens du monde à penser que le message chrétien est faible, émotionnel et sentimental. Mais le christianisme : ce n'est pas cela du tout. L'esprit de Noël détruit plus que cela ne construit. 

samedi 29 novembre 2014

Le défi du chrétien

N'aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde, si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. 1 Jean 2 : 15
 
Notre monde exerce de telles pressions, il a tant à offrir que nous risquons de passer notre vie à courir après des vanités. Argent, biens matériels, loisirs, popularité, culture, ne peuvent être le but ultime de notre vie. Ces prétendues valeurs sont trop fugitives. Soyons lucides, arrêtons-nous un moment pour faire le point, et posons-nous les bonnes questions : Quelle est ma recherche ? Quel est mon projet de vie ? Souvenons-nous de la parole du Christ : « Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur (Matthieu 6 : 21). Ce que nous aimons, notre '' trésor '', nous lie et nous transforme. Si nous aimons le monde et ses plaisirs, tout ira bien peut-être pendant quelque temps. Mais notre soif de bonheur ne sera pas véritablement satisfaite et nous perdrons notre vie. Répondons plutôt à l'invitation de Dieu, venons à Jésus Christ ; il nous donnera une paix, une joie et une espérance qui traversent tout, même la mort. Le défi pour nous, chrétiens, est de vivre dans le monde, sans laisser pour autant le monde vivre en nous. Si nous cherchons d'abord le royaume de Dieu, c'est-à-dire la présence du Seigneur es toute circonstance, nous pourrons vivre heureux, sans être liés par les valeurs et les priorités du monde. Notre vie dans ce monde sera réellement bénéfique pour nous et pour notre entourage, et notre vie sera à l'honneur du Seigneur.

Le Berger et sa brebis

Passage à lire : Psaume 23
 
L'Éternel est mon berger, je n'aurai point de disette.
Psaume 23 : 1
 
Pendant une réception, un acteur célèbre fut prié de réciter un texte de son choix. Il voulut alors savoir si, dans l'auditoire, quelqu'un souhaitait l'entendre réciter un extrait bien précis d'une œuvre. Après un moment de silence, un ecclésiastique d'un âge avancé lui demanda s'il pouvait réciter le Psaume 23. « J'accepte si vous le récitez après moi ». Ayant obtenu son accord, il récita le Psaume en déployant tout son art d'acteur. L'auditoire était sous le charme : intonation, voix, nuances, tout était parfait. Au dernier mot du Psaume, un tonnerre d'applaudissements éclata dans le salon. Le silence revenu, l'ecclésiastique se leva et commença à réciter. Sa voix n'avait tien de remarquable. Son intonation n'était guère brillante non plus. Aucun applaudissement ne vint rompre le silence à l'instant où il prononça le dernier mot du Psaume. Mais aucun œil n'était sec dans la salle ; plus d'une tête, plus d'un cœur étaient courbés dans un profond respect. L'acteur se leva de nouveau et posa sa main sur l'épaule du vieillard. Lorsqu'il s'adressa à l'auditoire, sa voix tremblait d'une émotion qu'il ne pouvait contenir : « J'ai atteint vos yeux et vos oreilles, mes amis. Cet homme a atteint vos cœurs. Voilà la différence : moi, je connais le Psaume 23, lui, il connaît le Berger ! » Lecteur, connaissez-vous le Seigneur Jésus Christ comme votre Berger ? Lui avez-vous remis votre vie ? Il veut marcher devant vous, vous prodiguer ses soins jour après jour.

Célébrer la gloire de Dieu

Mais l'Éternel est le Dieu de vérité ; c'est le Dieu vivant, et le Roi éternel ; la terre sera ébranlée par sa colère, et les nations ne pourront soutenir son indignation. Mais l'Éternel est celui qui a fait la terre par sa vertu, qui a formé le monde habitable pas sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence. Jérémie 10 : 10 et 12
 
Les libellules qui survolent la surface brillante des étangs, les baleines qui fendent le vert silence des océans, les chèvres avec leurs sabots agiles, la lune, le soleil et les étoiles, les montagnes et les champs : toute la nature proclame la gloire de Dieu. La beauté et l'harmonie de l'univers révèlent quelque chose du Créateur et célèbrent son infinie grandeur autant que sa profonde sagesse. Mais cette proclamation de la gloire de Dieu par la nature n'est pas suffisante, parce que Dieu désire être célébré par l'homme. Et seul celui-ci est capable de le louer de façon intelligente. C'est même un de ses privilèges. Malheureusement, en général l'homme ne glorifie son Créateur, ni par sa conduite, ni par ses paroles, et souvent sa vie est une offense ai Dieu saint. Dieu peut revendiquer sa gloire en jugeant les hommes révoltés contre lui, mais sa plus grande gloire est de faire grâce à ceux qui font confiance à son Fils. Jésus est mort pour nous sauver ; et accepter son sacrifice, c'est aussi nous incliner devant le grand Dieu, en reconnaissant sa grandeur, sa sainteté et son amour. Ainsi, nous pouvons louer Dieu pour tout ce qu'il est et pour tout ce qu'il fait pour nous. Reconnaissons-nous que Dieu est digne d'être honoré par ses créatures comme il l'est par sa création ? Nous-mêmes, faisons-nous tout pour l'honorer dans notre conduite ? A -t-il la place qui lui revient dans nos vies... c'est-à-dire la première ? Autant de questions essentielles !

vendredi 28 novembre 2014

Dans sa présence

Passage à lire : Apocalypse 5
 
J'entendis aussi toues les créatures qui sont au ciel, et sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, disant : À celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, soit louange, honneur, gloire et force, aux siècles des siècles ! Apocalypse 5 : 13
 
Tandis que l'autobus prenait un autre virage sur la route israélienne, je n'étais pas préparé à réagir comme je l'ai fait devant ce que j'ai vu. Là, devant nous, s'étendait la mer de Galilée. Sa beauté étincelait dans le soleil radieux, mais mon cœur n'a pas seulement été touché par sa grandeur naturelle. Non, les larmes m'ont coupé la vue lorsque j'ai réalisé tout à nouveau que j'étais dans le pays où Jésus avait vécus. En regardant cette étendue d'eau, je voyais la mer sur laquelle Jésus avait vogué. Lorsque j'ai visité la ville de Capernaum, je marchais exactement là où il avait marché. Lorsque je suis arrivé au mont des Béatitudes, je me tenais à l'endroit même où Jésus avait livré son sermon remarquable. Mon cœur a été renouvelé par ces prises de conscience. Il a été réchauffé par les réalités de la vie de Jésus - et surtout par sa mort sacrificielle. Bien que ces expériences en Israël n'aient pas de puissance rédemptrice, elles m'ont fait penser à quelque choses qui se produira dans l'avenir. J'ai été touché par cette pensée : si le fait d'être là où Jésus a marché a le pouvoir de stimuler mon cœur, comme ce sera extraordinaire de me tenir en sa présence au ciel ! Imaginez l'extase absolue d'être où Jésus est - pas seulement où il était. Ce sera formidable ! - J.D.B. -
 
Pensée : La plus grande joie terrestre, c'est la certitude d'aller au ciel.

Apprendre en observant

Passage à lire : Éphésiens 6 : 1 à 4
 
Et vous, pères, n'irritez point vos enfants; mais nourrissez-les sous la discipline, et en leur donnant les instructions du Seigneur. Éphésiens 6 : 4
 
Je fouinais dans une librairie d'occasion lorsqu'un client irrité entra précipitamment et exigea à haute voix un remboursement. Ne pouvant obtenir ce qu'il voulait, l'homme commença a injurier le commis. Il continua sa tirade pendant plusieurs minutes, tandis qu'une fillette de 7 ou 8 ans se tenait passivement à ses côtés. Finalement, il sortit en furie du magasin, jurant tout à la fois, la fillette le suivant de près. Je me suis demandé si la fillette était sa fille. Si c'était le cas, qu'a-t-elle appris de son père cet après-midi là ? Et, plus important encore, cet événement m'a amené à me demander : « Qu'est-ce que ma fille apprend de moi à la maison et partout où nous allons ensemble ? » Elle apprend beaucoup plus en observant mon comportement qu'en écoutant tous mes petits discours sur la vie et sur Dieu.
Cela me parle de ma propre relation avec Christ et de l'exemple que je donne à mes enfants. Ce n'est qu'en me soumettant à la formation et aux instructions de Dieu que je pourrai élever mes enfants selon lui. Il y a des enfants qui nous observent aujourd'hui, et qui sont en train de décider ce qu'ils doivent croire au sujet de la vie et de Dieu. Qu'apprennent-ils de nous ? - D.C.M. -
 
Pensée : Les actes sont plus éloquents que les paroles.

jeudi 27 novembre 2014

En Dieu nous espérons ?

Passage à lire : 1 Timothée 6 : 6 à 19
 
Dénonce à ceux qui sont riches en ce monde, qu'ils ne soient point hautains, et qu'ils ne mettent point leur confiance dans l'incertitude des richesse, mais au  Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir.
1 Timothée 6 : 17
 
L'argent n'est pas mauvais, mais il peut engendrer beaucoup de tentations. Le passage biblique d'aujourd'hui met en lumière un piège courant : mettre son espérance dans l'argent plutôt qu'en Dieu. Nous disons espérer en Dieu, mais nous agissons autrement. Une grosse somme d'argent nous semble plus sûre que la promesse de Dieu de pourvoir à nos besoins. Toutefois, Paul nous assure que ce qui est incertain, c'est l'argent. Nous pouvons, en effet, manquer d'argent, mais nous ne manquerons jamais de la puissance de Dieu, qui pourvoit aussi bien aux choses essentielles qu'aux choses agréables. Pour apprécier la capacité illimitée de Dieu de pourvoir, il est utile de considérer les limites de l'argent. C'est un traité qui ressemblait à un billet de 20$ qui m'a aidé à comprendre cela. Au verso du traité, il y avait ces paroles qui suscitaient la réflexion : « L'argent peut acheter un lit, mais pas le sommeil ; la nourriture, mais pas l'appétit ; une maison, mais pas un foyer ; des distractions, mais pas le bonheur ; une croix, mais pas un Sauveur ; un banc d'église, mais pas le ciel. Ce que l'argent ne peut acheter, Jésus-Christ le donne généreusement et gratuitement ». Si Christ est votre Sauveur, vous n'avez pas à vous laisser dominer par le souci des biens matériels. Laissez plutôt Christ et les richesses spirituelles régner dans votre vie et vous expérimenterez une rare combinaison que l'argent ne peut acheter.  - J.E.Y. -
 
Pensée : Celui qui est content n'est jamais pauvre ; celui qui est mécontent n'est jamais riche.

dimanche 23 novembre 2014

Inutile de discuter

(...) prenant surtout le bouclier de la foi, par lequel vous puissiez éteindre tous les dards enflammés du malin. Éphésiens 6:16
 
Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui donc en demeurant fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances s'accomplissent en la compagnie de vos frères qui sont dans le monde.
1 Pierre 5 : 8 et 9
 
Au temps du roi Ézéchias, des troupes ennemies conduites par le roi d'Assyrie entouraient Jérusalem pour assiéger la ville. Un des moyens utilisés par l'agresseur pour amener les assiégés à abandonner le combat et à se rendre, était de faire crier dans la langue des Hébreux des propos méprisants au sujet de la puissance de leur Dieu. Mais ceux-ci avaient reçu un ordre formel : « Vous ne lui répondrez point » (2 Rois 18 : 36). On trouve la même sagesse chez deux croyants à Babylone, qui refusaient d'adorer la statue de roi Nébucadnetsar. Celui-ci menace de les jeter dans une fournaise et, pour les intimider, ajoute : « Et qui est le Dieu qui vous délivrera de mes mains ? » Leur réponse est claire : « Il n'est pas besoin que  nous te répondions sur ce sujet » (Daniel 3 : 15-16). Comme en ces temps-là, le diable veut ébranler la confiance du croyant. Il cherche insidieusement à lui faire croire que Dieu est contre lui, et qu'il est inutile de compter sur lui. Il veut mettre en doute la puissance de Dieu pour délivrer ceux qui lui font confiance. Son but est de nous troubler. N'essayons jamais d'argumenter avec le diable, il est beaucoup trop intelligent pour nous. Ne discutons pas; nous serions perdants. Jésus, tenté par le diable dans le désert, n'a pas réfuté ses mensonges. Sa réponse invariable a été : « Il est écrit », et Satan a dû se taire. Le menteur lui-même doit s'incliner. « Il est écrit »; c'est le seul argument sans réplique. Dieu a parlé, cela suffit. La Parole de Dieu est notre seule garantie face à Satan.
 


Sois pour moi un rocher

Incline ton oreille vers moi, délivre-moi promptement; sois-moi pour une forte roche et pour une forteresse, afin que je m'y puisse sauver. Psaume 31 : 2
 
Certaines régions de notre planète sont de façon endémique touchées par de graves tremblements de terre, et nous avons tous à la mémoire le terrible séisme de mars 2011 au Japon, et ses conséquences catastrophiques. Il y a quelques années, des savants ont publié le
'' World Stress Map ''. Cet ouvrage, régulièrement actualisé, rend compte des forces à l'origine des mouvements de l'écorce terrestre, en plus de 14 000 endroits du globe. Que révèle cette étude ? Un peu partout à travers le monde, les risques de séismes sont prévisibles, et beaucoup de villes de plusieurs millions d'habitants se trouvent dans des régions très menacées. On prend peur, et des formules telles que : « Cela ne risque pas de nous arriver », sont de mois en moins réalistes. Sans cette situation, les chrétiens n'occupent pas une place privilégiée. Dieu ne leur garantit pas que les calamités leur seront épargnées. Cependant la promesse de leur Seigneur a plus de valeur que la sécurité environnante. Jésus affirme : « Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen ! »(Matthieu 28:20). Le croyant, celui qui appartient à Dieu par la foi en Jésus Christ, est en sécurité dans sa main, même si la mort survient. Jésus dit : « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra » (Jean 11 : 25). Durant la vie aussi, dans chaque tempête, le chrétien connaît de grandes délivrances. Jamais seul ! Voilà la promesse de Dieu.

samedi 22 novembre 2014

Les moutons de Panurge

Tu ne suivras point la multitude pour mal faire; et tu ne répondras point dans un procès en sorte que tu te détournes après plusieurs pour pervertir le droit. Exode 23 : 2
 
Dans un troupeau de moutons, lorsque la tête du troupeau change de direction, les autres suivent instinctivement. Au point que, si un animal, pris de panique, se jette dans un ravin, tous les autres le suivent ! Rabelais, auteur français du 16e siècle, a illustré ce comportement dans le récit des moutons de Panurge. Se grouper pour faire tous la même chose en même temps en perdant toute individualité et tout esprit critique, c'est agir comme les moutons de Panurge. C'est une foule qui a réclamé à grands cris qu'on crucifie Jésus Christ, à l'instigation des chefs religieux. Or, une foule semblable, peu de temps avant, l'avait acclamé à l'entrée de Jérusalem. Aujourd'hui des meneurs donnent le ton. Et on cherche souvent à se rassurer en agissant comme les autres. Parmi nos contemporains, beaucoup estiment que jésus Christ n'est qu'un homme du passé. Mais si je suis chrétien, ai-je le courage de dire que Jésus est vivent et qu'il agit encore en faveur de tous ceux qui acceptent de lui confier leur vie ? Ne vivons pas dans une fausse sécurité en calquant notre comportement sur celui du grand nombre. Faisons un choix personnel. Notre sort éternel est trop important pour que, sans discernement, nous laissions l'incrédulité collective nous entraîner. Dieu invite chacun à se tourner vers lui pour reconnaître qui est Jésus Christ. Même s'il est aujourd'hui méprisé, c'est à lui qu'un jour nous aurons à rendre des comptes personnellement.

vendredi 21 novembre 2014

L'enlèvement des croyants

Car le Seigneur lui-même, avec un cri d'exhortation, et une voix d'archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et ceux qui sont morts en Christ, ressusciteront premièrement; puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l'air; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4 : 16-17
 
Ce sera un événement extraordinaire, unique L Le Seigneur descend du ciel et, sans poser les pieds sur une terre qui l'a rejeté, il appelle avec autorité tous ceux qu'il a rachetés. Les croyants morts sont ressuscités, les croyants vivants sont transformés en un clin d'œil. Et tous ensemble, dans des corps nouveaux, glorifiés, ils sont enlevés dans les nuées à la rencontre de leur Seigneur qui veut les introduire dans la maison de son Père (1 Corinthiens 15 : 51 à 53). Peut-on imaginer l'angoisse de ceux qui, tout à coup et sans avoir rien vu, constateront la disparition de parents, d'amis ou de voisins ? Peut-être certains d'entre eux leur avaient parlé de ce retour de Christ et des jugements qui suivraient. Ainsi viendra la fin du jour de la grâce divine. Les hommes laissés sur la terre auront-ils le temps de se tourner vers Dieu ? Impossible, comme Jésus le montre dans la parabole : et celles qui étaient prêtes, entrèrent avec lui dans la salle des noces; puis la porte fut fermée (Matthieu 25 : 10). Suis-je prêt ? Est-ce que je me suis tourné vers Jésus, le Sauveur, pour obtenir le pardon de mes péchés ? Il est encore temps de se ranger parmi ceux qui seront enlevés à la venue de Christ, mais ce temps peut être mesuré en années, en mois ou... en minutes ! « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez point vos cœurs » (Hébreux 4 : 7).

dimanche 16 novembre 2014

Numéro d'appel au secours '' 50 15 ''

Invoque-moi au jour de ta détresse : je t'en tirerai hors, et tu me glorifieras. Psaume 50:15
 
Dans beaucoup de pays européens, le numéro d'appel d'urgence est 112. Il est gratuit et peut même être composé sur un téléphone portable lorsqu'il n'y a plus de crédit. C'est bien un numéro d'urgence ! Dieu, notre Créateur, met aussi un numéro d'appel au secours à notre disposition : le 50 15, c'est-à-dire le verset 15 du Psaume 50, par lequel il nous invite. Ensuite il ne dit pas « peut-être que je pourrai t'aider ». Non, il affirme « Je t'en tirerai ». Il n'y a pas de situation dans laquelle il ne puisse intervenir, pas de besoin auquel il ne puisse répondre. Mais nous devons le laisser agir selon sa parfaite connaissance, en nous rappelant qu'il a toujours en vue le bien de ceux qui lui font confiance. Aucun de ceux qui crient à Dieu avec sincérité n'est laissé sans réponse, sans aide, sans secours. Chacun est invité à apporter à Dieu toutes ses détresses - même la détresse la plus profonde, celle qui est causée par la conscience du péché. Dieu exaucera celui qui s'adresse à lui avec foi. Son Fils, Jésus-Christ, est venu sur la terre pour faire la paix et la communiquer à tous ceux qui croient en lui. Lui-même nous dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix » (Jean 14 : 27).

Dieu nous écoute

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses présentez vos demandes à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4 : 6
On dit parfois que la prière est la respiration de l'âme. Sans respiration, c'est la mort du corps ; sans prière, c'est le refus de ce dialogue que je peux avoir à tout instant avec mon Dieu. Alors prions ! La ''prière '' revient souvent dans la Bible, pour nous inviter à utiliser ce moyen magnifique que Dieu met à notre portée. « Persévérez dans la prière, veillant dans cet exercice avec des actions de grâces»
(Colossiens 4 : 2). N'en doutons pas, Dieu entend, Dieu agit, et s'il ne change pas le cours de notre vie, il donne sa paix qui garde le cœur et les pensées. Plus encore : supplions Dieu ! Nous ne l'importunons pas par nos prières, au contraire. Nous lui montrons que nous sommes conscients de sa puissance, de son amour et de l'importance qu'il a pour nous. La supplication, c'est la prière instante de celui qui sait que la meilleure solution est de s'adresser à Dieu. Usons donc avec persévérance de cette relation exceptionnelle que la prière établit entre Dieu et nous. Et rendons grâces, c'est-à-dire remercions. Nous avons tant de motifs pour le faire. Il n'y a pas que les grands événements de ma vie qui m'incitent à la reconnaissance, il y a les petites choses qui paraissent normales, et qui pourtant ne sont pas données à tous. Remercions Dieu pour tous ses bienfaits. Remercions-le par-dessus tout parce qu'il nous a donné le Seigneur Jésus. Par lui nous pouvons maintenant le connaître comme un bon Père et nous adresser à lui avec confiance.

dimanche 9 novembre 2014

Libre ? Encore faut-il le croire !

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres. Jean 8 : 36
 
On raconte une histoire tragique qui s'est déroulée autrefois sur le Morne Brabant, montagne du sud de l'île Maurice, aux falaises presque verticales. Des esclaves en fuite étaient parvenus à escalader ses versants, et à installer une petite communauté sur son sommet boisé. Ils vécurent là de nombreuses années, se nourrissant de sangliers, de singes, de fruits et de miel sauvage. En 1832, tous les esclaves de l'île furent affranchis. On envoya donc une compagnie de soldats pour annoncer la bonne nouvelle à la communauté du Morne Brabant... et ce fut le drame ! Les anciens esclaves, pensant qu'ils allaient être repris, se jetèrent dans la mer à des centaines de  mètres plus bas, choisissant une mort certaine. Cette histoire tragique rappelle la situation de nombreuses personnes aujourd'hui. L'évangile libérateur est encore proclamé aux hommes, esclaves du mal. Mais la méfiance envers les intentions du Dieu d'amour et la méconnaissance de sa grâce les empêchent de prendre connaissance de cette bonne nouvelle. Alors, ils restent esclaves, malheureux, voués à une mort éternelle. Chacun de nous ne désire-t-il pas être libre et heureux ? Celui qui accepte le pardon de Dieu est déclaré libre, affranchi par le Christ qui a payé sa rançon.

En Birmanie

Mais le Seigneur m'a dit :  Ma grâce te suffit : car ma vertu manifeste sa force dans l'infirmité. Je me glorifiera donc très-volontiers plutôt dans mes infirmités ; afin que la vertu de Christ habite en moi. 2 Corinthiens 12 : 9
 
Saw Ba Thite est à la chasse près de son village en Birmanie, lorsqu'un sanglier furieux l'attaque et lui mord profondément la jambe. Mal soignée sur place, la plaie s'infecte gravement et on en vient à la solution extrême : l'amputation, qui est pratiquée à l'hôpital du chef-lieu. Le voilà infirme... Mais comment va-t-il pouvoir vivre ? Et maintenant son amie lui annonce qu'elle le quitte... C'est le désespoir complet. Saw décide de mettre fin à ses jours en se jetant dans un puits des environs. Sur le chemin, il entend tout à coup à la radio une émission évangélique et s'arrête pour écouter. Le message l'étonne. Il est question d'un Dieu d'amour et de réconfort. Saw a besoin d'en savoir davantage. Sans attendre, il se renseigne et entre en contact avec des responsables de la station d'émission. Tout bascule alors rapidement. Jésus entre dans sa vie et bouscule tout. C'en est fini du sombre projet et du désespoir. Désormais, malgré son handicap, Saw Ba Thite va sillonner son pays pour annoncer la bonne nouvelle qui a transformé sa vie. Le témoignage direct qu'il peut rendre de la puissance de Dieu et le miracle de sa conversion ont triomphé des oppositions de l'idolâtrie locale. Beaucoup de missionnaires ont été expulsés, pourtant la propagation de l'évangile qui reste '' la puissance de Dieu en salut à tout croyant '' (Romains 1 : 16) se poursuit par le moyen de tels témoins.

vendredi 7 novembre 2014

N'essayez pas de vous débrouiller tout seul

Passage à lire : Hébreux 10 : 19 à 25
 
Et prenons garde l'un à l'autre, afin de nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. Hébreux 10 : 24
 
À l'époque du Nouveau Testament, les croyants se réunissaient en groupes de prière et dans des églises de maison. Cela leur permettait d'aller plus loin dans leur vie chrétienne et de grandir davantage que s'ils avaient essayé de se débrouiller tout seuls. Moi aussi j'ai expérimenté l'encouragement et le soutien qui découlent du fait d'être activement engagé dans un groupe. Je perdais graduellement la forme physique. Je savais que j'avais besoin de faire régulièrement de l'exercice pour garder mon esprit vif et mon corps en santé, mais chaque fois que j'essayais un nouveau programme d'exercices, je ne tardais pas à l'abandonner. Mes résolutions sont toujours tombées à l'eau jusqu'au jour où un collègue de travail a suggéré que plusieurs d'entre nous commencent à faire du jogging le midi. Nous avons accepté d'essayer, et cela a fonctionné ! Si j'avais couru seul, j'aurais abandonné une centaine de fois pour une centaine de raisons différentes. Mais au lieu de cela, j'ai pu courir des centaines de kilomètres, parce que nous nous encouragions les uns les autres en courant ensemble. À un niveau plus important, c'est ce qui devrait se produire dans l'Église. Se tenir ensemble peut fournir le stimulus qui aide les croyants à grandir dans la grâce et la connaissance de Christ. N'essayez pas de vous débrouiller tout seul ! il y a beaucoup d'encouragement dans un engagement partagé ! - M.R.D. -
 
Pensée : Les chrétiens sont comme des charbons : ensemble, ils s'embrasent ; séparés, ils se refroidissent.

jeudi 30 octobre 2014

Pissenlits et dollars

Passage à lire : Matthieu 6 : 25 à 34
 
Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6 : 33
 
Il y a plusieurs années, lorsque je suis rentré de la mission, je m'inquiétais de mes besoins financiers croissants. U matin, à la ferme où j'habitais, j'ai parlé au Seigneur et je lui ai finalement confié ces besoins. Plus tard, je me promenais dans un champ de pissenlits. En regardant par terre, j'ai vu à mes pieds un billet d'un dollar ! En le ramassant, j'ai senti que Dieu voulait que je sache qu'il s'occuperait de moi et de mes besoins. S'il le voulait, il pouvait changer des pissenlits en dollars ! Depuis, je porte toujours ce billet d'un dollar sur moi, comme rappel de la puissance de Dieu à pourvoir. Dans Matthieu 6, Jésus parle de l'attention que son Père porte aux oiseaux du ciel et aux lis des champs pour illustrer son empressement à combler nos besoins matériels. Il a également enseigné que nous aurions ce dont nous avions besoin si nous nous concentrions sur les priorités spirituelles. Au lieu de nous préoccuper et de nous inquiéter de nos besoins personnels, nous devrions nous préoccuper du royaume de Dieu et de sa justice. Ce faisant, nous pouvons être assurés que, pas une, pas la plupart, mais toutes choses dont nous avons besoin nous seront données. Demandons-nous souvent : Suis-je préoccupé par les soucis matériels ou occupé par le royaume de Dieu et sa justice ? Nous ne pouvons pas faire les deux. - J.E.Y.-
 
Pensée : Si tout ce que nous voulons, c'est plaire à Dieu, nous aurons tout ce dont nous avons besoin.

dimanche 26 octobre 2014

Parole vivante, parole de vie

Passage à lire : Ésaïe 55 : 10-11
 
Un jeune offrit un jour un tract évangélique à un homme âgé, qui l'accepta aimablement, tout en ajoutant : « Autrefois j'ai, moi aussi, souvent distribué des tracts semblables. Mais je n'ai jamais su si quelqu'un avait trouvé le Seigneur par ce moyen. Aussi j'ai cessé cette distribution ». Le jeune homme répondit : « Cela vous intéresserait peut-être de savoir comment j'ai été amené au Seigneur. ''Mais certainement, répondit le vieux monsieur ''. J'ai été élevé dans une famille chrétienne, mais je ne voulais pas entendre parler de la foi. Pour mon travail, j'ai eu un jour à faire dans cette ville, et un monsieur m'a tendu un tract ayant pour titre '' Le sang de Christ ''. Négligemment, je l'ai mis dans ma poche. Quelques mois plus tard, en enfilant à nouveau la même veste, j'ai retrouvé la petite feuille, et je l'ai lue plusieurs fois. Le Seigneur s'en est servi pour me convaincre de mes péchés et pour m'attirer à lui. Dès lors, mon Sauveur est ma joie, et je distribue des tracts pour faire partager le bonheur qu'il m'a donné.» Cet homme qui l'écoutait avait les larmes aux yeux. Après avoir gardé le silence un instant, il surmonta son émotion et dit : « Regardez-moi bien, jeune homme ! » Celui-ci le regarda en face, puis s'écria, tout surpris : Oh, mais c'est vous qui m'aviez donné le tract !» « Oui, en effet. Et le Seigneur vient de me montrer un résultat de mon travail. Je vais donc continuer ce que j'avais interrompu il y a plusieurs années. Je n'aurais pas dû me décourager. »

Le hêtre et l'écureuil

 Je me réjouis de ta parole, comme ferait celui qui aurait trouvé un grand butin.
Psaume 119 : 162
 
« Alors que j'étais assis sous un hêtre de taille imposante, j'admirais cet arbre splendide entre tous et je me disais : Je suis loin d'apprécier ce hêtre autant que l'écureuil. Je le vois sauter de branche en branche, et je suis certain qu'il a beaucoup d'affection pour ce vieux hêtre parce que, quelque part dans un des creux de l'arbre, il a sa maison, les branches lui servent d'abri et les faines de nourriture. Il vit de l'arbre, l'arbre est toute sa vie : son grenier, sa maison. Mais il n'en est pas de même pour moi, je trouve le gîte et le couvert ailleurs. Nous ferions bien d'imiter les écureuils en ce qui concerne la Parole de Dieu, en y demeurant et en vivant d'elle. Exerçons nos esprits en sautant de l'une à l'autre de ses branches, trouvons-y le gîte et le couvert, et faisons d'elle ce que nous avons de plus cher au monde. Nous en retirerons un grand profit, si nous faisons d'elle notre armure, notre repos, nos délices ». C'est avec cette comparaison très évocatrice que le prédicateur anglais Charles Spurgeon (1834-1892) a souligné l'importance pour le chrétien de demeurer dans la Parole. Pour cela, lisons-la, encore et encore, mémorisons ses enseignements, ses promesses, ses avertissements, pour faire barrage au doute, à la tentation et au découragement. C'est dans la mesure où nous aurons engrangé cette parole dans le grenier de nos esprits que nous pourrons la vivre et la rendre vivante pour d'autres.

samedi 18 octobre 2014

Visez l'or !

 Passage à lire : Apocalypse 3 : 14 à 22
 
Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche ; et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtus, et que la honte de ta nudité ne paraisse point ; et d'oindre tes yeux de collyre, afin que tu voies. Apocalypse 3 : 18
 
Carl Lewis a remporté quatre médailles d'or aux Jeux Olympiques d'été de 1984. En dépit de sa performance remarquable, on l'a accusé de s'être retenu au saut en longueur, car au lieu d'essayer de battre le record mondial, il a cessé de concourir après son premier saut, confiant de remporter la médaille d'or. Carl a dit que les épreuves de sélection des Jeux avaient exigé davantage de lui qu'il ne s'y attendait, alors il a décidé de garder ses forces pour les autres épreuves. Il a expliqué qu'il était là pour remporter des médailles d'or, et non pour établir des records qui ne dureraient probablement que peu de temps. Cela me rappelle que la Bible nous exhorte à choisir d'utiliser notre temps et notre énergie pour des actions qui ont une valeur durable. Or, les membres de l'Église de Laodicée ne faisaient pas cela. En effet, notre Seigneur a vu que leurs valeurs étaient mal placées, car ils s'enorgueillissaient de leurs richesses et de leur autosuffisance. Il leur a donc dit qu'ils étaient tièdes spirituellement et qu'ils ne dépendaient pas de Dieu. Ils avaient une décision à prendre : continuer à poursuivre les biens temporels ou chercher à obtenir l'or éternel de l'approbation de Dieu. C'est le défi auquel nous faisons face aujourd'hui. Notre tâche ne consiste pas à plaire à ceux qui nous entourent, mais à obtenir l'approbation éternelle de notre Seigneur. - M.R.D. -
 
Pensée : La vraie richesse est ce que l'on investi pour l'éternité.

Ma vie, ma plante

Passage à lire : Osée 11
 
Ils ont été rassasiés selon l'abondance de leurs pâturages; ils ont été rassasiés, et leur cœur s'est élevé; et ils m'ont oublié. Osée 13 : 6
 
Mes invités se demandent probablement pourquoi je garde une fougère maigrelette dans mon salon. Je suis tellement habitué à sa laideur que je pense rarement à leur fournir une explication. En fait, la plante symbolise une amitié qui est devenue fragile, et je l'ai placée bien en vue pour me rappeler que je dois prier pour mon ami, ce que je fais chaque foi que j'arrose la plante. Les feuilles séchées témoignent clairement du fait que je ne l'arrose pas assez souvent, et donc que je ne prie pas assez souvent pour mon ami. Ma plante sèche parce que je ne l'arrose que quand elle se fane, et cette attitude me suit dans ma vie spirituelle. Tant que je ne vis pas de crise, je me dis que la prière peut attendre un peu. Mais j'ai tort, car quand je jouis des bénédictions de Dieu et que je pense ne pas avoir besoin de lui, c'est alors que mon besoin est plus grand que jamais. Le livre d'Osée résume la relation de Dieu avec son peuple élu en termes qui correspondent à ma propre expérience spirituelle. Dieu bénit, et je grandis ; Dieu satisfait, et je suis comblé ; Dieu retient sa bénédiction, et je me rends compte de mon besoin ; Dieu révèle mon péché, et je me repens ; Dieu pardonne, et je renouvelle mon engagement envers lui. Ma plante m'a appris que je dois prier même quand je n'en vois pas la nécessité, car j'ai autant besoin de Dieu quand je suis béni que quand je traverse une crise. - J.A.L. -
 
Pensée : Il n'y a pas un jour où on n'a pas besoin de prier.

mardi 14 octobre 2014

La boîte à outils de Dieu

Passage à lire : 2 Timothée 3 : 13 à 17
 
Toute l'Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice ; afin que l'homme de Dieu soit accompli, et parfaitement instruit pour toute bonne œuvre. 2 Timothée 3 : 16-17
 
J'ai un ami qui est très bon bricoleur, mais pendant des années il n'a pas pu développer ses talents parce qu'il n'avait tout simplement pas les bon outils. Pour son anniversaire, je lui ai donc offert une boîte à outils qui s'ouvre comme un grand livre, et qui contient les outils de base du bricoleur. Ses yeux brillaient d'anticipation pendant qu'il examinait chaque outil. Après avoir terminé une nouvelle tâche, mon ami m'a dit tout excité : « Il 'y a rien de plus satisfaisant que d'avoir les bons outils pour la tâche ! » Puis, en appliquant cette pensée à sa vie spirituelle, il a ajouté : « Je sais où je peux trouver le bon outil pour chaque tâche : dans la Bible ! » L'apôtre Paul, faiseur de tentes de son métier et '' sage architecte '' dans le royaume de Dieu (1 Corinthiens 3 : 10), savait qu'il avait besoin des bons outils spirituels. Il avait compris que la boîte à outils la plus pratique pour satisfaire les besoins spirituels est la Parole de Dieu. Dans 2 Timothée 3, il déclare que toute l'Écriture est inspirée de Dieu. Elle est indispensable pour enseigner, reprendre, corriger, instruire et former les croyants en vue de toute bonne œuvre. Ouvrez et utilisez la '' boîte à outils '' de dieu chaque jour, et vivez la satisfaction profonde en y trouvant le bon outil pour chaque tâche spirituelle que vous avez à faire. Cette boîte à outils contient tout ce dont vous avez besoin. Il suffit de l'utiliser ! - J.E.Y. -
 
Pensée : La Bible contient tout ce qu'il nous faut savoir pour faire tout ce que Dieu veut que nous fassions.

vendredi 10 octobre 2014

Le plein conseil de Dieu

Passage à lire : Néhémie 8 : 1 à 3 et 5
 
La première preuve d'un réveil est un grand désir dans le cœur d'écouter et d'obéir à la Parole de Dieu. Le cri de leur cœur était : « Apporte-nous la véritable Parole du Seigneur !» Esdras se tenait sur une plate-forme surélevée et a lu la parole de Dieu pendant 6 heures pendant que la multitude écoutait avec attention, apprenant que la cause de leurs souffrances était leur propre entêtement et leur rébellion. La preuve la plus sûre d'un réveil dans une âme, une église ou une ville est une faim pour la Parole de Dieu. Les chrétiens rétrogrades ne veulent pas entendre la Parole : ils la trouvent ennuyeuse ! Ce qu'ils veulent, c'est de l'excitation. Les prédicateurs rétrogrades ne prêchent pas beaucoup la Parole de Dieu, ils ne font que de petits sermons. Ils n'enseignent pas la Loi parce qu'elle produit la conviction de péché et secoue l'église ! Elle gêne ceux qui vivent dans le compromis. Là où le Saint-Esprit est à l'oeuvre, le peuple assis sur les bancs réclame la Parole. J'ai reçu des centaines de lettres de saints affamés criant : « Nous avons tellement faim. Nous n'entendons pas la véritable Parole. Nous n'entendons que des lettres mortes sans onction ! » Là où Dieu est à l'œuvre, il y a des Bibles partout. Il y a de l'enthousiasme au sujet des prédications et de l'enseignement, avec un profond respect pour la Parole. Comme il est triste que, dans tant d'églises charismatiques, la prédication est un moment qu'il faut endurer. Ils veulent de la musique, du divertissement, des chanteurs connus au centre de la scène ! Mais quand le Saint-Esprit vient, la Parole est désirée. Le cri du peuple est alors : « Seigneur, je veux tout cela : le bon, le désagréable, les commandements, les promesses, le conseil de Dieu dans son entier !»
 
(David Wilkerson)

jeudi 2 octobre 2014

Comme lui

Passage à lire : Romains 8 : 27 à 39
(David Martin)
 
Car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, afin qu'il soit les premier-né entre plusieurs frères. Romains 8 : 28
 
Dieu ne cherche pas uniquement à nous sauver de l'enfer et à nous transporter au ciel. Il veut aussi nous conformer '' à l'image de son Fils ''. Au retour de Jésus, «... or nous savons que lorsque le Fils de Dieu sera apparu, nous lui serons semblables : car nous le verrons tel qu'il est (1 Jean 3 : 2), mais le processus qui nous amène à lui ressembler commence ici-bas. Comment ? Eh bien, cela tient au fait que « toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 : 27), c'est-à-dire les difficultés et les épreuves, les châtiments et les purifications, les refus et la souffrance. En effet, pour devenir semblables à lui, nous devons le suivre sur le chemin du sacrifice et de la souffrance (Hébreux 2 : 10). Suivre Jésus, c'est être prêt à l'accompagner dans le jardin de Gethsémané et sur le mont du Calvaire, et être prêts à supporter la souffrance ainsi que le rejet de ceux qui l'abandonnent (Jean 15 : 18 à 21). Cependant, le suivre nous conduit aussi jusqu'au tombeau vide et jusqu'à la droite de Dieu. L'apôtre Paul a dit que ceux qui le suivent participeront aussi à sa résurrection (Romains 6 : 5), et « si nous soufrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui (2 Timothée 2 : 12). Oui, Dieu utilise '' toutes choses '' pour nous amener à ressembler à Christ. - M.R.D. -
 
Pensée : La voie de la ressemblance à Christ passe par la vallée de la souffrance.

samedi 27 septembre 2014

Parti mais non oublié

Passage à lire : Jean 10 : 31 à 42
 
Quant à Jean, il n' fait aucun miracle; mais toutes les choses que Jean a dites de celui-ci, étaient véritables. Jean 10 : 41
 
Deux ans après la mort de Jean-Baptiste, le souvenir de son ministère commençait déjà s'estomper. Mais quand les gens se sont assemblés autour de Jésus près du lieu où Jean avait enseigné, ils se sont rappelés ce qu'il avait dit sur Jésus et ont fait la remarque suivante : « ... toutes les choses que Jean a dites de celui-ci, étaient véritables (Jean 10 : 41). La plupart d'entre nous mènent une vie bien ordinaire. Nous n'opérons pas de miracles. Nous ne nous démarquons pas d'une façon particulière. Nous sommes ordinaires et simples. Mais nous pouvons parler de Jésus partout où nous allons. Nous pouvons attirer l'attention sur lui et dire : « Voilà l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29). Notre tâche consiste à dire aux gens ce que nous savons de Jésus et ensuite à laisser les résultats à Dieu. Ce faisant, nous participons à un dessein capital; de la vie, car il se pourrait bien qu'après notre mort, nos paroles surgissent dans l'esprit de quelqu'un et le conduise à l'Agneau de Dieu. Comme la semence enterrée dans le sol, la Parole de Dieu peut sembler sommeiller pendant des années et ensuite germer pour la vie éternelle. Alors, montrons fidèlement Jésus aux autres, et après notre mort, l'épitaphe de notre pierre tombale pourrait bien se lire comme suit : « Il n'a fait aucun miracle, mais tout ce qu'il a dit de Jésus était vrai. » - D.H.R. -
 
Pensée : Nous répandons la semence ; Dieu produit la récolte.

jeudi 11 septembre 2014

Le chemin de la sagesse

Passage à lire : Proverbes 4 : 10 à 27
 
Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières dirigent ton chemin devant toi. Proverbes 4 : 25
 
J'ai toujours entendu dire que si un fermier garde les yeux fixés sur un objet éloigné lorsqu'il laboure, il fera des sillons bien droits. Alors, j'ai mis ce principe à l'essai en tondant ma pelouse. Et effectivement, le résultat fut remarquable : ça marche ! Si on peut labourer ou tondre en droite ligne en gardant les yeux fixés sur un objet éloigné, c'est certainement vrai pour vivre, surtout si l'objet sur lequel on fixe son regard est le même hier, aujourd'hui et à jamais. C'est ce que l'auteur des Proverbes dit au chapitre 4. En fait, tout le livre des Proverbes parle de suivre une droite ligne. Il explique comment éviter le piège sexuel (Chapitre 5 à 7), comment conserver son intégrité ( 12 : 1 à 16 et 29 : 23), comment maîtriser sa langue ( 12 : 17 à 22 et 21 : 23), comment s'entendre avec des gens difficiles ( 14 : 7 et 15 : 1), et comment demeurer en santé et vivre longtemps ( 3 : 7-8, 13 à 18). D'après les proverbes, le sage peut marcher dans le droit chemin et ne pas s'en détourner. Mais la Bible ne se contente pas de dire : « Soyez sage ! » Elle nous présente Jésus-Christ. Ce qui importe réellement, c'est notre relation avec lui. Il n'a pas simplement enseigné la vérité; il est la vérité (Jean 14 : 6). Alors, la seule façon de suivre un droit chemin dans la vie, c'est de garder les yeux fixés sur lui. - D.J.D. -
 
Pensée : Notre sagesse n'est que folie, à moins que nous ne suivions Christ.

Petite graine

Mais comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi de même soyez saints dans toute votre conduite; parce qu'il est écrit: Soyez saints, car je suis saint. 1 Pierre 1 : 15
 
On raconte qu'à leur arrivé en terre australienne, les Britanniques ne purent trouver un seul chardon (cette plante est l'emblème de l'Écosse). Un Écossais nostalgique fit venir quelques graines de son pays, et les sema dans son jardin. Quand les chardons grandirent, le vent emporta les nouvelles graines. Puis le temps se chargea du reste, et aujourd'hui, tout le pays en est couvert. Le plus petit péché peut lui aussi devenir dévastateur. Ne pas y prendre garde, le laisse subsister dans notre cœur, c'est lui permettre de se multiplier. Pensons à ce qui peut si rapidement germer en nous : amertume, convoitise, cupidité, jalousie, haine, incrédulité, orgueil, etc. Toutes ces choses, nous ne devons pas les laisser prendre racine en nous et grandir, car elles détériorent notre relation avec Dieu. C'est lui qui scrute les cœurs et peut révéler leur état. Il peut nous montrer ces petites choses que nous devons identifier puis accepter de déraciner avant qu'elles ne prennent des proportions gigantesques. La Parole de Dieu, comparée par le Seigneur à une semence vivante, nous aide à déraciner, démolir, détruire tout ce qui n'est pas conforme à la sainteté divine, si nous la laissons agir en priorité dans nos cœurs. Dieu connaît la source de tous les maux, il ne s'attaque pas aux symptômes mais va directement à la racine. Et la racine de nos maux se situe le plus souvent dans notre propre cœur. Laissons-nous purifier par la Parole de Dieu.

lundi 8 septembre 2014

Tout avait été enregistré


 
Tous, dis-je donc, seront jugés au jour que Dieu jugera les secrets des hommes pas Jésus-Christ, selon mon Évangile. Romains 2 : 16
 
Personne n'entendit le bruit du coup de feu. Aucune arme ne fut découverte. Pas d'empreintes digitales. Personne ne vit le meurtrier sortir de chez la victime qui était étendue, morte. On aurait pu parler de crime parfait. Mais les policiers remarquèrent un minuscule micro dissimulé dans un plumier sur le bureau de la victime. Un fil très fin conduisait à un enregistreur caché dans un tiroir. Les enquêteurs purent ainsi écouter l'enregistrement du crime. Chaque terrible détail avait été enregistré. Le meurtrier qui s'était efforcé de ne laisser aucune trace croyait que son crime resterait à jamais caché. Mais l'enregistrement révéla toute l'histoire dans les moindres détails. Cet effrayant fait divers nous rappelle le jugement final de Dieu, lorsque les humains devront comparaître devant lui pour y être '' jugés sur les choses qui étaient écrites dans les livres, c'est-à-dire, selon leurs œuvres '' (Apocalypse 20:12). Pour ceux qui n'auront pas accepté Christ comme leur Sauveur, l'étendue de leurs péchés sera dévoilée. Rien ne sera caché, tout sera mis en lumière, et la sentence divine tombera. Jésus est '' mort pour des impies '' (Romains 5:6), pour ceux qui, jusque-là, méprisaient et rejetaient la bonté de Dieu. Mais pour ceux qui ont mis leur confiance en Jésus, il est écrit dans la Bible : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l'Esprit » (Romains 8:1).

jeudi 4 septembre 2014

Le voilà, c'est lui !

Car le Seigneur lui-même, avec un cri d'exhortation, et une voix d'archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et ceux qui sont morts en Christ, ressusciteront premièrement; puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l'air; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4 : 16-17
 
Mon mari arrive après une longue absence, et je vais le chercher à la gare avec nos enfants. Le train entre en gare, et sur le quai, nous guettons avec impatience celui que nous attendons et que nous aimons. Le train s'arrête, les portières s'ouvrent, livrant passage à toutes sortes de personnes inconnues. Nous écarquillons les yeux pour ne pas manquer de la voir, dès qu'il descendra. Enfin, une exclamation s'élève : « Le voilà, c'est lui ! » Et nous nous précipitons avec joie vers l'absent enfin retrouvé. Aucun des voyageurs de ce train ne nous intéressait, sauf lui, le seul connu, le seul aimé ! Cette scène de retrouvailles sur un quai de gare m'a souvent fait penser au moment où le Seigneur viendra chercher les croyants, après sa longue absence. Les croyants vont à leurs occupations de chaque jour, mais ils attendent néanmoins leur Seigneur, l'absent connu et aimé. Et lorsqu'il apparaîtra sur la nuée et appellera tous les siens à sa rencontre, ressuscitant d'abord tous les croyants décédés, le Saint-Esprit fera jaillir du cœur de tous le cri de triomphe et de joie. Nous irons alors à sa rencontre, en l'air. Et cela, non pour nous trouver devant un inconnu, mais devant le Sauveur et le Seigneur que nous aurons appris à connaître durant notre vie. Attendons-le chaque jour, et réjouissons-nous, car sa venue est proche ! En l'attendant, appliquons-nous à le connaître toujours mieux. C'est la seule chose que nous emporterons au ciel !

mardi 2 septembre 2014

D'où viens-tu, et où vas-tu ?

Passage à lire : Genèse 16
 
Parce que tu as mis à couvert mon âme de la mort, mes yeux de pleurs, et mes pieds de chute... Psaume 116 : 8
 
L'avenir devait sembler bien sombre à Agar, cette esclave maltraitée par sa maîtresse. Elle s'était enfuie et se retrouvait seule dans le désert, sans ressource et... enceinte ! Une esclave n'avait aucun droit. Elle n'avait eu personne pour la défendre. Que va-t-elle devenir ? Dieu vient à sa rencontre, l'arrête dans sa fuite et lui dit : « D'où viens-tu, et où vas-tu ? ». Agar répond humblement et Dieu lui donne le seul conseil possible : « Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main ». Puis il lui promet que l'enfant qu'elle attend sera à l'origine d'un grand peuple, et lui demande de l'appeler Ismaël (qui signifie ''Dieu a entendu''). Agar répond : « Tu es le Dieu qui se révèle (ou : qui voit) ». Dieu connaissait son malheur et s'était approché d'elle. Maintenant elle n'est plus seule dans le désert, elle comprend que Dieu s'intéresse à elle. Toi qui lis ces lignes, tu es peut-être désespéré, mais reprends courage car le Seigneur connaît ta détresse. Agar était sans espoir, mais elle a trouvé en Dieu un réconfort répondant à sa souffrance. Fais comme elle, écoute les promesses de Dieu en croyant sa Parole. Parle-lui, dis-lui : « Tu es mon Dieu, celui qui me voit, celui qui se révèle ». Quitte ton mauvais chemin, reviens là où Dieu te veut, même si tu dois baisser la tête. Le Seigneur te réserve une espérance plus belle que tu ne peux l'imaginer.
 


dimanche 31 août 2014

Miracle dans la neige

Et il arrivera qu'avant qu'ils crient, je les exaucerai; et lorsque encore ils parleront, je les aurai déjà ouïs.
Ésaïe 65 : 24
 
Dans une maison isolée des Highlands écossais vivait une veuve seule et sans ressources, mais qui avait une confiance absolue en Dieu. C'était en plein hiver et les provisions manquaient. La réserve de farine d'avoine nécessaire au '' porridge '' quotidien était épuisée. La veuve se mit au lit, confiante que le lendemain elle aurait de quoi manger. Mais le matin, une tempête de neige faisait rage au dehors, les chemins étaient bloqués, pas moyen de chercher du secours. Elle alluma son feu, mit l'eau et le sel dans la casserole... « Maintenant, se dit-elle, je vais aller demander le reste au Seigneur ». Elle entra dans sa chambre, se mit à genoux et, après avoir remercié Dieu d'avoir toujours pris soin d'elle, elle lui présenta son souci. Pendant qu'elle priait, il lui sembla entendre frapper. Oui, des coups retentissaient avec toujours plus de vigueur. Elle ouvrit et reconnut, toute couverte de neige, la fille d'un fermier voisin, qui entra et jeta un sac à terre. « Je ne sais pas ce qui a pris à mon père ce matin, dit-elle, mais il ne m'a pas laissée tranquille jusqu'à ce que je parte pour vous apporter ces provisions et...» Mais soudain elle interrompit son discours et regarda avec stupeur la vieille croyante qui, sans l'écouter davantage, les mains jointes, remerciait déjà son Dieu à haute voix. Ne voudriez-vous pas connaître un tel Dieu, '' vivant et vrai '' ? (1 Thessaloniciens 1 : 9) C'est dans la Bible qu'il se révèle.

Au-delà des montagnes

Et il n'y aura plus là de nuit; et il ne sera plus besoin de la lumière de la lampe, ni du soleil : car le Seigneur Dieu les éclaire; et ils régneront aux siècles des siècles.
Apocalypse 22 : 5
 
Près de la fenêtre de sa cuisine, une vieille dame tricote. De temps en temps elle regarde, par-delà le jardin, une petite chaîne de montagnes aux sommets arrondis couverts de forêts. Toute sa vie, elle aurait voulu voir ce qu'il y avait derrière. Mais elle ne les avait jamais franchies. Soudain, on frappe et la porte s'ouvre. « Bonjour, mamie, je reviens d'un long voyage et je passe t'embrasser ». « Ah, tu es gentil ! mais d'où viens-tu ? » « De Chine. Je vais te raconter un peu ce que j'ai vu ». Elle écoute le récit enthousiaste de son petit-fils, et lui dit : « Merci de m'avoir transportée par la pensée bien plus loin que ces montagnes. Mais j'ai devant moi un voyage plus grand encore...» « À ton âge ? Mais où vas-tu aller ?» « Dans un pays merveilleux, bien différent de ceux que tu connais. Là, il n'y a ni nuit ni soleil. Pas de cimetière non plus, car on y vit éternellement ». « Mais que fait-on là-bas ?» « Des gens de tous les pays chantent l'amour de Jésus, leur Sauveur, sa gloire. Sur son trône on le verra avec les marques des blessures qu'il a reçues sur la terre lorsque les hommes l'ont crucifié ». « Ce pays existe ?» « Oui, Jésus s'y trouve, avec tous ceux qui ont cru. il va lui-même bientôt me dire : « Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis », tu sais, comme au brigand sur la croix. Si tu crois au Seigneur Jésus, on s'y retrouvera ».