Je me réjouis de ta parole, comme ferait celui qui aurait trouvé un grand butin.
Psaume 119 : 162
« Alors que j'étais assis sous un hêtre de taille imposante, j'admirais cet arbre splendide entre tous et je me disais : Je suis loin d'apprécier ce hêtre autant que l'écureuil. Je le vois sauter de branche en branche, et je suis certain qu'il a beaucoup d'affection pour ce vieux hêtre parce que, quelque part dans un des creux de l'arbre, il a sa maison, les branches lui servent d'abri et les faines de nourriture. Il vit de l'arbre, l'arbre est toute sa vie : son grenier, sa maison. Mais il n'en est pas de même pour moi, je trouve le gîte et le couvert ailleurs. Nous ferions bien d'imiter les écureuils en ce qui concerne la Parole de Dieu, en y demeurant et en vivant d'elle. Exerçons nos esprits en sautant de l'une à l'autre de ses branches, trouvons-y le gîte et le couvert, et faisons d'elle ce que nous avons de plus cher au monde. Nous en retirerons un grand profit, si nous faisons d'elle notre armure, notre repos, nos délices ». C'est avec cette comparaison très évocatrice que le prédicateur anglais Charles Spurgeon (1834-1892) a souligné l'importance pour le chrétien de demeurer dans la Parole. Pour cela, lisons-la, encore et encore, mémorisons ses enseignements, ses promesses, ses avertissements, pour faire barrage au doute, à la tentation et au découragement. C'est dans la mesure où nous aurons engrangé cette parole dans le grenier de nos esprits que nous pourrons la vivre et la rendre vivante pour d'autres.
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