samedi 23 juin 2018

En présence de l'agonie de Jésus

Alors Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples... " restez ici, et veillez avec moi ". Matthieu 26 : 36-38
 
Nous ne pouvons sonder l'agonie de Jésus à Gethsémané, mais cependant en dire ceci : c'est  l'agonie du Dieu fait homme, en présence du péché. Nous ne pouvons rien savoir personnellement, des souffrances de Gethsémané, pas plus que du Calvaire. Elles se dressent, comme une chose unique au monde, nous ouvrant les portes de la vie. Ce n'était pas la mort sur la Croix qui accablait Jésus à Gethsémané - n'avait-il pas solennellement déclaré qu'il était sur la terre pour mourir ? - mais la crainte que le Fils de l'Homme ne puisse aller jusqu'au bout. En tant que Fils de Dieu, il le pouvait, car Satan n'avait aucune prise sur lui. Mais le but de Satan était d'empêcher que le crucifié soit solidaire de l'humanité, et qu'ainsi il ne puisse être son Sauveur. Lisons le récit de l'agonie de Jésus à la lumière de l'histoire de la tentation : " Alors le diable s'éloigna de lui, jusqu'à un moment favorable ". Nous retrouvons Satan à Gethsémané, ou de nouveau il a été vaincu. L'agonie de Gethsémané est l'agonie du Fils de Dieu qui accomplit sa mission de Sauveur du monde. Le voile est levé pour nous révéler le prix qu'il a dû payer afin que nous puissions devenir fils de Dieu. C'est à cause de son agonie que notre salut est chose simple. La Croix de Christ est le triomphe du Fils de l'homme. Elle n'est pas seulement la proclamation qu'il est le Seigneur triomphant, mais qu'il a triomphé pour sauver la race humaine. Chaque être humain peut désormais, sans passer par l'agonie, entrer dans la présence de Dieu, parce que le Fils de l'homme l'a subie à sa place.

(Oswald Chambers) 

jeudi 21 juin 2018

Le tribunal suprême

Car nous devons tous comparaître devant le tribunal de Christ. 2 Corinthiens 5 : 10
 
Paul dit que nous aurons tous, prédicateurs aussi bien qu'auditeurs, à comparaître devant le tribunal de Christ. Si vous apprenez à vivre dès maintenant dans sa pure lumière, vous aurez la grande joie de découvrir, au jour du jugement, l'oeuvre que Dieu aura accomplie en vous. Pensez sans cesse à ce tribunal du Christ, marchez maintenant dans la lumière la plus grande sainteté. Si vous nourrissez de mauvais sentiments à l'égard de quelqu'un, aussi saints que vous soyez, l'esprit de Satan sera en vous. Un seul jugement charnel, et c'est l'enfer qui vous envahit. Exposez-le aussitôt à a lumière et dites : " Mon Dieu, j'ai été coupable en cette affaire ". Si vous ne le faites pas, vous vous endurcissez. La punition du péché est l'endurcissement dans le péché ; le péché s'installe encore davantage dans le coeur du pécheur et il se renforce. Ni vos efforts, ni vos prières ne pourront vous arrêter, et la punition sera un endurcissement graduel dans le péché, en sorte que vous ne saurez plus ce qu'est le péché ! Aucun pouvoir ne vous en délivrera, sauf l'invasion du Saint-Esprit en vous. " Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière... " Dans bien des cas, nous croyons marcher dans la lumière, et nous jugeons les autres selon nos propres vues. Le pharisaïsme le plus dangereux, de nos jours, ce n'est pas l'hypocrisie, mais le refus de se voir tel qu'on est. 
 
(Oswald Chambers)

mardi 12 juin 2018

Abandon

Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi ! Marc 10 : 28
 
Le Seigneur répond qu'en effet on s'abandonne à lui, et non en vue d'un profit quelconque. Méfiez-vous d'un calcul de ce genre : " Je m'abandonne à Dieu pour être délivré du péché, ou parce que je veux devenir saint ". Un tel esprit mercantile n'est pas celui du christianisme. L'abandon à Dieu ne doit viser à rien d'autre. Nous avons tellement l'esprit " commercial " que nous allons à Dieu seulement pour tirer quelque chose de lui, et non pour le rencontrer lui-même. C'est comme si nous lui disions : " Seigneur, ce n'est pas toi que je veux, c'est moi-même, mais je me veux pur et rempli du Saint-Esprit. Je veux être placé dans ta vitrine et pouvoir dire : Voilà ce que Dieu a fait pour moi ". Si nous abandonnons à Dieu quelque chose pour recevoir davantage en retour, ce n'est pas le Saint-Esprit qui nous inspire, c'est un misérable esprit de profit. Gagner le ciel, être délivrés du péché, être utiles pour Dieu, ces choses-là ne doivent pas entrer en ligne de compte dans le véritable abandon, qui est  une soumission personnelle et inconditionnelle à Jésus-Christ. Quand se dresse devant nous l'obstacle de nos affections et de nos intérêts naturels ou est Jésus-Christ ? Beaucoup d'entre nous le délaissent : " Oui, Seigneur, j'ai entendu ton appel ; mais sur ma route, il y a ma mère, ma femme, ma situation, et je ne peux aller plus loin ! - Alors, dit Jésus, tu ne peux être mon disciple ". Pour s'abandonner, il faut aller par-delà nos bons sentiments. C'est alors que la grâce de Dieu se répandra sur ceux que nous aurons dû affliger en les quittant. Prenez garde de ne jamais vous reprendre ! Plusieurs parmi nous n'ont que des velléités d'abandon. 

(Oswald Chambers)

samedi 9 juin 2018

Aimer de son amour

Pais mes brebis ! Jean 21 : 17

Voici l'amour en action. L'amour de Dieu n'a pas été créé ; c'est la nature même de Dieu, puisque Dieu est amour. Quand nous recevons le Saint-Esprit, il nous unit à Dieu afin que son amour se manifeste en nous, et cela dans un but précis : que nous soyons un avec le Père, comme l'était Jésus. L'unité du Père et de Jésus-Christ a abouti à ce que le Père l'envoie sur la terre pour qu'il se sacrifie pour nous. Jésus dit : " Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie ". Grâce à la révélation produite en lui par la question douloureuse du Seigneur, Pierre a compris enfin combien il aime Jésus ; c'est alors que l'ordre lui est donné : déverse cet amour sur les autres. N'essaie pas de dire à tous combien tu m'aimes, ne raconte pas la merveilleuse révélation que tu viens d'avoir, mais pais mes brebis ! Jésus a des brebis extrêmement bizarres. Il en est qui se sont traînées dans la fange ; d'autres, têtues et obstinées, finissent par s'égarer dans le désert. Mais l'amour de Dieu est inlassable, et mon amour le sera aussi, s'il prend sa source en Lui. L'amour de Dieu ne fait aucune différence entre les hommes. Si j'aime mon Seigneur, je ne me laisserai rebuter par rien car j'ai à paître ses brebis. Cette mission ne me donnera ni trêve ni repos. Veillez donc à ne pas laisser vos sympathies humaines se substituer à l'amour Divin, car cela deviendrait un blasphème contre l'amour de Dieu.

(Oswald Chambers)

mercredi 16 mai 2018

Apprendre à écouter

Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour, et ce qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le sur les toits. Matthieu 10 : 27
 
Il arrive que Dieu nous fasse passer par l'épreuve des ténèbres, pour nous apprendre à l'écouter. C'est dans le noir qu'on éduque les oiseaux chanteurs. C'est en nous mettant à l'ombre de sa main que Dieu nous apprend à l'écouter. " Ce que je vous dis dans les ténèbres... " Une fois là, dans l'obscurité, restez à l'endroit ou Dieu vous a mis, et ne dites plus rien, attendez en silence. Êtes-vous en ce moment même dans le noir, en ce qui concerne vos circonstances particulières, ou vos relations avec Dieu ? Alors, tenez-vous tranquille. Si vous ouvrez la bouche, dans cette situation, vous risquez de dire des paroles regrettables. C'est le moment d'écouter. Ne parlez à personne de ce qui vous arrive ; n'en cherchez pas l'explication dans les livres, mais écoutez avec attention. Si vous en parlez à d'autres, cela vous empêchera d'entendre ce que Dieu est entrain de vous dire. Quand vous êtes dans les ténèbres, écoutez, vous recevrez de Dieu un précieux message que vous pourrez donner à d'autres, quand vous serez de nouveau dans la lumière. Après chaque période de ténèbres surgit en nous une joie mêlée d'humiliation (si c'est de la joie sans mélange, il est douteux que nous ayons entendu la voix de Dieu), de la joie parce que Dieu nous parle, mais surtout de l'humiliation. " Comme il a fallu longtemps pour que j'entende sa voix, pour que je comprenne ce qu'il avait à me dire ! Que de jours, de semaines ou Dieu me parlait pour rien ! " Il vous accorde maintenant le don précieux de l'humiliation. Votre coeur deviendra réceptif. Désormais, vous écouterez Dieu.

(Oswald Chambers)

jeudi 10 mai 2018

Suis-je le gardien de mon frère ?

Aucun de nous ne vit pour lui-même.
Romains 14 : 7
 
La pensée vous est-elle jamais venue que vous portez devant Dieu, la responsabilité d'autres âmes ? Par exemple, chaque fois que je m'éloigne de Dieu dans ma vie personnelle, tous en souffrent autour de moi. Nous sommes " assis ensemble dans les lieux célestes ". " Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ". Quand vous vous laissez aller à l’égoïsme, à la négligence, au désordre, à l'indifférence, à l'endurcissement spirituel, tout votre entourage en pâtit. " Mais, direz-vous, qui est suffisant pour ces choses ? Peut-on atteindre un tel idéal ? " - Notre capacité vient de Dieu, et de lui seul. " Vous serez mes témoins " Qui de nous est prêt à dépenser chaque parcelle d'énergie nerveuse, morale, et spirituelle, pour Jésus-Christ ? C'est là ce qu'il faut faire pour être un témoin dans le sens ou Dieu l'entend. Cela prend du temps : soyez patient envers vous-même. Pourquoi Dieu nous a-t-il placés sur la terre ? Pour être sauvés et sanctifiés ? Non, mais pour y vivre pour lui. Est-ce que je suis prêt à être, à son service, le pain rompu et le vin répandu, à être dépouillé, à tout perdre, à tous les points de vue, sauf un seul : amener, par tous les moyens possibles, des hommes et des femmes à servir à leur tour Jésus-Christ ? Ma vie, livrée au service de Dieu, est la seule façon pour moi de dire à Dieu : " Merci ! " pour le salut incomparable qu'il m'a donné. Rappelez-vous que n'importe qui d'entre nous peut être mis de côté, comme une pièce fausse - " de peur, dit l'apôtre Paul, qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même rejeté ".

(Oswald Chambers)

samedi 28 avril 2018

La ténacité spirituelle

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! Psaume 46 : 11
 
La ténacité est plus que l'endurance. C'est l'endurance renforcée par une certitude absolue : ce que nous attendons va se produire. La ténacité est plus que le fait de s'accrocher, qui pourrait être seulement la crainte de tomber. La ténacité est le suprême effort d'un soldat, refusant d'admettre que son chef puisse être vaincu. La plus grande crainte d'un disciple n'est pas d'aller en enfer ; c'est  que Jésus-Christ soit méprisé, et que les choses pour lesquelles il a lutté - amour et justice, pardon et bonté envers les hommes - ne puissent finalement triompher. Car on pourrait croire, à voir ce qui se passe, que  toutes ces choses ne sont que des illusions ! C'est le moment de faire preuve de ténacité spirituelle. Au lieu de nous cramponner à Dieu sans rien faire, travaillons résolument, avec la certitude que Dieu ne peut pas être vaincu. Si nos espérances ne sont pas encore devenues réalité, c'est qu'elles doivent être purifiées. Tout idéal, que l'esprit humain espère ou rêve, sera un jour accompli. Un des efforts les plus grands que nous ayons à faire, est celui d'attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons. " Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi... " (Apocalypse 3 : 10) Spirituellement, restons tenaces.

(Oswald Chambers)

dimanche 22 avril 2018

Faut-il que j'écoute ?

Ils dirent à Moise : parle-nous toi-même et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous mourions.
Exode 20 : 19
 
Ce n'est pas intentionnellement que nous désobéissons à Dieu ; tout simplement, nous ne faisons pas attention à lui. Dieu nous a donné ses commandements, ils sont là, mais nous n'y prenons pas garde ; non par désobéissance volontaire, mais parce que nous n'aimons pas et ne respectons pas Dieu. " Si vous m'aimiez, vous garderiez mes commandements ". Quand enfin nous réalisons que nous avons manqué de respect envers Dieu, nous sommes couverts de honte et d'humiliation de n'avoir pas pris garde à lui. " Parle-nous, toi ; mais ne laisse pas Dieu nous parler ". Le fait que nous préférons écouter des serviteurs de Dieu, plutôt que Dieu lui-même, montre combien peu nous l'aimons. Pourquoi craignons-nous tellement que Dieu nous parle ? Parce que nous savons bien que, si Dieu parle, nous sommes placés devant un choix : ou exécuter sa parole, ou lui dire que nous ne voulons pas lui obéir. Si c'est un de ses serviteurs, nous estimons que ce n'est pas impératif, nous pouvons dire : " Eh bien, c'est tout simplement votre idée personnelle ", même si nous sentons que c'est peut-être la pensée de Dieu. Est-ce que je ne place pas Dieu dans la position humiliante de quelqu'un qui me traiterait comme son fils, alors que, de mon côté, je ne ferais aucun cas de lui ? Quand j'écoute enfin sa voix, l'humiliation que je lui ai infligée retombe sur moi. " Seigneur, pourquoi ai-je été si stupide et si obstiné ? " C'est ce qui se passe toujours quand nous nous décidons à écouter Dieu. Le réel bonheur de l'entendre est tempéré par la honte d'avoir mis si longtemps à l'écouter.

(Oswald Chambers)

vendredi 20 avril 2018

Est-il possible de persécuter Jésus ?

Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
Actes 26 : 14
 
Est-ce que je veux servir Dieu en suivant mes propres pensées ? C'est  un piège dont nous ne serons jamais libérés jusqu'à ce que nous soyons baptisés d'Esprit Saint et de feu. L'entêtement et la propre volonté portent des coups à Jésus-Christ. Cela ne fait peut-être de tort à personne, mais son Esprit en est blessé. Chaque fois que nous voulons obstinément maintenir nos droits, notre dignité, chaque fois que nous voulons faire triompher nos ambitions, nous persécutons Jésus. Lorsque nos yeux s'ouvrent sur cette triste réalité, cette découverte nous anéantit. Quand je vous transmets le message de Dieu, est-il vivant en moi, ardent et vibrant ? ou bien ma vie dément-elle ce que je prêche ? Je peux prêcher la sanctification, et manifester cependant l'esprit de Satan, l'esprit qui persécute Jésus-Christ. L'Esprit de Jésus n'admet qu'une seule attitude : l'unité parfaite avec le Père. Et il dit : " Écoutez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ". Tout ce que je fais doit se fonder sur ma parfaite union avec lui, et non sur ma volonté de m'élever vers Dieu. Il arrivera sans doute qu'on profite de moi, qu'on me trompe sans peine, ou que l'on m'ignore. Mais en acceptant tout cela par amour pour lui, j'ai la joie de ne pas être parmi ses persécuteurs.

(Oswald Chambers)

vendredi 13 avril 2018

Le Maître dirige

Voici pourquoi je te suis apparu. Actes 26 : 16
 
La vision de Paul sur le chemin de Damas n'a pas été une extase passagère, mais une vision comportant un ordre clair et précis, et Paul dit : " Je ne résisterai pas à la vision céleste ! ". Notre Seigneur lui dit, en effet : j'aurai désormais la haute main sur toute ta vie ; tu n'auras d'autre but, d'autre dessein, d'autre idéal que le mien. " Je t'ai choisi ". Lorsque nous naissons de nouveau, nous avons tous, pour peu que nous soyons spirituels, la vision de ce que Jésus attend de nous. Il est essentiel que nous apprenions à obéir, sans dire que cela est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a sauvé le monde, et que le Saint-Esprit me met au bénéfice de l'oeuvre accomplie par Jésus-Christ. Je dois être en rapport direct avec lui. Paul n'a pas reçu un message, ou une doctrine à proclamer, il a été mis en contact direct, personnel, avec le Seigneur Jésus. Je dois être en rapport direct avec lui. Le verset 16 contient un ordre impératif : " Je te suis apparu pour t'établir serviteur et témoin... ". C'est un Maître qui parle. Il s'agit d'une relation personnelle entre lui et son serviteur. Paul n'étais pas au service d'une cause, mais d'une personne : le Seigneur Jésus-Christ ; il ne voulait savoir rien d'autre ; il ne vivait pour rien d'autre. " Je n'ai pas voulu savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ".

(Oswald Chambers)

dimanche 1 avril 2018

Celui qui appelle

J'entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je ? Esaie 6 : 8
 
Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous avons tendance à oublier le plus important : la nature même de Celui qui appelle. On parle de l'appel de la mer, de l'appel de la montagne, de l'appel des vastes étendues polaires ; mais ces appels-là ne sont entendus que par quelques-uns. Quelle que soit la nature de l'appel, il faut qu'il fasse vibrer en nous une corde sensible. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Certains accents de l'appel de Dieu nous sont destinés, et nous sommes seuls à les percevoir. C'est Dieu lui-même qui s'adresse à nous sur un point particulier. Il nous fait être en communion directe avec lui. L'appel de Dieu n'est pas un écho de ma nature propre ; mes goûts et mon tempérament n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de moi-même et de mon avenir, je n'entends pas l'appel de Dieu. Il faut que je traverse, comme Ésaie, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. Beaucoup d'entre nous n'ont d'oreilles que pour eux-mêmes et n'en ont point pour Dieu.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 30 mars 2018

Déserteur ou disciple ?

Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.
Jean 6 : 66
 
Supposons que Dieu, par son Esprit ou une parole de l'Écriture, vos révèle ce qu'il attend de vous et que vous perceviez cet appel. Si par la suite vous désertez, vous serez dominé par d'autres manières de voir situées aux antipodes de la pensée du Seigneur. Peut-être dites-vous en pensant à quelqu'un : " Si avec de telles idées il prospère, pourquoi ne serais-je pas comme lui ? " Votre devoir est de marcher à la lumière de la Révélation que Dieu vous a donnée. Vous n'avez pas à vous comparer aux autres, ni surtout à les juger, car c'est leur affaire et celle de Dieu. Quand vous vous apercevez qu'une manière de voir qui vous est chère est en désaccord avec la vision céleste, et que vous hésitez entre les deux, vous voyez se développer  en vous certaines tendances - le sentiment de vos droits et de votre valeur personnelle - choses dont Jésus-Christ n'a rien à faire. Il a toujours considéré cela comme la racine de l'intimité contre lui. " La vie d'un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l'abondance ". Si nous ne comprenons pas cela, c'est  que nous n'avons pas réalisé le sens profond de l'enseignement du Seigneur. Nous nous plaisons à regarder en arrière, et à nous remémorer les merveilleuses expériences que nous avons faites. Or, si vous refusez d'obéir à un seul commandement du Nouveau Testament révélé par la lumière de Dieu vous êtes sur la mauvaise pente ; cela prouve que votre conscience n'est plus docile à la vérité. Le moment est venu de vous décider à être un vrai disciple de Jésus-Christ, ou un déserteur.

(Oswald Chambers)

vendredi 23 mars 2018

Où se livre le combat ?

Israël, si tu reviens, si tu reviens à moi, dit l'Éternel... Jérémie 4 : 1

La bataille se perd ou se gagne dans le domaine invisible de ma volonté, et non pas sur la scène du monde. L'Esprit de Dieu s'empare de moi et là, seul avec Dieu, je dois livrer bataille. Tant que je ne l'ai pas fait, je suis sûr d'être vaincu à chaque fois. La bataille peut durer une seule minute, ou une année, cela dépend de moi, non de Dieu. Il faut que je passe résolument par l'enfer du renoncement, en sa présence. Rien n'a de pouvoir sur l'homme qui a combattu et vaincu en présence de Dieu. Si je me dis : " J'attendrai le moment critique, alors je mettrai Dieu à l'épreuve ", je m'apercevrai vite que cela ne peut pas marcher. La question doit être réglée entre Dieu et moi dans le secret de mon coeur, là ou personne ne peut intervenir ; alors je pourrai avancer avec la certitude que la victoire est acquise. Mais si elle est perdue sur ce terrain, la déroute est certaine. La raison de ma défaite, c'est que j'ai voulu gagner d'abord la bataille dans le monde extérieur. Il faut d'abord remporter la victoire devant Dieu. Quand vous avez à aider les autres, poussez-les à faire acte de volonté. C'est par là que commence l'abandon. Parfois - rarement cependant - Dieu nous place dans une situation cruciale. C'est alors que nous sommes mis en demeure de nous décider pour ou contre lui. À partir de ce moment-là, ou bien nous nous enliserons dans une vie chrétienne toujours plus engourdie et inutile, ou bien nous serons toujours plus ardents à faire : Tout pour qu'il règne.

(Oswald Chambers)

vendredi 16 mars 2018

Mort avec Christ

Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6 : 14

L'évangile de Jésus-Christ m'amène toujours à un acte de volonté. Est-ce que j'accepte le jugement de Dieu sur le péché, tel qu'il se manifeste sur la croix de Christ ? La mort de Jésus a-t-elle pour moi le moindre intérêt ? Est-ce que j'accepte de faire mourir en moi tout penchant au péché, à la vie du monde, à l’égoïsme afin d'être identifié à Jésus au point que je consente à être dépouillé de tout, pour le garder, lui seul ? Le grand privilège que j'ai comme chrétien, c'est de pouvoir m'associer à la croix de Christ et, ainsi, de mourir au péché. Tenez-vous seul en présence de Jésus, et dites-lui ce que vous choisissez : refuser de renoncer au péché, ou accepter, à tout prix, d'être associé à sa mort. Dès que vous avez fait cet acte de foi et accepté l'oeuvre rédemptrice de Jésus sur la croix, vous êtes, de façon surnaturelle, associé à sa mort ; vous vous rendez compte que votre " vieil homme " est crucifié avec Christ. Ce qui vous le prouve, c'est la merveilleuse facilité avec laquelle la vie de Dieu en vous, vous permet d'obéir à la voix de Jésus-Christ. De temps à autre, notre Seigneur nous fait entrevoir ce que nous serions devenus si nous n'étions pas unis à lui. C'est l'illustration de cette parole : " Sans moi, vous ne pouvez rien faire ! " Le fondement de la vie chrétienne est une ardente consécration personnelle au Seigneur Jésus. Nous prenons à tort l'extase que nous avons ressentie lorsque nous sommes entrés, par la nouvelle naissance dans le royaume de Dieu, pour le but que Dieu voulait atteindre. Il veut que nous réalisions pleinement la richesse de notre identification avec Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

dimanche 11 mars 2018

La vie en sacrifice

Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein. Jean 7 : 38
 
Jésus ne dit pas : " Celui qui croit en moi fera l'expérience de la plénitude de Dieu ", mais : " Celui qui croit en moi répandra ce qu'il aura reçu ". L'enseignement du Seigneur s'oppose toujours à la recherche de soi-même. Son but n'est pas de perfectionner la nature de l'homme, mais de le transformer pour qu'il soit exactement à son image - de lui donner la nature du Fils de Dieu, qui se donne tout entier. Si nous croyons en Jésus, ce n'est pas ce que nous y gagnons qui compte, mais ce qu'il répand au travers de nous. Dans le domaine spirituel, nous ne pouvons pas mesurer la valeur de notre vie à ses succès. Ce qui importe c'est seulement ce que Dieu répand au travers de nous, et il nous est absolument impossible de le mesurer. Quand Marie de Béthanie brisa le vase de parfum précieux, et en répandit le contenu sur la tête de Jésus, c'était un acte dont personne ne vit la signification. Les disciples protestèrent contre ce gaspillage. Mais Jésus loua Marie pour son geste d'adoration, "partout ou l'Évangile sera prêché, on racontera aussi, en mémoire de cette femme, ce qu'elle a fait". Le Seigneur est transporté de joie quand il voit l'un de nous faire comme Marie : renoncer à tout calcul, et s'abandonner totalement à lui. Dieu a sacrifié la vie de son Fils pour sauver le monde, sommes-nous prêts à donner notre vie pour Lui ? " Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein ", c'est dire que des centaines d'autres vies seront ainsi continuellement rafraîchies. Il est  temps maintenant d'abandonner sa propre vie, de renoncer à la soif de satisfaction, de s'offrir en sacrifice. Notre Seigneur demande qui veut consentir pour lui.

(Oswald Chambers)

samedi 3 mars 2018

Comment le Père nous attire

Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire. Jean 6 : 44
 
Quand Dieu m'attire à lui, la question qui se pose à moi aussitôt est celle-ci : Vais-je répondre à la révélation que Dieu me donne ; Vais-je aller à Lui ? Mais en pareille matière toute discussion est déplacée. Quand Dieu vous parle, n'en discutez avec personne. Croire n'est pas une démarche intellectuelle ; croire est un acte personnel par lequel je m'engage délibérément. Suis-je prêt à me décharger complètement sur Dieu, et à m'abandonner à lui pour faire ce qu'il me demande ? Si oui, je découvrirai que je suis sur le roc de la Réalité, aussi ferme que le trône-même de Dieu. En prêchant l'Évangile, faites toujours appel à la volonté. La foi doit être la volonté de croire. Croire, c'est abandonner sa volonté à Dieu, et non céder à une puissance de persuasion. Je me jette à l'eau, abandonnant toute confiance en ma propre expérience, me confiant uniquement en Dieu, et le prenant au mot. Le malheur est que je me fie beaucoup plus à mon intelligence qu'à Dieu. Dans le domaine des sentiments, il faut que je marche à tâtons, sans rien voir ni sentir. Je dois faire triompher en moi la volonté de croire, et cela ne peut se faire que par un violent effort de ma part, pour me séparer de mes anciennes convictions, et m'accrocher à Dieu. L'homme est fait pour aller beaucoup plus loin qu'il ne peut le concevoir lui-même. C'est Dieu qui m'attire à lui, et ma relation avec lui est personnelle et non intellectuelle. C'est grâce à l'action miraculeuse de Dieu qui vient au secours de ma volonté de croire, que les choses s'éclairent peu à peu, et je suis émerveillé du résultat.

(Oswald Chambers)

dimanche 18 février 2018

Travailler comme Dieu le veut

Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. Jean 12 : 32
 
Bien peu d'entre nous comprennent vraiment pourquoi Jésus-Christ est mort. Si les hommes n'ont besoin que de sympathie, la croix n'est qu'une triste comédie ; elle n'était pas nécessaire. Ce dont le monde a besoin, ce n'est pas d'un petit d'amour, mais d'une opération chirurgicale. Quand vous êtes en présence d'une âme qui souffre spirituellement, pensez à Jésus-Christ sur la croix. Si cette âme pouvait arriver à Dieu par un autre chemin, la croix serait inutile. Si vous croyez pouvoir aider les autres par votre sympathie ou votre compréhension, vous êtes un traître à Jésus-Christ. Vous devez veiller à ce que votre âme soit en étroite communion avec Dieu, et dans cette dépendance, communiquer la pensée de Dieu, mais jamais une pensée humaine qui laisse Dieu de côté. Aujourd'hui, on veut une religion aimable et facile ! La seule chose que nous ayons à faire est de présenter aux hommes Jésus-Christ crucifié ; que les regards soient continuellement dirigés vers lui seul. Toute doctrine qui n'est pas fondée sur la croix de Jésus nous égarera. Si le serviteur de Dieu lui-même a mis sa foi en Jésus-Christ, et compte sur la réalité de la Rédemption, ses auditeurs doivent se sentir concernés. Ce qui demeure et s'approfondit, c'est le contact vivant du serviteur de Dieu avec Jésus-Christ ; c'est de ce contact que tout dépend. Le devoir du messager de l'Évangile est de dénoncer le péché et de révéler Jésus-Christ comme le Sauveur.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 11 février 2018

Suis-je à Jésus-Christ ?

Toutefois, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. Luc 10 : 20
 
Jésus dit, en somme : " Ne vous réjouissez pas des succès de votre ministère, mais réjouissez-vous de ce que vous êtes vraiment unis à moi ". Le danger qui vous guette, dans le service de Dieu, c'est de vous réjouir de vos succès ; mais si vous êtes profondément unis à Jésus-Christ, vous êtes dans l'impossibilité de savoir ce que Dieu accomplira par vous. Restez en relation constante avec lui, et quelles que soient les circonstances ou les personnes que vous rencontrez jour après jour, il fera couler de vous des fleuves d'eau vive ; mais dans sa grâce, il vous en laissera dans l'ignorance. Une fois que vous êtes sauvé, souvenez-vous que, quel que soit le lieu ou vous vous trouvez, vous y avez été placé par Dieu. Par l'influence que votre vie exercera sans que vous le sachiez, dans les circonstances ou Dieu vous mettra, vous réaliserez ses desseins aussi longtemps que vous resterez dans Sa lumière. Aujourd'hui on a tendance à mettre l'accent sur le service chrétien. Méfiez-vous de ceux qui vous exhortent avant tout à être utiles à la cause de Dieu. D'après ce critère, la vie de Jésus fut le plus grand de tous les échecs. L'étoile qui guide les croyants c'est Dieu lui-même, et non le service pour Dieu. Ce qui importe est le travail que Dieu fait à travers nous, non ce que nous faisons pour lui. Ce qui a une valeur permanente dans une vie d'homme, c'est sa relation avec son Père, Jésus " amène à la gloire beaucoup de fils ".
 
(Oswald Chambers)

dimanche 4 février 2018

À quoi bon la prière ?

Seigneur, enseigne-nous à prier ! Luc 11 : 1
La prière ne fait pas partie intégrante de la vie naturelle de l'homme. On prétend que celui qui ne prie pas en souffrira ; j'en doute. Ce qui souffrira, c'est la vie du Fils de Dieu en lui, car cette vie-là n'est pas entretenue par la nourriture matérielle, mais par la prière. Quand quelqu'un naît d'en haut, c'est la vie du Fils de Dieu qui est née en lui ; il peut, ou nourrir cette vie nouvelle, ou la laisser mourir d'inanition. Notre conception habituelle de la prière n'est pas celle du Nouveau Testament. Pour nous, la prière est un moyen de nous procurer ce qui nous manque ; d'après la Bible, c'est un moyen pour nous de connaître Dieu. " Demandez et vous recevrez ". Nous nous plaignons à Dieu, nous nous excusons, ou bien nous sommes indifférents, mais nous demandons bien peu de choses. Cependant, de quelle splendide audace fait preuve un petit enfant ! Le Seigneur dit : " Si vous ne devenez comme de petits enfants... " Demandez, et Dieu agira. Laissez le champ libre à Jésus ; peu de personnes en ont le courage avant d'être au bout du rouleau. À ce moment-là, ce n'est  pas une lâcheté que de prier, c'est la seule manière d'entrer en contact avec la véritable réalité. Allez à Dieu et présentez-lui les problèmes que vous ne pourrez jamais résoudre. Tant que vous serez satisfait de vous-même, il est inutile de demander quoi que ce soit à Dieu. Il n'est pas exact de dire seulement " la prière change les choses ". Ce qui est vrai, c'est que la prière me change moi, et moi, je vois les événements autrement. Sous l'action de Dieu la prière fondée sur la Rédemption transforme notre façon de voir. C'est cela qui est important : Non un changement extérieur des choses, mais une merveilleuse transformation intérieure.

(Oswald Chambers)

Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/quEwhboDl_U

jeudi 1 février 2018

Vous arrive-t-il d'être inquiet ?

Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.
Jean 14 : 27
 
Notre tranquillité intérieure est quelquefois due à notre ignorance. Mais quand nos yeux s'ouvrent sur les réalités de la vie, la paix intérieure n'est possible que si nous la recevons de Jésus. Quand notre Seigneur nous parle de paix, il donne la paix, ses paroles sont toujours " esprit et vie ". Ai-je reçu ce calme dont Jésus parle ? " Je vous donne ma paix " - C'est une paix qui vient en nous lorsque nous le contemplons, et que nous sommes pénétrés par sa sérénité. Êtes-vous, en ce moment, douloureusement troublé ? Balloté par le flot des circonstances permises par Dieu ? Ou bien avez-vous retourné les rochers du désert aride, sans découvrir la source de paix, de joie, ou de consolation ? Alors, levez les yeux, et recevez la paix sereine du Seigneur Jésus. La preuve que vous êtes à Dieu c'est que vous pouvez refléter sa paix, car vous vous tournez vers lui en toute liberté. Si cela n'était pas, vous ne pourriez regarder qu'à vous-même. Si vous tolérez quoi que ce soit qui vous cache la face de Jésus-Christ, vous êtes aussitôt inquiet, ou vous ressentez une fausse sécurité. En ce moment, regardez-vous à Jésus pour chaque difficulté qui vous oppresse ? Recevez-vous de lui sa paix ? S'il en est ainsi, il vous bénira et sa paix rayonnera de vous sur les autres. Mais si vous essayez de vous en sortir vous-même, vous annulez l'influence de Jésus, et vous faites tout ce qu'il faut pour vous rendre malheureux. Quand on apporte tout à Jésus-Christ, les perplexités s'évanouissent, parce qu'il n'y a pas en lui de perplexité. Votre seule préoccupation étant de demeurer en lui, déposez tout à ses pieds, et, en face des difficultés, des deuils et des tristesses, écoutez sa voix qui vous dit : " Que votre coeur ne se trouble pas ".
 
(Oswald Chambers)

samedi 27 janvier 2018

La boussole

Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Matthieu 7 : 9
 
Pour illustrer la prière, notre Seigneur se sert ici de l'image d'un enfant normal, demandant à son père une chose normale. Nous parlons de la prière comme si Dieu, en nous écoutant, oubliait la relation qui nous unit à lui (Matthieu 5 : 45). Rien ne dit que ce n'est pas la volonté de Dieu de vous donner ce que vous lui demandez. Ne vous laissez donc pas aller au découragement, mais cherchez avec soin ce qui empêche l'exaucement, consultez la boussole. Est-ce que tout va bien entre vous et votre femme, ou votre mari, ou vos enfants, ou vos camarades ? - « Oh ! Seigneur, dites-vous, je me suis laissé aller à l'irritation, à la mauvaise  humeur, mais je veux que tu me bénisses ! « Vous n'obtiendrai pas la bénédiction tant que vous n'aurez pas rétabli la situation. Nous prenons quelquefois la bravade pour de la consécration ; nous marchandons notre abandon à Dieu, nous ne voulons pas regarder notre boussole. M'est-il arrivé de demander à Dieu de l'argent, pour m'acheter une chose dont j'ai envie, alors que j'ai encore des dettes ? Est-ce que j'ai demandé à Dieu de me donner plus de liberté alors que je prive de liberté l'un de mes proches ? J'ai refusé de pardonner une offense : je n'ai pas fait preuve de bonté ; je n'ai pas vécu comme un enfant de Dieu parmi mes parents et mes amis. Je ne suis un enfant de Dieu que grâce à la nouvelle naissance, et ma vie n'est normale que dans la mesure où je marche dans la lumière. Pour la plupart d'entre nous, la prière est une énumération de lieux communs pieux, une vague excitation mystique. Notre vie spirituelle est une fabrique de brouillards. Si nous regardons la boussole, nous verrons clairement ce qui ne va pas : telle amitié, telle dette, tel défaut de caractère. La prière ne sert à rien si nous ne vivons pas en enfant de Dieu. C'est alors que Jésus nous dit : « Celui qui demande reçoit ».


(Oswald Chambers)

samedi 20 janvier 2018

Plénitude

Je vous donnerai du repos. Matthieu 11 : 28
 
Chaque fois que quelque chose vient affaiblir votre communion avec Jésus-Christ, tournez-vous aussitôt vers lui, et demandez-lui de vous donner sa sérénité. Ne tolérez pas que quoi que ce soit en vous, trouble cette paix. Traitez tout élément de discorde qui s'insinue entre Jésus et vous, comme une chose à combattre et non à supporter. Demandez au Seigneur de mettre sa nature en vous, et votre propre nature disparaîtra, il sera tout en vous. La préoccupation de soi engendre insensiblement la pitié pour soi-même, qui vient de Satan. « On ne me comprend pas ! Sur ce point-là, on me doit des excuses ! Il faut que ce soit tiré au clair ! » Laissez donc les autres tranquilles, et demandez au Seigneur de mettre en vous la nature du Christ. Il vous soutiendra, jusqu'à ce que vous soyez rempli de sa plénitude. La vie chrétienne parfaite est celle de l'enfant. Quand je me préoccupe trop de ce qui se passe en moi, cela va mal. C'est le malade qui connait la valeur de la santé. L'enfant de Dieu ne se préoccupe pas de savoir ce qu'est la volonté de Dieu, car il est lui-même dans la volonté de Dieu. Quand nous nous écartons si peu que ce soit de la volonté de Dieu, nous nous mettons à lui dire :  « Quelle est ta volonté ? » Un enfant de Dieu ne prie pas pour que Dieu lui démontre qu'il répond à la prière ; il est sans inquiétude, sachant que Dieu répond toujours. En essayant de combattre notre égoïsme par les méthodes dictées par le bon sens, nous le développons au contraire. Jésus dit : « Venez à moi, et je vous donnerai du repos » ; c'est-à-dire : la nature de Christ prendra la place de notre propre nature. Partout où Jésus passe, il apporte le repos ; le repos d'une activité parfaite, d'où tout amour de soi-même est absent.

(Oswald Chambers) 

samedi 13 janvier 2018

Me connaît-il ?

Il appelle par leur nom les brebis... Jean 10 : 3
 
Jésus me connaît-il, même quand je me suis lamentablement mépris sur son compte ? (Jean 20 : 17) Il est possible de connaître à fond toute la doctrine chrétienne, et cependant de ne pas connaître Jésus. Notre âme est en danger lorsque la doctrine prend le pas sur notre intime contact avec Jésus. Pourquoi Marie de Magdala pleurait-elle ? Elle ne savait rien de la doctrine. N'importe quel Pharisien aurait pu ébranler cette certitude : Jésus avait chassé d'elle sept démons. Cependant ce bienfait n'était rien auprès de sa personne-même. Marie vit Jésus debout, près d'elle, mais elle ne savait pas que c'était Lui... ; dès qu'elle entendit sa voix, elle sut qu'elle avait déjà rencontré celui qui parlait, et elle cria : « Maître ! » Jésus me connaît-il, même quand je me suis entêté à douter ? (Jean 20 : 27) Ai-je eu des doutes sur un point particulier de l'action de Jésus ? Une expérience dont d'autres auraient rendu témoignage, mais que je n'ai pas faite moi-même ? Les autres disciples dirent à Thomas qu'ils avaient vu Jésus, mais il persista dans le doute : « Si je ne vois... je ne croirai pas » (Jean 20 : 25). Thomas eut besoin de voir Jésus de ses yeux, de le toucher. Jésus accorde parfois ce contact précieux, mais nous ne pouvons le savoir d'avance. Lorsque cette expérience se produit, nous nous écrions « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus me connaît-il, même quand je l'ai égoïstement renié ? (Jean 21 : 15 à 17) Pierre avait renié Jésus avec des serments et des imprécations ; et cependant, après la résurrection, Jésus apparut à Pierre, seul. Il lui pardonnera, d'abord en particulier, puis devant les autres. « Seigneur, tu sais que je t'aime ! » Est-ce que je connais personnellement Jésus-Christ ? Ce qui caractérise le vrai disciple est une connaissance du Christ que rien ne peut ébranler.

(Oswald Chambers) 

mardi 9 janvier 2018

Chatiment

Ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend. 
Hébreux 12 : 5
 
Rien n'est plus facile que d'éteindre l'Esprit ; nous le faisons en méprisant le châtiment du Seigneur, en perdant courage quand il nous reprend. Si nous n'avons qu'une expérience superficielle de la sanctification, nous prenons l'apparence pour la réalité ; et quand l'Esprit de Dieu commence à nous avertir, nous disons : " Cela doit venir du diable ! " N'éteignez pas l'Esprit, et ne le méprisez pas quand il vous dit : " Ne continu pas à être aveugle sur ce point ; tu n'es pas aussi avancé que tu le crois. Jusqu'ici, il ne m'a pas été possible de te le révéler, mais je le fais maintenant ". Quand le Seigneur vous corrige ainsi, soumettez-vous à lui docilement. Laissez-le rétablir entre vous et lui des relations normales. " Ne perds pas courage quand il te reprend ". Nous tous mettons à bouder Dieu, et nous disons : " Ce n'est  pas ma faute. J'ai prié, et les choses ont mal tourné ; je vais tout abandonner ". Réfléchissez à ce qui arriverait si nous parlions ainsi, dans n'importe quel autre domaine de la vie ! Suis-je prêt à laisser Dieu me saisir par sa puissance, et faire en moi une oeuvre digne de Lui ? La sanctification n'est pas ce que je veux que Dieu fasse pour moi ; mais bien ce que Dieu veut faire pour moi selon sa propre pensée. Il faut qu'il amène mon âme et mon esprit à une soumission telle que, coûte que coûte, je te laisserai libre de me sanctifier totalement. 

(Oswald Chambers)

dimanche 24 décembre 2017

La désillusion bienfaisante

Jésus ne se fiait point à eux... car il savait ce qui était dans l'homme. Jean 2 : 24-25
 
Après une désillusion, je ne me trompe plus sur le compte des autres ; je suis sur mes gardes, au risque de devenir cynique, dur, plus sévère que de raison. Mais la désillusions bienfaisante, celle qui vient de Dieu, nous fait voir les hommes et les femmes tels qu'ils sont, sans que des pensées cyniques ou des paroles piquantes ou amères nous viennent à l'esprit. Beaucoup de nos malheurs viennent des illusions que nous nous faisons. Nous ne nous comportons pas avec les autres d'après ce qu'ils sont véritablement, mais qu'après les idées que nous nous faisons à leur sujet. Tout nous apparaît merveilleux et parfait, ou bien mesquin et exécrable, suivant l'idée que nous nous sommes forgée. Le refus de perdre ses illusions est la cause de la plupart des souffrances de l'existence. Voici ce qui se produit : si nous aimons une créature humaine sans aimer Dieu, nous attendons de l'être aimé toutes les perfections. Lorsque notre attente est déçue, nous devenons cruels et méchants, sans nous rendre compte que nous attendons de lui plus qu'il ne peut nous donner. Il n'y a qu'un être au monde qui puisse satisfaire tous les besoins de notre cœur blessé : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Si Jésus nous paraît juger si sévèrement toute affection humaine, c'est qu'il sait bien que toute affection qui n'est pas fondée sur notre amour pour lui aboutit nécessairement au désastre. Notre Seigneur ne se fiait à aucun homme, et cependant il ne fut jamais soupçonneux ni amer. Sa confiance en Dieu et en sa grâce était telle qu'il ne désespérait de personne. Par contre, si nous plaçons notre confiance dans les hommes, nous en arriverons à désespérer de tous.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 17 décembre 2017

La prière dans la maison du Père

Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? Luc 2 : 49
 
L'enfance du Seigneur ne fut pas un âge mûr prématuré ; elle est un état éternel. Suis-je un enfant de Dieu, innocent et saint, comme mon Seigneur et Sauveur ? Est-ce que le Fils de Dieu vit en moi, comme dans la maison de son Père ? Dieu est la réalité permanente, et chaque moment de la vie m'apporte ses ordres. Suis-je toujours en contact avec la réalité divine, ou bien Est-ce que je prie seulement quand les choses vont mal ? J'ai à m'identifier au Seigneur dans une sainte communion, une communion dont plusieurs n'ont aucune idée. « Je dois m'occuper des affaires de mon Père » vivre, maintenant, dans sa maison. Appliquez cet enseignement à vos circonstances personnelles. Votre vie est-elle un reflet de la vie du Seigneur, au point que vous soyez simplement un enfant de Dieu, parlant librement et continuellement à son Père, et convaincu que tout ce qui vous arrive vient de Lui ? Le Fils éternel habite-t-il en vous comme dans la maison du Père ? Sa grâce rayonne-t-elle à travers vous, sur votre famille, sur votre travail, sur votre entourage ? Avez-vous été surpris par les circonstances que vous traversez ? Ne vous inquiétez pas, cela fait partie de l'œuvre que le Fils de Dieu veut faire en vous, pour votre sanctification. Laissez-le faire, restez seulement en communion parfaite avec Lui. La vie de votre Seigneur doit devenir votre vie ; il faut qu'il vive et agisse en vous comme il agissait et vivait au milieu des hommes.
 
(Oswald Chambers)

Lien de la vidéo : https://youtu.be/_Gui4r0_Bo8

dimanche 26 novembre 2017

La croix et la prière

En ce jour-là, vous demanderez en mon nom. Jean 16 : 26
 
Nous avons beaucoup trop l'habitude de considérer la croix comme une épreuve dont nous devons triompher : mais nous ne pouvons en triompher que si nous l'acceptons. La croix ne signifie pour nous qu'une seule chose : l'identification totale et absolue avec le Seigneur Jésus-Christ. Cette union se réalise avant tout dans la prière. « Votre père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez ». Alors, pourquoi demander ? C'est que la prière ne doit pas avoir pour but d'obtenir de Dieu des exaucements ; la prière est la parfaite et complète communion avec lui. Si nous prions pour être exaucés, nous risquons de nous irriter contre Dieu. Il nous répond toujours, mais pas toujours comme nous l'attendons, et nos moments d'irritation spirituelle prouvent que nous refusons d'être unis à lui dans la prière. Nous ne sommes pas appelés à démontrer que Dieu exauce la prière, mais à être de vivants témoins de la grâce de Dieu. « Je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime... » Êtes-vous parvenu à un tel degré d'intimité avec Dieu que votre vie  de prière ne fait qu'un avec celle de Jésus ? En ce jour-là, sa vie sera devenue votre vie. Quand il vous semble que Dieu ne répond pas à votre prière, n'essayez pas d'en accuser quelqu'un d'autre que vous. C'est là un piège de Satan. Vous découvrirez qu'il y a une raison, et ce sera une profonde leçon pour vous, et non pour qui que ce soit d'autre.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 19 novembre 2017

Pourquoi les nuées ?

Voici, il vient avec les nuées. Apocalypse 1 : 7
 
Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point foi. " Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père "..., elles nous prouvent qu'il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu ! Dieu est toujours environné de nuées, il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur. Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose ; au contraire, par chaque nuage qu'il envoie, il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ? Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne le connaissons pas vraiment. « Ils eurent peur en entrant dans la nuée ». Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est une autre que Jésus seul.

(Oswald Chambers)
 

dimanche 29 octobre 2017

Obéir, oui ! Mais après ?

Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. Marc 6 : 45 à 52
 
Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons ; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, ou nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement. Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivage en vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu. L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement. Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux.

(Oswald Chambers)

mardi 3 octobre 2017

Volonté et loyauté

Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir. 
Josué 24 : 15
 
La volonté de l'homme est la résultante de toutes ses énergies. Je ne puis cesser de vouloir ; je dois exercer ma volonté. Pour obéir à Dieu, il me faut vouloir ; pour recevoir l'Esprit de Dieu, il me faut vouloir. Lorsque Dieu nous révèle une vérité, ce n'est pas sa volonté qui est mise en question, c'est la nôtre. Le Seigneur nous a souvent mis, chacun de nous, en face de grandes décisions à prendre. Dans une telle situation il est bon de nous rappeler comment nous avons réagi lors de notre conversion, lors de notre première rencontre avec Jésus, ou lorsque telle ou telle vérité nous a été révélée. Il nous paraissait alors facile de nous abandonner à son autorité. Remémorons-nous ces moments lumineux, maintenant que l'Esprit de Dieu nous met en présence de nouvelles révélations. " Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir ". Il s'agit d'un choix délibéré et non d'une décision vers laquelle vous glisseriez sans effort. C'est un choix capital dont tout le reste dépend, une décision à prendre, entre vous et Dieu. Ne consultez ni la chair, ni le sang. Chaque nouveau choix qui vous est proposé entraîne autour de vous des défections et votre foi est mise à l'épreuve. Dieu vous permet de tenir compte de l'option des chrétiens qui vous entourent, mais cependant vous constatez que les autres ne vous comprennent pas. Ce n'est pas à vous de discerner ou Dieu vous mène ; la seule chose que Dieu vous révèle, c'est Lui-même. Dites-Lui : " Je veux t'être fidèle ". Dès que vous avez choisi la fidélité à Jésus-Christ, Dieu vous prend à témoin. Ne consultez pas d'autres chrétiens, mais déclarez solennellement : " Je veux te servir ". Ayez la volonté d'être fidèle et croyez que d'autres peuvent l'être, eux aussi.

(Oswald Chambers)