À quoi reconnaît-on un véritable ami ? Au fait qu'il nous raconte ses chagrins secrets ? Non, mais à ce qu'il nous fait part de ses joies secrètes. Vous trouverez bien des gens pour vous confier leurs chagrins, mais c'est le partage des joies secrètes qui est le signe de la vraie intimité. Avons-nous jamais permis à Dieu de nous parler de ses joies ? Ou bien sommes-nous si pressés de Lui raconter nos problèmes personnels, que nous ne Lui laissons pas le temps de nous parler ? Au début de la vie chrétienne nous avons une foule de requêtes à adresser à Dieu. Plus tard nous découvrons que le but de Dieu est de nous amener à un contact étroit avec lui-même, pour nous faire comprendre ses propres desseins. Sommes-nous pénétrés de la pensée de Christ concernant la prière - « que ta volonté soit faite », - au point que nous saisissons vraiment les secrets de Dieu ? Ce ne sont pas tant les grandes bénédictions qui touchent nos cœurs, mais les petites choses ; elles nous prouvent l'incompréhensible intimité que Dieu veut avoir avec nous. Il connaît tous les détails de notre vie personnelle. « Il lui montrera la voie qu'il doit choisir ». Au début, nous avons besoin de nous sentir guidés par Dieu. Par la suite, notre pensée est tellement pénétrée de la présence de Dieu qu'il n'est pas besoin de Lui demander quelle est sa volonté, et nous n'aurons même plus l'idée de choisir autre chose. Si nous sommes sauvés et sanctifiés, Dieu nous guidera en nous inspirant nos décisions ordinaires, et si nous nous orientons vers une voie qui n'est pas la sienne, il nous arrêtera. Soyons donc attentifs à sa voix. Et si nous n'y voyons pas clair, arrêtons-nous. Ne commençons pas à raisonner en disant : « Pourquoi pas, après tout ? » Dieu nous instruit par nos choix, c'est-à-dire qu'il éclaire notre bon sens. Nous cessons alors de faire obstacle à son Esprit en reposant sans cesse la question : « Et maintenant, Seigneur, quelle est ta volonté ? »
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure en laquelle le Fils de l'homme viendra. Matthieu 25:13
mardi 19 juillet 2016
lundi 18 juillet 2016
Une patience inaltérable
La vraie patience n'est pas de l'indifférence. La patience évoque l'idée d'un immense et solide rocher, résistant à tous les assauts. La vision de Dieu est la source de la patience, car elle communique une inspiration morale. Moïse tint ferme, non parce qu'il avait un idéal de droiture et d'obéissance, mais parce qu'il voyait Dieu. « Il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible ». Un homme qui a la vision de Dieu n'est pas attaché à une cause ou à un but particulier, il est attaché à Dieu lui-même. Pour savoir si la vision vient réellement de Dieu, il suffit de constater l'élan intérieur qui en résulte. L'élargissement de la pensée, l'énergie pour l'action, viennent de ce que tout est dynamisé par Dieu. Si Dieu vous envoie dans un désert de silence comme il le fit pour son Fils, tenez ferme. Vous pourrez tenir ferme, parce que vous voyez Dieu. « Si la vision tarde à s'accomplir, attends-la ». La preuve que nous avons la vision, c'est que nous cherchons à saisir plus que ce que nous avons déjà saisi. Il n'est pas bon, dans le domaine spirituel, d'être satisfait. « Comment rendrai-je à l'Éternel », dit le psalmiste, « tous ses bienfaits envers moi ? J'élèverai la coupe des délivrances ». Nous avons une tendance naturelle à être satisfaits de nous-mêmes : « Je suis arrivé au but ; maintenant je suis entièrement sanctifié ; je suis sûr de tenir ferme ». Et nous voilà sur le chemin de la défaite ! Il nous faut sans cesse désirer davantage ; « Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ». (Philippiens 3 : 12). Si nous possédons seulement ce que nous avons expérimenté, nous n'avons rien. Si nous avons l'inspiration que produit en nous la vision de Dieu, nous possédons infiniment plus que ce que nous pourrons jamais saisir par l'expérience. Veillons à ne jamais nous relâcher, sur le plan spirituel.
dimanche 17 juillet 2016
Quelle est la vision qui vous hante ?
Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? Psaume 25 : 12
Par quoi êtes-vous hanté ? « Par rien » direz-vous. Mais nous sommes tous hantés par quelque chose, par nous-mêmes en général, ou par nos expériences si nous sommes chrétiens. Le psalmiste nous dit que nous devons être hantés par Dieu. Ce qui doit remplir notre vie, c'est Dieu lui-même et non pas ce que nous pensons de Lui. L'essentiel de la vie intérieure (et de ses manifestations extérieures), est d'être sans restriction hanté par la présence de Dieu. La pensée de l'enfant est toujours hantée par la vision de sa mère, même lorsqu'il ne pense pas consciemment à elle, il reste en contact avec elle. On le voit bien dès qu'il lui arrive quel qu'infortune. Ainsi nous devons vivre, agir, exister en Dieu, considérer toutes choses en fonction de Lui, parce que c'est cette réalité profonde de sa présence qui s'extériorise continuellement. Si nous sommes « hantés par la vision de Dieu », rien d'autre ne peut nous envahir, ni les soucis, ni les tribulations, ni les anxiétés. Nous comprenons alors pourquoi notre Seigneur condamne le péché « d'inquiétude ». Comment douter de la bonté de Dieu, lorsqu'il nous entoure de toute part ? Être « hantés par Dieu » est pour nous un rempart contre tous les assauts de l'ennemi. « Son âme reposera dans le bonheur ». Malgré les épreuves, les incompréhensions, les calomnies, si notre vie est « cachée avec Christ en Dieu », il nous fera reposer dans le bonheur. Hélas, nous nous privons nous-mêmes de cette compagnie merveilleuse de Dieu. Ne l'oublions pas, « Dieu est notre refuge ! » et rien ne peut atteindre cet abri-là.
samedi 16 juillet 2016
Oui - Mais... !
Un autre dit : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison. Luc 9 : 61
Supposons que Dieu vous demande de faire quelque chose qui soit tout à fait contraire au bon sens, qu'allez-vous faire ? Allez-vous reculer ? Quand dans la vie courante on a pris une habitude, on recommence chaque fois, jusqu'à ce qu'elle soit brisée par un effort de volonté ; il en est de même dans le domaine spirituel. Maintes et maintes fois, vous êtes sur le point d'obéir à Jésus-Christ, et chaque fois, au dernier moment, vous reculez. Il en sera ainsi jusqu'à ce que vous acceptiez résolument de vous abandonner à Lui. « Oui, mais... ! Si j'obéis à Dieu et fais cela, que va-t-il en résulter ? » - « Oui, je veux obéir à Dieu, s'il me laisse user de mon bon sens, mais ne me demandez pas d'avancer dans l'obscurité ! » Jésus-Christ réclame de celui qui croit en lui, le même esprit sportif que nous découvrons chez l'homme ordinaire. Si un homme veut réussir dans n'importe quel domaine, il faut qu'il soit prêt, à certains moments, à tout risquer. Jésus vous demande aussi de tout risquer, sans vous laisser lier par le bon sens, et de faire le saut - même s'il est périlleux. Dès que vous le faites, vous vous apercevez que vous êtes sur un terrain aussi solide que celui du bon sens ! En jugeant selon le bon sens, les affirmations de Jésus paraissent être de la pure folie, mais jugez-les du point de vue de la foi, vous vous apercevrez, l'esprit frappé d'étonnement, que ce sont les paroles même de Dieu. Confiez-vous en Dieu, et quand il vous entraîne dans une aventure, veillez à ne pas l'éviter. Dans les circonstances difficiles, nous agissons souvent en païens. Bien peu d'entre nous ont le courage d'engager leur foi en comptant sur la puissance de Dieu.
vendredi 15 juillet 2016
Ce que Jésus pense de la prière
Priez sans cesse. 1 Thessaloniciens 5 : 17
Notre conception de la prière peut être juste ou fausse. Si nous concevons la prière comme la respiration qui emplit nos poumons et le sang qui circule à partir de notre cœur, nous sommes dans le vrai. Le sang circule sans cesse et la respiration ne s'arrête pas ; nous n'en avons conscience et pourtant le circuit est continuel. Nous ne sommes peut-être pas conscients que Jésus nous maintient en contact avec le Père, mais si nous demeurons en Lui ce contact reste établi. La prière n'est pas un exercice occasionnel, c'est la vie même de notre âme. Gardez-vous de tout ce qui pourrait arrêter ce jaillissement continuel. « Priez sans cesse », maintenez l'habitude de converser avec Dieu, comme un enfant parle à son père. Jésus n'a jamais parlé de prières qui restent sans réponse, il avait la certitude absolue que la prière est toujours exaucée. Possédons-nous la même certitude, ou pensons-nous que parfois Dieu ne semble pas vouloir répondre ? « Celui qui demande reçoit ». Nous pensons : « Mais, mais pourtant... » Or, Dieu répond à la prière de la manière qui est en réalité la meilleure, non pas quelquefois, mais toujours - bien que l'exaucement de nos demandes ne soit pas toujours immédiatement visible. Nous attendons-nous vraiment à ce que Dieu nous exauce ? Nous affaiblissons les paroles de Jésus en les ramenant au niveau du sens commun. Si elles étaient seulement des paroles de bon sens, il aurait été inutile qu'il vienne sur terre pour nous les enseigner. Ce que Jésus nous dit de la prière est une révélation surnaturelle.
jeudi 14 juillet 2016
L'inquiétude produit l'incrédulité
Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. Matthieu 6 : 25
Jésus regarde comme un manque de foi, les soucis dictés par le bon sens commun. Si nous avons reçu le Saint-Esprit de Dieu, il nous sonde et nous interpelle : « Que fais-tu de Dieu, dans cette nouvelle amitié, dans ces plans pour tes vacances, dans ces livres nouveaux que tu as achetés ? » Il insiste jusqu'à ce que nous apprenions à le mettre, Lui, à la première place. Partout où nous mettons quoi que ce soit d'autre avant Lui, c'est la confusion. « Ne vous inquiétez pas... », ne prenez pas sur vous le souci de tout prévoir. Se tracasser n'est pas seulement une erreur, c'est une infidélité. Nos soucis semblent dure que Dieu n'est pas capable de s'occuper des petits détails de notre vie, et ce sont les petites choses qui nous causent le plus de tracas. Avez-vous jamais remarqué ce que Jésus dit dans la parabole du semeur ? Qu'est-ce qui étouffe la semence ? Le diable ? Non ! Mais les « soucis de ce monde », toujours les petits tracas de la vie. Je ne veux pas croire ce que je ne voit pas, c'est là le germe de toute incrédulité. Le seul remède à l'infidélité est l'obéissance à l'Esprit. Ce que Jésus réclame avant tout de ses disciples, c'est l'abandon.
mardi 12 juillet 2016
Pourquoi Dieu permet
Passage à lire : Jean 17
...afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous. Jean 17 : 21
Si vous suivez un chemin solitaire, relisez le chapitre 17 de l'évangile de jean, vous y découvrirez la raison de votre solitude. Jésus a demandé à Dieu que vous puissiez être uni au Père comme Il l'est lui-même. Aidez-vous Dieu à exaucer cette prière, ou votre vie a-t-elle un autre but ? Depuis que vous êtes disciples de Jésus, votre vie ne vous appartient plus comme auparavant. Le but que Dieu poursuit n'est pas l'exaucement de nos prières ; mais par nos prières nous apprenons à discerner la pensée de Dieu à notre égard, celle qui nous est révélée dans ce chapitre 17 de Jean. Dieu doit exaucer la prière de Jésus - « qu'ils soient un, comme nous sommes un ». - Sommes-nous aussi proches de Jésus-Christ ? Dieu ne se préoccupe pas de nos projets. Il ne nous demande pas : « Veux-tu traverser ce deuil, cette contrariété ? » Il permet l'épreuve pour réaliser son plan. Les épreuves que nous traversons ont pour but de faire de nous des hommes et des femmes meilleurs, plus doux, plus dignes de Dieu ; sinon elles nous aigrissent, nous rendent égoïstes et plus indépendants de Lui. Elles font de nous des démons ou des saints ; cela dépend entièrement de nos relations avec Dieu. Si nous disons : « Que ta volonté soit faite... » nous recevons la consolation de savoir que notre Père travaille en nous selon sa propre sagesse. Quand nous comprenons le but que Dieu poursuit, nous ne pouvons plus rester minables et sceptiques. Jésus n'a rien demandé de moins pour nous que l'union absolue avec lui, comme il est un avec le Père. Nous en sommes loin, du moins la plupart d'entre nous, et cependant Dieu ne nous laissera pas, jusqu'à ce que nous soyons « un » avec lui, c'est la requête même de Jésus.
Lien ma vidéo youtube : https://youtu.be/SnkhmcC0MIw
Lien ma vidéo youtube : https://youtu.be/SnkhmcC0MIw
lundi 11 juillet 2016
Compter avec Dieu
Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance et il agira. Psaume 37 : 5
Ne faites pas de projets sans Dieu !
Il semble que Dieu se plaise à renverser les projets que nous avons formés sans le consulter. Nous nous plaçons nous-mêmes dans des conditions que Dieu n'avait pas choisies, et soudain nous nous apercevons que nous avions tiré nos plans sans tenir compte de lui. Nous ne l'avons pas laissé intervenir comme une réalité vivante. La seule manière d'être garanti contre les soucis, c'est de faire intervenir Dieu, dans tous nos calculs, comme le facteur dominant. Si dans notre vie religieuse, nous avons l'habitude de donner à Dieu la première place, nous sommes enclins à penser que ce serait lui manquer de respect que de lui accorder la première place dans les détails de notre vie pratique. Si nous nous imaginons que nous devons prendre nos airs du dimanche pour nous approcher de Dieu, nous ne viendrons jamais à Lui. Il faut nous présenter à lui tels que nous sommes.
Ne faites pas non plus entrer le mal dans vos calculs
Dieu nous demanderait-il donc de ne tenir aucun compte du mal ? « La charité... ne soupçonne pas le mal ». L'amour n'ignore pas l'existence du mal, mais il n'entre pas dans ses calculs. Si nous sommes sans Dieu, alors il nous faut compter avec la puissance du mal ; il conditionne nos calculs, et tous nos raisonnements sont construits en fonction de cette puissance.
Ne faites pas vos projets en vous attendant à de mauvais jours.
On ne peut pas être pessimiste si on se confie en Jésus-Christ. Jésus a dit : « Que votre cœur ne se trouble pas ». Dieu nous ordonne aussi de ne pas nous faire de soucis. Ressaisissez-vous, cent fois par jour s'il le faut, jusqu'à ce que vous ayez pris l'habitude de donner à Dieu la priorité au centre de tous vos projets.
Comme un arbre en hiver

Les apôtres se rassemblèrent auprès de Jésus et ils lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait, et tout ce qu'ils avaient enseigné. Alors il leur dit : « Venez à l'écart vous-mêmes dans un lieu désert, et reposez-vous un peu car il y avait beaucoup de gens qui allaient et venaient, et ils n'avaient pas même le loisir de manger. Marc 6 : 30-31
On appelle « dormance » en botanique la période de repos, en général l'hiver, que la végétation doit traverser avant la reprise active, accélérée, de la croissance du printemps. C'est une époque de paisible préparation pour faire face aux exigences impérieuses d'une nouvelle étape de développement. Il se fait une reconstruction des cellules épuisées et une remise en forme des tissus fatigués. Tout cela dans l'attente du réveil impétueux du printemps. Le même principe s'applique à la vie entière du chrétien, spirituelle, mentale et émotionnelle. Une idée, courante mais erronée, fait croire à beaucoup de chrétiens que, pour être efficace, il faut toujours être en action. Dieu est alors souvent obligé de nous imposer pour un temps un repos forcé. Une maladie, des problèmes inattendus, des circonstances pénibles s'abattent sur nous comme les glaces de l'hiver. Nous sommes alors contraints de cesser toute activité. Et nous nous plaignons peut-être : « Pourquoi est-ce que cela m'arrive ? Quel est le but de toute cette souffrance ? Pourquoi ne puis-je pas continuer à travailler pour Dieu ? » Honnêtement, je dois reconnaître que Dieu peut très bien accomplir sans moi son œuvre dans ce monde. Mais je dois être prêt à obéir quand il veut et où il veut m'employer.
dimanche 10 juillet 2016
La réalité divine
Par votre persévérance, vous sauverez vos âmes. Luc 21 : 19
Quand un homme naît de nouveau, sa pensée et son raisonnement ne retrouvent pas tout de suite leur équilibre. Nous devons organiser dans notre esprit la nouvelle vie, former en nous la pensée de Christ. Il nous faut arriver patiemment, à posséder notre âme. Beaucoup de croyants préfèrent rester immobiles sur le seuil de la vie chrétienne, au lieu d'édifier leur nouvelles vie. Nous échouons parce que nous ignorons de quelle manière nous sommes faits ; nous mettons sur le compte de Satan ce qui est l'effet de notre propre nature indisciplinée. Songez à la manière dont nous nous comportons quand on nous excite ! Sur certains points, il ne s'agit pas de prier, mais de réagir - quant à notre humeur, par exemple. Ce ne sont pas les prières qui chassent la mauvaise humeur, elle doit être boutée dehors. Généralement la mauvaise humeur tient à un mauvais état physique. Faisons donc un effort continu qui vient de notre condition physique, ne nous laissons jamais dominer par elle. Prenons-nous, nous-mêmes, par la peau du cou et secouons-nous ; ainsi ce qui paraît impossible, devient possible. Le désastre est que nous ne voulons pas réagir ! La vie chrétienne est une vie qui demande continuellement du cran.
samedi 9 juillet 2016
La priorité de Dieu
Cherchez premièrement le Royaume et la Justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6 : 33
Ces paroles de Jésus nous apparaissent comme les plus révolutionnaires qu'oreilles humaines aient jamais entendues. « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu », même les plus pieux ont un raisonnement opposé. - « Il faut bien que je vive, - je dois gagner de l'argent, je dois me vêtir, je dois me nourrir. » Notre grand souci n'est pas le Royaume de Dieu, mais la façon dont nous allons nous débrouiller pour vivre... Jésus renverse l'ordre : révisez d'abord vos relations avec Dieu ; souciez-vous avant tout de lui laisser la première place, et ne vous préoccupez pas du reste. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie... » Jésus souligne combien il est déraisonnable d'être préoccupés de nos biens matériels. Il ne dit pas que l'homme insouciant soit béni - non, c'est un insensé. Le disciple doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, en faire la préoccupation dominante de sa vie, et ne donner la priorité à rien d'autre. Jésus dit : « Ne vous préoccupez pas de ce que vous mangerez, de ce que vous boirez, mais attachez-vous à Dieu. » Il y a des gens qui ne s'inquiètent pas de ce qu'ils boiront et mangeront, et ils en souffrent ; ils ne s'inquiètent pas pour leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être ; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires terrestres, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le Royaume de Dieu, tout le reste venant en second. Laissons le Saint-Esprit nous façonner et nous amener à mettre en pratique cet enseignement de Jésus. Si nous nous soumettons à Lui, il le fera.
vendredi 8 juillet 2016
Sauvés du naufrage
Dieu ne vous évite pas les épreuves mais affirme : « Je serai avec toi dans l'épreuve ». Si terribles que puissent être les peines qui vous assaillent en ce moment, aucune ne pourra vous priver de la communion avec Dieu. Nous sommes plus que vainqueurs dans toutes ces choses. Paul ne parle pas ici de maux imaginaires, mais de réalités terriblement actuelles. Il proclame que nous sommes plus que vainqueurs au milieu des épreuves, non par notre ingéniosité, ni par notre courage, ni par quoi que ce soit d'autre que notre communion avec Dieu en Jésus-Christ. Pour le meilleur ou pour le pire, nous en sommes là, exactement dans la condition permise par Dieu. Plaignons le chrétien dont la vie est sans épines et qui n'a pas l'occasion d'éprouver la grâce de Dieu. « Qui nous séparera ? Sera-ce la tribulation ? » La tribulation n'est jamais une chose glorieuse ; mais laissez-la être ce qu'elle est - épuisante, exaspérante, fatigante - elle ne peut nous séparer de l'amour de Dieu. Ne laissez jamais les soucis ou les tribulations vous faire douter de cet amour. « Sera-ce l'angoisse... ? » Est-ce que l'amour de Dieu peut tenir quand tout nous dit que cet amour est un mensonge, et qu'il n'y a pas de justice ? « Sera-ce la famine... ? » Pouvons-nous, non seulement croire à l'amour de Dieu, mais être plus que vainqueurs, même si nous mourrons de faim ? Ou bien Jésus-Christ est un trompeur et Paul a été berné, ou bien il arrivera des choses extraordinaires à celui qui s'accroche à l'amour de Dieu, quand tout semble le démentir. Le raisonnement logique ne compte plus pour lui. Seul compte l'amour de Dieu, en Jésus-Christ, qui toujours et partout, sauve du naufrage.
(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/uznjVc8lm6o)
(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/uznjVc8lm6o)
Consciencieusement déraisonnables
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Matthieu 6 : 26 à 29
Considérez les fleurs des champs, voyez comment elles poussent et s'épanouissent ; elles se contentent simplement de vivre. Pensez à la mer, à l'air, au soleil, aux étoiles et à la lune - ils sont là, simplement, et voyez l'étendue de leur influence. Que de fois nous entravons l'influence que Dieu voudrait exercer à travers nous, par nos efforts maladroits pour être utiles. Jésus nous enseigne que le seul moyen de croître spirituellement, c'est de vivre en communion avec Dieu. « Ne vous préoccupez pas de rechercher comment vous pourrez être utiles aux autres, croyez en moi. Attachez vos regards sur la source, et des fleuves d'eau vive couleront de vous ». Nous ne pouvons atteindre par notre bon sens, aux sources de notre vie naturelle. Et Jésus nous apprend que la croissance spirituelle ne dépend pas de nos efforts pour croître, mais de notre communion avec le Père Céleste. Notre Père, connaît les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, et si nous restons attachés à lui, il nous fera croître et fleurir comme les lis des champs. Ceux qui exercent sur nous la plus forte influence ne sont pas ceux qui essaient de nous endoctriner, mais ceux qui vivent comme les étoiles dans le ciel et les fleurs dans les champs, dans la simplicité et la sincérité la plus parfaite. Telles sont les vies qui nous impressionnent et nous façonnent. Si vous désirez être utile à Dieu, soyez uni à Jésus-Christ, et chacune de vos minutes sera mise à profit par Dieu, sans que vous vous en rendiez compte.
(lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/Y7kLS1Pa7I4)
jeudi 7 juillet 2016
L'habitude d'accepter tout joyeusement
... afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. 2 Corinthiens 4 : 10
Les habitudes que nous prenons doivent manifester ce que la grâce de Dieu a fait en nous. Il ne s'agit pas d'être sauvés de l'enfer, mais sauvés pour manifester la vie du Fils de Dieu dans notre corps mortel. C'est lorsque des choses désagréables nous arrivent que l'action de sa vie en nous est démontrée. Mes réactions expriment-elles la douceur de la nature du Fils de Dieu, ou l'irritation égoïste de ma propre nature ? Pour accepter joyeusement ce qui est désagréable, il faut l'enthousiasme que la vie du Fils de Dieu crée en moi. En présence des plus pénibles circonstances, dites : « Seigneur, je prends plaisir à t'obéir joyeusement », et instantanément le Fils de Dieu interviendra - et, dans ma vie, se manifestera ce qui peut glorifier Jésus. Évitez les discussions, et obéissez à ce qui vous a été révélé. Alors le Fils de Dieu se manifestera à travers vous ; mais si vous discutez, vous attristez le Saint-Esprit. Restez disponibles, pour laisser la vie du Fils de Dieu se manifester, refusant de vous laisser aller à la pitié de vous-mêmes. Les circonstances dans lesquelles nous sommes sont des occasions de montrer combien le Fils de Dieu est parfait et pur. Ce qui devait nous faire battre le cœur de crainte, est une nouvelle occasion de manifester le Fils de Dieu. Ne cherchez pas délibérément ce qui est désagréable, mais acceptez de traverser les difficultés que Dieu a préparées car il est de taille à vous en tirer. Soyez toujours prêt à manifester la vie du Fils de Dieu. Ne vivez pas de souvenirs, mais que la Parole de Dieu soit toujours en vous, vivante et agissante.
mercredi 6 juillet 2016
Ne soyez pas esclaves de vos habitudes
Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs, ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 2 Pierre 1 : 8
Quand nous commençons à prendre une habitude, nous en avons conscience. À certains moments, il nous semble devenir plus vertueux, patients et consacrés, mais ce n'est là qu'une étape qu'il faut dépasser. Si nous nous arrêtons là, nous tomberions dans la suffisance des poseurs spirituels. Nos habitudes doivent se fondre dans la vie du Seigneur, jusqu'à ce que nous n'en ayons plus conscience. Notre vie spirituelle tourne continuellement à l'introspection parce qu'il y a des qualités que nous n'avons pas encore acquises, mais par après, nos rapports avec Dieu deviendront parfaitement simples. Notre idole peut être une habitude chrétienne que nous avons prise - lire la Bible ou prier à heures fixes. Vous verrez comment votre Père céleste bouleversera vos habitudes si vous en faites des idoles. « Je ne puis pas m'occuper de cela maintenant, je prie ; c'est l'heure de mon culte personnel ». Non, c'est l'heure consacrée à votre habitude. Quelque choses vous manque. Rendez-vous en compte, et cherchez à l'acquérir. Quand l'amour véritable est là, il n'y a plus d'habitudes apparentes, on est arrivé au point où celles-ci disparaissent, et où les choses se font inconsciemment. Lorsque vous vous imaginez être saint, vous vous figurez ne plus pouvoir faire certaines choses, vous manquez de simplicité dans certaines relations. En fait, quelque chose vous manque. La seule vie parfaite est celle dont vivait le Seigneur Jésus, et il était constamment en harmonie avec Dieu. Est-ce le cas pour vous ? Si oui, laissez Dieu vous remettre à votre place, et votre vie deviendra à nouveau simple comme celle d'un petit enfant.
mardi 5 juillet 2016
La révélation nécessaire
Quand il n'y a pas de révélation, le peuple est sans frein. Proverbes 29 : 18
Quelle différence entre un idéal et une révélation de Dieu ! Un idéal n'a pas toujours une inspiration morale ; la révélation en a une. Les gens qui ont un idéal entrent rarement dans l'action. La conception qu'un homme a de Dieu, peut justifier sa négligence délibérée du devoir. Le raisonnement de Jonas était : Dieu étant un Dieu de justice et de miséricorde, tout ira bien. Une conception exacte de Dieu peut me fournir un prétexte à ne pas accomplir mon devoir. Mais quand il y a révélation, il y a aussi une vie droite, et cette vision m'inspire. Un idéal peut nous endormir et nous mener jusqu'à la ruine. Examinez-vous, et voyez si ce n'est qu'un idéal qui vous guide ou, si Dieu s'est révélé à vous. Sa révélation nous conduit au-delà de nous-mêmes. « Quand il n'y a pas de révélation... » nous commençons à être insouciants, nous rejetons certaines contraintes, nous cessons de prier, nous ne cherchons plus la direction de Dieu en toute chose, nous agissons d'après notre propre initiative. Si un chrétien se nourrit de ses propres pensées et n'attend pas les ordres de Dieu, il est sur la pente fatale, il a perdu la vision. Est-ce que nous sommes aujourd'hui orientés par la révélation de Dieu ? Nous attendons-nous à ce que Dieu fasse des choses nouvelles, plus grandes ? Y a-t-il fraîcheur et vigueur dans notre perspective spirituelle ?
lundi 4 juillet 2016
La patience de la foi
Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi. Apocalypse 3 : 10
La patience est plus que de l'endurance. La vie d'un croyant est, entre les mains de Dieu, comme l'arc et la flèche entre les mains d'un archer. Dieu vise un but que son disciple ne peut pas voir ; il bande l'arc et tend la corde, et par moment le croyant dit : « Je ne puis en supporter davantage ». Dieu n'en tient pas compte ; il continue à tendre la corde et quand le but est en vue, il tire la flèche. Placez-vous avec confiance entre les mains de Dieu. Maintenez votre communion avec Jésus-Christ par la patience de la foi. « Même s'il m'écrasait, je continuerais à espérer en lui ! » La foi n'est pas une simple émotion, mais une confiance ferme et vigoureuse, qui s'appuie sur le fait que Dieu est saint et qu'il est amour. Vous ne le voyez pas, vous ne comprenez pas ce qu'il fait, mais vous pouvez le connaître, Lui ! Le naufrage de la foi survient lorsque manque l'assurance produite par l'éternelle vérité : Dieu est saint et amour ! La foi, c'est l'effort héroïque par lequel vous vous jetez avec une téméraire confiance entre les bras de Dieu. Dieu, pour nous sauver, a tout risqué en Jésus-Christ ; à présent il nous demande de tout risquer en nous abandonnant à Lui. Il y a des points sur lesquels cette foi n'a pas encore agi, des endroits qui n'ont pas été touchés par la vie de Dieu. La vie de Jésus-Christ était livrée tout entière à Dieu ; puisse-t-il en être ainsi de la nôtre. « C'est la vie éternelle qu'ils te connaissent, Toi ». La vie éternelle, c'est une vie qui peut tout affronter sans jamais hésiter. Dès que nous l'avons compris, la vie devient une aventure passionnante, une occasion extraordinaire de voir sans cesse se réaliser des choses merveilleuses. Dieu fait notre éducation pour que nous puissions avoir accès à cette source d'énergie.
(Lien vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/YL_ZwNfp7TE)
(Lien vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/YL_ZwNfp7TE)
dimanche 3 juillet 2016
La liberté selon l'Évangile
C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5 : 1
Un homme conduit pas l'Esprit de Dieu ne viendra jamais vous dire : « Croyez ceci ou cela », mais il vous pressera seulement de conformer votre vie aux enseignements de Jésus. Il ne nous est pas demandé de croire à la Bible, mais de croire à Celui que la Bible nous révèle (Jean 5 : 39-40). Nous sommes appelés à donner l'exemple d'une conscience libérée, mais non de la liberté des opinions. Si nous sommes libres de la liberté de Christ, les autres seront conduits à cette même liberté - la liberté de ceux qui sont sous la domination de Jésus-Christ. Que votre vie se conforme toujours aux enseignements de Jésus-Christ. Courbez la tête sous son joug et sous le sien seul. Prenez bien soin de ne pas imposer aux autres un joug qui ne soit pas celui de Jésus-Christ. Dieu a besoin de beaucoup de temps pour nous faire comprendre que ceux qui ne pensent pas comme nous ne sont pas nécessairement dans l'erreur. En jugeant les autres nous nous écartons du point de vue de Dieu. Il n'y a qu'une véritable liberté, c'est la liberté de Jésus à l'œuvre dans notre pensée pour nous rendre capables de faire le bien. Ne soyez pas impatients, mais rappelez-vous avec quelle patience et quelle douceur, Dieu vous a traités ! N'atténuez pas la vérité de Dieu. Laissez-la s'épanouir et ne vous excusez jamais d'apporter une vérité si absolue. Jésus dit : « Allez, et faites des disciples », mais il n'a pas dit : « Convertissez-les à vos opinions ».
samedi 2 juillet 2016
Ne vivons pas d'extases
Car nous marchons par la foi, et non par la vue. 2 Corinthiens 5 : 7
Il arrive que nous sentions vivement les bontés de Dieu à notre égard ; puis quand Dieu commence à nous employer à son œuvre, nous prenons un air tragique. Nous parlons de nos épreuves et de nos difficultés, alors que Dieu essaie de nous apprendre à travailler modestement, obscurément. Personne n'aime accomplir un travail effacé ! Sommes-nous capables d'accomplir notre tâche, même si Dieu ferme le ciel ? Nous aimerions tous être des saints, auréolés d'une gloire dorée, soulevés par l'élan de l'inspiration, et entretenant des rapports constants avec les anges de Dieu. Mais un saint coiffé de son auréole ne peut rien faire de bon dans la vie pratique ; il serait anormal, et bien différent de Dieu. Nous sommes ici-bas des hommes et des femmes appelés à travailler dans ce monde et non des personnages semi-angéliques. Nous avons le privilège de travailler avec une puissance infiniment plus grande, pour affronter l'agitation de la vie, puisque nous sommes nés de nouveau. Si nous nous évertuons à faire revivre les moments exceptionnels où Dieu nous a inspirés, c'est la preuve que ce n'est pas Dieu que nous cherchons. Nous transformons en fétiches ces moments précieux, nous exigeons presque de Dieu qu'il les renouvelle, alors qu'il nous demande seulement de marcher par la foi. Combien d'entre nous se retirent en disant : « Je ne ferai plus rien jusqu'à ce que Dieu m'apparaisse ». Dieu n'en fera rien. Sans inspiration nouvelle, sans apparition soudaine, il faudra nous remettre en marche. Alors nous aurons une surprise ! « Oui, il était là tout le temps - et je ne le savais pas ! » Ne vivons pas dans l'attente des moments d'inspiration qui sont exceptionnels ; ce sont des surprises que Dieu nous réserve. Il nous les donnera quand il jugera qu'ils ne nous tourneront pas la tête. Nous ne devons pas vire pour ces moments-là : le devoir avant tout !
vendredi 1 juillet 2016
L'ascension suprême
Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. Genèse 22 : 2
L'homme interprète différemment, suivant son caractère, la volonté de Dieu (Psaume 18 : 25-26). Abraham prit l'ordre de Dieu au pied de la lettre : Dieu lui demandait, comme les dieux païens, de sacrifier son fils. Il ne put abandonner cette tradition qu'en passant par la rude épreuve à laquelle Dieu le soumettait. Dieu purifiait sa foi, il n'y avait pas d'autre moyen de le faire. Si nous obéissons en toute sincérité à ce que nous croyons être la volonté de Dieu, il arrachera de nos cœurs les traditions et les préjugés qui Le déforment à nos yeux. Il y a beaucoup de croyances qui doivent être ôtées - par exemple, cette idée que Dieu reprend un enfant parce que sa mère l'aime trop. C'est un mensonge de Satan, qui défigure la vraie nature de Dieu. Certes, le diable veut nous empêcher de gravir la montagne jusqu'au sommet et nous empêcher de nous débarrasser de nos préjugés au sujet de Dieu. Mais si nous sommes fidèles à Dieu, Dieu nous fera passer au travers d'une épreuve qui nous apprendra à mieux Le connaître. Par la foi, Abraham était prêt à obéir à Dieu, même si cela allait à l'encontre de ses idées personnelles. Abraham n'était pas un fanatique, esclave de ses convictions, sinon il aurait immolé Isaac et déclaré que la voix de l'ange arrêtant son bras était la voix du diable. Si vous restez fidèle à Dieu, Dieu vous conduira à travers tous les obstacles jusqu'à la connaissance parfaite de ce qu'il est. Mais il faut toujours que vous soyez prêt à laisser tomber vos préjugés et vos croyances traditionnelles. Ne demandez pas à Dieu de vous éprouver. Ne dites jamais comme Pierre : « Je fera n'importe quoi, j'irai à la mort pour toi ! » Abraham ne dit rien de pareil ; il resta fidèle à Dieu, et Dieu purifia sa foi.
La lumière qui s'éteint
Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. 2 Corinthiens 3 : 18
Un serviteur de Dieu doit être assez indépendant des autres hommes, pour ne plus même se rendre compte qu'il est seul. Au début de notre vie chrétienne, nous avons des déceptions. Ceux qui nous semblaient être des lumières vacillent et s'éteignent, ceux qui nous soutenaient s'en vont... « Personne ne m'a assisté... c'est le Seigneur qui m'a assisté et qui m'a fortifié » (2 Timothée 4 : 16-17). Nous devons fonder notre foi non sur une lumière qui s'éteint, mais sur celle qui ne faiblit jamais. Quand un grand chrétien disparaît, nous sommes tristes, jusqu'à ce que nous comprenions que c'est normal qu'il disparaisse. Nous-mêmes reflétons simplement sur notre visage découvert, la gloire de Dieu. C'est ce qui doit être permanent. Qu'aucun obstacle ne vous empêche d'avoir les regards fixés sur la face de Dieu, pour orienter votre doctrine et votre pensée. Chaque fois que vous prêchez, recherchez d'abord la face de Dieu, pour savoir ce que vous devez dire, et la gloire du Seigneur se manifestera à travers vos paroles. Le serviteur de Dieu qui fixe continuellement ses regards sur Dieu peut, en conséquence, parler aux autres. Le ministère du Christ se caractérise par une lumière qui demeure : « Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu'il avait parlé avec l'Éternel ! » Dieu ne nous demande pas d'étaler nos doutes à tous les regards, ni de raconter les extases célestes de notre vie avec lui. Le secret de la vie du serviteur fidèle, c'est qu'il est continuellement en harmonie avec Dieu.
Vidéo : https://youtu.be/FF-3yqWCA9Y
Vidéo : https://youtu.be/FF-3yqWCA9Y
jeudi 30 juin 2016
N'offensez pas le Seigneur
Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe. Jean 14 : 9
Le Seigneur doit être souvent étonné de voir combien nous avons l'esprit compliqué ! Ce sont nos préjugés qui nous rendent ainsi. Quand nous restons simples, loin d'être stupides, nous y voyons clair. Philippe attendait la révélation d'un profond et prodigieux mystère, mais pas par son maître qu'il connaissait trop bien. Nous attendons le mystère de Dieu pour plus tard, au milieu de quelque cataclysme ; en réalité il est là. Nous avons peut-être la volonté d'obéir à Jésus, mais il est probable que nous lui faisons de la peine par nos questions. « Seigneur, montre-nous le Père ! » Sa réponse nous arrive aussitôt : « Il est ici, toujours ici, ou nulle part ». Nous nous attendons à ce que Dieu se manifeste à ses enfants, mais Dieu se manifeste dans ses enfants. Les gens de l'entourage sont témoins de cette manifestation, mais l'enfant de Dieu lui-même ne s'en aperçoit pas. Nous voudrions saisir Dieu par notre intelligence. Mais nous ne pouvons pas plus le saisir, que nous ne pouvons saisir notre propre être intérieur. Si nous demandons à Dieu de nous donner des révélations extraordinaires, nous l'offensons. Les questions mêmes que nous posons blessent Jésus, parce qu'elles n'ont rien de la simplicité d'un enfant. « Que votre cœur ne se trouble pas », dit Jésus - vais-je maintenant l'offenser en laissant mon cœur se troubler ? Si je crois en Jésus, ma vie est-elle conforme à ma foi ? Mon cœur s'agite-t-il ? Est-ce que je me pose des questions morbides ? Je dois m'habituer à prendre tout comme venant de Dieu. Dieu ne veut pas nous guider plus tard, mais maintenant. Sachez que le Seigneur est ici présent, et soyez immédiatement affranchis de toute inquiétude.
mercredi 29 juin 2016
Suis-je prêt à tout ?
L'Éternel vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : « Moïse ! Moïse ! » Et il répondit : « Me voici ! » Exode 3 : 4
Quand Dieu nous appelle, combien d'entre nous sont comme des gens qui marchent dans le brouillard, et ne répondent rien. La réponse de Moïse prouve qu'il était bien là, prêt à tout. Pour répondre avec un tel empressement, il nous faut être en rapport étroit avec Dieu, et bien savoir où nous en sommes avec nous-mêmes. Nous sommes trop souvent occupés à expliquer à Dieu ou nous aimerions aller ! Pour qu'un homme ou une femme soient disponibles pour Dieu et pour son œuvre, il faut qu'ils oublient le prix à payer lors de l'appel de Dieu. Nous attendons qu'il se présente des circonstances exceptionnelles, quelque chose de sensationnel, et quand cela se produit nous sommes prompts à crier : « Me voici ». Là où Jésus est glorifié, nous sommes prêts à marcher, mais nous nous dérobons lorsqu'il s'agit de remplir un devoir obscur. Être disponible pour Dieu, c'est être prêt à faire les plus petites choses aussi bien que les plus grandes, sans distinction aucune. Nous n'avons pas à choisir notre activité. Quel que soit le programme de Dieu, nous devons nous tenir là, prêts. Quand le devoir se présente, nous entendons la voix de Dieu, comme Jésus entendait la voix de son Père, et nous sommes prêts à obéir, avec l'empressement de l'amour. Jésus attend de nous la même obéissance qu'il avait à l'égard de son Père. Il peut nous donner, à son gré, des devoirs plaisants ou rebutants, parce que nous sommes unis à lui, comme lui-même l'est au Père : « Qu'ils soient un, comme nous sommes un ». Soyez prêts à recevoir les visites imprévues de Dieu. Celui qui est toujours prêt n'a jamais à se préparer. Pensez au temps que nos gaspillons à nous préparer, lorsque Dieu nous appelle ! Le buisson ardent est le symbole de tout ce qui environne l'âme vigilante qu'illumine la présence de Dieu.
lundi 27 juin 2016
La force invincible
" Le Seigneur châtie celui qu'il aime ". Que nos plaintes sont misérables ! Notre Seigneur nous amène dans la position la plus favorable à notre communion avec lui. Alors nous gémissons et disons : " Oh ! Seigneur, permets-moi d'être comme les autres ! " Jésus nous demande d'accepter le même joug que lui - " Mon joug est aisé, place-toi là à mon côté, et nous tirerons ensemble ". Est-ce de cette manière que vous êtes unis au Seigneur Jésus ? Dans ce cas, vous remercierez Dieu lorsque sa main pèsera sur vous. " Il donne de la force à celui qui est fatigué ". Dieu veut nous délivrer de notre sensiblerie, et nos plaintes se changeront en louanges. Le seul moyen de connaître la force de Dieu, c'est de prendre le joug de Jésus et d'apprendre de lui. « La joie de l'Éternel sera votre force ». D'où les chrétiens tirent-ils donc leur joie ? D'un chrétien de ce genre, nous pourrions dire : c'est simple, il n'a pas de fardeau à porter. Mais regardons de plus près : Si la paix, la lumière et la joie de Dieu l'habitent, c'est justement parce qu'il porte un fardeau. Le fardeau que Dieu lui a donné est semblable à un pression qui écrase les grappes, et le vin coule, mais nous ne voyons que ce vin généreux ! Aucune puissance ne peut vaincre l'Esprit de Dieu à l'œuvre dans l'esprit d'un homme ; c'est une forteresse imprenable. Si vous êtes disposé à gémir, chassez cette lâcheté impitoyablement. C'est un crime d'être faible, quand on a en soi la force de Dieu.
dimanche 26 juin 2016
La Bible : un message de Dieu
La parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Hébreux 4 : 12
Vous avez de multiples raisons de lire la Bible. C'est le livre le plus répandu, c'est un des livres les plus anciens, un livre fondateur de tant de cultures. Mais la raison essentielle, c'est que la Bible affirme être la Parole de Dieu. Par elle vous entendrez Dieu lui-même vous parler. Si votre patron vous parle, ne l'écoutez-vous pas ? Si une personnalité célèbre vous écrit, ne prenez-vous pas connaissance de sa lettre ? Alors quand votre Créateur s'adresse à vous, ne négligez pas ses paroles. Si vous le croyez, elles changeront votre vie et lui donneront un sens. Par elles vous posséderez l'assurance que vous n'êtes pas sur la terre par hasard, mai que Quelqu'un a voulu votre existence. Vous saurez que votre destinée n'est pas la poussière, mais la vie éternelle. Vous ne serez plus seul. Seul avec vos difficultés et vos souffrances, et inconsolable. Seul avec quelques bien terrestres peut-être, mais insatisfait. Le Dieu de la Bible, le Dieu d'Abraham, de David, des apôtres, de tant de croyants, sera aussi votre Dieu. Un Dieu vivant qui veut agir dans votre vie et la transformer. En fait, c'est là un miracle et donc la plus grande preuve de l'inspiration divine de ce livre. Prenez-le donc et lisez. Vous y découvrirez le vrai visage de Dieu, un Dieu avec qui vous pourrez vivre, vraiment vivre.
(F. Bailet)
samedi 25 juin 2016
La vie de Dieu en moi
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. Romains 6 : 5
Ressuscité avec lui ! Si j'ai vraiment été crucifié avec Jésus, cela se verra car je lui ressemblerai. Quand l'Esprit de Jésus vient ne moi, le contact entre Dieu et moi se rétablit. Par sa résurrection, Jésus a le pouvoir de me faire participer à la vie divine, et ma vie doit être construite sur les mêmes bases que la sienne. Sa vie de résurrection se manifestera en moi par plus de sainteté. À travers tous les écrits de l'apôtre Paul, nous retrouvons cette idée dominante : une fois la résolution prise d'être uni à Jésus dans sa mort, sa vie de résurrection nous envahit de toute part. Vivre la vie du Fils de Dieu dans notre nature humaine demande la toute-puissance divine. Le Saint-Esprit ne peut être en nous comme un invité, il envahit tout ! Une fois ma résolution prise que mon vieil homme, c'est-à-dire ma nature pécheresse, doit mourir avec Jésus, le Saint-Esprit m'envahit. Il se charge de tout diriger ; mon seul rôle est de marcher dans la lumière et d'obéir à ce qu'il me révèle. Une fois ma décision prise, il m'est facile de constater, dans la pratique, que je suis mort au péché, car je sens à tout moment la vie de Jésus présente en moi. De même qu'il n'y a qu'une nature humaine, il n'y a qu'une sainteté, celle de Jésus, et c'est elle que je reçois, comme un don. Dieu me couvre de la sainteté de son Fils, et spirituellement j'appartiens à un monde nouveau.
Lien vidéo sur ma chaîne : https://youtu.be/ObefSzQ-MV8
Lien vidéo sur ma chaîne : https://youtu.be/ObefSzQ-MV8
vendredi 24 juin 2016
Ma résolution à l'égard du péché
... Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Romains 6 : 6
Crucifié avec lui. Ai-je pris cette ferme résolution qu'en moi le péché meure ? Il faut beaucoup de temps pour en venir là. Mais le tournant le plus important de ma vie est quand je décide qu'à l'instar de Jésus mourant pour le péché du monde, mon péché ne sera pas seulement bridé, refoulé, ou neutralisé, mais crucifié. Nul ne peut prendre cette décision pour un autre que lui-même. Nous pouvons être sérieusement convaincus, et même engagés, cela ne suffit pas. Il faut que nous prenions la décision à laquelle ce passage nous invite. Ressaisissez-vous, prenez le temps de rencontrer Dieu, décidez-vous, et dites : « Seigneur, prends-moi avec toi dans ta mort, jusqu'à ce que le péché soit mort en moi ». Paul ne parle pas ici d'une délivrance merveilleuse qui lui arrivera plus tard, mais d'une expérience vécue. Suis-je prêt à me laisser labourer par l'Esprit de Dieu, jusqu'à ce que je comprenne ce qu'est le péché en moi : le désir contraire à l'Esprit de Dieu ? Accepterai-je, au sujet de cette tendance au péché, le verdict de Dieu ? Qu'il soit crucifié avec Jésus ! Je ne peux me compter parmi les morts au péché que si ma volonté s'est courbée devant lui. Ai-je obtenu ce glorieux privilège d'être crucifié avec Christ, au point que ma propre vie soit la vie de Christ ? « J'ai été crucifié avec Christ, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ».
Lien vidéo : https://youtu.be/qtSh7Ow6jG8
Lien vidéo : https://youtu.be/qtSh7Ow6jG8
jeudi 23 juin 2016
Pourquoi nous ne comprenons pas
Jésus leur recommande de ne dire à personne ce qu'ils avaient vu, jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des morts. Marc 9 : 9
Ne dites rien, tant que le Fils de l'homme n'est pas ressuscité en vous, tant que la vie du Christ ressuscité ne domine tellement sur vous que vous compreniez ce qu'il a enseigné quand il était sur la terre. Quand votre vie intérieure est en règle avec Dieu, les paroles de Jésus deviennent tellement claires que vous vous étonnez de ne pas les avoir comprises plus tôt. Mais vous ne pouviez pas les comprendre, car vous n'étiez pas encore en état de les supporter. Notre Seigneur ne veut rien nous cacher ; mais nous ne pouvons saisir ce qu'il voudrait nous dire, tant que nous ne sommes dans des dispositions spirituelles favorables. « Il y a encore bien des choses que je voudrais vous dire, mais vous ne pourriez pas les supporter ». Il nous faut la communion intime avec le Christ ressuscité pour pouvoir comprendre certaines paroles de Jésus. Connaissons-nous, dans une certaine mesure, cette communion ? La preuve que nous la connaissons, c'est que ses paroles nous deviennent intelligibles. Dieu ne nous révèle rien si son Esprit n'est pas en nous. Si nous avons des convictions arrêtées sur tel point de doctrine, Dieu ne pourra pas nous éclairer lui-même sur ce point-là ; nous sommes devenus inaccessibles. Nous ne pouvons sortir de ce triste état qu'en laissant la vie de résurrection nous remplir. Aussitôt, la lumière se fait. « Ne le dites à personne... » Combien veulent tout de suite raconter ce qu'ils ont vu sur la montagne de la transfiguration ! Leur vie ne confirme pas leur témoignage, le Fils de l'homme n'est pas encore ressuscité en eux. L'est-il en vous ? L'est-il en moi ?
(Oswald Chambers)
Lien de la vidéo : https://youtu.be/08YigXHPN8Q
(Oswald Chambers)
Lien de la vidéo : https://youtu.be/08YigXHPN8Q
mercredi 22 juin 2016
La vision glorieuse
Ananias sortit; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: « Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venait, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Actes 9 : 17
Quand Paul recouvra la vue, il reçut en même temps la vision intérieure de la Personne de Jésus-Christ qui domine, désormais, toute sa vie et sa prédication. « Je ne voulus savoir parmi vous... que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ». Il refusait de fixer sa pensée sur autre chose que sur la vision de Jésus-Christ. Nous devons apprendre à traduire, dans les moindres détails de nos pensées et de notre vie, ce que la vision de Christ nous a révélé. Ce qui caractérise le mieux l'homme spirituel est la façon dont il saisit pour lui-même Jésus-Christ, et dont il fait part aux autres des desseins de Dieu. La seule passion de sa vie, c'est Jésus-Christ. Toutes les fois que vous voyez un chrétien vivre de cette manière-là, vous ne pouvez vous y tromper : c'est un homme selon le cœur de Dieu. N'acceptez jamais que quelque chose vous détourne de votre vision intérieure de Jésus-Christ. C'est la pierre de touche de votre spiritualité. Si votre foi décline, c'est que d'autres choses vous absorbent graduellement. « Depuis que mes yeux ont contemplé Jésus, tout le reste a pour moi disparu. Il n'y a plus rien devant moi, rien, que Jésus sur la croix. »
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)
mardi 21 juin 2016
L'indifférence à l'égard des autres
Passages à lire : Romains 8 : 26 à 34
Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables... Romains 8 : 26 b
Devenons des intercesseurs, puisque le Christ ressuscité intercède pour nous, et que le Saint-Esprit le fait également. Enseignés par l'Esprit, sommes-nous assez proches de nos frères pour accomplir cette œuvre d'intercession ? Considérons ce qui nous préoccupe : nos famille, notre travail, notre pays, la crise actuelle. Tout cela nous absorbe et nous écrase-t-il ? Tout cela nous éloigne-t-il de Dieu, ne nous laissant pas de temps pour l'adorer ? Si oui, arrêtons-nous, et rétablissons une communion réelle avec Dieu et avec les autres. Alors l'Esprit d'intercession se renouvellera en nous, et Dieu répondra par des miracles. Dans votre ardent désir de faire la volonté de Dieu ne le devancez pas. Lorsque vous vous lancez dans mille activités diverses, vous dépassez sa volonté et êtes bientôt tellement chargés par les fardeaux et les difficultés des autres, que vous n'avez plus le temps d'adorer, ni d'intercéder. Si les fardeaux et les tensions vous accablent, et que vous n'êtes pas dans une attitude d'adoration, non seulement vous vous endurcissez contre Dieu, mais le désespoir vous envahit. Dieu nous met continuellement en présence de gens pour qui nous n'éprouvons aucune sympathie ; si nous ne sommes pas dans un esprit d'adoration il est normal que nous les traitions avec dureté. Nous leur assénons un texte biblique comme un coup de massue, ou nous leur administrons vivement une parole de Dieu, et les laissons là. Un chrétien au cœur dur doit être une grande cause de tristesse pour Dieu. Savons-nous intercéder comme le Seigneur, comme le Saint-Esprit ?
lundi 20 juin 2016
Vigilance contre l'hypocrisie
Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère. 1 Jean 5 : 16
Si nous ne sommes pas attentifs à la manière dont l'Esprit de Dieu travaille en nous, nous risquons de tomber dans l'hypocrisie spirituelle. Nous voyons les chutes des autres, et les jugeons au lieu d'intercéder en leur faveur. Ce n'est pas notre intelligence, mais l'Esprit de Dieu qui ouvre nos yeux. Si nous ne distinguons pas d'où vient cette révélation, nous deviendrons des spécialistes de la critique, oubliant l'ordre divin : « qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère ». Prenez garde de ne pas devenir des hypocrites, passant votre temps à corriger les autres, au lieu d'adorer Dieu. Un des fardeaux les plus délicats dont Dieu charge ses serviteurs est celui de discerner ce qui ne va pas chez les autres. Il nous révèle leurs manquements pour que nous portions leur fardeau et cherchions la pensée de Christ pour eux. Tandis que nous intercédons en leur faveur, Dieu leur accordera la vie. Ce n'est certes pas que nous puissions amener Dieu à entrer dans nos vues, mais nous devons nous élever vers Dieu, jusqu'à ce qu'il puisse nous communiquer sa pensée, au sujet de ceux pour qui nous prions. Jésus peut-il discerner en nous les fruits de ce travail douloureux ? Il ne le pourra que si nous nous identifions à lui ; alors il nous communiquera ses pensées au sujet des autres. Intercédons de tout notre cœur, afin que Jésus puisse nous approuver.
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)
dimanche 19 juin 2016
Disponibles ou endurcis
Il voit qu'il n'y a pas un homme, il s'étonne de ce que personne n'intercède ; alors son bras lui vient en aide, et sa justice lui sert d'appui. Ésaïe 59 : 16
La raison pour laquelle nous cessons de prier et devenons insensibles à l'égard de Dieu, c'est que la prière n'offre pour nous qu'un intérêt sentimental. Cela fait bonne impression de dire que nous prions. Nous avons lu que la prière est bienfaisante, qu'elle apporte la sérénité, qu'elle élève l'âme. Mais l'Éternel, comme dit Ésaïe, s'étonne de nos prières. L'adoration et l'intercession marchent de pair, l'une est impossible sans l'autre. Intercéder, c'est considérer la pensée de Christ au sujet de celui pour qui nous prions. Trop souvent, au lieu d'adorer Dieu, nous cherchons à expliquer la prière. Sommes-nous dans une attitude d'adoration, ou contestons-nous avec Dieu ? Nous lançons à Dieu nos requêtes et nous lui dictons nos désirs. Nous ne l'adorons pas et ne cherchons pas à avoir l'esprit de Christ. Durs à l'égard de Dieu, nous le devenons aussi à l'égard de nos semblables. Savons-nous adorer Dieu au point d'élever nos cœurs jusqu'à lui, de discerner ses pensées à l'égard de ceux pour lesquels nous prions ? Vivons-nous dans une sainte communion avec lui, ou bien sommes-nous raisonneurs et insensibles ? « Mais, qui intercède selon la pensée de Dieu ? » Pourquoi pas vous ? Soyez un intercesseur qui adore Dieu et vit dans une sainte intimité avec lui. L'intercession est un vrai travail qui demande toute notre énergie, un travail où vous ne courez aucun danger. Même en prêchant l'Évangile, vous pouvez tomber dans un piège. Dans l'intercession, jamais.
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)
samedi 18 juin 2016
Comme s'il devait revenir aujourd'hui
Je viens bientôt. Tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Apocalypse 3 : 11
Le prochain retour du Seigneur Jésus-Christ est une vérité connue de la plupart des chrétiens, même si tous ne la comprennent pas de la même manière. L'important, c'est qu'elle constitue une véritable espérance pour chaque croyant. Le Seigneur désire que nous l'attendions pour le voir et être toujours avec lui. Être avec celui qui nous a tant aimés qu'il a donné sa vie pour nous, n'est-ce pas une raison suffisante pour l'attendre avec ardeur ? Quelqu'un a un jour été transporté au troisième ciel, dans le paradis : c'est l'apôtre Paul, il y a entendu des paroles si merveilleuses que le langage humain ne peut les exprimer (2 Corinthiens 12 : 2 à 5). Nous comprenons ainsi que la présence de Jésus ressuscité et glorifié sera la source d'un bonheur et d'une joie indescriptibles et toujours renouvelés. Jésus lui-même désire avoir auprès de lui tous ceux qu'il a rachetés, qu'ils aient cru Dieu avant la croix ou qu'ils aient mis leur confiance en lui après sa résurrection. Pourquoi attendons-nous le Seigneur d'une manière souvent si molle et nonchalante ? Parce que nous avons tendance à poursuivre nos propres intérêts plutôt que ceux de Jésus-Christ (Philippiens 2 : 21). Prions pour que le Seigneur ranime nos affections pour lui, et nous l'attendrons alors d'une manière qui le réjouira dès maintenant.
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)
vendredi 17 juin 2016
Lorsque nous ne comprenons pas
Il dit ensuite aux disciples : « Retournons en Judée ». Les disciples lui dirent : « Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! » Jean 11 : 7-8
Je puis ne pas comprendre Jésus-Christ, mais il serait dangereux d'en conclure qu'il se trompe. Je n'ai jamais le droit de penser que mon obéissance à la parole de Dieu pourrait le déshonorer. C'est seulement en désobéissant que je lui fais tort. Je n'ai jamais le droit de mettre ma conception de son honneur à la place de sa volonté pour moi, même si je pense lui épargner ainsi un affront. Je me rends compte qu'un ordre vient de Dieu à cause de sa tranquille persistance. Lorsque je me mets à peser le pour et le contre, que j'hésite, que je discute, j'introduis un élément qui ne vient pas de Dieu, et j'en arrive à conclure que l'indication que j'avais cru recevoir était fausse. Beaucoup d'entre nous sont fidèles à la conception qu'ils se font de Jésus-Christ, mais combien sont fidèles à Jésus-Christ lui-même ? Ma fidélité à Jésus suppose que je suis prêt à marcher sans voir (Matthieu 14 : 29). Ma fidélité à l'idée que je me fais de lui suppose que je fais d'abord appel à mon intelligence. La foi n'est pas un raisonnement intelligent ; la foi est une confiance totale en quelqu'un, là où je ne vois pas d'issue. Allez-vous vous en remettre à Jésus ou attendre de pouvoir agir vous-même ? Obéissez-lui avec une joyeuse insouciance. Lorsqu'il vous dit quelque chose, et que vous vous mettez à discuter, vous prétendez donc savoir mieux que lui ce qui est à son honneur. Êtes-vous fidèle à ce qu'il dit, ou tentez-vous des compromis avec ce qui ne viendrait pas de lui ? Ce qu'il vous dit, faites-le.
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)
jeudi 16 juin 2016
Un coeur pur
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Matthieu 5 : 8
La pureté est bien plus que l'innocence ! Elle est le résultat d'une communion permanente avec Dieu et doit se développer. Notre vie intérieure peut être bonne et cependant, de temps en temps, notre pureté, dans ses manifestations extérieures, se ternit. Dieu ne nous épargne pas ces humiliations, car elles nous avertissent de la nécessité de maintenir, par une pureté constante, notre communion avec lui. Si notre vie avec Dieu se ternit aussi peu que ce soit, laissons tout, et portons-y remède. Souvenons-nous que notre vision de Dieu est en relation avec le caractère : ceux qui ont le cœur pur voient Dieu. Sans doute, Dieu nous rend purs par sa grâce souveraine, mais il nous incombe de veiller sur notre vie humaine. Nous sommes en contact avec d'autres gens, d'autres conceptions qui peuvent déteindre sur nous. Non seulement le sanctuaire intime de notre âme, mais les parvis extérieurs aussi doivent rester en parfait accord avec la pureté intérieure que Dieu nous donne. Le sanctuaire cesse d'être pur dès que la souillure atteint ses parvis. Pour rester en contact intime et permanent avec Jésus-Christ, il y a certaines choses, légitimes en elles-mêmes, que nous devons proscrire de nos actes et de nos pensées. Dans la pratique, pour garder notre cœur pur au contact des autres, nous pouvons dire : cet homme, cette femme, cet ami, ce parent, je les vois parfaits en Jésus-Christ.
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)
mercredi 15 juin 2016
Diminuer et s'effacer devant lui
Il faut qu'il croisse, et que je diminue. Jean 3 : 30
Si vous devenez indispensable à la vie d'une autre personne, vous n'êtes pas dans la volonté de Dieu. Votre responsabilité de chrétien est d'être, comme Jean-Baptiste, « l'ami de l'époux ». Quand vous voyez quelqu'un mis en présence des exigences de Jésus-Christ, sachez que vos efforts allés dans la bonne direction. Au lieu de vouloir intervenir et atténuer pour cette âme les douleurs de l'enfantement, priez pour qu'elles deviennent dix fois plus fortes, jusqu'à ce qu'aucune puissance au monde ne puisse la détourner de Jésus-Christ. Sans cesse, nous avons tendance à jouer le rôle de providence, et nous empêchons Dieu d'agir. Au lieu de nous comporter en ami de l'époux, nous prenons sa place, et un jour cette personne dira de nous : « Il a détourné sur lui mon amour - et par sa faute je me suis éloigné de Jésus ». Gardez-vous de donner votre sympathie à faux, accordez-la au bon moment. « L'ami de l'époux... éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux, aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite ! Il faut qu'il croisse et que je diminue ». Aucune tristesse n'obscurcit cette joue, car l'époux est là. Et Jean dit que c'est là sa joie. C'est l'effacement absolu du serviteur, on ne pensera plus à lui. Veillez à ce que l'Époux soit écouté par celui dont vous vous êtes occupé. Ne vous inquiétez pas des bouleversements qu'il produit - peut-être des troubles de santé. Réjouissez-vous d'une joie divine quand sa voix se fait entendre. Il faut souvent qu'une vie fasse naufrage avant que Jésus puisse la sauver.
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)
Inscription à :
Articles (Atom)