dimanche 17 avril 2016

Se faire du souci

Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6 : 34
 
Se faire du souci pour le chrétien laisse supposer que Dieu n'est pas capable de prendre soin de ses propres enfants, alors qu'il nourrit les oiseaux et revêt les fleurs des champs (Luc 12 : 24 et 28). C'est oublier ce que sa Parole nous invite à faire : " Rejetez sur lui tout votre souci, car il a soin de vous " (1 Pierre 5 : 7). Se faire du souci laisse supposer que Dieu ne s'intéresse pas à nos problèmes. Or, il sait au contraire très bien de quoi nous avons besoin (Matthieu 6 : 32). Est-ce qu'il n'est pas Celui qui fait " lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes ? " (Matthieu 5 : 45 ). Se faire du souci, c'est également faire comme si Dieu ne nous aimait pas, et ne voulait pas satisfaire les besoins de ses enfants. Or, il est le conservateur de tous les hommes, spécialement des fidèles (1 Timothée 4 : 10). Et l'avenir ? Nous nous ferions du souci pour les jours prochains ? Jésus recommande : " Ne soyez pas en souci pour le lendemain, car le lendemain sera en souci de lui-même à chaque jour suffit sa peine " (Matthieu 6 : 34). Gardons-nous aussi des soucis d'aujourd'hui (Matthieu 13 : 22). Il y a un stress, une anxiété qui proviennent du fait que l'on s'occupe trop des problèmes du moment et des affaires du monde. Le remède, pour le croyant, c'est d'être plutôt occupé des choses qui sont en haut, les seules qui en valent vraiment la peine, car elles sont éternelles (Colossiens 3 : 1-2).

samedi 16 avril 2016

Fondations

Quiconque donc entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé contre cette maison. Elle n'est pas tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. Matthieu 7 : 24 à 26
Ce qui fait la différence entre les deux maisons de la parabole, ce n'est ni leur environnement, ni leurs dimensions, ni leur confort, ce sont leurs fondations, invisibles depuis l'extérieur. Sur quoi avez-vous bâti votre vie, cher ami ? Avez-vous choisi la bonne fondation ? Basez-vous vos espérances sur ce que disent les philosophes, les grands penseurs, ou sur les paroles du Seigneur Jésus Christ ? Fonder ses espérances sur les raisonnements des hommes, c'est aller au devant d'une grande ruine. Au jour de l'épreuve ou du jugement, tout sera renversé. Au contraire, tout ce qui reposera sur le roc inébranlable de la Parole de Dieu demeurera éternellement. Remarquons bien que Jésus n'a pas seulement dit : " Celui qui entend mes paroles " il a ajouté : " et qui les met en pratique ". On peut entendre volontiers parler de Jésus, on peut écouter sa Parole. À quoi cela sert-il si on ne la met pas en pratique ? L'apôtre Jacques a écrit : " Mettez la parole en pratique, et ne l'écoutez pas seulement, vous abusant vous-mêmes " (Jacques 1 : 22). Comment mettre en pratique la Parole de Dieu ? En faisant Sa volonté. Recherchons-la en lisant cette Parole avec prière.

(La Bonne Semence)

vendredi 15 avril 2016

Passé, présent et avenir

Il répondit : Je ne sais pas si c'est un pécheur ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. Jean 9 : 25
Une jeune femme gagnait sa vie en disant la bonne aventure. Elle entendit l'Évangile et trouva la paix en croyant au Seigneur Jésus et à l'efficacité de son sacrifice. Dès lors, elle saisissait toutes les occasions pour rendre témoignage à celui qui lui avait pardonné ses fautes. Peu de temps après sa conversion, deux dames qui ignoraient le changement qui s'était produit dans sa vie, se présentèrent chez elle, souhaitant connaître leur avenir. Elle les fit asseoir et, pressant dans ses mains son Nouveau Testament, elle leur expliqua : " Maintenant, je ne me sers plus de cartes pour dire la bonne aventure, je me sers de ce livre et, par son moyen, je puis vous dire votre passé, votre présent et votre avenir. Premièrement, dans le passé, vous avez vécu sans Dieu et sans espérance, comme moi autrefois. Deuxièmement, dans le présent, la grâce vous est offerte par l'Évangile, tournez-vous vers le Sauveur et vous aurez le pardon de vos péchés. Troisièmement, dans l'avenir, ce sera pour vous le bonheur éternel près de Jésus si vous vous repentez. Sinon vous passerez l'éternité dans le désespoir, loin de Dieu. Autrefois, quand je vous disais des mensonges, je me faisais payer. Aujourd'hui, je vous annonce gratuitement le salut que j'ai trouvé moi-même."

(La Bonne Semence)

jeudi 14 avril 2016

Pourquoi la souffrance ?

Or nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, c'est-à-dire de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8 : 28
Dans la salle d'attente de mon médecin, une patiente dit tout haut ce qui la révolte : " Pourquoi est-ce que Dieu permet la souffrance ? " " Vous savez, Madame, je ne connais pas votre problème, mais, en ce qui me concerne, je viens consulter le docteur parce que j'ai de pénibles migraines et je voulais être sûre qu'elles ne cachent rien de grave. Il me semble que cela répond à votre question. Je vois la souffrance comme un des moyens que Dieu emploie pour être consulté, autrement dit pour tourner vers Lui les pensées des gens. Avez-vous entendu parler de ces personnes atteintes d'une maladie génétique rare qui ne ressentent jamais la douleur ? Victimes de blessures, de brûlures, elles n'éprouvent aucune sensation. Cette insensibilité les prive d'un précieux signal d'alarme qui pourrait les mettre à l'abri du danger. Une ampoule brûlante, la lame d'un couteau, un clou rouillé qui dépasse d'une planche, sont autant de pièges qu'elles doivent apprendre à éviter." Pour le chrétien, la souffrance est aussi une école. Il apprend à se soumettre à Dieu sans toujours comprendre. Enfin la souffrance permet de se mettre à la place de ceux qui souffrent. Elle nous autorise à dire à un autre croyant : " Tu vois, j'ai passé par là moi aussi je sais ce que c'est, et je puis t'affirmer par expérience que le Seigneur te deviendra plus proche si tu sais le reconnaître à travers ce qui t'arrive."

(La Bonne Semence)

mercredi 13 avril 2016

Une vie inutile ?

Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit parfaite. Jean 15 : 11
Henriette avait soixante-douze ans. Mais depuis quinze ans elle était seule. Un accident de la route l'avait privée de l'usage de ses quatre membres. Elle ne pouvait même pas passer de son fauteuil roulant à son lit sans aide. Ses petits-enfants, impressionnés par son immobilité, se demandaient à quoi elle pouvait bien penser toute la journée. Pourtant elle avait l'air paisible. Son secret se résumait à une phrase : " Si je n'avais pas mon Seigneur Jésus à mes côtés, je demanderais qu'on abrège mes jours." Elle n'était pas capable de grands discours théologiques, mais sa sérénité parlait au cœur de sa petite-fille quelle puissance vivante avait donc Celui que la grand-maman nommait : " son Seigneur Jésus " ? Comment faisait-il ressentir sa présence réelle à cette vieille dame impotente ? Plus tard, lorsque la jeune fille, étudiante en médecine, découvrit, à travers les Évangiles, le Seigneur Jésus, si proche des malades, des mourants, elle reconnut Celui qui s'était penché avec amour sur sa grand-mère, qui était resté près d'elle pour  l'aider à supporter sa vie douloureuse et l'avait toujours apaisée. Elle se rendit compte que la promesse du Seigneur envers ceux qui se confient en lui est vraie : le monde ne peut pas le voir, mais, par le Saint Esprit, les chrétiens le connaissent et bénéficient de sa présence constante (Jean 14 : 18 à 20).

(La Bonne Semence)

mardi 12 avril 2016

Pierres précieuses

Heureux l'homme qui a trouvé la sagesse, et l'homme qui possède l'intelligence ! Car le trafic qu'on peut faire d'elle est meilleur que le trafic de l'argent ; et le profit qu'on en tire est meilleur que l'or fin. Elle est plus précieuse que les perles, et toutes tes choses désirables ne la valent point. Proverbes 3 : 13 à 15
Il peut arriver qu'au sens figuré un cyclone ou un tremblement de terre soit nécessaire dans notre vie pour nous ouvrir les yeux sur le vrai bonheur. Au cours de l'été 1831, une tornade déracina un arbre gigantesque dans l'Oural. Le lendemain matin, on trouva sous ses racines de magnifiques pierres vertes. Un nouveau gisement d'émeraudes était venu au jour. Après un vaste glissement de terrain sur le versant indien de l'Himalaya, de petites pierres bleues brillaient au soleil couchant. C'étaient les saphirs du Cachemire. Peut-être qu'une tempête ou un violent séisme est venu tout à coup bouleverser votre existence. Et vous demandez : " O Dieu, pourquoi faut-il que cela m'arrive ? " Peut-être que c'est la maladie, un deuil, des soucis, des déceptions ou de grands chagrins. Pourtant cela peut vous amener à découvrir le plus grand des trésors. Dieu veut ouvrir les yeux de chacun de nous sur Celui dont parlent les Saintes Écritures. Connaître Jésus, le posséder comme notre Sauveur est le plus grand bonheur qui puisse nous arriver.

(La Bonne Semence)

lundi 11 avril 2016

Écoutons quand Dieu s'adresse à nous

Inclinez l'oreille, et venez à moi, écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, les grâces assurées à David. Ésaïe 55 : 3
La vie de tous les jours est remplie d'avertissements de toute nature que l'on a intérêt à écouter. De même, Dieu nous prévient par sa Parole et nous avons besoin d'y être bien attentifs. Si, en marchant sur la chaussée, nous entendons un automobiliste klaxonner derrière nous, vite nous nous mettons de côté. Si une ambulance surgit avec sa sirène, nous nous dépêchons de lui laisser la voie libre. Et quand Dieu nous avertit de fuir la colère qui vient (Matthieu 3 : 7), resterions-nous indifférents ? Si un médecin nous informe que tel médicament a des effets secondaires nocifs, nous nous débarrassons aussitôt de ce remède. Mais quand le Dieu d'amour nous avertit que le salaire du péché, c'est la mort (Romains 6 : 23), nous n'en tiendrons pas compte ? Lorsque la préfecture demande différentes pièces pour établir un passeport, nous prenons bien soin de les apporter toutes. Et quand Dieu nous dit : '' Si quelqu'un ne naît d'en haut, il ne peut voir le Royaume de Dieu '' (Jean 3 : 3), ferions-nous la sourde oreille ? Si un magasin nous signale que nous avons gagné le premier prix du tirage qu'il a organisé, nous nous empressons de l'accepter. Mais quand Dieu nous annonce que le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur (Romains 6 : 23), tarderions-nous à en prendre possession ?

(La Bonne Semence)

dimanche 10 avril 2016

Tant que le courant ne passe pas...

C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout résidu de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes. Et mettez en pratique la parole, et ne l'écoutez pas seulement, en vous trompant vous-mêmes par de vains discours. Jacques 1 : 21-22
On a écrit des milliers de livres sur l'électricité, sa nature, ses effets, son emploi. Vous pourriez réunir une bibliothèque sur ce sujet, lire tous ces livres, y passer votre existence. Mais cela ne pourra allumer la plus faible ampoule électrique, ni actionner le moindre moteur. Il faut appliquer les notions que donnent ces livres, se raccorder au réseau, brancher les appareils... Pareillement il ne suffit pas de posséder la Bible, ni même de la lire. Cela ne suffit ni pour votre salut, ni pour une saine direction de votre vie. Il faut la mettre en pratique, se soumettre à ses enseignements, la laisser agir en vous et ensuite à travers vous. Plus forte encore est la comparaison qu'emploie l'épître de Jacques : '' Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt comment il était '' (Jacques 1 : 23-24). Prenez garde que votre Bible n'ait pas plus d'effet sur vous que les livres sur l'électricité ! Recevoir par la simple foi ses principes, mais surtout avoir une relation personnelle avec Dieu dans une humble et confiante dépendance, voilà ce qui révolutionnera votre vie. Ce n'est pas ce que nous savons de la Bible qui compte, mais ce que nous faisons d'après ce que nous savons. Et la première chose à faire, c'est de croire en Jésus Christ qui a tout fait. Ensuite nous pouvons faire quelque chose pour lui.

(La Bonne Semence)

samedi 9 avril 2016

Le film de la vie

Qui toutefois ne savez pas ce qui arrivera le lendemain ! Car qu'est-ce que votre vie ? Ce n'est certes qu'une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite s'évanouit. Jacques 4 : 14
Une vidéo rapide, voilà l'image de notre vie. Impossible de retenir la fuite inexorable des jours. Et cependant, dans ce temps si court qui sépare notre berceau de la tombe, se joue notre sort éternel. Regardez cet enfant qui ne pense qu'à jouer, courir, s'amuser : il est bien trop jeune pour y penser ! Et ce jeune homme confiant dans ces capacités et ses succès ne lui parlez pas de l'éternité. À cet âge, on est trop sûr de soi pour y penser ! Interrogeons cette personne qui vient de se marier : seul compte pour elle le moment présent. L'au-delà ? Elle est trop heureuse pour y penser ! Voilà  un individu d'âge mûr : absorbé par son travail ou par des soucis familiaux. C'est l'heure d'agir et non de rêvasser à un avenir problématique. Il est trop occupé pour y penser ! Tournons-nous vers les gens âgés : fatigués, parfois diminués, ils s'accrochent au passé. Pourtant ils sont arrivés à la porte de l'éternité. Et ils répondront qu'ils sont trop vieux pour y penser ! Cher ami, où passerez-vous l'éternité ? Cela dépend de vous. Le film ne s'arrête pas à la tombe comme certains essaient de le croire. La mort est le seuil de l'éternité. Prenez le temps de la préparer. N'ayez pas de repos jusqu'à ce que cette question soit réglée. N'attendez pas qu'il soit trop tard pour y penser !

(La Bonne Semence)

vendredi 8 avril 2016

Peur de vivre ou bonheur de vivre

Et ta vie sera en suspens devant toi, tu trembleras la nuit et le jour, et tu ne seras point sûr de ta vie. Deutéronome 28 : 66
La nuit dernière un tremblement de terre a légèrement secoué notre immeuble, et ce matin dans le quartier, chacun commente l'évènement. La peur, l'insécurité, l'inquiétude caractérisent souvent l'individu qui vit sans Dieu. Il dissimule difficilement une détresse intérieure en face de diverses menaces. Et c'est tout à fait normal, parce que nous ne sommes en général pas maîtres des événements qui peuvent nous arriver. Malgré tous les perfectionnements de la technique et de la science, les forces de la nature nous donnent bien souvent la mesure de notre impuissance. Tout comme les païens, aux prises avec les puissances adverses, vont consulter le sorcier, de même dans nos grandes cités modernes, les incroyants, tourmentés par les problèmes les plus divers, s'adressent aux voyants, vont vers les cartomanciennes ou ceux qui établissent les horoscopes, ou bien portent sur eux toutes sortes de '' porte-bonheur ''. Partout où s'est évanouie la foi au Dieu vivant, la superstition s'empare avec puissance de l'esprit humain et, sous des formes ridicules parfois, le terrorise et le tourmente. Qui libérera les hommes de cette peur de vivre et leur apprendra le bonheur de vivre ? La réponse est : Jésus-Christ. Lui seul donne la paix intérieure. Celui qui pas grâce a assuré aux siens la vie future et éternelle mérité bien leur confiance pour leur vie présente et quotidienne.

(La Bonne Semence)

jeudi 7 avril 2016

Engrenage

Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre, regardez vers moi, et soyez sauvés ; car JE SUIS Dieu, et il n'y en a point d'autre. Ésaïe 45 : 22
Christine avait un foyer, un gentil mari, des enfants sans problèmes. Un jour, elle quitta tout pour une passion sans lendemain. D'une déception à l'autre, elle sombra dans la débauche. De plus en plus, la conscience d'avoir gâché sa vie s'imposait, la plongeant dans une profonde dépression. À l'hôpital psychiatrique où elle finit par aboutir, personne ne put la détourner de ses idées suicidaires. C'était comme si elle avait mis le doigt dans un engrenage infernal dans sa tête une voix murmurait : la seule issue, c'est la mort. C'était la voix du diable. La Bible nous assure qu'il est le '' meurtrier '' des hommes, '' menteur et père du mensonge '' (Jean 8 : 44). Il est  fondamental de savoir que Dieu, lui, n'appelle qu'à la vie. Ami, si vous êtes, comme Christine, tombé toujours plus bas, sachez vous repentir et vous tourner vers Dieu : « Cette parole est certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1 : 15). À travers tous les temps, sa voix se fait entendre, appelant '' des pêcheurs à la repentance '' (Luc 5 : 32). Il est ce bon Samaritain qui se penche sur ceux que le mal a laissés à demi morts, pour les ramener à la vie. Mais il faut croire de tout son cœur qu'il '' a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés '' (Luc 5 : 24) il en a lui-même payé le prix en mourant sur la croix à notre place.

(La Bonne Semence)

mercredi 6 avril 2016

Cap sur l'espérance

Ainsi nous tous qui contemplons, comme dans un miroir la gloire du Seigneur à visage découvert, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par l'Esprit du Seigneur. 2 Corinthiens 3 : 18
Jamais le nombre des suicides n'a été aussi  élevé. Le mot '' stress '' est sur toutes les lèvres. La montée du chômage, l'éclatement des modèles familiaux traditionnels, la disparition de tout idéal caractérisent notre monde. Les sécurités s'effondrent nous sommes à la fin d'une civilisation. Cette époque charnière pose problème à notre foi. Gardons la confiance, l'époque change, mais Dieu ne change pas. Notre société dépressive cultive le désenchantement elle manque d'espérance. L'espérance est la conséquence d'une confiance absolue dans la bonté de Dieu qui nous aime sans se lasser jamais. Au milieu de nos incertitudes, il est la certitude d'un avenir glorieux, préparé par lui pour chacun de ceux qui s'approprient l'œuvre accomplie par Christ à la croix du Calvaire. Comment faire ? Lui accorder notre confiance, lui apporter nos doutes, nos anxiétés, nos découragements, nos péchés. Dieu, et lui seul, veut tout prendre en charge et nous remplir d'espérance et de joie, quelle que soit l'ambiance générale. « Soyez joyeux dans l'espérance ; patients dans la tribulation ; persévérants dans la prière » (Romains 12 : 12).

(La Bonne Semence)

mardi 5 avril 2016

Trouble-fête

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Matthieu 24 : 35
« Il y a quelque chose qui empoisonne tous mes plaisirs, qui me poursuit comme un perpétuel trouble-fête, avouait un incroyant à un de ses amis. Sais-tu quoi ? Je n'arrive pas à chasser cette pensée : Si la Bible avait tout de même raison ! » Un professeur de philosophie qui, dans ses cours et en privé, ne manquait pas une occasion d'attaquer les Écritures, fut un jour interpellé par un de ses étudiants : « Vous ne croyez pas, Monsieur, que vous donnez trop d'importance à la Bible en essayant sans cesse de la réfuter ? Pourquoi ne la laissez-vous pas tranquille ? » « Parce qu'elle ne me laisse pas tranquille » reconnut le philosophe. Qu'est-ce qui met mal à l'aise le matérialiste aussi bien que l'intellectuel, celui qui veut profiter de la vie comme celui qui s'est forgé ses propres idées au sujet de la religion ? C'est la perspective du jugement annoncé par la Parole de Dieu. Comme l'épée de Damoclès, ce jugement plane au-dessus de toutes les joies de l'homme. IL condamne son passé, troublé son présent, menace son avenir. Plutôt que de mettre sa vie en ordre, on essaye de se débarrasser de ce témoin gênant qu'est la Bible. On la contredit ou on la tourne en ridicule. Mais... si elle avait malgré tout raison ? Elle a raison n'attendez pas qu'il soit trop tard pour le reconnaître !

(La Bonne Semence)

lundi 4 avril 2016

Capitulation derrière la porte

Car la grâce de Dieu, salutaire à tous les hommes, a été manifestée. Tite 2 : 11
Depuis que sa femme lisait la Bible et fréquentait les chrétiens, Georges ne décolérait plus. Et pourtant il n'avait pas à se plaindre d'elle. Mais plus il était brutal et injuste, plus Mathilde montrait de la douceur et de la patience. Sur un seul point, elle ne voulait faire aucune concession : la fréquentation d'une assemblée chrétienne était pour elle une nécessité. Un jour Georges se fâche tout à fait : Si jamais tu retournes à cette réunion d'hypocrites, je viendrai t'y chercher et je te donnerai une correction dont tu te souviendras toute ta vie. Mathilde sait qu'il est homme à tenir parole, mais cela ne l'empêche pas quelques jours plus tard de profiter d'une absence de son mari pour se rendre à la réunion de prières. Georges revient plus tôt que prévu, trouve la maison vide, prend une grosse canne et se dirige vers la salle de réunions. Il franchit une première porte et s'arrête derrière la seconde. " Quelqu'un parle, se dit-il, attendons qu'il ait fini ". Mais voilà les mots qu'il entend distinctement : " Et nous te prions, Seigneur, pour le mari de notre sœur Mathilde. Tu vois que cet homme n'est pas heureux. Fais-lui connaître ton grand amour... ". Voilà donc ce qu'on faisait dans cette ' réunion d'hypocrites ' : on priait pour lui, et avec quelle ferveur ! Il sort doucement et reprend le chemin de la maison. Quand Mathilde, toute tremblante, rentre à son tour, elle trouve Georges à genoux. Il avait lui aussi rencontré le Seigneur.

(La Bonne Semence)

dimanche 3 avril 2016

Faut-il être tolérant ?

Jésus dit : " Moi, je suis le chemin et la vérité et la vie, personne ne vient au Père si ce n'est par moi ". Jean 14 : 6
Pour bien des gens, l'intolérance est une attitude impardonnable ils estiment que, Dieu étant infini, personne n'est capable de le saisir et que chacun s'en approche le mieux qu'il peut. Pour illustrer cette manière de voir, on présente parfois l'image d'une montagne sillonnée par plusieurs sentiers qui arrivent tous en haut. Peu importe le chemin qu'on choisit avec un peu de courage, chacun peut atteindre le sommet. Aussi séduisante que soit cette manière de voir, la Bible montre qu'elle est fausse. D'ailleurs personne ne l'applique pour ses intérêts matériels, pour sa santé par exemple. Si votre enfant a une méningite, vous courez chez le médecin qui prescrira un bon antibiotique. Ni la bonne volonté, ni l'intuition n'ont alors de valeur. Il vous faut le seul remède efficace. Laisser croire que toutes les religions sont bonnes, pourvu qu'on soit sincère, est une inqualifiable tromperie. On donne à chacun l'impression d'être libre, alors qu'il ne suit que ses propres penchants, et parfois même, quelque gourou malhonnête. Soyons donc vrais et courageux. Affirmons que la plupart des religions enseignent peut-être une bonne morale, mais elles ne donnent pas la paix avec Dieu. Bien au contraire, elles laissent l'homme dans une recherche et une angoisse perpétuelles. Jésus n'a pas été équivoque, il ne s'est pas présenté comme un chef religieux parmi d'autres, mais comme le seul chemin conduisant à Dieu.

(La Bonne Semence)

samedi 2 avril 2016

Question à ne pas poser

Tout le travail de l'homme est pour sa bouche, et cependant son âme n'est jamais satisfaite. Ecclésiaste 6 : 7
La fête bat son plein dans le parc de cet industriel, Gunther M., qui a si bien réussi. Les invités se pressent autour des buffets et félicitent le maître de maison pour l'organisation de cette soirée. " Vous avec de la chance, lui dit quelqu'un. Une affaire qui marche, une femme ravissante et des enfants magnifiques ! " Gunther répond : " Vous avez raison, ça ne va pas mal " mais tout à coup, sur un ton plus sérieux, il ajoute en désignant sa poitrine : " Mais ne me demandez pas comment à ça va là-dedans ". Voilà la question qu'il ne fallait surtout pas poser ! Quel aveu, terrible de lucidité, qui trahit le désarroi de cet homme. Le succès social et la réussite familiale craquent sous cette angoisse intérieure et ce mal-être indéfinissable qui mine beaucoup de nos contemporains. Ce ne sont pas en effet les succès professionnels ni les distractions de la vie sociale qui peuvent guérir ce malaise intérieur. Il n'y a qu'une personne qui puisse le faire et donner le vrai bonheur, c'est Jésus. Il voit la misère de ces cœurs, une misère qui se cache sous des apparences trompeuses. Il connaît leur soif d'absolu, de paix, de délivrance et lui seul peut donner une réponse à leurs besoins. Il suffit qu'ils s'adressent à lui en reconnaissant leur incapacité et qu'ils acceptent ce qu'il offre.

(La Bonne Semence)

vendredi 1 avril 2016

L'épreuve de ta foi

 
Dieu ne prend aucun plaisir à tester ses enfants. La Bible dit que Christ est compatissant envers nous dans nos épreuves, touché par nos infirmités. Dans Apocalypse 2 : 9, Il dit à l'Église : " Je connais ta tribulation et ta pauvreté ". Il dit, en substance : " Je sais ce que tu traverses. Tu ne le comprends peut être pas, mais je sais exactement tout ce que tu vis et ressens ". Il est essentiel que nous comprenions cette vérité, parce que le Seigneur teste et éprouve effectivement son peuple. L'Écriture dit : " Car, ô Dieu ! tu nous as éprouvés, tu nous a fait passer au creuset comme l'argent " ( Psaume 66 : 10). " ...afin que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or périssable, et qui toutefois est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, l'honneur et la gloire, lorsque Jésus-Christ sera révélé " (1 Pierre 1 : 7). La traduction anglaise du Psaume 11 : 5 dit : " L'Éternel éprouve le juste ". En fait, toute personne qui suit Jésus affrontera des afflictions. Le psalmiste écrit : " Le juste a des maux en grand nombre, mais Yahweh le délivre de tous " (Psaume 34 : 20). Paul parle du fait d'avoir " une grande affliction, le cœur angoissé, et... beaucoup de larmes " (2 Corinthiens 2 : 4). Et l'épître aux Hébreux décrit les saints qui sont " dénués de tout, persécutés, maltraités " et qui ont " soutenu un grand combat au milieu des souffrances " (Hébreux 11 : 37 - 10 : 32). Le fait est que la Bible dit beaucoup de choses au sujet de la souffrance, des épreuves et des problèmes dans la vie des croyants. D'après le psalmiste, " mon âme est rassasiée de maux, et ma vie s'approche du séjour des morts " (Psaume 88 : 3). De la même manière, David écrit qu'il a enduré " bien des détresses et des malheurs " (Psaume 71 : 20). Je ne peux pas nommer un seul disciple de Jésus qui n'a pas enduré toutes ces choses mentionnées par l'Écriture : épreuves, tribulations, problèmes, afflictions, angoisse. Je sais que je peux dire avec David : " J'ai éprouvé bien des détresses et des malheurs ". Et je sais que bien d'autres personnes en train de lire de message peuvent dire : . Cela résume ma vie en ce moment. J'affronte de nombreuses épreuves angoissantes et de grandes afflictions ". Pour cette raison, tous les chrétiens doivent savoir et accepter que Dieu a un plan pour toutes nos épreuves. Aucune épreuve ne survient dans notre vie sans qu'il l'ait permise et un des buts de Dieu dans nos épreuves est de produire une foi qui ne chancelle pas. Pierre écrit : " En quoi vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant affligés pour un peu de temps par diverses épreuves, vu que cela est convenable, afin que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or périssable, et qui toutefois est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, l'honneur et la gloire, lorsque Jésus-Christ sera révélé ; lequel vous aimez quoique vous ne l'ayez pas vu ; en qui vous croyez, quoique maintenant vous ne le voyiez pas ; et vous vous réjouissez d'une joie ineffable et glorieuse, remportant le but de votre foi, à savoir le salut de vos âmes " (1 Pierre 1 : 6 à 9). Pierre appelle ces expériences une fournaise de l'épreuve.
 
(David Wilkerson)

jeudi 31 mars 2016

Notre monde, comme le Titanic

Fais-moi entendre dès le matin ta miséricorde ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin par lequel je dois marcher ! Car j'ai élevé mon cœur vers toi. Yahweh, délivre-moi de mes ennemis ! Car je me suis réfugié auprès de toi ! Psaume 143 : 8-9
Notre monde comme le Titanic est touché à mort. Il a heurté l'iceberg du péché, cette monstrueuse détermination de vivre sans Dieu. La déchirure est peut-être invisible mais fatale. N'entendez-vous pas des grondements inquiétants dans les bases mêmes de notre société ? Non, vous ne les entendez peut-être pas, car ils sont couverts par le bruit de la fête qui continue, et pourtant notre monde est touché. Certains disent : La technique y pourvoira. Il n'y a pas à s'inquiéter. D'autres s'écrient : Ne voyez-vous pas les efforts des hommes et des dirigeants pour nous procurer demain paix et prospérité ? Pourtant notre monde est touché. D'autres proposent, dans cette situation qu'ils reconnaissent inquiétante, de consulter l'horoscope, les voyants et voyantes ou d'adopter une religion nouvelle. D'autres disent qu'il faut franchement croire en un monde meilleur, plus juste, un nouvel âge, un nouvel ordre mondial. Et pourtant notre monde est touché fatalement. N'y a-t-il aucun espoir ? Suis-je désespérément perdu, moi aussi ? Le seul moyen de salut, c'est la chaloupe : Jésus Christ. Encore faut-il vouloir monter dedans. Pour cela il y a  deux conditions :
1. Croire que je suis perdu
2. Croire qu'il n'y a pas d'autre moyen pour être sauvé.
Nous chrétiens, nous vous invitons à descendre avec nous dans la chaloupe. Jésus Christ a donné sa vie sur la croix pour que vous soyez sauvé, vous pouvez l'être aujourd'hui.

(La Bonne Semence)

mercredi 30 mars 2016

Patience

Yahweh est le refuge pour l'opprimé, son refuge au temps où il sera dans la détresse. Ceux qui connaissent ton Nom se confient en toi, car tu n'abandonnes point ceux qui te cherchent, ô Yahweh ! Chantez à Yahweh qui habite en Sion, annoncez ses exploits parmi les peuples ! Psaume 9 : 10 à 12
Lorsqu'on appelle le médecin au chevet d'un malade, on aimerait qu'il puisse être là tout de suite. La Bible nous rapporte l'histoire de Jairus, venu chercher Jésus pour qu'il guérisse sa fille unique de douze ans qui est en train de mourir. Le Seigneur est retardé en chemin par une femme malade dont il doit s'occuper. Pendant ce temps, l'enfant meurt. Le Seigneur demande au père de lui faire quand même confiance, puis il va auprès de la fillette pour lui rendre la vie. (Luc 8 : 40 à 56). Parfois une situation difficile s'aggrave malgré nos prières nous pouvons alors être désemparés et soupirer comme Job : " Oh, si je savais trouver Dieu, et parvenir là où il est assis... il ferait attention à moi ! " (Job 23 : 3 et 6). Le Seigneur peut-il avoir oublié notre appel ? Du fond des siècles, sa réponse nous parvient pour nous donner confiance : " Pourquoi dis-tu ... : " Ma cause est passée inaperçue de mon Dieu ? Ne sais-tu pas... que le Dieu d'éternité... ne se lasse pas et ne se fatigue pas  ? " (Ésaïe 40 : 27-28). Le Christ nous dit aussi : " Moi, je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravé sur les paumes de mes mains " (Ésaïe 49 : 16). La marque des clous dans les mains du Seigneur nous rappelle l'amour infini dont il nous aime lorsque, comme à Jairus autrefois, il nous demande de prendre patience. Attendons tout de lui, il sait ce qu'il fait et lui-même dit : " Je ne te laisserai pas, et je ne t'abandonnerai pas " (Hébreux 13 : 5).

(La Bonne Semence)

mardi 29 mars 2016

Une autre sorte d'écologie

Or nous savons que, jusqu'à ce jour, toute la création soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et non seulement elle ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous-mêmes, dis-je, soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, c'est-à-dire la rédemption de notre corps. Romains 8 : 22-23
La mort de certains lacs, l'agonie des rivières, la diminution de la couche d'ozone sont autant de cris d'alarme poussés par notre planète, et l'homme commence à prendre conscience que sa survie dépend largement de la qualité de son environnement. Au 19 ième siècle, le progrès a fait son entrée tapageuse dans la vie des pays riches. On a cru, pendant longtemps, que le bien-être dépendait essentiellement du confort, du luxe, des facilités de toutes sortes. La société de consommation mérite bien son nom. Aujourd'hui, nous découvrons peu à peu que nous avons entièrement négligé des valeurs fondamentales au profit d'autres, beaucoup moins importantes. Ce qui est vrai dans le domaine matériel l'est bien davantage dans le domaine spirituel. Il est tentant de penser que nous pouvons meubler notre esprit, notre vie intérieure de n'importe quelle nourriture. Pourvu que cela me plaise, pourvu que cela me fasse du bien, tout est permis, brisons les tabous, renversons les barrières ! Combien de vies intérieures brûlées, totalement détruites par les émanations toxiques de certaines philosophies, de certaines lectures, ou de certains spectacles ! Nous devons savoir qu'il existe autour de nous des poisons mortels pour notre âme. Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus (Matthieu 6 : 33).

(La Bonne Semence)

lundi 28 mars 2016

Une personne bien occupée

Ses enfants se lèvent et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, en disant :  Beaucoup de filles agissent vertueusement, mais toi, tu les surpasses toutes. Proverbes 31 : 28
Une jeune femme fut un jour invitée à se joindre à une association socio-culturelle qui se constituait dans sa commune. En début de séance, elle s'excusa de ne pouvoir accepter de responsabilités, objectant qu'elle appartenait déjà à un autre groupe qui mobilisait tout son temps et toute son attention. Quoique son mari en soit le président, elle en assumait la plupart des fonctions. Cette déclaration causa la surprise, car dans cette petite ville où tout se savait, personne ne connaissait l'existence d'un groupe auquel elle était susceptible de se rattacher. " Quelles sont donc vos activités ? " lui demanda-t-on. " Oh, très variées " répond-elle. Il faut pourvoir à la nourriture, à l'éducation, à la santé, aux distractions, aux valeurs spirituelles et morales, et à ce qui concerne la foi chrétienne ". " Mais c'est impossible, s'écria la femme du maire je n'ai jamais entendu parler d'un tel groupe". La dame sourit. " Cela ne m'étonne pas, répondit-elle, puisqu'il se compose uniquement de ma famille". Dans l'épître à Tite, tout un programme est placé devant les jeunes femmes chrétiennes : " aimer leur mari, aimer leurs enfants, être sages, pures, bonnes, occupées des soins de la maison...". Recommandations qui, si elles étaient plus généralement suivies, résoudraient dans les familles bien des problèmes de la vie moderne.

(La Bonne Semence)

dimanche 27 mars 2016

Sur quel ton parlons-nous à Dieu ?

 Quand détourneras-tu de moi ton regard ? Ne me permettras-tu pas d'avaler ma salive. J'ai péché ; que te ferai-je, gardien des hommes ? Pourquoi m'as-tu mis en butte à tes coups, et pourquoi suis-je à charge à moi-même ?  Et pourquoi ne pardonnes-tu pas mon péché, et ne fais-tu pas passer mon iniquité ? Car je vais maintenant dormir dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus. Job 7 : 19 à 21
Tout en se défendant des accusations de ses interlocuteurs, Job fait des reproches à Dieu. Il l'interpelle : " Pourquoi suis-je né ? Pourquoi ne pas m'ôter la vie ? Pourquoi les méchants sont-ils prospères ? Pourquoi Dieu se cache-t-il et ne répond-il jamais ? Pourquoi est-ce que je souffre tant ? Pourquoi est-ce que personne ne m'écoute ? " Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Ses amis, qui l'ont exaspéré, se taisent enfin. Dieu prend alors lui-même la parole et demande à Job s'il est capable de faire un seul acte divin : " Job peut-il commander à la mer ? Au jour et à la nuit ? À la neige et au brouillard ? Peut-il agir sur le temps qu'il fait ? Peut-il nourrir tous les petits animaux nés chaque printemps ? Commander à l'autruche, au cheval, à l'aigle ? " Et Job répond qu'il n'avait pas pensé à tout cela, ni réfléchi à l'immensité de Dieu. On ne pose pas de question ni de condition à un tel Dieu. Job comprend que c'est en le faisant qu'il a péché et il en demande pardon à Dieu. Alors, lorsque Dieu lui a fait comprendre tout  cela, il lui rend la santé et tous ses biens. Nous n'avons pas à demander des comptes au Seigneur. Il sait ce qu'il fait. Ce n'est pas en lui posant des questions, mais en lui faisant confiance que nous l'honorons et que nous entrons dans son plan éternel.

(La Bonne Semence)

samedi 26 mars 2016

Ne soyez pas en souci pour le lendemain

Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6 : 34
Jésus ne dit pas de ne pas s'occuper du lendemain d'ailleurs, en Proverbes 6 : 6 à 8, le travail de la fourmi qui fait des provisions pour l'hiver nous est donné en exemple. Le Seigneur dit simplement de ne pas être en souci pour le lendemain. Or, être inquiet pour l'avenir et s'occuper de l'avenir sont deux attitudes très différentes. Le chrétien le plus fidèle travaille pour le lendemain. S'il est cultivateur, il laboure et sème en automne pour moissonner l'été suivant. Il peut même arriver que négliger le travail entraîne justement le souci. Un laboureur qui n'aurait pas fait en temps voulu les travaux d'automne subirait l'été suivant les conséquences de son imprévoyance. Dans ce cas, le travail aurait été le moyen d'éviter l'inquiétude. Ainsi le chrétien travaille paisiblement en rejetant tout souci sur le Seigneur (1 Pierre 5 : 7). Le Saint Esprit lui enseigne à remplir ses devoirs : or, l'un de ceux-ci consiste à travailler pour pourvoir à ses besoins (2 Thessaloniciens 3 : 12). Il ne le fait ni par amour de l'argent, ni selon sa fantaisie, mais selon la volonté de Dieu. Il travaille par obéissance et pas amour pour Dieu, réalisant aussi qu'il tomberait vite dans le désordre moral s'il vivait dans l'oisiveté. Le croyant connaît Dieu comme un Père, dont l'amour a pourvu aux besoins éternels de son âme, mais pourvoit aussi à ceux de la vie présente au moyen du travail qu'il lui permet d'accomplir.

(La Bonne Semence)

vendredi 25 mars 2016

Vivre le moment présent

Il a fait que toutes choses sont belles en leur temps ; aussi a-t-il mis l'éternité dans leur cœur, sans toutefois que l'homme puisse comprendre du commencement à la fin l'œuvre que Dieu a faite. Ecclésiaste 3 : 11
Si nous n'y veillons pas, une grande partie de notre temps et de notre énergie peut se perdre à regretter le passé et à attendre anxieusement l'avenir, avec le vain espoir que les circonstances nous seront un jour plus favorables, et la peur secrète que le malheur survienne et bouleverse notre tranquillité et nos projets. Le Seigneur, lui, nous demande expressément de vivre avec lui le moment présent. Le livre de l'Ecclésiaste nous rappelle que la vie est en effet constitués d'événements qui se succèdent, différents l'un de l'autre, chaque moment apportant son propre lot de joie ou de peine, de travail ou de repos... La vie est ainsi, et nos regrets ou nos inquiétudes n'y peuvent rien. Mais le croyant ne s'arrête pas à cette constatation qui engendrerait facilement le fatalisme. En effet, il est en relation aujourd'hui avec une Personne vivante, qui l'aime aujourd'hui, et que lui peut connaître et aimer aujourd'hui. Mais c'est Dieu qui dispose des circonstances. Elles changent, lui ne change pas. Tout va-t-il bien ? Apprécions ce que Dieu nous donne et remercions-le. Avons-nous des problèmes ? Apprenons qu'il est encore là, le Dieu d'amour, et qu'il suffit à tout. Ne vivons pas hier ou demain notre relation avec notre Dieu n'est pas un rêve de ce qui aurait pu être ou de ce qui pourrait arriver. C'est une relation vivante, confiante, joyeuse et présente.

(La Bonne Semence)

jeudi 24 mars 2016

Se jeter dans ses bras

Afin que votre foi ne soit pas l'effet de la sagesse des hommes, mais de la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2 : 5
Sur un chemin de montagne où je me promène avec ma petite-fille, un gros rocher invite à l'escalade. Thérèse est vite en haut. Mais le problème est de redescendre. « Saute, ma chérie ». Un instant d'hésitation... et la voilà dans mes bras. LA foi nous arrache à nous-mêmes, et consiste en un acte d'abandon. S'abandonner, c'est se détacher de soi-même, quitter le connu pour l'inconnu, le visible pour l'invisible, c'est renoncer à tout calculer, et à tout prévoir. C'est entrer en conflit avec la sagesse humaine, et préférer à cette sagesse la divine folie dont parle l'apôtre Paul (1 Corinthiens 1 : 25). C'est lâcher enfin, quand il s'agit de Dieu, de l'âme, de la vie éternelle, le terrain de la raison, celui où tout se prouve, pour nous transporter dans le domaine de la foi où rien ne paraît logique, où les lois humaines sont mises en défaut. Ne confondons surtout pas la foi avec l'attachement à certaines formes de la religion. Non, la foi victorieuse, la foi qui sauve, ce n'est pas une somme de connaissances, c'est une confiance totale en Jésus Christ, c'est un acte d'abandon sans réserve de notre vie au Christ. Voulez-vous accomplir cet acte ? Alors, en attendant la révélation des splendeurs du ciel, vous verrez se réaliser déjà sur la terre les promesses de Dieu : son secours, sa joie, sa paix.

(La Bonne Semence)


mercredi 23 mars 2016

Conseils pour prendre la route

Pèse le chemin de tes pieds, et que toutes tes voies soient bien stables. Ne te tourne ni à droite ni à gauche ; détourne ton pied du mal. Proverbes 4 : 26-27
Une fois qu'il a pris le départ qui s'appelle la conversion, le chrétien doit être conscient que la route de sa vie n'est pas une promenade. Il connaît son but, il a en main une bonne carte routière : la Bible. Et puis le Seigneur marche à ses côtés, le tient par la main. Parfois la route est dure, parsemée de cailloux qui tordent les pieds, parfois elle monte très raide en général c'est pour atteindre un sommet, car la difficulté surmontée rend plus fort. Parfois il pleut, le ciel est gris, bas, tout est humide de larmes ou la route est voilée de brouillard, on n'y voit plus rien, quel est le bon chemin ? Alors on appelle, on crie, on cherche cette main secourable. En écoutant bien, on entend dans un murmure : " Viens, c'est par ici ", car nous cheminons par la foi et non pas la vue. Parfois devant moi s'ouvre un tunnel où pénètre ma route, je n'y vois plus rien. Est-ce une maladie, un deuil, une période où toi, Seigneur, tu te cacherais ? Ma prière est sans chaleur, tout effort semble vain. Seigneur, je sais que tu me conduiras vers la sortie de ce tunnel, vers la lumière. Ici un carrefour. Quel chemin choisir ? Seigneur, viens à mon aide pour me le montrer. Je remets mon voyage entre mains, je sais que tu me guideras vers ta maison, Seigneur !

(La Bonne Semence)

mardi 22 mars 2016

Alléluia !

Louez-le pour ses hauts faits ! Louez-le selon la grandeur de sa magnificence ! Psaume 150 : 2
Les fidèles de tous les temps ont trouvé dans les Psaumes des messages de consolation et de sympathie lors des épreuves qu'ils traversaient. David, qui est l'auteur de nombreux psaumes, s'est trouvé bien souvent acculé par ses ennemis à des situations apparemment désespérées, on le voit tout particulièrement dans les psaumes dont le titre rapporte les circonstances dans lesquelles ils ont été composés. (Psaumes 52-54-56-57-59-60-63 etc...). Il ne cache rien à Dieu de ses difficultés et les lui expose de façon parfois poignante, il reconnaît ses incapacité à les surmonter tout seul, et fait appel avec confiance à la puissance et à la bonté de Dieu, il anticipe ou constate la délivrance divine, et termine par la louange. N'est-ce pas là la démarche qui nous convient dans les moments difficiles de notre vie, même si ce qui nous arrive n'est pas aussi dramatique que ce qu'a traversé David ? Mais dans les six derniers psaumes, les souffrances ont disparu, les fidèles volent de victoire en victoire, les méchants sont éliminés, le règne millénaire de Christ s'installe, et les croyants sont invités à faire éclater la louange à la gloire de l'Éternel. Ultime conclusion de ces six psaumes et du livre  tout entier : le Psaume 150 considère le grand Dieu des cieux, et appelle toutes ses créatures à le louer en proclamant un Alléluia éternel.

(La Bonne Semence)

lundi 21 mars 2016

Et si vous aussi vous lisiez la Bible ?

C'est ici ma consolation dans mon affliction, car ta parole me rend la vie. Psaume 119 : 50
Derrière le stand biblique que je tiens à la foire depuis quelques jours, je vois s'approcher un monsieur d'un certain âge : " Vous me reconnaissez ? Hier, je vous ai acheté une Bible. Ce matin, je viens vous en prendre une deuxième, et je vais vous raconter pourquoi. En rentrant dans mon immeuble, j'ai croisé la concierge. Je lui ai parlé un petit moment puis lui ai dit : '' Je viens de la foire, Madame Georgette, regardez ce que j'ai acheté ''. Et j'ai sorti la Bible de ma sacoche et la lui ai tendue. La concierge a pris la Bible dans ses mains, l'a embrassée, l'a serrée sur son cœur : " Oh ! merci Monsieur Armand, merci ! Il y a si longtemps que j'en désirais une ". Vous comprenez que je n'ai pas pu faire autrement que de la lui laisser, voilà pourquoi je vous en achète une seconde. " Savez-vous que la Bible est un best-seller, le livre le plus traduit et le plus vendu dans le monde ? Pourtant, beaucoup encore ne l'ont pas lue, et auraient bien du mal à dire de quoi elle parle exactement ! Lire la Bible, c'est réfléchir aux questions essentielles pour l'homme et trouver les réponses que donne la Parole de Dieu. Lire la Bible, c'est avoir l'occasion de rencontrer personnellement Jésus Christ. Et cette rencontre pourrait bien transformer votre vie.

(La Bonne Semence)

dimanche 20 mars 2016

Jésus nous libère de nos craintes

 Il n'y a point de peur dans la charité, mais la parfaite charité bannit la peur, car la peur suppose un châtiment ; or celui qui a peur n'est pas parfait dans la charité. 1 Jean 4 : 18
Je marche dans une des rues les plus fréquentées de ma ville lorsque j'aperçois, devant moi, une grande échelle posée contre le mur. Je note qu'une personne sur deux au moins hésite au moment de passer sous l'échelle. Elle s'arrête, un brin gênée, puis l'air décidé, quitte le trottoir pour contourner l'instrument maléfique. Je me rappelle tout-à-coup la crainte superstitieuse attachée au fait de passer sous une échelle... La plupart des humains ne sont pas libres. Ils ont des craintes, fondées ou non, d'ailleurs. Oui, malgré la science et ses prouesses techniques, ils ont, en eux, cette peur viscérale, peur de l'avenir, de la maladie, du deuil, de la mort, peur de l'inconnu, des puissances occultes... Même les croyants peuvent être envahis par la peur. Peur de l'autre, peur de manquer à notre responsabilité... La crainte paralyse et écrase. Elle est comme la moisissure, elle se développe plus facilement dans l'obscurité. C'est pourquoi, il est essentiel que nous les examinions sous cet éclairage. Car Celui qui est mort, est vainqueur : il est ressuscité et a été élevé à la droite du Père. Rien n'échappe à son pouvoir. Et c'est lui qui est tout proche de nous et nous dit : " Ne crains pas ".

(La Bonne Semence)

samedi 19 mars 2016

Appeler Dieu au secours

Où sont donc tes dieux que tu t'es faits ? Qu'ils se lèvent, s'ils peuvent te sauver au temps de ton malheur ! Jérémie 2 : 28
Nous avons sûrement remarqué comment les gens réagissent à l'occasion d'une tragédie. Même ceux qui ne sont pas du tout religieux ont un mouvement vers un Dieu qu'ils ignoraient pourtant jusque-là. Les reportages sur un accident d'avion, une inondation ou un incendie parlent souvent de personnes qui implorent l'aide de Dieu. Ces gens font vraiment comme si le Tout-Puissant n'était là que pour les préserver des catastrophes et, comme a dit quelqu'un, venir à leur secours avec tout l'équipement d'urgence du ciel. Il arrive que Dieu se serve de tragédies pour démontrer l'impuissance des secours humains. Par l'entremise de Jérémie, le Seigneur met son peuple, qui était dans la détresse, au défi de trouver de l'aide auprès des idoles qu'ils avaient adorées au cours de leur vie. Le Seigneur pourrait nous poser la même question aujourd'hui. À l'heure du besoin, il pourrait dire : " Pourquoi m'appelez-vous maintenant ? Pourquoi ne cherchez-vous pas  pour vous tirer d'affaire l'aide du dieu Argent par exemple ? Que celui que vous avez si fidèlement servi vous aide maintenant ! " Si nous faisons confiance aux faux dieux, est-ce logique que nous nous attendions à ce que Lui nous protège ? Ce qu'il attend, c'est notre confiance de tous les instants.

(La Bonne Semence)

vendredi 18 mars 2016

Croire avant de voir

Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, Thomas, tu as cru. Bénis sont ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru. Jean 20 : 29
Devant moi se trouve un groupe d'enfants venus pour écouter la lecture de la Bible. Aujourd'hui nous devons parler de la foi. Je cache, sans qu'ils la voient, une petite clé dans ma main. Puis je demande en tendant le poing fermé : " Qu'est-ce qu'il y a dans ma main ? " Bien sûr, personne ne répond. Alors je dis : " Dans ma main, il y a une clé ". Puis je pose de nouveau ma question un peu différemment : " Qui Est-ce qui sait ce qu'il y a dans ma main ? " Seuls trois ou quatre répondent plus ou moins hésitants : " Il y a une clé ". Alors j'ouvre la main et tous les enfants voient une clé. Ceux qui m'avaient fait confiance savaient qu'il y avait une clé avant de la voir. Les autres s'interrogeaient toujours jusqu'au moment où ils l'ont vue. Ainsi en est-il de la foi en Dieu. Un jour viendra où elle sera changée en vue (1 Corinthiens 13 : 12). La foi est liée à la confiance en Dieu. On ne croit pas quelqu'un qui ne nous paraît pas digne de foi. Ne pas croire Dieu, c'est laisser supposer que ce qu'il dit n'est pas vrai, qu'il peut mentir. On ne peut pas lui faire de plus grave affront. Pour croire Dieu, il faut d'abord écouter ce qu'il nous dit dans la Bible. Il faut donc la lire avec respect, avec soin. Dieu nous parle aussi par son Fils, Jésus Christ. Sa vie parfaite, son amour plus fort que la mort, nous incitent à lui faire confiance. Jamais Jésus n'a déçu ceux qui se sont confiés en lui.

(La Bonne Semence)