lundi 15 février 2016

Diamant ou charbon ?

Car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Conduisez-vous donc comme des enfants de la lumière ! Car le fruit de l'Esprit consiste en toute bonté, justice et vérité, éprouvez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne participez pas aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais au contraire condamnez-les !
Éphésiens 5 : 8 à 10
Pourquoi les diamants font-ils partie des plus belles pierres précieuses ? À cause de leur éclat et de leur scintillement. Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel se voient dans leurs reflets. Étonnamment, le charbon possède exactement la même composition chimique que le diamant ; ils ne se distinguent que par la façon dont sont organisés les atomes de carbone. Mais personne n'aurait l'idée d'offrir une bague de fiançailles sertie d'un morceau de charbon ! Quelle est donc la différence entre le charbon et le diamant ? Le premier absorbe la lumière sans rien en restituer, alors que le diamant se laisse traverser et la reflète. Et nous, sommes-nous un morceau de charbon ou un diamant ? Est-ce que, comme le charbon qui absorbe la lumière, nous consommons les bienfaits, les services rendus, sans jamais dire merci ni à Dieu ni aux autres ? Est-ce que nous sommes concentrés sur nous-mêmes au lieu d'être tournés vers les autres ? Dieu veut nous sortir de notre égoïsme naturel pour nous ouvrir à son amour. Pour cela, nous devons nous laisser traverser par l'amour et a lumière de Jésus. Alors, nous pourrons refléter ses caractères et notre vie parlera de lui. L'intimité quotidienne avec notre Sauveur pourra, souvent sans que nous en ayons conscience, faire scintiller comme le diamant ce qu'il fait naître en nous : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5 : 22).

(La Bonne Semence)

dimanche 14 février 2016

La pierre écrite

Vous êtes manifestés comme la lettre de Christ, rédigée par notre ministère, écrite non avec de l'encre, mais par l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair du cœur. 2 Corinthiens 3 : 3
À l'entrée de la vallée de Saint-Geniez, dans les Alpes de Haute-Provence, se trouve un lieu qu'on a appelé '' la pierre écrite ''. Là, gravée sur un rocher, apparaît une inscription romaine de vingt lignes en lettres capitales régulières. On peut y lire la reconnaissance de la population envers le chef romain Dardanus qui, dans ces gorges dépourvues de routes, fit couper la montagne pour ouvrir un chemin praticable. Grâce à cette inscription, le nom du bienfaiteur ne s'est pas perdu.  Dans le verset cité plus haut, l'apôtre Paul dit que les chrétiens à qui il s'adresse sont '' la lettre de Christ ''. Aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui n'ont pas de Bible ou qui ne savent pas lire : aucun d'eux ne pourra y découvrir qui est le Christ. Mais si les chrétiens ressemblent au Christ, ceux qui les entourent '' liront '' cette lettre-là. Ils apprendront à connaître Jésus à travers eux. On raconte l'histoire de villageois chinois qui, après avoir écouté un missionnaire, lui dirent : '' Le Jésus dont tu parles habite dans notre village. Viens, on va te le montrer...'' Et ils l'emmenèrent vers un vieil homme qui avait reçu un évangile longtemps auparavant : il l'avait lu et relu, il le connaissait par cœur, et chaque jour il le vivait. Il était la lettre de Christ, connue et lue par tous les hommes. Les chrétiens de Corinthe avaient accepté Jésus comme Sauveur, et leur conduite le confirmait. On voyait en eux un reflet de Jésus. '' C'est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ '' (2 Corinthiens 4 : 6).

(La Bonne Semence)

samedi 13 février 2016

Vous ne le dérangez pas

Au jour de ma détresse je crierai vers toi, car tu me répondras. Psaume 86 : 7
Un petit garçon a quelque chose à demander à son père, un homme d'affaires très occupé. Mais celui-ci est en réunion pour signer un nouveau contrat. Le garçon passe toutes les portes, et à la dernière il est arrêté par la secrétaire : « Interdiction d'entrer ! Il ne veut pas être déranger ! » « Moi, je ne dérange jamais mon papa ! » rétorque l'enfant, en franchissant la dernière barrière. Parfois nous avons l'impression de déranger Dieu. Peut-on déranger notre Père ? Quand Jairus se jette aux pieds du Seigneur Jésus au milieu de la foule, et le supplie de venir guérir sa fille mourante, Jésus le suit. Lorsqu'on vient annoncer au père la terrible nouvelle de la mort de son enfant, avec ces mots : « N'importune pas le maître », Jésus répond aussitôt : « Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée » (Luc 8 : 49-50). Quand les disciples disent : « Renvoie les foules », qui ont faim, il répondit : « Vous, donnez-leur à manger » (Matthieu 14 : 16). Et quand on lui apporte de petits enfants pour qu'il les bénisse, les disciples n'ont que des reproches à faire. Mais Jésus, indigné, leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants ; ne les en empêchez pas ». Et il les serre dans ses bras (Marc 10 : 13 à 16). Jésus est toujours disponible, de jour comme de nuit. Il a dit : « Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » (Jean 6 : 37). Allons à lui par la prière avec nos questions, disons-lui simplement nos faiblesses, ce qui nous charge. Recherchons-le aussi par la lecture de la Bible, il veut se révéler à nous. Nous ne le dérangerons jamais.

(La Bonne semence)

Elle n'a pas du tout dit ça !

Prenez donc garde à la manière dont vous entendez. Luc 8 : 18
Jonathan est tout habillé pour sortir. La main sur la poignée de la porte, il crie à sa mère, occupée à l'étage : « Maman, je peux aller jouer chez Maxime, s'il te plaît ? » « Finis d'abord tes devoirs et tu peux y aller », répond-elle. Chose étrange, l'oreille du garçon ne capte que la fin de la phrase : « Tu peux y aller ». Et il part chez Maxime... A-t-il fini ses devoirs ? Pas du tout, il n'a même pas commencé. Sa mère a pourtant parlé sur le même ton, lorsqu'elle a dit : « Finis d'abord tes devoirs ». Mais Jonathan n'a tendu l'oreille qu'à moitié, et a entendu ce qui l'arrangeait ! La manière dont il a compris la réponse a été faussée par son désir d'aller chez Maxime. Il a bien demandé la permissions, mais il a désobéi à sa mère... Chrétiens, comment écoutons-nous ce que Dieu nous dit ? Ne nous arrive-t-il pas de choisir les textes bibliques qui nous conviennent, en évitant ceux qui ne vont pas dans le sens de nos plans ? Comme Jonathan, nous pratiquons une '' écoute sélective '', parfois même inconsciemment. Nous demandons à Dieu de nous montrer ce qui lui plaît, mais sommes-nous toujours disposés à entendre sa réponse, quelle qu'elle soit ? Nous écoutons comme '' à distance '', et nous comprenons '' à notre façon ''. En fait, nous avons déjà décidé... Si nous voulons être sûrs de bien entendre sa réponse, commençons par nous approcher de lui par la prière. Si nous recherchons sa volonté avec droiture, il ne manquera pas de nous la faire connaître.

(La Bonne Semence)

vendredi 12 février 2016

La prière de sa fille

Avant qu'ils crient, je répondrai, et pendant qu'ils parlent, j'exaucerai. Ésaïe 65 : 24
Un conférencier athée parlait devant un large public. Il venait d'attaquer la foi chrétienne et de ridiculiser ces gens naïfs qui croient encore à la prière. Soudain, un homme dans l'assistance se leva et demanda la parole. « Vous avez devant vous un homme qui autrefois était l'un des plus misérables de toute la ville. Adonné à la boisson et au jeu, je battais ma femme. Je n'étais qu'un voyou. Ma femme et ma fille étaient terrifiées chaque fois qu'elles m'entendaient entrer dans la maison. Cependant, ma femme priait pour moi depuis des années. Elle enseignait aussi à notre petite fille à prier pour son papa. Un soir, je suis rentré à la maison plus tôt que d'habitude. Cette fois-là je n'étais pas ivre. Ma femme venait juste de monter mettre la petite au lit. Je me suis avancé sans faire de bruit et j'ai tendu l'oreille. Ma petite fille priait : « Seigneur Jésus, sauve mon papa. S'il te plaît, Seigneur Jésus, délivre mon cher papa ». Elles ne savaient pas que j'écoutais. J'ai quitté la maison sans bruit. J'étais foudroyé. Un cher papa, je ne l'étais pas... Je crois que je ne l'avais jamais embrassée. J'étouffais de honte. J'ai prié avec désespoir : « Seigneur, aide-moi ! Réponds à la prière de mon enfant ! » Et il a vraiment répondu. Aujourd'hui, je suis reconnaissant à Dieu de la force qu'il me donne pour être un bon mari et un vrai père. Nous sommes maintenant une famille heureuse. C'est pourquoi je crois en Dieu, car véritablement il entend les prières et il y répond.

(La Bonne Semence)

jeudi 11 février 2016

Choisir

J'en prends aujourd'hui à témoin les cieux et la terre contre vous : J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Deutéronome 30 : 19
La plupart de nos choix n'ont pas grande importance : tel vêtement, tel restaurant, tel lieu de vacances, notre avenir n'est pas en question. Choisir sa résidence, son employeur, et plus encore, son conjoint, est autrement sérieux. Mais seul notre avenir terrestre est engagé. Que dire alors du choix qui décide de notre avenir éternel ? Or chacun de nous doit le faire un jour, ce choix décisif, en s'engageant sur la bonne route, celle qui mène à la vie éternelle. L'Évangile nous dit que large est le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui le prennent, et resserré est le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent (Matthieu 7 : 13-14). Le chemin large paraît plus facile : on y est en nombreuse compagnie. Mais regardez bien où il mène. Suivriez-vous un panneau indiquant '' Par ici la perdition '' ? Bien sûr que non. Alors prenez, pendant qu'il en est temps, le chemin qui mène à la vie. Il est resserré, on ne peut y pénétrer qu'après avoir abandonné les bagages de la propre justice, de l'orgueil, etc... mais quel bonheur de savoir avec certitude qu'on se trouve sur la bonne route, celle qui conduit à la vie ! Aujourd'hui le choix vous appartient. Personne ne peut décider à votre place. Choisir le bon chemin, c'est choisir Jésus. Faites ce choix, cher ami, il est vital, et vous ne le regretterez jamais.

(La Bonne Semence)

Le testament d'une grand-mère chrétienne

Je n'ai pas de plus grande joie que ceci, c'est que j'entende dire que mes enfants marchent dans la vérité. 3 Jean 4
Peney, le 17 Avril 1866 - Ce n'est pas sans émotion que je m'agenouille dans ce moment solennel où je vais écrire mes dernières volontés, te priant, ô Dieu, de bénir mes enfants dans leur corps et dans leur âme, de te souvenir d'eux dans ta miséricorde. C'est de toi, mon Dieu que j'ai reçu toutes choses. Tu as préparé le passé, le présent et l'avenir par ta faveur tu t'es fait connaître à moi. Dieu de bonté, qui suis-je que tu aies voulu te révéler ainsi ? C'est là ta grande bonté par laquelle tu m'as aimée en Jésus Christ, mon Sauveur. Sur cette terre où tu as voulu que j'habite, tu as pourvu à tous mes besoins tu ne m'as jamais laissée sans une preuve de ton amour. Je te demande pardon, ô mon Dieu, pour toutes les fois où j'ai attristé ton Esprit... Que ces quelques jours que tu me donnes encore à passer sur cette terre soient employés à ta gloire. Dispose toi-même mon cœur afin que rien au monde ne me détourne de toi. Ce que je te demande encore, c'est la conversion de mes enfants et de mes petits-enfants. Tu m'as dit bien des fois : '' Ne crains pas, crois seulement. '' Je m'en vais avec l'assurance de ta promesse. (Trouvé dans la Bible usée par la lecture assidue, achetée à un bouquiniste de Genève).

(La Bonne Semence)

mercredi 10 février 2016

Prisonnière de la drogue

La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes. Tite 2 : 11
Mangy, marquée par une enfance malheureuse, se drogue depuis son adolescence. L'addiction croissante l'amène plusieurs fois à faire des séjours à l'hôpital. Son état se dégrade et les médecins l'avertissent qu'elle n'a plus que peu de temps à vivre. Dans cette situation désespérée, un couple de chrétiens lui propose de l'accueillir. Elle déclare pourtant qu'elle ne veut ni religion, ni prières. Pour la calmer lorsqu'elle est en état de manque, ils s'occupent beaucoup d'elle, avec l'aide d'autres chrétiens. Peu à peu, non seulement elle ne cherche plus à fuir quand on parle de Jésus, mais elle tend l'oreille. Son esprit aspire à l'apaisement, et doucement ses sentiments de révolte s'estompent. Vient le moment où elle demande la délivrance en se tournant vers Jésus qui cherche sa brebis égarée. Bientôt elle témoigne : « Je suis tellement heureuse, je crois en Jésus ! Mais je me sens indigne de lui : je n'ai vraiment rien à lui donner... » Plus tard, alors que son corps s'affaiblit de plus en plus, elle explique à ses amis que sa vraie vie, la vie éternelle, est en Jésus Christ. Un jour, dans une rue, elle s'effondre ; quelques heures plus tard, elle est dans la paix auprès de son Sauveur. La grâce de Dieu révélée comme une source de salut est pour tous les hommes. Par le sacrifice de Jésus Christ, elle donne à chacun la possibilité d'être délivré du péché et de tout asservissement, pour connaître la vie éternelle.

(La Bonne Semence)

mardi 9 février 2016

Le secret d'une bonne journée

Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Luc 18 : 1
Négliger la prière personnelle conduit nécessairement à la pauvreté spirituelle, ouvre donc la porte à toutes sortes d'erreurs ou de fautes, et rend stériles les efforts du chrétien pour servir Dieu. Un homme qui prie le Dieu tout-puissant se prépare à remporter des victoires. Que pourrait-il craindre des hommes ou des circonstances ? Il se sait faible, limité et sans défense, mais Dieu est sa force et son bouclier. Commençons et terminons chaque journée avec le Seigneur par la prière, et à tout propos, parlons-lui. Veillons à ne laisser aucune distance s'établir entre Dieu et nous. Et quoi que nous devions laisser de côté par manque de temps, ne négligeons jamais la prière individuelle, persévérante et confiante. Si nécessaire, limitons nos différents engagements, mais pas nos relations personnelles et secrètes avec Dieu. Notre vie et notre service n'en seront que plus fructueux. Autour de nous, le monde est caractérisé par une activité trépidante, comme si activité allait de pair avec efficacité ou succès. Les moments passés sur nos genoux seront donc considérés par beaucoup comme du temps perdu ! Au contraire, pour le croyant qui compte sur son Dieu et qui veut lui plaire, ils sont le préalable indispensable à toute activité, qu'elle soit professionnelle ou plus directement pour le Seigneur.

(La Bonne Semence)

lundi 8 février 2016

Seulement sa compagnie

L'Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle avec son ami. Exode 33 : 11
Chaque fois que mon petit Luc avait le moindre problème, il n'y avait que moi, son papa, qu'il estimait capable de le résoudre. Occupé à corriger des copies, je m'interrompais alors pour tailler son crayon, fournir une feuille de papier, un bout de ficelle ou une paire de ciseaux... '' que tu me promets de me rapporter ! '' Cela me valait, quand il ne l'oubliait pas, une seconde visite. Ce matin, de nouveau, trois légers coups frappés à la porte annoncent mon petit bonhomme. '' Entre, Luc, de quoi as-tu besoin ? '' '' De rien, Papa, je voudrais seulement être près de toi. '' Et il s'assied tout tranquille dans un coin pendant que je continue à noter les copies de mes élèves. Mais ce jour-là, c'est moi l'élève, et c'est mon fils de 6 ans qui me donne une leçon : Est-ce que je sais m'approcher de mon Père céleste avec la confiance de la simplicité de cet enfant ? Pas seulement quand je suis dans l'embarras ! Bien sûr, je sais qu'il ne me fermera pas sa porte et qu'il répondra à mes prières dans la mesure où ce que je lui demande est bon pour moi. Non, mais simplement rechercher sa compagnie, m'y trouver à l'aise, échanger quelques mots avec lui. C'est ce qui est appelé dans la Bible la communion. Chrétiens, savons-nous lire le Saint Livre non seulement pour être enseignés mais aussi parfois simplement pour écouter la voix du Seigneur et lui répondre que nous l'aimons ?

(La Bonne Semence)

dimanche 7 février 2016

Ayez foi en Dieu

Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Matthieu 6 : 26
Hudson Taylor, missionnaire qui parcourait le Honan, province chinoise intérieure, vers 1876, étant un jour à court d'argent, envoya son aide en chercher à Tcheng-Tcheou et attendit son retour dans une auberge. Le lendemain, il eut connaissance d'un ordre de l'autorité locale interdisant, sous peine de sévères châtiments, de vendre quoi que ce soit au missionnaire étranger. Dès lors, l'aubergiste n'osait plus lui procurer aucune nourriture. Ne sachant que faire, le missionnaire priait, un soir, dans sa chambre, lorsqu'il entendit derrière les volets un léger bruit. Avec appréhension, car dans le Honan les voleurs étaient généralement armés, Taylor s'Approcha de la fenêtre et se trouva en face d'un individu qui, apparemment, cherchait à s'introduire. Avant qu'il puisse donner l'alarme, l'homme lui fit signe de se taire et tira de sa ceinture un petit pain, puis un second, un troisième, ainsi jusqu'à six. Il les lui tendit et, sans un mot, disparut dans l'obscurité. Le lendemain soir, il revint et fit de même. Le missionnaire voulait lui offrir le peu de monnaie qui lui restait, mais l'autre refusa énergiquement, et sans jamais engager la conversation, il renouvela fidèlement ses visites jusqu'à l'arrivée du secours attendu, permettant à Hudson Taylor de partir pour la côte. Jésus dit un jour à ses disciples : ''Ayez foi en Dieu '' (Marc 11 : 22). Ce verset pourrait être traduit, paraît-il, par : '' Profitez de la fidélité de Dieu. ''

(La Bonne Semence)


samedi 6 février 2016

Jésus comme capitaine ou comme passager ?

Passage à lire : Marc 4 : 35 à 38
Habitués qu'ils sont à pratiquer la pêche de père en fils sur la lac de Génésareth, les disciples de Jésus sont de vrais professionnels et connaissent toutes les traîtrises d'un plan d'eau entouré de montagnes. Passer à l'autre rive ne pose pas de problèmes pour eux. Oui, le Seigneur peut compter sur leur savoir-faire et se reposer en paix des fatigues de la journée ! C'est donc comme passager qu'ils prennent Jésus à bord, et non comme leur capitaine, jusqu'au moment où les éléments déchaînés les obligent à réveiller le Maître. Ne nous arrive-t-il pas, à nous aussi, de compter sur notre expérience pour faire face aux situations dans lesquelles nous nous trouvons ? Dans sa grâce, le Seigneur permet que les choses ne se passent pas comme nous l'avions prévu, et nous voilà contraints de crier au secours pour être délivrés ! Pour l'éducation des enfants, par exemple : lorsqu'ils sont encore petits, on se croit de bons éducateurs. Mais à l'âge de l'adolescence, c'est souvent la tempête, et l'on est alors contraint d'appeler le Seigneur à l'aide ! C'est vrai aussi dans la vie professionnelle : après des études approfondies ou quelques années de réussite, on pense disposer d'une expérience suffisante pou aborder les problèmes qui nous sont posés. On laisse alors le Seigneur de côté et il faut que la tempête arrive pour qu'on ait recours à lui. Prenons Jésus dans notre barque, mais qu'il y soit le capitaine et non un simple passager.

(La Bonne Semence)

vendredi 5 février 2016

Le verset de la secrétaire

Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. 2 Corinthiens 3 : 3
J'avais une secrétaire - raconte un industriel - dont la vie était pour moi un sermon continuel, même si elle avait essayé de dire ce qu'elle croyait et je m'étais empressé de la faire taire. Longtemps, je l'ai mise à l'épreuve mais elle a toujours continué son travail avec la même bonne humeur. Un jour je lui ai demandé quel était son secret. Elle a souri et a répondu en rougissant légèrement : '' Chaque jour, avant de venir travailler, je demande à Dieu de me faire penser au verset de la secrétaire et de m'aider à le mettre en pratique. '' '' Le verset de la secrétaire ? De quoi s'agit-il ? '' '' Dans la Bible, il y a un verset que je considère comme celui des secrétaires." " Montre-le moi. " Visiblement émue, elle a sorti son Nouveau Testament de son sac et a tourné les pages jusqu'à un verset souligné (celui d'aujourd'hui). '' Dites-moi, en quoi cette phrase s'applique-t-elle à vous ? " " Mon travail consiste d'abord à écrire des lettres. Je demande au Seigneur qu'il fasse de moi une lettre tellement claire que ceux qui m'entourent apprennent à le connaître à travers mon comportement. " " Je dois reconnaître que votre prière est exaucée, car moi aussi je désire maintenant remettre ma vie à ce même Seigneur. "

(La Bonne Semence)

jeudi 4 février 2016

Croix indestructible

Souviens-toi de Jésus-Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Évangile.
2 Timothée 2 : 8
Sur la côte chinoise, au sommet d'une colline dominant l'enclave de Macao, une gigantesque cathédrale avait été érigée par les Portugais. Mais les typhons en eurent raison et, faute d'entretien, cet édifice tomba en ruine. Il n'en resta qu'une façade dominée par une croix géante. La mer, souvent orageuse à ce point de la côte, a provoqué de nombreux naufrages, mais cette croix, facile à repérer, a servi de signal à bien des marins en péril. Elle les a guidés vers le refuge et le salut. Quelle image saisissante de l'état actuel de la chrétienté que cette cathédrale en ruine ! L'édifice symbolise tout le système organisé, hiérarchisé, que les hommes ont édifié. Si puissant et gigantesque qu'il paraisse, il n'est plus qu'une façade. Ce sont moins les attaques extérieures qui l'ont ruiné que les relâchements de l'intérieur. Pourtant il reste ce témoignage d'un fait unique dans l'histoire de l'humanité : une croix sur laquelle est mort le Sauveur du monde. Une croix, visible de tous ces naufragés de la vie et qui peut, miracle toujours renouvelé, les conduire au rivage du salut. Il suffit de regarder avec foi vers Celui qui sur la croix s'est chargé des péchés de tous ceux qui croient en lui et les a expiés. En subissant le châtiment que nous avions mérité, Jésus nous a acquis un salut éternel.

(La Bonne Semence)

mercredi 3 février 2016

Message d'un grand-père

Lève tes mains vers lui (Dieu) pour la vie de tes  petits enfants. Lamentations de Jérémie 2 : 19
Tous les jours je demande au Seigneur qu'aucun de mes petits enfants ne soit absent du grand rendez-vous des élus dans le ciel. Quel que soit le malheur qui puisse vous atteindre, rien ne pourrait être comparé au fait que l'un de vous n'appartienne pas à Jésus. Que ce serait affreux si l'un de vous était laissé parce qu'il ne possède pas le salut que Dieu offre gratuitement ! Quel désespoir de ne pas être enlevé par le Seigneur Jésus le jour où il viendra chercher les croyants pour les emmener au ciel ! Il ne peut rien y avoir de plus tragique que de connaître la vérité et d'être resté indifférent. C'est si facile de venir à Jésus, de lui confesser ses péchés, de se reconnaître perdu et de croire en lui pour avoir la vie éternelle, la paix avec Dieu ! Je supplie donc ceux qui ne seraient pas convertis : Venez à Jésus sans attendre et recevez-le pour votre Sauveur. N'écoutez pas la voix qui voudrait vous perdre dans les chemins du monde. Bientôt, la porte de la grâce sera définitivement fermée. Plus personne ne pourra entrer et ceux qui resteront dehors n'auront devant eux qu'un avenir de malheur sans fin. Je vous donne rendez-vous à tous, dans la maison glorieuse de notre Père où  préparé les places de tous ceux qui se confient en lui. Là nous serons pour toujours avec lui.
Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Jean 14 : 3

(La Bonne Semence)

mardi 2 février 2016

Ce qu'une religion ne peut pas faire

C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu, cela ne vient pas des œuvres, afin que personne ne se glorifie. Éphésiens 2 : 8-9
Nous sommes au Bénin. À l'entrée du village, un petit toit de paille abrite une idole d'argile séchée. Devant celle-ci le sorcier local a placé une assiette pour recueillir les offrandes. Cela nous fait sourire, mais rappelons-nous qu'un formalisme religieux, si évolué qu'il paraisse, n'a pas plus de valeur aux yeux de Dieu. L'homme, a-t-on dit, est un animal religieux. Les êtres humains ont adoré des astres, la terre, le feu, ils se sont prosternés devant des idoles de bois, de pierre ou de métal. D'autres ont adoré Dieu au moyen de nombreux sacrifices, sacrements et dévotions. Mais une simple religion, même sincère, ne pourra jamais régler le problème du mal qui est en l'homme. D'abord la religion ne peut pas effacer le mal. Si quelqu'un veut plaire à Dieu, ce n'est pas par lui-même qu'il y arrivera. Les meilleurs efforts humains sont toujours imparfaits et ne sauraient être acceptés par Dieu qui est saint. Ensuite, la religion ne changera jamais notre nature. Le vrai problème ne réside pas dans notre comportement extérieur, mais dans ce que nous sommes. Aller à l'église, faire des bonnes œuvres, dire des prière, tout cela peut nous rassurer, mais ne nous rendra pas meilleurs ! Le christianisme, c'est bien autre chose qu'une religion. C'est une rencontre déterminante avec Dieu, par la foi en Jésus-Christ.

(La Bonne Semence)

lundi 1 février 2016

Obéir ou désobéir

Samuel n'osait pas raconter la vision à Éli. 1 Samuel 3 : 15
Il est rare que Dieu nous parle d'une manière saisissante ; mais souvent il est facile de se méprendre sur ce qu'il veut nous dire, et nous demandons : « Est-ce bien la voix de Dieu ? » Ésaïe dit que le Seigneur lui a parlé par sa main puissante. C'est-à-dire par la pression des circonstances. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Discernons-nous la main de Dieu, ou un simple concours de circonstances ? Apprenez à dire toujours : « Parle, Seigneur », et votre vie deviendra un enchantement. Dites-lui : « Parle, Seigneur », et prenez le temps d'écouter sa réponse. L'épreuve est plus qu'un moyen de nous discipliner, elle est là pour nous amener à dire : « Parle, Seigneur ». Souvenez-vous de toutes les fois où Dieu vous a parlé. Avez-vous oublié ce qu'il vous a dit ? Vous a-t-il parlé par Luc 11 :13 ? ou était-ce par 1 Thessaloniciens 5 : 23 ? Si nous prenons l'habitude d'écouter, notre ouïe s'affinera et nous pourrons comme Jésus, entendre Dieu sans cesse. Dirai-je à '' Éli '' ce que Dieu m'a montré ? C'est le problème de l'obéissance. Nous désobéissons à Dieu en nous érigeant nous-mêmes en providence - nous voulons épargner à '' Éli '' (c'est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus) ce qui pourrait le troubler. Dieu n'ordonne pas à Samuel de raconter sa vision à Éli, il doit décider de lui-même. Ce que Dieu vous a dit peut faire mal à '' Éli '', mais si vous essayez d'éviter aux autres la souffrance, vous risquez de dresser un mur entre votre âme et Dieu. Vous assumez une lourde responsabilité en vous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s'arrache l'œil ! Quand Dieu vous indique lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez de vous laisser guider pas Satan. « J'obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang. "

(Oswald Chambers)


dimanche 31 janvier 2016

Dieu se souvient, souvenez-vous !

Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune.
Jérémie 2 : 2
Ai-je pour Dieu le même amour qu'autrefois, ou est-ce que je me contente de son amour pour moi ? Suis-je sans cesse préoccupé de ce qui peut réjouir le cœur de Dieu, ou est-ce que je gémis su moi-même et mes circonstances pénibles ? Il n'y a aucune joie dans l'âme qui a oublié ce dont Dieu se réjouit. Quel honneur de penser que Jésus Christ a besoin de moi. '' Donne-moi à boire '' me dit-il. Quel amour lui ai-je témoigné durant la semaine écoulée ? Ai-je manifesté par ma vie un vif souci pour sa réputation ? Dieu dit à Jérusalem : '' Tu n'as plus d'affection pour moi maintenant, mais je me souviens du temps où tu en avais. Je me souviens de ton amour lorsque tu étais fiancée. '' Mon enthousiasme pour Jésus Christ est-il resté le même ? Ai-je gardé intacts mon amour et mon dévouement pour lui, ou me suis-je repris et ma prudence a-t-elle diminué mon amour ? Suis-je assez attaché à lui pour accepter d'aller avec lui n'importe où, ou suis-je préoccupé de ce qui m'est dû, calculant jusqu'à quel point je dois renoncer à mes aises ? Si, en remémorant ce que Dieu voit dans mon passé, je m'aperçois que Dieu n'est plus pour moi ce qu'il était alors, puisse cette découverte me couvrir de honte et d'humiliation ; car de cette honte naîtront la tristesse selon Dieu, et la vraie repentance.
(Oswald Chambers)

Lien vidéo youtube : https://youtu.be/za3BZBLInQE

samedi 30 janvier 2016

Morts avec Christ

Nous avons été ensevelis avec lui, afin que, nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie.
Romains 6 : 4
 
Il est impossible d'entrer dans la voie de la sanctification totale, sans être passé par l'ensevelissement de notre ancienne vie. Tant que nous ne sommes pas passés par la mort, la sanctification n'est qu'un rêve. Il nous faut mourir d'une mort suivie d'une résurrection - le retour à la vie en Jésus Christ. Cette vie où l'on est un avec Dieu, n'a qu'un seul but : être son témoin. Êtes-vous passé par là, non seulement en imagination, mais réellement ? Vous ne pouvez mourir à vous-même, être enseveli, en vous laissant porter par vos émotions. Acceptez-vous ce que Dieu vous demande : renoncer à vous efforcer d'être un bon chrétien, comme vous l'avez fait jusqu'ici ? Vous tournez en rond autour d'un cimetière et refusez d'y entrer pour mourir. Pourtant, vous n'avez pas à vous efforcer d'aller à la mort, mais de mourir avec Christ et d'être baptisés en sa mort. En êtes-vous là ? Ou jouez-vous encore la comédie avec votre âme ? Pouvez-vous dire, en regardant en arrière, avec une immense et sainte reconnaissance : '' Oui, ce jour-là, je suis mort à moi-même, et j'ai fait la paix avec Dieu.'' Si vous ne l'avez pas encore fait, voulez-vous le faire aujourd'hui ? Cela dépend uniquement de vous.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 29 janvier 2016

Les conséquences du fait de négliger la prière

Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut. Hébreux 2 : 3
 
Négliger la prière a de terribles conséquences. Comment qui que ce soit d'entre nous qui vivons en Christ pourrait échapper aux conséquences de l'absence de prière ? Je sais ce que c'est que d'avoir une véritable autoroute de bénédictions dans ma vie, qui devient doucement un petit sentier même pas indiqué sur une carte. Je sais ce que c'est que d'avoir une rivière de l'eau de la vie, coupée à la source et de voir toutes bénédictions s'assécher dans ma vie. C'est ce qui s'est passé dans les temps où je n'ai pas fait attention à la prière. Dans ces moments, ma vie de prière consistait seulement en méditation et en temps calme. Je n'avais aucune ferveur réelle dans la prière. Pourquoi ? Parce que les soucis de la vie me volaient mon temps avec le Seigneur. Alors, que m'arrivait-il dans ces moments ? Le service se transformait en auto-apitoiement. Le ministère me semblait être un fardeau, non une bénédiction. Et la misère se déversait dans mon âme, encore et encore. Je me battais contre la solitude, la fatigue, l'incrédulité, un sens troublant d'avoir accompli très peu de chose dans ma vie, même l'envie de quitter le ministère. Et les bénédictions de Dieu ne pouvaient plus couler. Mes relations se dégradaient, je perdais le discernement et je n'avais plus de nouvelles révélations de Christ. Mais j'ai aussi connu la gloire qui vient du fait de retourner vers le Seigneur dans la prière. Dès que je suis retourné dans le lieu secret, les bénédictions ont recommencé à couler. J'avais la joie et la paix, les relations étaient guéries et la Parole de Dieu revenait à la vie. L'Écriture dit clairement que les serviteurs qui prient trouvent bénédictions et repos de tout côté.
 
Ozias s'appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie... et dans le temps où il rechercha l'Éternel, Dieu le fit prospérer. 2 Chroniques 26 : 5
 
Le roi Asa dit à Juda : ... nous avons recherché l'Éternel, notre Dieu, nous l'avons recherché, et il nous a donné du repos de tous côtés. 2 Chroniques 14 : 7
 
'' tout Juda... avait cherché l'Éternel de plein gré, et ils l'avaient trouvé, et l'Éternel leur donna du repos de tous côtés.'' 2 Chroniques 15 : 15
 
'' Quand les justes crient, l'Éternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ; l'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. '' Psaume 34 : 17-18


(David Wilkerson)

jeudi 28 janvier 2016

Laissez de la place à Dieu

Mais quand il a plu à Dieu... Galates 1 : 15
Serviteurs de Dieu, nous devons apprendre à lui laisser de la place pour agir, et ne pas le gêner dans ses mouvements. Nous calculons et prévoyons que ceci doit arriver, puis cela ! Mais nous oublions de laisser du champ à Dieu afin qu'il intervienne au moment qu'il choisira lui-même. Nous serions fort surpris si Dieu, tout à coup, interrompait une réunion, ou un sermon, d'une manière tout à fait inattendue ! Ne vous attendez pas à ce que Dieu intervienne de telle ou telle manière, mais attendez-le, lui. C'est le vrai moyen de lui faire place. Comptez fermement sur sa venue, mais sans imaginer à l'avance comment il viendra. Bien que nous connaissions Dieu, apprenons cette grande leçon : Dieu peut se manifester à chaque instant. Nous oublions trop facilement cet élément de surprise, et pourtant Dieu n'a jamais agi autrement. Tout à coup, Dieu est là, rencontrant notre vie... '' Quand, dans son bon plaisir, Dieu décida... ! '' Gardez sans cesse le contact avec lui, afin que son pouvoir surprenant puisse se manifester sans peine, qu'il vienne d'un côté ou d'un autre. Attendez tout de lui, et laissez-lui toute la place pour agir, comme il lui plaît, dans votre vie.

(Oswald Chambers)

video in English : https://youtu.be/cidLtJPitRE

mercredi 27 janvier 2016

L'intercession intérieure

Que votre être tout entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible. 1 Thessaloniciens 5 : 23
Votre esprit tout entier... La grande œuvre du Saint-Esprit s'exerce dans les régions les plus profondes de notre personnalité, que nous ne pouvons atteindre. Les paroles du Psaume signifient : '' Tu es le Dieu de l'aurore et le Dieu de la nuit profonde, le Dieu des sommets, le Dieu des abîmes. Mais, ô Dieu, mon âme a des horizons plus lointains que l'aurore, des ténèbres plus épaisses que les nuits, des sommets plus hauts qu'aucune montagne, des abîmes plus profonds qu'aucun océan. Dieu de toutes ces choses, sois mon Dieu. Je ne puis atteindre ces hauteurs ou ces profondeurs ; je ne connais même pas mes mobiles. Mon Dieu, sonde-moi ! '' Avons-nous compris que Dieu peut garder pure notre imagination bien au-delà de ce que nous pouvons contrôler ? '' Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché. '' S'il ne s'agissait là que de nos pensées conscientes, que Dieu ait pitié de nous ! Le péché rend notre pensée obtuse, aussi n'en avons-nous pas conscience. La purification de notre âme doit atteindre ses plus profondes régions, si nous voulons demeurer dans la lumière comme Dieu est dans la lumière, et l'esprit dont la force animait Jésus nourrira aussi nos esprits. Quand Dieu met en nous ce gardien formidable - l'Esprit de sainteté - l'esprit, l'âme et le corps sont conservés sans tache, irréprochables devant Dieu, jusqu'à ce que Jésus vienne. Ces grandes vérités qui nous viennent de Dieu, sont-elles l'objet de toute notre attention ?

(Oswald Chambers)

Lien vidéo : https://youtu.be/y_i9tzs_XDM

mardi 26 janvier 2016

L'Église et le monde

L'Église et le monde allaient leur propre chemin sur les rives changeantes du temps. Le monde chantait un chant assourdissant, et l'Église un cantique ravissant. « Allons, donne-moi ta main, s'écria le monde en liesse, et marche avec moi dans ce chemin. » Mais la fidèle Église cacha ses douces mains, et solennellement répondit : « Je n'en ferai rien. Jamais je ne te donnerai la main, et jamais je ne marcherai avec toi. Ton chemin conduit à la mort éternelle. En tes paroles trompeuses je ne place point ma foi. » « Allons ! marche à mon côté un bout de route, dit le monde avec gentillesse ; le chemin que j'emprunte est très agréable, et le soleil y brille sans cesse. Ton sentier est jonché d'épines, rocailleux et étroit ; le mien est spacieux et sans obstacles. Mon sentier est jonché de fleurs et de rosée ; dans le tien, il n'y a que larmes et souffrances. Mon ciel est toujours bleu, je ne rencontre ni misère ni labeur ; ton ciel est toujours sombre, ton sort c'est le malheur. Mon sentier est spacieux et clair, et la porte est large et haute ; il y assez de place pour que toi et moi nous marchions côte à côte. » Timidement, l'Église s'approcha du monde et lui donna sa main si pure. Le vieux monde la saisit immédiatement et se mit en marche, déclarant dans un doux murmure : « Ta robe est bien trop simple pour me plaire ; je te donnerai des perles pour parure, du velours et de la soie précieuse pour ta gracieuse silhouette, et des diamants pour orner ta chevelure. » L'Église considéra alors la terne blancheur de son vêtement, puis le monde si lumineux, et rougit de honte lorsqu'elle vit se dessiner sur ses lèvres délicates un sourire dédaigneux. « Je vais changer ma robe pour une autre plus luxueuse, » dit l'Église en souriant avec grâce. Elle se défit alors de son vêtement blanc et pur, tandis que le monde lui donnait à la place des vêtements de satin magnifique et de soie éclatante, des roses, des bijoux et des perles de grande valeur ; et elle laissa tomber ses cheveux chatoyants en mille boucles sur son front. « Ta maison est sans beauté, dit le vieux monde orgueilleux, je t'en bâtirai une semblable à la mienne, avec des murs en marbre, des tours dorées et des meubles de style. » Ainsi il lui bâtit une magnifique et luxueuse maison, vraiment belle à regarder. Les fils et les filles de l'Église demeuraient là, brillants de reflets pourprés et dorés. Des fêtes et des spectacles se tenaient en ses portes, et le monde et ses enfants y participaient ; rires, musique et divertissements retentissaient dans cette maison de prières. Elle avait des bancs confortables pour que riches et puissants s'y assoient dans leur splendeur et leur orgueil, tandis que, pauvrement vêtus, les indigents restaient dehors, humblement assis sur le seuil. L'Ange de miséricorde survola l'Église et murmura : « Je connais ton péché ! » L'Église regarda en arrière en soupirant : elle désirait voir ses enfants rassemblés, mais certains étaient au théâtre, et d'autres au bal de minuit, et d'autres encore s'enivraient dans les bars. Il s'éloigna sans bruit. Le monde rusé lui dit galamment : «  Tes enfants ne font rien de mauvais ; ils s'adonnent simplement à d'inoffensives distractions. » Prenant le bras qu'il lui offrait, elle souriait, bavardait, et cueillait des fleurs tout en marchant à ses côtés, alors que dans la géhenne des millions d'âmes immortelles étaient précipitées. « Tes prédicateurs sont trop démodés et trop modestes, dit le monde d'un air méprisant. Je ne veux pas que mes enfants entendent leurs contes effrayants ; ils parlent d'un étang de feu et de soufre, des tourments et des horreurs d'une nuit éternelle, ils évoquent un lieu que l'on ne devrait pas nommer en présence de si délicates oreilles. Je t'en enverrai d'autres, bien meilleurs, raffinés, intelligents et bons vivants ; ils persuaderont les gens qu'ils peuvent vivre comme ils l'entendent, et aller au ciel en même temps. Le Père est miséricordieux, grand et bon, tendre, juste et bienveillant ; penses-tu qu'il ouvrirait le ciel à un enfant, aux autres le fermant ? » Il introduisait donc chez elle maints théologiens de renom, joyeux, érudits et cultivés, et les vieux hommes modestes qui prêchaient la croix de leurs chaires furent destitués. « Tu donnes beaucoup trop aux pauvres, dit le monde, bien plus que tu ne devrais donner. Si les pauvres ont besoin d'abri, de nourriture et de vêtements, pourquoi t'en soucier ? Allons ! prends ton argent et achète-toi des robes magnifiques, de grandes maisons et des véhicules somptueux, des perles et des joyaux, des mets délicats et des vins fins, les plus coûteux. Mes enfants raffolent de tous ces biens, et si leur estime tu veux gagner, tu dois faire comme eux, et dans le même sentier marcher. » L'Église serra son porte-monnaie dans ses mains, gracieusement baissa la tête, et murmura : « J'ai trop donné d'argent, je ferai comme vous avez dit, monsieur. » Ainsi elle ferma dédaigneusement les portes aux pauvres, n'entendit plus les pleurs des orphelins, et se détourna, dans ses robes magnifiques, des veuves qui venaient pleurer sur son chemin. Les enfants du monde et les enfants de l'Église marchaient ensemble, la main dans la main. Seul le maître, qui discerne toutes choses, reconnaissaient les siens. L'Église alors s'assit à son aise et dit : « Je suis riche, je me suis enrichie, et je n'ai besoin de rien, ni de rien faire, sinon rire, danser, et festoyer aussi. » Le monde, sournois, l'entendait ; il jubilait et, d'un ton railleur, se disait à lui-même : « L'Église est tombée, la glorieuse Église ! Sa vantardise et son orgueil sont sa honte ! » L'ange s'approcha du trône de la grâce, et murmura son nom en soupirant. Les saints turent leurs chants d'allégresse, de honte la tête se couvrant. Et, dans le silence du ciel, la voix de celui qui est assis sur le trône se fit entendre : « Je connais tes œuvres, et que tu dis : « Je suis riche », sans comprendre que tu es malheureuse, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nue devant ma face. Reviens, et repens-toi, de peur que je ne te jette dehors, et que ton nom je n'efface. » Ainsi, l'Église enfin réveillée se repentit sincèrement, et de sa course mondaine se détourna. Le Christ avait frappé à la porte de son cœur et elle lui ouvrit, comme son amour dans sa poitrine brûlait. Il lui donna une nouvelle robe et pardonna ses péchés. Tous deux s'assirent et soupèrent ensemble ; son trône il partagea avec elle, celle pour qui il avait tant souffert. Ô Église du Christ, écoute la voix de l'Esprit qui t'appelle dans le monde aujourd'hui. Que chacun en tous lieux se détourne du monde, car le monde sera perdu dans la nuit éternelle ; mais celui qui se repent sera sauvé pour l'éternité.

(Matilda C. Edwards)

lundi 25 janvier 2016

Dieu écoute

Ô toi qui écoutes la prière ! toute chair viendra à toi.
Psaume 65 : 2
Dieu écoute, nous le lisons souvent dans la Bible. Il écoute le cri de ceux qui souffrent, comme aussi leurs soupirs. Il est celui qui écoute la prière. Entre les hommes, c'est souvent le plus petit qui écoute le plus grand : l'élève écoute le professeur, l'ouvrier son patron, et il est difficile d'être écouté par un homme haut placé. Mais Dieu est tout autre. Il est un Dieu de bonté qui vient au-devant de sa créature. Son écoute n'est pas distante, elle est proche, active : « J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes ; voici, je te guérirai » (2 Rois 20 : 5). Alors nous pouvons nous demander : Si Dieu écoute, est-ce que, de mon côté, je lui parle ? Est-ce que je le fais en vérité ? Dieu, en effet, ne tient pas compte de la quantité de nos paroles mais il répond à celui qui s'adresse à lui dans une démarche de confiance et de vérité. Apprenons à prier de tout notre cœur, à exprimer des besoins réels et ressentis (Luc 11 : 5 à 8). On ne prie pas avec des idées ou avec des textes tout faits, mais avec sa personne entière. Prions avec sincérité, même s'il nous semble que Dieu ne nous exauce pas. Pensons à l'expérience de Job, et à la réponse que Dieu lui a donnée à la fin, plus grande, plus belle qu'il ne l'avait pensé. Comme Job, nous pouvons tout dire à Dieu, nos peines, nos plaintes même... et attendre avec confiance sa réponse.

(La Bonne Semence)

dimanche 24 janvier 2016

La foi des parents, un exemple (témoignage)

Éternel, Dieu de mon seigneur Abraham, fais-moi faire, je te prie, une heureuse rencontre aujourd'hui. Genèse 24 : 12
Printemps 1945 : après les années de guerre, la vie reprend peu à peu. Les conditions matérielles se sont bien améliorées, mais le rationnement est toujours là, et pour la mère de famille qui a chaque jour sept bouches à nourrir, la tâche est difficile. La voiture familiale, très endommagée pendant les hostilités, peut à nouveau rouler ; aussi cette première sortie est une fête pour nous, les enfants. Elle comporte un but  précis : essayer de trouver, à la campagne, quelques pommes de terre pour compléter l'ordinaire. Nous sommes, depuis notre jeune âge, témoins de la foi de nos parents. Avant de partir, ensemble nous prions pour demander au Seigneur son aide et sa protection. Après quelques kilomètres, au bord de la route, un automobiliste s'affaire à remplacer une roue crevée. « Papa, tu as vu, le monsieur n'a qu'un bras ! » s'écrie mon petit frère. Un rapide demi-tour nous ramène à la voiture en panne. « Est-ce qu'on peut vous aider, Monsieur ? » « Avec plaisir ! » Et la roue est rapidement changée. Je n'ai pas gardé le souvenir de la conversation qui a suivi, mais je revois ce monsieur remettre à mon père une carte de visite où il a écrit quelques mots. Nous voilà repartis à la recherche de l'adresse indiquée. Dès l'arrivée, les instructions notées par l'automobiliste sur la petite carte sont prestement exécutées, et un grand sac de pommes de terre est généreusement déposé dans le coffre. Un peu stupéfaits du déroulement de cette sortie, nous ressentons le besoin de remercier ensemble le Seigneur d'avoir permis cette heureuse rencontre. Ce fait, qui remonte à plus de soixante ans, est encore présent dans ma mémoire. En de nombreuses autres occasions, dans leur vie de chaque jour, mes parents m'ont fait découvrir la réalité de ce qu'est la foi et les réponses que lui donne le Seigneur ; je leur en suis profondément reconnaissant. Il est vrai que la foi de mes parents, aussi vivante soit-elle, ne m'a pas communiqué la vie, elle n'a pas fait de moi un enfant de Dieu. J'ai dû me reconnaître pécheur devant Dieu, et venir à Jésus, le seul chemin qu'il a donné à l'homme pour s'approcher de lui, pour être sauvé. Il a fallu que la grâce divine agisse en moi et trouve un écho dans mon cœur. L'œuvre de Dieu est indispensable, mais la responsabilité des parents est aussi engagée. Un chrétien est avant tout un témoin de Christ, qu'il a mission de faire connaître. Si Dieu lui a confié des enfants, c'est là son premier champ de mission. Quel est le premier témoignage que Dieu demande à des parents ? L'exemple : montrer que nous avons un maître que nous aimons, à qui nous obéissons, à qui nous parlons, qui nous écoute et nous répond, tout cela en étroite liaison avec sa Parole, lue et expliquée en famille. Parents chrétiens, si nous vivons notre foi en famille, elle éclairera les motifs qui nous guident pour l'éducation de nos enfants, et leur montrera le chemin dans lequel Dieu veut les bénir.

(La Bonne Semence)

samedi 23 janvier 2016

À quoi bon ?

Celui qui conteste avec le Tout-Puissant l'instruira-t-il ? Celui qui reprend Dieu, qu'il réponde à cela ! Job 39 : 35
Il y a des jours où tout va bien. Je fais mon travail avec entrain, sans trop réfléchir, et je fredonne gaiement mes airs préférés. Mais il y a aussi des jours où tout va mal, quand la souffrance est là, par exemple, et me tenaille sans relâche. Alors des questions montent, lancinantes. À quoi bon ? À quoi bon vivre ? À quoi bon lutter ? À quoi bon faire le bien ? J'ai beau faire appel à toute mon énergie, je ne trouve pas de réponse logique par moi-même. Je suis obligé de faire appel à ce que je pense au plus profond de moi, en fait à ce que je crois. Et il y a deux possibilités :
Soit je refuse d'admettre qu'il y a Dieu à l'origine de tout, y compris de ma raison et de mes sentiments, alors je bute sur d'autres questions sans fin. Pourquoi l'existence, pourquoi la souffrance, pourquoi le bien et le mal, pourquoi l'espoir, pourquoi la mort... ?
Soit j'accepte de croire en Dieu. Alors tout s'éclaire progressivement. Je ne suis pas seulement une combinaison de cellules dont l'origine est inexplicable ; je suis une personnes, dotée d'une conscience, capable de s'interroger et de comprendre. Bref, je suis un être humain créé par un Dieu personnel, non pas vague et lointain, mais un Dieu vivant qui pense, aime et agit sans cesse. La foi en Dieu et en sa Parole donne ainsi un sens à ma vie et me libère de mes questions en me révélant la vérité. Certes, toutes les questions ne seront peut-être pas résolues, mais je peux faire confiance à mon Dieu qui veille sur moi dans toutes les circonstances de ma vie.

(La Bonne Semence)

vendredi 22 janvier 2016

La Bible jetée par la fenêtre

Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Ésaïe 55 : 10-11
Dans un train qui les emporte à travers la Géorgie, la conversation entre deux voyageurs s'engage, paisible. Puis, tout à coup, l'un d'eux découvre que son interlocuteur est un pasteur. Le ton se durcit. Le pasteur sort sa Bible de sa valise et en lit quelques fragments. Inutile. Chacun reste sur ses positions et un silence glacial s'installe dans le compartiment. Un moment après, le pasteur revient des toilettes et voit son compagnons de voyage refermer la fenêtre. La Bible a disparu. Les deux hommes se regardent sans rien dire. Quelques mois plus tard, le pasteur reçoit la visite d'un inconnu. « Je voudrais être baptisé », dit-il. « À quelle église appartenez-vous ? » « À aucune. J'ai lu la Bible ; elle m'a montré que j'étais un pécheur, j'ai appris à connaître le Dieu sauveur. » Méfiant, parce qu'il était alors interdit de distribuer des Bibles et d'annoncer l'évangile, le pasteur l'interroge : « Comment avez-vous obtenu une Bible ? » « Dans le cadre de mon travail, j'étais chargé d'inspecter un bâtiment près de la voie ferrée. Un train est passé, et un objet est tombé à mes pieds. C'était une Bible. » « Avez-vous cette Bible avec vous ? » « Bien sûr, la voici. » Le pasteur prend le livre et reconnaît sa Bible. Quelques années après, la liberté de culte a été retrouvée dans ce pays, et une assemblée de chrétiens s'est formée dans le village du nouveau converti.

(La Bonne Semence)

jeudi 21 janvier 2016

Dieu vous attend

Passage à lire : Luc 15 : 11 à 24

Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3 : 9

Du plus profond de sa misère, après avoir réfléchi, le jeune homme de la parabole décide d'agir, de retourner chez son père et de lui dire : « Père, j'ai péché contre toi ». Par ce récit, Jésus Christ nous enseigne comment revenir à Dieu. Il nous dit que Dieu est prêt à nous recevoir, et qu'il nous aime comme un père. « J'ai péché contre toi », ce sont les mots que Dieu attend de tout homme. En effet, nous avons tous péché contre Dieu. « Il n'y a pas de juste, non pas même un seul » (Romains 3 : 10). Votre passé ou votre présent vous accable ? Vous vous sentez seul, découragé, perdu ? Peut-être pensez-vous être allé trop loin dans le péché et l'injustice ? Peut-être avez-vous vécu comme si Dieu n'existait pas, en lui tournant le dos ? Aujourd'hui encore, Dieu vous tend les bras et, de la même manière que ce père attendait son fils indigne, il vous attend avec un cœur plein de bonté. Son pardon est gratuit. Dieu, dans sa miséricorde, veut une autre vie pour vous : ne tardez pas à venir à lui. Dieu invite chacun à faire cette démarche.Viens, que rien ne t'arrête, viens maintenant ;La délivrance est prête ; Jésus t'attend.En lui si tu veux croire, tes péchés ne sont plus,Et tu peux chanter : Gloire, gloire à Jésus !

(La Bonne Semence)

mercredi 20 janvier 2016

Espoir

Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
1 Thessaloniciens 4 : 16-17
Quand tu viendras, resplendissant de gloire, prendre les tiens pour toujours avec toi, oh ! quel bonheur ! À ton cri de victoire, en un instant, nous partirons vers toi.
Quand, délaissant les brumes de la terre, nous entrerons dans la sainte cité, je te verrai dans la maison du Père, je te verrai, Jésus, dans ta beauté.
Oh ! Quel moment, quand, des bouts de la terre, tous les élus entendront ton appel. En ce matin ruisselant de lumière, tu les prendras à jamais dans le ciel !
Prépare-moi, Seigneur, pour cette aurore, que cet espoir ranime mon ardeur. Le but est là, oui, quelques pas encore, bientôt, bientôt tu paraîtras, Seigneur !
'' Celui qui règne dans la crainte de Dieu, est pareil à la lumière du matin, quand le soleil brille et que la matinée est sans nuages ; ses rayons après la pluie font sortir de terre la verdure. '' (2 Samuel 23 : 3-4)

(La Bonne Semence)

mardi 19 janvier 2016

C"est le Seigneur

Thomas lui dit : '' Mon Seigneur et mon Dieu ! ''
Jean 20 : 28
'' Donne-moi à boire. '' Combien de chrétiens supplient Jésus d'étancher leur soif, alors que leur devoir est de le satisfaire, Lui. Nous devrions nous épuiser pour lui, jusqu'à la limite de ce que nous pouvons faire, et non lui réclamer sans cesse de nouvelles grâces. '' Vous serez mes témoins '', dit-il - cela suppose une vie de dévouement complet, authentique, sans la moindre fraude, un pur amour pour le Seigneur, une vie consacrée à le satisfaire partout où il nous placera. Méfiez-vous de tout ce qui peut usurper la place de votre soumission absolue à Jésus-Christ. Le pire des usurpateurs, est le service pour lui ! Il est plus facile de servir Dieu, que d'être vidé jusqu'à la lie. Le seul but de l'appel de Dieu, est la révélation de son être en nous, et non l'ordre de faire quoi que ce soit pour lui. Nous ne sommes pas envoyés pour combattre pour Dieu, mais appelés à être employés par lui, comme il l'entend, dans les combats qu'il livre. Serions-nous plus attachés à notre service pour Dieu qu'à Jésus-Christ lui-même ? 

(Oswald Chambers)

Vidéo : https://youtu.be/158pPopbqFI

lundi 18 janvier 2016

Les attentions de Dieu

Comme un berger prend soin de son troupeau au jour où il est au milieu de ses brebis dispersées, ainsi je prendrai soin de mes brebis, et je les sauverai. Ézéchiel 34 : 12
Au cours de la seconde guerre mondiale, un chrétien participait à une patrouille de reconnaissance nocturne au plus près des lignes ennemies. Le silence absolu était nécessaire. Or le lacet d'une de ses guêtres se dénouait souvent ; il devait se baisser pour le renouer et ensuite courir pour rattraper la patrouille, au risque de se faire repérer. À la tension de se sentir à proximité de l'ennemi s'ajoutait la contrariété que lui causaient ces incidents. Alors qu'il s'était à nouveau baissé pour relacer sa guêtre, une rafale de mitrailleuse tirée dans sa direction passa juste au-dessus de lui. Il eut la vie sauve grâce à ce lacet récalcitrant. Il comprit le moyen que Dieu avait utilisé pour le protéger, et il le remercia avec émotion. Le Seigneur permet parfois des situations contrariantes dans notre vie. Il veut nous arrêter dans le chemin où nous nous sommes engagés, pour nous faire nous ressaisir, ou pour nous protéger. Notre réaction première est souvent un sentiment de rébellion, et nous ne comprenons pas. Le prophète Osée nous dévoile les attentions de Dieu incomprises par son peuple. « Ils se sont rebellés contre moi ! Et moi, je voulais les racheter » (Osée 7 : 13). « Ils ne savaient pas que je les guérissais. Je les tirais... avec des liens d'amour, et j'étais pour eux comme ceux qui ôteraient le joug » (Osée 11 : 3-4). Le Seigneur parsème nos vies de ses marques d'amour, nous ne les percevons pas tout de suite. Faisons-lui confiance, et nous apprendrons à les voir.

(La Bonne Semence)

dimanche 17 janvier 2016

Dieu nous voit

Dieu connaît vos cœurs. Luc 16 : 15
Quel mystère que ce regard du Dieu vivant ! Son regard embrasse tout, pénètre tout, l'immensité de l'univers comme aussi les parties les plus secrètes de notre esprit. Il voit ce qui anime nos jeux de physionomie, nos attitudes, il lit dans nos cœurs. Il distingue l'expression de l'intention, le masque du réel. Il discerne nos motivations les plus cachées, nos pensées les plus intimes. Quelle est notre réaction à ce regard de Dieu ? Nous pouvons essayer de le fuir, de ne pas y penser, ou vivre comme s'il n'existait pas, nier même son existence. Au contraire, si nous connaissons son amour rédempteur, nous pouvons rechercher ce regard de Dieu, c'est-à-dire chercher à vivre d'une manière qui lui plaise, en étant attentifs à ce qu'il nous dit dans la Bible. Car nous savons que c'est un regard de bienveillance que Dieu pose sur nous. Joies, peines, inquiétudes, désirs, nous pouvons tout lui confier. Mais écoutons aussi notre conscience. Si elle nous reproche telle parole ou tel acte, disons-le à Dieu. Dieu voit le mal et le juge, mais « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner » (1 Jean 1 : 9). Le regard de Dieu ne me dévoile pas à d'autres. C'est un regard protecteur qui prévient du danger « pour montrer à l'homme ce qui, pour lui, est la droiture » (Job 33 : 23). Être vu par lui, ce n'est pas être jugé, mais au contraire aimé et protégé. Plus nous apprendrons à connaître Dieu, plus aussi nous désirerons vivre sous son regard, par la foi.

(La Bonne Semence)