dimanche 17 janvier 2016

Dieu nous voit

Dieu connaît vos cœurs. Luc 16 : 15
Quel mystère que ce regard du Dieu vivant ! Son regard embrasse tout, pénètre tout, l'immensité de l'univers comme aussi les parties les plus secrètes de notre esprit. Il voit ce qui anime nos jeux de physionomie, nos attitudes, il lit dans nos cœurs. Il distingue l'expression de l'intention, le masque du réel. Il discerne nos motivations les plus cachées, nos pensées les plus intimes. Quelle est notre réaction à ce regard de Dieu ? Nous pouvons essayer de le fuir, de ne pas y penser, ou vivre comme s'il n'existait pas, nier même son existence. Au contraire, si nous connaissons son amour rédempteur, nous pouvons rechercher ce regard de Dieu, c'est-à-dire chercher à vivre d'une manière qui lui plaise, en étant attentifs à ce qu'il nous dit dans la Bible. Car nous savons que c'est un regard de bienveillance que Dieu pose sur nous. Joies, peines, inquiétudes, désirs, nous pouvons tout lui confier. Mais écoutons aussi notre conscience. Si elle nous reproche telle parole ou tel acte, disons-le à Dieu. Dieu voit le mal et le juge, mais « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner » (1 Jean 1 : 9). Le regard de Dieu ne me dévoile pas à d'autres. C'est un regard protecteur qui prévient du danger « pour montrer à l'homme ce qui, pour lui, est la droiture » (Job 33 : 23). Être vu par lui, ce n'est pas être jugé, mais au contraire aimé et protégé. Plus nous apprendrons à connaître Dieu, plus aussi nous désirerons vivre sous son regard, par la foi.

(La Bonne Semence)

samedi 16 janvier 2016

Regardez à Dieu


Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l'Éternel, notre Dieu, jusqu'à ce qu'il ait pitié de nous. Psaume 123 : 2
 
Ce verset dépeint une attitude de pleine confiance en Dieu. De même que les yeux du serviteur étaient rivés sur son maître, nos yeux sont fixés sur Dieu, et « le bras de l'Éternel » se révèle à nous (Ésaïe 53 : 1). Nous commençons à faiblir spirituellement dès que nous cessons de fixer les yeux sur lui. Et cette faiblesse ne vient pas tant du dehors que de notre imagination même, qui nous fait dire : « Je me demande si je n'ai pas visé trop haut, en voulant me hisser jusqu'à Dieu, au lieu de me contenter d'être comme tout le monde. » Non, soyons persuadés que notre effort vers Dieu ne sera jamais trop grand. À un moment donné, par exemple, vous avez combattu pour la cause de Dieu, et par le témoignage de l'Esprit vous avez su que Dieu vous approuvait. Mais les semaines, les années ont passé, et finalement vous en êtes arrivé à cette conclusion : « Après tout, je crois que j'ai été un peu trop ambitieux. » Là-dessus, vos amis viennent vous faire entendre le langage de la raison : « On sentait bien que vous dépassiez la mesure en nous parlant de ce réveil, c'était un élan passager ; vous ne pouvez soutenir un tel effort, Dieu ne vous le demande pas ! » Et vous dites : « Décidément, j'ai vu trop grand. » Il semblerait que ce soit le langage de l'humanité, mais en réalité vous ne vous fiez plus à Dieu, mais à l'opinion courante. Aussi courez-vous le danger de ne plus lever les yeux vers lui. Il faut que Dieu vous arrête brusquement pour que vous vous rendiez compte que vous avez quitté la bonne route. Chaque fois que vous vous sentez faiblir, portez-y remède aussitôt. Reconnaissez que quelque chose s'est glissé entre vous et Dieu, et remettez tout en ordre, sans tarder.

(Oswald Chambers)

vendredi 15 janvier 2016

Pourquoi criez-vous comme ça ?

Jésus se tint là, et il cria : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ». Jean 7 : 37
Dans un coin du salon, je parle doucement à Alain, qui est assis face à moi. Il me regarde et m'écoute. Jérémie est à l'autre bout du salon, plongé dans sa lecture. Il ne me regarde pas, il ne s'attend pas à ce que je lui parle. Si je chuchote, il n'entendra rien. Je lui parle donc à voix haute. Dans la pièce à côté, Mélanie écoute de la musique, un casque sur les oreilles. Pour attirer son attention, je serai forcé de crier. Hier, alors que j'étais sur le pas de ma porte, j'ai aperçu mon voisin qui s'apprêtait à traverser la rue. Il est dur d'oreille, et une voiture qu'il n'avait pas entendue a surgi brusquement. J'ai crié de toutes mes forces, il fallait qu'il m'entende, il y allait de sa vie. Mais, sachant que je suis chrétien, mon voisin est mal disposé à mon égard. Il m'a regardé d'un air contrarié, et semblait dire : « Pourquoi criez-vous comme ça ? » Il s'est engagé sur la chaussée... et la voiture n'a pas pu l'éviter ! Dieu parle à chacun de nous et le ton sur lequel il doit le faire dépend de notre attitude à son égard. Suis-je envers lui comme Alain, Jérémie, ou Mélanie ? Sur quel ton doit-il communiquer avec moi ? Dieu s'adresse aussi au monde tout entier. N'y a-t-il pas, dans l'attitude hostile du monde envers lui, une explication très simple aux avertissements énergiques qu'il envoie ? Allons-nous, comme mon voisin, lui reprocher de parler si fort, puis passer outre ? Écoutons-le plutôt, il y va de notre vie, et Dieu avertit pour notre bien.

(La Bonne Semence)

jeudi 14 janvier 2016

Entre dans ta chambre, ferme ta porte

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Matthieu 6 : 5-6
 
Avant de prier, il est important de s'assurer de bonnes conditions. La prière est un dialogue personnel avec Dieu qui a besoin d'être choyé, préservé. Lorsque vous discutez avec quelqu'un de proche et que vous voulez lui confier des choses personnelles, vous ne criez pas cela dans la rue et vous vous débrouiller pour être seul avec cette personne. Avec Dieu, agissez de la même manière. Vous allez lui déverser ce qu'il y a sur votre cœur, vous aller lui confier vos rêves, vos cauchemars, vos torts, vos désirs, vos besoins, vous allez parler de votre vie ou parler de ceux qui vous inquiète, qui vous font de la peine, qui ont besoin de votre intercession. Entrez dans votre chambre, dans une pièce secrète comme le texte original le dit. Entrez dans un lieu où vous pouvez être dans l'intimité, tranquille. Entrez en vous-même aussi pour pouvoir être vrai et faire le bilan avec le Seigneur de la journée écoulée, de la semaine passée et préparer celle à venir. Lorsque vous êtes dans votre chambre, peu de personnes se permettront d'entrer, même votre conjoint car l'accès de cette pièce est limité. Lorsque vous visitez quelqu'un, vous n'allez pas dans sa chambre mais vous restez dans le salon ou la cuisine. Entrez dans la chambre de votre cœur. Dans notre vie, il y a aussi des zones délimitées et qui sont accessibles à différents types de relation. Vos collègues et voisins connaissent le palier de votre cœur, la politesse qui vous caractérise, le bon témoignage extérieur que vous portez. Vos amis connaissent votre vie un peu mieux et entrent dans le salon, la cuisine. Votre conjoint peut aller plus loin dans votre cœur mais Dieu a droit de tout voir et de tout connaître, tout ce qui vous compose. Il ne force pas l'accès mais s'installe là où vous lui permettez. Connait-il toutes vos luttes intérieures ? Les péchés avec lesquelles vous combattez chaque jour ? Les blessures du passé qui ne sont pas encore guéries ? Il est temps de lui ouvrir votre coeur dans la prière mais avant, il y a une autre étape importante. '' Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous '' (Jacques 4 : 8). Votre cœur est-il un moulin à vent où tout le monde peut venir piétiner ? Vous n'avez plus de temps pour vous, pour prier, pour votre Dieu ? C'est que la porte n'est pas fermée. Pour prier, il est important de le faire d'une manière concrète, de s'enfermer pour ne pas être déranger. Mais il faut fermer la porte de votre cœur à toutes les pensées et sollicitations qui ne sont pas pour le Seigneur. Fermez la porte aux activités quotidiennes de la vie, à la liste de choses plus ou moins urgentes. Prenez la résolution d'être résolu dans votre décision de passer un moment avec Dieu. Si vous commencez en lui confiant toutes ces sollicitations, il va s'en occuper et vous verrez qu'en mettant Dieu en priorité, plusieurs urgences et situations que vous ne pouvez pas gérer se régleront d'elles-mêmes. Laissez votre téléphone portable dans une autre pièce, l'ordinateur aussi. Mettez un cadenas à tous les appareils ! Fermez toutes ses portes qui veulent vous priver des bienfaits du lieu secret afin de pouvoir ouvrir la porte de votre cœur à Jésus qui frappe en disant : '' Je désire entrer chez toi, souper avec toi, partager tes peines et fardeaux et les miens '' (Apocalypse 3 : 20). Il est important de veiller sur son cœur afin que tout ne rentre pas. Tout n'est pas forcément bon. '' Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie '' (Proverbes 4 : 23). Dieu se révèle dans des têtes à tête. À Moïse, face au buisson ou sur la montagne, loin de la foule du peuple. À Samuel ou Nicodème dans la nuit. À Jacob dans le rêve ou le combat. À Pierre avec un seul regard. Le mot prier vient de deux mots : un préfixe signifiant '' vers '' et un verbe signifiant '' plaire ''. En priant, vous vous approchez de Dieu et vous faites son plaisir car vous reconnaissez qui il est, mais aussi son autorité, sa puissance. Vous savez que là se trouve la force dont vous avez besoin pour affronter les épreuves de la journée, les préoccupations du moment. Là vous déposez votre prière et là vous recevez ses conseils, ses promesses, sa vie. Dieu vous le rendra dans le visible. La prière trouvera son exaucement. C'est sûr et lorsque vous le verrez, vous saurez que cela vient de Dieu et vous pourrez alors témoigner à la gloire de Dieu et non à votre gloire car Dieu aura agi à partir du lieu secret. Ne faites pas les choses de votre côté dans le secret sans Dieu, mais travaillez avec lui dans le secret, c'est complètement différent et le résultat est aussi différent ! En priant, vous faites son plaisir car vous allez prier premièrement pour des choses qui concernent le royaume de Dieu comme le montre le notre Père des versets 9 à 13. Puis vous pourrez confier vos propres besoins, lui demander son aide pour vous aider à grandir spirituellement et enfin le louer pour tout ce qu'il est et ce qu'il fait. Que Dieu vous aide en cette nouvelle année à mettre en pratique ces étapes essentielles pour développer une vie de prière quotidienne et une relation personnelle avec Dieu.

mercredi 13 janvier 2016

Le bois de cèdre

Ceux qui s'attendent à l'Éternel renouvelleront leur force. Ésaïe 40 : 31
Elle était là, la plus vieille pyramide du monde ! Plus de 4000 ans d'âge, dit-on. Notre groupe écoutait attentivement l'égyptologue nous donner tous les détails historiques concernant ce gigantesque édifice. Voilà qu'il montre un point particulier, et tous les yeux se rivent sur quelque chose de brun qui n'est pas de la pierre. Notre guide explique : « Ce sont des poutres de bois de cèdre du Liban, transportées ici par bateau, et qui se sont maintenues pendant 4000 ans sans pourrir ». Le cèdre est un arbre à croissance lente, dont le bois résiste particulièrement bien à la pourriture et aux agressions des insectes. Amis chrétiens, nous trouvons parfois que notre croissance et notre développement spirituels prennent du temps. Mais notre formation dure toute notre vie ! Est-ce à nous d'observer et d'évaluer notre développement spirituel ? Laissons cela au Seigneur et cherchons chaque jour à lui plaire. Nous sommes à l'école d'un Dieu patient et sage. Là, placés devant nos responsabilités journalières au travail, en famille, nous sommes formés par lui à plus de communion, plus de dépendance, de confiance en lui seul. « Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l'amènera à son terme jusqu'au jour de Jésus Christ », écrivait l'apôtre Paul (Philippiens 1 : 6). Prions régulièrement le Seigneur Jésus, lisons sa Parole, recherchons la compagnie d'autres chrétiens, et « ne nous lassons pas de faire le bien » (Galates 6 : 9).

(La Bonne Semence)

mardi 12 janvier 2016

Ce qui nous éloigne de Dieu

Aie pitié de nous, Éternel, aie pitié de nous ! Car nous sommes rassasiés de mépris. Psaume 123 : 3
Ce dont nous avons le plus à nous garder, ce n'est pas tant de l'affaiblissement de notre foi en Dieu, que du changement de nos sentiments chrétiens. « Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles. » L'altération des sentiments a de terribles effets. L'ennemi trouve là une brèche par laquelle il pénètre dans notre âme et la détourne de Dieu. Il y a des sentiments que nous ne devons jamais tolérer, car ils nous détourneraient de la foi en Dieu, et nous pousseraient à mettre notre confiance dans la puissance et dans la sagesse humaines. Méfiez-vous des '' soucis de ce monde '', car ce sont eux qui produisent de l'amertume. Il est extraordinaire de constater le pouvoir qu'ont les petits problèmes de l'existence pour nous éloigner de Dieu. Refusez de vous laisser submerger par les soucis de la vie. Autre chose encore qui nous éloigne de Dieu : le désir de nous justifier. Saint-Augustin priait ainsi : « O Seigneur délivre-moi du désir de vouloir toujours me justifier ! » Ce sentiment détruit la foi en Dieu. « Il faut que je m'explique. Il faut qu'on arrive à me comprendre », voilà notre désir. Notre Seigneur n'a jamais tenté de '' s'expliquer '', il laissait les erreurs se corriger d'elles-mêmes. Quand nous nous apercevons que la vie spirituelle de ceux qui nous entourent ne fait pas de progrès, et que nous laissons cette constatation tourner à la critique, nous nous coupons de Dieu. Car Dieu ne nous a pas donné le discernement pour que nous jugions notre frère, mais pour que nous intercédions en sa faveur.

(Oswald Chambers)

lundi 11 janvier 2016

Sa présence étonnamment fidèle

Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. Psaume 23 : 4
« Je crois en Celui dont je connais la présence étonnamment fidèle, aussi loin que remontent mes souvenirs. Cette présence qui m'accompagne en dépit de mes interrogations, de mes doutes, de mon ingratitude, c'est celle du Dieu créateur et rédempteur, du Ressuscité vainqueur de la mort. Ce que nous apportent les sciences sur l'univers, sur nos chromosomes, ne remet pas en question ma foi en Jésus Christ. Plus je lis, plus j'écoute ceux qui m'aident à comprendre le monde, plus m'apparaît clair le fait que la foi, que je partage avec des millions d'hommes et de femmes d'hier et d'aujourd'hui, est un don de Dieu. Je crois en Dieu, car j'ai vécu, je vis de l'allégresse qui accompagne la reconnaissance de ses dons. Allégresse que n'entame pas la conscience de ma faiblesse. Ma confiance est en la compassion et en la fidélité du Rédempteur. Cependant, plus je crois en la miséricorde divine, moins je m'en crois digne. Ma foi est souvent si petite. J'ai l'impression de ne donner à Dieu qu'un consentement en miettes... C'est seulement dans la souffrance que je crois m'être confiée entièrement à Dieu. Souffrance aiguë devant la douleur de ceux que l'on aime, sans pouvoir les aider. Toute sagesse humaine est alors dérisoire. Dans ces moments, on ne peut trouver la paix que dans l'amour du Christ, en acceptant de le suivre là où il nous précède. Seigneur, ouvre mon cœur au véritable amour et qu'il soit fait selon ta volonté ! »  - Michèle M. -

(La Bonne Semence)

dimanche 10 janvier 2016

Celui qui voit dans le coeur

Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Jean 4 : 28-29
Près d'un puits, une femme vient de rencontrer Jésus ; il s'est révélé à elle comme celui qui connaît les secrets des cœurs, et qui donne l'eau de la vie. Il est le Christ, elle en est persuadée maintenant. Mais comment faire pour communiquer cette bonne nouvelle à son entourage ? Elle aurait pu essayer de le décrire, ou parler de ce qu'il lui a appris. Non, elle est plus simple, plus directe, plus convaincante. Elle donne comme seul argument : « Venez, voyez un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ». Elle estime qu'un homme qui peut mettre à nu devant elle les secrets profonds de sa vie, est bien davantage qu'un homme : il ne peut être que le Messie, comme il le lui a dit ; et elle a raison. Personne ne peut lire dans le cœur si ce n'est Dieu. Il a une pleine connaissance de ce qu'est le cœur humain. Et il nous en ait part. La Bible est son message écrit pour chacun de nous. Lue attentivement, elle met à nu nos pensées, nos sentiments, nos désirs, nos affections, nos rêves et les parties les plus secrètes de notre être moral. En la lisant, nous nous trouvons en présence de Dieu et nous en éprouvons la puissance (Hébreux 4 : 12). Une seule phrase peut suffire. Un verset, une simple expression, comme un puissant faisceau lumineux, viendra éclairer notre être intérieur. Ne nous détournons pas. Si la Parole de Dieu découvre le mal, elle apporte aussi le remède de Dieu.

(La Bonne Semence)

samedi 9 janvier 2016

Pourquoi ne puis-je te suivre, maintenant ?

Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Jean 13 : 37
À certains moments, vous ne comprenez pas ce qui vous empêche d'agir selon votre volonté. Si Dieu vous met ainsi dans une impasse, n'essayez pas d'aller plus loin, attendez. Il veut peut-être vous apprendre la sanctification ou vous enseigner le service. Ne courez jamais plus vite que Dieu ne le veut. Si vous avez un doute au sujet de sa volonté, arrêtez-vous ! Il arrive que vous voyiez tout de suite clairement la volonté de Dieu pour vous : le renoncement à telle amitié, à telle relation d'affaires. Mais n'agissez pas sur une impulsion inconsidérée ; vous pourriez vous mettre dans une situation bien difficile à redresser. Attendez que Dieu vous ouvre la voie, et il le fera sans heurts, sans rancœurs inutiles. Attendez qu'il agisse. Pierre n'a pas su attendre. Il a voulu prévoir l'épreuve de sa foi, et l'épreuve est venue alors qu'il ne l'attendait pas. '' Je donnerai ma vie pour toi '', avait-il dit. Naïve inconscience ! '' Le coq ne chantera pas, lui répliqua Jésus, que tu ne m'aies renié trois fois '', Jésus connaissait Pierre, mieux que Pierre lui-même. Il ne pouvait suivre Jésus, parce qu'il ne savait pas ce dont il était capable. Un attrait instinctif pour la personne de Jésus ne suffit pas à faire de nous ses disciples. Tôt ou tard, un tel attrait aboutit au reniement.

(Oswald Chambers)

(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/1AKCjY5bjMw)

vendredi 8 janvier 2016

Quelles idoles aujourd'hui ?

Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. Amen ! 1 Jean 3 : 20-21
Une idole est encore, de nos jours et en de nombreux lieux, une statue, une image ou un objet assimilé à une divinité que l'on craint. Une idole détourne donc de Dieu ; elle nous tourne vers de faux dieux et parfois même vers des puissances occultes. Mais plus généralement, tout ce qui barre le chemin vers lui est une idole. Les idoles modernes ne sont peut-être pas en bois, en argent ou en pierre, elles sont pourtant tout aussi réelles. Pensons à la place de l'agent, du pouvoir ou du plaisir dans nos sociétés. Pensons aussi au personnes auxquelles on donne ce nom d'idoles : sportifs, chanteurs ou acteurs, qui servent de références et de modèles à beaucoup. Dieu veut nous libérer de tout ce qui nous rend esclaves de l'opinion du grand nombre, de sa manière de vivre, et de de son comportement face à tous les aspects de la vie. Si nous venons à Jésus, il nous libérera. « Si vous persévérez dans ma parole, dit-il, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 : 31-32). Comment comprendre cette dernière injonction de l'apôtre à des croyants : « Enfants, gardez-vous des idoles »? Un chrétien l'expliquait ainsi : « Mes enfants, gardez-vous de tout ce qui peut prendre la place de Dieu dans votre cœur ». Même un être aimé peut devenir une idole et nous éloigner de Dieu. Servir une idole, c'est être dans l'illusion. Servir Dieu, c'est être dans la vérité.

(La Bonne Semence)

jeudi 7 janvier 2016

À travers une lorgnette

Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. 1 Corinthiens 13 : 9-10
En visite dans un musée, j'admire un grand tableau. Un jeune garçon passe par là. Pour s'amuser, il regarde tout à travers une petite lorgnette qui grossit les détails. Je m'approche et l'invite à me décrire le tableau. Il promène sa lorgnette de long en large, et me décrit, ici un bouquet de fleurs, là un joli rouge-gorge... Mais il a une vue si partielle du tableau, qu'il est incapable de dire ce qu'il représente vraiment. Alors, je lui suggère de regarder normalement, avec ses deux yeux. Cette fois, il voit le paysage entier, l'harmonie des couleurs et des proportions. Sa vision partielle fait place à la vue d'ensemble. C'est le même tableau, mais la description qu'il en fait est toute différente ! « Maintenant, nous connaissons en partie », nous dit l'apôtre Paul. Sur la terre, notre perception des choses est partielle, à cause des limitations de notre corps. Dieu, lui, a la vue d'ensemble. Par la prière, nous exprimons à Dieu des besoins, selon la perception que nous en avons. Mais Dieu connaît l'ensemble. Et sa réponse pleine de sagesse tient compte des nombreux éléments qui nous échappent. Par sa Parole, Dieu nous dévoile ses pensées. Nous apprenons à connaître notre Sauveur et son grand salut. Mais la personne et les pensées de Dieu dépassent de beaucoup ce que nous pouvons saisir. Nous soupirons donc après le moment où '' nous connaîtrons à fond ''. Dans des corps transformés, nous verrons notre Sauveur face à face. Émerveillés, nous l'adorerons enfin comme il en est digne.

(La Bonne Semence)

mercredi 6 janvier 2016

Joyeusement

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Philippiens 4 : 4
Je me souviens avoir entendu un chrétien âgé dire : « Un chrétien triste est un triste chrétien ». Il voulait dire que la tristesse n'est pas l'éclat normal d'un enfant de Dieu et peut constituer un contre-témoignage pour ceux qui le côtoient. Comme chrétien, j'ai des raisons fondamentales d'être heureux : je sais que mes péchés sont effacés pour toujours, que Dieu m'a adopté comme son enfant, et que mon avenir éternel est assuré dans la gloire du ciel. Alors cela devrait avoir des effets dans ma vie, on devrait m'entendre chanter ma joie et me voir servie joyeusement mon Dieu et mon prochain ! L'apôtre Paul est pour moi un exemple à suivre. Sa vie loin d'être facile, a été remplie d'épreuves et de sujet de préoccupation sans équivalent dans ma propre  vie (2 Corinthiens 11 : 23 à 28). Mais sa joie intérieure n'était pas altérée, et il était sincère en disant qu'il était '' attristé, mais toujours joyeux '' (2 Corinthiens 6 : 10). Si ma joie fluctue au gré des circonstances que je traverse, c'est peut-être parce que je ne pense pas assez à l'amour de Jésus pour moi. Hier, il a quitté le ciel pour venir me sauver et il a donné sa vie pour expier mes péchés. Aujourd'hui, il s'occupe de moi comme un berger prend soin de ses agneaux, et il me prépare une place dans la maison de son Père. Demain, il va venir lui-même me chercher pour m'y faire entrer. Que me faut-il de plus pour être heureux ?

(La Bonne Semence)

lundi 4 janvier 2016

Réunis au seul nom du Seigneur Jésus Christ

Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. Matthieu 18 : 20
Watchman Nee, prédicateur et évangéliste très connu en Chine, insistait sur l'importance pour les croyants de ne pas rester seuls, mais de se réunir au seul nom du Seigneur Jésus. Cet enseignement eut pour résultat la constitution d'un grand nombre '' d'églises de maison '', peu avant la révolution communiste. Ces églises subsistèrent (et subsistent encore) dans la clandestinité et permirent le maintien d'un témoignage chrétien en Chine. Dieu avait préparé un enseignement approprié, en vue des périodes de persécution qui allaient suivre. La Bible fait souvent mention d'églises se réunissant dans des maisons de croyants au début du christianisme. Par la suite, et cela tout au long de l'histoire de l'Église, les chrétiens isolés ou persécutés se sont souvent réunis par petits groupes dans des maisons pour étudier la Bible, pour prier et louer Dieu. Là, alors que tout était sombre autour d'eux, ils ont éprouvé la douceur de la présence de leur Seigneur. N'attendons pas d'être persécutés pour faire cette expérience, et soyons zélés pour nous rassembler entre croyants. Faisons-le en comptant sur le Seigneur seul et en veillant humblement à vivre ce que la Parole de Dieu nous enseigne sur ce sujet. Le Saint Esprit nous fera goûter une paix et un bonheur sans égal. Nous en ferons l'expérience : Jésus tient sa promesse et se trouve au rendez-vous qu'il a donné aux siens assemblés à son seul nom.

(La Bonne Semence)

dimanche 3 janvier 2016

C'est pas moi

Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28 : 13
Ce matin, Margaux a emprunté sans ma permission un joli stylo qui se trouvait sur mon bureau. Elle l'a fait tomber, et il s'est cassé. Au repas de midi, j'interroge les enfants, l'un après l'autre... « Margaux ? » « C'est pas moi », répond-elle comme les autres. Mais son malaise est évident. Peiné, je l'invite à venir auprès de moi, elle se tait. Les jours passent. Margaux persiste dans son silence ; elle m'évite, elle pourtant si affectueuse d'habitude ! Le temps me paraît bien long, je ne demande qu'à lui pardonner. Si seulement elle reconnaissait les faits, au lieu d'y ajouter le mensonge ! Enfin, au bout d'une longue semaine, on frappe un petit coup discret à ma porte. Margaux pénètre dans la pièce. Elle éclate en pleurs et se jette dans mes bras, m'avouant sa faute. Enfin ! Quel bonheur de retrouver d'heureuses relations avec ma petite fille ! Enfants de Dieu, notre Père céleste attend aussi que nous lui confessions nos fautes. Tant que nous gardons sur notre conscience un péché non confessé, nos relations avec lui sont troublées. Nous restons ses enfants bien-aimés, mais la communion avec lui a été interrompue, par notre faute. Dieu ne demande qu'à nous pardonner, mais il veut que cela soit dans la vérité, dans la lumière. Allons donc à lui sans attendre inutilement, et nous verrons que son amour n'a pas changé.

(La Bonne Semence)

samedi 2 janvier 2016

Vers une vie sainte

Considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus. Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel pour vous faire obéir à ses convoitises ; et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d'injustice, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu. Romains 6 : 11 à 13
Vous ne pouvez pas dire à un esclave : « Vis comme un homme libre ! ». Ce serait se moquer de lui. Mais vous pouvez le dire à celui qui vient d'être libéré de l'esclavage. De même, amis chrétiens, si Dieu nous dit : « Que le péché ne règne donc pas dans votre corps ! », c'est parce qu'il nous en a libérés. Il l'a fait par la mort et la résurrection de Jésus Christ. Il ne nous est pas dit : « Mourez au péché », car nous sommes déjà morts au péché, il n'est plus notre maître. Il est écrit : « Considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché ». C'est là qu'interviennent notre responsabilité, notre foi, et tout le poids de l'amour de Christ qui s'est livré pour nous à la croix. Nous avons à croire ce que Dieu dit, et à vivre en conséquence. C'est à nous qu'incombe la responsabilité de résister à la puissance du péché. Dieu ne l'assume pas à notre place. Ne confondons pas les ressources que Dieu nous fournit avec notre responsabilité de les utiliser. « Ne livrez pas vos membres au péché », continue l'apôtre, « mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu ». Livrer nos membres au péché, ce peut être regarder un film douteux, aller dans un lieu où notre conscience est mal à l'aise, nous laisser dominer par l'alcool... En contraste, nous nous livrons nous-mêmes à Dieu, nous nous mettons au service de Dieu par reconnaissance, à cause de son amour qui nous précède, nous soutient et nous réjouit. C'est dans cette consécration confiante à Dieu que nous trouvons la vraie liberté et que nous pouvons grandir sur le chemin de la sainteté.

(La Bonne Semence)

vendredi 1 janvier 2016

La joie de craindre Dieu

Celui qui craint l'Éternel possède un appui ferme, et ses enfants ont un refuge auprès de lui. La crainte de L'Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort. Proverbes 14 : 26-27
Y a-t-il une contradiction entre la joie et le fait de craindre Dieu ? Peut-on aimer quelqu'un que l'on craint ? Oui, car la crainte de Dieu est bien autre chose que de la peur. C'est la conscience de la grandeur et de la sainteté divines nous amenant à être très attentifs à ce que nous faisons ou pensons en présence de Celui devant qui nous vivons. Non pas que nous ayons peur du jugement de Dieu, mais tout notre être est bouleversé quand nous prenons conscience de l'infinie distance entre notre petitesse et la grandeur de Dieu, entre notre péché et sa sainteté. La crainte de Dieu est conscience de ce qu'il est : Dieu de vérité, certes, mais aussi Dieu d'amour. C'est pourquoi, elle va de pair avec la confiance en lui. « Oh ! priait David, que ta bonté est grande, que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent,... ceux qui se confient en toi ! » (Psaume 31 : 19). La véritable crainte de Dieu ne nous pousse pas à le fuir mais à le rechercher. « Ta face est un rassasiement de joie », s'écriait aussi David (Psaume 16 : 11). Toute notre vie se déroule dans la présence de Dieu. En prendre conscience nous délivre de la peur des hommes, nous conduit à nous retirer du mal, à nous soumettre à l'autorité bienveillante et sage de notre Dieu. Il y a interaction fort et constante entre notre attitude envers autrui et la crainte de Dieu. « Tu ne maudiras pas le sourd, et tu ne mettras pas d'achoppement devant l'aveugle, mais tu craindras ton Dieu » (Lévitique 19 : 14). Souvenons-nous-en !

(La Bonne Semence)

jeudi 31 décembre 2015

La véritable liberté

 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Jean 8 : 36
Tant qu'il subsiste en nous quelque chose de notre individualisme orgueilleux nous affirmons : « Je ne peux pas. » L'âme libérée ne dit jamais cela, mais s'ouvre simplement à Dieu, et est avide de plus. C'est ainsi que Dieu nous forme. Nous sommes faits pour contenir la plénitude de Dieu ; mais le péché d'une part, et notre moi d'autre part, nous empêchent de nous approcher de lui. Dieu nous délivre du péché ; à nous de nous délivrer de notre moi, c'est-à-dire d'offrir à Dieu en sacrifice notre '' vieille nature '', pour lui substituer une nature spirituelle transformée par l'obéissance. Dieu développe notre vie spirituelle sans tenir compte de notre ancienne nature. Il ouvre un chemin nouveau, qui va à l'encontre de la vieille nature ; notre rôle est d'y marcher sans jamais nous opposer à sa volonté, ou rester immobile et figé, disant : « Je ne peux pas ! » Dieu ne veut pas nous obliger à obéir, c'est à nous-mêmes de nous discipliner. Ce n'est pas Dieu qui doit réduire en captivité toutes nos pensées, c'est à nous à le faire. Ne dites pas : « Oh ! Seigneur, combien je souffre de mes pensées vagabondes... » Ne vous y laissez plus aller tout simplement. N'écoutez plus votre '' vieil homme '' qui vous tyrannise, et soyez un homme libre, une vraie personnalité. « Si le Fils vous affranchit... » Le '' Fils '', et non pas le '' Sauveur ''. Le Sauveur nous affranchit du péché, mais c'est le Fils qui nous rend libres. C'est ce que nous dit Paul dans l'Épître aux Galates 2 : 20 : « J'ai été crucifié avec Christ », il entend par là que sa vieille nature a été brisée, et sa personnalité no pas, confondue, mais intimement unie à son Seigneur. « Vous serez réellement libres », profondément libres, entièrement libérés. Il ne s'agit pas de chercher à être forts, mais d'être unis à Jésus, qui nous rend forts.

(Oswald Chambers)

mardi 29 décembre 2015

L'obéissance qui conduit à Dieu

L'ange de l'Éternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit : « Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel ! parce que tu as fait cela , et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Genèse 22 : 15 à 17
Abraham en est venu au point où il est en relation directe avec Dieu, il comprend maintenant qui est Dieu. « Le but de ma vie, c'est Dieu lui-même... À tout prix, Seigneur, par le chemin que tu voudras, à tout prix, je veux y tendre... » Nous n'avons pas à choisir notre but, ni le chemin pour l'atteindre. Quand Dieu parle à mon âme régénérer, à sa propre nature qu'il a mise en moi, comment pourrais-je poser des questions ? Je n'ai qu'à obéir promptement. Quand Jésus me dit : « Viens ! », je viens. Quand il dit : « Renonce ! », je renonce. Quand il dit : « Fais confiance à Dieu », je le fais. Tout cela prouve que c'est Dieu lui-même qui est en moi. Dieu se révèle à moi, non parce qu'il s'ouvre à moi, mais parce que je m'ouvre à Lui. C'est par la pratique de l'obéissance que j'arrive au point où était Abraham, et que je comprends qui est Dieu. Dieu n'est rien pour moi tant que je ne l'ai pas rencontré face à face en Jésus Christ, alors seulement Dieu est tout pour moi. Les promesses de Dieu ne nous disent rien tant que nous n'avons pas compris la nature de Dieu. Nous lisons certaines paroles de la Bible trois cent soixante-cinq fois, et elles ne nous disent rien ; et puis, tout à coup, nous les saisissons parce que nous avons obéi à Dieu sur un point particulier. « Toutes les promesses de Dieu sont en Lui, oui et amen. » Le '' oui '' doit naître de l'obéissance ; quand par l'obéissance, nous disons '' amen '' à une promesse, aussitôt elle devient réelle pour nous.

(Oswald Chambers)

lundi 28 décembre 2015

La collision entre Dieu et le péché

Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
1 Pierre 2 : 24

La croix de Jésus est l'expression du jugement de Dieu sur le péché. Il faut repousser la pensée que Jésus est mort en martyr sur la croix. La croix est une victoire triomphale qui a ébranlé les assises de l'enfer. Le fait le plus certain, dans le temps et l'éternité, est que Jésus en mourant sur la croix, a réconcilié toute la race humaine avec Dieu. La Rédemption permet à chaque fils de l'homme de retrouver la communion avec Dieu. La croix n'est pas une mésaventure dont Jésus a été victime : c'était le but même de sa venue. Il est '' l'agneau de Dieu immolé depuis la fondation du monde ''. L'incarnation aboutit à la croix. Ne séparons pas ces deux termes : '' Dieu manifesté en chair '' et '' Dieu devenu péché pour nous ''. Le but de l'incarnation, est la rédemption. Dieu s'est incarné, non dans le but de se manifester lui-même, mais avec le dessein de détruire le péché. La croix est au centre du temps et de l'éternité, la réponse à tous leurs mystères. La croix n'est pas celle d'un homme, mais celle de Dieu ; et la croix de Dieu ne peut se réaliser dans l'expérience humaine. La croix est la révélation de la nature de Dieu, la porte par où tout homme peut passer pour entrer en communion avec lui. Quand nous arrivons à la croix, nous ne pouvons la dépasser. Nous demeurons là, dans la vie nouvelle que la croix seule peut nous ouvrir. La croix de Jésus est le centre de notre salut. S'il nous est si aisé d'obtenir le salut, c'est que Dieu l'a payé d'un prix immense. Sur la croix, Dieu et l'homme se rencontrent en une formidable collision. La voie de la vie nous est ouverte, mais c'est le cœur même de Dieu qui a supporté le coup.

(Oswald Chambers)

(lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/TwlISGBjpis)

dimanche 27 décembre 2015

Point de relâche !

Mais les hauts lieux ne disparurent point d'Israël, quoique le cœur d'Asa fût en entier à l'Éternel pendant toute sa vie.
2 Chroniques 15 : 17
Asa n'obéissait pas parfaitement à l'Éternel ; fidèle dans les grandes choses, il ne l'était pas dans les petites. Prenez garde aux choses dont vous dites : cela n'a pas tellement d'importance ! Ce qui, pour vous, paraît sans importance peut en avoir beaucoup aux yeux de Dieu. Pour un enfant de Dieu, tout a de l'importance. Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour vous le faire comprendre ! Dieu ne perd jamais patience. Vous dites : « J'ai la conviction d'être en règle avec Dieu », mais les '' hauts lieux '' * subsistent ; il y a un point sur lequel vous n'avez pas obéi. Comment pouvez-vous dire que votre cœur est droit devant Dieu, alors qu'il y a dans votre vie quelque chose qui n'est pas en ordre ? Chaque fois que vous avez à vous demander si ce que vous faites est bien ou mal, abandonnez-le immédiatement. Dans le domaine de l'obéissance, il n'y a pas de '' petites choses ''. Y-a-t-il encore, dans votre vie, un détail que vous avez négligé ? Dans l'ensemble les choses vont bien, mais il y a un point où vous vous relâchez ! Vous ne pouvez pas davantage vous permettre de prendre des vacances dans le combat spirituel, que votre cœur ne peut prendre des vacances et cesser de battre. Vous ne pouvez avoir des vacances morales, et rester moral, pas plus que des vacances spirituelles et rester animé par le Saint-Esprit. Dieu vous veut entièrement à lui, et il vous faut veiller sans cesse pour être digne de lui. Cela demande beaucoup de temps, et de peine. Il y a des gens qui s'imaginent pouvoir gravir tous les sommets en deux minutes !

(* : en Israël, on offrait un culte idolâtre sur les hauts lieux. )

(Oswald Chambers)

samedi 26 décembre 2015

Aux frontières du désespoir

Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, ou vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Jean 16 : 32
Jésus ne fait pas de reproches à ses disciples. Leur foi était réelle mais troublée ; elle n'était moralement pas opérante dans les réalités. Les disciples étaient dispersés par leurs propres intérêts, qui n'avaient rien de commun avec ceux de Jésus Christ. Quand la sanctification nous a mis en contact direct avec Dieu, notre foi doit se manifester dans nos œuvres. Nous serons aussi '' dispersés '', non par notre activité, mais par une désolation intérieure, qui nous apprendra à comprendre ce que signifie la mort intérieure, la privation des bienfaits de Dieu. Sommes-nous prêts à subir cette mort ? Nous ne choisissons pas ce chemin, mais Dieu conduit les circonstances de telle sorte que nous en arrivons là. Jusqu'ici, notre foi était soutenue par nos émotions et par les bénédictions de Dieu. Mais quand nous traversons cette épreuve, quelles que soient nos détresses intérieures, nous pouvons louer Dieu, car tout est bien. C'est la foi qui se manifeste dans les réalités de la vie. « ... et vous me laisserez seul. » Avons-nous abandonné Jésus, en dispersant les dons de son amour ? Ou n'avons-nous pas su discerner Dieu dans nos circonstances ? Les ténèbres où nous nous trouvons sont voulues par Dieu. Sommes-nous prêts à laisser Dieu faire de nous ce qu'il veut - prêts à être privés de ses bienfaits ? Jusqu'au moment où Jésus Christ est réellement notre Seigneur, nous poursuivons tous des buts qui nous sont propres ; notre foi est réelle, mais elle n'est cependant pas permanente. Dieu, patiemment, nous fait comprendre que nous ne le cherchions pas lui-même, mais seulement ses bienfaits. Sans doute, faut-il commencer par là, mais ce n'est qu'une première étape. « Prenez courage ! J'ai vaincu le monde ! » Une détermination spirituelle nous est nécessaire.

(Oswald Chambers)

vendredi 25 décembre 2015

La vision de Dieu

Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : « Monte ici, et je te ferai voit ce qui doit arriver dans la suite. » Apocalypse 4 : 1
Une pensée élevée ne peut provenir que d'un caractère élevé. Si dans tous vos actes, vous tendez toujours au plus haut possible, Dieu vous dira sans cesse : « Mon ami, monte plus haut ! » La règle d'or, quand vous êtes tentés, est de monter plus haut ! Vous y rencontrerez sans doute d'autres tentations car pour nous tenter, Satan, parfois, nous élève. Dieu nous élève aussi, mais le résultat est bien différent. Quand le diable nous élève, il nous pousse à un idéal de sainteté si escarpé qu'il est bien au-dessus des possibilités humaines. Pour vous y maintenir, c'est une véritable acrobatie, vous êtes en équilibre instable et vous n'osez pas bouger. Au contraire, quand Dieu par sa grâce vous élève dans les lieux célestes, au lieu d'être cramponnés à une cime, vous trouvez un vaste plateau où l'on marche tout à son aise. Comparez votre vie spirituelle à ce qu'elle était il y a un an, et vous verrez que Dieu vous a appelé à monter plus haut. Ne laissez pas Dieu vous révéler, sur un point, une vérité nouvelle sans mettre en pratique ce qui vous a été montré. Restez dans cette nouvelle lumière. La meilleure preuve que vous avez progressé spirituellement, ce n'est pas le fait que vous n'êtes pas retombé en arrière, mais que vous discernez mieux où vous en êtes. C'est dans ce discernement que Dieu vous a fait monter plus haut. « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? » Dieu nous cachera ce qu'il fait, jusqu'à ce que notre caractère soit arrivé au point où il pourra nous le révéler.

(Oswald Chambers)

La véritable origine de Noel (dernière partie)

Nous ne savions pas que Noël provenait de Babylone

 
À deux reprises dans Matthieu 7 :16 et 20, Jésus a dit : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ». Tout ce que les gens font ou disent de bien ou de mauvais produit des fruits. Les fruits de Noël sont terribles. Cette période est celle pendant laquelle domine l’adultère, la solitude, la jalousie, l’ivrognerie et la conduite dangereuse au volant, les controverses familiales (et pire), sans compter les dettes qui s’accumulent et ne peuvent parfois pas être payées avant le mois de mars. Ce problème est si important que toutes les églises rapportent que leur revenu, ironiquement, chute pendant cette période alors que les gens « récupèrent » de toutes leurs dépenses.
 

Le véritable « esprit de Noël »

 
Le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire, « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! » (Ésaïe 58 :1). C’est ce que je viens de faire. Vous venez de lire la pure vérité au sujet de l’Origine réelle de Noël. Que ferez-vous ? La citation qui suit provient de la brochure intitulée « La simple vérité au sujet de Noël », écrite par M. Herbert W. Armstrong. Elle résume la brochure que vous venez de lire. « Noël est devenue une saison commerciale. Cette fête est financée, exploitée, maintenue en vogue par un déploiement inouï de campagnes publicitaires les plus intenses de l’année…[où] vous voyez un Père Noël de mascarade dans plusieurs magasins. Des flots de réclames nous tiennent en haleine et nous trompent sur le « merveilleux esprit de Noël ». La presse, qui vend les annonces, imprime des éditoriaux flatteurs, en langage fleuri, exaltant la saison païenne, et son « esprit ». Un public crédule en est tellement inoculé, que beaucoup s’offensent quand on leur dit la vérité ! Ainsi se crée, année après année, « l’esprit de Noël », non point pour honorer le Christ mais pour vendre des marchandises. C’est caractéristique de toutes les mystifications de Satan qui se donne les apparences d’un « ange de lumière » et se montre sous un faux aspect de bonté ! Chaque année cette débauche commerciale effrénée engloutit des sommes qui se chiffrent par milliards de dollars et pendant ce temps l’œuvre du Christ en souffre. Cela fait partie du système économique de Babylone ! Nous avons proclamé être une nation chrétienne mais nous vivons dans Babylone tel que prophétisé dans la Bible ; et nous ne nous en rendons pas compte : « Sortez du milieu d’elle mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayiez point part à ses fléaux » — maintenant près de sévir — tel est l’avertissement qui nous est adressé dans Apocalypse 18 :4. [C’est nous qui soulignons Cette année, au lieu de vous livrer à ce commerce de cadeaux, pourquoi ne mettriez-vous pas cet argent au service de l’œuvre de Dieu ?

(Fin)
Par David C. Pack

La véritable origine de Noel (Partie 15)

Que devriez-vous faire ?

 
Finalement, examinons ce que Dieu dit à Son peuple de faire et comment il devrait éduquer ses enfants. Rappelez-vous Jérémie 7 :31 qui rapporte la condamnation d’Israël par Dieu pour avoir brûlé leurs enfants dans la vallée de Tophet. Huit versets plus tôt, Dieu avait clairement dit ce qu’Il exigeait : « Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Écoutez ma voix, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. Et ils n’ont point écouté… Ils ont suivi … les penchants de leur mauvais cœur » Les êtres humains ne veulent pas obéir à Dieu (Romains 8 :7). Ils préfèrent suivrent leurs propres « penchants ». Ils ne comprennent pas que Dieu veut que leur vie se déroule « bien ». Il veut que le bonheur, la joie et les bénédictions coulent dans leur vie. Toutes ces choses seraient le résultat d’une telle obéissance. Dieu a inspiré Moïse afin qu’il prévienne les parents de la sérieuse responsabilité qu’ils doivent assumer dans la façon d’éduquer leurs enfants. Remarquez les instructions données dans Deutéronome 6 :1, 6-7, 20-21, 25 : « Voici les commandements… que l’Éternel, votre Dieu, a commandé de vous enseigner, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession… Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras… Lorsque ton fils te demandera un jour : Que signifient ces préceptes, ces lois et ces ordonnances, que l’Éternel, notre Dieu, vous a prescrits ? tu diras à ton fils : Nous étions esclaves de Pharaon en Égypte, et l’Éternel nous a fait sortir de l’Égypte par sa main puissante. Nous aurons la justice en partage, si nous mettons soigneusement en pratique tous ces commandements devant l’Éternel, notre Dieu, comme il nous l’a ordonné. » Dieu délivra Israël d’Égypte —de l’esclavage — des coutumes du monde qui les entouraient et Il leur a révélé Sa Loi. Il ne veut pas que Son peuple retourne aux traditions, coutumes et façons dont Il les a délivrés.
Lorsque toutes ces traditions, truffées de symbolisme d’adoration des anciens dieux païens, inventés par les hommes, sont enseignées, cela ne constitue pas de l’adoration envers le vrai Créateur.

jeudi 24 décembre 2015

L'histoire finit bien

Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole ! 1 Thessaloniciens 2 : 16-17
Charlotte lit une histoire où tout s'acharne contre le personnage principal, et elle en pleure. Son frère passe par là et remarque : « Tu lis ce livre ? C'est triste, mais rassure-toi, ça finit bien ! » Charlotte, soulagée, reprend sa lecture. Dans la vie d'un chrétien, il y a des moments sombres où il verse des larmes. Les épreuves sont bien réelles, et souvent nous ne voyons pas le bout du tunnel. Prenons courage ! Celui qui a mis sa confiance dans le Seigneur a une promesse ferme concernant l'issue éternelle de sa vie. Il peut être certain que  '' l'histoire finit bien '', car Dieu le dit : « Lui-même... essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus : il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine... Ces paroles sont certaines et véritables » (Apocalypse 21 : 3 à 5). Mais plus encore, nous savons que, dès maintenant, le Seigneur se tient près de nous, dans les moments heureux comme dans les périodes difficiles. Au ciel, nous serons à l'abri pour l'éternité. Nous verrons alors avec émerveillement comment Dieu a fait concourir les moments les plus douloureux de notre vie à notre bien. Et sa consolation sera éternelle. Cependant, si vos ne croyez pas au Seigneur Jésus, l'avenir éternel que Dieu annonce est bien différent : « mourir une fois - et après cela, le jugement » (Hébreux 9 : 27). Mais c'est peut-être par des épreuves que Dieu veut vous attirer à lui, vous amener à mettre votre confiance en Jésus Christ. Alors, pour vous aussi, la fin sera heureuse, bienheureuse !

(La Bonne Semence)

La véritable origine de Noel (partie 14)

Ceux qui changent les temps et la Loi

 
Le prophète Daniel (7 :8) parle d’une « petite corne » à propos de laquelle le verset 25 du même chapitre dit « …prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi ». Cette petite corne est une grande autorité religieuse qui tente d’imposer sa propre conception des dates et des célébrations sur un monde sans méfiance en remplacement des instructions claires de Dieu. Le mot hébreu utilisé pour « changer » signifie « transformer, altérer ou fixer ». Le mot traduit par « temps » signifie « occasions désignées, époques, moments ». Le mot hébreu traduit par « loi » signifie « décrets ou loi de Dieu ». Cette phrase fait référence à une autorité qui tente de transformer des occasions désignées et des époques définies dans la loi de Dieu. Noël est certainement un exemple important qui illustre comment une telle chose a été faite. Les instructions de Dieu ont été remplacées par les traditions des hommes. La citation suivante révèle comment cela s’est produit. Elle provient également de l’Encyclopédie Britannique sous la rubrique « Christianisme ». « Ainsi, la liturgie de Pâques a été développée davantage dans l’Église orthodoxe d’orient, et celle de Noël davantage dans l’Église catholique romaine…Le calendrier chrétien est une des institutions chrétiennes les plus répandues. La semaine de sept jours et le rythme des festivals chrétiens ont été acceptés même par les pays les moins chrétiens. Malgré de nombreuses tentatives énergiques d’introduire des semaines de travail variables, la semaine de sept jours avec le dimanche de congé n’a pu être éliminée même dans les pays communistes ayant une vue athée du monde. Même dans les cercles et organisations athées du monde, les fêtes chrétiennes jouissent d’une popularité incontestée en tant que jours de congé, spécialement Noël. » En vérité, ce sont les « politiciens ecclésiastiques » auxquels nous avons fait référence plus tôt qui ont cherché à imposer le calendrier « chrétien » moderne à un monde inconscient. Ce sont ces « leaders » qui ont « pensé changer les temps et la loi. »
 

Le dangereux pouvoir des mensonges.

 
Un des noms de Satan est Destructeur (Apocalypse 9 :11). Nimrod-Saturne-Moloch-Baal, tout comme Satan, est un dieu du feu qui détruit et dévore nos petits enfants. Le vrai Jésus-Christ n’a jamais été et ne sera jamais « dans » Noël ! On ne peut Le remettre là où Il n’a jamais été. Le « dieu de ce siècle », Satan (2 Corinthiens 4 :4) a toujours été dans Noël. Il en est l’auteur ! Le vrai Dieu nous commande de l’adorer « en esprit et en vérité » (Jean 4 :23-24). Cela ne cadre pas avec le grand mensonge de Noël et du Père Noël que tous les enfants croient si volontiers. 1 Timothée 4 :2 avertit ceux qui « enseignent hypocritement des faussetés », « portant la marque de la flétrissure (grec : cautériser) dans leur propre conscience ». Les parents peuvent « brûler » leurs propres enfants, leur laissant une profonde cicatrice, avec la supercherie et le mensonge de Noël ! On ne peut donner l’excuse du grand nombre de personnes qui observent Noël car Satan, qui est appelé « père du mensonge » et « meurtrier dès le commencement » (Jean 8 :44), « a séduit toute la Terre » (Apocalypse 12 :9) ! Trouvez et lisez ce verset. Et reconnaissez aussi le fait que Noël est sans contredit un témoignage de cette grande séduction. Par contre le Christ fait référence à Son Église en tant que « petit troupeau », (Luc 12 :32). Plusieurs autres versets illustrent aussi cela. Cette Église ne possède pas un grand nombre de fidèles comme les grandes dénominations chrétiennes bien établies de ce monde.

mercredi 23 décembre 2015

Des gens brillants

Vous êtes la lumière du monde. Matthieu 5 : 14
Il y a dans la société des gens qu'on appelle brillants. Intelligents, très cultivés, ils ont une opinion sur n'importe quel sujet et leur compagnie est appréciée. Nous en connaissons tous et peut-être sommes-nous un peu jaloux de leurs facultés intellectuelles et de leur rayonnement ! Amis chrétiens, nous n'avons aucune raison de les envier, car Dieu nous attribue aussi la faculté de '' rayonner ''. Tous les enfants de Dieu sans exception, tous ceux qui ont reçu la vie divine par la foi en Jésus Christ sont '' lumière dans le Seigneur ''. Leurs qualités personnelles n'y sont pour rien car la source de lumière n'est pas en eux ; ils ne font que refléter celle de Christ. Lui seul est '' la vraie lumière... qui, venant dans le monde, illumine tout homme '' (Jean 1 : 9). Dans tous les détails de sa vie, Jésus a manifesté cette lumière composée de bonté, de justice et de vérité. Maintenant qu'il est monté au ciel, il laisse tous ses rachetés sur la terre comme autant de miroirs pour reproduire ses qualités. Mais cette question se pose à chacun de nous, chrétiens : peut-on voir dans ma vie la lumière de Jésus Christ ? Un miroir sale et poussiéreux n'est pas efficace : ne nous laissons pas salir par le mal ni envahir par la poussière des mauvaises habitudes ! Écoutons cette exhortation de l'apôtre Paul : «  Que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles, au milieu d'une génération dévoyée et pervertie, parmi laquelle vous brillez comme des luminaires dans le monde » (Philippiens 2 : 15).

(La Bonne Semence)

La véritable origine de Noel (partie 13)

Les pratiques païennes de l’ancien Israël dans les coutumes modernes.

 
Deutéronome 12 :2-4 précise un contexte important. Dieu y dit clairement : « Vous détruirez tous les lieux où les nations que vous allez chasser servent leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, et sous tout arbre vert. … vous brûlerez au feu leurs idoles [bocages], … Vous n’agirez pas ainsi à l’égard de l’Éternel, votre Dieu. » Veuillez prendre note des références aux « arbres verts » et aux « bocages ». Il y a au-moins dix versets semblables dans l’Ancien Testament mentionnant les arbres verts » en association avec l’idolâtrie. Les historiens croient que le terme « vert » se réfère à ce qui demeure vert toute l’année, autrement dit, les arbres à feuilles persistantes ! À nouveau, examinons encore de près l’histoire et l’origine de quelques coutumes des saturnales encore pratiquées aujourd’hui. Voici une citation à donner le frisson et qui provient du Dictionary of Greek and Roman Antiquities, « Oscilla », 3e édition, volume II. « …tous s’appliquaient à fêter et à être joyeux, des présents étaient échangés entre amis, les foules remplissaient les rues en criant : « Voilà les saturnales ». Selon le poète païen Virgil, une offrande était présentée sous un arbre vert décoré. Des figurines et des masques, appelés oscilla, étaient suspendues dans l’arbre, tout comme dans les arbres de Noël d’aujourd’hui. L’histoire admet…qu’il n’y a aucun doute que ces oscilla représentassent les vestiges de sacrifices humains… » Est-ce que toutes ces choses vous semblent familières ? Des cadeaux, des chants dans les rues, des arbres verts, des décorations, des offrandes au pied de l’arbre, des réjouissances, festoyer. Elles peuvent sembler merveilleuses mais elles représentent des choses vraiment horribles. Les oscilla modernes ressemblent à de petits « anges » joufflus lorsqu’ils sont suspendus dans l’arbre. Quand j’étais jeune, je plaçais ces petits « bébés anges » dans l’arbre moi-même. Du moins je croyais qu’ils étaient des « bébés anges ». Quelle erreur je faisais ! Pensez-vous que quiconque parmi vos connaissances se rend compte de ce qu’ils sont ? Bien sûr que non — mais cela n’enlève pas le sérieux de la chose ni ne les rend moins mal aux yeux de Dieu ! Un paganisme flagrant dans l’Église. Une autre source permet de démontrer comment tout ceci en est venu à faire partie des coutumes observées « innocemment » par des millions de personnes — tout en étant loin d’être « innocent » aux yeux de Dieu. Lisez maintenant la citation de l’Encyclopédie Britannique, 15è édition, volume 10, pages 1062-63 : « La chrétienté…par un processus complexe et graduel…devint la religion officielle de l’empire (romain). Pendant un certain temps, les pièces de monnaies ainsi que d’autres monuments continuèrent de lier les doctrines chrétiennes avec l’adoration du soleil, pratique à laquelle Constantin s’était adonné auparavant. Mais même après cette période, le paganisme romain continua d’exercer d’autres influences permanentes, petites et grandes. Le calendrier ecclésiastique a conservé un grand nombre de souvenirs des festivals pré-chrétiens, notamment Noël, qui inclut un mélange d’éléments des saturnales et de l’anniversaire de Mithra. Mais plus encore, le branche dominante de la chrétienté occidentale doit à la Rome ancienne sa discipline qui a été le garant de sa forme et de sa stabilité. » Une autorité aussi réputée que l’Encyclopédie Britannique qui admet, pour tous ceux qui voudront bien le lire, que ce sont les saturnales et la Rome ancienne qui ont défini la « discipline, la stabilité et la forme » de la chrétienté occidentale ! Ceci est une admission pour le moins renversante ! Voici une autre citation très forte, sous la rubrique « Christmas » du New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge, qui révèle la façon dont ce festival idolâtre et païen s’est infiltré dans le monde « chrétien ». (Partout dans le texte, c’est nous qui traduisons). « À savoir jusqu’à quel point la date du festival dépendait de la fête de Brumalia (25 décembre), qui suivait immédiatement les saturnales (17 au 24 décembre) et, qui célébrait le jour le plus court de l’année et fêtait le « soleil nouveau »…ne peut être déterminé avec précision. Les saturnales et la fête de Brumalia étaient trop profondément implantées dans les coutumes populaires pour être mis de côté par l’influence chrétienne…Le festival païen avec ses réjouissances et ses émeutes était si populaire que les chrétiens du temps furent heureux d’avoir une excuse leur permettant de continuer sa célébration avec peu de changement dans l’esprit de la fête comme dans la façon de la célébrer. Les prédicateurs chrétiens de l’Ouest et du Proche-Orient ont protesté contre cette frivolité déplacée avec laquelle l’anniversaire de la naissance du Christ était célébré, alors que les chrétiens de Mésopotamie accusèrent leurs frères de l’ouest d’idolâtrie et d’adoration du soleil parce qu’ils avaient accepté comme chrétien ce festival païen. » Une source additionnelle révèle comment l’église romaine a absorbé Noël en tant que célébration officielle. L’Encyclopédie Britannique, édition 1946, dit : « Noël ne faisait pas partie des premiers festivals de l’église…Certains Latins, aussi tôt qu’en 354, ont peut-être transféré l’anniversaire du 6 janvier au 25 décembre qui était alors une fête mithriaque…ou l’anniversaire du SOLEIL invincible…Les Syriens et les Arméniens, qui retinrent le 6 janvier, accusent les Romains d’adoration du soleil et d’idolâtrie, soutenant…que la fête du 25 décembre avait été inventée par les disciples de Cérinthus… » C’est de cette façon qu’un festival païen, célébré longtemps avant la naissance du Christ, fit son chemin jusque dans la chrétienté reconnue. Saviez-vous qu’au dix-septième siècle, même les Puritains de la Nouvelle-Angleterre savaient à quel point Noël était mauvais ? Ils en ont défendu l’observance par une loi, en 1659, dans toute la colonie de la Baie de Massachussetts. Ceux qui l’observaient étaient passibles d’amendes et de la prison. Cela prit 200 ans (1856) avant que les gens cessent de travailler le jour de Noël à Boston. Les Puritains en connaissaient l’origine et la considéraient comme « païenne et comme une fête papiste idolâtre ».