Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28 : 13
Ce matin, Margaux a emprunté sans ma permission un joli stylo qui se trouvait sur mon bureau. Elle l'a fait tomber, et il s'est cassé. Au repas de midi, j'interroge les enfants, l'un après l'autre... « Margaux ? » « C'est pas moi », répond-elle comme les autres. Mais son malaise est évident. Peiné, je l'invite à venir auprès de moi, elle se tait. Les jours passent. Margaux persiste dans son silence ; elle m'évite, elle pourtant si affectueuse d'habitude ! Le temps me paraît bien long, je ne demande qu'à lui pardonner. Si seulement elle reconnaissait les faits, au lieu d'y ajouter le mensonge ! Enfin, au bout d'une longue semaine, on frappe un petit coup discret à ma porte. Margaux pénètre dans la pièce. Elle éclate en pleurs et se jette dans mes bras, m'avouant sa faute. Enfin ! Quel bonheur de retrouver d'heureuses relations avec ma petite fille ! Enfants de Dieu, notre Père céleste attend aussi que nous lui confessions nos fautes. Tant que nous gardons sur notre conscience un péché non confessé, nos relations avec lui sont troublées. Nous restons ses enfants bien-aimés, mais la communion avec lui a été interrompue, par notre faute. Dieu ne demande qu'à nous pardonner, mais il veut que cela soit dans la vérité, dans la lumière. Allons donc à lui sans attendre inutilement, et nous verrons que son amour n'a pas changé.
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)
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