dimanche 9 août 2015

Le remède à l'inquiétude

Passage à lire : Psaume 20
Ne vous inquiétez de rien, ais en toutes choses présentez vos demandes à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4 : 6
Vous avez peut-être déjà entendu le dicton suivant : « Pourquoi vous inquiéter quand vous pouvez prier ? » D'après la façon dont certains chrétiens réagissent à des situations troublantes, il semble toutefois qu'il faudrait plutôt dire : « Pourquoi prier quand vous pouvez vous inquiéter ? » Cela peut paraître ridicule, mais c'est malheureusement le reflet très précis de la façon dont de nombreux croyants réagissent aux épreuves et aux problèmes. Au lieu de se décharger de leurs soucis sur le Seigneur et de lui faire confiance pour son aide, ils insistent pour essayer de régler eux-mêmes leurs problèmes. J'ai un jour entendu parler d'une femme exceptionnelle qui avait appris le secret de la victoire sur l'inquiétude. Même si elle était veuve depuis plusieurs années, elle avait réussi à élever non seulement ses six enfants mais aussi douze autres qu'elle avait adoptés. Lorsqu'un journaliste lui demanda comment elle faisait pour garder son calme avec un horaire aussi chargé, elle dit : « Oh, j'ai une association. » « Quelle sorte d'association ? » demanda-t-il. Elle répondit : « Un jour, il y a longtemps, j'ai dit, '' Seigneur, je ferai le travail et tu t'occuperas des soucis. '' Je n'ai pas eu la moindre inquiétude depuis ce jour. » Quelle merveilleuse association ! Nos soucis et nos responsabilités quotidiennes ne seraient pas un fardeau si nous laissions Dieu faire sa part. Lorsque nous lui laissons les soucis, nous sommes alors libérés de toute crainte et de toute angoisse. Si nous le laissons prendre part à tout ce que nous faisons, nos faibles efforts seront soutenus par sa divine puissance. Si nous sommes prêts à faire ce qu'il nous a confié, nous pouvons lui présenter nos besoins et compter sur son aide. Ne soyez pas accablés. Vous êtes en association avec le Seigneur. Laissez-lui les soucis. -R.W.D.-
Pensée : Si nous nous inquiétons, nous n'aurons pas confiance. Si nous avons confiance, nous ne nous inquiéterons pas.

(Le Pain Quotidien)

samedi 8 août 2015

Être trop occupé

Passage à lire : Luc 10 : 38 à 42
Mais Marthe était distraite par divers soins domestiques... Luc 10 : 40 a
Les chrétiens devraient s'engager dans l'œuvre du Seigneur, mais pas aux dépens de leur communion personnelle avec lui. En servant Jésus, Marthe était si inquiète et agitée '' pour beaucoup de choses '' qu'elle n'avait pas le temps de parler avec lui. Le Maître lui fit donc remarquer que sa sœur marie avait choisi la meilleure part, qui consistait à écouter ses enseignements. Marthe voulait bien faire, mais comme de nombreux croyants aujourd'hui, elle n'avait pas les bonnes priorités. Elle avait à tort fait passer le travail (ministère) avant l'adoration ! Winona Carroll a écrit : « De temps en temps, je me sentais obligée de donner des instructions à mon nouveau cuisinier lorsqu'il préparait un repas. Toutefois, il m'interrompait de plus en plus fréquemment avec la remarque suivante : « Je suis désolé, je n'ai pas le temps de vous écouter maintenant. Je suis occupé ! » Je l'ai finalement arrêté pour lui demander : « Pour qui travaillez-vous ? » La réponse était évidente, et il garda par conséquent le silence. « Alors si vous travaillez pour moi, repris-je, arrêtez-vous assez longtemps pour apprendre comment je veux que les choses soient faites. » J'imagine que Dieu voudrait souvent nous dire la même chose lorsque nous devenons si préoccupés par notre service pour lui que nous n'avons plus le temps d'écouter paisiblement sa Parole et de nous y conformer. Quelqu'un demande un jour à un jeune homme qui était très amoureux : « Qu'est-ce que tu préférerais : parler de ta fiancée ou être avec elle ? » Il était facile de répondre. Nous devons nous demander : « Est-ce que je veux passer mon temps à servir le Seigneur ou à avoir communion (intimité) avec lui ? » La façon dont nous répondrons déterminera si oui ou non nous sommes trop occupés ! - H.G.B. -
Pensée : Si nous voulons servir le Seigneur, il faut que nous prenions aussi le temps de nous renouveler.

(Le Pain Quotidien)

vendredi 7 août 2015

Gardez votre calme !

Passage à lire : 2 Samuel 3 : 22 à 39
Celui qui est lent à la colère vaut mieux que l'homme fort, et celui qui est maître de son cœur, vaut mieux que celui qui prend des villes. Proverbe 16 : 32
Une colère incontrôlée peut tuer aussi sûrement qu'un accident d'automobile. J'ai pensé à cela en lisant une histoire à propos de deux automobilistes qui se dirigeaient vers le même espace de stationnement. Les deux s'arrêtèrent devant la place libre et refusèrent de laisser passer l'autre. Ils sautèrent ensuite hors de leur voiture et se mirent à s'engueuler. Les tempéraments s'échauffèrent. Tout à coup, le plus âgé s'écroula par terre, terrassé par une crise cardiaque. À son arrivée à l'hôpital, il était mort. Un passant qui s'était arrêté pour calmer les deux hommes repartit dégoûté, en disant : « Cela me rend malade ! Une telle tragédie pour un simple espace de stationnement ! » Le fait de ne pas pouvoir dominer nos émotions peut avoir des conséquences peut-être moins spectaculaires mais presque aussi désastreuses. Dans un accès de colère, un homme peut faire à sa femme une déclaration qui la fera souffrir pendant des années. Un responsable d'église peut nuire à sa réputation en perdant sa maîtrise de soi dans une situation de crise. Dans un moment d'impatience, une mère peut élever la voix contre son adolescent, mettant ainsi fin à toute communication entre eux. Dans 2 Samuel 3, nous voyons que Joab, le commandant en chef de l'armée de David, haïssait Abner, parce que ce dernier avait tué son frère hors d'un combat. Joab considérait Abner comme un rival. Parce qu'il céda à sa colère, il assassina Abner, ce qui entraîna finalement sa propre exécution (1 Rois 2 : 26 à 35). Si vous voulez apprendre la maîtrise de soi, faites de Jésus-Christ votre Seigneur et soumettez-vous au Saint-Esprit, qui habite en vous. Il vous donnera la force d'être lent à la colère, quelles que soient les circonstances.
- H.V.L. -
Pensée : Demeurer calme est la meilleure façon d'apaiser la colère d'un autre.

(Le Pain Quotidien)

jeudi 6 août 2015

Il n'est pas difficile de plaire à Dieu

Passage à lire : 1 Rois 3 : 3 à 15
Cette demande de Salomon plut à Yahweh.
1 Rois 3 : 10
Je connais un jeune homme qui n'a jamais pu plaire à son père en grandissant. Peu importe ce qu'il faisait, son père avait toujours quelques chose à critiquer. S'il coupait le gazon, son père ne voyait que les quelques brins d'herbe qu'il avait oublié, non le reste de la pelouse qu'il avait tondue à la perfection. S'il nettoyait le garage, peu importe le temps qu'il y consacrait et l'attention qu'il y mettait, son père trouvait toujours quelque chose à blâmer. S'il rapportait à la maison un bulletin avec des notes élevées, son père passait plus de temps à parler de l'unique B que des cinq A. Par conséquent, le garçon eut l'impression qu'il était un perpétuel raté. Il manquait de confiance en lui et devint obsédé à la pensée qu'il ne pourrait jamais rien faire comme il faut. Ce sentiment se répercuta dans sa vie spirituelle. Même s'il avait accepté Christ, il vivait dans un état d'abattement. L'explication est simple : il avait l'impression que, puisqu'il n'avait jamais pu satisfaire son père, il ne pourrait pas non plus plaire à Dieu. En fait, il me dit : « Après tout, la Bible dit qu'il est impossible d'être agréable à Dieu. » Il citait Hébreux 11 : 6, mais il avait oublié quelques chose. Le verset dit en fait : « Or il est impossible de lui être agréable sans la foi ; car il faut que celui qui vient à Dieu, croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ». De plus, le texte d'aujourd'hui nous montre que Salomon plut à Dieu. Avez-vous travaillé avec un sentiment d'échec parce que vous aviez l'impression que vous ne pouviez pas plaire à Dieu ? Libérez-vous du fardeau du perfectionnisme. Reconnaissez que vous lui êtes agréable lorsque vous le priez, l'adorez et lui obéissez du fond du cœur. Il n'est pas difficile de plaire à Dieu. - D.C.E. -
Pensée : Celui qui plaît le plus à Dieu, c'est celui qui lui fait le plus confiance.

(Le Pain Quotidien)

mardi 4 août 2015

Notre grand Dieu

Passage à lire : Psaume 19 : 1 à 5
Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue met en évidence l'œuvre de ses mains. Psaume 19 : 2
Qui peut contempler la magnificence de l'univers sans reconnaître la grandeur de Dieu ? On peut voir son œuvre dans les complexités de notre monde. Considérez les faits suivants à propos de la conception de notre surprenante planète. La distance entre la terre et le soleil, approximativement 150 millions de km, est juste la bonne distance pour soutenir la vie. L'inclinaison de 23.5 degrés de la terre sur son axe assure le changement des saisons, sans lesquelles la plus grande partie de la terre ne serait qu'un vaste désert. L'équilibre entre l'oxygène (21%) et l'azote (78%) dans l'air que nous respirons est parfait pour soutenir la vie. Une couche d'ozone dans l'atmosphère protège notre planète des mortels rayons ultra-violets du soleil. Il existe effectivement dans toute la création des preuves évidentes d'un plan. On peut le voir, non seulement dans les planètes, mis aussi dans l'architecture de l'œil humain, le comportement social des fourmis et la variété que l'on trouve dans les cristaux de neige. Toutes ces choses nous parlent d'un Dieu d'ordre et de grandeur. Ce qui est encore plus surprenant, c'est le fait que Dieu ait pris un intérêt personnel en chacun de nous. Le psalmiste a exprimé son étonnement en disant : « Quand je regarde tes cieux, l'ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as fixés : qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l'homme, pour que tu le visites ? »(Psaume 8 : 4-5) Dieu s'intéressait tellement à nous qu'il a envoyé son Fils unique mourir pour nous. Le grand Créateur est devenu notre Sauveur. Notre Dieu est vraiment grand ! - P.R.V. -
Pensée : Toute la création est un doigt qui nous montre Dieu.

(Le Pain Quotidien)

lundi 3 août 2015

Sans condition

Passage à lire : Amos 8 : 1 à 10
Le sacrifice des méchants est en abomination à Yahweh, mais la requête des hommes droits lui est agréable. Proverbe 15 : 8
Ceux qui se lancent dans la sorcellerie et le yoga ou qui se servent de tables ouija ne s'en rendent pas compte, mais ils essaient d'obtenir ce qu'ils veulent en manipulant des puissances supérieures. Toutes les religions païennes sont édifiées sur le même principe : essayer d'obtenir des bénédictions des dieux en accomplissant certains rituels et cérémonies magiques. Malheureusement, les Israélites pensaient pouvoir agir ainsi avec le Dieu vivant et vrai. L'Éternel leur avait dit clairement qu'il était un être personnel et moral qui considérait aussi bien les motifs que les actes eux-mêmes, mais ils ignorèrent cette vérité. Ils se convainquirent que tout ce qu'ils avaient à faire pour obtenir les bénédictions de Dieu était d'observer les fêtes religieuses prescrites par Dieu et d'offrir les bons sacrifices. Ils accomplissaient donc ces cérémonies, mais leur cœur était si insensible et calculateur que, pendant leurs célébrations sacrées, leur esprit était occupé par les bonnes affaires qu'ils feraient le lendemain. Amos les avertit que le Dieu saint, qui a créé, qui soutient et qui gouverne l'univers, ne pouvait pas être manipulé.  Nous pouvons avoir tout aussi tort que les Israélites si nous prions, assistons aux réunions ou faisons le bien avec l'idée que nos actes obligent Dieu à nous accorder le succès financier et une bonne santé. Il n'a jamais fait de promesse du genre. Notre Père céleste recherche l'obéissance qui provient d'un amour pour lui. Nous devrions lui obéir sans condition.  -H.V.L. -
Pensée : La gloire de la vie, c'est d'aimer, non d'être aimé; de donner, non de recevoir; de servir, non d'être servi.

(La Pain Quotidien)

dimanche 2 août 2015

Qu'y a-t-il sous la surface ?

Passage à lire : Matthieu 23 : 27 à 33
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors, et qui, au-dedans sont pleins d'ossements de morts, et de toutes espèces d'impuretés. Matthieu 23 : 27
Le sévère blâme du Seigneur Jésus à l'endroit des pharisiens révèle l'attitude de Dieu à l'égard de l'hypocrisie. Christ a été aussi cinglant dans ses paroles parce que l'hypocrite n'était religieux qu'en apparence ; sous le revêtement de responsabilité et de piété, il n'y avait que les ténèbres de la mort spirituelle. Robert Wenz se servit de l'histoire ci-dessous pour illustrer cette vérité. « Lorsqu'il fut mis à la mer en 1936, le Queen Mary était le plus gros transatlantique. Il fut utilisé au cours de quatre décennies et d'une guerre mondiale, jusqu'à ce qu'il soit ancré à Long Beach comme hôtel et musée flottant. Au cours de son nouvel aménagement, on enleva les trois énormes cheminées pour les gratter et les repeinturer. Mais elles se désagrégèrent sur le quai. Il ne restait rien des plaques de métal de 2 cm dont étaient faites les cheminées. Tout ce qui restait, c'était les quelque trente couches de peinture qui avaient été appliquées au cours des ans. L'acier était rouillé de part en part. » Wenz fit alors le commentaire suivant : « Lorsque Jésus appela les pharisiens des sépulcres blanchis, il voulait dire qu'ils n'avaient pas de substance, seulement une apparence extérieure. » Avec tant de religion autour de nous et avec tant de gens qui parlent un langage d'église, il est facile de paraître pieux et religieux. Mais qu'y a-t-il sous la surface ? Notre témoignage doit être le résultat de notre relation avec le Sauveur. Si ce n'est qu'une simple apparence, nous ne sommes pas mieux que les pharisiens. Pensez-y bien. Au jour du jugement, tout sera révélé. L'on saura alors s'il y avait quelque chose sous la surface. - D.C.E. -
Pensée : Un hypocrite est quelqu'un qui n'est pas lui-même le dimanche.

(Le Pain Quotidien)


samedi 1 août 2015

Des choses difficiles à comprendre

 Passage à lire : Ésaïe 55 : 6 à 11
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes voies ne sont pas vos voies, dit Yahweh. Ésaïe 55 : 8
Parce que Dieu nous dépasse tellement en sagesse et en connaissance, il est remarquable qu'il désire communiquer avec nous. Dans sa grâce, il nous a toutefois donné sa Parole écrite pour nous dire comment vivre et mourir heureux. Il a rendu le chemin du salut tellement clair que personne n'a d'excuse pour ne pas recevoir Christ, le don de la vie éternelle. Lorsque nous considérons certaines vérités profondes, nous devons cependant confesser que nous sommes incapables de les saisir. D. L. Moody a dit : « Je suis content qu'il y ait dans la Bible une profondeur qui m'échappe, car cela nous montre que Dieu en est vraiment l'auteur. Un homme s'approcha un de moi avec un passage très difficile et me dit : ' M. Moody, comment expliquez-vous ceci ? ' Je répondis : '' Je ne l'explique pas. '' ' Mais comment l'interprétez-vous ? ' '' Je ne l'interprète pas. '' ' Mais alors, comment le comprenez-vous ? ' '' Je ne le comprends pas. ''  ' Que faites-vous alors de ce passage. ' '' Je n'en fais rien. '' ' Vous n'y croyez pas ? ' '' Si, j'y crois ! Je crois à beaucoup de choses que je ne comprends pas. Dans Jean 3, Jésus a rappelé à Nicodème que, s'il était incapable de saisir des choses terrestres, les choses célestes le dépasseraient alors énormément. La nature elle-même est pleine de merveilles que nous ne comprenons absolument pas, alors comment pouvons-nous nous attendre à connaître toutes les choses spirituelles ? '' » Nous n'avons pas à être troublés parce que nous ne comprenons pas entièrement tous les mystères de la Bible. N'oubliez pas que « les choses cachées sont à Yahweh, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos fils, à jamais, afin que nous pratiquions toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29:29). - H.G.B. -
Pensée : Nous devons nous adapter à la Bible, mais jamais adapter la Bible à nous-mêmes.

(Le Pain Quotidien)

Serviteurs anonymes

Passage à lire : Matthieu 6 : 1 à 4
Mais quand tu fais ton aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit ce qui se fait dans le secret, te récompensera publiquement. Matthieu 6:3-4
J'ai plusieurs amis, qui pourraient porter le titre « serviteurs anonymes ». L'un d'entre eux est un donateur anonyme. À plusieurs occasions, il m'a mis de l'argent dans la main en me nommant une personne dans le besoin à qui il voulait que je le donne. Il insiste toujours pour que je ne le dise ``a personne. Je lui ai une fois demandé la permission de l'identifier comme le donateur, mais il ne dit en riant : « Qu'est-ce que tu essaies de faire ? Me priver de mon plaisir et me faire perdre ma récompense ? Si l'on me remercie ici-bas, je n'aurai pas là-haut de sourire particulier de Dieu. » Je pense à un autre homme qui ne veut pas de louanges pour ses services. Il est toujours prêt à réparer quelque chose chez une personne dans le besoin. Il est toujours disposé à aller chercher quelqu'un avec son auto. Bien que ceux qu'il aide le connaissent, il ne veut pas de reconnaissance et préférerait rendre service sans que les autres le sachent. Aucun de ces hommes ne se considère comme une prédicateur, mais ils représentent tous deux un grand nombre de croyants qui servent le Seigneur fidèlement et efficacement derrière la scène et sans applaudissement. Leur seul désir est de plaire au Seigneur et de rendre les autres heureux. Paul avait de telles personnes à l'esprit lorsqu'il a fait allusion aux '' autres compagnons d'œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie '' (Philippiens 4 : 3). Si vous êtes une de ces personnes, continuez votre beau travail. Votre Père céleste est très content de ce que vous faites. Un jour il vous récompensera.
- H.V.L. -
Pensée : Les grandes choses sont de petites choses faites avec le désir de plaire à Dieu.

(Le Pain Quotidien)


vendredi 31 juillet 2015

Le meneur de train

Passage à lire : Michée 6 : 1 à 8
Ô homme ! Il t'a fait connaître ce qui est bon, et ce  que Yahweh exige de toi : Que tu fasses ce qui est juste, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches en toute humilité avec ton Dieu. 
Michée 6 : 8
Lors de sa visite aux États-Unis, la princesse Diana entra dans un magasin et vit un foulard de soie noire à pois rouges. « Ça fait très chic », dit-elle à une assistante, et elle lui demanda ensuite d'acheter l'article de 8 $. Immédiatement après l'achat de Diana, des hommes de l'ambassade britannique se précipitèrent au comptoir pour acheter un foulard semblable, vraisemblablement pour leurs femmes. La femme d'un des directeurs du magasin en acheta un pour sa fille en disant : « Ça lui fera vraiment plaisir ! » Plus tard, lorsque le magasin fit de nouveau ouvert au public, un essaim de femmes se précipitèrent sur les foulards noirs à pois rouges, comme si elles avaient été guidées par un radar. Si nous pouvions être aussi rapides pour emboiter le pas au Seigneur comme ces gens l'ont fait pour quelqu'un de la famille royale ! Comme nous serions enrichis spirituellement si nous étudierions les paroles et les actes de Christ, et considérions attentivement ses valeurs et ses choix. Au lieu de cela, nous avons tendance à nous tourner vers le monde pour être dirigés. C'était le problème d'Israël. Ils n’emboîtaient pas le pas au Seigneur mais aux peuples qui les entouraient. Ils les imitaient dans leur adoration des faux dieux. Au lieu de mettre en pratique les valeurs du vrai Dieu vivant, ils se conduisaient comme les païens (Michée 2 : 8-9). Au lieu de faire preuve de justice, de bonté et d'une conduite respectueuse, ils profitaient des faibles et ne vivaient que pour eux-mêmes. Et nous ? Où en sommes-nous par rapport à celui qui nous a dit et montré comment vivre ? Christ et non le monde, doit être notre meneur de train. - M.R.D. fils -
Pensée : Soit que vous laissiez votre marque sur le monde, soit que le monde laisse sa marque sur vous.

(Le Pain Quotidien)

jeudi 30 juillet 2015

« Prier jusqu'au bout »

Passage à lire : Jacques 5 : 13 à 18
Car la prière du juste faite avec ferveur est de grande efficacité. Jacques 5 : 16
Pendant qu'il attendait le caissier au guichet d'une banque de Liverpool, l'évangéliste Charles Alexander prit une plume et commença à écrire sur un bout de papier. Trois mots avaient saisi son cœur : « Prier jusqu'au bout. » Il les écrivit donc à plusieurs reprises jusqu'à ce que la feuille en soit remplie. Lorsque le caissier revint au guichet, le prédicateur effectua ses transactions et s'en alla. Le lendemain, un ami vint lui rendre visite et lui raconta une histoire saisissante. Un homme d'affaires était venu à la banque peu après le départ d'Alexander. Il était découragé et accablé par des problèmes financiers. Lorsqu'il commença à effectuer ses opérations bancaires au même guichet, il remarqua le bout de papier avec ses longues colonnes de « Prier jusqu'au bout ». Lorsqu'il apprit du caissier que Charles Alexander avait écrit ces mots, il s'exclama : « C'est en plein le message dont j'ai besoin ! J'ai essayé de m'en sortir par mes propres forces et je n'ai fait que mentionner mes problèmes à Dieu. Je vais maintenant prier jusqu'au bout tant que je ne verrai pas clair. » Jacques a dit au sujet d'Élie qu' « il pria avec instance ». Notre Père céleste veut entendre de notre part des prières ferventes, persévérantes, ardentes, plutôt que des requêtes faibles et apathiques. Dans Luc 18, c'est ce que Jésus suggère dans sa parabole à propos du juge inique qui répondit aux requêtes continuelles d'une veuve. « Et Dieu ne ferait-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu'il use de patience avant d'intervenir pour eux ? » (Luc 18 : 7) Lorsque les problèmes nous environnent, prenons la décision de « prier jusqu'au bout ». -P.R.V. -
Pensée : Si la prière vous est étrangère, la puissance vous est également étrangère.

(La Pain Quotidien)

mercredi 29 juillet 2015

Des cordages d'amour

Passage à lire : Osée 11 : 1 à 4
Je les tirai avec des liens d'humanité, et avec des cordages d'amour. Osée 11 : 4 a
Le naturaliste S.L.Bastian parle d'une certaine sorte d'araignée qui construit son nid dans les branches d'un petit arbre ou buisson. C'est dans cette fragile enceinte qu'éclosent les bébés araignées. Si le nid est dérangé d'une façon ou d'une autre, les petites araignées sont toutes saisies de panique. La mère arrive aussitôt à leurs côtés. Elle est alertée du danger potentiel d'une manière des plus particulières. Chaque petit est attaché à un mince fil de soie, et tous ces fils sont reliés au corps de la mère. Lorsque les bébés sont menacés par un ennemi, ils se sauvent à toute vitesse, ce qui donne un coup sec sur leurs cordes. L'araignée adulte le ressent instantanément. En quelques secondes, elle les ramène dans le nid où ils sont protégés de tout mal. Cela me fait penser aux paroles d'Osée 11 : 4. Même si elles s'adressent surtout à Israël, elles ont une signification spéciale pour tous les croyants. Nous sommes nous aussi reliés à Dieu par des cordages éternels qui ne peuvent pas se rompre. Lorsque le danger nous affecte dans notre marche quotidienne, l'attention de notre Sauveur se porte sur nous d'une façon spéciale à cause des cordages d'amour entre lui et nous. Même avant que nous soyons conscients de notre problème, il se dépêche de nous porter secours. Il ne nous laisse pas nous débrouiller tout seuls. le prophète a dit que, dans toutes nos détresses, nous ne sommes pas sans secours (Ésaïe 63 : 9) et que chacun de nos pleurs nous attire sa compréhension. Quelle consolation de savoir que nous sommes pour toujours attachés au Seigneur par les liens de son amour éternel ! - H.G.B. -
Pensée : Dieu aime chacun de nous comme s'il n'avait que nous à aimer !  -Augustin-

(Le Pain Quotidien)

mardi 28 juillet 2015

Souper avec Lui

Passage à lire : Apocalypse 3 : 14 à 22
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3 : 20
Un couple âgé n'avait comme moyen de subsistance que le don hebdomadaire d'un homme de leur église. Un dimanche, l'église organisa une réunion spéciale dans l'après-midi. Le bienfaiteur du couple, qui demeurait assez loin, voulait demeurer dans la région pour la réunion de l'après-midi. Il dit donc au vieux couple : « Pourrais-je me joindre à vous pour dîner après la réunion de ce matin ? » Le couple pensa immédiatement à la demie miche de pain sec, au petit morceau de beurre et au petit carré de fromage qu'ils avaient dans leur placard et qui constituaient leurs seules vivres. Comment cet ami pourrait-il manger avec eux, se demandaient-ils ? Mais l'homme mit fin à leurs inquiétudes en ajoutant : « J'ai apporté un panier plein de bonnes choses et il y en aura suffisamment pour nous trois. » Lorsqu'ils arrivèrent à la pauvre petite maison, il déballa son panier. Les trois furent bientôt attablés devant du poulet frit, du jambon en tranche, du pain de ménage, du beurre de campagne et une tarte aux pommes. L'homme était non seulement venu dîner chez eux, mais il avait également apporté tout ce qu'il fallait pour le festin. Quelle belle illustration de la relation de Jésus avec nous ! Il désire avoir communion avec nous, et par sa puissance il nous donne tout ce dont nous avons besoin. Lorsque nous ouvrons la porte de notre cœur et que le Seigneur entre, nous avons le privilège de ''souper'' avec lui. Nous n'avons rien à offrir, mais il apporte toutes les richesses de sa grâce à notre pauvreté spirituelle. De quelle communion bénie nous jouissons quand Christ dresse sa table abondante devant nous et nous invite à souper avec lui ! - P.R.V. -
Pensée : La grâce, c'est tout pour rien pour ceux qui ne méritent rien.

(Le Pain Quotidien)

lundi 27 juillet 2015

Nous l'aurons passé en revue

Passage à lire : Psaume 5 : 1 à 13
 
Yahweh, le matin tu entends ma voix, dès le matin je me tourne vers toi, et je veille. Psaume 5 : 4
 
Avant d'aller à l'épicerie, nous dressons une liste d'achats. Avant d'accepter une responsabilité, nous essayons de voir ce que cela comporte. De même, lorsque nous plongeons dans une nouvelle journée, nous devrions nous y préparer. En pensant à ce qui nous attend, nous pouvons alors tirer profit des occasions de la journée et venir à bout de ses désappointements. Dans une de ses livres, Ray Ortlund a écrit :  « J'aime commencer la journée en la passant en revue dans la prière. Après un moment de louange et de confession, je prends mon carnet de rendez-vous et je prie pour chaque heure. Je prie pour tous ceux que je dois rencontrer. Je demande de pouvoir leur être utile, mais aussi d'être ouvert à ce qu'ils peuvent avoir pour moi. Je prie pour les autres que je rencontrerai par hasard. J'ai découvert que si je prie pour mes interruptions et que je les remets entièrement sous le contrôle souverain de Dieu, elles ne m'irritent pas. Je me rends compte qu'elles font partie du plan de Dieu. Priez donc pour votre journée. Priez pour chaque conversation téléphonique; priez pour votre heure de diner. Vos heures de diner sont importantes pour Dieu. Priez pour vos soirées; priez en pensant au temps que vous passerez avec ceux que vous aimez le plus. Priez pour votre journée avant qu'elle ne commence. Puis détendez-vous. Quoi qu'il arrive, vous l'aurez déjà passé en revue. » Chaque jour présente des circonstances éprouvantes, des défis nouveaux et des occasions excitantes. Avant de commencer nos activités, remettons notre journée à Dieu. Ensuite, quoi qu'il arrive, nous l'aurons déjà passé en revue ! - D.C.E. -
 
Pensée : Les prières du matin conduisent aux louanges du soir.

dimanche 26 juillet 2015

En sécurité sur le rocher

Passage à lire : Psaume 31 : 1 à 9
 
Les damans, qui sont un peuple sans force, et qui néanmoins font leurs maisons dans les rochers. Proverbes 30 : 26
 
Je me suis toujours demandé ce qu'était un daman. Après quelques recherches, j'ai découvert que c'était un petit animal à fourrure, faible et timide, qui ressemble à un lapin. Il n'a aucun moyen de défense devant ses implacables ennemis : la belette, le faucon, le renard et l'aigle. Cette vulnérable créature vit donc parmi les rochers et ne s'aventure jamais très loin de sa demeure. Lorsqu'un daman repère un ennemi, il ne prend pas position pour essayer de se défendre. Il ne résisterait pas une minute. Il se précipite plutôt pour se cacher parmi les rochers où on ne pourra pas l'atteindre. Étant conscient de ses faiblesses, il trouve protection dans les rochers. Tout chrétien peut tirer une précieuse leçon de cette petite créature. Parfois, lorsque Satan nous attaque, nous essayons de nous défendre nous-mêmes contre ses assauts sans fuir immédiatement vers Dieu pour avoir du secours. Nous prenons de fermes résolutions et essayons de le vaincre par nos propres forces. Mais Satan est beaucoup plus puissant que nous. C'est aussi un trompeur rusé et malin. Il est grandement préférable de nous mettre à l'abri du Rocher, le Seigneur Jésus-Christ ! Nous ne sommes pas en mesure de lutter par nous-mêmes contre le diable. Mais par la prière diligente et une foi forte en Dieu, nous pouvons trouver la sécurité dont nous avons besoin. Comme l'a dit le psalmiste : « Dieu est notre retraite, notre force, et notre secours qui ne manque jamais dans les détresses » (Psaume 46 : 2). Oui, le Seigneur a promis de nous garder et de nous protéger. Nous sommes en sécurité sur le Rocher. - D.C.E. -
 
Pensée : Chaque tentation est occasion de nous réfugier en Dieu.
 


samedi 25 juillet 2015

Il est Dieu sur toute chose

Passage à lire: Psaume 139 : 1 à 14
 
Ta science est trop merveilleuse pour moi, elle est si haut élevée que je ne saurais l'atteindre. Psaume 139 : 6
 
Avez-vous déjà réfléchi à la conception remarquable et complexe de quelques-unes des petites créatures du monde ? Prenons l'abeille par exemple. Ce minuscule insecte organise toute une ville en construisant 10 000 cellules pour le miel, 12 000 pour les larves et une retraite intérieure pour la reine. Il peut également ressentir une hausse de température dans la ruche et organiser les autres abeilles pour qu'elles se placent aux entrées et battent des ailes pour garder le miel au frais. De plus, à la recherche de fleurs, une petite abeille peut patrouiller une région de 20 milles carrés. Si Dieu a pris soin de donner de telles capacités à une minuscule abeille, il a fait encore beaucoup plus pour nous : le couronnement de la création ! Dans le Psaume 139, David nous a donné une image claire de l'intervention de Dieu dans les affaires de l'humanité. Notre Père céleste connaît '' toute mes voies '', dit le psalmiste. En outre, il est au courant de chacune de nos pensées, il a placé des contraintes autour de nous pour nous protéger, et il veille sur nous. Il n'est pas surprenant que l'auteur se soit exclamé : « Ta science... est si haut élevée que je ne saurais l'atteindre ». Le fait de se rendre compte que Dieu est conscient de ce qui se passe dans notre vie peut être d'un grand secours lorsque des circonstances difficiles nous entravent. Nous pouvons alors dire avec confiance : « là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira » (Psaume 139:10). Et lorsque surviendront de sombres jours de peine, nous pourrons nous réjouir de ce que « même les ténèbres ne me cacheront point de toi » (Psaume 139 : 12). Peu importe ce qui arrive, notre Père céleste nous aidera. Il est Dieu sur toute chose. - P.R.V. -
 
Pensée : Ceux qui voient la main de Dieu en toute chose peuvent tout lasser entre ses mains plus facilement.

vendredi 24 juillet 2015

22 raisons pour lesquelles certains ne sont pas guéris


Puisqu'il est si clairement révélé dans toutes les Écritures que notre Père céleste veut nous guérir, pourquoi certains malades, qui recherchent la guérison, ne sont-ils pas guéris aujourd'hui ? Beaucoup de gens honnêtes se posent sérieusement cette question. Il y a plusieurs réponses à cette question. Nous les exposerons brièvement, afin que ceux qui n'ont pas encore pu recevoir leur guérison puissent identifier leur problème, et être glorieusement guéris.
 
1
Un enseignement insuffisant. Les gens ignorent la puissance de guérison de l'Évangile.

2
Certains ne sont pas guéris parce que l'Église n'est pas assez remplie du Saint-Esprit.

3
Certains ne sont pas guéris à cause de l'incrédulité générale.

4
La doctrine biblique de la guérison divine est transformée ou carrément remplacée par les traditions des hommes.

5
Certains ne sont pas guéris parce qu'ils violent certaines lois naturelles.

6
Certains ne sont pas guéris à cause de l'incrédulité de l'ancien ou du pasteur qui prie pour eux.

7
Certains ne sont pas guéris parce que leur maladie est produite par la présence d'un mauvais esprit qui doit être chassé de leur corps.

8
Certains ne sont pas guéris parce qu'ils conçoivent l'iniquité dans leur cœur.

9
L'un des plus grands obstacles à la guérison est la tiédeur de l'Église, comme celle de Laodicée.

10
Parfois, Dieu permet que la maladie joue le rôle d'un garde-fou. Dieu s'en sert pour nous conduire au centre de sa volonté. Lorsqu'il a atteint son objectif, il enlève le garde-fou.

11
Certains ne reçoivent pas la guérison divine parce qu'ils ne veulent pas pardonner ou parce qu'ils gardent de la rancune contre quelqu'un.

12
Certains n'ont pas la foi pour être guéris parce qu'ils ne veulent pas réparer les torts qu'ils ont causés.

13
Certains manquent de détermination et de diligence en recherchant la guérison auprès de Dieu.

14
Beaucoup ne sont pas guéris parce qu'ils veulent limiter Dieu à un miracle, par manque d'enseignement.

15
Certains s'affaiblissent dans la foi parce qu'ils surveillent leurs symptômes.

16
Certains ne sont pas guéris parce qu'ils ne mettent pas leur foi en action.

17
D'autres abandonnent leur assurance lorsqu'ils sont mis à l'épreuve. Ils n'ont pas compris que l'épreuve de leur foi devait perfectionner leur foi, non la détruire, comme dans le cas d'Abraham.

18
Certains ne sont pas guéris parce qu'ils négligent d'être remplis du Saint-Esprit, qui nous a été donné pour manifester en nous les bénédictions attachées à la rédemption.

19
Certains ne sont pas guéris parce qu'ils s'imaginent avoir la foi pour être personnellement guéris, alors qu'ils ne font que croire à la doctrine de la guérison divine en général.

20
Certains ne sont pas guéris parce qu'ils ne reçoivent pas la Parole écrite de Dieu comme une parole qui les concerne directement et personnellement.

21
Certains ne croient pas que leur prière pour être guéris a été exaucée, tant qu'ils ne sentent pas ou ne voient pas la réponse.

22
Certains gênent l'action de Dieu en faisant dépendre leur foi de l'amélioration de leur état, après la prière, au lieu de la faire dépendre de la promesse du Seigneur.

F.F. Bosworth
 

jeudi 23 juillet 2015

« Vermines » dans le système

Passage à lire : Psaume 19 : 8 à 15
 
Qui connaît ses fautes commises par erreur ? Purifie-moi de mes fautes cachées. Psaume 19 : 13
 
Ce sont parfois les plus petites choses qui nous causent le plus de douleur lorsque nous essayons de vivre pour Christ. Lorsque nous nous rendons compte que tout ne va pas bien entre nous et Dieu, nous pouvons supposer qu'une chose importante est venue gâcher notre communion avec Dieu. Nous examinons notre cœur à la recherche d'un grave péché, et nous analysons notre conduite pour détecter une grande offense. Mais le problème peut n'être qu'une petite chose que nous avons négligée : une attitude critique, une parole dure ou un acte irréfléchi. Parce que Dieu est parfait, il ne faut qu'un '' petit '' péché pour perturber notre communion avec lui. Un incident qui se produisit dans les premiers jours de la technologie de l'ordinateur illustre comment un petit problème peut conduire à de graves complications. C'était en 1945 et la marine des États-Unis travaillait dur pour mettre en opération le premier ordinateur digital. Tout à coup, la machine qui occupait toute une pièce tomba complètement en panne. Un examen préliminaire du problème laissa les techniciens déconcertés. Finalement, après une recherche plus poussée, un des hommes de science découvrit la cause de la panne. À l'intérieur de l'ordinateur, un papillon de nuit s'était introduit entre deux contacts électriques et était resté coincé. Le circuit ne pouvait plus se fermer. Aussitôt qu'on enleva le papillon, la machine se remit à fonctionner. Un '' petit '' péché s'est-il introduit entre vous et Dieu pour perturber votre communion avec lui ? Demandez au Saint-Esprit de vous aider à l'identifier. Puis débarrassez-vous-en. Lorsque la communion sera rétablie, vous serez content d'avoir pris le temps de débarrasser le système des '' vermines ''.  - D.C.E. -
 
Pensées : L'Esprit de Dieu est votre source d'énergie, mais un tout '' petit '' péché peut rompre le contact.

mardi 21 juillet 2015

Des jungles et des banlieues

(Afrique du sud)
Passage à lire : Actes 1 : 1 à 8
 
Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit qui viendra sur vous, et vous serez mes témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. Actes 1 : 8 (BJC)
 
Dans un article de revue, Richard D.Wood souleva une question qui nous pousse à réfléchir à nos motifs pour soutenir les missions. Il dit qu'il avait souvent entendu des touristes revenant d'Haïti dire : « En Haïti, Dieu a touché mon cœur pour les missions. » Mais il se demande si ces gens ont été davantage touchés par la pauvreté physique des Haïtiens que par leur pauvreté spirituelle. Ce qui venait au premier plan dans l'esprit des touristes, était-ce le besoin de pain de blé des Haïtiens ou leur besoin de Pain de vie : la Parole et le Fils de Dieu ? M.Wood  reconnaît que Dieu doit souvent nous réveiller et qu'il peut pour cela se servir des grands besoins d'un peuple. Mais si ces mêmes visiteurs se promenaient dans une banlieue cossue du Canada, diraient-ils : « Dieu a touché mon cœur pour les banlieues » ? La vue de pelouses bien entretenues, de maisons dispendieuses et de personnes bien habillées produirait-elle le même genre de réaction ? Wood souligna ensuite que l'Évangile est aussi bien pour les banlieusards que pour les habitants des taudis. Le caractère de Dieu et les besoins spirituels de l'humanité constituent le bon motif pour les missions, non nos sentiments et nos pensées. Tous ont péché ; et tous, qu'ils soient riches ou pauvres, ont besoin de l'Évangile. Avec le message de la grâce rédemptrice de Dieu, atteignons les hommes et les femmes partout sur terre, aussi bien dans les jungles que dans les banlieues. - R.W.D. -
 
Pensée : Dans le vocabulaire missionnaire de Dieu, on ne trouve pas les mots '' à l'étranger '' et '' au pays ''.

lundi 20 juillet 2015

« Rien n'est jamais sûr ! »

Jacques 4 : 13 à 17
 
Qui toutefois ne savez pas ce qui arrivera le lendemain ! Car qu'est-ce que votre vie ? Ce n'est certes qu'une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite s'évanouit. Jacques 4 : 14 (BJC)
 
En novembre 1975, l'immense cargo Edmund Fitzgerald coula dans les eaux froides du lac Supérieur au cours d'une violente tempête. Seulement une semaine avant la tragédie, le steward en chef avait envoyé une carte postale à sa femme. Il disait : « Je serai peut-être à la maison le 8 novembre. Toutefois, rien n'est jamais sûr. » L'ironie de ses paroles fut notée dans un article de journal énumérant les 28 autres membres d'équipage qui périrent dans le désastre. Il ne se passe pas un seul jour sans qu'il nous soit rappelé que notre vie terrestre peut prendre fin à tout moment. Qu'il s'agisse d'un reportage sur un écrasement d'avion, un détournement d'avion dans lequel des otages sont tués ou le muet témoignage de la rubrique nécrologique, un message se fait entendre clairement : nous sommes ici aujourd'hui, mais nous ne serons peut-être plus là demain ! Jacques exprima cette vérité (Jacques 4 : 14). Notre seule certitude est-elle donc la grave perspective qu'à tout moment nous pouvons être précipités dans l'éternité ? Pas du tout ! Christ est l'ancre de notre âme. Sur la croix, il a payé la peine de nos péchés, et si nous admettons notre culpabilité devant Dieu, nous recevrons le pardon et la vie éternelle en mettant notre confiance en lui. Il a promis de demeurer avec nous, même à l'heure de la mort. Votre courte vie terrestre vous semble-t-elle futile parce que '' rien n'est jamais sûr » ? Faites alors confiance à Christ ! Il offre une joyeuse certitude qui peut devenir vôtre dès maintenant ! - D.J.D. -
 
Pensée : Il n'est jamais trop tôt pour accepter Christ, mais il pourrait être trop tard.

dimanche 19 juillet 2015

Êtes-vous facile à aimer ?

Passage à lire : 1 Corinthiens 13
 
Quelqu'un nous écrivait dernièrement : « Chers amis, mon mari et moi nous nous aimons, mais avons de plus en plus de mal à nous entendre, voire nous supporter ; ce qui commence, avec les années, à donner un sérieux coup à notre amour... Je ressens bien qu'il faut qu'on réagisse maintenant. Auriez-vous un point particulier à nous partager qui pourrait nous aider ? Je sais qu'il suffit parfois d'un bon conseil pour changer beaucoup de choses et rapidement. Amitié ! » En effet, quelqu'un a dit à Jésus : « Dis seulement une parole et... » J'ai une exhortation pour aider à réaliser comment ne pas laisser mourir l'amour dans le couple, mais aussi dans toute relation d'amitié. Quand on se demande, avec humour souvent,  avec ma femme '' tu m'aimes '' : la réponse qui fuse régulièrement, d'un côté comme d'un autre, chez nous c'est : « Tu es facile à aimer » ou « ce n'est pas difficile de t'aimer ». L'amour dans le couple, comme l'a prévu Dieu, ce n'est pas passer son temps à devoir entretenir et garder l'amour, c'est veiller à ce qu'il ne meure pas. Cela en devant gérer et surmonter continuellement offenses, dérapages, mauvaise humeur, mots désagréables, etc... On entend même des gens dire : « On est comme chien et chat, mais qu'est-ce qu'on s'aime ». Ce schéma est un concept du monde, mais les chrétiens sont supposée faire fonctionner leur couple selon d'autres concepts. La meilleure façon pour que quelqu'un nous aime, encore et toujours plus, c'est... d'être facile à aimer !! C'est la question qu'il faut qu'on se pose tous : « est-ce que je suis facile à aimer ? » Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que je suis agréable à vivre ? Est-ce que je cherche l'intérêt de l'autre en priorité ou le mien ? Etc. Qu'est-ce qui fait que m'aimer est un plaisir pour l'autre ?! Ou est-ce que je suis soupe au lait, j'ai gardé mon sale caractère, je suis égoïste, susceptible, jaloux, etc. ? Dans ce cas mon problème, avant d'être un problème de couple, est un problème de sanctification. Au lieu de travailler à gérer votre problème de couple, sans jamais y arriver, peut-être que vous devriez tout simplement prendre plus au sérieux de travailler à votre sanctification. Celle de votre caractère principalement. Ce qui se répercutera automatiquement dans le couple ! A lieu d'être difficile à aimer et vouloir qu'on nous aime quand même, pourquoi ne pas devenir facile à aimer ? Regardez la définition de l'amour de 1 Corinthiens 13. Cet amour-là fait tout pour décompliquer la vie de l'autre, pour le respecter, pour le bénir, pour chercher ses intérêts. Quelqu'un qui a de l'amour en lui est facile à aimer et aime aussi facilement. Donc deux personnes qui ont cet amour en eux n'ont pas tant d'efforts que ça à faire pour réussir leur couple. N'est-ce pas d'ailleurs une part importante du témoignage du chrétien que d'être facile à vivre ? Il y a tant de gens insupportables à vivre dans les églises, le couple et la société et qui se disent chrétiens. Trouvez le hic ! Quand on me demande parfois ce qu'il faut le plus pour être prêt à se marier, je réponds : beaucoup d'amour ! Pas dans le sens '' il va t'en falloir beaucoup pour surmonter et supporter tout ça '', mais plutôt '' pour que ce soit passionnant et épanouissant ''. On peut poser la question sous une autre forme : « Est-ce qu'il y a assez de Christ en moi pour bâtir un couple solide ? » ou « suis-je prêt à laisser Christ se développer en moi pendant la marche ? ». Quand l'un veut et l'autre pas, ça ne peut pas fonctionner longtemps, parce qu'il n'a jamais été prévu que ça fonctionne sans ça et dans un seul sens. Nos efforts doivent être plus placés sur laisser Christ vivre en nous que sur essayer de faire fonctionner son couple. Certains couples doivent se rasseoir aujourd'hui et décider s'ils veulent, avec la même intensité, laisser vivre Christ (qui est amour) en eux, marcher dans une plus grande dimension de la sanctification et s'aider chacun dans ce sens. La suite, c'est-à-dire le bon fonctionnement de leur couple, suivra automatiquement.

(Auteur inconnu)

samedi 18 juillet 2015

La leçon de l'arbre

Passage à lire : Marc 6 : 30 à 44
 
Et il leur dit : « Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu; car il avait beaucoup de gens qui allaient et qui venaient, de sorte qu'ils n'avaient même pas l'occasion de manger. Marc 6 : 31
 
Certains chrétiens pensent que l'inactivité est une perte de temps. Ils ont l'impression qu'ils doivent être toujours occupée pour mériter l'approbation de Christ. Ils considèrent les pauses momentanées comme improductives. Mais ce n'est pas nécessairement le cas. Remarquez ce que Christ fit pour ses disciples après qu'ils eurent terminé une période ardue d'activité évangélique. Il les conduit au désert pour leur permettre de se reposer afin de pouvoir ensuite poursuivre leur service. De la nature, nous pouvons apprendre une leçon à propos de l'importance du repos. Dans la vie de chaque arbre, il y a des périodes de repos. Dans un de ses livres, W. Phillip Keller souligne que, dans les climats nordiques, la phase de repos se situe en hiver, tandis que, dans les régions tropicales, c'est pendant la saison chaude. « Il est important de comprendre, dit Keller, que le repos n'est pas la mort. Il est vrai qu'un arbre peut sembler mort. Les arbres à feuilles caduques perdront toutes leurs feuilles à l'automne, ne laissant qu'un tronc morne. L'arbre est cependant très vivant, mais au repos. » ajouta que ce repos est immédiatement suivi d'une période de croissance active. La phase de repos constitue une période pendant laquelle l'arbre refait ses forces pour la période de regain d'activité qui l'attend. Dans votre vie chrétienne, vous êtes peut-être dans une de ces périodes de repos, et l'inactivité vous dérange. Apprenez la leçon de l'arbre et faites bon accueil au repos qui vous est offert. Il y aura sûrement par la suite une période d'activité productrice pour le Seigneur. - D.C.E. -
 
Pensée : Dans le service du Seigneur, les périodes de repos permettent de nous renouveler.

vendredi 17 juillet 2015

Un fidèle compagnon

Passage à lire : Psaume 119 : 129 à 136
 
Affermis mes pas sur ta parole, et que l'iniquité n'ait point d'emprise sur moi. Psaume 119 : 133
 
Lorsque ma femme et moi nous nous préparons à faire un voyage, une des premières choses que nous faisons, c'est de consulter un atlas routier. Nous l'étudions à fond pour connaître les meilleures routes, déterminer le nombre de kilomètres que nous devrons faire, choisir les endroits intéressants à visiter, décider jusqu'où nous pouvons nous rendre en une journée et évaluer les dépenses. En voyage, l'atlas est notre fidèle compagnon, et nous le consultons plusieurs fois par jour. Nous ne pourrions pas nous en passer. Pour les chrétiens, la Bible est un atlas pour leur voyage spirituel, mais elle est aussi beaucoup plus que cela. Elle est décrite comme :
 
- plus douce que le miel (Ps. 19:11 , 119:103)
- une lampe (Ps. 119:105)
- de la pluie et de la neige (Ésaïe 55 : 10-11)
- un feu (Jérémie 23:29)
- un marteau (Jérémie 23:29)
- de l'eau (Éphésiens 5:26)
- une épée (Éphésiens 6:17)
- de la nourriture solide (Hébreux 5:12)
- un miroir (Jacques 1:23)
- du lait (1 Pierre 2:2)
 
Comme celui qui voyage sur l'autoroute, nous sommes, en tant que chrétiens, dans un long et parfois périlleux voyage. Nous devons prendre un grand nombre de décisions et nous aurons de nombreux besoins dans notre pèlerinage vers le paradis. La Bible nous a été donnée pour nous aider à prendre ces décisions et à combler ces besoins. Elle devrait être notre fidèle compagnon. Nous devrions l'étudier assidûment et la consulter très souvent le long du chemin. Nous ne pouvons pas nous en passer.  - D.C.E. -
 
Pensée : La Bible est comme une boussole : elle indique toujours au croyant la bonne direction.

jeudi 16 juillet 2015

Jouer avec son âme

Passage à lire : Matthieu 16 : 21 à 28
 
Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? Matthieu 16 : 26
 
Tous les hommes passeront l'éternité quelque part. Ceux qui connaissent Christ sont assurés d'aller au ciel, ce merveilleux endroit préparé pour eux par le Seigneur Jésus. Ceux qui ne veulent pas le recevoir iront dans un affreux endroit préparé pour le diable et pour ses anges. Notre sort est déterminé par ce que nous faisons du Sauveur dans cette vie. Ne sachant pas quand il seront '' appelés '' , tous ceux qui continuent à rejeter Christ jouent avec leur âme. Le pasteur Dan Baker raconta une histoire à propos d'un homme qui voyageait sur un paquebot. Il était appuyé sur la rambarde du bateau, lançait quelque chose dans les airs et le rattrapait. « Qu'est-ce que vous lancez ainsi dans les airs ? » demanda un passant. « Un diamant de grande valeur. C'est tout ce que je possède au monde » , dit l'homme. « Vous prenez un grand risque en le lançant ainsi avec insouciance ! » « Il n'y a pas du tout de risque. Je le fais depuis une demi-heure et je le rattrape à chaque fois. » « Mais il pourrait y avoir une dernière fois », commenta le spectateur. L'homme éclata de rire et le lança encore une fois, mais cette fois-ci il le rata. Pendant un moment, l'homme fut atterré. Puis il s'écria : « Perdu ! Perdu ! Perdu ! » Baker fit le commentaire suivant : « Vous dites que cette histoire n'est pas vraie - elle est vraie ! L'océan, c'est l'éternité. Vous êtes sur le bateau de la vie. Ce diamant est votre âme. Et vous jouez avec. » Mon ami, si vous n'avez pas encore reçu Jésus-Christ, cessez de jouer avec le sort éternel de votre âme. Reconnaissez aujourd'hui même que vous êtes un pécheur. Croyez en Jésus, qui est mort pour vos péchés. Jouer avec votre âme pourrait aboutir à votre perte éternelle.
- R.W.D. -
 
Pensée : Le fait de remettre à plus tard n'a jamais amené une seule âme au ciel, mais en a conduit un grand nombre à un enfer éternel.

lundi 13 juillet 2015

À quoi pensez-vous ?

Passage à lire : Philippiens 4 : 4 à 9
 
Au reste, mes frères, que toutes les choses qui sont vraies, toutes celles qui sont honorables, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, toutes celles où il y a quelque vertu et quelque louange ; soient l'objet de vos pensées. Philippiens 4 : 8 (BJC)
 
Un homme qui aimait étudier la nature se promenait dans une rue achalandée avec un ami. S'arrêtant brusquement, il dit : « Entends-tu le criquet ? » Son ami répondit : « Un criquet ? Pas ici dans le centre de la ville avec tout ce bruit ! » Mais le naturaliste se pencha, retourna une pierre et trouva le criquet. Étonné, son ami lui demanda : « As-tu vraiment entendu chanter ce criquet ? » « Certainement ! répondit l'autre. Je passe mon temps à écouter la nature, peu importe où je suis. Tout le monde entend ce qu'il veut bien écouter. » Nous pouvons également nous servir de cette sorte de concentration pour maîtriser ce que nous pensons. Et c'est important, car ce que nous pensons a une grande influence sur ce que nous faisons. Si nous nous concentrons sur ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable et qui mérite l'approbation, comme Paul nous y exhorte dans Philippiens 4, nous établirons un modèle positif. Ce sont les sortes de choses que nous ferons. D'un autre côté, si nous prêtons attention aux scandales, aux médisances et aux calomnies, nous nous retrouverons peut-être bientôt en train de les commettre. L'auteur des Proverbes a dit : « Applique ton cœur à l'instruction, et tes oreilles aux paroles de science » (Proverbes 23 : 12). Si votre esprit est branché sur les choses vertueuses et si vous pensez à ce qui est digne de louange, toute votre façon d'envisager la vie changera. Faites-en l'objet de vos pensées.  - P.R.V. -
 
Pensée : Faites attention à vos pensées, elles peuvent subitement se transformer en actions.

samedi 11 juillet 2015

Un témoignage venu de Chine

Passage à lire : 2 Timothée 2 : 11 à 13
 
Fortifiant l'esprit des disciples, et les exhortant à persévérer dans la foi, disant que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu. Actes 14 : 22
 
Mabel était médecin à Pékin. Elle était connue comme étant une chrétienne. En 1949, sa grande maison lui a valu d'être considérée comme un membre de la classe bourgeoise. Chassée de chez elle, Mabel a été forcée de vivre dans une remise de jardin. De plus, elle restait suspecte à cause de ses convictions chrétiennes. Quand a éclaté la révolution culturelle, on lui a retiré son poste de médecin, et on l'a envoyée pelleter le sable avec des ouvriers du bâtiment. Ce nouveau travail était très dur pour elle. Plus encore, un panneau installé devant chez elle l'accusait d'avoir distribué de la '' littérature impérialiste '' : il s'agissait de bibles. Mabel a connu une grande souffrance. Rejetée par ses voisins, brimée chaque jour par son équipe de travail et battue régulièrement par les gardes rouges, elle est rentrée un soir dans sa petite remise et s'est dit : « J'en ai assez. J'ai maintenant plus de soixante ans, j'ai mené une vie honnête, Dieu ne verra donc aucun inconvénient à ce que j'aille au ciel un peu plus tôt que prévu ». Elle a donc attrapé un gros hachoir, l'a soulevé au-dessus de son poignet et a prononcé une dernière prière : « Seigneur, si j'ai tort de faire cela, aide-moi ! » Elle n'a pas pu laisser retomber le hachoir. Elle s'est assise et a fondu en larmes. Huit années de plus, elle a supporté les coups, le rejet et les brimades. « Dieu m'a donné la force de persévérer mais je n'ai jamais su comment », raconte-t-elle. Des années plus tard, Mabel a compris que les épreuves qu'elle avait traversées avaient eu des conséquences heureuses. En effet, après la mort de Mao, la Chine a pris du recul par rapport aux excès de la révolution culturelle. La maison de Mabel ne lui a pas été restituée, mais elle a commencé à recevoir un flot de visiteurs. À son grand étonnement, ces visiteurs étaient tous des membres haut placés du Parti communiste. Plus étonnant encore, ils lui demandaient des bibles. « Pourquoi venir me voir, moi ? » a-t-elle demandé. Tous répondaient la même chose : « Pendant la révolution culturelle, il y avait un grand panneau devant votre maison : vous étiez accusée d'avoir distribué des bibles. Nous venons voir s'il ne vous en resterait pas quelques-unes ». Beaucoup de gens s'étaient éloignés d'elle à cause de cet avertissement placé devant son habitation. Mais maintenant beaucoup venaient la voir à cause de cet écriteau. Mabel a pu prendre contact avec des chrétiens qui lui ont fourni des bibles. Ainsi par le moyen de cette femme déjà âgée, de nombreuses personnes ont été conduites à croire en Jésus. Elles le doivent à la persévérance de Mabel. « C'est bien, écrit-elle, de savoir pourquoi nous rencontrons l'épreuve. Cela fortifie notre foi. Mais toute cette période où j'ai été persécutés a été difficile. Je mentirais si je disais avoir senti la présence de Jésus à chaque instant. Mais il m'a donné chaque jour la force nécessaire pour continuer, et cela m'a suffi. »