dimanche 31 mai 2015

La nécessité de s'attendre à l'Esprit

Vous donc, demeurez dans la ville de Jérusalem, jusques à ce que vous soyez revêtus de la vertu d'en haut. Luc 24 : 49
 
Ces jours d'attente étaient nécessaires pour permettre aux disciples de comprendre leur besoin, leur néant, leur échec et leur dépendance au Maître. Ils durent d'abord être vidés, avant qu'ils ne pussent être remplis. Oh, combien de fois ils durent penser, alors que ces jours passaient, aux positions qu'ils devaient maintenant occuper, à la responsabilité qui reposait sur eux, à la charge que le Maître leur avait confiée et à leur incapacité totale à accomplir tout cela ! Comme ils durent se rappeler leur folie, leur incrédulité, leur lutte, leur égoïsme, leurs craintes, leurs défaites et durent se rétracter vers le néant et durent même se tenir debout, dans la consternation face à la perspective qui s'offrait devant eux ; jusque même dans la poussière ils durent s'adresser à Lui dans les pleurs pour obtenir le secours et la force nécessaires. Ainsi, Dieu veut que nous allions nous mettre à part pour nous attendre tranquillement à Lui, jusqu'à ce qu'Il creuse dans les profondeurs de notre être et nous montre notre folie, nos échecs, notre besoin. Il n'y a rien de plus sage et de mieux à faire à la veille d'une saison de bénédiction que de faire un inventaire, non pas de notre richesse, mais de notre pauvreté : compter tous les vides et les endroits d'insuffisance ; examiner la vallée pleine de fossés et ensuite apporter à Dieu les profondeurs de notre besoin de Lui pour Le laisser nous remplir. Et cela prend du temps pour faire ce travail minutieux. Cela prend du temps avant que nous commencions à le sentir. C'est une chose de connaître, d'une façon générale, nos besoins et échecs ; c'est tout à fait une autre chose de le comprendre, de pleurer sur ces choses, d'en être affligé et d'être rempli de la douleur, de la honte, de la sainte ardeur et du sentiment de vengeance sur nous-mêmes dont l'apôtre nous dit qu'ils font partie de la vraie repentance. Sur les marches dorées des Béatitudes, la première promesse est destinée à ceux qui sont pauvres en esprit ; mais il y a un autre pas toujours plus profond vers le bas sur le chemin de Dieu et s'est : « Béni sont ceux qui pleurent. » Il est nécessaire que nous pleurions sur notre pauvreté, que nous comprenions notre besoin, que nous soyons profondément dérangés par notre misère spirituelle et que nous venions avec une telle faim que rien de moins que toute la vaste plénitude de Christ ne pourra jamais nous satisfaire de nouveau. Il y a quelques conditions spirituelles qui ne peuvent pas être remplies en un instant. Le labour de la terre en jachère prend du temps ; les gels d'hiver sont aussi nécessaires que les pluies du printemps pour préparer le sol à la fertilité. Dieu doit briser en morceaux nos cœurs par le lent processus de Sa discipline et réduire chaque particule en poudre et ensuite nous laisser mûrir en nous saturant de Son Esprit béni, jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir la bénédiction qu'Il doit nous donner. Oh, attendons-nous au Seigneur avec des cœurs brisés, l'âme sincère, avec empressement d'esprit, afin d'entendre ce que le Seigneur Dieu nous dira ! Ces jours d'attente sont également importants pour que nous puissions écouter la voix de Dieu. Nous sommes si occupés que nous ne pouvons pas entendre. Nous parlons tellement que nous ne Lui donnons aucune chance de nous parler. Il veut que nous prêtions l'oreille à ce qu'Il a à nous dire. Il nous veut le visage couché sur le sol devant Lui, afin qu'Il puisse nous donner Sa pensée, Sa prière, Son désir et nous mener ensuite dans Sa volonté meilleure.
 
 
(A.B. Simpson)

samedi 30 mai 2015

Contrefaçons

                                 peinture originale                                                 contrefaçon
 
O Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au dedans de moi un esprit bien remis. Psaume 51 : 10
 
On demanda un jour à Picasso (1881-1973) quel était, selon lui, le peintre le plus célèbre. Il répondit en riant : « Rubens, car il a peint environ 600 tableaux au cours de sa vie, dont 2700 nous ont été conservés à ce jour ! » La contrefaçon est un fléau de l'économie moderne, elle coûte très cher aux entreprises et à l'État. En 2010, un peu plus de 103 millions de produits contrefaits ont été saisis aux frontières extérieures de l'Union européenne, pour une valeur totale d'un milliard d'euros. Mais la contrefaçon en matière religieuse est bien plus dangereuse. La Bible nous parle sévèrement de ces gens qui se disent chrétiens, qui ont bien '' l'apparence de la piété, mais en ayant renié la force '' (2 Timothée 3 : 5). Ils fréquentent régulièrement les services religieux, même si leur cœur est très éloigné de Dieu. Ils ont souvent son nom à la bouche et citent peut-être même des textes bibliques, mais ils ne se soumettent pas à sa Parole. Rappelons-nous ces avertissements de Jésus aux foules qui le suivaient : « Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 7 : 21). On ne peut faire illusion devant Dieu, puisque '' toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui devant lequel nous avons affaire '' (Hébreux 4 : 13). N'essayons pas de paraître ce que nous ne sommes pas. Nous pourrions tromper notre entourage, peut-être nous tromper nous-mêmes, mais nous ne pourrons jamais tromper Dieu.

vendredi 29 mai 2015

La corbeille ne retenait pas l'eau

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants ; et elle atteint jusques à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles, et elle est juge des pensées et des intentions du cœur. Hébreux 4 : 12
 
Une petite fille rendait souvent visite à sa grand-mère qui habitait au bord d'une rivière. Cette dame lisait régulièrement sa Bible. Un jour, la petite fille demanda, intriguée : « Grand-maman, pourquoi lis-tu si souvent la Bible ? Tu ne la sais pas encore par cœur ? » Montrant de la main une corbeille en osier, la grand-mère répondit : « Va me chercher de l'eau à la rivière avec cette corbeille ! » La petite fille fit ainsi et revint en courant, espérant qu'il resterait un peu d'eau dans la corbeille, mais il n'y avait que quelques gouttes. Vois-tu, petite, lui dit la grand-mère, hier j'ai utilisé cette corbeille pour des pommes de terre et elle était toute salle. En la trempant dans l'eau tu l'as lavée. Cela fait des années que je lis la Bible et quand je la lis, tu sais, je n'en retiens pas grand chose, ma mémoire est bien usée, mais comme l'eau pour la corbeille, elle lave mon cœur. En la lisant, je suis heureuse, car la Parole de Dieu nettoie mon cœur et rend ma conscience plus sensible. » Amis croyants, ce récit devrait nous faire réfléchir à l'importance de la lecture de la Bible et à l'impact que celle-ci a sur notre âme. Le Seigneur Jésus, avant d'être crucifié, a demandé pour nous à son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Même si nous avons l'impression de ne retenir que très peu de ce que nous lisons, la Parole de Dieu qui a la puissance de sauver nos âmes a aussi la puissance de nourrir nos cœurs et de les purifier par les communications de Dieu lui-même.

jeudi 28 mai 2015

Face aux difficultés

Voici, nous tenons pour bienheureux ceux qui ont souffert. Vous avez appris quelle a été la patience de Job, et vous avez vu la fin du Seigneur : car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde. Jacques 5 : 11
 
Le christianisme est-il une assurance contre les difficultés de la vie ? En aucune manière ! Mais ce dont les croyants sont certains, c'est que Dieu utilise toutes les circonstances de leur vie '' au bien de ceux qui aiment Dieu '' (Romains 8 : 27). Même celles qui nous paraissent les plus pénibles sont utiles dans les plans de Dieu pour nous former ou pour affermir notre foi. Un étudiant qui se contente de traiter des exercices faciles progresse beaucoup moins vite que celui qui accepte de travailler sur des questions plus ardues. Il en va de même sur le plan spirituel, et notre Dieu est le meilleur des pédagogues. Il sait quelle est la meilleure façon de nous former, de nous instruire, de fortifier notre foi, alors il nous envoie des épreuves parfaitement adaptées à chacun. Nous pouvons donc avoir confiance en lui. Pensons à l'exemple des apôtres Pierre et Paul (Actes 12 et 16). Le premier, lié de deux chaînes, devait être exécuté le lendemain. L'autre avait été battu en public et jeté au cachot, attaché par le pieds. Mais ni l'un ni l'autre n'était angoissé ; l'un dormait paisiblement, l'autre chantait des cantiques. Ils étaient convaincus que Dieu était maître de tout, et ils ressentaient la présence du Seigneur qui les fortifiait (2 Timothée 4 : 17). Quand une difficulté surgit, acceptons-la sans stoïcisme ni résignation, mais avec la certitude que notre Père céleste nous suit des yeux et qu'il a tout entre ses mains. Son but est de nous faire du bien à la fin (Deutéronome 8 : 16).

dimanche 24 mai 2015

Un homme que Jésus admira

Passage à lire : Luc 7 : 1 à 10
 
... bienheureux sont ceux qui n'ont point vu, et qui ont cru. Jean 20 : 29
 
Qui était-il ce capitaine de l'armée romaine pour provoquer l'admiration du Seigneur ? D'abord c'était quelqu'un qui craignait Dieu, et cela se voyait dans ses relations. Il était très attaché à son serviteur, ce qui devait être rare à cette époque. Il était aussi dévoué et très généreux pour les croyants. Mais ce n'est pas cela que Jésus admira. Avec toutes ses qualités, cet homme ne s'estimait pourtant pas digne d'aller lui-même rencontrer Jésus, ni même de le recevoir chez lui. Il n'était pas imbu de sa personne, mais en revanche estimait très haut la personne de Jésus. Il avait cette humilité qui honore Dieu, tout en s'attendant avec confiance à sa bonté. Mais ce n'est pas encore cela que Jésus admira. Ce qui brillait chez cet homme, c'était sa foi, une foi étonnante : il comprend qu'il suffit d'un mot de Jésus pour que son esclave soit guéri, à distance ! En tant que capitaine, il avait une position d'autorité. Un seul ordre de lui à ses soldats suffisait, car il avait derrière lui toute la puissance romaine. Alors il discerne que le Seigneur est, lui, investi d'une autorité divine. Il n'était donc pas nécessaire qu'il se déplace. Par une seule parole, il pouvait exprimer la puissance de Dieu. Quelle confiance dans l'amour et l'autorité de Jésus ! Quelle foi ! Imitons ce qu'il y a d'admirable chez cet homme. Que notre foi dépasse le monde visible pour s'attacher aux paroles du Seigneur ! et bien sûr, à la Bible tout entière.
 


vendredi 22 mai 2015

Pas de place pour lui

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe : si quelqu'un entend ma voix, et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3 : 20
 
L'hôtellerie était-elle pleine ? Les parents de Jésus étaient-ils trop pauvres ? Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y avait pas de place pour eux. À sa naissance, Jésus fut donc couché dans une crèche. Était-ce l'accueil que l'envoyé de Dieu aurait dû recevoir de la part des hommes ? Si autrefois Jésus n'a pas été reçu dans l'hôtellerie, aujourd'hui c'est dans notre cœur qu'il désire entrer. Avons-nous une place pour lui ? Voulons-nous le recevoir ? Le recevoir consiste simplement à croire en lui, à comprendre qu'il est mort à notre place, à l'aimer. Jésus a été crucifié pour subir le châtiment que nous méritions. Maintenant, il est vivant et, si nous le recevons, il vient habiter en nous par son Esprit. Chrétiens, interrogeons-nous. Quelle place Jésus a-t-il dans notre vie ? De quoi notre cœur est-il occupé, à quoi pensons-nous tout au long de la journée ? Si notre esprit est rempli de soucis, de pensées diverses, il n'y aura pas de place pour le Seigneur. Jésus est le don de Dieu. Prenons du temps pour l'accueillir, par la prière et en lisant la Bible. Jésus dit à Zachée : « Descends promptement : car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison » (Luc 19:5). Vite, celui-ci descend et le reçoit avec joie. Il avait besoin de Jésus ; et nous ? Maintenant encore il pourrait nous dire : « Je veux loger chez toi ; fais-moi une place dans tous les domaines de ta vie : dans ton travail, dans tes loisirs... » Qu'allons-nous répondre ? Puissions-nous dire : « ...afin qu'il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1 : 18).

lundi 18 mai 2015

Toute l'éternité !

Passage à lire : Apocalypse 21 : 1 à 7 ; 22 : 1 à 5
 
Et il n'y aura plus là de nuit ; et il ne sera plus besoin de la lumière de la lampe, ni du soleil : car le Seigneur Dieu les éclaire ; et ils régneront aux siècles des siècles.
Apocalypse 22 : 5
 
Quand j'étais jeune, j'ai entendu mon père parler d'une de ses bons amis qui avait très bien réussi en affaires et qui valait des millions. Cet homme était toutefois misérable lorsqu'il pensait qu'il ne vivrait pas assez longtemps pour profiter de tout ce qu'il avait accumulé. Je repensai à l'ami de mon père quand je vis le titre suivant dans un journal : « Le seul espoir du gagnant : une longue vie. » L'article parlait d'un homme qui avait gagné 1 250 000 $. Il allait recevoir son gros lot en 20 versements annuels de 62 500 $. Mais il y avait un problème : il était âgé de 68 ans. En parlant de ces 20 paiements, il dit : « J'espère seulement que je vivrai assez longtemps pour les recevoir tous. » Même s'il était excitant pour cet homme de gagner plus d'un million de dollars, ce n'était rien comparé à ce qu'une personne reçoit quand elle naît de nouveau et devient une enfant du Roi. Les choses matérielles ont leur place, mais elles ne sont que temporelles. Elles ne peuvent pas combler les plus profonds besoins du cœur humain, et à notre mort, nous devons les laisser derrière nous. Les récompenses de la rédemption apportent une véritable satisfaction en cette vie ; de plus, nous pourrons en profiter pendant toute l'éternité. L'apôtre Jean a dit : « Et c'est ici le témoignage ; savoir, que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est en son Fils » (1 Jean 5 : 11). Si nous sommes cohéritiers avec Christ (Romains 8 : 17) et si nous nous rendons compte de tous les avantages que nous avons, nous n'avons pas à nous demander si '' nous vivrons assez longtemps pour les recevoir tous '', nous avons toute l'éternité ! - R.W.D. -
 
Pensée : Notre principale occupation dans ce monde, c'est de nous assurer d'une part dans le prochain.

samedi 16 mai 2015

Attention aux cailloux !

Passage à lire : 1 Chroniques 13 : 5 à 10
 
N'entre point au sentier des méchants, et ne pose point ton pied au chemin des hommes pervers. Détourne-t'en, ne passe point par là ; éloigne-t'en, et passe outre. Proverbes 4 : 14-15
 
Mes enfants aiment bien le patin à roues alignées. Mon garçon de 13 ans aime les sauts, les rampes et tout ce qui lui permet de faire des acrobaties. Mes filles, par contre, aiment les longues excursions su des pistes plates. Ma fille Julie m'a expliqué que patiner en ligne droite présente également des risques. En effet, quand elle patine, elle est toujours à l'affût de gros obstacles, comme des pierres ou des branches, mais elle dit que la plupart des problèmes sont causés par de petits cailloux qu'elle ne voit pas. Puis, elle a fait la remarque suivante : « C'est comme ça dans la vie. Nous sommes à l'affût des gros problèmes, mais ce sont les petits problèmes qui nous surprennent et nous causent des ennuis. » Elle a raison. La plupart d'entre nous sont à l'affût des gros problèmes de la vie - les gros péchés. Toutefois, nous laissons ce qui pourrait être considéré comme un problème moins grave nous faire trébucher. Ainsi, nous considérons une parole colérique, une mauvaise pensée, un sentiment haineux envers quelqu'un comme de petits écarts de conduite. Mais pour un Dieu saint, tous nos péchés sont graves. Prenez Uzza, par exemple. Il pensait peut-être que toucher l'arche de Dieu était une petite infraction, mais ce n'était pas le cas, et il est mort sur-le-champ. Les '' petits péchés '' peuvent nous faire trébucher dans notre marche vers la maturité. Soyez à l'affût des gros problèmes, mais n'oubliez pas les petits cailloux. - J.D.B. -

Pensée : Les petits péchés peuvent engendrer de grosses difficultés.
 


dimanche 10 mai 2015

Finir en beauté

Passage à lire : 2 Timothée 4 : 1 à 8
 
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. 2 Timothée 4 : 7
 
J'ai lu une histoire comique à propos d'un limier qui avait commencé à pourchasser un cerf, mais lorsqu'un renard a croisé son chemin, il s'est mis à le pourchasser à la place. Quelques instants plus tard, un lapin a croisé son chemin, et le limier à pourchassé le lapin. Encore plus tard, une souris a croisé son chemin, et le limier a pourchassé la souris jusqu'à son trou. Ainsi, le limier, qui avait commencé sa chasse sur les traces d'un cerf magnifique, était en train de surveiller le trou d'une souris ! La plupart d'entre nous se rient du limier, mais si nous nous arrêtons pour réfléchir, nous nous rendrons compte que, souvent, nous aussi nous sommes facilement distraits. Parfois même, nous nous détournons peut-être de Christ. C'est tellement facile de bien commencer, et de pourchasser ensuite des choses qui croisent notre chemin. Nous devons prendre à cœur les paroles de l'apôtre Paul, qui a recommandé à Timothée de se concentrer sur le but de sa vie et de son ministère (2 Timothée 1 : 6 à 13). Il l'a exhorté à parler aux autres de Christ et à les avertir de ne pas se détourner de Christ (2 Timothée 4 : 1 à 5). Les valeurs du monde peuvent facilement nous influencer, en nous tentant de mépriser la saine doctrine et d'accepter ce qui est faux. Nous devons donc connaître et proclamer la Parole de Dieu, persévérer dans les épreuves et garder la foi. Oui, avec l'aide de Dieu, nous pouvons garder les yeux sur Christ, rester près de lui et finir en beauté. - A.L. -
 
Pensée : On ne peut tourner le dos à Christ si on le fixe du regard.

vendredi 8 mai 2015

Issue de secours vers le haut

Passage à lire : Psaume 18 : 25 à 40
 
Il a rendu mes pieds égaux à ceux des biches, et il m'a fait tenir debout sur mes lieux haut élevés. Psaume 18 : 33
 
Les chèvres du parc national des montagnes Rocheuses du Colorado laissent souvent les visiteurs les approcher d'en bas pour prendre des photos en gros plan. Il ne faut toutefois pas essayer de se placer plus haut qu'elles, car tout le troupeau prendra la fuite. C'est que, lorsqu'elles sont attaquées par des prédateurs, leur seule issue de secours est toujours vers le haut. Au niveau du sol, un lynx ou un puma peuvent facilement venir à bout de cette chèvre sauvage, mais elle réussit toujours à leur échapper quand elle escalade les flancs rocheux des montagnes. Il y a des années, j'ai entendu un conférencier dire : « Quel que soit le danger auquel vous êtes exposé à cause d'un problème ou d'une tentation, ne le laisser pas s'interposer entre vous et Dieu ». Comme chrétiens, notre seule issue de secours est toujours en haut vers le Seigneur, jamais en bas dans le péché ou l'apitoiement sur soi. Les paroles du psalmiste nous rappellent comment faire pour rester au-dessus de nos difficultés : « Éternel ! entends dès le matin ma voix; dès le matin je me tournerai vers toi, et je serai au guet » (Psaume 5 : 3). Puis, avec une belle illustration, David décrit comment Dieu a exaucé sa demande d'aide : « Il a rendu mes pieds égaux à ceux des biches, et il m'a fait tenir debout sur mes lieux haut élevés (Ps. 18:33). L'exemple des chèvres de montagne et les paroles du psalmiste nous enseignent à rester au-dessus des dangers spirituels, avec un accès bien dégagé vers le haut entre nous et Dieu. - D.C.M. -
 
Pensée : On est sûr de sa position quand on marche près de Dieu.

lundi 4 mai 2015

La seule façon d'être heureux

Passage à lire : Jean 7 : 25 à 39
 
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.
Jean 7 : 37b
 
Il n'y a pas de satisfaction terrestre durable. Le mariage, la famille, l'argent, la célébrité, l'intelligence, les voyages, l'athlétisme, les réussites académiques : rien ne rend notre joie parfaite. Toute satisfaction acquise par nos propres efforts disparaît rapidement et se transforme en vague souvenir, quand nous pouvons même nous en souvenir. Oh, bien sûr, il y a des événements heureux en cours de route, des moments inattendus où nous vivons de purs délices. Toute fois, ces moments-là sont éphémères, et nous ne pouvons jamais revenir en arrière pour les revivre et éprouver de nouveau la même sensation. Pourquoi donc continuons-nous de chercher quelque chose qui pourrait nous satisfaire ? C'est simplement, parce que nous le devons, car, que nous en soyons conscients ou non, notre âme a soif de Dieu. Chaque désir, chaque aspiration, chaque envie de notre être n'est rien de moins qu'une quête de Dieu. Nous avons été créés pour son amour et nous ne pouvons vivre sans lui. Il est le bonheur que nous avons cherché toute notre vie. Tout ce que nous désirons se trouve en lui et infiniment plus. Alors, quand vous vous sentirez agité et que vous aurez soif de quelque chose de plus dans la vie, répondez à l'invitation de Jésus (Jean 7 : 37b). Allez à lui, buvez librement de sa grâce et de son pardon, et expérimentez la joie véritable. - D.H.R. -
 
Pensée : Le bonheur dépend des bons moments, mais la joie dépend de Jésus !

dimanche 3 mai 2015

Le bouclier du croyant

Passage à lire : Éphésiens 6 : 13 à 18

L'Éternel est ma force et mon bouclier ; mon cœur a eu sa confiance en lui : j'ai été secouru, et mon cœur s'est réjoui ; c'est pourquoi je le célébrerai par mon cantique.
Psaume 28 : 7
 
Arme très ancienne, le bouclier est encore utilisé par les forces de police. La Bible mentionne souvent cet instrument de défense des guerriers. Mais le mot '' bouclier '' y est très souvent employé au sens figuré. Dieu se présente comme un bouclier qui assure la protection de celui qui se confie en lui. Il a fortifié Abram par ces mots : « Ne crains point ; je suis ton bouclier et ta grande récompense »
(Genèse 15 : 1). Pour exprimer sa reconnaissance à l'Éternel qui l'a délivré de ses ennemis, David écrit dans un cantique : « Dieu est mon rocher, je me retirerai vers lui ; il est mon bouclier, et la corne de mon salut ; il est ma haute retraite et mon refuge. Mon Sauveur ! tu me garantis de la violence » (2 Samuel 22 :3). Aujourd'hui Dieu reste pour tous les croyants ce bouclier qui les protège. Ils peuvent dire comme l'apôtre Paul : « Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8 : 30). Le bouclier fait partie de '' l'armure complète de Dieu '' qui est à la disposition du croyant. Il est appelé le bouclier de la foi parce qu'il représente la confiance en Dieu qui le protège contre les attaques du diable, contre ses '' flèches enflammées ''. Satan cherche en effet à déstabiliser le croyant pour l'empêcher d'obéir à la Parole de Dieu et introduire des doutes dans son esprit. Ces '' flèches enflammées '' peuvent être des insinuations perfides, des moqueries, des calomnies, des brimades... Chrétiens, sachons résister au diable, '' étant fermes dans la foi '' (1 Pierre 5 : 9). Souvenons-nous que celui qui est en nous '' est plus grand que celui qui est dans le monde '' (1 Jean 4 : 4).

vendredi 1 mai 2015

Chacun son rôle

Au reste, mes frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur ait son cours, et qu'elle soit glorifiée comme elle l'est parmi vous. 2 Thessaloniciens 3 : 1
 
Les récits de l'Ancien Testament sont riches d'enseignements pour notre vie chrétienne du 21e siècle. Le combat d'Israël contre une peuplade appelée Hamalec (Exode 17 : 8 à 13) nous parle de différents rôles dans le service pour Dieu. Dans la plaine, Josué mène la bataille à la tête du peuple de Dieu contre une nation ennemie qui l'a attaqué. En même temps, sur la colline, Moïse élève les mains vers Dieu en priant pour les combattants. « Et il arrivait que, lorsque Moïse élevait sa main, Israël était alors le plus fort ; mais quand il reposait sa main, alors Hamalec était le plus fort. Alors Moïse, soutenu par ses deux assistants, ne cesse pas   de prier jusqu'à ce que la victoire soit totale. Nous découvrons là l'importance pour chacun de remplir son rôle. Ceux qui prient sont tout aussi utiles que ceux qui sont '' sur le terrain ''. Leur contribution est moins visible mais tout aussi réelle ; dès qu'elle cesse, cela se ressent. Je n'ai pas reçu un don d'évangéliste ? Je peux prier pour les missionnaires. Dieu m'a épargné d'être torturé ou banni à cause de ma foi ? Je peux prier pour mes frères et sœurs persécutés. Je ne suis pas capable d'expliquer la Bible, ni doué pour consoler les croyants fatigués ? je peux prier pour ceux qui le font avec dévouement. Ne sous-estimons pas l'importance de la prière, individuelle ou collective. Les chrétiens ont besoin d'intercesseurs pour remporter les combats spirituels. Il ne faut pas de qualités spécifiques pour cela, seulement de l'intérêt pour l'Église de Christ, de l'amour pour nos frères, et beaucoup de persévérance.

J'étais un esclave enchaîné par Satan (témoignage)

Ne savez-vous pas bien qu'à quiconque vous vous rendez esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
Romains 6 : 16
 
« Enfant, je n'étais pas heureux. Toute l'ambiance familiale était plombée par l'alcoolisme de mon père. J'aspirais à trouver amour et consolation. Vers l'âge de 18 ans, je me suis joint à un groupe de jeunes marginaux. Nous vivions à une époque pleine d'idéalisme et nous pensions qu'il était possible de mener une vie différente. La déception fut à la hauteur de l'espérance. J'étais profondément malheureux, ma seule aspiration était l'attente égoïste que les autres puissent répondre à mes désirs. Un jour, je reçus une lettre de mon frère aîné, me disant qu'il avait découvert Jésus et que sa vie en était bouleversée. Il m'envoyait aussi une Bible et m'invitait à la lire. J'étais content pour lui, mais pendant un an, malgré quelques tentatives pour lire la Bible, rien ne se passa. Je m'enfonçais dans un désespoir toujours plus profond. Un jour, je voulus savoir ce que contenait ce livre. Pendant trois semaines, je me coupai de mon entourage pour me plonger dans la lecture de la Bible. Chaque soir, avant de l'ouvrir, je priais Dieu en disant : « Si ce que mon frère dit est vrai, il n'y a aucune raison que cela ne soit pas vrai pour moi ». Sur le conseil de mon frère, je lus le Nouveau Testament. Je n'y compris pas grand chose. Un soir pourtant, en lisant, je fus comme foudroyé intérieurement. Le texte parlait du diable, ce fut comme une révélation. Dieu me montrait que je n'étais pas libre, moi qui croyais l'être. J'étais un esclave enchaîné et, sur le plan spirituel, je n'appartenait pas à Dieu mais à Satan qui n'avait qu'un but : me conduire à la mort. Je compris aussi que seul Jésus avait le pouvoir de me faire changer de bord. Jésus était venu pour libérer les hommes de leurs chaînes et de la puissance de Satan. Je compris que s'il était mort, c'était parce qu'il avait pris sur lui, à son compte, toutes les saletés qui se trouvaient dans ma vie. Il m'invitait à la laisser entrer dans mon cœur. Je me mis à genoux, seul dans ma chambre, et là, je lui dis que je ne supportais plus l'être que j'étais, que je voulais être une autre personne et je le suppliai de me sauver. Je ne pouvais plus parler. Je sentais que Satan ne voulait pas me lâcher. Puis, tout à coup, ce fut le calme. Une joie profonde pénétra en moi et chassa toutes les ténèbres qui s'y trouvaient. Elle fut suivie d'une certitude immédiate : Dieu m'avait entendu. Je n'étais plus seul, l'Esprit de Dieu venait habiter en moi. Dès ce moment, plus rien de ce qui faisait ma vie passée n'exista. Mes centres d'intérêts furent transformés. Je n'avais plus qu'une envie : lire la Bible. Peu de temps après ma conversion, j'écrivis une lettre à mon père. Je lui demandai pardon pour mes torts à son égard. C'était il y a trente ans. Pendant toutes ces années, Dieu a veillé sur moi, il m'a appris à toujours mieux le connaître, l'aimer et le servir. »  - Thierry -
 
 
 


jeudi 30 avril 2015

Quand le vin a manqué

Or, trois jours après, on faisait des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là. Et Jésus fut aussi convié aux noces, avec ses disciples. Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont point de vin. » Mais Jésus lui répondit : « Qu'y a-t-il entre moi et toi, femme ? Mon heure n'est point encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jean 2 : 1 à 5
 
Que veut dire '' manquer de vin '' pour le peuple de Dieu ? La plupart des chrétiens savent que les noces de Cana est l'endroit où Jésus a accompli son premier miracle. (Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. Jean 2 : 11) Christ venait juste de commencer son ministère et avait déjà un petit nombre de disciples qui le suivaient. Maintenant, en accomplissant ce miracle, il a révélé sa gloire au monde d'une façon spectaculaire. Pourtant, ce miracle que Jésus a accompli à ce moment là revêt également une grande signification pour l'Église, au delà de cette époque et de cet endroit. Le verset 3 comprend une phrase d'une puissante symbolique : « Et le vin étant venu à manquer ». Dans tout le Nouveau Testament, le vin est associé à la présence manifeste de Dieu par le Saint-Esprit. Paul l'évoque lorsqu'il écrit : « Et ne vous enivrez point de vin, dans lequel il y a de la dissolution. Mais soyez remplis de l'Esprit. » (Éphésiens 5 : 18) Que veut dire '' manquer de vin '' pour le peuple de Dieu ? Dans cette scène, le vin était au centre de la célébration du mariage, il coulait librement pour être aux invités. C'était une image d'un peuple joyeux chez qui l'Esprit de Dieu coulait librement. Mais un besoin s'est fait sentir parce que '' le vin était venu à manquer '' et que le peuple avait besoin qu'il y en ait à nouveau pour maintenir la joie. En tant que chrétiens, nous avons le Saint-Esprit présent en nous. Mais il est aussi vrai que nous avons besoin d'être continuellement rempli de l'Esprit. Chacun de nous expérimente des hauts et des bas dans notre marche avec Christ. Les moments où nous sommes en bas ne veulent pas dire que son Esprit nous a quitté, mais ils veulent dire que nous sommes appelés, encore et encore, à assouvir la soif profonde que l'Esprit lui-même a mis en nous. En tant qu'enfant de Dieu, nous avons besoin de nourriture spirituelle que lui seul peut nous donner : une nourriture qui nous donne la capacité d'aimer les autres comme lui aime, de mener une vie sainte qui lui plaise et d'apporter sa parole avec assurance.
 
 
(Gary Wilkerson)

lundi 27 avril 2015

Merci pour les épines

Passage à lire : 2 Corinthiens 12 : 1 à 10
 
Et à cause de cela je prends plaisir dans les infirmités, dans les injures, dans les nécessités, dans les persécutions, et dans les angoisse pour Christ : car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. 2 Corinthiens 12 : 10
 
Rendre grâces en toutes circonstances est parfois très difficile. Quand le corps est torturé par la douleur, ou que l'on vient de recevoir le diagnostic qu'on souffre d'une maladie incurable, ou que l'on a perdu son emploi, ou qu'une relation chère s'est brisée, il est difficile de se sentir reconnaissant. Toutefois, nous pouvons apprendre à rendre grâces à Dieu, parce qu'il nous donne la force quand nous nous sentons faibles. Voilà pourquoi Paul pouvait dire ces mots du verset ci-haut. De plus, comme croyants, nous pouvons être reconnaissants du fait que, par de telles épreuves, Dieu accomplit ce qui est le mieux pour nous. Même dans nos souffrances, il fait concourir toutes choses à notre bien (Romains 8 : 28). L'auteur et prédicateur écossais George Matheson (1842-1906), qui était aveugle, a fait la prière suivante : « Je t'ai rendu grâces des milliers de fois pour mes roses, mais pas une fois pour mes '' épines ''. Enseigne-moi la gloire de ma croix ; enseigne-moi la valeur de mes '' épines ''. Montre-moi que je me suis approché de toi par la voie de la douleur. Montre-moi que mes larmes ont produit un arc-en-ciel. » En nous abandonnant au Seigneur et en nous rappelant qu'il fait concourir toute choses à notre bien suprême, nous pouvons lui rendre grâce même quand nous sommes transpercés par des '' épines ''. - R.W.D. -
 
Pensée : Le fardeau de la souffrance est moins lourd quand on le porte avec reconnaissance.

dimanche 26 avril 2015

Parmi les ruines de Babylone

Car je vous dis, en vérité, que jusques à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul iota, ou un seul trait de lettre de la loi, ne passera point, que toutes ces choses ne soient faites. Matthieu 5 : 18
 
Il y a plus d'un siècle, un officier anglais demandait à un prédicateur une preuve claire et certaine que la Bible est réellement la Parole de Dieu, et qu'elle n'a pas une origine humaine. Comme l'évangéliste était au courant des nombreux voyages de l'officier au Proche-Orient, il lui demanda s'il avait visité les ruines de Babylone. Il y était allé, en effet, et raconta : « Les ruines de Babylone sont pleines d'animaux sauvages que l'on peut chasser, aussi j'ai demandé une fois au cheik la permission de m'y rendre avec quelques chasseurs de la région. Plusieurs sont venus avec moi dans l'ancienne cité ; mais vers le soir, à mon grand étonnement, tous ont plié leur tente et m'ont quitté. J'ai dû abandonner la chasse et les suivre. Le lendemain, je suis allé me plaindre au cheik, qui m'a répondu : Il est trop dangereux de passer la nuit là-bas. Personne n'y reste après la fin du jour ! » L'évangéliste ouvrit sa Bible et lut un texte écrit environ 700 ans avant Jésus-Christ : « Ainsi Babylone, la noblesse des royaumes, l'excellence de l'orgueil des Chaldéens, sera comme quand Dieu renversa Sodome et Gomorrhe. Elle ne sera point habitée à jamais, elle ne sera point habitée de génération en génération ; même les Arabes n'y dresseront point leurs tentes, ni les bergers n'y mettront point leurs parcs. Mais les bêtes sauvages des déserts y auront leurs repaires ; et leurs maisons seront remplies de fouines, les chats-huants y habiteront, et les chouettes y sauteront. Et les bêtes sauvages des îles s'entre-répondront les unes aux autres dans ses palais désolés, et les dragons dans ses châteaux de plaisance. Son temps est même prêt à venir, et ses jours ne seront point prolongés. » (Ésaie 13 : 19 à 22)

Je peux parler de Jésus en voyageant

Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes. 1 Corinthiens 1 : 27
 
Anne était née dans une famille chinoise cultivée mais, étonnamment, elle ne savait pas lire. Elle avait passé toute sa vie à s'occuper de ses parents puis de l'un de ses frères, atteint de tuberculose. À la mort de ce dernier, qui lui avait laissé de l'argent, Anne avait 82 ans. Elle se demanda ce qu'elle pourrait faire pour le Seigneur, car elle était chrétienne. Elle alla voir ses amis, mais ils ne savaient que lui proposer. Soudain elle pensa : « J'ai toujours voulu voyager. J'ai passé toute ma vie à la maison, au chevet des miens. Je ne suis jamais sortie de Shanghai. Puisque je connais bien l'évangile, je peux au moins en parler tout en voyageant ». Anne devint donc évangéliste itinérante. Elle utilisa son argent pour voyager en train dans toute la Chine. Quelquefois elle voyageait en première classe, où beaucoup de voyageurs étaient alors des membres importants du gouvernement ; elle leur parlait de Jésus. Certains s'indignaient de ses tentatives pour les évangéliser, mais ils étaient plus nombreux à lui sourire et à accepter de discuter avec elle. Pendant les cinq dernières années de sa vie, Anne a pu ainsi parcourir des centaines de milliers de kilomètres. Elle est allée dans le désert à l'extrémité nord-ouest du pays, jusqu'à Urumqi. Elle a atteint en bus le plateau himalayen du Tibet, à plus de 3600 mètres d'altitude. Elle est ensuite redescendue jusqu'au sud de la Chine, parlant de l'Évangile à tous ceux qui voulaient bien l'écouter. Des années plus tard, un chrétien en visite chez un responsable du Gouvernement, rencontra l'épouse de ce haut fonctionnaire. Elle était en train de lire la Bible. Étonné, il lui demanda si elle était chrétienne. Voici son témoignage : « Un jour, mon mari se rendait en train dans une autre ville. Une vieille dame a engagé la conversation, elle lui a longuement parlé de Jésus, et lui a dit : « La raison pour laquelle je voyage, c'est que je désire annoncer cette bonne nouvelle ». Mon mari a été impressionné, même s'il n'est jamais devenu chrétien. Moi-même, j'ai été frappée par l'engagement de cette femme. Je me suis dit : « Qu'est-ce que Jésus a de si intéressant pour qu'elle se sente obligée de voyager dans toute la Chine alors qu'elle est si âgée ? » Je me suis procuré une Bible et j'ai rapidement trouvé le salut ». Son mari, malgré ses liens avec un gouvernement opposé à l'évangile, a toujours montré de la bienveillance envers les chrétiens, faisant tout son possible pour éviter que les pires excès de la persécution ne les atteignent dans les régions qui dépendaient de son autorité. Dieu travaille d'une façon extraordinaire ! Il a employé une vieille dame fragile pour parler aux puissants de ce pays comme personne d'autre n'aurait pu le faire.
 


vendredi 24 avril 2015

Choisis bien et vite !

Car le temps viendra auquel ils ne souffriront point la saine doctrine ; mais aimant qu'on leur chatouille les oreilles par des discours agréables, ils chercheront des docteurs qui répondent à leurs désirs ; et ils détourneront leurs oreilles de la vérité, et se tourneront aux fables. 2 Timothée 4 : 3-4
 
L'apôtre Paul prévenait Timothée qu'il arrivera une époque où des personnes se disant chrétiennes, mettront leur propre volonté au dessus de la volonté de Dieu. Pour cautionner leurs péchés, elles se choisiront et établiront leurs conducteurs qui auront pour mission de répondre, en les encourageant et en les approuvant, aux convoitises de leurs propres cœurs et à leurs désirs charnels. La vérité de la Parole n'aura aucun goût, aucune saveur pour ces soi-disant chrétiens. Leurs oreilles ne supporteront que des fables, des inventions humaines, des fausses doctrines.
 
Or sache ceci, qu'aux derniers jours il surviendra des temps fâcheux. Car les hommes seront idolâtres d'eux-mêmes, avares, vains, orgueilleux, blasphémateurs, désobéissants à leurs pères et à leurs mères, ingrats, profanes ; sans affection naturelle, sans fidélité, calomniateurs, incontinents, cruels, haïssant les gens de bien ; traîtres, téméraires, enflés d'orgueil ; amateurs des voluptés, plutôt que de Dieu ; ayant l'apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi donc de telles gens. 2 Timothée 3 : 1 à 5
 
Nous devons prendre conscience que ce temps n'est plus à venir : il est bien présent, actuel, concret. Nous vivons dans cette ère apostate où adorer et servir Dieu en esprit et en vérité est devenu une option. Combien y a t'il d'assemblées où, malheureusement, les responsables, pour des raisons pécheresse, conduisent le peuple de Dieu vers le chemin de la perdition, celui de la mort spirituelle ?
 
Car il y en a plusieurs qui ne veulent point se soumettre, vains discoureurs, et séducteurs d'esprits, principalement ceux qui sont de la circoncision, auxquels il faut fermer la bouche ; et qui renversent les maisons tout entières ; enseignant pour un gain déshonnête des choses qu'on ne doit point enseigner.
Tite 1 : 10-11
 
Tout chrétien véritable doit être prudent et se tenir à l'écart de cette mauvaise influence.
 
Or gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravissants. Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on les raisins à des épines, ou les figues à des chardons ? Matthieu 7 : 15-16
 
Rien ne doit détourner le disciple de la mission première que Jésus lui a confiée.
 
Allez donc, et enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et les enseignant de garder tout ce que je vous au commandé. Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen ! Matthieu 28 : 19-20
 
Pour cela, il accepte d'endurer des souffrances, des tribulations, des épreuves pour accomplir jusqu'à son terme l'œuvre du Seigneur car il a compris que la vie chrétienne exige obéissance et discipline.
 
Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. Matthieu 6 : 21
 
Que notre exemple ne discrédite pas la Parole de Dieu mais au contraire la renforce. Puisque tout est fait dans ce monde pour éloigner le chrétien authentique de Dieu, pour éteindre la flamme de son premier amour au profit de belles paroles édulcorées : que décides-tu cher lecteur, chère lectrice ? Rechercher la vérité en Jésus ou écouter des fables ? Passer par la petite porte ou par la grande ? Prendre le chemin resserré ou celui qui est spacieux ? Choisis vite car Jésus-Christ revient très bientôt !
 


jeudi 23 avril 2015

Contradictions

... afin que votre foi ne soit point l'effet de la sagesse des hommes, mais de la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2 : 5
 
La lumière blanche, qui nous éblouit sur la neige immaculée, est pourtant composée de plusieurs couleurs. Divers phénomènes physiques - l'arc-en-ciel, un prisme de verre - peuvent les distinguer. Cela nous aide à comprendre pourquoi l'Esprit de Dieu, pour nous présenter la personne du Fils de Dieu, a inspiré quatre évangélistes différents. Chacun d'eux présente le récit de la vie de Jésus sous un éclairage particulier, et tous les détails donnés sont en harmonie avec le but poursuivi. Si nous comparons les évangiles, nous y trouverons des différences. Pensons alors à l'arc-en-ciel, qui possède à lui seul toutes les couleurs. La personne du Fils de Dieu est insondable, et les évangiles se complètent merveilleusement, pour nous ;a présenter. Chaque récit est comme l'un des rayons du soleil qui nous révèle telle ou telle splendeur particulière de la vie de Jésus. Au lieu de confronter les récits pour tenter d'y relever des contradictions, demandons à Dieu d'éclairer notre intelligence par son Esprit ; laissons-nous enseigner comme de petits enfants. '' Toutes choses m'ont été accordées par mon Père ; mais personne ne connaît le Fils que le Père ; et personne ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils l'aura voulu révéler. ''
(Matthieu 11 : 27) Dieu seul, par son Esprit, a pu nous communiquer une révélation du Seigneur complète et suffisante pour la foi.

lundi 20 avril 2015

Quand personne ne le remarque

Passage à lire : Colossiens 3 : 12 à 25
 
Et quelque chose que vous fassiez, faites tout de bon cœur, comme le faisant pour le Seigneur, et non pas pour les hommes. Colossiens 3 : 23
 
Dans ma cuisine, il y a un poster sur lequel il est écrit : « Le ménage, c'est quelque chose que personne ne remarque sauf quand on ne le fait pas. » La vérité derrière cette affirmation s'applique à bien d'autres choses qu'au ménage. Les gens semblent remarquer nos faiblesses : la colère, l'impatience, la critique ou l'apitoiement sur soi. Mais qui remarque, lorsque par la grâce de Dieu, nous faisons quelque chose de bien ? Nous avons l'impression que personne ne le voit et ne l'apprécie ! Or, cette réalité peut aussi être une source de sécurité. Selon l'apôtre Paul, c'est, en fin de compte, Jésus-Christ que nous servons. Nous devons le servir en rendant des actions de grâces et de bon cœur. Non seulement le Seigneur voit et apprécie tout ce que nous faisons, mais il nous récompense aussi. Hudson Taylor, grand missionnaire en Chine, croyait que les chrétiens doivent faire toutes choses de bon cœur, pas seulement les actions visibles : « Tout comme notre Père fait éclore bien des fleurs dans la solitude du désert sans que nous ne les voyions, puissions-nous faire tout ce que nous sommes capables de faire, comme sous ses regards, bien qu'aucun autre œil ne puisse jamais le remarquer. » N'oubliez pas : Quelqu'un regarde ! - J.E.Y. -
 
Pensée : Au lieu de vivre pour gagner la faveur des hommes, faites tout au nom de Jésus.

dimanche 19 avril 2015

Pourquoi prier ?

Passage à lire : Luc 11 : 1 à 13
 
Persévérez dans la prière, veillant dans cet exercice avec des actions de grâces. Colossiens 4 : 2
 
Un des grands paradoxes de la foi chrétienne, c'est que Dieu veut que nous lui parlions de tout ce qui se passe dans notre vie, même s'il connaît déjà tout. Alors, pourquoi prier ? Si vous vous êtes déjà débattu avec cette question, peut-être que les raisons de prier que R.A.Torrey, prédicateur du 19e siècle, a données pourront vous aider :
 
- Parce que le diable existe et que la prière est un moyen que Dieu a pourvu pour lui résister (Éphésiens 6 : 12, 13, 18) ;
- Parce que la prière est le moyen que Dieu a pourvu pour que nous obtenions de lui ce dont nous avons besoin (Luc 11:3-13 ; Jacques 4:2) ;
- Parce que la prière est le moyen que Dieu a pourvu pour que nous trouvions '' grâce, pour être secourus dans nos besoins '' (Hébreux 4:16) ;
- Parce que la prière avec actions de grâces est le moyen que Dieu a pourvu pour que nous soyons affranchis de l'inquiétude et que nous recevions '' la paix de Dieu '' (Philippiens 4:6-7).
 
À part ces raisons, il suffit de lire le commandement suivant : « Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5:17). Dieu veut que nous lui parlions. Oui, il est omniscient, mais il désire aussi communier avec nous. Quand nous cherchons la face de Dieu dans la prière, nous renforçons notre relation avec lui. C'est la raison la plus importante de prier. - J.D.B. -
 
Pensée : Notre plus grand privilège, c'est de pouvoir parler à Dieu.
 


vendredi 17 avril 2015

La main dans la main

Je serai donc toujours avec toi : tu m'as pris par la main droite ; tu me conduiras par ton conseil, et puis tu me recevras dans la gloire. Psaume 73 : 23-24
 
De ma fenêtre, j'observe une petite fille sur le trottoir d'en face. Elle a peut-être deux ans. Je songe : cette enfant sait à peine parler. Connaît-elle son nom de famille, son adresse, son numéro de téléphone ? Non, elle sait tout juste son prénom. Sait-elle où elle va ? Pas davantage. Est-elle inquiète ? Pas le moins du monde, elle marche d'un pas ferme ! Car elle sait une chose : le monsieur qui marche à côté d'elle s'appelle '' papa '', et elle peut avoir en lui une confiance absolue. Son petit bras est levé bien haut, elle lui donne la main. Si son papa décidait de la laisser toute seule sur ce trottoir, ce serait la catastrophe ! Mais cette idée ne l'effleure même pas. Il la tient fermement. Ils marchent la main dans la main et ce contact silencieux est toute la sécurité de cette petite fille. Cette relation si douce et si simple entre un père et sa fille est pleine de sens pour l'enfant de Dieu, il a en Dieu un Père plein de tendresse. Un père attend implicitement de son enfant une telle confiance. Et notre Père céleste attache un prix immense à cette confiance. Le chrétien, laissé à lui-même, serait bien démuni dans la vie. Mais, tout en ignorant par quel chemin il devra passer, il lui suffit de savoir que Dieu connaît tout à l'avance, et  de se laisser conduire par cette main divine.

jeudi 16 avril 2015

Sa venue sera une grande fête

Mais en ce que vous participez aux souffrances de Christ, réjouissez-vous ; afin qu'aussi, à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec allégresse. 1 Pierre 4 : 13
 
Pour nous qui formons la fiancée, il ne doit pas y avoir de crainte concernant son retour. N'oublie jamais qu'Il ne pourra pas surprendre ceux qui attendent sa venue, car ceux qui attendent et espèrent sa venue sont en train de '' racheter le temps car les jours sont mauvais '' (Éphésiens 5 : 16). Ils ne sont pas assis devant la télévision, enveloppés de rêves égoïstes et de folles ambitions ! Ils sont occupés à se parer, comme une fiancée qui attend, jusqu'à ce qu'Il vienne. Ce jour ne va pas surprendre ceux qui sont prêts. Il ne viendra pas comme un voleur dans la nuit pour ceux qui l'attendent ! Ce jour sera aussi un jour de joie pour le Seigneur, parce qu'Il est impatient d'être avec sa fiancée : « Je suis à mon bien-aimé, et son désir est vers moi. » (Cantique des cantiques 7 : 10). Nous oublions son excitation, sa joie, et son impatience. Oui, Il se languit de sa fiancée ! Il s'est réjouit quand les disciples sont revenus après avoir chassé des démons (Luc 10 : 17 à 22). Il est un homme glorifié, partageant tous nos sentiments, plein de joyeuse anticipation à l'idée d'avoir sa fiancée, de la réclamer sienne et de l'attirer à Lui ! Il a promis de se montrer à ceux qui attendent sa venue. '' Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l'attendent à salut. '' (Hébreux 9 : 28). Cette fois, Il ne vient pas pour expier nos péchés, mais pour révéler sa gloire à sa fiancée. Cette manifestation a déjà commencé, puisqu'Il montre sa puissance et sa gloire à son saint reste. Ils sont être attirés comme par un aimant. Il n'est pas un trompeur mais au contraire, Il nous courtise, nous purifie, nous appelle et nous attire plus près.
 
(David Wilkerson)

samedi 11 avril 2015

Maman, surtout, ne prie pas !

Passage à lire : Luc 5 : 1 à 10
 
Et quand Simon Pierre eut vu cela, il se jeta aux genoux de Jésus, en lui disant : Seigneur ! retire-toi de moi : car je suis un homme pécheur. Luc 5 : 8
 
« Erino, il me manque vingt centimes pour acheter un kilo de pain. Aujourd'hui, ne prends qu'une livre », avait dit Madame Dapozzo à son fils. Erino se met en route. En chemin, il lui vient l'idée de prier. À huit ans, il sait bien que sa mère est une enfant de Dieu. Il sait aussi que lui ne l'est pas. Silencieusement, il prie : « Seigneur, tu connais ma maman, tu sais comme elle est gentille. Moi, je ne suis pas ton enfant, mais ma maman, c'est ton enfant. Il lui manque vingt centimes. Toi, tu peux tout. Alors, tu pourrais bien me les faire trouver sous cette pierre... » Le petit garçon s'approche de la pierre qu'il a lui-même désignée au Seigneur, la soulève, et... y trouve une pièce de vingt centimes. Il est d'abord rempli de joie. Mais à la joie succède la crainte, et même la frayeur. Comme Simon Pierre autrefois, Erino réalise que Dieu est là ! S'il a entendu sa prière, c'est qu'il voit donc très bien tout ce qui se passe dans son coeur. Or, dans son cœur, tout n'est pas tellement en ordre, il le sait bien ! Rentré à la maison avec son kilo de pain, il raconte à sa mère ce qui s'est passé. Elle répond tranquillement : « Erino, un jour, tu seras évangéliste. Je prie pour toi. » « Oh non, maman, surtout, ne prie pas ! Moi, je ne veux pas devenir évangéliste, tu sais bien que je serai un grand footballeur ! Tout le monde dit que je suis très fort... » Sans se laisser arrêter par les protestations de l'enfant, elle pria... Et son fils devint un évangéliste très utile dans la main de Dieu pour la bénédiction de beaucoup.

vendredi 10 avril 2015

Comme un homme porte son fils

... et au désert, où tu as vu de quelle manière l'Éternel, ton Dieu, t'a porté, comme un homme porterait son fils... (Deutéronome 1:31)
 
Ce soir, la famille de Guillaume est invitée chez des amis. La conversation se prolonge et l'enfant, fatigué de jouer, s'est pelotonné dans un coin du salon, en attendant que les grandes personnes aient terminé leurs conversations. Lorsque ses parents se décident à partir, il dort profondément. Avec précaution, son père le prend dans ses bras. La tête du petit dormeur roule dans le creux de l'épaule paternelle, il repose dans un abandon complet. Sa maman, soucieuse qu'il ne prenne pas froid, met son manteau sur le petit garçon. Son papa l'installe avec précaution dans la voiture, prenant garde de ne pas le réveiller par un mouvement brusque. Arrivé à la maison, il dépose Guillaume dans son lit. L'enfant dort toujours. Il n'a pas eu conscience de tous les soins dont il était l'objet. Ce genre de scène s'est produit et se reproduira encore bien des fois. Quel père n'a pas été attendri de porter dans ses bras un enfant endormi, reposant sur lui avec une pleine confiance ? Quelle mère n'a pas couvert tendrement un bébé dans son sommeil ? Serons-nous indifférents au langage divin, quand Dieu affirme qu'il a pris soin de son peuple autrefois '' comme un homme porterait son fils '' ? Cela ne nous montre-t-il pas la tendresse infinie de notre Dieu pour ceux qui dépendent de lui ? Enfants de Dieu, nous sommes entourés de ses soins attentifs ; et cela, bien souvent à notre insu. Abandonnons-nous donc à ses soins paternels avec une entière confiance.

jeudi 9 avril 2015

Ce n'est pas le moment de se reposer

 
Certains d'entre vous qui lisez ces lignes avez pris des vacances en ce qui concerne '' combattre le bon combat ''. Vous êtes fatigué jusqu'à la moelle et vous vous dites : « Je dois ralentir ou craquer ! Je n'en aimerai pas moins le Seigneur et je resterai fidèle, mais je dois suivre mon cœur et mon cœur me dit de me reposer. » Bien-aimé, ton timing ne pourrait pas être pire ! Le repos spirituel ou le ralentissement est le dernier rouage dans le piège du diable. Tu choisis de partir en vacances à minuit. « Même vu la saison ; parce qu'il est déjà temps de nous réveiller du sommeil : car maintenant le salut est plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est passée, et le jour est approché ; rejetons donc les œuvres de ténèbres, et soyons revêtus des armes de lumière » (Romains 13 : 11-12). Si la nuit était avancée et que le jour du Seigneur était proche quand cela a été écrit, à combien plus forte raison en sommes nous plus proches aujourd'hui ! Il ne peut pas y avoir de repos dans cette guerre des derniers jours. « Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui donc en demeurant fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances s'accomplissent en la compagnie de vos frères qui sont dans le monde » (1 Pierre 5 : 8-9). Satan ne se reposera pas. Il ne va faire qu'augmenter ses efforts. N'osons même pas penser à dormir ! À travers tout le Nouveau Testament, Dieu nous appelle à être éveillé, vigilant et conscient, et à revêtir l'ensemble des armes offensives et défensives de la justice. Nous ne devons pas dormir comme certains le font, mais nous devons attendre avec impatience le jour du Seigneur et tout faire pour le hâter. Repose-toi seulement dans cette guerre, et tu es port. Repose-toi, et tu vas être pris dans le piège du diable. Cet appel au repos émane tout droit de l'enfer ! C'est la sirène de Satan lui-même. Sois averti parce qu'il est grand temps de se réveiller ! « Garde-moi du piège qu'ils m'ont tendu, et des trébuchets des ouvriers d'iniquité » (Psaume 141 : 9).
 
 
(David Wilkerson)

lundi 6 avril 2015

Monter plus haut

Passage à lire : 1 Pierre 5 : 5 à 11
 
Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. 1 Pierre 5 : 8
 
Un homme riait tellement qu'il se tenait les côtes. Il regardait un écureuil frustré qui essayait de grimper à un poteau de métal auquel était accrochée une mangeoire d'oiseaux. L'écureuil réussissait toujours à atteindre une certaine hauteur, puis il glissait lentement jusqu'au sol. En décrivant cet incident, l'homme écrivit : « Ce que l'écureuil ne savait pas, c'est que j'avais graissé le poteau ! » L'homme fit ensuite remarquer que '' graisser le poteau '' est une des tactiques que Satan utilise pour entraver la croissance spirituelle des chrétiens. Et la '' graisse '' qu'il utilise souvent, c'est notre propre orgueil et notre propre suffisance. Comme il doit rire ! Dans le passage biblique d'aujourd'hui, Pierre énumère quatre choses qui nous aident à poursuivre notre croissance spirituelle sans '' glisser '' :
1. Nous soumettre les uns aux autres
2. Nous humilier devant le Dieu tout-puissant
3. Nous décharger sur notre Seigneur de tous nos soucis
4. Être sobres et veiller
Ces quatres actions et attitudes nous permettent de résister aux attaques de Satan, et permettent à la grâce de Dieu de nous fortifier et de rendre notre foi inébranlable. Satan veut nous empêcher de faire des progrès dans notre vie spirituelle. Mais avec l'aide du Seigneur, nous pouvons continuer de grimper. - J.E.Y. -
 
Pensée : Pour éviter la tragédie du péché, soyez au courant de la stratégie de Satan.



dimanche 5 avril 2015

Viens et vois

Voici, nous tenons pour bienheureux ceux qui ont souffert. Vous avez appris quelle a été la patience de Job, et vous avez vu la fin du Seigneur : car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde. Jacques 5:11
 
Lazare, frère de Marthe et de Marie, est malade. Les deux sœurs connaissent la puissance de Jésus, et son amour pour leur frère. Elles lui font parvenir un message : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade » (Jean 11:3). Puis elles attendent tout naturellement l'arrivée de Jésus, l'ami de la famille. Mais Jésus ne vient pas tout de suite. À leur avis, il tarde même tant, que leur frère meurt. Et quand il arrive enfin, Lazare est enterré depuis quatre jours. Quelle douleur, quelle perplexité pour elles ! À la question de Jésus : « Où l'avez-vous mis ? » elles répondirent : « Seigneur, viens et vois ». Ces petits mots en disent long... Ils traduisent l'inexprimable. Que dire, qu'espérer ? La mort a fait son œuvre, la décomposition s'installe... Notre foi est mise parfois à rude épreuve, à travers nos difficultés ou celles de nos proches. Les plans du Seigneur semblent incompréhensibles. Nous sommes désemparés, perplexes, à bout de ressources. Nous n'avons plus le cœur ni la force de prier. À quoi bon lui exposer une situation pour laquelle, de toute manière il n'y a plus rien à espérer ? Disons-lui alors simplement : « Seigneur, viens et vois ». Ce que les mots ne sauraient décrire, il le connaît, il le comprend, il en est maître. Après avoir pleuré avec Marthe et Marie en leur témoignant sa sympathie, il a ressuscité Lazare par une parole. Il saura aussi prendre en main ce qui nous dépasse complètement. Dans nos moments les plus sombres, souvenons-nous que son amour, sa sympathie et sa puissance demeurent inchangés.