jeudi 12 mars 2015

Actions de grâces

Passage à lire : Psaume 92

Rendant toujours grâces pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à notre Dieu et Père.
Éphésiens 5 : 20

Est-ce égoïste de remercier Dieu pour les bénédictions spéciales qu'il vous accorde à vous ou à vos bien-aimés ? C'est la question qu'on se posait là où j'habite il y a plusieurs années. Une forte tornade avait démoli un magasin, mais le propriétaire et plusieurs autres personnes s'en étaient tirés indemnes. L'homme d'affaires a dit qu'il avait prié pour remercier Dieu de leur avoir conservé la vie. Cependant, un pasteur a réagit en disant qu'il pensait qu'une telle prière était égoïste, surtout parce que d'autres dans la région étaient morts ou blessés. Cela aurait été égoïste si l'homme d'affaires avait dit : « Seigneur, je suis reconnaissant de ce que les trois personnes tuées dans la tornade faisaient partie de la famille Dupré et non de la mienne . » Mais il n'a pas prié ainsi. Il a simplement exprimé de la reconnaissance au Seigneur pour ce qu'il avait fait en l'épargnant lui et ses amis. Avez-vous une bonne santé ? Remerciez-en Dieu. Vivez-vous dans une demeure confortable et avez-vous assez à manger ? Louez Dieu pour ce qu'il vous a donné. Mais ne vous arrêtez pas là. Joignez à vos actions de grâces l'intercession pour les malades et les nécessiteux. Puis, faites ce que vous pouvez pour les aider. Ce n'est pas égoïste de remercier Dieu pour les faveurs spéciales qu'il vous accorde. En fait, vous seriez égoïste si vous ne le faisiez pas. - H.V.L. -

Pensée : La reconnaissance est une attitude qui honore Dieu.
 

Comment étudier et lire les Sainte Écritures (3)


Lire la Bible avec amour
 
Un jour, une jeune fille lut un livre et elle ne le comprit pas, pas plus qu'elle n'y prit plaisir. Plus tard, il arrive qu'elle rencontra l'auteur, qu'elle aima et elle se maria avec lui. Alors, elle relut le même livre et en éprouva un grand plaisir ! La même chose arrive lorsque vous lisez la Bible après avoir fait connaissance avec son merveilleux AUTEUR !
 
Lire la Bible avec appétit
 
Pas de doute, celui qui mange avec appétit retirera plus de bénéfice de sa nourriture que celui qui mange par devoir ! Une vie abondante implique une faim abondante ! Étudier la Bible stimule l'amour pour la Bible, et le plus nous lisons ses vérités, le plus nous voulons le lire... C'est un appétit qui augmente au fur et à mesure qu'il est alimenté ! Mangez assez de la Bible pour satisfaire votre âme ! Une bouchée de nourriture une fois de temps en temps, ne fera pas grandir un garçon avec une bonne santé... il doit avoir une alimentation régulière en grande quantité ! Le plus vous êtes actif pour Dieu, le plus vous aurez besoin de la nourriture de la Bible. Quelques versets de la Bible une fois de temps en temps ne développera jamais des chrétiens forts et en bonne santé, et la Bible dit '' qu'ils mettent le monde sans dessus dessous ''. La condition spirituelle d'un homme contrôle toute sa vie ! Nous devrions prendre autant de précaution pour nourrir correctement notre homme spirituel et ceux de nos familles, que nous le faisons pour l'homme physique. Quand nous le faisons, nous en tirons un profit extraordinaire, cela se répercute à l'école, dans la maison, au travail, apportant des récompenses inattendues.
 
Lire la Bible avec la simplicité d'un enfant
 
Jésus a dit : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11 : 25). Un enfant n'est pas sage dans ses propres appréciations, il reconnaît ses ignorance et est désireux d'être enseigné ! Un enfant croira tout ce qu'on lui a dit et il agira en fonction, même si c'est bien au-dessus de ce qu'il a pensé auparavant. Il ne limite pas ce qu'il entend à ses précédentes habilités... Il croit et il agit. Nous devrions être de même lorsque nous sommes devant la Parole de Dieu. Ne limitez pas les promesses de Dieu à ce que vous avez vécu dans le passé ! Ce que Dieu a dit, Il est capable de l'accomplir ! Venez comme un enfant pour découvrir combien Dieu peut faire davantage pour vous ! Croyez ses promesses et agissez en conséquence ! Ne lisez pas la Bible en ayant déjà vos propres idées et en cherchant confirmation de celles-ci dans la Bible, mais venez avec un cœur ouvert pour découvrir la pensée de Dieu, ses plans et ses instructions pour vous ! Ne lisez pas la Bible pour trouver ce que vous pouvez lui faire dire ! Mais lisez-la afin de trouver simplement ce que Dieu dit ! Nous avons besoin de faire souvent cette prière : « Oh ! Dieu, fait de moi un petit enfant, enlève-moi toute idée préconçue et enseigne-moi tes voies ! ».
 


samedi 7 mars 2015

La Parole de Dieu, une semence

 Écoutez : Voici, un semeur sortit pour semer.
Marc 4 : 3
 
Toute semence contient un germe dans lequel est cachée la vie de la plante. Mise en terre, la graine manifestera sa vitalité par la pousse qui sortira d'elle. Il en est de même de la Parole de Dieu. Elle a en elle-même une puissance de vie. Quand nous la recevons et la croyons, elle produit une vie nouvelle, donnée par Dieu. C'est ce qu'illustre la parabole du semeur. La même semence tombe sur quatre terrains différents : le long du chemin, sur la rocaille, au milieu des épines, et dans la bonne terre. Mais le résultat est bien différent. Seule la bonne terre permet à la graine de porter tout son fruit. Quelle est la signification de ces quatre terrains ? Jésus donne lui-même l'interprétation. Le chemin représente un cœur dans lequel les plaisirs et les distractions du monde prennent toute la place. On entend la parole de Dieu, mais on n'y prête pas attention. L'amour du Christ et son message de grâce laissent indifférent. Sur le sol rocailleux, la plante lève avec rapidité, mais n'ayant pas de racine, elle ne tarde pas à sécher. C'est le symbole de ceux qui n'ont que le vernis de la religion. Dès que survient l'épreuve, ils rejettent tout ce qu'ils ont prétendu croire. Les épines évoquent les soucis, et la séduction des richesses, qui étouffent la Parole de Dieu. Enfin, la bonne terre désigne le '' cœur honnête et bon '' (Luc 8 : 15) de celui qui reconnaît ses fautes, éprouve le besoin du pardon et de l'amour divin, et cherche à mettre en pratique le message biblique. À quel terrain ressemble mon cœur ?

Comment étudier et lire les Saintes Écritures (2)


Étudiez la Bible comme la Parole de Dieu s'adressant directement à vous.

1. C'est le message personnel de Dieu pour vous.

2. Quand nous prions, nous parlons à Dieu... mais quand nous lisons la Bible, Dieu lui-même nous parle ! Rappelez-vous de ceci et soyez sensible aux mots que vous lisez, et vous recevrez toujours un message direct de Dieu. Vous pouvez vous fier d'avantage aux messages que vous recevez de la Parole de Dieu, qu'à vos sensations ou autres guides de ce genre... Car l'Esprit de Dieu ne vous amènera jamais à faire quelques chose qui soit opposé à la Parole écrite de Dieu ! La Parole de Dieu est digne de confiance... la façon dont nous nous sentons n'a aucune importance... Vous pouvez être lassé et ne pas comprendre comment Dieu fera quelque chose... Mais si vous vous appuyez sur les promesses de Dieu, vous verrez sa fidélité. Vous ne pouvez changer les commandements de Dieu, ni ses paroles par vos sensations ou vos négligences. Quelques-uns disent : « Je ferai cela si Dieu me le révèle personnellement ! ». Dieu n'a pas à vous révéler quelque chose qu'il a déjà révélé dans sa Parole écrite... Vous serez jugé par la Parole de Dieu écrite, que vous ayez des confirmations ou non ! La Parole de Dieu subsiste dans les cieux. Toute sécheresse de cœur disparaîtra et nous soupirerons constamment après les moments de solitude avec notre Bible et Dieu. Trente minutes de lecture de la Bible et quinze minutes de prière, feront beaucoup plus de bien que tout en prière et rien en lecture de la Bible qui vous donne une assurance et une direction dans vos prières.

3. Écoutez Dieu qui parle dans chaque chapitre, chaque verset et chaque ligne. Combien il est inspirant de lire : « Hénoch marcha avec Dieu » (Genèse 5 : 24). Car vous aussi, vous pouvez jouir du même privilège à n'importe quel moment, si vous ouvrez votre Bible et laissez Dieu vous parler !

4. Étudiez la Bible avec un saint respect et un esprit humble, car la terre sur laquelle vous vous agenouillez est sainte. « Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, sur celui qui craint ma Parole » (Ésaïe 66 : 2).

5. Essayez toujours de vous rappeler ce que vous avez lu, mémorisez les différentes promesses ; marquez avec un crayon rouge, les mots et les passages que Dieu a mis réel en vous... Alors vous les retrouverez rapidement et vous pourrez les lire de nouveau, et encore jusqu'à ce qu'ils deviennent une partie de vous-même.

6. Appliquez le message pour vous-même avant de l'apporter aux autres.

7. Une obéissance et une application immédiates de la Parole de Dieu dans notre propre vie, apporte plus de lumière, de paix et de bénédiction. Beaucoup ont perdu la joie du salut et leur lumière s'est assombrie, parce qu'ils ont vu la vérité et qu'ils ont refusé d'obéir. Résultat : la vérité les a laissé, et leurs cœurs se sont endurcis, alors qu'ils persistaient dans la désobéissance de la Parole de Dieu... et étant désarmés, l'ennemi triompha d'eux et ils firent naufrage.

samedi 28 février 2015

Comment étudier et lire les Saintes Écritures (1)

 
 
L'Étudiant doit être né de nouveau
 
La Bible est un livre vivant et spirituel '' interprétant les choses spirituelles aux hommes spirituels '' (1 Corinthiens 2 : 13 ) et seulement un homme sauvé et spirituel peut comprendre ses enseignements les plus profonds, les plus caractéristiques et les plus précieux. Car '' l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge '' (1 Corinthiens 2 : 14). Le discernement spirituel ne peut être donné qu'à ceux qui sont '' nés de nouveau ''. '' Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu '' (Jean 3 : 3).
 
La '' nouvelle naissance '' est une opération du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit utilise la Parole de Dieu pour nous convaincre de péché et nous amener à voir notre besoin du Sauveur ! Quand quelqu'un se détourne de ses mauvaises voies et décide d'accepter les commandements de Jésus comme le facteur qui contrôlera sa vie, c'est alors que le Saint-Esprit fait une œuvre en cette personne, ses yeux et sa compréhension spirituel. Cette nouvelle nature provoquera un réel changement dans la vie de cette personne, dans ses motifs, son amour et ses désirs, quand auparavant ils étaient attirés par les choses du monde. Elle verra maintenant la richesse abondante d'obéir à Dieu. En chaque choses elle veut plaire à Jésus ! Ceci s'appelle '' la nouvelle naissance '' ou être '' né de nouveau '' ... Êtes-vous né de nouveau ? Sinon, Jésus a dit : « Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai point. » « Que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie gratuitement. » « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16). Une personne qui a l'Esprit de Dieu va retirer plus de la Bible, qu'une autre qui connaît les langues Grecques et Hébraïques, mais qui n'est pas née de nouveau et par conséquent ne comprend pas la vie spirituelle dont parle le Saint-Esprit. Une personne qui éteint l'Esprit de Dieu et qui manque de marcher dans la lumière que Dieu répand sur son intelligence, verra que le Saint-Esprit s'arrêtera vite de lui  révéler les choses. Dieu répand une petite lumière sur notre chemin... Si nous marchons en elle, Il nous en donne davantage ! Nous ne devons jamais lire la Bible juste pour satisfaire notre curiosité... mais pour trouver des instructions sur la façon de vivre ! Et pour trouver quelque chose que vous pouvez mettre en pratique dans votre vie ! N'appliquez pas les Écritures sur les autres, mais prouvez-les d'abord dans votre vie ! '' La lettre tue mais l'Esprit vivifie '' (2 Corinthiens 3 : 6). On ne doit pas interdire à ceux qui ne sont pas sauvés l'étude de la Bible, car la Parole de Dieu est un instrument que le Saint-Esprit utilise pour convaincre de péché et amener quelqu'un à la nouvelle naissance (1Pierre 1 : 23 - Jacques 1 : 18). Mais il est bien entendu qu'il y a certains enseignements dans la Bible que l'homme naturel peut comprendre, et des beautés qu'il peut voir, mais les enseignements les plus distinctifs et les plus caractéristiques sont au-dessus de sa compréhension et ses plus merveilleuses beautés appartiennent à un monde dont il n'a aucune vison.
 


Perdu dans la nuit

Jésus donc leur dit encore : « En vérité, en vérité, je vous dis, que je suis la porte par où entrent les brebis. Jean 10 : 7
 
Mon père aimait bien nous raconter une scène de son enfance : c'était un soir d'hiver sur le plateau ardéchois. La neige était tombée en abondance toute la journée et la ferme familiale était complètement isolée. À la nuit, le vent s'était levé, poussant la neige en congères, effaçant les traces et rendant tout déplacement périlleux. Vers minuit, on frappa à la porte ; c'était un homme du village voisin qui s'était égaré. Quand il reconnut où il se trouvait, il ne voulut pas entrer, estimant qu'il pourrait facilement regagner sa demeure à quelques centaines de mètres. Tout le monde alla se coucher. Mais vers trois heures, mon grand-père dut se relever pour ouvrir au même voisin qui avait tourné en rond dans la tourmente et n'avait pas progressé d'un pas dans la bonne direction. Alors il le contraignit à entrer pour se restaurer et se coucher en attendant que le jour se lève. Cette petite histoire authentique qui aurait pu se terminer tragiquement me fait penser à tous ceux qui, au cours de leur vie, sont mis en contact avec le message de l'Évangile et n'y prêtent pas attention. S'imaginant pouvoir obtenir leur salut par leurs propres moyens, ils refusent la grâce que Dieu donne sans contrepartie et continuent leur chemin, au risque d'être définitivement perdus. Si c'était votre cas, arrêtez-vous ! Écoutez avec attention ce message de Dieu : « Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c'est le don de Dieu (Éphésiens 2 : 8).

mercredi 25 février 2015

Un trésor découvert

Je me réjouis de ta parole, comme ferait celui qui aurait trouvé un grand butin.
Psaume 119 : 162
 
Le 7 Décembre 199, en Ardèche, un homme travaillant à la réfection d'une vieille maison met au jour un pot de terre rempli de 280 pièces d'or, d'un poids total de 2,5 kg. Elles sont à l'effigie de rois célèbres : Louis XV, Louis XVI... Comme la loi le prévoit, ce trésor a été partagé par moitié entre le propriétaire des lieux et celui qui l'avait découvert. Quelle aubaine ! Mais il existe un plus grand trésor encore, celui de posséder la Parole de Dieu, livre qui renferme l'ensemble des pensées de Dieu et l'expression de sa volonté à l'égard de l'homme, qui dévoile les secrets de son cœur et les choses invisibles. La Bible commence au point où le passé touche à l'éternité. Elle conduit au but où l'avenir rejoint l'éternité selon Dieu. Ce livre donne la solution à toutes les questions morales dans la parfaite lumière de Dieu. Qu'il soit le livre le plus imprimé, le plus traduit au monde, c'est indéniable. Mais il est aussi le livre le plus lu, souvent en secret. Beaucoup ont payé de leur vie leurs efforts pour se le procurer, d'autres ont supporté la prison, la torture et d'énormes sacrifices pour le répandre et le transmettre. Récemment, un chrétien de Hong Kong a été condamné à six ans d'emprisonnement pour avoir installé dans sa cave du matériel pour l'impression de la Bible. Il est encore temps de se procurer ce '' trésor '' et d'en prendre connaissance aujourd'hui.
 
Note Mlleg : Voici deux liens des versions qui se rapprochent le plus des écrits originaux. Par exemple la version '' David Martin ''  et aussi celle qui vient à peine d'être sortie en pdf  '' la Bible de Jésus-Christ ''.
 
 


lundi 23 février 2015

Des étoiles qui brillent

Ainsi, que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est aux cieux. Matthieu 5 : 16
 
Lors de la création, Dieu a placé les astres dans le ciel '' pour éclairer la terre '' (Genèse 1 : 17). Aujourd'hui, Dieu place ces enfants comme des lampes au milieu des ténèbres morales du monde. Une étoile, c'est d'abord un objet céleste ; les croyants aussi ont reçu un appel céleste et leur citoyenneté est céleste (Philippiens 3 : 14-20). Leur présence dans le monde devrait inciter leurs contemporains à lever les yeux vers le grand Dieu des cieux, sage et puissant, un Dieu dont dépendent les lois qui régissent l'équilibre de l'univers... et qui, en même temps, pèse toutes les actions des hommes. Dans la nuit de ce monde, chaque enfant de Dieu a reçu une place, mais aussi un éclat particulier : « Autre est la gloire du soleil, et autre la gloire de la lune, et autre la gloire des étoiles : car une étoile est différente d'une autre étoile en gloire » (1 Corinthiens 15 : 41 ). Dieu nous a donné à chacun des capacités ; à nous de les mettre à son service ! Les étoiles sont des guides pour le navigateur dans la nuit. Si nous sommes à notre place, remplissant la mission que le Seigneur nous a confiée, nous montrons la bonne direction à ceux qui nous observent. Par leur nombre, les étoiles rappellent au véritable chrétien qu'il n'est pas seul. Cela nous met à notre toute petite place, nous conduit à prier pour tous ceux que le Seigneur a rachetés, en nous souvenant que bientôt nous serons tous ensemble, multitude innombrable, réunis autour de Celui qui nous a donné sa vie.

samedi 14 février 2015

Ouvrons les yeux !

Les cieux racontent la gloire de Dieu Fort, et l'étendue donne à connaître l'ouvrage de ses mains. Psaume 19 : 1
 
Le propriétaire d'une belle maison recevait chez lui un lointain parent, venu pour la première fois. Mais celui-ci jurait et blasphémait sans cesse. À la question de savoir s'il ne craignait pas d'offenser Dieu en tenant des propos pareils, le visiteur répondit que non, car '' disait-il '' il n'avait jamais vu Dieu ! Le lendemain matin, les deux hommes regardaient ensemble quelques tableaux. « C'est mon fils qui les a peints », dit le propriétaire. Le visiteur s'extasia, mais sa surprise n'était pas finie. Tout au long de la journée, les deux hommes eurent l'occasion d'admirer plusieurs travaux réalisés par le fils du propriétaire, dans des domaines aussi divers que le jardin d'ornement, l'aménagement intérieur et même au sein de la commune. Le visiteur demandait chaque fois : « Qui a fait cela ? » Invariablement il obtenait la même réponse : « C'est mon fils ». Finalement il s'écria : « Quelle chance d'avoir un fils pareil ! » « Comment pouvez-vous dire cela ?  lui demanda son hôte. Vous ne l'avez jamais vu. » « Mais je vois ce qu'il a fait ! » « Eh bien ! Venez à la fenêtre et regardez donc tout ce que Dieu a fait. Vous ne l'avez pourtant jamais vu, mais vous avez vu ses œuvres ! » Personne n'a vu Dieu. Mais vous aussi vous pouvez contempler chaque jour sa Création et y reconnaître son existence et sa grandeur ! Vous aussi vous pouvez et vous devez croire que ce grand Dieu Dieu Créateur est aussi un grand Dieu Sauveur, qui a donné son Fils Jésus pour vous amener à Lui.

jeudi 12 février 2015

Poteau indicateur

Car ainsi a dit l'Éternel, qui a créé les cieux ; lui qui est le Dieu qui a formé la terre et qui l'a faite, lui qui l'a affermie, ne l'a point créée pour être une chose vide, mais il l'a formée pour être habitée : Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre. Ésaïe 45 : 18
 
'' Le Fils de Dieu a créé le monde et, dans la nature, il laisse apercevoir une sorte d'ombre de ses perfections. C'est pourquoi lorsque nous nous émerveillons devant la splendeur des montagnes enneigées, la beauté sauvage des vagues de la mer, la fraîcheur d'un pré émaillé de fleurs, nous entre voyons une émanation de la bonté de Jésus-Christ. '' (Jonathan Edwards) La nature, a-t-on dit, est comme un poteau indicateur qui sert à diriger nos pensées vers le Créateur. Elle nous montre un équilibre et une richesse qui nous surprennent et nous dépassent. Elle fait jaillir en nous l'exclamation : « Vraiment, il doit y avoir quelque chose, ou plutôt quelqu'un, derrière toutes ces merveilles. Il doit y avoir Dieu ! » Et cependant la nature nous laisse sur des interrogations, car Dieu ne se révèle pas entièrement par elle. Il y montre sa puissance et sa sagesse, mais non pas sa sainteté, ni son amour dans leur plénitude. La création, ce poteau indicateur, nous parle donc de Dieu, mais risque d'accaparer notre attention par ce qui est visible et palpable. Or refuser d'aller plus loin que le poteau, c'est passer à côté de la réalité profonde des choses, c'est s'arrêter à mi-parcours. Alors que suivre son indication permet de parvenir à une véritable connaissance du Dieu vivant. Présent en filigrane dans la nature, il est révélé dans la Bible ; il est pleinement manifesté en Jésus Christ, son Fils unique, notre Sauveur.


lundi 9 février 2015

La vérité derrière LA SAINT-VALENTIN.

Le monde voit la Saint-Valentin comme étant la « fête de l'amour ». Puisque la Bible dit que Dieu est amour (I Jean 4 :8, 16), approuve-t-Il la célébration de ce jour ?Veut-Il que Son peuple — les vrais Chrétiens — partagent les friandises, les cartes ou autres coutumes associées à ce jour ? Lorsque Dieu dit qu’Il veut que vous ayez une vie abondante (Jean 10 :10), est-ce que cela inclut la célébration d’un jour de fête qui semble aussi inoffensif que la St-Valentin ? Le Dieu qui nous donne toutes choses — la vie, le boire, le manger, l’intelligence, etc. — approuve certainement ce jour,  fête au cours de laquelle les amoureux échangent des cadeaux — Non ? N’en soyez pas si sûrs. Ne présumez de rien. Ne vous fiez même pas au présent article. Allez voir dans les encyclopédies et les livres d’histoire. Vérifiez dans la Bible. Alors vous connaîtrez les vraies vérités derrière la St-Valentin. Et vous saurez ce que Dieu attend de vous à ce sujet.


 
L’histoire de la St-Valentin
 
Tout comme Noël, Pâques, l’Halloween, le Jour de l’An et autres fêtes de ce monde, la St-Valentin est une autre tentative de camouflage de coutumes et d’observances païennes et idolâtres par une « christianisation ». Aussi
 innocente et inoffensive que la St-Valentin puisse paraître, ses traditions et coutumes proviennent des deux festivals païens les plus pervertis sexuellement de l’histoire ancienne. Les lupercales et la fête de Juno Februata. Les lupercales (aussi connue en tant que fête de licence sexuelle) célébrée le 15 février, était observée par les anciens Romains en l’honneur de Lupercus, le dieu de la fertilité et de l’agriculture, le protecteur des troupeaux et des récoltes et grand chasseur de loups. Les Romains croyaient que Lupercus protégerait Rome des meutes de loups qui dévoraient le bétail et les gens. Assistés par les vierges vestales, les luperques (les prêtres mâles) observaient les rites de purification en sacrifiant des chèvres et un chien dans la caverne du Palatin, là où les Romains croyaient que Romulus et Remus avaient été abrités par la louve qui les avait nourris avant qu’ils fondent Rome. Habillés de pagnes tachés de sang et faits avec la peau des chèvres sacrifiées, les luperques parcouraient Rome frappant les femmes avec des februa, des courroies faites des peaux des chèvres. Les luperques croyaient que ces flagellations purifiaient les femmes et leur garantissaient la fertilité et l’aisance lors de l’accouchement. Le mot février dérive du mot februa et signifie purification. Pour les Romains, février était aussi consacré à Junon Februata, la déesse de febris(fièvre de l’amour), des femmes et du mariage. Le 14 février, des billets (petites pièces de papier sur lesquels étaient écrits le nom d’une adolescente) étaient mis dans un récipient. Des adolescents choisissaient alors au hasard un billet. Le garçon et la jeune fille dont les noms avaient été choisis formaient alors un couple lors de jeux érotiques et de fêtes qui étaient célébrées partout dans Rome. Après la fête, ils demeuraient des partenaires sexuels pour le reste de l’année. Cette coutume a été observée dans l’empire romain pendant des siècles.

Le blanchiment des perversions.

En 494 ap. J.-C., le pape Gélase a rebaptisé la fête de Junon Februata en l’appelant la fête de la purification de la vierge Marie. Elle est aussi connue sous le nom de Chandeleur, de fête de la Présentation, de purification de la Sainte Vierge et de fête de la présentation du Christ au Temple. Après que Constantin eut fait de l’Église romaine la religion chrétienne officielle de l’empire romain (325 ap. J.-C), ses dirigeants voulurent se débarrasser des fêtes païennes observées par le peuple. Parmi elles, les lupercales étaient prioritaires. Toutefois, les citoyens romains voyaient cela d’un autre oeil. Ce ne fut pas avant 496 ap. J.-C. que l’Église de Rome put agir sur les lupercales. Ne pouvant s’en débarrasser, le pape Gélase la changea plutôt du 15 au 14 février et l’appela la Saint-Valentin. La date de célébration fut plus tard changée du 14 au 2 février. Elle tire son nom d’un des saints de l’Église qui, en 270, fut exécuté par l’empereur à cause de ses croyances.
Selon l’Encyclopédie catholique, au-moins trois Saint Valentin différents, tous martyrs, sont mentionnés dans le martyrologe sous la date du 14 février. Un aurait été prêtre à Rome, un autre évêque d’Interrama (la Terni moderne). Ces deux personnes semblent avoir été martyrisées dans la deuxième moitié du troisième siècle et avoir été enterrées le long de la voie flaminienne, mais à des distances différentes de la ville d’un troisième Saint-Valentin qui aurait souffert en Afrique avec un certain nombre de ses compagnons. On ne sait rien de plus. Des biographies de plusieurs hommes différents appelés Valentin ont été fusionnées pour obtenir un seul Saint-Valentin officiel.
L’Église a poussé le blanchiment des lupercales encore plus loin. Au lieu de mettre les noms des jeunes filles dans des boîtes, ce fut le nom des saints qui cette fois étaient tirés à la fois par les garçons et les filles. Il était ensuite du devoir de chaque personne d’émuler la vie du saint dont le nom avait été tiré. C’est une autre tentative par Rome de blanchir une observance païenne en la christianisant. Dieu n’a jamais donné à l’homme l’autorité ou le pouvoir de faire une telle chose. Bien que l’Église de Rome ait banni la loterie sexuelle, les jeunes hommes continuent d’en pratiquer une version atténuée en envoyant aux femmes qu’ils désirent des messages romantiques contenant le nom de Saint-Valentin.
À travers les siècles, les cartes de la Saint-Valentin sont devenues populaires, spécialement à la fin du XVIII et au début du XIX siècles. Ces cartes étaient ornées de cupidons et de cœurs et méticuleusement décorées avec de la dentelle, de la soie ou des fleurs.
Le premier homme du nom de Valentin

 
Mais qui était le Valentin original ? Et que signifie le nom de Valentin ? Valentin vient du mot latin Valentinus, qui  vient lui-même de valens — être fort, puissant, imposant. La Bible décrit un homme qui possède un titre semblable : « Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel; c’est pourquoi l’on dit: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Éternel. » (Genèse 10 :8-9). On dit qu’il chassait avec l’arc et les flèches.
Tel que mentionné, les Romains célébraient les lupercales afin d’honorer le dieu de la chasse Lupercus. Pour les Grecs, de qui les Romains avaient copié la majorité de la mythologie, Lupercus était connu sous le nom de Pan, le dieu de la lumière. Les Phéniciens adoraient le même dieu sous le nom de Baal, le dieu soleil. Baal était un des nombreux noms ou titres de Nimrod, un vaillant chasseur, particulièrement de loups. Il fut aussi le fondateur et premier maître de Babel (Genèse 10 :10-12). Défiant Dieu, Nimrod fut à l’origine de la religion à mystères de Babylone dont la mythologie a été copiée par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et une multitude d’autres peuples anciens. Sous des noms ou des titres différents — Pan, Lupercus, Saturne, Osiris — Nimrod est l’homme fort, le vaillant chasseur-guerrier, dieu des anciens. Mais, direz-vous, qu’est-ce que le symbole du cœur a à faire avec le fait d’honorer Nimrod/Valentin ?
Le titre Baal signifie seigneur ou maître et celui-ci est mentionné dans toute la Bible comme étant le dieu des païens. Dieu a averti Son peuple de ne pas adorer, ni même tolérer les voies de Baal (Nimrod). Dans l’ancien chaldéen (la langue des Babyloniens), bal, qui est semblable à Baal, signifie « cœur ». Voilà d’où provient le symbole du cœur.
Notez maintenant le nom de Cupidon. Il provient du verbe latin cupere, signifiant désirer. Cupidon était le fils de Vénus, la déesse romaine de la beauté et de l’amour. Connu aussi sous le nom d’Eros chez les Grecs, il était le fils d’Aphrodite. Selon le mythe, il était responsable d’avoir fécondé un grand nombre de déesses et d’êtres mortels. Cupidon était un archer à l’allure d’enfant (rappelez-vous que Nimrod était archer). La mythologie décrit Cupidon comme pourvu d’une personnalité à la fois cruelle et enjouée. Il utilisait ses flèches invisibles dont l’embout était en or, pour frapper les femmes et les hommes sans méfiance, les faisant tomber follement amoureux. Il ne faisait pas cela pour leur bénéfice, mais bien pour les rendre fous de passion avec le dessein de rendre leur vie misérable et se moquer d’eux. Plusieurs des dieux des Égyptiens, des Grecs, des Romains, des Assyriens et de d’autres peuples ont pris pour modèle un seul homme, Nimrod.
Mais qu’est-ce que cela a à faire avec nous aujourd’hui ? Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de ce qui est arrivé dans le passé ?
Ce que Dieu pense

 

Lisez ce que Dieu commande à Son peuple en ce qui concerne les pratiques et les traditions païennes. « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité » (Jérémie 10 :2-3). Voyez aussi les paroles du Christ dans Matthieu 15 :9 : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes ».
Partout dans la Bible, Dieu décrit les païens comme ceux qui adorent les choses qu’Il a créées (les animaux, le soleil, la lune, les étoiles, les arbres etc.), ou des idoles faites de mains d’hommes, ou toute autre chose que Dieu. Il qualifie ces personnes et leurs pratiques de païennes. Les vrais Chrétiens savent que Dieu hait toutes les coutumes, pratiques et traditions dont l’origine est païenne. Dieu prend-Il vraiment au sérieux le paganisme ? Lorsqu’Il sauva les douze tribus d’Israël d’un esclavage brutal et les fit sortir d’Égypte, Il leur commanda : « Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène: vous ne suivrez point leurs usages » (Lévitique 18 :3). Dieu exigea des Israélites de ne pas se souiller par les pratiques et coutumes païennes des nations environnantes (v. 24-29). « Vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l’Éternel, votre Dieu » (v. 30). Dieu a maudit l’Égypte — une nation d’adorateurs de la nature — par dix plaies et libéra Israël de l’esclavage. Il sauva Israël de l’armée de Pharaon en ouvrant la mer Rouge et en conduisant Son peuple en sécurité. Il nourrit les Israélites de la manne des cieux — une nourriture spéciale donnée par Dieu. Il les protégea des armées aguerries des nations païennes et les emmena dans la Terre Promise en expulsant leurs ennemis.
Comment Israël répondit-il à Dieu ? « Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge… Ils firent un veau en Horeb, ils se prosternèrent devant une image de fonte. Ils échangèrent leur gloire contre la figure d’un boeuf qui mange l’herbe. Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, qui avait fait de grandes choses en Égypte, des miracles dans le pays de Cham, des prodiges sur la mer Rouge… Ils méprisèrent le pays des délices; ils ne crurent pas à la parole de l’Éternel, ils murmurèrent dans leurs tentes, ils n’obéirent point à sa voix… Ils s’attachèrent à Baal-Peor, et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts. Ils irritèrent l’Éternel par leurs actions » (Psaume 106 :7,13-14, 19-22, 24-25, 28-29). Dieu ordonna explicitement à Israël d’expulser et de détruire toutes les nations qui occupaient la Terre Promise (Canaan). Par-dessus tout, Son peuple ne devait faire aucune alliance avec elles ou se marier avec elles (Deutéronome 7 :1-3, 5, 16), « car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux » (v.4). Mais les Israélites se croyaient meilleurs que Dieu. Ils décidèrent de faire les choses à leur façon. « Ils ne détruisirent point les peuples que l’Éternel leur avait ordonné de détruire. Ils se mêlèrent avec les nations, et ils apprirent leurs oeuvres. Ils servirent leurs idoles, qui furent pour eux un piège; ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux idoles, ils répandirent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, et le pays fut profané par des meurtres. Ils se souillèrent par leurs oeuvres, ils se prostituèrent par leurs actions » (Psaume 106 :34-39).
Dieu voulait que la nation d’Israël serve d’exemple aux nations d’alentour. C’est pourquoi, ayant en vue de les réveiller et de les remettre sur la bonne voie, Dieu permit à leurs ennemis de les conquérir. Israël se repentit et cria vers Dieu, qui les sauva. Une fois le ventre plein et leurs vies en sécurité, les Israélites retournèrent vers les autres dieux. Dieu les punit à nouveau. Israël se repentit et cria à nouveau vers Dieu.
Et c’est ainsi que se poursuivit le cycle de délivrance, idolâtrie, punition, repentir (v. 40-46), jusqu’au moment où, finalement, Dieu n’eut d’autre choix que de divorcer l’Israël infidèle (Jérémie 3 :6-11).
Il utilisa les Assyriens, une des nations guerrières les plus brutales de l’histoire, pour envahir, conquérir, mettre en esclavage et déplacer tout le royaume du nord d’Israël (2 Rois 17). Ceux-ci disparurent de l’histoire et les descendants modernes de ces dix tribus ont ignoré leur véritable identité jusqu’à aujourd’hui.
Par après, Dieu envoya le royaume du sud, celui de Juda (qui consistait surtout des tribus de Juda, de Benjamin et de Lévi) en exil à Babylone (2 Rois 24 et 25). Parce qu’ils observaient (au-moins physiquement) le véritable Sabbat qui est un signe qui identifie le vrai Dieu et Son peuple (Exode 31 :12-18), les Juifs purent conserver leur identité.
Les Israélites furent sévèrement punis pour avoir désiré suivre les coutumes, les rituels, les traditions et les pratiques païennes. Comme vous pouvez le constater, Dieu ne prend pas le paganisme à la légère.
 
Pourquoi le paganisme est mauvais.

 Pourquoi au juste Dieu déteste-t-Il tout ce qui ressemble aux coutumes païennes ? Est-il possible de « blanchir » en les « christianisant » des pratiques païennes et les rendre pures ? Est-ce correct d’adopter des pratiques païennes aussi longtemps que vous adorez Dieu ?
Prenez note de ce que Dieu dit dans Lévitique 18. Après les avoir délivrer de l’esclavage, Dieu les a prévenu de ne pas pratiquer les coutumes qu’ils avaient connues en Égypte, et de ne pas apprendre les voies, coutumes et traditions des nations païennes qu’ils rencontreraient dans le pays de Canaan (v. 1-3). En lieu et place, Dieu commanda à Israël de suivre Ses voies (v. 4-5).
Dieu décrit ensuite les vies païennes de ces nations en détail. Aux versets 7 à 20, Il condamne toutes sortes de pratiques hétérosexuelles qui sont hors des limites du mariage, l’inceste, la fornication, l’adultère etc. Aux versets 22-23, Dieu condamne l’homosexualité et la bestialité. Tous ces péchés brisent et détruisent la famille que Dieu a créée et instituée avec amour
Notez ce à quoi Dieu rattache ces perversions. « Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc, et tu ne profaneras point le nom de ton Dieu. Je suis l’Éternel » (v.21). Dieu lie ces pratiques sexuelles perverses des nations païennes aux sacrifices humains — des parents qui offraient leurs enfants aux dieux païens. La Bible nous montre que non seulement Israël a désobéi à Dieu et a embrassé de tout cœur l’immoralité sexuelle des païens, mais ils sont allés encore plus loin.
« Ils m’ont tourné le dos, ils ne m’ont pas regardé; on leur a enseigné, on leur a enseigné dès le matin; mais ils n’ont pas écouté pour recevoir instruction. Ils ont placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué [le temple à Jérusalem] afin de la souiller. Ils ont bâti des hauts lieux à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, pour faire passer à Moloc leurs fils et leurs filles: Ce que je ne leur avais point ordonné; et il ne m’était point venu à la pensée qu’ils commettraient de telles horreurs pour faire pécher Juda » (Jérémie 32 :33-35). (Pour en apprendre davantage au sujet de ces sacrifices humains, télécharger notre sermon intitulé Santa Claus is Molec (en anglais) et lisez notre brochure La véritable origine de NOËL et La véritable origine de PÂQUES). Imaginez-vous. Israël a commis un péché si vil, si dégoûtant, que même Dieu en a été choqué.Mais tout cela était à cette époque. Qu’en est-il de notre époque ? Assurément, les parents de nos jours ne sacrifient pas leurs enfants aux dieux païens — ou le font-ils toujours ?

N’en soyez pas si sûrs. Peut-être leurs vies ne sont-elles pas sacrifiées, mais qu’en est-il de leur innocence ?
 

Les parents de nos jours s’attendent à ce que leurs petits tombent en amour et aient des « amoureux et des amoureuses ». Ils trouvent cela mignon lorsque de petits garçons et les petites filles se tiennent la main et agissent comme un couple en s’échangeant un baiser ou deux en cachette quand personne ne regarde. Certains parents s’inquiètent lorsque leurs enfants ne montrent pas d’intérêt pour le sexe opposé. Ils ne cessent de leur demander, « as-tu un petit ami ? Ou, qui est ta petite amie ?
Pourtant, ces mêmes parents sont surpris lorsque leur adolescente tombe enceinte, ou attrape une maladie sexuellement transmissible, ou encore, se fait avorter en cachette. La Saint-Valentin n’est qu’un des nombreux outils que le dieu de ce monde (2 Corinthiens 4 :4) utilise afin d’amener les parents à sacrifier l’innocence de leurs enfants.
Lorsque les jeunes garçons et les jeunes filles tirent au hasard leurs noms et s’envoient des cartes de la Saint-Valentin et des cadeaux les uns aux autres en déclarant leur amour, ils sont en train d’apprendre les premières étapes des relations intimes que le Créateur a conçues spécifiquement pour des adultes matures. Au lieu de vivre dans l’innocence sans responsabilités de la jeunesse, c’est-à-dire grandir sans les casse-têtes et les déceptions des adultes (trouver un emploi, payer les comptes, le mariage, élever une famille…), on enseigne aujourd’hui à nos enfants à se désirer les uns les autres. Ils en viennent au drame quotidien du « si tu m’aimais, tu coucherais avec moi » ; « je suis enceinte » ; « ce n’est pas mon enfant » ; ou, « elle s’est faite avortée ». Au moment d’atteindre l’âge adulte, il ne reste pratiquement plus aucune trace d’innocence, de sincérité ou de décence morale en eux. Ils sont abattus, ils ont les attitudes blasées du monde « j’ai déjà été là, j’ai déjà fait ça » etc.. Et leur vie ne fait que commencer !
Voilà pourquoi nous vivons dans un monde où une adolescente encore vierge est un phénomène rare. Ce qu’on appelait autrefois le concubinage et vivre dans le péché s’appelle aujourd’hui, tout simplement « vivre ensemble », où les relations sexuelles ne sont rien de plus qu’une récréation physique sans attaches émotionnelles, sans souci ni préoccupations. Les gens changent de partenaire sexuel comme on change de vêtements. D’autres, non mariés, dans la vingtaine ou la trentaine ont déjà eu cinq partenaires sexuels — et cela est considéré un chiffre peu élevé, tout spécialement aux États-Unis. Les hommes ne se font plus appelés « mari » ou « fiancé » mais le père de mon deuxième enfant. Quelle tristesse!
Satan a séduit le monde entier (Apocalypse 12 :9) et de multiples façons, tout particulièrement en ce qui concerne les relations intimes. Le jour de la Saint-Valentin n’est qu’un de ses outils de séduction. (Pour en apprendre davantage sur ce qu’est ce fraudeur, lisez notre brochure intitulée Qui est le DIABLE ?

 
Sortez du milieu d’elle, mon peuple
 
En ce qui concerne le proche avenir, alors que ce monde influencé par Satan est à la veille de s’écrouler, Dieu déclare, « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » (Apocalypse 18 :2-3).
Concernant ce système païen et satanique, Dieu ordonne aux vrais Chrétiens : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (v.4). La Saint-Valentin provient du paganisme antique de ce monde influencé par Satan. Il a été inventé afin de tromper l’humanité en faisant appel aux désirs charnels, ou comme la Bible les appelle, les oeuvres de la chair. « Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, … l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. » (Galates 5 :19-21). D’après vous, cela ressemble-t-il aux lupercales ?
En dernier lieu, « ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu » (v. 21). Un vrai Chrétien se concentre sur le prochain Royaume de Dieu (Matthieu 6 :33) et sur le monde à venir et non sur les désirs charnels de ce monde. Un véritable Chrétien doit s’efforcer de se dépouiller du « vieil homme » et suivre l’exemple parfait et juste de Jésus-Christ. Il sait qu’il doit prendre la décision de sortir de ce monde rempli de coutumes, de traditions et de pratiques païennes.
Les Chrétiens ne célèbrent pas la Saint-Valentin !
 


(PAR DAVID C. PACK -TRADUIT PAR JEAN RICHARD)

 

vendredi 6 février 2015

Dieu et notre argent

Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? ou, que boirons-nous ? ou, de quoi serons-nous vêtus ? Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Matthieu 6 : 31 et 33
 
Ces versets du chapitre 6 de l'évangile de Matthieu était souvent répété par notre mère chrétienne. Veuve dès l'âge de 40 ans, elle avait compté sur Dieu pour élever ses trois enfants et s'occuper de la petite ferme familiale. Nous nous souvenons avec reconnaissance de sa vie de piété et de sa confiance dans les promesses de Dieu. Une autre chrétienne du même village, veuve aussi, racontait qu'un jour elle s'était trouvée totalement à bout de ressources. Ce soir-là, se mettant à genoux, elle pria Dieu de lui fournir de quoi survivre et donner à ses enfants. Après une nuit paisible, tôt le matin, elle entend frapper à sa porte. Une dame qui habitait un village voisin se présente en lui disant : « Hier, j'ai pensé tout à coup que j'avais de l'argent dont je n'avais pas utilisé alors qu'il y a dans ma commune beaucoup de personnes démunies. J'ai donc décidé de distribuer cet argent à celles que je connais. Je commence par vous... » Pleurant de joie, la veuve ne savait comment remercier sa donatrice. Mais son cœur était aussi rempli de reconnaissance envers Dieu, '' le Père des orphelins et le juge des veuves '' ( Psaume 68 : 5). Nous, croyants qui connaissons Dieu comme le Père qui nous aime, savons-nous aussi nous remettre avec confiance à ses soins, mais également, et avant tout, '' rechercher le royaume de Dieu et sa justice '' ? Ce qui nous conduira aussi, peut-être, avec notre porte-monnaie, vers telle maison pauvre de notre village.

L'attente

Mon âme attend le Seigneur plus que les sentinelles n'attendent le matin, plus que les sentinelles n'attendent le matin. Psaume 130 : 6
 
Une femme se tient debout sur le rivage : ses yeux, sur l'horizon, se fixent pleins d'amour. Son époux est parti pour un lointain voyage ; elle attend son retour. « Je viendrai te chercher, je ne sais à quelle heure, le soir ou vers minuit », dit-il en la quittant. Croyant à sa parole, elle orne sa demeure. Confiante, elle attend. Elle vit à l'écart, par les siens méprisée, regardant leurs plaisirs d'un œil indifférent. Ses amis, ses voisins la tournent en risée. Pas un de la comprend. « Oubliez le passé, lui disent-ils sans cesse, contre des biens réels échangez l'incertain. Vous voyez bien qu'il tarde. Où donc est la promesse de son retour prochain ? » Mais l'amour ne veut rien de ce conseil rebelle. Son cœur sans hésiter ne l'écoutera pas. Oui, bien qu'il tarde encore, son époux est fidèle : il ne l'oubliera pas ! C'est ainsi qu'aujourd'hui l'Église patiente attend jusqu'à ce jour son Époux glorieux. Bientôt il va venir l'enlever, triomphante, avec lui dans les cieux.

vendredi 30 janvier 2015

J'ai peur pour ceux qui ne croient pas

N'aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde ; si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. 1 Jean 2 : 15
Clayton était un jeune atteint de leucémie. À la quatrième récidive de la maladie, le médecin a dû lui dire : « Clayton... il te reste peut-être trois mois à vivre ». Alors âgé de 18 ans, il consacre ses dernières forces à parler de sa foi et à avertir de nombreux jeunes. Il déclare : « Je sais quand je vais mourir. Mais vous non. Et vous vous laissez distraire par les choses de la vie qui vous empêchent de penser à ce qui est réellement important ». Quelqu'un lui demande : « Clayton, est-ce que tu as peur ? » « Oui, répond-il, j'ai peur, je suis terrifié. Mais je n'ai pas peur du cancer, je n'ai pas peur de mourir. Car je sais où j'irai après la mort puisque j'ai cru dans mon cœur que Jésus est Seigneur, et je le reconnais publiquement. Il n'y a qu'un chemin qui mène au ciel. Cela, je le crois. En revanche, j'ai peur pour vous. J'ai peur pour chacun de ceux qui ne savent pas où ils iront après la mort. J'ai peur pour ceux qui croient savoir où ils iront après la mort, mais n'en sont pas sûrs. Et j'ai surtout peur pour ceux qui sont distraits par ce monde, distraits par l'école, le travail, le sport, les copains, les loisirs... C'est de cela que j'ai vraiment peur pour vous. » Clayton a réalisé une vidéo à l'aide de ses amis. Après l'avoir terminée, il l'a visionnée le soir et a déclaré : « Oui, c'est exactement ce que je voulais dire avant de mourir ». Le lendemain, il est parti auprès de son Seigneur, ayant achevé le service que le Seigneur Jésus lui avait confié ; être son témoin.


jeudi 22 janvier 2015

Un marteau qui brise le roc

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise la pierre ? Jérémie 23 : 29
 
Au cours d'une explication du chapitre 4 de la lettre de Paul aux Éphésiens, le récit authentique suivant a été donné par un ami chrétien : Un jeune homme entre un jour dans une salle de réunion où l'évangile est annoncé. Saisi d'une façon extraordinaire par le message de la grâce divine, il confesse ses péchés et reçoit la pleine certitude du pardon de Dieu. Il ressort complètement délivré, ayant trouvé la paix dans son âme. Le lendemain, il se rend comme d'habitude à la forge ou il travaille. Dès son arrivée, il prend son marteau et s'adresse à ses camarades : « Voyez, mes amis, mon cœur était aussi dur que cette enclume ». Puis, la frappant d'un coup violent, il ajoute : « Dieu a brisé ma volonté ! » Les jours suivants, il subit beaucoup de moqueries de la part des ouvriers non-croyants. Mais il continue à montrer une foi vivante et une joie paisible. Quand il doit quitter  cet atelier pour un autre travail, un moqueur vient inscrire sur la porte de son armoire vide : '' Jésus est parti ! '' Quel témoignage rendu à la transformation complète du jeune homme ! Avant sa conversion, le cœur de ce jeune était, comme celui de ses camarades, dominé par l'incrédulité et rebelle à la volonté divine. Mais la Parole de Dieu n'est-elle pas '' comme un marteau qui brise la pierre '' ? Et sa conduite totalement changée a prouvé qu'il appartenait à un nouveau maître. Il est passé '' de la puissance de Satan à Dieu '' (Actes 26 : 18), il a '' revêtu le nouvel homme '', c'est-à-dire Christ (Éphésiens 4 : 24).

jeudi 15 janvier 2015

Héritages

Passage à lire : 2 Timothée 1 : 1 à 7
 
... et me souvenant de la foi sincère qui est en toi, et qui a premièrement habité en Loïs, ta grand-mère, et en Eunice, ta mère, et je suis persuadé qu'elle habite aussi en toi.
2 Timothée 1 : 5
 
« Ce fusil appartenait à mon arrière-grand-père », dit fièrement l'homme, tenant à la main un fusil à l'état neuf de l'époque des pionniers de l'Ouest américain. Pendant que j'admirais son magnifique fût en noyer et ses garnitures brillantes en cuivre, il dit : « Il a été légué à mon père, qui me l'a donné. Cela fait plus de 100 ans qu'il appartient à ma famille, et je vais le donner à mon fils quand il aura 25 ans. » Nous réfléchissons beaucoup à ce que nous léguons à nos enfants. Ma femme chérit le cristal et la porcelaine qui appartenaient à sa grand-mère. Chez vous, c'est peut-être quelque chose de différent : un meuble antique, une couverture fait main ou une vieille bible familiale. Les héritages sont importants pour nous. Cependant, par l'exemple de notre vie, nous pouvons léguer à nos enfants des choses encore plus importantes, comme une bonne renommée et un caractère honorable. Le passage biblique d'aujourd'hui mentionne le meilleur don de tous : l'exemple de foi en Jésus-Christ. La grand-mère de Timothée, Loïs, et sa mère, Eunice, ont cru en Christ et ont enseigné à Timothée à en faire autant. En réfléchissant à ce que vous léguerez à vos enfants et petits-enfants, n'oubliez pas l'exemple de votre foi en Jésus, car c'est l'héritage le plus précieux de tous. - D.C.E. -
 
Pensée : Les valeurs que nous transmettons à nos enfants sont plus importantes que les biens que nous leurs léguons.

Pensez d'abord !

Passage à lire : Matthieu 12 : 33 à 37
 
Or je vous dis, que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole oiseuse qu'ils auront dite. Matthieu 12 : 36
 
 En 1980, Lee Atwater, chef de l'état-major d'un candidat au Congrès américain, a infligé beaucoup de souffrance par ses paroles. Son personnel a appris qu'un candidat opposant avait déjà vécu une grave dépression et subi des électrochocs. Quand Atwater a divulgué l'information à la presse, cela a humilié l'autre candidat et semé le doute quant à ses capacités. Angoissé, ce candidat a mis en cause l'éthique d'Atwater, et ce dernier a répliqué qu'il n'avait pas l'intention de répondre à un homme '' rattaché à un câble de démarrage ''. Dix ans plus tard, Atwater était affligé d'une tumeur incurable au cerveau, confiné au lit et rattaché à des machines, à des tubes et à des fils. Avant de mourir, il a écrit une lettre à ce candidat pour lui demander pardon, car il voyait combien ses paroles avaient été cruelles. Nos parole peuvent être tout aussi dévastatrices, et il semble que ce sont nos enfants, notre famille ou les autres croyants que nous blessons le plus. En tant que chrétiens, nous avons l'obligation d'évaluer l'impact de nos paroles, car les paroles haineuses, colériques ou vaines peuvent infliger beaucoup de mal, dont nous aurons à rendre compte à Dieu. Demandez à Dieu de vous aider et, avant de proférer des paroles blessantes, pensez d'abord, puis ne le dites pas. - D.C.E. -
 
Pensées : Pensez avant d'agir ; pensez deux fois avant de parler.

dimanche 11 janvier 2015

Des oreilles pour écouter

Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les prophètes, à plusieurs fois et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, et par lequel il a fait les siècles...  
Hébreux 1 : 1-2
 
Assise sur sa chaise, les yeux fermés, les écouteurs aux oreilles, Séverine se balance lentement. Patrick, lui, marche dans la rue ; plus rien, plus personne n'existe, il est bercé par la musique qui lui parvient grâce à son baladeur. Voilà le moyen rêvé de ne plus être obligé d'entendre ce qui se passe autour de nous, ce qui nous énerve ou nous ennuie. Nous pouvons enfin écouter ce qui nous plaît sans avoir à tenir compte des autres. Mais n'est-ce pas aussi un moyen qui accroît notre isolement, notre tendance à nous replier sur nous-mêmes, qui favorise notre égoïsme ? Jésus aimait répéter lorsqu'il expliquait quelque chose d'important : « Qui a des oreilles pour ouïr, qu'il entende » (Matthieu 13 : 9). Il y a des paroles qu'il faut savoir écouter, même si elles nous surprennent. À plus forte raison, écoutons quand c'est Dieu qui nous parle. Il le fait de plusieurs manières :
 
-Par le langage de la nature, comme le rappelle le Psaume 19.
-Par l'évangile : « La foi donc est de l'ouïe ; et l'ouïe par la Parole de Dieu » (Romains 10 : 17).
-Par les événements dont il a toujours le contrôle, ou par les circonstances de notre vie personnelle qu'il conduit.
 
Dieu peut aussi nous parler par ses serviteurs qu'il place sur notre chemin, ou de mille autres manières. À nous de prêter l'oreille et de reconnaître sa voix.

vendredi 9 janvier 2015

J'étais tout à reconstruire (Témoignage)

Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées : voici, toutes choses sont faites nouvelles. 2 Corinthiens 5 : 17
 
Depuis trois ans que je prenais de la drogue, je m'étais '' bousillé ''. Je ne m'intéressais plus à rien d'autre. J'avais décidé d'aller aux Antilles, vivre comme je l'entendais. Mais un soir, dans la forêt tropicale, saisi par l'ambiance des lieux, spontanément je me suis mis à parler au Créateur, moi qui ne l'avais jamais prié. Ce fut une expérience profonde et marquée d'une grande paix, le sentiment d'une présence qui me remplissait ; j'en était tout surpris. Cette prière a été le début d'une nouvelle vie. Je me suis mis à lire les évangiles, et les paroles de Jésus me sont apparues claires, je les ai crues. Elles m'ont poussé à changer. J'ai arrêté le vol, le mensonge, la défonce. Puis je suis rentré en France retrouver ma famille que j'avais si égoïstement  délaissée. Là j'ai trouvé un travail, et connu de véritables chrétiens qui, comme moi, avaient fait cette rencontre avec Jésus. En fait j'étais tout à reconstruire, mais Dieu s'en est chargé. Il est un Père aimant. J'ai eu des moments très difficiles ; mais le Seigneur m'a toujours soutenu et je ne suis jamais retourné en arrière... Il m'a donné le bonheur de me marier avec une chrétienne engagée et de fonder ce beau foyer que nous avons maintenant avec nos trois enfants. Il m'a donné aussi la grande joie de voir mes meilleurs amis découvrir pour eux-mêmes ces réalités et vivre aussi de grands changements ; ils ont aujourd'hui des foyers solides, et partagent leur foi en celui qui a dit : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6).   - Pierre E. -