Jésus donc leur dit encore : « En vérité, en vérité, je vous dis, que je suis la porte par où entrent les brebis. Jean 10 : 7
Mon père aimait bien nous raconter une scène de son enfance : c'était un soir d'hiver sur le plateau ardéchois. La neige était tombée en abondance toute la journée et la ferme familiale était complètement isolée. À la nuit, le vent s'était levé, poussant la neige en congères, effaçant les traces et rendant tout déplacement périlleux. Vers minuit, on frappa à la porte ; c'était un homme du village voisin qui s'était égaré. Quand il reconnut où il se trouvait, il ne voulut pas entrer, estimant qu'il pourrait facilement regagner sa demeure à quelques centaines de mètres. Tout le monde alla se coucher. Mais vers trois heures, mon grand-père dut se relever pour ouvrir au même voisin qui avait tourné en rond dans la tourmente et n'avait pas progressé d'un pas dans la bonne direction. Alors il le contraignit à entrer pour se restaurer et se coucher en attendant que le jour se lève. Cette petite histoire authentique qui aurait pu se terminer tragiquement me fait penser à tous ceux qui, au cours de leur vie, sont mis en contact avec le message de l'Évangile et n'y prêtent pas attention. S'imaginant pouvoir obtenir leur salut par leurs propres moyens, ils refusent la grâce que Dieu donne sans contrepartie et continuent leur chemin, au risque d'être définitivement perdus. Si c'était votre cas, arrêtez-vous ! Écoutez avec attention ce message de Dieu : « Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c'est le don de Dieu (Éphésiens 2 : 8).
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