mardi 22 janvier 2013

Obéir, oui ! Mais après ?

Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. Marc 6 :45 à 52

Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, où nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement. Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivageen vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu . L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement. Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux.

(Auteur inconnu)

Pour ceux qui attendent encore


Attendons-nous encore notre Sauveur avec autant d'ardeur qu'au début de notre conversion? Aujourd'hui dans les jours où nous vivons, beaucoup n'attendent plus notre merveilleux Sauveur Jésus-Christ de Nazareth. Pourtant il va venir. Quand? Cela lui appartient, il est Dieu, le Créateur, il décide de tout, il est au contrôle de tout, nous devons lui faire confiance car dans sa parole il nous dit: « Qu'il n'est pas un homme pour mentir». (Nombre 23:19) Ne nous lassons pas, préparons-nous, abandonnons tout, tout ce que nous offre le monde avec ses convoitises. Notre conduite et notre piété doivent être saintes (2 Pierre 3:11). Il nous est dit aussi, toujours dans 2 Pierre 3:14-15, que dans cette attente, nous devons nous efforcé d'être trouver par lui sans taches et sans défaut dans la paix. Nous devons aussi considéré que la patience de notre Seigneur est notre salut. Amen! Merci Seigneur! Oui notre Seigneur est patient et il veut que nous soyons sauvés, il n'en tiens qu'à nous de tenir ferme jusqu'au bout. Il va venir, soit par l'enlèvement, soit pour nous prendre individuellement, mais il va venir. Alléluia!
Alors, chers frères et soeurs bien-aimés de Dieu, ne nous décourageons pas, sanctifions-nous encore, ne nous laissons pas distraire par quoi que ce soit, car l'ennemi de nos âmes cherche à nous faire fléchir, il nous déteste, il veut nous perdre. Nous devons tenir ferme dans le combat et c'est ce qui est le plus difficile, car il y a des moments de découragements, des cris, des pleurs, des douleurs, mais Jésus-Christ nous donne la victoire dans le combat. Bien-aimés, le Seigneur n'est pas en retard, il va venir c'est certain, il l'a promis. Attendons-le, veillons, prions, louons-le, cherchons-le. Un jour, bientôt, nous le verrons et toutes les douleurs de la terre seront derrière nous à jamais. Amen! Fortifions-nous, faisons-lui confiance, il est là et il prend soin de nous. Gloire à son précieux nom! Soyez bénis.

(Doux parfum)

lundi 21 janvier 2013

Ce qui s'oppose en nous à la prière

Toi, quand tu pries, entre dans ta chambre intérieure et, fermant ta porte, prie ton Père qui est là, dans le secret. Matthieu 6:6

Jésus n'a pas dit: "Rêve au sujet de ton Père céleste, dans le secret", mais bien: "Prie ton Père..." La prière véritable suppose un grand effort de volonté. Une fois dans notre chambre, une fois la porte fermée, le plus difficile, c'est de prier. Notre pensée ne se laisse pas discipliner, et ce qui fait d'abord obstacle à la prière, c'est la sarabande échevelée de toutes nos idées vagabondes. C'est là qu'il faut lutter avec énergie, pour balayer toute cette rêvasserie, pour concentrer toute notre pensée, pour prier enfin de toute notre volonté. Il nous est bon d'avoir un endroit à nous pour nous recueillir. Mais dès que nous y sommes, toutes sortes de pensées importunes nous assaillent comme des mouches: "Il faut faire ceci... il faut faire cela..." Jésus nous dit: "Ferme bien ta porte." Cela veut dire avant tout: "Ferme ta pensée à toutes ces mouches vagabondes, et ne pense plus qu'à Dieu." Dieu est là, présent dans notre solitude, et Il nous voit, non pas comme nous nous voyons nous-mêmes, ni comme les autres nous voient, mais tels que nous sommes. Dans ce sanctuaire intérieur, nous ne pouvons plus douter de Dieu, il devient pour nous la certitude suprême. C'est là, et là seulement, nous dit Jésus, que nous rencontrons notre Père céleste. A peine entrés, nous voyons qu'Il est là. Apprenez à lui apporter toutes vos préoccupations. En vous réveillant le matin, laissez Dieu entrer en vous: votre journée en dépend. Priez votre Père qui est là, dans votre solitude cachée, et tous vos actes, toutes vos paroles porteront aux autres la présence de Dieu. 

(Auteur inconnu)

Une leçon sur les gros camions

Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous. Actes 1:8a

Lors d'une conversation avec un vieux routier au sujet de sa vie sur la route, nous avons parlé d'autoroutes, de villes, d'arrêts pour camions, de moteurs et de tracteurs. En parlant de son semi-remorque, il a plusieurs fois fait allusion à des essieux de conduite et à des essieux de transmission. Je lui ai demandé de m'expliquer la différence. Il m'a dit que l'essieu avant d'un camion était l'essieu de conduite et que les essieux de transmission, situés sous la partie arrière de la cabine, transféraient la puissance produite par le moteur diesel. Ce sont les essieux de transmission qui permettent au semi-remorque de monter des côtes abruptes et de descendre des pentes dangereuses, et de filer sur l'autoroute pour livrer la marchandise à temps. Notre discussion m'a permis d'apprécier tout à nouveau ces énormes camions, et m'a rappelé une vérité spirituelle: autant les essieux de conduite et les essieux de transmission sont essentiels pour un camion, autant la direction et la puissance sont vitales pour les disciples de Christ dans leur cheminement de vie. Or, le Saint-Esprit nous les fournit toutes les deux. Il a été envoyé pour nous conduire dans toute la vérité (Jean 16:13) et pour nous instruire (1Corinthiens 2:10-16). Nous sommes remplis de puissance par l'Esprit pour témoigner (Actes 1:8), pour prier (Romains 8:26) et pour vivre une vie remplie d'espoir (15:13). La prochaine fois que vous verrez un de ces gros camions sur l'autoroute, rappelez-vous la leçon que vous venez d'apprendre. Faites appel à la direction et à la puissance du Saint-Esprit. - D.C.E -

Pensée: La puissance qui nous anime vient de l'Esprit en nous.

dimanche 20 janvier 2013

Pour connaître Dieu

Si quelqu'un veut faire Sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu. Jean 7:17
 
La condition essentielle pour comprendre les vérités spirituelles, n'est pas l'intelligence, mais l'obéissance. Si quelqu'un veut acquérir des connaissances scientifiques, il y parviendra s'il est animé de la curiosité intellectuelle. Mais celui qui veut approfondir l'enseignement de Jésus-Christ n'y parviendra qu'en obéissant. Lorsque je n'y vois pas clair, cela vient certainement de ma résistance intérieure sur un point particulier. L'obscurantisme, au plan intellectuel, a pour cause l'ignorance; mais lorsque je refuse d'obéir, je provoque en moi des ténèbres spirituelles. Quand Dieu nous parle personnellement, il attend de nous une prompte obéissance à sa parole. Si nous désobéissons, ne nous étonnons pas de ne pas faire de progrès spirituels. Si tu présentes ton offrande à l'autel, dit Jésus, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi... ne m'adresse plus une seule parole, mais va d'abord régler cette question. L'enseignement de Jésus nous touche au point
sensible. On ne peut pas tromper le Seigneur un seul instant. Il veut faire notre éducation dans les moindres détails. L'Esprit de Dieu nous fait découvrir notre suffisance: il nous rend attentifs à ce que nous n'avions jamais su voir. Lorsque Jésus, par sa parole, éveille votre esprit sur un point particulier, ne vous esquivez pas. Vous deviendriez sur le plan religieux un fumiste. Il y a des ordres de Dieu qui vous font hausser les épaules, qui vous semblent sans importance. Attention! C'est justement ce qui vous empêche de faire des progrès spirituels. Va d'abord... Au risque de passer pour un fanatique, obéissez aux ordres que Dieu vous a donnés.

(Auteur inconnu)

Père, j’ai tant besoin de toi.


J’ai pensé tellement te connaître que j’ai cessé de te chercher.

J’ai pensé tellement t’aimer que j’ai négligé notre intimité.

J’ai cru être si sanctifiée que j’ai cessé de m’examiner.

J’ai oublié que tu revenais et j’ai cessé de me préparer.

Mon coeur s’est gonflé d’orgueil et j’ai cru être arrivée.

J’ai cru que si je mourrais je serais à tes côtés.

Mais Père je me suis trompée.
 
De toi je me suis détournée, et aujourd’hui mon coeur est troublé.

Je ne peux que m’humilier et te demander de me pardonner.

Ôte mes péchés et pardonne mes iniquités.

Seigneur, conduis moi dans tes sentiers de sainteté.

Permets moi de t’adorer et de t’aimer, en esprit et en vérité.

Père où irais je, si tu n’étais pas à mes côtés?

Je veux persévérer, car c’est auprès de toi que je veux passer mon éternité.

(Auteur inconnu)

samedi 19 janvier 2013

Visions et ténèbres

Une frayeur et une obscurité vinrent l'assaillir. Genèse 15:12

Quand Dieu accorde une vision à un croyant, il le met, pour ainsi dire, à l'ombre de sa main. Il doit rester dans le silence, prêtant l'oreille à la voix de Dieu. Il y a une obscurité qui vient d'un excès du lumière; c'est le moment d'écouter. Ce passage de la Genèse en est une illustration: quand Dieu, après vous avoir donné une vision, la fait suivre de ténèbres, attendez. Dieu réalisera ce qu'il vous a montré, si vous avez su attendre. Mais n'intervenez jamais à la place de Dieu, pour accomplir sa promesse. Abram a dû passer par treize années de silence, pendant lesquelles sa confiance en lui-même fut détruite. Il comprit qu'il ne pouvait s'en tenir aux conseils de la sagesse humaine (relisez le chapitre 16). Ces années de silence étaient une période d'éducation, non de réprobation. N'essayez pas de susciter en vous, artificiellement, la foi et la confiance, mais attendez-vous à Dieu (lire Ésaïe 50:10-11).
Ma confiance repose-t-elle sur moi-même, ou sur tel ou tel enfant de Dieu, sur un livre, une prière, une extase? Ou bien est-elle toute en Dieu lui-même et non en ses bénédictions? «Je suis, dit-il, le Dieu Tout-Puissant, El-Shaddai, le « Père et Mère » de tous». Le but unique de l'éducation que Dieu nous dispense, est de nous faire saisir ce qu'il est réellement. Dès que Dieu devient pour nous réel, nos semblables s'effacent comme des ombres. Rien de ce que peuvent dire ou faire les autres chrétiens ne peut troubler celui qui est fondé sur Dieu.

(Oswald Chambers)

Lien du texte en vidéo : https://youtu.be/drZxkauW3sw

L'offre de Jésus


Le monde poursuit sa route comme si Jésus n'existait pas, comme si sa résurrection, sa seigneurie, son prochain retour, n'étaient que pure imagination. Libre à chacun d'avoir ses idées, diront certains. Dans le temps présent, peut-être. Seulement, et c'est pourquoi nous nous adressons à vous avec tant d'insistance, on ne pourra pas 
toujours être incrédule. Hélas ! pour ceux qui auront voulu le rester tandis que la grâce de Dieu leur était offerte, il sera trop tard lorsqu'ils devront se rendre à l'évidence. 

- Il n'y aura pas d'incrédules quand Jésus-Christ se lèvera, investi de l'autorité du souverain Juge. 
- Il n'y aura pas d'incrédules lorsque « tout oeil le verra », et qu'il sera demandé compte à ce monde de son mépris de Dieu. 
- Il n'y aura pas d'incrédules lorsque les morts, ressuscités pour le jugement, comparaîtront devant le grand trône d'Apocalypse 20 .
- Il n'y aura plus d'incrédules en enfer... Mais il y aura, dans ce lieu terrible l'éternel regret d'avoir méprisé la grâce de Dieu !. Justement cette grâce qui vous est offerte aujourd'hui. « Voici c'est maintenant le temps agréable; voici, c'est maintenant le jour du salut » . 2 Corinthiens 6:2
(Auteur inconnu) 

vendredi 18 janvier 2013

Se charger de sa croix




Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive.  Luc 9:23

Qu’il renonce à lui-même
Le disciple de Jésus renonce à lui-même, c’est à dire, se livre, s’abandonne, cède, se soumet, renonce à ses droits. Le renoncement à soi-même n’est pas une dépersonnalisation, mais la construction de soi-même selon un mode nouveau. Le renoncement est le mouvement qui nous fait passer de la mort à nous même… à la vie avec Christ. Ce n’est pas l’abdication de soi, mais l’évacuation de tout ce qui nous empêche la recréation de notre personne par le St-Esprit.  C’est abandonner à Christ tout ce par quoi nous prétendons exister, (réussite familiale, professionnelle, sociale) afin de tout recevoir de LUI. Renoncer à soi signifie abandonner ta prétention à l’indépendance, à ses propre pensées, à ses désirs. Renoncer à soi n’est pas se haïr, mais une victoire personnelle, personne ne peut le faire pour nous. Un homme ne trouve sa véritable identité qu’en renonçant à l’affirmation et à la rechercher de soi pour l’amour de Christ. Qui renonce ne saurait se perdre, mais se retrouve d’une manière nouvelle, tout dépend de l’axe autour duquel la volonté gravite: dans le cas où elle est son propre centre, elle tourne autour d’un abîme dévorant, mais si Christ est son noyau, elle tourne autour d’un noyau qui la sauve. J

Qu’il se charge chaque jour de sa croix
Un disciple peut être défini comme quelqu’un qui est mort au péché et vivant pour Dieu (Rom. 6:11). Pour que cela puisse être une réalité, le Seigneur Jésus dit clairement que chacun doit prendre sa croix. C’est un ULTIMATUM! Andrew Murray nous explique : Les chrétiens doivent comprendre que porter sa croix ne se réfère pas en premier lieu aux épreuves que nous appelons des croix, mais à un abandon de sa vie journellement répété-à la mort à soi-même qui doit marquer le chrétien. Cessons donc de confondre-une croix-avec -la croix-. La croix du croyant est la croix du calvaire, celle-là même à laquelle il a été crucifié avec Christ. Tant que le vieux moi tient le gouvernail, Christ ne peut le tenir, mais si par la foi, nous saisissons joyeusement le fait de la rédemption (j’ai été crucifié avec Christ) alors le Christ par son Esprit, exerce en nous la fonction de la vie. Nous avons cela à faire chaque jour…Alors nous pouvons le suivre!

Et qu’il me suive
Akoloutheô : ce mot s’appliquait aux soldats qui marchaient sous les ordres de leur chef, à l’esclave au service de son maître, à l’être humain qui se soumet aux lois. Ce terme grec désigne aussi celui qui se lie à quelqu’un pour en obtenir une faveur. Dans le Nouveau Testament, Jésus appela Matthieu, Philippe, Pierre et beaucoup d’autres à le suivre. Dans les Évangiles ce mot implique l’acceptation de Christ comme chef et maître et la participation à ses souffrances. Andrew Murray a encore écrit: Nous trouvons dans la Bible deux aspects de la croix. L’un d’eux met l’accent sur l’œuvre rédemptrice qui ôte la malédiction du péché, assure le pardon et la paix avec Dieu, par le sang de Christ. Le second met en évidence l’ordre du Seigneur : Prends ta croix et suis-moi. Le premier affirme notre justification et notre réconciliation avec Dieu, fermes fondements de notre foi. Le second annonce la sanctification absolument nécessaire. Il va sans dire qu’il est plus facile d’annoncer la justification et le pardon, que la communion avec Christ.

(Auteur inconnu)

jeudi 17 janvier 2013

Ma joie... votre joie...


...pour que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit parfaite. Jean 15: 11
 En quoi consistait donc la joie de notre Seigneur? Aucun bonheur humain n'en peut approcher. La joie de Jésus consistait dans l'abandon total, dans l'entier sacrifice de lui-même à son Père; c'était la joie de faire ce que le Père lui avait ordonné. "Faire ta volonté est tout mon plaisir." Jésus demande à Dieu que notre joie puisse devenir parfaite, c'est-à-dire pareille à la sienne. Est-ce que je laisse Jésus-Christ répandre en moi sa joie?
 L'essentiel dans ma vie, ce n'est pas ma santé, ce ne sont pas les circonstances extérieures, c'est la connaissance de Dieu, et la parfaite communion avec Lui, pareille à celle que possédait Jésus. Le plus grand obstacle à cette communion, c'est le souci constant et fallacieux de scruter attentivement tous les évènements de notre vie. Les soucis de ce monde, comme dit Jésus, étouffent en nous la parole de Dieu. Avant même que nous ayons pu nous reconnaître, nous sommes entraînés dans le tourbillon des vaines apparences. L’œuvre que Dieu a entreprise pour nous ne peut être vraiment réalisée que lorsque nous sommes devenus Ses témoins, capables de dire aux hommes qui est Jésus. Soyez en communion avec Dieu, trouvez dans cette communion votre joie, et il coulera de vous des fleuves d'eau vive. Ne pensez plus à vous-même, et soyez l'instrument docile dont Jésus pourra se servir. Quittez tout orgueil, vivez de la vie cachée avec le Christ en Dieu. La vie normale du chrétien est aussi naturelle que la respiration du jeune enfant. Ceux dont l'influence est la plus bienfaisante sont ceux qui ne le savent pas.
 
 (Auteur inconnu)

Désapprouvé!

 Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même désapprouvé.   1 Corinthiens 9:27
 
Le long d'une côte exposée au vent, un phare était tenu par un gardien à qui on remettait suffisamment d'huile pour un mois à la fois et qui devait chaque nuit garder la lumière du phare allumée. Un jour, une femme lui demanda de l'huile afin de garder ses enfants au chaud. Puis un fermier vint. Son fils avait besoin d'huile pour sa lampe afin de pouvoir lire. Un autre en avait besoin pour un moteur. Le gardien considéra que chaque requête était justifiée et donna à chacun juste assez d'huile pour les contenter tous. Vers la fin du mois, le réservoir du phare était à sec. Cette nuit-là, le phare resta éteint, et trois navires s'écrasèrent sur les rochers. Il y eut plus de cent morts. Lorsqu'on institua une enquête, l'homme expliqua ce qu'il avait fait et les raisons de son geste. « Vous n'aviez qu'une tâche à remplir, insista l'enquêteur, c'était de garder la lumière allumée. Tout le reste était secondaire. Ce n'est pas une excuse». Contrairement à ce gardien de phare, l'apôtre Paul reconnaissait le danger de ne pas accomplir la tâche particulière qui lui avait été confiée. Il se rendait compte qu'il pouvait être désapprouvé, perdre les récompenses accordées pour un service bien fait. Il concentra donc tous ses efforts physiques et mentaux à la proclamation de l'Évangile. Même une bonne chose ne pouvait pas le détourner de ce qui était pour lui le meilleur. Son but était d'être modéré en toutes choses afin de demeurer fidèle à sa vocation.
Seigneur, remplis-nous de cette même consécration à te servir. Donne-nous la sainte crainte d'être désapprouvé.

Pensée: La vie chrétienne est comme une partie de tennis, celui qui sert bien perd rarement.

mercredi 16 janvier 2013

Mon enfant


Avez-vous perdu courage ?

Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as..., puis viens et suis-moi. Luc 18:22

"Lorsque le jeune homme riche entendit ces paroles..." Avez-vous jamais entendu le Maître prononcer une parole dure ? Si vous répondez non, je me demande si vous l'avez jamais entendu dire quoi que ce soit. Jésus-Christ nous dit beaucoup de choses que nous entendons, sans les écouter vraiment; quand nous y prêtons attention, ses paroles sont étonnamment dures. Jésus ne semble pas avoir, le moins du monde, pressé cet homme de faire ce qu'il lui avait dit; il n'a pas essayé de le garder près de lui. Il lui a simplement dit: "Vends tout ce que tu as, puis viens, et suis-moi." Notre Seigneur ne supplie ni ne cajole, jamais il n'essaie de séduire: Il dit simplement les paroles les plus sévères que des oreilles humaines aient jamais entendues, puis s'en tient là. Ai-je jamais entendu Jésus dire une parole dure ? M'a-t-il parlé, à moi personnellement, et l'ai-je écouté avec toute mon attention ? Non pas une parole que je puisse exposer à d'autres, mais quelque chose qui était bien pour moi. Cet homme comprit ce que Jésus disait, il l'entendit et en mesura la portée, et cela lui brisa le cœur. Il partit, non pas révolté, mais tout triste, entièrement découragé. Il était venu à Jésus plein d'ardeur, et la parole de Jésus le glaça; sa piété enthousiaste céda au découragement. Et Jésus n'insista pas, il le laissa partir. Le Seigneur sait parfaitement que, une fois que sa parole a été entendue, elle portera du fruit, tôt ou tard. Il est dommage que plusieurs d'entre nous empêchent le fruit de mûrir. Mais si nous revenons à l'obéissance,
Jésus ne nous fera aucun reproche.

(Auteur inconnu)

Nul besoin n'est sans importance

Comme un père a compassion de ses enfants, l'Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Psaume 103:13

Plusieurs mères de petits enfants se faisaient part d'exaucement reçus à leurs prières. L'une d'entre elles confia qu'elle se sentait égoïste quand elle dérangeait Dieu avec ses besoins personnels. « Comparé aux besoins énormes du monde auxquels Dieu fait face, expliqua-t-elle, ce que je vis doit lui sembler peu important». Quelques instants après, son garçon s'est pincé les doigts dans une porte et s'est précipité vers sa mère. Elle n'a pas dit: « Ce que tu peux être égoïste de venir me déranger avec tes doigts blessés quand je suis occupée! » Non, elle lui a manifesté beaucoup de compassion et de tendresse. Psaume 103:13 nous rappelle ce qu'est la réponse de l'amour, à la fois humain et divin. En Ésaïe 49, Dieu dit que même si une mère oubliait de faire preuve de compassion envers son enfant, l'Éternel n’oublierait jamais (v.15)! En langage imagé, Dieu rassurait ses enfants en leur disant qu'il les avait gravés sur ses mains (v.16).
Une telle intimité avec Dieu est le partage de ceux qui le craignent et dépendent de lui plutôt que d'eux-mêmes. Tout comme cet enfant aux doigts blessés pouvait courir librement vers sa mère, ainsi nous pouvons courir vers Dieu avec nos problèmes quotidiens. Le Dieu tout-puissant n'a jamais besoin de négliger les autres pour répondre à nos requêtes. Il dispose de temps et d'amour illimités pour chacun de ses enfants. Nul besoin n'est sans importance pour lui. - J.E.Y. -

Pensée: Dieu porte le monde entier sur ses épaules, mais il tient ses enfants dans sa main.

mardi 15 janvier 2013

Heureux en Christ



Nous avons des chagrins, des luttes, mais nous avons la paix dans toutes ces choses si Christ est l'objet de notre désir; et même dans les difficultés nous le trouverons plus près de nous que dans d'autres moments. Il est évident que Dieu nous veut heureux, et point agités ni craintifs. Il n'est plus question de savoir si nous n'aurons plus de combats, ni de tentations, car ces choses auront lieu jusqu'à la fin, mais si nous avons la paix, même dans ces difficultés. Ce ne sont pas les circonstances qui nous empêchent d'être heureux; ce qui nous manque c'est Christ. Si malgré cela, nous sommes agités et craintifs, c'est qu'il manque quelque chose à notre confiance. C'est la puissante énergie du Saint Esprit qui révèle Christ, et l'amour parfait que Dieu nous a donné en Jésus. Occupons-nous de Christ et non de nous-mêmes et de nos difficultés, car en nous occupant de la chair nous ne nous faisons pas de bien. Si nous avons une tentation quelconque, ne pensons pas à nos luttes et à nos combats, mais à Celui qui peut les vaincre en attirant à Lui nos coeurs. Alors, nous serons
délivrés, et nous trouverons en Jésus ce qu'il faut pour nous rendre capable de jouir de cette paix qui surpasse toute intelligence. Tout devient bonheur parce que Dieu est avec nous et que son amour est versé dans nos coeurs par le Saint -Esprit. Nous sommes alors dans cette position qui faisait dire à l'apôtre Paul prisonnier: "Plût à Dieu que vous tous vous devinssiez ce que je suis, hormis ces liens" (Actes 26:29).

J.N.D.

Plus de rancune le soir venu

 ...que le soleil ne se couche pas sur votre colère. Éphésiens 4:26
 
Un petit garçon s'était querellé avec son frère et toute l'affaire l'avait rendu amer. Lorsque son frère a voulu régler les choses, le garçonnet a refusé de l'écouter. En fait, il ne lui a pas parlé de toute la journée. L'heure du coucher venue, leur mère a dit au garçon: « Ne penses-tu pas que tu devrais pardonner à ton frère avant de t'endormir? Rappelle-toi que la Bible dit : ''... que le soleil ne se couche pas sur votre colère ''» (Éphésiens 4:26). Le garçon avait l'air perplexe. Après avoir réfléchi quelques instants, il a fâché: « Mais comment puis-je empêcher le soleil de se coucher? » Il me fait penser à certains chrétiens. Ils sont en colère contre certaines personnes et leur gardent rancune. Lorsqu'on les oblige à faire face à leur attitude impitoyable et qu'on les exhorte à régler les choses, ils évitent la question et refusent de prêter attention à l'instruction claire de l'Écriture. Il est vrai qu'on ne peut changer le coeur d'une autre personne, mais nous sommes responsables de notre propre attitude. La Bible dit: « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ » (Éphésiens 4:32).
Non, on ne peut empêcher le soleil de se coucher, mais on peut l'empêcher de se coucher sur notre colère. Et cela veut dire que nous devons pardonner. - R.W.D. -

 
Pensée: Pour chaque minute où on est en colère, on perd soixante secondes de joie.

lundi 14 janvier 2013

La boussole indicatrice


Voyons, lequel d'entre vous, si son fils venait à lui demander du pain, songerait à lui donner une pierre ? Matthieu 7 : 9
 
Notre Seigneur compare ici l'homme qui prie à un enfant normal qui fait une demande normale. L'enfant de Dieu n'est-il pas assuré d'avoir l'oreille de son Père ? Si Dieu de vous exauce pas tout de suite, ne croyez pas qu'il ne veut pas le faire, ne vous laissez pas aller au découragement, mais consultez votre boussole. Êtes-vous en un rapport normal avec votre mari, avec votre femme, avec vos parents, avec vos enfants, avec vos camarades ? « Oh ! Seigneur, dites-vous, je me suis laissé aller à la mauvaise humeur, mais j'ai tant besoin de réconfort spirituel ! » Vous ne l'obtiendrez pas tant que vous n'aurez pas rétabli en vous l'état normal. Nous mêlons quelque révolte à notre adoration. Nous discutons, nous avons l'audace de discuter avec Dieu de m'envoyer de l'argent pour acheter quelque chose dont j'ai envie, alors qu'il y a une dette que je n'ai pas payée ? Ai-je demandé à Dieu de m'accorder plus de liberté, alors que je prive de sa liberté quelqu'un de ma famille ? Je n'ai pas pardonné à telle personne. J'ai oublié le commandement de Jésus : « Tout ce que vous désirez que les autres fassent à votre égard, faites-le pareillement pour eux . » Je ne suis enfant de Dieu que grâce à la nouvelle naissance. Je ne suis enfant de Dieu que tant que je marche dans la lumière. La prière chez la plupart d'entre nous devient du patois de Canaan, une sorte de vague excitation mystique. Notre vie spirituelle est une fabrique de brouillards. Si nous regardons la boussole, nous verrons ce qui n'est pas en règle. La prière ne sert à rien, si nous ne vivons pas en enfants de Dieu.
 
(Auteur inconnu)

L'appel de Dieu

Qui enverrai-je? Ésaïe 6:8

Dieu n'adressa pas d'appel personnel à Ésaïe. Ésaïe entendit seulement la voix du Seigneur qui demandait: «Qui enverrai-je?». L'appel de Dieu n'est pas uniquement pour quelques-uns, il est pour tous. Entendre ou ne pas entendre cet appel dépend de mes propres oreilles; et ce que j'entends  dépend de mes dispositions intérieures. Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus, c'est-à-dire peu qui se comportent en élus. Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, l'ont laissé transformer leur attitude et déboucher leurs oreilles; ils entendent alors le  « murmure doux et subtil » qui répète sans cesse: « Qui marchera pour nous ? ». Ce n'est pas un appel adressé personnellement à un individu à qui Dieu dirait: « Toi, tu dois partir ». Dieu n'exerce pas de pression sur Ésaïe. Mais Ésaïe se tenait en la présence de Dieu; il entendit l'appel, et se rendit compte qu'il n'y avait, pour lui, qu'une chose à faire: répondre librement et consciemment: « Me voici, envoie-moi! ». Débarrassez-vous de l'idée que Dieu vous appellera en vous pressant et en vous suppliant. Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n'exerça sur eux nulle contrainte. Son appel, à la fois doux et ardent: « suis-moi », s'adressait à des hommes en pleine possession de leurs moyens. Si nous laissons l'Esprit de Dieu nous amener devant le Seigneur, face à face, nous entendrons comme Ésaïe, le « murmure » doux et subtil », et librement, sans crainte, nous dirons: « Me voici, envoie-moi! ».

(Oswald Chambers)

dimanche 13 janvier 2013

Ne relâchons jamais notre effort spirituel

Mais les hauts lieux ne disparurent pas du milieu d'Israël; ce qui n'empêcha pas le roi Asa d'avoir parfaitement bonne conscience durant toute sa vie. 
II Chroniques 15 :17

Asa se sentit en règle avec l'Éternel, dans son for intérieur, mais à son obéissance dans le domaine extérieur il manquait quelque chose. Ne vous laissez pas aller à dire: "Oh ! cela ne compte pas !" Qui sait si, aux yeux de Dieu, cela n'a pas une très grande importance? Pour un enfant de Dieu, tout a de l'importance. 
Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour vous le faire comprendre? Dieu ne perd jamais patience. Vous dites: "Je suis en règle avec Dieu, je le sais." Mais les "hauts lieux" subsistent; il y a un point sur lequel votre obéissance est en défaut. Comment pouvez-vous déclarer ainsi que vous êtes en règle avec Dieu, alors qu'Il vous fait sentir qu'il y a quelque chose en vous qui n'est pas en ordre? Ne perdez pas un moment pour réparer ce désordre, quel qu'il soit. En ce domaine, il n'y a pas de petits détails. Y a-t-il dans vos habitudes corporelles, ou bien dans vos habitudes intellectuelles, un point que vous négligez tout à fait? Dans l'ensemble, cela va bien; mais sur ce point, vous vous relâchez. L'effort spirituel est un besoin constant de votre âme. Est-ce que votre coeur s'arrête jamais de battre? Tout arrêt dans l'effort spirituel est un arrêt dans la vie de l'âme. Dieu vous veut entièrement à Lui. Il vous faut veiller sans cesse pour être digne de Lui. Cela demande beaucoup de temps et de peine. Il y a des gens qui s'imaginent pouvoir gravir tous les sommets en deux minutes !

(Oswald Chambers)

samedi 12 janvier 2013

Comment suivre Jésus ?


Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas... il ne peut être mon disciple. Luc 14 :26 à 33.

Rien de ce que nous avons de plus précieux, ne doit nous empêcher de suivre Jésus-Christ. Être disciple de Jésus, c'est être attaché à Lui seul. Il y a une grande différence entre l'attachement à une personne et l'attachement à des principes, ou à une cause. Notre Seigneur ne s'est pas fait le champion d'une cause; il a appelé les hommes à s'attacher à Lui. Être son disciple, c'est être esclave par amour. Beaucoup parmi nous se disent chrétiens, et ne sont pas attachés à Jésus-Christ comme des esclaves. Aucun être humain ne peut avoir pour Jésus-Christ cet amour passionné s'il ne lui a pas été donné par le Saint-Esprit. On peut admirer Jésus, on peut le respecter, le vénérer, et pourtant ne pas l'aimer. Seul le Saint-Esprit aime le Seigneur Jésus et peut répandre dans nos cœurs l'amour de Dieu. Lorsque l'Esprit Saint voit une occasion de glorifier Jésus, il s'empare de notre cœur, de nos nerfs, de toute notre personne, et nous enflamme d'amour pour Jésus-Christ .La vie chrétienne a un caractère d'originalité spontanée. Pourtant comme Jésus son Maître, on accusera le disciple de ne pas être en harmonie avec la société et d'être inadapté. Mais Jésus fut toujours en parfait accord avec son Père, et le chrétien doit de même être en accord avec Lui. Avec Lui-même et non pas avec telle ou telle doctrine desséchée et sans vie. Les hommes se complaisent dans des doctrines mais Dieu doit faire sauter leurs préjugés à la dynamite, pour qu'ils puissent s'attacher vraiment à Jésus-Christ.

(Auteur inconnu)

vendredi 11 janvier 2013

Réagir au changement avec grâce


 
 
Vivez un jour à la fois
 
Jésus nous a dit de ne pas nous soucier du lendemain, « car le lendemain aura soin de lui-même », a-t-il ajouté (Matthieu 6:34). Au lieu de nous préoccuper de toutes les possibilités désagréables qui nous attendent, nous devrions remercier Dieu pour la journée d'aujourd'hui et savourer ce qui s'offre à nous pour l'instant, en lui confiant notre avenir. La Bible dit que, peu importe ce que Dieu permet qu'il arrive, il répondra à nos besoins. Il ne permettra pas que nous soyons éprouvés sans nous donner toute la grâce nécessaire (1 Corinthiens 10:13). Jésus nous a promis d'être avec nous jusqu'à la fin (Matthieu 28:20). Nous honorons le Seigneur, nous rendons de lui un bon témoignage et nous ajoutons à la joie de nos vieux jours en obéissant à Christ, qui nous demande de vivre un jour à la fois et de laisser le lendemain prendre soin de lui-même.
 
Tenez-vous raisonnablement actif
 
En vieillissant, il devient de plus en plus facile d'opter pour la loi du moindre effort et de s'abandonner à l'oisiveté. Il s'agit d'une grave erreur. Mais ainsi en est-il de l'autre extrême. Certaines personnes sont si déterminées à lutter contre les effets du vieillissement qu'elles deviennent obsédées par l'exercice physique et dépensent une fortune pour garder une apparence de jeunesse. Elles semblent se croire capables d'arriver à freiner le processus de vieillissement si elles y travaillent suffisamment dur. Or, Paul a dit à Timothée que l'exercice physique « est utile à peu de chose » (1Timothée 4:8). Toutefois, il a poursuivi sa pensée en indiquant clairement que nous devrions mettre l'accent sur la dimension spirituelle de la vie, dont les bienfaits durent éternellement. L'exercice et une alimentation saine sont louables. Tenez-vous donc raisonnablement actif, mais accorder davantage d'importance à votre croissance spirituelle.
 

jeudi 10 janvier 2013

Finir en force

 
Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. 
Jacques 4:6c

Les coureurs de fond savent qu'il est important de finir en force. Ils savent que bien des courses se gagnent ou se perdent dans les dernières foulées. Ozias a connu des débuts remarquables en devenant roi à l'âge de 16 ans. Par sa fidélité envers Dieu, il a restauré sa nation dans l'honneur et la gloire. Puis, il s'est enorgueilli et a cru que les lois ne s'appliquaient plus à lui. Ozias s'est permis d'entrer dans le temple pour brûler des parfums - un privilège réservé aux sacrificateurs. Et même lorsqu'on lui a fait voir son péché, il a refusé d'écouter avec arrogance - jusqu'à ce que la lèpre apparaisse sur son front. Dieu avait réussi à attirer son attention. Ozias a trébuché devant la ligne d'arrivée et il a été disqualifié. Au lieu d'accumuler de grandes victoires, il a quitté le trône dans la disgrâce. Le roi Ozias n'est pas l'unique cas en son genre dans l'histoire. Plusieurs hommes et femmes, qui ont déjà marché humblement avec Dieu, s'enorgueillissent et s'éloignent de lui . Ils persistent dans la désobéissance et refusent d'écouter la voix de Dieu ou les réprimandes d'amis. Leur façon de terminer gâte leur course. Faites-vous fausse route parce que vous avez cessé de suivre le Seigneur? Vous pouvez vous remettre dans la bonne voie et, par la grâce de Dieu, bénéficier d'un «deuxième souffle». Humiliez-vous devant Dieu et vous pourrez encore finir en force. -H.W.R-

Pensée: Ceux qui pensent ne pas avoir besoin de Dieu ne peuvent gagner.

mercredi 9 janvier 2013

La politique de l'autruche

Frères, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Galates 6:1
 
Contrairement à la croyance populaire, l'autruche ne met pas la tête dans le sable pour faire fi du danger. L'autruche peut courir à une vitesse de 72 kilomètre à l'heure, ruer puissamment et donner des coups de bec agressifs. En tant qu'oiseau le plus gros et le plus rapide au monde, elle n'a pas besoin de s'enterrer la tête.
L'expression « pratiquer la politique de l'autruche » décrit quelqu'un qui veut faire fi de ses manquements ou de ceux des autres. Le prophète Nathan n'a pas laissé le roi David oublier ses péchés d'adultère et de meurtre (2 Samuel 12: 1 à 14). Il fallait un homme brave pour obliger un roi à reconnaître ses erreurs. Mais Nathan a quand même obéi à Dieu et il a usé de sagesse dans son approche. L'apôtre Paul a exhorté l'Église primitive à dénoncer le péché, en disant: « Frères, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté » (Galates 6:10). Nous devons obliger nos frères et soeurs en Christ à faire face à leurs péchés dans le but de rétablir leur communion avec Dieu, tout en reconnaissant que nous ne sommes pas à l'abri des mêmes tentations. Bien entendu, nous ne devrions pas rechercher le péché dans la vie des autres croyants, mais nous ne devrions pas non plus pratiquer la politique de l'autruche lorsqu'il doit être dénoncé. -A.L.-
 
Pensée: La calomnie vise la destruction; la correction vise le rétablissement.

mardi 8 janvier 2013

Comment aller en Enfer!


 
Que faut-il faire pour aller en enfer? 
La réponse est très simple: RIEN! 
On y va naturellement...(voir Romains 3.10-12) 
La plupart des gens croient que l'homme est foncièrement bon et que, s'il ne fait rien de très dramatique durant sa vie, comme tuer ou voler, il va aller au ciel à la fin de ses jours. Malheureusement, Dieu nous voit d'un autre oeil, et, étant donné que c'est Lui, selon Sa vision, qui te jugera à la fin de tes jours, il serait avantageux pour toi de savoir sur quelle base se fera ce jugement. Premièrement, Il nous dit dans la Bible, sa parole écrite: "Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu?" Qui Dieu voit-il comme injuste? Le verset continue: "ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu" (1Corinthiens 6.9-10). Ou encore: "Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudici­té, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu" (Galates 5.19-21). Et ailleurs: "Mais pour les lâches, les incrédules, les abomina­bles, les meurtriers, les impudi­ques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort" (Apocalypse 21.8). Commettre un seul vol fait de moi un voleur, dire un seul mensonge fait de moi un menteur, commettre un seul meurtre fait de moi un meurtrier, me prosterner devant une statue, qu'elle soit de Marie ou de Bouddha, fait de moi un idolâtre. Devant Dieu, un péché sera toujours un péché. Et, malgré que beaucoup d'entre nous se sont déjà reconnus, il ajoute: "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3.23). Comme tu vois, tes chances de te retrouver en enfer sont nombreuses, Jésus l'a dit lui-même: "Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là" (Matthieu 7.13). Mais, où t'arrêteras-tu? Quand en auras-tu assez de faire le mal? L'homme se détruit lui-même et, par surcroît, il aime ce qui le détruit. "Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il se détruisait ou se perdait lui-même?" (Luc 9.25) Mais sache que tu n'es pas obligé de faire ainsi, tu peux tout recommencer, tu peux repartir à zéro, il est encore temps. Dieu est juste, Amen! Mais il est aussi amour, et dans son amour, le ciel est toujours un lieu ou l'homme peut aller, et pour l'éternité. Jésus dit à tous: "Entrez par la porte étroite." "et je ne mettrai pas dehors celui vient à moi" (Matthieu 7.13 et Jean 6.37) La bible nous parle de 2 conditions. Le sincère repentir, celui qui implique un changement d'attitude à l'égard du péché, est la première de ces deux conditions. Quand Jésus parlait à la multitude, il disait: "Repentez-vous", ou encore: "Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également" (Luc 13.5). La deuxième, c'est croire; croire en Jésus, mettre ta confiance en lui, croire qu'il est le seul qui puisse t'aider de façon vraiment durable. Tu dois lui remettre la direction de ta vie et cesser de te fier aux autres, ou, ce qui est aussi tragique, à ta propre sagesse. Jésus a dit: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi".(Jean 14.6) Le Fils de Dieu, en mourant à ta place sur la croix, a pris tes péchés sur lui , lui qui n'en avait jamais commis. Dieu l'ayant ressuscité, il est monté au ciel où il est allé te préparer une place qu'il t'offre gratuitement, en réponse à ta foi (voir Jean 14.1-4). Il est vivant, viens à lui. Maintenant, tu sais comment aller au ciel et comment aller en enfer; à toi de choisir...
(Auteur inconnu) 

lundi 7 janvier 2013

L'intimité avec Jésus


Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe. Jean 14:9
 
Ce n'est pas un reproche, pas même l'expression d'un étonnement: Jésus fait l'éducation de Philippe. L'intimité avec Jésus est longue à acquérir. Avant la Pentecôte, Jésus était, pour ses disciples, Celui par qui les démons leur étaient soumis, et qui réveillait les âmes endormies (Luc 10:18 à 20). Ils avaient déjà une intimité précieuse avec lui, mais il y en avait une autre, bien plus profonde, qui devait venir: «je vous ai appelés mes amis».
La véritable amitié est rare sur la terre. Elle implique l'union profonde de la pensée, du coeur et de l'esprit de deux êtres. Il faut tendre toute notre vie à rechercher cette union intime avec Jésus-Christ. Nous recevons ses bénédictions et nous connaissons sa parole, mais Lui, le connaissez-vous?
 
Jésus dit: « Il est avantageux pour vous que je m'en aille ». Il veut dire qu'il pourra mieux faire pénétrer ses disciples dans son intimité. Quand l'un d'eux cherche à être plus près de Lui, Jésus se réjouit. Et seule intime avec Jésus peut nous faire porter du fruit.
Parvenus à cette intimité, nous ne sommes plus jamais seuls, nous n'avons plus besoin de sympathie, nous pouvons toujours parler aux autres en toute simplicité. Le disciple qui vit dans l'intimité de Jésus ne produit sur son entourage qu'une seule impression: Jésus est là! Car les profondeurs de son âme ont été satisfaites par Lui. Ce qui émane d'une telle vie, c'est l'équilibre profond et paisible que le Seigneur donne à ceux qui l'aiment intimement.

(Oswald Chambers)

dimanche 6 janvier 2013

Gardez les yeux fixés sur Jésus !



“Dieu est bon envers ceux qui sont purs de cœur… mais il s’en est fallu d’un rien que mes pas n’aient glissé... car j’ai porté envie aux arrogants, voyant la prospérité des méchants.” Psaumes 73 : 1-3 

L’auteur de ce psaume faillit devenir fou, parce qu’il avait fixé ses yeux sur les hommes. Il était tourmenté par l’idée que les hommes qui semblaient n’obéir à aucune règle, réussissaient quand même dans toutes leurs affaires. Voilà l’une des armes les plus éprouvées de l’arsenal militaire du diable ! Il détourne vos yeux de Jésus vers les hommes. Puis il vous laisse vous dépêtrer avec votre conscience ! Le pire c’est quand vous essayez de redresser les injustices: la vengeance appartient à Dieu seul qui dressera l’ultime bilan. La première fois, Jésus est venu pour sauver ceux qui étaient perdus. La prochaine fois, Il reviendra pour régner. La première fois, c’était pour arracher votre âme de l’enfer, la prochaine fois, pour enlever l’enfer des circonstances de votre vie ! Quand vous êtes tenté de vous demander jusqu’où ira ce monde qui nous entoure, quand vous vous sentez révolté par le mal qui prévaut partout, souvenez-vous que le dernier chapitre de l’Histoire n’a pas encore été écrit. Jean a dit: “Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Et des livres furent ouverts.”(Apocalypse 20, 12)Les comptes devront être rendus. Les Hitler et les Capone devront comparaître devant le tribunal, à la date fixée. Il en est de même pour les loups déguisés en agneaux, qui ont fait tant de mal. Et Dieu n’oubliera rien. Il n’est pas nécessaire que vous 
compreniez tout. “Quand j’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer, la difficulté fut grande à mes yeux, jusqu’à ce que j’aie pénétré dans le sanctuaire de Dieu, et que j’aie pris garde au sort final des méchants.” (Psaume 73,16-17) Demandez à Dieu de vous accorder de la patience quand on vous provoque, et de l’amour au cœur pour faire face à l’injustice. Et gardez les yeux sur Jésus, la source de votre paix ! 

(Auteur inconnu)