Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même désapprouvé. 1 Corinthiens 9:27
Le long d'une côte exposée au vent, un phare était tenu par un gardien à qui on remettait suffisamment d'huile pour un mois à la fois et qui devait chaque nuit garder la lumière du phare allumée. Un jour, une femme lui demanda de l'huile afin de garder ses enfants au chaud. Puis un fermier vint. Son fils avait besoin d'huile pour sa lampe afin de pouvoir lire. Un autre en avait besoin pour un moteur. Le gardien considéra que chaque requête était justifiée et donna à chacun juste assez d'huile pour les contenter tous. Vers la fin du mois, le réservoir du phare était à sec. Cette nuit-là, le phare resta éteint, et trois navires s'écrasèrent sur les rochers. Il y eut plus de cent morts. Lorsqu'on institua une enquête, l'homme expliqua ce qu'il avait fait et les raisons de son geste. « Vous n'aviez qu'une tâche à remplir, insista l'enquêteur, c'était de garder la lumière allumée. Tout le reste était secondaire. Ce n'est pas une excuse». Contrairement à ce gardien de phare, l'apôtre Paul reconnaissait le danger de ne pas accomplir la tâche particulière qui lui avait été confiée. Il se rendait compte qu'il pouvait être désapprouvé, perdre les récompenses accordées pour un service bien fait. Il concentra donc tous ses efforts physiques et mentaux à la proclamation de l'Évangile. Même une bonne chose ne pouvait pas le détourner de ce qui était pour lui le meilleur. Son but était d'être modéré en toutes choses afin de demeurer fidèle à sa vocation.
Seigneur, remplis-nous de cette même consécration à te servir. Donne-nous la sainte crainte d'être désapprouvé.
Pensée: La vie chrétienne est comme une partie de tennis, celui qui sert bien perd rarement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous souhaitez commenter cette exhortation, ce sera un grand plaisir de vous lire.