jeudi 9 février 2017

Ce qui est important

Jésus dit : « Voici ma mère et mes frères, car quiconque fera la volté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. Marc 3 : 34-35
 
Ce qui est important...
 
Ce n'est pas que Dieu fasse notre volonté, mais que nous fassions la sienne
 
Ce n'est pas de vivre longtemps, mais de vivre dans la soumission à Dieu.
 
Ce n'est pas ce que nous faisons, mais comment et pourquoi nous le faisons.
 
Ce n'est pas ce que pensent et disent de nous les autres, mais ce que nous sommes aux yeux de Dieu.
 
Ce n'est pas d'avoir beaucoup de connaissances bibliques, mais de mettre en pratique celles que nous avons.
 
Ce n'est pas d'être soi-même heureux, mais de rendre heureux notre entourage.
 
Ce n'est pas que la souffrance nous épargne, mais que les souffrances atteignent en nous le but que Dieu se propose.
 
Ce qui est important, ce n'est pas de savoir quand nous mourrons, mais de savoir si nous sommes prêts à rencontrer Dieu.
 
(La Bonne Semence)

mercredi 8 février 2017

Le plus beau but de ma vie

Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Matthieu 11 : 28
 
Je suis né en 1971 à Sao Paulo (Brésil). Ma famille était très pauvre. Mon enfance a été difficile car mon père buvait et ma mère était un médium spirite. J'échappais à cette ambiance en jouant au foot dans mon quartier. Mon père était de devenir une star, de gagner beaucoup d'argent et de profiter de la vie. Cela s'est réalisé quand le Sao Paulo club de football m'embaucha. Enfin, j'avais à la portée de la main tout ce dont j'avais rêvé. La vie me souriait. Le temps passant, j'ai réalisé que l'argent ne me procurait pas le vrai bonheur. Ni la renommée, ni les plaisirs n'étanchaient mes besoins les plus profonds. À ce moment, un ami m'a invité à un rassemblement de sportifs. J'y suis allé car le footballeur Paulo Silas (ancien de la sélection nationale du Brésil) était là. Je voulais le connaître et être pris en photo avec lui. Mais Silas a fait plus que cela. Il m'a parlé de quelqu'un qui avait changé sa vie. C'était Jésus Christ. Je ne comprenais pas bien tout ce que Silas me disait, mais ses paroles m'ont amené à prier le Seigneur Jésus, à lui demander d'être mon Sauveur et mon guide. C'est à moment-là que j'ai marqué, si je puis dire, le plus beau but de ma vie. Dès lors, les choses ont commencé à changer vraiment. Jésus m'a donné la paix et la joie auxquelles j'aspirais. Ma vie avait enfin un sens. Ce qui est merveilleux, c'est que Jésus a aussi changé la vie des miens, et toute l'atmosphère de notre maison.
 
(Gillmar Jorge Dos Santos)

dimanche 5 février 2017

Un Dieu patient, un Dieu d'amour

Estimez que la patience de notre Seigneur est salut. 2 Pierre 3 : 15
 
Samedi soir, sur une petite route des montagnes du Liban. Dans la voiture qui l'emmène avec deux amis vers la boîte de nuit où ils ont projeté de passer la soirée, Youssef est préoccupé. Cette sortie a été l'occasion d'une discussion avec ses parents, récemment devenus chrétiens. C'est Jésus qui est maintenant leur Sauveur et aussi leur Seigneur. Ils n'ont pas interdit la sortie, mais se montrent inquiets de ne pas voir leur fils plus pressé de placer sa vie entre les mains de Dieu. Soudain, une plaque de gravillons, une vitesse peut-être excessive, la voiture quitte violemment la route, décolle, retombe en contrebas... encore un tonneau puis tout s'arrête... les trois garçons, étourdis mais indemnes, s'extraient de la voiture. D'un coup d'œil, Youssef comprend le miracle : dix mètres avant, un énorme rocher, dix mètres après, un pylône, et, juste en dessous de l'endroit où gît la carcasse, le précipice où ils auraient dû finir... C'est avec l'impression d'avoir été vraiment '' sauvé '' de justesse que, rentré chez lui, il se sent poussé à ouvrir la Bible. Quelle surprise alors de trouver le texte suivant : « Le Seigneur... est patient envers nous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3 : 9) ! Ces paroles, de toute évidence, sont pour lui. Dieu lirait-il dans son cœur ? Oui, Dieu attend patiemment chacun de nous ? À la suite de l'accident qui a failli le tuer, Youssef, jeune Libanais de 20 ans, réalise que la vie est trop courte pour être vécue n'importe comment. Il se met à lire la Bible pour apprendre à mieux connaître Dieu, et celui qu'il a envoyé, Jésus Christ (Jean 17 : 3). Dans son village, on remarque peu à peu un changement dans son comportement. Il explique qu'il s'est attaché au Christ de tout son cœur en le découvrant à travers les évangiles, lui, sa manière d'être et ses paroles, sa mort et sa résurrection. Poussé par la curiosité, un des villageois décide de suivre Youssef à un culte du dimanche pour voir de quoi il est question... Mais quelque temps plus tard il avoue au jeune homme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu m'as dit que je crois. Moi aussi j'ai entendu et je reconnais que Jésus Christ est certainement le Sauveur du monde ». À force de se parler l'un à l'autre, les gens du village finissent par être nombreux à avoir entendu le message de l'évangile, la bonne nouvelle du salut et du pardon apportés dans ce monde par le Christ Jésus. Beaucoup l'acceptent, reconnaissent que Dieu a manifesté son amour à travers Jésus. Tout ceci ne peut être le fruit du hasard. Aujourd'hui encore, Dieu parle à notre cœur, à notre esprit, à notre conscience.
 
(La Bonne Semence)

samedi 4 février 2017

L'Évangile par les ondes

Frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur coure et qu'elle soit glorifiée.
2 Thessaloniciens 3 : 1
 
C'était en Russie, vers 1980. Des chrétiens finlandais responsables d'une station de radio missionnaire avaient reçu l'autorisation de faire un voyage dans la ville de Riga. Ils étaient invités dans une famille pour le repas, en même temps qu'une femme âgée venue de loin exprès pour les rencontrer. Celle-ci raconta son étrange histoire. Elle habitait seule dans un grand village. Un soir elle capta le programme de radio missionnaire et pour la première fois de sa vie écouta une prédication évangélique. Quand le programme fut terminé, elle éteignit la radio, joignit les mains, et reçu Jésus Christ son Sauveur. Ainsi commença sa vie chrétienne. Elle continua à écouter les programmes de cette radio missionnaire et par eux reçut un enseignement biblique. Mais une pensée l'occupait jour et nuit. Était-elle la seule croyante dans toute cette région ? Y avait-il d'autres personnes ? Elle n'en connaissait pas. Prudemment, elle commença à tester les villageois. Elle posait une question ici, une question là. À sa grande surprise elle trouva une femme qui confessa sa foi en Jésus-Christ, puis une famille, et encore une autre personne... Il y avait dans le village une '' église radiophonique ''. Elle n'était pas la seule à avoir répondu à l'appel de Dieu, parvenu jusqu'à elle par les ondes. Désormais, c'est avec d'autres qu'elle pouvait vivre la foi chrétienne.
 
(La Bonne Semence)

vendredi 3 février 2017

Esclaves de nos machines ?

Toutes choses me sont permises, mais je ne me laisserai, moi, asservir par aucune.
1 Corinthiens 6 : 12
 
Connaissez-vous la parabole de Luc 14 : 15 à 24 ? C'est l'histoire d'un homme qui donne un festin. Elle illustre l'invitation que Dieu adresse à tous, désirant remplir son ciel, ce lieu de gloire et de bonheur. Mais chose étrange : c'est à qui trouvera la meilleure excuse pour décliner l'invitation... « J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer  explique un invité, je te prie, tiens-moi pour excusé ». Notre attitude n'est-elle pas souvent analogue à celle de cet invité ? L'homme moderne est souvent tellement absorbé par ses activités qu'il reste sourd à cette invitation de Dieu. Ces cinq paires de bœufs, de nos jours ce pourrait être une nouvelle machine, une nouvelle voiture, un nouvel ordinateur... Une invention géniale, conçue pour faciliter notre travail, pourrait-elle nous empêcher de nous mettre en règle avec Dieu ? Sacrifier une éternité de bonheur pour une occupation passagère ? On pense à Ésaü échangeant contre un plat de lentilles la bénédiction divine. Pour nous qui croyons au Seigneur Jésus comme Fils de Dieu, Sauveur de notre âme, se pourrait-il qu'une activité passionnante entrave nos relations avec Dieu ? Qu'elle prenne trop de place dans notre vie ? Qu'elle devienne comme une idole à qui nous sacrifions tout notre temps libre ? Sommes-nous esclaves de nos machines ou bien ne sont-elles que des outils à notre disposition et à la disposition de notre Maître ? Il vaut la peine de se poser la question.
 
(La Bonne Semence)

mercredi 1 février 2017

Christianisme vécu

Que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables au milieu d'une génération dépravée et perverse. Philippiens 2 : 15
 
« C'était en 1943. J'étais prisonnier de guerre et, avec d'autres, nous devions construire une voie ferrée, dans la jungle, le long de la rivière Kwai pour atteindre la Birmanie. Quand nous nous rendions sur les chantiers, nous avions pris l'habitude de voir les indigènes nous traiter avec indifférence ou mépris. Et voilà qu'une fois, nous sommes arrivés dans un village où les gens nous ont approchés de façon tellement différente que cela nous a beaucoup surpris. On lisait de la compassion dans les yeux de ceux qui se pressaient sur le bord de la route pour nous regarder passer. Nous n'avions pas encore atteint la sortie du village qu'ils étaient de retour, chargés de gâteaux, de bananes, d'œufs, de médicaments et d'argent qu'ils nous glissèrent dans les mains. Nous avons appris plus tard que tout ce village était devenu chrétien. La lumière du christianisme avait réussi à poursuivre sa tâche au début de la guerre avant de s'enfuir. Ces brefs contacts avec le monde extérieur nous rappelaient fort heureusement qu'un mode de vie plus humain subsistait encore. Sans un mot, le message du christianisme authentique avait été transmis ».
 
(Ernest Gordon)

dimanche 29 janvier 2017

L'appel intérieur

Quand Dieu... jugea bon de révéler en moi son Fils. Galates 1 : 15-16
 
L'appel de Dieu n'est pas un appel à le servir de telle ou telle manière. Mais le contact que j'ai avec Dieu me permet de l'interpréter. L'appel de Dieu est avant tout l'expression de ce qu'il est et le service correspondra à ma propre nature. « Quand Dieu jugea bon de révéler en moi son Fils...», est l'expression de sa présence en moi. Le service pour Dieu, c'est l'amour qui abonde et déborde de notre cœur. Mais, proprement dit, cela ne découle pas d'un appel ; c'est une toute petite chose qui émane de moi, l'effet naturel de ma vie transformée. Dieu me met en relation avec lui, de manière à ce que je comprenne son appel ; alors, par amour pour lui, je fais ce que je puis. Mon service pour Dieu est l'hommage d'un être à qui Dieu s'est révélé. Quand Dieu me communique sa nature, son énergie agit en moi, et nous travaillons tous deux ensemble. Le Fils de Dieu s'étant fait connaître à moi, je le sers par amour dans tous les détails de ma vie.
 
(Oswald Chambers)

samedi 28 janvier 2017

Avez-vous jamais été seul avec Dieu ? (1)

Quand il était seul avec ses disciples, il leur expliquait tout. Marc 4 : 34
 
Seuls avec Jésus ! Jésus ne peut pas toujours nous prendre à part et nous expliquer ce que nous ne comprenons pas ; il nous explique seulement ce que nous sommes capables de comprendre. La vie du prochain est pour nous comme une parabole. Par elle, Dieu parle à nos âmes et nous façonne ainsi peu à peu. C'est un long travail, si long qu'il faut à Dieu le temps et l'éternité pour modeler un homme ou une femme. Notre rôle est de laisser Dieu agir dans tous les replis tortueux de notre personne. Il est stupéfiant de constater que nous ne savons rien sur nous-mêmes. Nous ignorons notre jalousie, notre paresse, notre orgueil. Jésus nous révèle tout ce que nous cachions en nous-mêmes avant que sa grâce ait commencé d'agir. Avons-nous appris à nous regarder avec courage ? Débarrassons-nous de l'idée, du préjugé tenace, que nous nous comprenons nous-mêmes. Dieu seul nous comprend. Cette suffisance instinctive est le ver rongeur de notre vie spirituelle. Pour peu que nous ayons entrevu ce que nous sommes aux yeux de Dieu. nous ne parlerons plus jamais de notre grande indignité, sachant qu'elle existe, et qu'elle est inexprimable. Tant que nous ne serons pas convaincus de notre indignité, Dieu fera pression sur nous, pour nous arracher à nous-mêmes. Tant que persiste notre suffisance, Jésus ne peut rien nous expliquer. Il lui fait frapper à mort notre orgueil, mettre à nu nos attachements coupables. Il faut que Dieu nous parle dans la solitude du dépouillement.
 
'' Deuxième partie : 20 Février 2013 ''
 
(Oswald Chambers)
 


vendredi 27 janvier 2017

Les yeux qui s'ouvrent !

... afin que tu leur ouvres les yeux... pour qu'ils reçoivent. Actes 26 : 18
 
Je ne connais aucun verset, dans tout le Nouveau Testament, qui résume en un raccourci plus grandiose ce que doit être le message d'un disciple de Jésus-Christ. La première œuvre de la grâce divine est mise en évidence dans ces mots : « afin qu'ils puissent recevoir le pardon de leurs péchés ». Quand un homme n'arrive pas à la véritable vie chrétienne, c'est presque toujours parce qu'il n'a rien reçu. Un homme n'est jamais sauvé s'il n'a reçu directement quelque chose de Jésus-Christ. Notre rôle à nous, les ouvriers de Dieu, c'est d'ouvrir les yeux des gens, pour qu'ils se tournent des ténèbres vers la lumière. Mais ce n'est pas encore là le salut complet. C'est seulement la conversion, l'effort de l'âme qui se réveille. Je ne crois pas exagérer en disant que la majorité des chrétiens de nom sont comme cela. Leurs yeux se sont ouverts, mais ils n'ont rien reçu. La conversion - on l'oublie trop aujourd'hui - n'est pas la régénération. Quand un homme est vraiment né de nouveau, il est conscient que cela ne vient pas de lui, mais que c'est un don qu'il a reçu de la main du Tout-Puissant. Les gens prennent des engagements, signent des promesses, sont décidés à tenir jusqu'au bout, mais rien de tout cela ne peut les sauver. Le salut suppose que nous sommes en mesure de recevoir directement de Dieu, grâce à Jésus-Christ, le pardon de nos péchés. Après cela vient l'autre œuvre souveraine de la grâce divine, l'héritage promis à ceux que Dieu lui-même a sanctifiés. Grâce à la sanctification, l'âme régénérée abandonne à Jésus-Christ tous ses droits sur elle-même, et ne s'intéresse plus qu'aux desseins de Dieu en faveur des hommes.
 
(Oswald Chambers)

Lien vidéo : https://youtu.be/AEYyZhlcRqM

jeudi 26 janvier 2017

Mon sacrifice est-il vivant ?

Abraham bâtit un autel, ... il lia Isaac son fils et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Genèse 22 : 9
 
Le sacrifice d'Isaac illustre l'erreur que nous commettons en nous imaginant que Dieu réclame de nous le sacrifice de la mort. Ce que Dieu veut, c'est le sacrifice à travers la mort, qui nous rend capables de faire, comme Jésus, le sacrifice de nos vies. N'affirmons pas : « Je suis prêt à marcher à la mort avec toi », mais plutôt : « Je suis prêt à m'unir à toi dans ta mort rédemptrice, et offrir ma vie à Dieu ». Nous croyons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu a débarrassé Abraham de cette erreur, et il agit de même dans nos vies. Dieu ne nous demande jamais de renoncer à quoi que ce soit pour le plaisir d'y renoncer. S'il nous demande un sacrifice, c'est pour nous faire acquérir la seule chose nécessaire : la vie avec Lui-même. Il s'agit de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Lorsque ces liens sont brisés par l'union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir lui offrir notre vie en sacrifice. À quoi servirait-il que vous donniez votre vie à Dieu, si ce n'était que pour mourir ? Ce qu'il réclame de vous, c'est votre personne même, offerte en sacrifice vivant, afin qu'il puisse disposer de toutes vos énergies rachetées et sanctifiées par le sacrifice de Jésus. Cela seul est agréable à Dieu.

(Oswald Chambers)

mercredi 25 janvier 2017

Fidélité

Ma ferme attente et mon espérance sont que je n'aurai honte de rien, mais que maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps, avec une pleine assurance... Philippiens 1 : 20
 
Tout ce que je puis, pour qu'Il règne dans toute sa gloire ! « Mon désir ardent et mon espoir étant que je n'aie jamais honte de rien ». Nous serons couverts de honte si nous ne cédons pas à Jésus sur le point précis où il nous demande de le faire ! « Tout, je veux tout faire, dit Paul, pour qu'Il triomphe ». C'est une question de volonté et non de raisonnement, une capitulation de la volonté, une capitulation absolue et irrévocable sur ce point particulier. Ce qui nous retient, c'est que nous nous préoccupons par-dessus tout, de nous-mêmes, en prétendant avoir égard aux autres. Nous reculons devant l'obéissance totale, sous prétexte que d'autres en souffriront. En raisonnant ainsi nous accusons Dieu de ne pas comprendre le prix de l'obéissance. Soyons tranquilles ! Dieu est au courant. À nous d'êtres fidèles, ne pensons plus qu'à une chose : Tout, pour qu'il règne. Comment pourrions-nous hésiter devant le Dieu très saint ? « Qu'importe la vie ou la mort » nous dit Paul. Il est résolu à ne jamais reculer, quoi que Dieu lui demande. L'ordre de Dieu produira une tempête dans notre vie, si nous ne cédons pas, lorsqu'il nous parle avec douceur. Il veut que nous nous donnions tout entiers pour Lui. Ainsi dans son amour il nous place devant le grand choix : pour ou contre Lui ! Si vous en êtes là, abandonnez votre volonté à Dieu, irrévocablement, totalement.
 
(Oswald Chambers)

mardi 24 janvier 2017

Repentance

En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut...
2 Corinthiens 7 : 10
 
La conviction de péché est un sentiment qui saisit rarement le coeur de l'homme. C'est pourtant la porte qu'il faut franchir pour connaître Dieu. Jésus dit que lorsque le Saint-Esprit viendra, il convaincra de péché. Quand le Saint-Esprit éveille la conscience d'un homme et le met en présence de Dieu, ce ne sont pas ses relations avec les hommes qui le tourmentent, mais sa relation avec Dieu. - « J'ai péché contre toi, contre toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux ». La conviction du péché, le miracle du pardon et la sainteté, sont si étroitement liés, qu'on peut affirmer que l'expérience du pardon conduit à la sainteté. Celui qui est pardonné en donne la preuve en changeant de vie, par la grâce de Dieu. On peut éprouver du remords de ses erreurs, être dégoûté de soi-même, mais la véritable repentance nous amène toujours à dire : « J'ai péché ». Lorsqu'un homme le dit de tout son cœur, il est certain que c'est Dieu qui a agi en lui. L'accès au Royaume de Dieu passe par les angoisses de la repentance qui réduit à néant la bonne opinion que nous avons de nous-mêmes. C'est alors que le Saint-Esprit peut commencer à révéler le Fils de Dieu dans notre vie. Cette vie nouvelle se manifeste par une repentance consciente et une inconsciente sainteté. La repentance est la base de départ de la vie chrétienne. À strictement parler, un homme ne peut pas se repentir quand il le veut : la repentance est un don de Dieu. Les vieux Puritains avaient coutume de prier pour '' le don des larmes ''. Si vous vessiez de connaître la vertu de la repentance, vous seriez dans les ténèbres. Examinez-vous pour voir si vous savez encore ce que c'est de s'affliger sur son péché.

(Oswald Chambers)

dimanche 22 janvier 2017

L'arc dans les nuées

J'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre.
Genèse 9 : 13
 
C'est la volonté de Dieu que les hommes entrent en relation étroite avec lui, et les alliances qu'il traite avec nous tendent à ce but. « Pourquoi Dieu ne me sauve-t-il pas ? » demandez-vous. Il vous a sauvé, mais vous n'êtes pas encore entré en rapport avec lui. « Pourquoi Dieu ne fait-il pas pour moi ceci, ou cela ? » Il l'a fait, mais la question est celle-ci : Vous êtes-vous conformés à ses désirs ? Toutes les grâces de Dieu sont là à notre portée, mais nous ne pourrons les saisir qu'une fois entrés dans l'alliance de Dieu. Attendre que Dieu se manifeste est le comble de l'incrédulité ; cela prouve que vous attendez qu'il agisse pour croire en lui. Dieu a pris les devants en nous offrant son alliance ; nous devons faire le pas nécessaire pour l'accepter. Il s'agit d'avoir foi en Dieu, de lui faire confiance, et c'est la chose la plus difficile. Nous n'avons vraiment foi qu'en nous-mêmes, en nos propres sentiments... Je ne crois en Dieu que lorsqu'il a mis dans ma main la chose même que je désire ; et alors, je proclame : « Maintenant, je crois ». Ce n'est pas cela, la foi. « Regardez à moi, et soyez sauvés », dit l'Éternel. Quand j'accepte réellement les termes et l'alliance de Dieu, et que je m'abandonne à lui entièrement, il n'y a plus en moi aucun idée humaine de mérite, mais je suis submergé par le sentiment d'être entré dans la pleine communion avec Dieu, et tout rayonne de paix et de joie.
 
(Oswald Chambers)

samedi 21 janvier 2017

Le Temple du Saint-Esprit

...Le trône seul m'élèvera au-dessus de toi. Genèse 41 : 40
 
Je dois rendre compte à Dieu de la manière dont je gouverne mon corps sous sa domination. Paul dit qu'il ne veut pas rejeter la grâce de Dieu, - la rendre inefficace. La grâce de Dieu est absolue, le salut en Jésus est parfait, éternel. Mon salut n'est pas à venir, je suis sauvé ; le salut est aussi éternel que le trône de Dieu. Ce que j'ai à faire de mon côté, c'est d'élaborer dans ma vie l'œuvre que Dieu accomplit en moi. « Travaillez à votre salut », c'est là ma responsabilité. Cela signifie que je dois manifester dans mon corps la vie du Seigneur Jésus, non pas d'une manière mystique, mais d'une façon réelle et concrète. « Je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti », dit l'apôtre Paul (1 Corinthiens 9 : 27). Tout chrétien peut discipliner son corps au service de Dieu. Dieu nous a rendus capables de tenir en parfait état ce temple du Saint-Esprit, de gouverner notre imagination et notre sensibilité. Nous sommes responsables de nos affections et nous ne devons jamais laisser entrer dans ce temple des attachements coupables. Nous sommes souvent plus sévères pour les autres que pour nous-mêmes. Nous excusons volontiers nos propres défauts, mais condamnons chez les autres des péchés vers lesquels nous ne sommes pas attirés. « Je vous exhorte, écrit Paul, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant... » (Romains 12 : 1). Le point important est celui-ci : Suis-je disposé à offrir mon corps pour que Dieu en fasse le Temple du Saint-Esprit ? Tout est là.

(Oswald Chambers)

mercredi 18 janvier 2017

Le bienfait du dénuement

...et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ... Romains 3 : 24
 
La Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu éveille fréquemment une ardente aspiration mais en même temps une profonde répulsion, parce que le message qu'elle nous apporte nous irrite. L'homme est fier de pouvoir donner tant et plus ; mais recevoir comme un mendiant, c'est autre chose. « Je donnerai ma vie comme martyr s'il le faut, je me dévouerai tout entier, je ferai n'importe quoi, mais ne m'humiliez pas en me mettant sur le même pied que le plus grand des pécheurs qui n'a qu'à accepter le don du salut par Jésus-Christ ». Il faut que nous comprenions que nous ne pouvons rien mériter ou obtenir de Dieu par nos efforts. Il faut le recevoir comme un cadeau gratuit, ou bien nous en passer. Le plus grand bienfait spirituel, c'est de reconnaître notre dénuement. Jusqu'à ce que nous arrivions là, le Seigneur ne peut rien pour nous. Il ne peut intervenir tant que nous croyons pouvoir nous suffire à nous-mêmes. C'est par la porte du dénuement que nous entrons dans son Royaume. Tant que nous croyons être riches, tant que nous possédons quelque capital d'orgueil, quelque indépendance, Dieu ne peut rien pour nous. C'est seulement lorsque nous avons faim de vie spirituelle, que nous recevons le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous communique comme un don la nature divine ; il fait vivre en nous la vie puissante de Jésus, qui, pénétrant notre âme, nous élève jusqu'à sa hauteur, dans le royaume de Jésus (Jean 3 : 5).
 
(Oswald Chambers)

samedi 14 janvier 2017

La loi des antagonismes

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. Apocalypse 2 : 7
 
Toute vie suppose un combat ; c'est un fait, que ce soit dans le domaine de la grâce ou de la nature, qu'il s'agisse de la vie du corps, de la vie mentale, de la vie morale ou spirituelle. La santé est un équilibre entre notre organisme et le monde environnant. Elle se maintient si notre vitalité est suffisante pour résister aux attaques extérieures - qui toutes sont capables de nous détruire. Les éléments qui me soutiennent et me renouvellent tant que je suis en vie, désagrègent mon organisme dès ma mort. Si j'ai une vitalité suffisante, je garde cet équilibre qu'est la santé. Il en est de même pour la santé mentale. Si je veux avoir une santé mentale vigoureuse, je dois lutter, et il en résulte cet équilibre qui s'appelle une pensée saine. C'est également vrai dans le domaine moral, car il y a en moi antagonisme entre le bien et le mal. La victoire sur le mal et la pratique du bien dépendent de ma vigueur morale. Dès que je lutte, le bien l'emporte. Personne n'est vertueux malgré lui ; la vertu s'acquiert. C'est le même phénomène dans le domaine spirituel. Jésus a dit : " Vous aurez des tribulations dans le monde ", cela veut dire que toutes les forces contraires à la vie spirituelle seront dressées contre vous, mais : " Prenez courage, j'ai vaincu le monde ". Je dois apprendre à conquérir tout ce qui s'oppose à la croissance spirituelle pour parvenir ainsi à cet équilibre qui s'appelle la sainteté ; alors le combat lui-même devient joie. La sainteté est l'équilibre entre mes dispositions naturelles et la loi de Dieu manifestée en Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

jeudi 12 janvier 2017

Ni par la puissance, ni par la force

Et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance. 1 Corinthiens 2 : 4
 
Si, en prêchant l'Évangile, vous substituez vos propres convictions quant à l'explication de la voie du salut, au lieu de compter sur la puissance même de l'Évangile, vous empêchez ceux qui vous écoutent d'en saisir la réalité. En exposant aux autres le chemin du salut, soyez bien conscients que vous devez être vous-mêmes enracinés et fondés dans la foi en Dieu. Ne vous fiez jamais à la clarté de votre exposé, mais veillez à ne compter que sur le Saint-Esprit. Fiez-vous entièrement à la puissance rédemptrice de Dieu, et il communiquera aux âmes sa propre vie. Quand vous êtes enracinés dans la vérité, rien ne peut plus vous ébranler. Si votre foi repose sur des expériences, elle sera susceptible d'être mise en question au premier accident de parcours. Mais rien ne peut ébranler Dieu, ni la toute-puissante réalité de la Rédemption. Que votre fois soit basée sur ce fondement, et vous serez dans une sécurité complète. Une fois que vous avez établi une relation personnelle avec Jésus-Christ, rien ne peut plus vous faire dévier. C'est en cela que consiste la sanctification. Dieu ne désire pas que nous considérions la sanctification comme une expérience, notre sanctification n'est jamais parfaite, mais elle a toujours besoin d'être sanctifiée à nouveau (Jean 17 : 19). Je dois résolument livrer à Dieu ma vie sanctifiée, pour qu'il s'en serve à sa guise et m'emploie comme un instrument docile.

(Oswald Chambers)

mercredi 11 janvier 2017

La perfection chrétienne

Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ.
Philippiens 3 : 12
 
Il y a quelque danger à s'imaginer que Dieu veut faire de nous des spécimens accomplis de ce qu'il peut produire. Le dessein de Dieu est de nous unir à lui. Certains mouvements pieux ont tendance à croire que Dieu veut réaliser des saints modèles, qu'il pourrait ensuite exposer dans son musée. En recherchant en premier lieu votre sainteté personnelle, Dieu lui-même n'est pas le but final de votre vie, mais ce que vous considérez être la manifestation de Dieu en vous. " Cela ne peut pas être la volonté de Dieu que je sois malade ", dites-vous. Mais si la volonté de Dieu a été que son propre Fils soit meurtri, pourquoi ne vous meurtrirait-il pas vous aussi ? Ce qui servira la cause de Dieu, ce n'est pas votre notion de la sainteté, mais votre communion intime avec Jésus, et votre abandon total à sa volonté, que vous soyez bien portant ou malade. La perfection chrétienne n'est pas, et ne sera jamais, la perfection humaine. La perfection chrétienne est une relation intime avec Dieu qui se manifeste à travers les cheminements de la vie humaine. Quand vous obéissez à l'appel de Jésus, vous êtes frappé de l'étrangeté des choses que vous avez à faire, et ensuite de cet autre fait que ceux qui vous entourent semblent vivre sans Dieu et mener une vie parfaitement logique et raisonnable. De telles vies peuvent vous suggérer l'idée que Dieu est inutile, que par des efforts humains et du dévouement on peut atteindre à l'idéal divin. Mais dans un monde déchu, cela est impossible. Je suis appelé à vivre dans une communion parfaite avec Dieu, de telle sorte que ma vie fasse envie aux autres, sans attirer sur moi l'admiration. Plus je pense à moi et moins Dieu peut se servir de moi.

(Oswald Chambers)

mardi 10 janvier 2017

Le fondement inébranlable

Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6 : 14
 
Quand un homme naît de nouveau, beaucoup de choses en lui sont ébranlées. Les réalités extérieures doivent être envisagées autrement, ses sentiments doivent être transformés. Dans l'âme de l'apôtre Paul régnaient l'ordre et la stabilité. Aucun événement extérieur ne pouvait le troubler, car il était fondé et enraciné en Dieu. Chez la plupart d'entre nous, la vie spirituelle est décousue et sans cohésion, parce que nous nous préoccupons avant tout d'avoir une vie matérielle bien réglée et bien stable. La vie spirituelle de Paul était édifiée sur le roc. Les critiques rationnels, eux, construisent leur vie sur les sables mouvants de la pensée matérialiste abstraite. Entre les uns et les autres, il n'y a pas de compréhension possible. La logique de Paul était fondée sur les vérités essentielles. La base inébranlable de son équilibre spirituel était l'agonie de Dieu pour la Rédemption du monde, c'est-à-dire : la Croix de Jésus-Christ. Passez en revue les raisons pour lesquelles vous croyez et rejetez celles qui ne sont pas essentielles, puis revenez vous placer sur le roc de la Croix du Christ. Du point de vue historique, la croix est un événement sans aucune importance. Du point de vue de la Bible, elle a plus d'importance que les plus grands empires du monde. Quand nous cessons d'insister sur la tragédie de la crucifixion du Fils de Dieu, toute notre prédication devient vaine. Elle n'apporte pas aux hommes la puissance de Dieu ; elle peut être intéressante, mais elle est sans force, sans efficacité. Prêchons donc la Croix du Christ et l'énergie divine sera libérée. " Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication " et " nous prêchons Christ crucifié ", dira l'apôtre Paul dans sa lettre aux Corinthiens.

(Oswald Chambers)

lundi 9 janvier 2017

Les choses terre à terre et les choses profondes

Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 1 Corinthiens 10 : 3

N'allez pas vous imaginer que les choses ordinaires de la vie ne sont pas voulues et ordonnées par Dieu ; elles le sont autant que les choses profondes. Ce n'est pas votre consécration à Dieu qui vous éloigne des choses " terre à terre ", mais votre désir d'impressionner les autres en leur montrant combien vous êtes au-dessus de ces choses-là. Cela prouve que vous vous targuez d'être spirituel. Prenez bien garde à ne pas vous laisser envahir par ce sentiment, qui vous ferait mépriser ceux qui semblent être plus terre à terre que vous. Ne vous posez pas en héros sublime car Dieu lui-même s'est fait petit enfant. S'occuper des choses ordinaires ne veut pas dire vivre mal, ni qu'il n'y a aucune profondeur dans l'être intérieur. L'océan même a un rivage. Les nécessités agréables de l'existence, manger et boire, se promener et causer sont toutes voulues de Dieu. C'est cette vie-là que le Seigneur a vécue, lui le Fils de Dieu, et il nous rappelle que le disciple n'est pas plus grand que son Maître. Notre sauvegarde ce sont les choses terre à terre, nous devons vivre de la vie commune à tous les hommes avec bon sens. Et quand vient le moment des choses profondes, Dieu nous les fait saisir distinctement, sans aucune confusion. Nous sommes si imbus de nous-mêmes, que nous refusons d'agir en chrétiens dans les détails de la vie quotidienne. Décidez-vous à n'accorder d'importance qu'à Dieu, et vous vous apercevrez que c'est de vous-même dont il vous faut vous méfier.

(Oswald Chambers)

dimanche 8 janvier 2017

Glorifier Dieu dans la vie de tous les jours

Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 1 Corinthiens 10 : 31
 
La merveille de l'Incarnation commence par la vie d'un petit enfant comme les autres. Le miracle de la Transfiguration aboutit au retour dans la vallée ou vivent les démoniaques. La gloire de la Résurrection s'abaisse jusqu'à un déjeuner sur le rivage de la mer Tibériade. Ce n'est pas une déchéance, c'est une grande vérité que Dieu nous révèle. Nous voudrions éprouver la sensation du merveilleux ; nous confondons les sentiments héroïques avec la véritable grandeur. Il est beau sans doute de traverser une épreuve avec courage, mais le véritable héroïsme consiste à glorifier Dieu chaque jour, sans témoins, sans que personne puisse s'en douter. Nous ne demandons pas l'auréole des saints, mais nous désirons cependant que l'on dise de nous : " Quel homme de prière ! Quelle femme pieuse et dévouée ! " Si vous êtes réellement consacrés à Jésus-Christ, vous êtes parvenus à un sommet ou personne ne songe à vous remarquer ; tout ce que l'on verra, c'est que la puissance de Dieu se manifeste sans cesse à travers votre vie. " Oui, quel merveilleux appel j'ai reçu de Dieu ", dites-vous avec fierté. Et vous ne réalisez pas que, pour glorifier Dieu dans les plus humbles tâches, il faut toute la puissance de l'Esprit de Dieu en vous. La pierre de touche pour un enfant de Dieu n'est pas le succès, mais une constante fidélité dans l'existence quotidienne. Il s'agit de manifester dans les conditions ordinaires, ou Dieu nous place, la vie cachée avec Christ en Dieu.

(Oswald Chambers)

samedi 7 janvier 2017

Admirons le Créature

(Castor)

Que tes œuvres sont nombreuses, ô Éternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est pleine de tes richesses. Psaumes 104 : 24

La création surpasse la plupart de nos inventions. Les castors, ingénieurs en construction de digues, savent tenir compte de la force de la poussée des eaux, du régime des crues, de la courbe et de l'inclinaison qu'il faut donner à la muraille des pieux, de l'angle et de la profondeur où il faut les enfoncer pour obtenir une résistance maximum. Une araignée, l'argyronète, s'enferme dans une grosse bulle d'air pour descendre au fond de l'eau, et continue d'y respirer pendant qu'elle est à l'affût de ses proies. Une fauvette de l'Inde fabrique son nid à l'aide de longues feuilles qu'elle réunit par une sorte de point de surjet, à l'aide d'une herbe souple. Elle obtient ainsi un sac allongé où la nichée est bien à l'abri. La finesse du travail est aussi grande que s'il était exécuté à l'aiguille. Des insectes utilisent le bouton-pression : c'est une petite saillie qui entre dans une cupule de même diamètre et qui peut s'y maintenir ou s'en dégager. Que sont nos seringues hypodermiques, comparées aux crochets de la vipère ou au dard de l'abeille ? Et que dire de la lumière qui émane du ver luisant sans dégager la moindre chaleur ? C'est à peine si on commence à savoir reproduire un tel phénomène en laboratoire. Mille secrets sont ainsi cachés dans la nature. Ouvrons les yeux pour y découvrir les merveilles de Celui qui est aussi notre Dieu Sauveur.

(La Bonne Semence)

vendredi 6 janvier 2017

Comme une mère...

Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai ; vous serez consolés dans Jérusalem. Ésaïe 66 : 13

« La main qui berce l'enfant dans son berceau est celle qui gouverne le monde ». Ce dicton anglais souligne l'importance de son éducation et des soins maternels de sa petite enfance. L'attitude de la mère conditionne en partie le comportement de son enfant adulte. Elle doit désirer voir son enfant devenir une personne juste et droite. C'est elle qui lui apprend la vie : la tendresse, la vérité, le respect d'autrui, le sens de l'effort et la persévérance. Cet enseignement est transmis souvent à son insu dans les situations quotidiennes, car l'enfant capte au-delà des mots, les sentiments et les mobiles des actions. La Bible souligne amplement l'influence de la mère sur le développement moral et spirituel des enfants. Une mère peut montrer en pratique que la crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse. Cette sagesse dont la source est en Dieu a une influence sur les paroles et les actes de l'enfant. Une mère chrétienne désire avant tout que son enfant accepte Jésus Christ comme son Sauveur et entretienne une relation personnelle avec lui. Elle prie pour lui, répond à ses questions par de sages conseils, le console et l'encourage souvent. Elle n'hésite pas à le réprimander, quand c'est nécessaire, car la discipline fait partie de l'éducation (Hébreux 12 : 5-6). Noble tâche que celle d'une mère. Elle dure toute la vie !
(La Bonne Semence)

jeudi 5 janvier 2017

Pour moi, vivre c'est Christ

Car pour moi, Christ est ma vie et la mort m'est un gain. Philippiens 1 : 21


Celui qui fait cette déclaration vit-il dans un palais, jouit-il des plaisirs de la vie, est-il entouré de l'affection des siens ? Non, l'apôtre Paul est prisonnier des Romains. Quel est donc le secret de son bonheur et de sa force intérieure ? Ce n'est ni une religion à laquelle il se serait rattaché, ni des règles morales qu'il respecterait c'est une personne qu'il aime. Voilà donc sa ressource intérieure au milieu de ses souffrances. Sa vie peut bien passer pour un échec aux yeux de ses contemporains. Peu lui importe il a trouvé en Jésus-Christ la réponse à tous les besoins de son cœur. Cette expérience n'est pas réservé aux apôtres. Elle est à la portée de tout croyant. Pour la réaliser, il faut vivre pour Christ et dans sa compagnie. Celle-ci nous aide à traverser les circonstances, non seulement sans qu'elles nous écrasent, mais encore en cherchant à plaire à notre Maître : le jeune dans ses études ou dans les contacts avec ses camarades, l'adulte au milieu des circonstances de la vie ou soumis à des tentations dans la maladie, le deuil, les problèmes de famille. Si nous ne faisons pas cette expérience sur la terre, ce n'est pas au ciel que nous le ferons, car la vie de la foi aura pris fin. C'est sur la terre et au milieu des circonstances favorables ou adverses que l'occasion nous est donnée de magnifier le Seigneur en reproduisant, dans notre mesure, quelque caractères de sa personne.
(La Bonne Semence)

mercredi 4 janvier 2017

Qui est Jésus ?

Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n'ai pas jugé bon de voir autre chose parmi vous, sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
1 Corinthiens 2 : 1-2

C'est un Juif, humble charpentier qui n'a fait que du bien, mais on l'a condamné et mis à mort. Pourtant, il a profondément marqué l'histoire de l'humanité. Certains l'ont qualifié de sage, d'autres de maître, d'autres encore de prophète. Comment se fait-il que cet homme pauvre, d'une ville méprisée du pays d'Israël, qui n'a jamais écrit de livres, qui n'a jamais cherché à s'imposer par la force, et qui ne possédait rien, soit devenu l'homme le plus connu et le plus admiré de l'histoire ? Pourquoi tant de personnes sont, encore aujourd'hui, prêtes à le suivre, parfois au prix de leur vie ? Ne serait-ce pas parce qu'il est, effectivement, ce qu'il disait être ? Au travers des siècles, des milliards d'hommes et de femmes ont découvert, dans une relation personnelle avec Jésus, quelqu'un d'infiniment plus grand qu'un maître, ou qu'un prophète. En écoutant son message et en y répondant, ils l'ont reconnu pour ce qu'il est, pleinement homme, pleinement Amour et pleinement Vérité. Ils l'ont reconnu comme leur Sauveur. Sa vie, sa mort, son message, sa personne, leur ont ouvert une nouvelle espérance. Vous pouvez, vous aussi découvrir l'Homme Dieu. Il ne vous dira pas forcément ce que vous avez envie d'entendre, mais sûrement ce que vous avez besoin de savoir. Il ne veut pas vous juger, mais vous sauver. Lisez l'évangile, une bonne nouvelle pour vous ! Croyez Jésus-Christ, c'est le Sauveur pour vous comme pour moi !
(La Bonne Semence)

mardi 3 janvier 2017

Courrier des lecteurs

Je dis à l'Éternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! Psaume 91 : 2

Corine, lectrice du calendrier, nous fait un récit encourageant au sujet de l'intervention de Dieu dans les décisions que nous avons à prendre : Heureuse maman d'une fillette de seize mois, elle attend un deuxième enfant. Malheureusement, la famille n'est pas riche, et Corine vient juste de trouver du travail. Au début, désemparée, elle songe à l'avortement... Mais ne pouvant s'y résoudre à cause de sa foi, elle décide d'accepter cet autre enfant. Seulement, dans de telles circonstances, son contrat de travail n'est pas renouvelé. Corine donne naissance à un joli petit garçon, et quelques mois plus tard le papa trouve un emploi mieux rémunéré. Quelle réponse divine ! Ce couple désirait partager sa reconnaissance envers le Seigneur qui les avait guidés dans une période particulièrement difficile. « Lorsqu'on renonce à quelque chose pour Dieu, témoigne la maman, il nous donne toujours mieux. Il savait ce dont nous avions besoin ». Quel encouragement de constater dans la vie quotidienne que Christ est réellement vivant ! À la suite de cette expérience, nos amis ont décidé de remettre vraiment tous les choix de leur vie entre les mains du Seigneur. Puissions-nous être encouragés à faire de même !
(La Bonne Semence)

dimanche 1 janvier 2017

Le don de Dieu

 Ce verset de Jean 3 : 16 a été appelé l'évangile en miniature. Il rayonne de toute la gloire de l'amour de Dieu. Méditons-en chaque mot :
  1. Quelle est l'origine de cet amour ? Dieu lui-même.
  2. Quelle en est l'intensité ? Tellement grande que Dieu a donné son Fils unique.
  3. Qui en sont les destinataires ? Le monde entier. Personne ne peut dire : j'en suis exclu.
  4. Quelle est la preuve de cet amour ? Le don du Fils unique.
  5. Qui peut en bénéficier ? Tous ceux qui croient en Jésus.
  6. À quoi échappent-ils ? À la mort éternelle.
  7. Qu'obtiennent-ils ? La vie éternelle.
Ai-je donc le droit d'être toujours en train de me plaindre, d'être mécontent face aux circonstances que Dieu a voulues pour moi ? Est-ce que j'ai peur de l'avenir, est-ce que je me décourage, ou bien est-ce  que je me confie dans l'amour de Dieu fidèle et tout-puissant ? Est-ce que je suis formaliste et peu empressé de suivre Jésus, ou bien est-ce que son amour me mobilise, m'étreint ? (2 Corinthiens 5 : 14). Est-ce que je cache au Seigneur certaines parties de ma vie, ou bien est-ce que je lui laisse, chaque jour, le soin de la diriger ?
(La Bonne Semence)

samedi 31 décembre 2016

La grande question

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dot quelques-uns sont morts. 1 Corinthiens 15 : 3 à 6

Deux collègues de travail sont amenés à parler de la Bible. L'un d'eux se dit « agnostiques ». Il n'admet aucune révélation divine. Il ne croit pas en Jésus-Christ, mais il reconnaît l'existence d'un Être supérieur qui est au-dessus de tout, inaccessible. L'autre lui expose en peu de mots le message de l'évangile : Tous les hommes sont pécheurs, mais Dieu les aime. Il a envoyé son Fils dans le monde pour être leur Sauveur. Jésus-Christ est venu du ciel et a vécu sur la terre, homme parmi les hommes. Il est mort pour expier nos péchés et il est ressuscité. Tout à coup le premier dit à son compagnon : « Au fond la grande question, c'est de savoir si Jésus-Christ est ressuscité ou non». Oui, répond le chrétien, toute la question est là, et la réponse est sûre : Le Seigneur est réellement ressuscité ! (Luc 24 : 34). Nombreux ont été les témoins oculaires de ce fait. La résurrection de Jésus est une solennelle réalité, car Dieu a établi un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l'Homme qu'il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d'entre les morts (Actes 17 : 31). C'est aussi une bonne nouvelle, car « si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé (Romains 10 : 9). Ce que nous en pensons ne change rien au fait : Jésus est réellement ressuscité. Croire la réponse que donne la parole de Dieu, c'est le seul moyen d'être sauvé.
(La Bonne Semence)

jeudi 29 décembre 2016

Goûtez et voyez

Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier. Psaume 119 : 105
 
Dans une vallée du nord de l'Italie, un évangéliste itinérant passait devant un verger remarquablement bien entretenu. Apercevant le propriétaire, il s'approcha, entra en conversation et put ainsi lui parler des besoins spirituels des hommes. À la fin il lui offrit un exemplaire de la Bible et en recommanda la lecture. « Vous me dites que ce livre est la Parole de Dieu, dit l'agriculteur, mais qu'est-ce qui vous le prouve ? » L'évangéliste ne répondit pas directement. Se tournant vers le verger, il s'intéressa aux beaux fruits mûrs. « Ces poires ont belle apparence, mais c'est dommage qu'elles soient de si mauvaise qualité ! » « Quoi ? répliqua le paysan indigné. Vous ne les avez pas goûtées ! Prenez-en une ou deux, et goûtez-les ». Sitôt dit, sitôt fait. Et l'évangéliste de conclure : « Oui, vos poires sont excellentes. Mais voyez-vous, vous traitez mon livre comme j'ai traité vos poires. Lisez-le, et vous verrez que la Parole de Dieu est bonne ». Combien sont nombreux ceux qui condamnent la Bible sans l'avoir jamais lue ! D'autres n'en ont parcouru certaines parties que rapidement, ou se sont contenté de lire des livres qui parlent de la Bible. Pourtant, rien ne vaut de juger les choses par soi-même. Il faut donc prendre le temps de lire la Bible avec soin, honnêtement. Alors on découvre que, par elle, Dieu nous parle. Il s'adresse aux secrets de notre conscience, aux besoins de notre cœur, et il nous offre son salut. Par elle nous pouvons connaître Dieu et son Fils Jésus-Christ. Y a-t-il quelque chose de plus grand ?

mercredi 28 décembre 2016

Pourquoi moi ?

C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. Osée 2 : 16
 
Ce jour-là quelques mots brefs sont tombés : hospitalisation rapide, examens approfondis, opération éventuelle, pronostic réservé... et tout a basculé. C'était tellement inattendu quel choc ! Évanouis, les projets longuement élaborés. Le souci du présent a remplacé les rêves d'avenir. L'horizon est barré par la maladie. Des pensées se bousculent dans la tête : Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je arrêté si jeune ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ? C'est injuste ! On finit pourtant par réagir un peu, on s'agrippe au moindre espoir de guérison. Mais la maladie est tenace elle vous enferme sur vous-même, et c'est la souffrance et la solitude morale. Seul ? Non, quelqu'un désire s'approcher. Avec compassion il invite : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 : 28). C'est Jésus ! Sur la terre il allait à la rencontre des hommes et des femmes malades, souffrants, isolés. Son amour les cherchait, sachant que Dieu seul « guérit ceux qui ont le cœur brisé » (Psaume 147 : 3). Maintenant Jésus notre Sauveur est vivant dans le ciel. Il a porté les péchés de ceux qui lui font confiance. Il prie pour eux et se tient près de ceux qui le recherchent. Le moindre soupir trouve accès à sa sympathie. Moment de souffrance et de solitude ? Peut-être aussi, moment de retour vers Celui qui est au-dessus de tout, qui connaît tout, qui nous a créés et qui veut nous sauver. Moment où son amour peut être expérimenté.
 
(La Bonne Semence)

mardi 27 décembre 2016

Que t'importe ?

En le voyant, Pierre dit à Jésus : « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui dit : « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? Toi, suis-moi. » Jean 21 : 21-22

Une des plus sévères leçons que nous ayons à recevoir vient de notre obstination à nous immiscer dans la vie spirituelle des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour comprendre le danger qu'il y a à jouer le rôle de providence pour les autres, c'est-à-dire à nous interposer entre l'ordre de Dieu et eux. Vous voyez quelqu'un qui souffre, et vous dites : « Il ne faut pas que cette souffrance continue ». Vous vous opposez ainsi à la volonté de Dieu, qui doit vous dire : « Que t'importe ? ». Si votre vie spirituelle paraît stagner, cherchez-en la cause en présence de Dieu. Peut-être découvrirez-vous que vous êtes intervenu à tort dans la vie de quelqu'un d'autre - vous imposant comme guide - donnant des conseils que vous n'aviez pas le droit de donner. Quand vous êtes vraiment appelé à donner un conseil, Dieu lui-même le donne par vous avec la sagesse compréhensive du Saint-Esprit. Votre  rôle, c'est de maintenir une communion intime avec Dieu, pour que sa sagesse puisse, par votre moyen, atteindre et bénir une autre âme. La plupart d'entre nous sont conscients de leur vie religieuse, servant et adorant Dieu. Mais ils ne sont pas encore mûrs pour la vraie vie. Cette vie supérieure est celle du petit enfant qui n'est pas conscient, qui vit sans s'en rendre compte. On s'abandonne entièrement à Dieu et on ne s'aperçoit pas que Dieu vous emploie à son service. Il vous faut aspirer à cet état, dans lequel vous ne saurez plus ni ce que vous faites, ni ce que Dieu fait par vous. Un saint ne sait pas qu'il est saint ; il sait seulement qu'il dépend de Dieu.
(Oswald Chambers)

lundi 26 décembre 2016

La direction divine

Alors l'homme s'inclina et se prosterna devant l'Éternel, en disant : « Béni soit l'Éternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui n'a pas renoncé à sa miséricorde et à sa fidélité envers mon seigneur ! Moi-même, l'Éternel m'a conduit à la maison des frères de mon seigneur ». Genèse 24 : 27
Nous devons arriver à une communion si étroite avec Dieu que nous n'ayons plus à lui demander continuellement sa direction. Notre sanctification est la preuve que nous sommes enfants de Dieu, et la vie normale d'un enfant, c'est l'obéissance. Quand l'envie le prend de désobéir, aussitôt sa conscience l'avertit. Dans le domaine spirituel, l'avertisseur, c'est le Saint-Esprit. Quand il nous dit : « Stop » ! nous devons nous arrêter aussitôt, et rechercher ce qui doit être corrigé, de façon à discerner clairement la volonté de Dieu. Si nous sommes nés de l'Esprit, nous ne devrions pas demander sans cesse à Dieu sa direction. « Le Seigneur m'a conduit », dirons-nous, et en regardant en arrière, nous verrons le plan admirable que Dieu a lui-même tracé. Nous n'avons pas de peine à voir la main de Dieu dans les événements exceptionnels, mais nous devons apprendre à reconnaître Dieu dans les petits détails de notre vie. Ne pensez jamais que le hasard soit autre chose que la manifestation de la volonté de Dieu, et soyez prêt à découvrir en tout ce qui vous arrive la main divine. Prenez garde de ne pas vous faire une idole de la fermeté de vos convictions pour l'opposer à votre fidélité à Dieu. « Je ne ferai jamais cela », dites-vous ; mais vous le ferez certainement si Dieu l'ordonne. Personne n'a paru plus inconséquent que le Seigneur, mais il n'a jamais été inconséquent avec son Père. La logique chrétienne ne vient pas d'un principe, mais de la vie divine. C'est cette vie en nous qui, à tout moment, nous révèle la volonté de Dieu. Il est plus facile d'être un fanatique qu'un vrai fidèle, car être fidèle à Dieu peut être extrêmement humiliant.
(Oswald Chambers)