dimanche 5 février 2017

Un Dieu patient, un Dieu d'amour

Estimez que la patience de notre Seigneur est salut. 2 Pierre 3 : 15
 
Samedi soir, sur une petite route des montagnes du Liban. Dans la voiture qui l'emmène avec deux amis vers la boîte de nuit où ils ont projeté de passer la soirée, Youssef est préoccupé. Cette sortie a été l'occasion d'une discussion avec ses parents, récemment devenus chrétiens. C'est Jésus qui est maintenant leur Sauveur et aussi leur Seigneur. Ils n'ont pas interdit la sortie, mais se montrent inquiets de ne pas voir leur fils plus pressé de placer sa vie entre les mains de Dieu. Soudain, une plaque de gravillons, une vitesse peut-être excessive, la voiture quitte violemment la route, décolle, retombe en contrebas... encore un tonneau puis tout s'arrête... les trois garçons, étourdis mais indemnes, s'extraient de la voiture. D'un coup d'œil, Youssef comprend le miracle : dix mètres avant, un énorme rocher, dix mètres après, un pylône, et, juste en dessous de l'endroit où gît la carcasse, le précipice où ils auraient dû finir... C'est avec l'impression d'avoir été vraiment '' sauvé '' de justesse que, rentré chez lui, il se sent poussé à ouvrir la Bible. Quelle surprise alors de trouver le texte suivant : « Le Seigneur... est patient envers nous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3 : 9) ! Ces paroles, de toute évidence, sont pour lui. Dieu lirait-il dans son cœur ? Oui, Dieu attend patiemment chacun de nous ? À la suite de l'accident qui a failli le tuer, Youssef, jeune Libanais de 20 ans, réalise que la vie est trop courte pour être vécue n'importe comment. Il se met à lire la Bible pour apprendre à mieux connaître Dieu, et celui qu'il a envoyé, Jésus Christ (Jean 17 : 3). Dans son village, on remarque peu à peu un changement dans son comportement. Il explique qu'il s'est attaché au Christ de tout son cœur en le découvrant à travers les évangiles, lui, sa manière d'être et ses paroles, sa mort et sa résurrection. Poussé par la curiosité, un des villageois décide de suivre Youssef à un culte du dimanche pour voir de quoi il est question... Mais quelque temps plus tard il avoue au jeune homme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu m'as dit que je crois. Moi aussi j'ai entendu et je reconnais que Jésus Christ est certainement le Sauveur du monde ». À force de se parler l'un à l'autre, les gens du village finissent par être nombreux à avoir entendu le message de l'évangile, la bonne nouvelle du salut et du pardon apportés dans ce monde par le Christ Jésus. Beaucoup l'acceptent, reconnaissent que Dieu a manifesté son amour à travers Jésus. Tout ceci ne peut être le fruit du hasard. Aujourd'hui encore, Dieu parle à notre cœur, à notre esprit, à notre conscience.
 
(La Bonne Semence)

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