vendredi 26 août 2016

Ensablés

(Aigues-Mortes)
 
Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnie corrompent les bonnes moeurs.
1 Corinthiens 15 : 33
 
Il y a seulement quelques siècles, la ville d'Aigues-Mortes était un port méditerranéen. Le roi Saint Louis, partant pour une croisade, s'y embarqua en 1248. Par l'accumulation d'alluvions sablonneuses, elle est maintenant à six kilomètres de la mer. Chrétiens, gardons-nous de ressembler à la ville ensablée ! Ne laissons pas le monde gagner du terrain dans nos cœurs. D'un mois à l'autre on ne voit pas les progrès de cet ensablement, mais au bout d'une année, quel travail déjà accompli ! On a cédé sur un point, et par la brèche ouverte le courant envahisseur a passé. Tout doucement, peu à peu, il a fermé les bibles dans la maison, il a raidi les genoux pour qu'on ne les courbe plus devant Dieu. Comment ce courant est-il entré ? Je ne saurais vous le dire. Il y a tant de portes dans une maison. À nous de savoir lesquelles il faut surveiller ou même condamner. C'est peut-être la passion du sport, de la lecture, l'acharnement au travail, des relations mondaines ou bien l'écran dont on a perdu le contrôle, qui nous ont éloignés peu à peu de la source de la vie. Nous sommes comme Aigues-Mortes, ensablés. Il faut nous ressaisir. L'ennemi est entré, le monde a tout envahi, chassons-le. Aucun compromis n'est possible avec lui. Ne cédons pas, il faut qu'il sorte. Il n'y a pas de place chez nous pour Dieu et pour lui.

(La Bonne Semence)

jeudi 25 août 2016

Un roi d'apparat

Jésus dit : « Toute autorité m'a été donnée dans le ciel et sur la terre. Matthieu 28 : 18
 
La plupart des pays modernes sont des républiques. Pourtant il existe encore quelques régimes monarchiques, avec des rois ou des reines, des princes et des princesses. La Grande-Bretagne est un pays où les traditions de la royauté restent fortes. Il y a un trône, un palais royal, des cérémonies splendides, et la plupart des Britanniques éprouvent affection et respect pour la reine. Mais qui détient réellement le pouvoir ? C'est le Premier Ministre. Les Britanniques eux-mêmes disent : « Le roi règne, mais il ne gouverne pas ! » Le roi est un personnage traditionnel, une figure sympathique, mais sans réel pouvoir. Il est respecté, mais n'a plus l'autorité. Ses conseils sont écoutés, mais ne s'imposent à personne. Et dans ma vie, qui a réellement le pouvoir ? Jésus-Christ gouverne-t-il chez moi ? Est-il seulement un saint homme mort sur la croix, ou mon véritable maître ? La question de fond est là. Parler de Dieu sans lui obéir, c'est en réalité le mépriser. Être chrétien consiste à se confier en Jésus-Christ et à lui obéir. Voilà une définition pratique et très profonde. Si j'obéis à Jésus Christ, c'est que je crois en lui et que je reçois son enseignement. Je montre alors qu'il est vraiment mon Sauveur, et aussi mon Seigneur. Je le respecte et je cherche sa volonté dans toutes mes décisions. Cela pour mon plus grand bien, car il est un maître sage et plein d'amour.
 
(Jorge Himitian)

mercredi 24 août 2016

Cramponné

Car tu es mon secours, et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes. Mon âme est attachée à toi ; ta droite me soutient. Psaume 63 : 8-9

Lors des tremblements de terre qui ont ravagé la Turquie en août 1999, un certain nombre de personnes, coincées plusieurs jours dans les ruines de leur immeuble, ont pu finalement être dégagées saines et sauves. Parmi elles, un garçonnet de 5 ans a été délivré par un sauveteur après plus de huit jours d'attente sous les décombres de sa maison. Exténué et assoiffé, il se cramponnait au sauveteur et ne voulait plus le lâcher : il n'avait confiance en personne d'autre. Cette histoire émouvante peut être transposée à la relation du chrétien avec son Sauveur, Jésus-Christ. Christ est venu nous chercher dans un monde ruiné par le péché. Il est descendu lui-même prendre la forme humaine, il a souffert le martyre de la croix, il est allé jusqu'à mourir pour des êtres cruels, pour les délivrer de la mort. Comment le chrétien va-t-il remercier son Sauveur ? N'est-ce pas en s'attachant à lui pour l'aimer plus que tout au monde ? Parmi les premiers chrétiens, un serviteur de Dieu, nommé Barnabas, « les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur » (Actes 11 : 23). Marie-Madeleine en est un bel exemple : elle avait été délivrée par Jésus de sept démons. Lorsque Jésus est mort, elle l'a cherché partout ne trouvant pas son corps dans la tombe le dimanche matin, elle était inconsolable. Il lui fallait son Sauveur, elle ne pouvait vivre sans lui. Chrétiens, imitons cet amour absolu pour notre Sauveur et Seigneur, et vivons pour lui plaire !

(La Bonne Semence)

mardi 23 août 2016

La pureté, une vertu démodée ?

N'impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe pas aux péchés d'autrui ; toi-même, conserve-toi pur.
1 Timothée 5 : 22

Cette exhortation : « Sois le modèle des fidèles » s'adressait à Timothée, un jeune croyant qui s'était réellement engagé au service de son Seigneur. Il était responsable de montrer comment parle, vit, travaille un chrétien fidèle au milieu d'un monde violent et immoral. Un modèle est en effet quelqu'un qui sert de référence, dont on s'inspire et que l'on s'efforce d'imiter. On aime voir de jeunes croyants dévoués pour Christ. Mais la jeunesse est souvent influençable : le monde et ses convoitises sont un piège pour elle. Jeunes chrétiens, gardez-vous purs dans vos pensées, évitez pour cela les lectures malsaines, les spectacles troubles et les fréquentations douteuses. Ne vous laissez pas entraîner par la liberté des mœurs de notre époque. Il est courant aujourd'hui de vivre en concubinage pour se séparer ou se marier après quelques mois de vie commune. La Parole de Dieu appelle cela la fornication. C'est vivre dans le péché, même si cette pratique est entrée dans les mœurs. Car Dieu lui-même a institué le mariage, union indissoluble, qui implique l'intervention de l'autorité établie par Dieu, conformément aux lois existantes. Dieu condamne les relations sexuelles en dehors du mariage et nous rappelle : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu »(1 Corinthiens 6 : 19-20).

(La Bonne Semence)

lundi 22 août 2016

Le nom de Jésus

Vos péchés vous sont pardonnés par son nom.
1 Jean 2 : 12
 
Une missionnaire nous racontait ses expériences. Elle nous précisait que ce n'étaient pas les conditions d'existence difficiles et quelquefois dangereuses qui l'avaient le plus marquée. Manifestement, en consacrant sa vie à l'évangélisation, elle avait renoncé à tout confort, et à ce titre s'attendait au pire. Mais, insista-t-elle, ce qui l'avait le plus impressionnée en travaillant au milieu des populations qui pratiquaient la sorcellerie, c'était d'avoir ressenti au moins trois fois de manière précise, l'attaque de puissances sataniques. Ces attaques se traduisaient par un sentiment de très grande oppression. Réalisant la situation, elle se sentait presque incapable de prier à haute voix. Mais chaque fois elle fut délivrée du mal, car elle eut la force de prononcer la plus courte prière qui soit : " Jésus ! ". Lorsqu'elle appela ainsi à l'aide le Seigneur, l'oppression disparut instantanément. Satan était obligé de reculer. D'autres chrétiens lui apprirent par la suite qu'ils avaient traversé les mêmes expériences. Combien la puissance du Seigneur est universelle et extraordinaire ! Si Jésus s'est abaissé jusqu'à mourir pour nous sur un croix, Dieu l'a élevé au-dessus de tout. Il est maintenant le Seigneur. Par son nom, nos prières ont une efficacité divine. " C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'on nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2 : 9 à 11).

(La Bonne Semence)

dimanche 21 août 2016

La manne

Nos pères ont mangé la manne dans le désert. selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Jean 6 : 31 à 35

Pendant quarante ans, les Israélites, soit plusieurs centaines de milliers de personnes, ont vécu dans les déserts de la péninsule du Sinaï. Comment ont-ils pu survivre ? Chaque jour un miracle se répétait, une nourriture était mise à leur disposition : c'était la manne. « Au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp et la couche de rosée se leva, et voici sur la surface du désert quelque chose de menu, de grenu... comme la gelée blanche sur la terre. Et les fils d'Israël... ne savaient pas ce que c'était. Et Moïse leur dit : C'est le pain que l'Éternel vous a donné à manger... Et elle avait le goût d'un gâteau au miel » (Exode 16 : 13 à 31). Le matin, chacun devait recueillir de la manne selon ses besoins. Inutile d'en faire provision, Dieu pourvoyait chaque jour aux besoins de son peuple. Comment ne pas admirer la fidélité de Dieu qui, durant quarante ans, a ainsi nourri son peuple ? Pourtant, très vite, les Israélites n'apprécièrent plus ce don de Dieu. Ils lui trouvèrent le goût d'un gâteau à l'huile et finalement furent dégoûtés de ce qu'ils appelaient « ce pain misérable ». Pour le chrétien, la nourriture qui vient du ciel, c'est Jésus-Christ, la Parole de Dieu devenue homme (Jean 1 : 14). Nos âmes ont besoin de lui, car « l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4). C'est tous les jours qu'il faut se nourrir de cette Parole de Dieu. Prenons ce temps de lecture paisible et d'écoute attentive du message divin.

(La Bonne Semence)

samedi 20 août 2016

Une idole dans ma vie ?

Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. 1 Thessaloniciens 1 : 9
 
Non, vous plaisantez ! Une idole, c'est bon pour des païens... Qu'est-ce qu'une idole ? C'est un dieu visible, fabriqué à la ressemblance d'un homme, d'un animal ou d'une chose, une statue de terre, de bois ou de métal. Cette représentation, faite par la main de l'homme, remplace Dieu dans l'esprit et le cœur de l'homme. Pourtant les idoles sont des objets inertes, sans intelligence (Psaume 115 : 4 à 8). De nos jours et dans nos pays, adore-t-on des statues ?  Peut-être pas. Mais l'homme moderne désire avoir accès au monde spirituel. Par certaines pratiques occultes, il essaie d'entrer en relation avec le monde des esprits. Il est trompé par le diable qui règne sur ce monde, et ce qu'il en perçoit n'est qu'un leurre. L'amour de l'argent est également de l'idolâtrie, puisque Jésus dit : « Nul ne peut servir deux maîtres... Vous ne pouvez servir Dieu et les richesses » (Luc 16 : 13). Mais n'existe-t-il pas dans nos vies d'autres objets de vénération ? Par exemple une activité, un hobby, un animal, qui occupent tout le temps disponible... Bref, une idole c'est tout ce que le chrétien risque de faire passer avant Jésus-Christ dans ses préoccupations et dans ses affections. Le Seigneur est seul digne de notre adoration et de notre consécration.

(La Bonne Semence)

vendredi 19 août 2016

Nouveauté permanente de la Parole de Dieu

Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. 1 Pierre 1 : 12
 
Nos contemporains ne sont guère différents de ces Athéniens d'il y a 2000 ans ils sont friands d'histoires sensationnelles et cela les rend très réceptifs à tout ce qui est inhabituel. L'attrait de la nouveauté est largement exploité par les médias. Ceux-ci permettent à chacun de connaître beaucoup de choses sans que sa responsabilité soit engagée. Voyez par exemple ce téléspectateur qui, assis tranquillement dans son fauteuil, regarde les scènes de guerre, de violence et d'immoralité qui lui sont présentées. Les médias éveillent les sentiments sans que la conscience soit touchée, celle-ci s'endurcit et l'on s'habitue au mal. Un chrétien devrait éviter de se laisser imprégner par l'Esprit qui anime le monde. Il est contraire à celui de la Parole de Dieu qui doit nourrir notre esprit, notre intelligence spirituelle et notre cœur. Nous ne sonderons jamais la profondeur de son message. Et ne perdons pas de vue que nous sommes facilement distraits et oublieux de nature c'est donc une nécessité pour nous d'y puiser chaque jour des forces nouvelles. Chrétiens, faisons nos délices de cette parole du Seigneur et entrons par elle toujours davantage dans les pensées de Dieu et dans la connaissance de notre héritage céleste.

(La Bonne Semence)

jeudi 18 août 2016

De la chenille au papillon

Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.
Philippiens 3 : 20-21
 
La transformation progressive d'une chenille en papillon est une belle image de la vie d'un croyant. La chenille se traîne sur la terre et mange des feuilles. Puis elle s'enferme dans son cocon comme dans un cercueil, immobile, inanimée. Et, après bien des jours, l'insecte se libère de son carcan, déploie ses ailes au soleil et se met à voler dans les airs avec légèreté, se nourrissant du suc des fleurs. C'est une nouvelle vie, et pourtant, c'est le même insecte. Quel mystère ! Pour émerger de son cocon, l'insecte se livre à une lutte laborieuse. Si on cherche à l'aider en brisant sa chrysalide, il sort aussitôt, mais il est trop faible pour voler et va bientôt mourir. Sa lutte de délivrance est absolument indispensable à son développement physique et à sa survie. Notre vie de croyants sur la terre s'apparente à celle d'une chenille. Nous luttons pour traverser diverses épreuves dont Dieu se sert pour développer nos muscles spirituels. Soyons assurés qu'il les emploie pour nous faire grandir et nous rapprocher de lui. Et si notre existence terrestre est terne et triste, il faut nous souvenir qu'un jour, sans effort, nous nous réveillerons dans la lumière, avec un corps plein de force et de beauté, un corps semblable à celui de Jésus ressuscité. « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation`; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment » (Jacques 1 : 12).

(La Bonne Semence)

mercredi 17 août 2016

Séductions venues d'orient

Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14 : 6

Une bonne centaine de centres bouddhistes en France ! Plusieurs dizaines de milliers de personnes viennent y pratiquer diverses formes de méditation. Pourquoi ces religions orientales exercent-elles un tel attrait ? Bien sûr, il y a d'abord un effet de mode et un engouement largement médiatisé pour les philosophies lointaines. Peut-être dira-t-on que l'on est déçu du monde moderne occidental et du christianisme qui lui est associé. On choisit alors de s'adonner à des rites curieux, souvent idolâtres, sans en comprendre le sens ni les implications. Ces pratiques religieuses paraissent aider à se concentrer sur soi-même en se retirant du monde. Mais elles sont dangereuses car elles engagent à chercher la force en soi et rejettent la révélation du seul vrai Dieu, la source de tout bien. Il n'y a rien de commun entre la foi chrétienne et de telles philosophies. Nous connaissons Dieu comme notre Père, elles l'ignorent entièrement. Nous recevons son amour révélé dans son Fils, Jésus-Christ, qui a souffert pour nous apporter le pardon, la paix et la vie éternelle. Ces religions prétendent conduire à une sorte de bonheur qui serait seulement une absence de souffrance, un vide complet. Elles laissent leurs adeptes dans une vaine recherche perpétuelle, seuls avec leurs péchés en présence de la mort. En croyant en Jésus-Christ, je trouve en lui mon Sauveur, celui qui m'aime et qui en a donné la preuve : « Le Fils de Dieu m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2 : 20)

(La Bonne Semence)

lundi 15 août 2016

La solitude, un chemin vers Dieu

Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. Psaume 23 : 4
 
Solitude du vieillard au soir de la vie, solitude du jeune dans sa chambre d'étudiant, solitude du deuil, de la maladie..., un ou l'autre la solitude peut nous rejoindre tous. Elle est souvent une souffrance, souffrance de la séparation, de se sentir comme abandonné, souffrance aussi parfois, d'être face à soi-même sans masque ni protection. Nous pouvons d'ailleurs être entourés de collègues, d'amis, et en même temps ressentir cette frustration, car ce besoin de communiquer, d'aimer et d'être aimé n'est pas toujours comblé. La solitude physique peut être comme un désert dans nos vies mais elle peut être aussi un chemin vers Dieu. Écoutons Jean-Paul Kauffmann, enlevé et captif au Liban de 1985 à 1988 : « Comment se manifeste Dieu ? Dans le silence ! À travers l'isolement, la solitude et le renoncement. Bien sûr, je n'ai pas la nostalgie de l'époque où j'étais en prison. Mais, force est de constater que la vie d'un homme libre, c'est souvent l'émiettement, la distraction. Et vous avez perdu cette proximité avec Dieu ». Car quelquefois c'est Dieu qui nous prend à l'écart, en tête à tête, un moment, pour avoir toute notre attention. Ne nous dérobons pas à ces rendez-vous qu'il veut avoir avec nous, loin de la foule et du tourbillon des occupations. Craindrions-nous sa compagnie ? 

(La Bonne Semence)

dimanche 14 août 2016

Leçon de vélo

Il ne permettra point que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeillera point. Psaume 121 : 3
 
Dans la rue, une jeune fille apprend à un petit garçon, sans doute son frère, à faire du vélo. Ses efforts ne sont guère récompensés car son élève, au lieu de regarder devant lui, se retourne constamment pour s'assurer qu'elle ne le lâche pas, et il perd l'équilibre. En les voyant, je pense à ma petite de cinq ans qui a si rapidement appris à monter sur son vélo '' sans roulettes '' elle avait entièrement confiance en son papa qui la poussait. Délivrée de toute inquiétude, elle pouvait regarder en avant et se concentrer sur la conduite. C'est souvent notre manque de confiance en Celui qui nous tient dans sa main qui entrave notre marche. Sachons regarder devant et avancer sans crainte, ayant foi en Jésus qui a le pouvoir de nous garder sans que nous bronchions (Jude 24). « Tu m'entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi » (Psaume 139 : 5).

(La Bonne Semence)

samedi 13 août 2016

Expérience chrétienne

Si quelqu'un me sert, qu'il me suive : et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera. Jean 12 : 26
 
Marcher sur la lune fut pour moi une expérience extraordinaire. Mais marcher avec Jésus-Christ, Fils de Dieu, voilà ce qui remplit vraiment ma vie. Maintenant et pour l'éternité. (Charles Duke, astronaute d'Apoll0 16).
 
Nous prenons inévitablement l'empreinte de nos fréquentations. Un chrétien qui vit dans la compagnie du Seigneur Jésus-Christ finira par lui ressembler. Le chemin de la foi est un chemin de combats et de peines, mais de joie incomparable, celle que Dieu verse dans le cœur par le Saint-Esprit. L'œuvre de Dieu, faite par des hommes de Dieu, selon les méthodes de Dieu, ne manquera jamais des ressources de Dieu. (Hudson Taylor)
 
Ce n'est pas de mourir pour sa foi qui est le plus difficile, c'est de vivre conformément à cette foi. (W. Thackeray, écrivain anglais)

(La Bonne Semence)

Ne pas se tromper de direction

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Jean 3 : 36
 
La plage était presque déserte, il faisait froid. Je fis tout de même ma sortie habituelle en nageant environ 200 mètres. Je me disposais à faire demi-tour quand je remarquai une femme qui nageait de manière très chaotique vers le large. Je m'approchai d'elle pour lui demander si tout allait bien. Elle répondit qu'elle était très fatiguée. « Alors, lui dis-je, faites demi-tour ! » « Non, répondit-elle, car je suis dans la bonne direction ». Je lui dis qu'elle se trompait et qu'elle s'éloignait du bord. Elle persista dans son erreur. Me sentant responsable, je pris un ton particulièrement pressant. Je la suppliai de me croire et je l'assurai que je resterais près d'elle. À force d'insister je réussis à la décider à faire demi-tour. Quand elle aperçut la plage, elle poussa un cri de soulagement ! Cette femme donnait le meilleur d'elle-même, avec une volonté arrêtée, mais dans la mauvaise direction ! Quelle est la bonne direction pour aller vers Dieu ? Le courage ne suffit pas, la sincérité non plus. Il faut un guide, un Sauveur. Pour moi il s'appelle Jésus-Christ !

(La Bonne Semence)

vendredi 12 août 2016

Le câble coincé

Tu es le Dieu qui fais des merveilles ! Tu as fait connaître ta force parmi les peuples.
Psaume 77 : 15
 
Par une claire nuit d'automne, un bateau descendait le Mississipi. Sur le pont, un matelot s'appuyait au bastingage. C'était le fils d'une chrétienne qui priait beaucoup pour lui. Le jeune homme était plongé dans ses réflexions. Mille projets s'agitaient dans son esprit : rêves d'avenir, visions dorées. Tout à coup, après une fausse manœuvre, un énorme câble enlaça les pieds du malheureux, lui fit perdre l'équilibre et le précipita par-dessus bord. Avec désespoir, il s'enfonça dans le fleuve. Il s'empara du câble qui seul pouvait le sauver. Pourtant, celui-ci se déroulait... Il était perdu. Soudain le câble se tendit. Malgré la violente secousse, l'homme tint bon. Grimpant le long du câble, après d'épuisants efforts, il remonta sur le pont, sain et sauf. Mais qu'est-ce qui avait empêché le câble de se dérouler complètement ? Juste une petite fente ! Le câble s'y était coincé d'une manière si ferme qu'il fallut faire de violents efforts pour l'en sortir. Impossible, d'ailleurs, de refaire passer le câble par la fente. Alors le jeune homme, émerveillé, tomba à genoux et remercia le Dieu qui fait des miracles : « Ô Seigneur ! tu m'as sauvé la vie ! Merci, merci ! Fais de moi ce qui te plaira. » Ce marin s'appelait James Garfield (1831-1881). Il devint président des États-Unis. Il fut un habile législateur, mais avant out et jusqu'à la fin de sa vie, un chrétien fidèle et dévoué à son Seigneur.

(La Bonne Semence)

Pas d'autre nom

C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié. et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Actes 4 : 10 et 12
 
Un aveugle, assis devant sa porte, lit sa Bible en braille. Pendant que ses doigts suivent les mots, il lit à haute voix pour lui-même. Un petit attroupement se forme et écoute. Un étranger de passage s'approche, alors que l'aveugle est en train de lire le verset cité plus haut. Il relit et répète ces mots : « pas d'autre nom ». L'étranger continue son chemin, profondément impressionné, car depuis plusieurs semaines, l'Esprit de Dieu parle à sa conscience de son état de péché. Il cherche la paix, mais ne la trouve pas. Partout où il va, il entend maintenant résonner ces mots : « pas d'autre nom », et cela revient sans cesse. Même sur son lit, la nuit, il ne peut les oublier. À mesure qu'il réfléchit à leur signification, la lumière de la grâce commence à se faire en lui. Ces quelques mots : « pas d'autre nom », touchent alors son cœur. Il comprend et finalement s'écrie avec joie : « Je sais ! Maintenant je vois ! J'ai essayé de gagner mon salut par mes propres efforts, par des pénitences et des prières, mais le salut est en dehors de moi. Le Seigneur Jésus est le Sauveur, et il n'y a réellement pas d'autre nom, personne à part lui qui puisse me sauver ». Il a compris qu'il doit recevoir le salut par grâce : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu (Éphésiens 2 : 8).

(La Bonne Semence)

jeudi 11 août 2016

L'éclat du diamant

Afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. 1 Pierre 1 : 7
 
Pour distinguer un vrai diamant d'un faux, un joaillier donne le test suivant : « Une imitation n'est jamais aussi brillante qu'une pierre authentique. Si votre œil n'est pas assez expérimenté pour découvrir la différence, il suffit de mettre la pierre dans l'eau. L'éclat du faux diamant s'éteint, tandis que le vrai diamant ne perd rien de son éclat. » Dieu nous a créés pour lui, pour que nous l'honorions. Nous nous étions égarés, mais il nous a sauvés. Chaque croyant, né de nouveau, a reçu la vie de Jésus pour pouvoir, à son tour, le suivre et l'imiter. Nous pouvons faire briller quelques reflets de sa beauté morale, quelques traits de son caractère : amour, justice, patience, confiance, obéissance... Mais il n'y a que ce qui est produit par cette vie nouvelle et par la puissance du Saint-Esprit qui est vraiment selon Dieu. Malheureusement, dans notre vie s'ajoutent souvent du faux, du toc, une imitation par nos propres efforts de ce qui est divin. Dieu le voit, il est comme ce diamantaire qui repère le vrai brillant mais nous risquons de nous faire des illusions. Alors Dieu va mettre la pierre dans l'eau, c'est-à-dire permettre des circonstances difficiles, éprouvantes. Sa parole nous interpellera, afin que nous prenions conscience de ce qui n'est pas authentique. Dans ces difficultés, nous devons être attentifs au but de Dieu. C'est d'un autre œil que nous considérons ces obstacles sur notre chemin. Il les permet pour notre avancement spirituel et pour qu'un vrai reflet de la vie de Jésus soit produit devant lui et devant le monde.

(La Bonne Semence)

mercredi 10 août 2016

La charge portée sur la tête

Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. Jacques 1 : 12

Les membres de certaines tribus africaines se mettent sur la tête des charges pesantes quand ils doivent traverser à gué une rivière importante. Ce poids les oblige à marcher d'un pas plus sûr et à se maintenir toujours en parfait équilibre, les yeux fixés au loin. N'est-ce pas une belle image du croyant qui traverse une épreuve dont la charge l'accable ? Il doit fixer les yeux sur Jésus pour ne pas se laisser atteindre par le doute ou le découragement ni être préoccupé par la force des vagues. Il doit porter son fardeau avec confiance, comptant sur l'aide de son Seigneur. Il expérimentera alors que l'épreuve traversée dans ces conditions est moins pénible que ce qu'il craignait. Il doit affermir ses pas, s'appuyant sur la prière et la Parole pour discerner la volonté de Dieu quant aux décisions quotidiennes à prendre. Il doit maintenir son équilibre, ne pas se laisser déstabiliser par ses sentiments du moment. La peur ou au contraire l'excès de confiance en soi peuvent rapidement lui faire perdre pied. « Seigneur, sauve-moi », s'est écrié Pierre, sur le point d'être englouti. L'épreuve nous rapproche du Seigneur. Quand le Seigneur nous charge par l'épreuve, portons notre fardeau sur la tête afin de la traverser victorieusement.

(La Bonne Semence)

mardi 9 août 2016

Le pianiste

Nous ne savons ce que nous devons faire, mais nos yeux sont sur toi. 2 Chroniques 20 : 12

La chorale est sur scène, le chef d'orchestre lève les mains, prêt à donner le signal. Le pianiste, caché derrière le couvercle grand ouvert de son piano à queue, joue les premières notes. Et puis, tout à coup, d'un geste impératif, le chef interrompt la musique. Il se dirige vers le piano et baisse d'un cran le couvercle de l'instrument. À cause de ce couvercle trop ouvert, le pianiste ne pouvait voir suffisamment le chef. Il lui était donc difficile d'accompagner correctement le chœur. N'en est-il pas ainsi dans notre vie spirituelle ? Si nos regards ne sont pas constamment fixés sur Jésus, nous ne pourrons pas répondre à ce qu'il attend de nous. D'où l'exhortation : « Courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus » (Hébreux 12 : 2). Prenons garde. Le piano est magnifique, les touches sont brillantes, le couvercle largement ouvert, le pianiste habile, mais l'harmonie peut être absente si le pianiste ne voit pas bien le chef. De même, dans notre vie de chrétiens, il peut y avoir beaucoup d'activités, une grande connaissance de l'Écriture et pourtant pas de résultats. Quelque chose s'est glissé entre Christ et nous, alors nous ne le voyons plus.

(La Bonne Semence)

lundi 8 août 2016

La vivante et permanente Parole de Dieu

En vérité, en vérité, je vous dis, que toutes les choses que vous demanderez au Père en mon nom, il vous les donnera. Jean 16 : 23
 
La parole écrite est donc le message délivré par la Parole personnifiée par Christ lui-même. Comme lui est vivant et éternel, ainsi la parole est vivante et permanente. Vivante, elle fait son travail dans l'âme et répond à toute la diversité des besoin de l'homme. Permanente, elle ne cesse et ne cessera jamais d'être l'expression parfaite de la pensée de Dieu. Car « le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », a dit Jésus (Matthieu 24 : 35 ). Remarquons en passant que c'est pour cela entre autres raisons qu'elle est la Vérité. L'homme mortel et éphémère, avec qui Dieu a voulu communiquer, peut choisir d'ignorer son message. Mais l'ignorer, c'est refuser de recevoir Christ, la Parole incarnée, venu pour nous apporter la grâce et la vérité. Que l'homme l'ignore ou qu'il la reçoive, la Parole n'en demeure pas moins vivante et permanente, existant avant lui et subsistant après lui. Elle le jugera s'il persiste dans son refus, son indifférence ou son mépris. S'il l'écoute avec humilité et confiance (c'est la foi), elle devient pour lui la source de la vie et de la paix, car Dieu s'est engagé par elle, et il ne peut mentir. Enfin la Parole devient pour l'homme le moyen de parler à Dieu dans un dialogue renoué en vertu de l'oeuvre de Christ, notre médiateur. C'est en son nom, c'est-à-dire avec son approbation, que nous sommes autorisés à adresser à Dieu nos prières.

(La Bonne Semence)

dimanche 7 août 2016

Omniprésence de Dieu

Éternel ! tu me sondes et tu me connais. Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées !
Psaume 139 : 1 et 23
 
Dieu connaît à fond tout ce qui me concerne. Cette pensée est insupportable pour quelqu'un qui n'a pas la paix avec Dieu. Mais comment échapper à ce regard scrutateur : « Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ? » Nuit et jour, en haut, en bas, « au bout de la mer », partout la même présence invisible obsède. Pour ne pas y penser, on peut multiplier activités, voyages, raisonnements, sans jamais apaiser la conscience ! Mais sous cette lumière pénétrante, celui qui se courbe devant la grandeur de Dieu, réalise que sa propre existence est l'ouvrage du Créateur : « J'ai été fait d'une étrange et admirable manière. » Alors il reconnaît sa petitesse, écoute la parole de Dieu et admire ses pensées. La formation du corps dans le sein maternel nous émerveille, mais combien plus la naissance de l'âme à la vie nouvelle reçue par grâce, par la foi en un Dieu qui est lumière et amour. Celui qui fuyait le regard de Dieu se tourne maintenant vers lui. Les pensées de Dieu à son égard le dépassent et le remplissent de bonheur. Et tout ce qui s'oppose à Dieu lui fait horreur. Bien loin d'avoir peur d'être sondé par Dieu, le croyant demande à l'être, pour que rien en lui n'altère la paix, la joie d'être un enfant de Dieu, et ne l'empêche de vivre dans sa communion. « Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur. » Au lieu de se croire fort, il reconnaît sa faiblesse. Il se confie maintenant en Dieu qui seul peut le préserver de s'écarter du chemin de la foi : la voie éternelle.

(La Bonne Semence)

samedi 6 août 2016

Le serpent parmi les livres

Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. Philippiens 4 : 8
 
Alors qu'il retirait un livre de sa bibliothèque, un savant indien sentit au doigt une légère douleur, comme un piqûre d'aiguille. Il ne s'en inquiéta pas mais, bientôt, sa main enfla, puis son bras et son corps aussi. Malgré tous les soins possibles, il mourut. Un petit serpent très venimeux, caché derrière les livres, l'avait mordu. Faisons de ce fait divers authentique une application spirituelle. Nombre de livres cachent dans leurs pages un serpent plus dangereux que celui qui tua le savant indien. C'est Satan, ainsi que le désigne la Parole de Dieu il est le tentateur, rusé et séducteur. Le poison est d'autant plus subtil que le livre (ou le film) est plus attrayant. Et ce n'est pas le corps qui en souffre, mais c'est l'âme : elle est empoisonnée par des pensées fausses ou impures. L'esprit se détourne des réalités spirituelles trouvées sans saveur, et s'ouvre à toutes les convoitises. En effet, comment les valeurs morales peuvent-elles remplir notre cœur si celui-ci est occupé par ce que nous présentent de mauvaises lectures ou de mauvais films ? Et nos enfants y sont spécialement perméables. Prenons donc garde à ce que nous lisons... et à ce que nous regardons.

(La Bonne Semence)
 


vendredi 5 août 2016

La foi, ce miracle !

Ma parole et ma prédication ne reposent pas sur les discours persuasifs de la sagesse.
1 Corinthiens 2 : 4
 
Paul était un savant et un orateur de premier ordre. Ce n'est pas une fausse humilité qui lui fait dire ces choses. Mais il pensait qu'il affaiblirait la puissance de Dieu, si, en l'écoutant on était frappé par son éloquence. La foi en Jésus est un miracle que seule la puissance de la Rédemption peut produire, et non l'éloquence d'un discours : « Non pas les discours persuasifs de la sagesse, mais la puissance de Dieu... une démonstration d'esprit et de puissance ». La puissance créatrice de la Rédemption se manifeste au travers de la prédication de l'Évangile ; mais jamais à cause de la personnalité du prédicateur. Si le prédicateur doit s'imposer un jeûne, ce n'est pas en s'abstenant de manger, mais bien en s'abstenant de toute éloquence, de tout raffinement dans la diction, de tout effort pour émouvoir, de tout ce qui pourrait finalement voiler l'Évangile de Dieu. Le prédicateur est là comme représentant de Dieu, « comme si Dieu vous exhortait par nous ». Il est là non pour présenter un idéal humain, mais l'Évangile de Dieu. Si c'est seulement à cause de ma prédication que les gens désirent devenir meilleurs, ils ne feront pas un seul pas vers Jésus-Christ. Tout ce qui est susceptible de flatter mon amour-propre dans ma prédication de l'Évangile, fera de moi, finalement, un traître à l'égard de Jésus. Car j'empêche son acte rédempteur de déployer ses énergies créatrices. « Quand j'aurai été élevé de la terre, dit Jésus, j'attirerai tous les hommes à moi ». 

jeudi 4 août 2016

Dieu conduit

À combien plus forte raison votre Père Céleste donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Matthieu 7 : 11
Jésus donne ici des règles de conduite pour ceux qui ont en eux son Esprit. Par cette comparaison familière, il cherche à pénétrer notre esprit de la pensée que Dieu contrôle toutes choses. Cela doit amener le disciple à une attitude de confiance totale, et le pousser à demander et à chercher tout ce dont il a besoin avec ardeur. Nourrissez votre esprit de la pensée que Dieu est là, tout près de vous. Lorsque cette idée est bien ancrée en vous, il vous devient naturel de dire, dans les difficultés : « Qu'importe ! mon Père est au courant ». Une telle pensée viendra instinctivement, sans effort. Autrefois vous aviez l'habitude de demander l'avis des uns et des autres ; mais maintenant,  vous êtes tellement rempli de la pensée que Dieu conduit tout, qu'il vous suffit de le consulter directement. Les règles de conduite, que Jésus établit pour ceux qui ont reçu son Esprit, se ramènent à ce principe : « Dieu est mon Père, il m'aime ; il n'oublie jamais rien de ce qui me concerne ; alors pourquoi m'inquiéter ? » Il y a des moments, dit Jésus, où Dieu est forcé de nous laisser dans l'obscurité ; mais ayez confiance en Lui ! Dieu nous apparaîtra peut-être comme un ami malveillant, mais il ne l'est pas ; comme un Père dénaturé, mais il ne l'est pas ; comme un juge injuste, mais il ne l'est pas ! Fortifiez en vous cette pensée, que Dieu contrôle toutes les circonstances de votre vie. Rien ne vous arrive sans que Dieu le veuille, c'est pourquoi vous pouvez, avec une parfaite confiance, vous reposer sur Lui. Prier, ce n'est pas seulement demander, mais maintenir notre âme dans un climat tel qu'il nous semble naturel de tout demander à Dieu. « Demandez, et vous recevrez ».

https://youtu.be/zRTLInSdF3U

mardi 2 août 2016

Le chrétien face à la persécution

Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant ; mais si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. Matthieu 5 : 39

Ces versets mettent en évidence l'humiliation qui est attachée au nom de chrétien. Du point de vue de la morale naturelle, si quelqu'un ne rend pas coup pour coup, c'est un lâche. Du point de vue spirituel, si un homme ne riposte pas, c'est une preuve de la présence du Fils de Dieu en lui. Si on vous insulte, faites taire tout ressentiment, et saisissez l'occasion pour laisser le Fils de Dieu se manifester à travers vous. On ne peut pas faire semblant d'avoir les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Ils sont en nous, ou ils n'y sont pas. Pour le chrétien, les insultes personnelles sont des occasions de rayonner de l'incroyable douceur de notre Seigneur Jésus. L'enseignement du Sermon sur la Montagne n'est pas : « Faites votre devoir », mais « faites plus que votre devoir ». Ce n'est pas notre devoir de faire un deuxième « mille », ou de tendre l'autre joue, mais Jésus dit à ses disciples d'agir toujours ainsi. Bannissons des pensées comme : « Je ne peux pas en faire davantage » ou : « On n'a pas pris au sérieux, j'ai été incompris ». Chaque fois que je revendique mes droits, je fais tort au Fils de Dieu ; par contre je peux éviter à Jésus d'être blessé si je reçois les coups moi-même. C'est ainsi qu'on peut se charger des afflictions du Christ. Le disciple réalise que, dans sa vie, c'est l'honneur de son Seigneur qui est en jeu, et non le sien. Ne vous attendez pas à ce qu'on soit juste envers vous mais ne cessez jamais de l'être vous-même. Nous réclamons toujours la justice. Voici ce qu'enseigne le Sermon sur la Montagne : « Ne vous attendez pas à la justice, mais vous pratiquez-la ».

lundi 1 août 2016

Êtes-vous prêt à payer le prix ?

L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur. Ésaïe 6 : 1
 
L'histoire des rapports de notre âme avec Dieu est, bien souvent, l'histoire de la disparition de celui dont nous avions fait notre héros. À bien des reprises, Dieu doit éloigner ceux que nous aimons le plus, pour pouvoir prendre Lui-même leur place. Parfois ces séparations nous font souffrir et nous plongent dans le découragement. Traduisez ce verset sur le plan personnel : « L'année où mourut celui qui dans mon cœur prenait la place de Dieu, qu'est-il arrivé ? » Direz-vous : « J'ai tout abandonné... Je suis tombé malade... J'ai perdu toute raison de vivre ? » ou : « J'ai vu le Seigneur ». La manière dont Dieu m'apparaît dépend avant tout de l'état de mon âme. Ce que je suis détermine ce que Dieu peut me révéler. Avant que je puisse dire moi aussi : « J'ai vu le Seigneur », il faut qu'il y ait déjà en moi quelque chose qui vienne de Dieu, qui corresponde à Dieu. Tant que je ne suis pas né de nouveau, tant que je n'ai pas commencé à voir le royaume de Dieu, je vois tout sous l'angle de mes préjugés. J'ai besoin d'une opération chirurgicale accomplie par les événements extérieurs et d'une purification intérieure. Dieu doit avoir la première, et la seconde, et la troisième place dans ma vie, jusqu'à ce que tout mon être soit rempli de lui ; qu'il soit toujours devant moi, à l'exclusion de tout le reste. « Dans le monde entier, il n'y a que toi, mon Dieu, il n'y a que toi ». Payez toujours le prix nécessaire. Que Dieu puisse voir que vous êtes prêt à tout pour vivre selon la vision qu'il vous a donnée.

dimanche 31 juillet 2016

Le chrétien sanctifié

... afin de connaître Christ... Philippiens 3 : 10
Le chrétien sanctifié ne cherche pas à satisfaire ses propres désirs, il cherche à connaître Jésus-Christ. Jamais il ne croit que les circonstances qu'il traverse soient le fruit du hasard. Il ne distingue pas deux domaines dans sa vie, l'un profane, l'autre religieux. Tous les obstacles qu'il rencontre sont destinés, dans sa pensée, à lui faire mieux connaître Jésus-Christ auquel il s'abandonne entièrement. Le but du Saint-Esprit est de nous amener à glorifier Jésus-Christ dans tous les domaines, et s'il le faut, il nous ramènera sans cesse au même point. En cherchant notre propre gloire, nous faisons de notre activité une idole ; l'enfant de Dieu, au contraire, dans son travail, cherche sans cesse à donner toute la gloire à Jésus-Christ. Soit que nous mangions, soit que nous buvions, soit que nous lavions les pieds des disciples, nous devons le faire dans l'intention de glorifier Jésus-Christ. Chaque détail de notre vie trouve son modèle dans un détail de la vie de Jésus. Le Seigneur cherchait à glorifier son Père même dans les choses les plus terre à terre : « Jésus, sachant qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu... prit un linge... et se mit à laver les pieds de ses disciples ». Le but du chrétien est de connaître Christ. Est-ce que là où je suis, aujourd'hui, ce que je fais me porte à le mieux connaître ? Sinon, je manque le but. Je ne suis pas ici pour me trouver moi-même, mais pour le connaître, Lui. Dans l'œuvre de Dieu, nous avons trop souvent tendance à penser, et à dire : « Ceci doit être fait - donc il faut que je le fasse ». Ce n'est pas l'attitude du chrétien expérimenté ; son but est de reconnaître et de manifester en toute circonstance la volonté de Jésus-Christ.

samedi 30 juillet 2016

La mise à l'épreuve

Josué dit au peuple : « Vous ne pourrez servir l'Éternel ». Josué 24 : 19
 
Avez-vous encore la moindre confiance en quoi que ce soit au monde, en dehors de Dieu ? En n'importe quelle qualité naturelle, n'importe quel concours de circonstances ? Devant ce devoir nouveau, que Dieu vous révèle, comptez-vous sur vous-même, à un degré quelconque ? C'est pour le savoir que Dieu vous met à l'épreuve. Vous avez raison de dire : « Je ne peux pas avoir une vie sainte » ; mais vous pouvez décider de laisser Jésus vous rendre saint. « Vous ne pourrez pas servir l'Éternel », mais vous pouvez vous abandonner au Seigneur pour que sa toute-puissance agisse en vous. Votre communion avec Dieu est-elle sans ombres, pour qu'il puisse manifester en vous sa vie merveilleuse ? Le peuple répondit à Josué : « Non, c'est l'Éternel que nous voulons servir ». Ce n'est pas une décision prise à la légère, mais un engagement raisonné. « Mais il n'est pas possible, dites-vous, que Dieu m'ait appelé à cette tâche ; je suis trop indigne, ce ne peut pas être moi ! » C'est pourtant bien vous, et plus vous serez faible et misérable, mieux cela vaudra. Tant qu'on se fie en n'importe quoi d'autre, on ne peut pas dire réellement : « C'est l'Éternel que je veux servir ». Nous disons : « Ah ! Si seulement je pouvais vraiment croire ». Mais en réalité la question est : « Si tu voulais croire ». Il n'est pas étonnant que Jésus-Christ insiste tant sur le péché d'incrédulité. « Il ne put pas faire là beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité ». Si nous croyions vraiment que Dieu peut faire ce qu'il promet, à quelle transformation ne pourrions-nous pas nous attendre ! Est-ce que ma foi est assez hardie pour accepter et croire les promesses de Dieu ?

vendredi 29 juillet 2016

Pokémon Go

Note MlleG : Ceci n'est pas une exhortation en soit, c'est plus un avertissement pour ceux d'entre vous qui jouer à ce jeu. Puisque ce phénomène prend de l'ampleur dans le monde, j'ai pensé que se serait bien de mettre cet article sur mon blog.
 
La nouvelle frénésie Pokémon Go a atteint la plus haute sphère du Vatican du fait que le Pape François a solennellement condamné le jeu comme étant « anti chrétien » et « un danger pour les jeunes générations » et a accusé le jeu de faire l'apologie de la « sorcellerie » et des pratiques occultes opposées aux valeurs chrétiennes, lors d'un discours prononcé hier. La nouvelle a surpris des millions de chrétiens catholiques dans le monde entier bien que plusieurs organisations chrétiennes avaient été préalablement alertées du potentiel '' déviant '' du jeu. « Des monstres, fantômes, petites créatures semi-démoniaques, ce jeu est inspiré par le Diable », a alerté le cardinal Eugène Vittrorini la semaine dernière. Le Pape François a lui-même dénoncé la nature occulte de ce jeu, craignant que les jeunes générations, ne tombent dans le piège de croire que la magie et la sorcellerie sont des pratiques amusantes et distrayantes. « Les jeunes enfants et même les adultes fantasment à l'idée de contrôler une armée composée de créatures maléfiques inspirées par des visions de l'enfer » a déclaré le cardinal Victor Huglenn, un proche conseiller de François, un catholique allemand, la semaine dernière. Le pape François criant que la jeunesse ne soit piégée à croire que la magie et sorcellerie sont des pratiques distrayantes. Les condamnations ne sont pas exclusivement réservées à la faction catholique de l'église chrétienne, du fait que même les dirigeants protestants ont eux aussi monopolisé l'attention à ce sujet. « Pokémon Go apprend aux enfants que l'évolution est cool, par l'évolution de ces petites créatures démoniaques qui surgissent de nulle part » a déclaré le pasteur protestant basé à San Antonio, Lee Harvey Hughes, la semaines dernière. « C'est clairement une attaque franc-maçonnique contre notre jeunesse. Ce jeu fait clairement la promotion de l'évolution, de l'adoration du mal et du satanisme », dit-il à l'occasion d'une interview à la radio la semaine dernière. Les actions de Nintendo ont grimpé en flèche depuis la sortie de Pokémon Go qui s'est instantanément transformé en phénomène culturel mondial, augmentant la valeur du marché de Nintendo Co. de 9 milliards de $ en quelques jours.
 
(Source : World News Daily Report, le 28 Juillet 2016)

De la vision à la réalité

Le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d'eaux. Ésaïe 35 : 7

Avant qu'une chose se réalise, nous en avons la vision. Mais lorsque nous constatons que cette vision, bien qu'elle soit authentique, ne se réalise pas, Satan profite de ce moment favorable pour nous tenter ; et nous en arrivons à dire que ce n'est pas la peine de continuer. Au lieu de voir s'accomplir la vision, nous traversons la vallée de l'humiliation. Dieu nous donne d'abord une vision, puis il nous fait descendre dans la vallée, pour nous marteler jusqu'à ce que la vision ait pris forme en nous. C'est dans cette vallée que tant d'entre nous faiblissent et perdent pied. Chaque vision se réalisera un jour, si nous avons la patience d'attendre. Sachons bien que Dieu a le temps. Il ne se presse jamais. Nous sommes, nous, au contraire, terriblement pressés et impatients. Éclairés par la splendeur de la vision reçue, nous nous mettons en marche, mais la vision n'est pas encore devenue réalité en nous. Il faut donc que Dieu nous conduise dans la vallée et nous fasse passer par le feu et par l'eau, pour nous façonner jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir ce qu'il voulait nous donner. Dès l'instant où nous avons eu la vision, Dieu a commencé à travailler pour former en nous son idéal ; mais sans cesse nous échappons de ses mains et essayons de nous façonner nous-mêmes à notre façon. La vision que Dieu nous accorde n'est pas un rêve, mais une révélation de ce que Dieu veut que nous soyons. Laissez-le vous mettre sur son tour, comme le potier, et vous façonner à sa guise, et il est certain qu'il vous rendra conforme à la vision qu'il vous a donnée. Pendant qu'il travaille, ne perdez pas patience.

jeudi 28 juillet 2016

Une chose que Dieu défend

Ne t'irrite pas ; ce serait mal faire.
Psaume 37 : 8
 
S'irriter, c'est s'appauvrir, soit au point de vue de la pensée, soit au point de vue de l'âme. Il est facile de dire : « Ne t'irrite pas ! », mais il est plus difficile d'être soi-même assez fort moralement, pour ne pas s'irriter. Tant que l'épreuve ne nous atteint pas, que nous ne vivons pas comme beaucoup de nos contemporains dans la déroute et l'angoisse, nous parlons aisément de nous reposer sur le Seigneur », et d'attendre patiemment sa délivrance. Mais quand tout cela nous atteint, pouvons-nous encore nous reposer en Dieu ? Si, dans ces cas-là, nous ne pouvons obéir à l'ordre : « Ne t'irrite pas », ordre qui doit être vécu dans les jours de perplexité comme dans les jours de paix ; alors nous ne le vivrons jamais. Et s'il n'est pas valable pour vous, ne vous attendez pas à ce qu'il soit valable pour quelqu'un d'autre. Le repos en Dieu ne dépend pas des circonstances extérieures, mais de notre communion avec Dieu. Se tracasser conduit toujours au péché. Nous nous imaginons qu'une certaine dose d'anxiété et de soucis est une preuve de sagesse ; mais cela révèle seulement notre lâcheté. L'irritation en face des circonstances prouve que nous tenons à choisir notre propre chemin. Notre Seigneur ne s'est jamais fait de soucis, il n'a jamais été anxieux, car il n'était pas venu accomplir sa propre volonté, mais celle de Dieu. Si nous sommes enfants de Dieu, il est mal de nous irriter. Vous entretenez peut-être la pensée que vos difficultés dépassent les possibilités de Dieu ? Mettez de côté toutes vos suppositions ridicules, et demeurez à l'ombre du Tout-puissant. Engagez-vous devant Dieu à renoncer à l'inquiétude, pour cette chose qui vous tourmente. Pourquoi cette irritation, ces soucis ? Parce que nous faisons nos calculs sans tenir compte de Dieu.


mardi 26 juillet 2016

Ne vous attendez qu'à Dieu

Je suis avec toi pour te délivrer, dit le Seigneur. Jérémie 1 : 8

Dieu promit à Jérémie qu'il le délivrerait. « Je te donnerai la vie pour butin ». C'est tout ce que Dieu promet à ses enfants. Où qu'il nous envoie, il protège notre vie. Nos propriétés, nos biens personnels, n'ont pas d'importance ; nous ne devons pas nous en inquiéter ; sinon nous serons dans l'angoisse, dans la détresse, et nous sommes à couvert. N'allons pas entretenir dans notre cœur des inquiétudes de toute espèce. Le sermon sur la montagne nous enseigne que, chargés d'exécuter les ordres de Jésus-Christ, nous n'avons pas, à nous préoccuper de nos intérêts personnels. Les paroles de Jésus signifient : « Ne vous tourmentez pas pour savoir si on vous traite avec justice ». Si nous nous attendons à la justice, nous montrons par là que nous ne sommes pas vraiment consacrés au Seigneur. Sur cette terre, ne comptez pas que l'on vous traite avec justice, mais vous-même, pratiquez-la. Si nous comptons sur la justice des autres, nous aurons l'esprit revendicateur, et la pitié de nous-mêmes nous rendra mécontents de notre sort. « Pourquoi me traite-t-on de cette manière-là ? » Si nous sommes soumis à Jésus-Christ, peu importe ce qui nous arrive. Jésus dit : « Allez de l'avant, faites ce que je vous demande ; je protège votre vie. Mais ne cherchez pas à vous protéger vous-mêmes ; vous ne seriez plus sous ma garde ». Sous ce rapport, les plus pieux d'entre nous sont comme les athées ; nous ne croyons pas en la puissance  de Dieu, et nous ne nous fions qu'à notre bon sens, dont nous faisons une idole. Nous nous appuyons sur notre intelligence, au lieu de nous attendre à Dieu.

lundi 25 juillet 2016

Un caractère forgé par l'affliction

Que dirais-je ? Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cette heure-là que je suis venu ! Père, glorifie ton nom ! Jean 12 : 27-28
 
Comme chrétien faut-il que je demande à être préservé des afflictions et des difficultés ? Non, mais seulement que je demande la force d'être et de devenir ce que Dieu veut que je sois, même au travers de la fournaise. C'est dans la fournaise de l'affliction que le Seigneur a révélé sa véritable nature. Il n'a pas été délivré de cette heure, mais il en a triomphé. Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister ; mais elle existe, et c'est dans sa fournaise que notre véritable personnalité se révèle. Si nous voulons y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des insensés. L'affliction est un des faits les plus positifs de l'existence ; il ne sert à rien de la nier. Le péché, l'affliction et la souffrance sont des réalités et si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'il s'est trompé. L'affliction nous débarrasse de bien des vanités, mais elle ne rend pas toujours l'homme meilleur. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'écrase. Le succès ne révèle pas votre personnalité, il vous fait perdre la tête. Une vie plate et sans imprévus ne développe pas la personnalité, elle nous amène à nous plaindre. Mais c'est dans le feu de l'épreuve que votre personnalité révèle. La raison de ce principe est difficile à comprendre, mais c'est un fait confirmé par l'Écriture et par l'expérience. Vous reconnaissez tout de suite l'homme qui a traversé victorieusement le feu de l'affliction. Soyez sûr que, dans l'épreuve, vous pourrez vous adresser à lui ; il aura toujours du temps à vous consacrer. L'homme qui n'a jamais traversé l'affliction est facilement méprisant ; il n'a pas de temps pour vous. Si le feu de l'épreuve a forgé votre caractère, Dieu se servira de vous pour fortifier les autres.

dimanche 24 juillet 2016

Ne discute pas ; marche

Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! Matthieu 14 : 29-30
Il est vrai que le vent était fort et les vagues menaçantes, mais, avant de sortir de la barque, Pierre n'y prit pas garde : il voyait seulement son Seigneur. Il descendit de la barque pour aller à sa rencontre, et marcha sur les eaux. Puis, il se mit à tenir compte des réalités, et instantanément il s'enfonça. Pourquoi le Seigneur n'aurait-il pas pu le faire marcher dans le creux des vagues aussi bien que sur leur crête ? Mais dans les deux cas il était indispensable de regarder à Jésus. Dans certaines situations, il nous arrive d'avancer fermement en comptant sur Dieu, puis nous regardons à nous-mêmes et nous coulons. Si vous avez entendu l'appel du Seigneur, vous n'avez pas à vous préoccuper des circonstances qu'il a disposées et organisées pour vous. Les choses sont ce qu'elles sont - mais dès que vous les prenez en considération vous êtes submergé, vous perdez Jésus de vue, et vous méritez son reproche : « Pourquoi as-tu douté ? » Quelles que soient les circonstances, regardez à Jésus, confiez-vous en lui continuellement. Si vous hésitez lorsque Dieu vous a parlé - même une seconde - si vous discutez le pour et le contre, tout est perdu. Ne vous mettez surtout pas à dire : « Je me demande s'il m'a vraiment parlé ! » Élancez-vous résolument, sans penser à rien d'autre. Vous ne savez pas d'avance quand Dieu vous parlera. Mais dès qu'il le fait, même très faiblement, abandonnez-vous à Lui. Ce n'est que dans l'abandon total que vous entendrez toujours plus distinctement sa voix.

Lien vidéo : https://youtu.be/mOhhu2RmpRM

samedi 23 juillet 2016

Venez à moi ! (2)

Maître, où demeures-tu ? Venez, leur dit-il, et voyez. 
Jean 1 : 39
 
« Ils demeurèrent avec lui ce jour-là ». Certains d'entre nous ne vont pas plus loin ; nous restons un jour auprès de Lui et puis retournons à nos affaires, nos intérêts personnels reprenant le dessus. Nous ne comprenons pas qu'on peut demeurer avec Jésus en toute circonstance. « Tu es Simon, tu seras appelé Pierre ». Dieu ne peut écrire notre nom nouveau que là où il a effacé l'orgueil, la suffisance et l'égoïsme. Chez certains d'entre nous, le nom nouveau n'est écrit que par endroits, comme les plaques de rougeole. Lorsque nous sommes spirituellement dans une bonne période, on pourrait nous prendre pour des modèles de piété ; mais qu'on ne nous regarde pas avec trop d'attention lorsque nous sommes mal disposés ! Le vrai disciple de Jésus porte son nom nouveau sur toute sa personne ; l'égoïsme, l'orgueil et la suffisance ont été effacés. L'orgueil est la déification du moi. Et cet  orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui,. non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Dire : « Oh, je ne suis pas un saint », ne gêne pas l'orgueil humain ; mais c'est un blasphème inconscient contre Dieu. Cela signifie en réalité que vous défiez Dieu de faire de vous un saint. « Je suis beaucoup trop faible, mon état est désespéré, la rédemption n'est pas pour moi ». L'humilité apparente au regard des hommes peut être un blasphème inconscient à l'égard de Dieu. Pourquoi n'êtes-vous pas un saint ? Est-ce parce que vous ne voulez pas l'être, ou bien parce que vous ne croyez pas que Dieu puisse vous sanctifier ? « Il faudrait », dites-vous, « que Dieu me sauve et m'admette directement au ciel ». C'est exactement ce qu'il veut faire : « Ne posez pas de conditions, laissez à Jésus toute la place, et il vous prendra avec lui, non pour un jour, mais pour toujours.