Éternel ! tu me sondes et tu me connais. Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées !
Psaume 139 : 1 et 23
Dieu connaît à fond tout ce qui me concerne. Cette pensée est insupportable pour quelqu'un qui n'a pas la paix avec Dieu. Mais comment échapper à ce regard scrutateur : « Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ? » Nuit et jour, en haut, en bas, « au bout de la mer », partout la même présence invisible obsède. Pour ne pas y penser, on peut multiplier activités, voyages, raisonnements, sans jamais apaiser la conscience ! Mais sous cette lumière pénétrante, celui qui se courbe devant la grandeur de Dieu, réalise que sa propre existence est l'ouvrage du Créateur : « J'ai été fait d'une étrange et admirable manière. » Alors il reconnaît sa petitesse, écoute la parole de Dieu et admire ses pensées. La formation du corps dans le sein maternel nous émerveille, mais combien plus la naissance de l'âme à la vie nouvelle reçue par grâce, par la foi en un Dieu qui est lumière et amour. Celui qui fuyait le regard de Dieu se tourne maintenant vers lui. Les pensées de Dieu à son égard le dépassent et le remplissent de bonheur. Et tout ce qui s'oppose à Dieu lui fait horreur. Bien loin d'avoir peur d'être sondé par Dieu, le croyant demande à l'être, pour que rien en lui n'altère la paix, la joie d'être un enfant de Dieu, et ne l'empêche de vivre dans sa communion. « Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur. » Au lieu de se croire fort, il reconnaît sa faiblesse. Il se confie maintenant en Dieu qui seul peut le préserver de s'écarter du chemin de la foi : la voie éternelle.
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous souhaitez commenter cette exhortation, ce sera un grand plaisir de vous lire.