samedi 14 mai 2016

Comment Dieu soutient la foi

Mais le Seigneur m'a assisté et fortifié, afin que ma prédication soit pleinement approuvée et que tous les Gentils l'entendent ; et j'ai été délivré de la gueule du lion. 2 Timothée 4 : 17
 
Plusieurs hommes, emprisonnés à cause de leur foi, partageaient la même cellule dans un pays où les chrétiens étaient persécutés. Ils se soutenaient mutuellement afin de ne pas perdre courage et de demeurer fidèles dans la souffrance. Chaque matin ils avaient ensemble un moment de partage et de prière. Mais, n'ayant pas de Bible, ils utilisaient les textes qui leur revenaient à la mémoire. Un jour l'un d'eux pense au verset : " Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. " (Jean 16 : 32). Voici ce qu'il a pu en dire : " Est-ce que cela veut dire que je vais rester seul avec toi, Seigneur ? Est-ce que mes frères vont m'être enlevés ? Non, cela ne peut être vrai, Seigneur... ils m'ont soutenu en tout parce que j'étais le plus faible d'entre eux. Dans ce combat, j'ai clairement entendu la voix de Jésus : " Est-ce que je ne te suffis pas ? " Je ne pouvais que répondre : " Seigneur, tu es suffisant." Quelques minutes plus tard, la porte de la cellule s'ouvrit et des officiers de la police secrète entrèrent. Ils lurent la liste des personnes qui devaient être libérées. Je savais par avance qu'ils ne liraient pas mon nom. Cependant je n'étais pas seul, la présence lumineuse de Jésus remplissait mon cœur de joie. " Vous pouvez être sûr que s'il vous enlève quelque chose ou quelqu'un, il ne le fait que dans le but de se donner lui-même à vous encore plus totalement.

vendredi 13 mai 2016

Se confier dans le Seigneur

Tous les chrétiens disent avoir confiance en Dieu. Mais, en réalité, de nombreux enfants de Dieu ne sont pas prêts à affronter la sombre tempête qui s'approche du monde. À moins de nous emparer d'une confiance spéciale, inébranlable dans notre Seigneur, nous ne serons pas prêts à affronter les temps difficiles, maintenant et dans l'avenir. Quand la pleine furie de la tempête d'abattra et que l'incertitude fondra sur l'humanité telle une nuée, des multitudes de chrétiens ne seront pas capables de l'affronter. Dominés par la peur, ils perdront leur chant de victoire. Qui sont ces croyants qui ne seront pas prêts à endurer la tempête ? Ce sont eux qui n'auront pas cultivé une vie de prière avec le Seigneur et qui ne sont pas fondés sur sa Parole. Pendant des années, de saints bergers ont pressé les chrétiens de réserver chaque jour un temps pour rencontrer Dieu dans la prière. Merci Seigneur, de nombreux chrétiens ont appris à répandre leur cœur devant Jésus, et ils sont maintenant récompensés par une sainte foi et une sainte confiance. En effet, leur foi grandit chaque jour grâce à leur dépendance vis-à-vis de sa Parole. Parce que, tu vois, la communion donne naissance à la confiance. En répandant nos soucis devant le Seigneur, nous repartons avec son repos et son assurance : " Peuples, confiez-vous en lui en tout temps, déchargez votre cœur sur lui ! Dieu est notre retraite. " D'après ce psaume, la confiance et le fait de répandre son cœur sont indissociables. Si nous voulons faire confiance à Dieu en tout temps, y compris dans les temps les plus sombres, alors nous devons sans cesse répandre notre cœur devant Lui. Alors que les jours deviennent de plus en plus effrayante, un peuple de Dieu va se lever qui deviendra de plus en plus audacieux. Il sera constitué de croyants qui en appelleront quotidiennement au nom du Seigneur : " De sorte que nous pouvons dire avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai pas ce que l'homme pourrait me faire " (Hébreux 13 : 6). La révélation de la Parole de Dieu les soutiendra dans les temps les plus difficiles. David a appris à en appeler au Seigneur dans chacune des périodes de crise de sa vie. Encore et encore, cet homme de Dieu a couru vers son lieu secret, vidant toutes ses craintes devant le Seigneur : " Dans ma détresse, j'ai invoqué Yahweh, j'ai crié à mon Dieu ; de son palais, il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu à ses oreilles. " " Il me délivra de mon ennemi puissant, de ceux qui me haïssaient, car ils étaient plus forts que moi. " (2 Samuel 22 : 7 et 18).

(David Wilkerson)

jeudi 12 mai 2016

Perpétua (2 ième siècle)

 Or tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. 2 Timothée 3 : 12
 
Perpétua avait 22 ans. Sa mère était chrétienne et son père païen. Elle habitait Carthage en Tunisie. Elle avait un enfant de quelques mois quand, sur l'ordre de l'empereur Sévère, elle fut arrêtée parce qu'elle était chrétienne. Dès qu'il le sut, son vieux père qui l'aimait beaucoup vint la supplier de renoncer à sa foi. Perpétua refusa. On essaya de la faire céder par quelques faveurs : on allégea ses tourments et on lui apporta son enfant. La veille de son procès, son père revint la trouver : " Ma fille, aie pitié de mes cheveux blancs. Ne m'expose pas à la douleur et à la honte de te voir mourir dans une arène. " Il se jeta aux pieds de sa fille et pleura. Au moment de l'interrogatoire, alors que la salle d'audience était remplie, le père courut vers l'accusée en portant son petit enfant dans les bras. Il la supplia de renier sa foi. Le juge même lui dit : " Aie pitié de ton père et de ton enfant. Sacrifie à l'empereur. " " Je ne puis. " " Es-tu chrétienne ? "  " Oui, je le suis. " Perpétua fut condamnée à être jetée aux bêtes du cirque, un jour où l'empereur donnerait une fête. Et ce jour ne tarda pas. Avec d'autres martyrs, Perpétua fut conduite au supplice. Avant de mourir, ils s'embrassèrent. Ils s'en allaient près de Jésus. 

mercredi 11 mai 2016

Être satisfait

Or la piété avec le contentement d'esprit est un grand gain. Car nous n'avons rien apporté dans le monde, et aussi il est évident que nous n'en pouvons rien emporter. Si nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. 1 Timothée 6 : 6 à 8

À l'occasion d'un voyage au fin fond du Portugal, nous rencontrons, ma femme et moi, un homme que nous connaissions bien. Quelle surprise ! Il nous explique que c'est son village natal et qu'il vient de France chaque année pour y passer ses vacances. Nous en profitons pour le questionner sur les curiosités à voir dans les environs. Il en énumère plusieurs, mais ajoute, avec un peu d'hésitation, qu'à son avis il y a une découverte encore plus intéressante à faire. Il fallait venir avec lui pour assister à la visite quotidienne qu'il faisait à une personne du village. Paralysée depuis plusieurs années, elle vivait seule dans une petite maison. La porte était toujours entrebâillée de telle façon que, de jour comme de nuit, les habitants du village entraient pour lui parler et l'aider un peu. Tout était très simple dans cette maison, tout juste le nécessaire. Le visiteur pose une question : « Tu ne t'ennuies pas, Maria ? » Elle répond avec un sourire doux et paisible : « Je suis très heureuse, Dieu est avec moi et je me confie en lui. Alors je ne m'ennuie pas. Et puis tout le monde est si gentil pour moi ! » Nous sommes très émus et n'aurions jamais pensé qu'on puisse vivre dans de telles conditions de précarité et être satisfait de tout et de tous. Comme l'apôtre Paul, elle avait appris à être contente en elle-même dans les circonstances où elle se trouvait (Philippiens 4 : 11) Quelle leçon pour nous !

mardi 10 mai 2016

Dieu bénit la demeure des justes

La malédiction de Yahweh est dans la maison du méchant ; mais il bénit la demeure des justes. Proverbes 3 : 33
Le juste craint l'Éternel, c'est pourquoi il est placé sous la protection divine qui s'étend jusqu'au toit qui abrite sa famille. Sa demeure est une habitation de l'amour, une école de sainteté, un foyer de lumière céleste ; c'est un autel où le nom de l'Éternel est invoqué chaque jour. C'est pourquoi le Seigneur bénit cette maison. Ce peut être une humble chaumière ou un château princier ; la bénédiction du Seigneur l'entoure, non en raison de sa grandeur mais à cause du caractère de ceux qui l'habitent. Cette demeure est surtout bénie quand le chef de famille et sa compagne ont tous la crainte de Dieu ; mais un fils ou une fille, ou même un serviteur chrétien peut attirer la bénédiction d'en haut sur la maison entière. C'est ainsi que, pour l'amour d'un ou deux qui, par sa grâce, sont justes à ses yeux, l'Éternel veillera sur toute une famille pour la protéger. Bien-aimés, puisse Jésus être notre hôte constant et aimer à nous visiter comme autrefois la famille de Béthanie, et nous serons sûrement bénis. Mais ayons soin d'être justes en toutes choses, dans notre commerce, dans nos jugements à l'égard des autres et dans nos rapports avec nos voisins et ceux de notre propre maison, comme aussi dans notre caractère personnel. Un Dieu juste ne peut que bénir des transactions justes.
(Charles Spurgeon) 

lundi 9 mai 2016

Perdu et retrouvé

Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19 : 10
 
En famille, nous visitons pleins d'entrain une ville de l'autre côté du Rhin. Tout à coup quelqu'un s'écrie : " Où est Christophe ? " On refait le chemin, on appelle... En vain ! C'est la panique. À cinq ans, que va-t-il faire dans cette grande ville dont il ne connaît pas la langue ? Après deux heures de détresse, pour lui comme pour nous, on le découvre tout en larmes dans un commissariat où quelqu'un l'avait amené. Il s'était attardé, à notre insu, devant la vitrine d'un magasin de jouets. Être perdu, c'est la condition dans laquelle chacun de nous s'est placé par sa propre faute, et quelle tristesse pour Dieu, même si lui connaît notre chemin d'égarement. Il y a bien des manières de se perdre. Dieu nous voit en train de nous perdre, de perdre notre temps, notre vie. Mais nous, le réalisons-nous ? Si je suis perdu, dans une forêt par exemple, je ne chercherai pas mon chemin avant d'avoir pris conscience que je suis égaré. De même, sur le plan spirituel, je ne peux pas désirer être sauvé si je ne réalise pas que je suis perdu. Dieu est ému de compassion envers celui qui est égaré. Sa bonté nous pousse à retourner vers lui et lui confesser : " Père, j'ai péché contre toi " (Luc 15 : 21). Il pardonne abondamment et se réjouit de nous retourner car il nous aime. Dans la présence du Père, nos peurs et nos larmes s'effacent pour faire place à la joie, la joie d'être aimé de Dieu (Luc 15 : 20). Joie d'arriver à la maison après une longue errance.

dimanche 8 mai 2016

Portrait de famille

Car tous ont péché et n'atteignent pas la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu. Romains 3 : 23 à 25
 
Un missionnaire avait distribué de nombreux exemplaires du Nouveau Testament à des indigènes du nord de l'Inde. L'un d'eux lui dit : " Est-ce après ton arrivée ici que tu as écrit le premier chapitre de l'épître aux Romains ? " " Pas du tout. Il a été rédigé il y a presque 2000 ans. " " C'est extraordinaire, poursuivit l'interlocuteur, il fait une description exactes du péché tel qu'il existe en Inde aujourd'hui. " On pourrait certainement en dire autant pour tous les pays du monde. Cela se comprend facilement. En effet, nous pouvons apprendre dans cette même épître aux Romains que " C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché " (Romains 5 : 12). Vous avez bien lu : tous les hommes. Alors qu'une maladie génétique ne touche qu'une fraction de l'humanité, la marque du péché, elle, se transmet depuis nos premiers parents, il s'agit d'un mal universel, de plus inguérissable. Nous sommes tous des pécheurs, quelles que soient notre race et nos prétentions. Le salut de Dieu seul peut nous délivrer de cette situation sans issue. La Bible affirme : " Cette parole est certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier " (1 Timothée 1 : 15). Il suffit de croire ce que Dieu dit.  

samedi 7 mai 2016

Oecuménisme

Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. 2 Timothée 2 : 22
 
La chrétienté est divisée en de très nombreuses dénominations. Aujourd'hui beaucoup espèrent sincèrement qu'on pourra l'unifier. Jésus n'est-il pas venu pour rassembler ? Des contacts s'établissent. On réfléchit pour trouver un socle doctrinal capable de fédérer le maximum de tendances différentes. Oublions nos vieilles rancunes et unissons-nous ! Si chacun se montre tolérant et y met du sien, on devrait arriver à plus d'unité ! Le défaut qui caractérise toutes ces pensées séduisantes et généreuses est leur absence de réalité. Jésus se présente comme étant la vérité. Il est le Seigneur, c'est-à-dire celui qui a toute autorité. Cette base doctrinale sur laquelle on voudrait s'unir est-elle la vérité simple et incontournable telle que Jésus nous l'a révélée dans les évangiles ? N'est-elle pas plutôt un subtil compromis humain et diplomatique savamment dosé pour ne pas réveiller les vieilles passions ? Les disciples, lorsqu'ils se sont embarqués sur la mer de Galilée, ont pris Jésus comme il était (Marc 4 : 36). Peut-être auraient-ils voulu que leur maître soit autrement par exemple, qu'il ne dorme pas dans la tempête ? Prenons Jésus comme il est, sans accommoder la vérité au goût du jour, ni à une volonté arrêtée d'unir qui trahirait ce qu'il nous a révélé. L'unification sur la base de compromis nous fera gagner en nombre, mais nous y perdrons certainement. Attachons-nous à sa personne, recherchons sa pensée et son approbation avec prière ! Sa pensée nous unira avec tous ceux qui la recherchent et pour qui elle est une priorité vitale.

vendredi 6 mai 2016

Croire, pourquoi ?

Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au Nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au Nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5 : 13
 
Je dis à ma fille que les hommes ont marché sur la lune, elle me croit. En regardant cette boule blanche dans le ciel sombre, elle ne comprend pas comment quelqu'un a pu se promener là-haut. Mais elle me croit parce qu'elle a confiance en moi... et parce qu'elle sait que les enfants ne peuvent pas tout comprendre. C'est justement ce que Dieu nous demande : croire simplement ce qu'il nous dit. Sur les questions qui nous dépassent, il s'est révélé à des prophètes, et ces révélations ont été rassemblées dans la Bible. La foi consiste à croire ce que Dieu nous dit par elle. Pourquoi devons-nous croire ? Pour deux raisons essentielles : D'abord parce que Dieu est digne de confiance, ensuite parce que nous ne pouvons sonder par nous-mêmes certaines questions spirituelles. Dieu ne nous demande pas nécessairement de comprendre ce qu'il nous dit, mais de le croire. La foi est un acte de confiance. Mais c'est aussi un actes responsable. Nous recevons ainsi la lumière pour nous conduire avec sagesse et comprendre bien des choses qui nous étaient cachées. Quels sont les premiers manquements de l'homme ? Mettre en doute la parole de Dieu en écoutant l'insolente question : " Quoi, Dieu a dit ? " (Genèse 3 : 1), puis désobéir à Dieu pour suivre ses propres désirs. La foi, au contraire, repousse les insinuations du doute pour se confier en Dieu. Il n'y a qu'un seul moyen pour goûter la paix avec Dieu, c'est de croire en son amour. Là est aussi le bonheur du chrétien.

jeudi 5 mai 2016

La bible du marin

Je me réjouis de ta parole comme ferait celui qui aurait trouvé un grand butin. Psaume 119 : 162
 
En visite dans une famille dont un ancêtre avait été marin, je feuilletais avec émotion une vieille bible bien usée. Voici l'inscription trouvée à la première page : " Cette bible m'a été donnée par M. Raikes à Hereford en 1791. Elle a été ma fidèle compagne durant 53 ans dont 41 passés en mer. Pendant ces longues années, j'ai assisté à 45 batailles navales, reçu plusieurs blessures, fait naufrage trois fois. Une fois, notre bateau a pris feu, deux fois le navire sur lequel je me trouvais fut complètement détruit, quinze fois j'ai eu des fièvres de différentes sortes. Mais toujours la Bible fut mon soutien et ma propre main. " Quelle longue histoire contenue dans ces quelques lignes ! En les lisant, on croit entendre le souffle de la tempête, le rugissement des vagues, les craquements du navire naufragé, le bruit du combat, les cris de douleur des blessés, les soupirs des malades abattus par la fièvre. Cependant, du milieu de toutes ces angoisses, une voix s'élève : " La Bible a été mon soutien et ma consolation." La Bible n'est-elle pas un livre merveilleux ? Y a-t-il autre chose qui pourrait le remplacer ? Certainement pas. À l'incroyant elle propose un salut gratuit par la foi en Jésus Christ au croyant, des paroles qui le soutiennent dans chaque circonstance.

mercredi 4 mai 2016

À moitié chrétien ?

Car vous avez aussi été participants de l'affliction de mes liens, et vous avez reçu avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant en vous-mêmes que vous avez dans les cieux des biens meilleurs et permanents. Hébreux 10 : 34
 
Personne ne t'oblige à être chrétien. La porte est ouverte : tu peux retourner vers le monde si tu le veux. Mais tu ne peux pas appartenir au royaume de Dieu et, en même temps, vivre comme bon te semble. Dire que l'on a Jésus Christ comme Sauveur pour aller au ciel, et refuser son autorité pour vivre sur la terre, c'est un mensonge. C'est être à moitié chrétien, et jeter du déshonneur sur le nom de Christ. Si tu n'as pas le courage de te comporter comme le Seigneur le désire, demande-lui de t'en donner la force. Il le fera. Un vrai chrétien est quelqu'un qui cherche d'abord à faire ce qui plaît à Dieu. C'était ainsi que vivaient les premiers chrétiens. Plutôt perdre ses biens que ne pas obéir à la Parole de Dieu, et même plutôt perdre sa vie que de désobéir à Dieu. Ils savaient que Jésus Christ est vivant et ils le montraient dans leurs décisions. Aussi leurs vies étaient-elles un témoignage puissant qui a permis à l'évangile d'atteindre le monde d'alors. Lorsque Christ est reconnu comme Seigneur, il n'y a qu'une manière de vivre : en faisant sa volonté, sans aucun calcul, ni duplicité. On ne se moque pas de Dieu ! Son royaume est un royaume de lumière et personne de peut se cacher devant lui. Un croyant peut sincèrement ignorer la volonté la volonté de Dieu. Mais faire quelque chose de blâmable, en sachant bien que cela déplaît à Dieu, est étranger à la nouvelle nature du véritable chrétien.

mardi 3 mai 2016

Le piège de l'indépendance

 Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme injuste ses pensées ; et qu'il retourne à Yahweh, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu qui pardonne abondamment. Ésaïe 55 : 7
 
Hier, en arrivant au bureau, je surprends Sonia, la secrétaire, en train de pleurer. Malgré mon embarras, je tente de lui parler, et elle me livre son problème. Elle est seule avec deux enfants, son mari l'a quittée et elle doit rendre son logement. " Et vos parents ? " Elle relève la tête et, avec une tristesse mêlée pourtant d'une pointe de fierté, elle m'avoue : " Je les ai quittés à 17 ans, et je ne les ai plus revus ! " Ils sont plus nombreux qu'on ne le pense les jeunes qui, comme Sonia, soupirent après leur indépendance, quittent leur famille et, quelques années après, se retrouvent seuls, et pleins de regrets !  La Bible nous parle d'une époque où, en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon (Juges 17 : 6 -21 : 25). C'était alors une décadence effrayante et il se passait des choses abominables. Pour décrire la condition actuelle du monde pourtant christianisé, ne faudrait-il pas employer la même expression ? Chacun ne veut-il pas être indépendant, faire ce qui lui semble bon ? Avec parfois les pires conséquences... Indépendance vis-à-vis de Dieu, indépendance vis-à-vis des parents ou du conjoint, de la société... et ensuite ? La solitude, la marginalité, la perte de toute dignité et de toute amitié solide. Mais, aussi bas que l'on soit, le retour vers Dieu reste toujours possible car il pardonne abondamment. Revenir à lui, c'est tenir compte de sa Parole, c'est se confier en son amour. Alors la vie retrouve sa vraie signification. Alors dépendre de Dieu devient une vraie joie.

lundi 2 mai 2016

L'interrogatoire

Quand ils vous mèneront devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous aurez à dire ; car le Saint-Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire. Luc 12 : 11-12
 
À l'époque du dictateur Ceausescu, un pasteur roumain avait reçu la visite de la police secrète qui avait fouillé toute sa maison et confisqué de nombreux livres chrétiens. Il avait été arrêté et interrogé sévèrement pendant dix heures. À la fin ses juges lui demandèrent : " Avez-vous quelque chose de plus à ajouter ? " " Messieurs, cet interrogatoire et mon arrestation ne m'ont pas surpris parce que je savais que cela arriverait. Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples qu'ils seraient arrêtés et qu'ils souffriraient s'ils voulaient le suivre. M'auriez-vous arrêté si je n'avais pas été chrétien ? " " Non."  "Ainsi, la Bible est vraie. Je suis donc prêt à supporter les conséquences de ma fidélité. Je suis prêt à payer le prix. Votre travail consiste à fixer ce prix et le mien à la payer avec joie parce que j'aime mon Dieu. Il me fortifiera pour supporter cette épreuve. Mais je veux aussi que vous sachiez qu'il vous aime également. " Les juges, stupéfaits, se regardèrent et dirent à l'accusé : " Allez-vous-en ! Rentrez chez-vous. Votre cas n'est finalement pas du ressort de la justice. "

dimanche 1 mai 2016

Fatigué ?

C'est lui qui donne de la force à celui qui est fatigué, et il multiplie la force de celui qui n'a aucune vigueur. Les jeunes gens se lassent et se fatiguent, même les jeunes hommes tombent sans force. Mais ceux qui s'attendent à Yahweh renouvellent leur force. Ils s'élèvent avec des ailes, comme des aigles ; ils courent, et ne se fatiguent point ; ils marchent, et ne se lassent point. Ésaïe 40 : 29 à 31
 
Tu es fatigué, toi qui souffres dans ton corps et dans ton esprit, toi, la mère de famille, qui travailles du matin au soir, à des tâches que tu trouves peut-être répétitives et peu gratifiantes, toi qui es au bureau, à l'entreprise, dans un service à l'atmosphère stressante, empoisonnées, toi qui vas à l'école, tu es fatigué par la pression du monde et ses tentations. Tu es fatigué par de mauvaises affaires, des échecs, fatigué par les infirmités, fatigué du célibat, de la solitude, ou fatigué des tensions dans le couple, la famille, l'église... Oui, moi aussi, je suis fatigué, et je n'y peux rien ! Est-ce vraiment certain ? Évidemment, sur les causes extérieures, les circonstances, les autres, je ne peux pas vraiment agir. Mais je peux chercher de l'aide auprès de Jésus. Si nous nous approchons de lui, nous sommes assurés de sa sympathie, de sa compréhension. Lui aussi a connu la fatigue sur les chemins poussiéreux de la Palestine, quand il a été en butte à l'incompréhension, au mépris, à l'incrédulité et à l'insensibilité, même de ses proches. Mais lorsqu'il rencontrait la plus forte opposition, il trouvait en Dieu son Père sa force et sa joie, il pouvait alors dire à tous : " Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos " (Matthieu 11 : 28). On ne peut trouver ni le repos de l'âme, ni le bonheur, en dehors de Dieu et de Jésus Christ.
 
 

samedi 30 avril 2016

Miroir, dis-moi !...

Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt comment il était. Jacques 1 : 23-24
 
Le miroir est l'un des premiers objets auxquels j'ai à faire le matin en me levant. Alors que je me coiffe et avant que j'aie contact avec qui que ce soit, c'est mon image qu'il me renvoie. Il me dira si mon col est droit ou si mes cheveux sont correctement peignés. La Bible, qui est la Parole de Dieu, est comparée à un miroir. Il est essentiel de s'y regarder. Elle me renseigne peu sur mon aspect extérieur, mais beaucoup sur mon état intérieur. Tout comme le miroir me dit la vérité et ne me fait pas grâce du moindre défaut de mon visage, la Parole de Dieu me dira ce que je suis sans me flatter. Il y aurait même de quoi être découragé si elle ne me présentait que cela. Mais en même temps que la triste image de mon état intérieur de coupable, éloigné de Dieu, elle me donne une autre vision : elle me fait découvrir l'image parfaite de Jésus Christ. Lui a répondu judiciairement à toute ma misère intérieure en mourant sur la croix. Cette œuvre n' rien à voir avec un fond de teint adroitement appliqué qui masquerait une triste réalité c'est un changement intérieur radical qui me libère de toute condamnation, me rend parfait en Christ, me revêt de sa justice. Dans un monde tellement occupé à se donner une bonne apparence, aurions-nous peur d'être confrontés au miroir qu'est la Parole de Dieu ?

Où es-tu ?

Mais Yahweh Dieu appela Adam et lui dit : Où es-tu ? Genèse 3 : 9
 
C'est l'heure du départ. La voiture est chargée, chacun va dire au revoir aux grands-parents et les remercier. Mais Dorian, 5 ans, n'est pas là. On passe de pièce en pièce, on fouille l'atelier, on court dans le jardin en criant : " Dorian, où es-tu ? Réponds-nous ! " Et cette question où es-tu ? passe de bouche en bouche avec une angoisse qui grandit jusqu'au moment où l'un d'entre nous tombe sur Dorian, au fond du jardin, allongé dans l'herbe haute du printemps à regarder les nuages passer. " Où es-tu ? " a demandé Dieu à Adam quand celui-ci cherchait à se cacher. Nous aussi, nous essayons souvent de bannir Dieu de notre vie. En agissant ainsi, nous nous perdons. Dieu ne cesse de nous dire : " Où es-tu ? ". Il le fait par son Esprit qui agit en nous, il le fait aussi par le moyen des problèmes que nous traversons. Pour entendre la voix de Dieu, il faut nous distancer de tous les divertissements, idéologies, slogans, etc. pour nous poser vraiment la question : " Qu'est-ce que l'homme ? " (Psaume 8), c'est-à-dire : " Qui suis-je ? " Au lieu de fuir, tête baissée, vers un avenir inconnu et terrifiant, arrêtons-nous et demandons au Seigneur de se révéler à nous. Il répond à la prière. Nous prendrons alors conscience de notre éloignement de Dieu, de nos fautes, de notre perdition. En revenant à Dieu, nous trouvons le Père. Nous découvrons que ce Dieu que nous avons fui, que nous avons voulu oublier, nous aimait, nous cherchait et nous ouvre les bras.

vendredi 29 avril 2016

Qu'est-ce que l'Église ?

...et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité. 1 Timothée 3 : 15
 
Les opinions sont bien variées à propos de l'Église. Peut-on d'ailleurs parler de l'Église quand il y a tant de communautés qui se donnent ce nom d'église ? Mais que dit la Bible ? Pour elle, l'Église est unique. Elle comprend tous ceux qui ont cru au Seigneur Jésus Christ. L'Esprit Saint les a scellés, c'est-à-dire marqués pour constater qu'ils appartiennent à Dieu et les a unis tous ensemble à Christ. La Bible emploie trois images pour parler de l'Église telle que Dieu la voit. Chacune souligne son unité fondamentale.
 
La maison de Dieu : L'Église est un édifice spirituel, bien sûr, que Christ bâtit et dont chaque pierre représente un croyant. Dieu y habite par on Esprit et là lui sont offertes la reconnaissance et la louange dans un ordre harmonieux.
 
Le corps de Christ : C'est un organisme spirituel composé d'une multitude de membres que sont les croyants unis, par l'Esprit saint, à la tête qui est Christ glorifié dans le ciel. Tous les membres dépendent les uns des autres pour la vie collective, la nourriture spirituelle, le service du Seigneur, les joies et les peines. Et chacun doit rester soumis à la tête qui coordonne l'ensemble.
 
L'épouse du Christ : Ici c'est le côté des affections. Christ a donné sa vie pour l'Église, il la chérit chaque jour. Il la nourrit et la purifie jusqu'au moment où il se la présentera complète et parfaite. En réponse, l'Église est celle qui aime le Christ et qui lui est soumise. 

jeudi 28 avril 2016

À l'hôpital... pour trouver la vraie vie

Car toute chair est comme l'herbe, et toute la gloire de l'homme comme la fleur de l'herbe. L'herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement. 1 Pierre 1 : 24-25
 
La tête baissée, le pas pesant, Michel R. se rend sur le chantier. Il est en pleine déprime. Sa vie lui paraît un échec sur tous les plans. Ce matin, en quittant son appartement, il a dit à son amie que ses soucis l'accablaient et que la vie lui paraissait insipide. Mais maintenant, il préfère mourir. En feignant de plaisanter, il dit au chef de chantier : " Si tu vois un pendu à l'échafaudage, ce sera moi ! " Il monte à l'échelle, quand soudain toute la structure s'écroule d'un seul coup. Michel se retrouve à l'hôpital, victime de graves fractures, immobilisé pour plusieurs mois. Au fond de lui demeure une impression étrange. Il ne croit pas en Dieu, mais pourtant une pensée s'impose à lui : quelqu'un a compris sa détresse et l'a arrêté. Le voici obligé de passer de longues heures à souffrir et réfléchir... Et les semaines s'étirent... et deviennent des mois. Sa sœur lui donne une Bible. Un soir de solitude et de désespoir, il l'ouvre. Il veut s'assurer que c'est bien un livre ' dépasser '. Pourtant, il est comme accroché, interpellé. Ce livre l'étonne, il s'y voit comme dans un miroir. Tout le mal de sa vie lui revient en mémoire. Il continue de lire. Il fait connaissance avec ce Dieu qui pardonne au pécheur. Mais Michel résiste longtemps. Enfin il rend les armes. Un jour, il réalise qu'il est devenu chrétien, qu'il a mis sa confiance en Jésus-Christ. Avant de dire que la Bible n'est pas d'actualité, il faut la lire avec respect en acceptant d'être transformé par elle.

mercredi 27 avril 2016

La lutte pour la vie

Ô enfer, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? 1 Corinthiens 15 : 55
 
La lutte pour la vie est un combat perdu d'avance. Toutes les tombes en rendent unanimement témoignage. S'engager dans un combat dans lequel on est certain au départ de perdre peut paraître très peu motivant. Quels sont les antagonistes ? Chaque homme, avec son instinct de conservation ou de survie, est un combattant. La mort nous guette tous à plus ou moins brève échéance. Nous n'y échapperons pas plus que tous ceux qui nous ont précédés dans la vie. Mais si nous sommes tous battus d'avance, quelle attitude avoirs vis-à-vis de cette fatalité ? La première est celle de beaucoup de nos semblables. Ils cherchent à oublier cette échéance et vivent comme s'ils ne devaient jamais mourir. Une autre attitude consiste à espérer jusqu'à sa dernière heure que cette défaite n'arrivera que le plus tard possible. N'y aurait-il pas une meilleure attitude ? Savez-vous que Jésus a vaincu la mort ? Sans doute est-il mort crucifié comme un malfaiteur, mais il est également ressuscité. La mort n'a pas pu le retenir. Sa victoire est acquise pour tous ceux qui mettent leur confiance en lui. Alors on peut regarder la mort en face. Le croyant est du côté du vainqueur ! La mort pour lui n'est plus qu'un passage pour rejoindre Celui qui est le vainqueur de la mort.

mardi 26 avril 2016

Où passerez-vous l'éternité ?

Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que si quelques-uns n'obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans paroles par la conduite de leurs femmes, lorsqu'ils verront la pureté de votre conduite, accompagnée de crainte. 1 Pierre 3 : 1-2
 
Un mari qui buvait, la battait et la trompait, c'en était trop pour Kalika, jeune femme du Malawi. De désespoir, un soir, elle prend son bébé et va se coucher sur la voie ferrée, attendant que l'express mette fin à sa misère. Au moment où s'amplifie le grondement du train, elle se rappelle tout à coup cette question d'un prédicateur entendu au marché la semaine précédente : " Où passerez-vous l'éternité ? " Sans perdre une seconde, elle se roule avec l'enfant à côté des rails... pendant que le train la frôle presque dans un bruit fracassant. Le dernier wagon est encore en vue qu'elle a décidé de savoir de toute urgence où elle passera l'éternité. Kalika prend contact avec des chrétiens qui lui expliquent l'évangile. Elle se convertit puis demande de l'aide au sujet de son mari. " Reste avec lui, aime-le, réponds-lui avec douceur. Ainsi tu pourras être employée pour l'amener à Christ. " Kalika suit ces conseils. Puis elle commence à s'absenter le dimanche matin. Craignant que peut-être elle le trompe, son mari la suit discrètement jusqu'à... ' l'église '. Le pasteur parle ce jour-là du mariage et de la joie qui rayonne d'un foyer chrétien. La mari qui a écouté interrompt le service en courant vers la chaire : " Ma femme est ici, je veux la voir. " Kalika demande à sa voisine de tenir le bébé : " Je vais être battue, à l'église cette fois ", dit-elle. Mais bon, son mari l'embrasse et éclate en larmes : " Pardon, pardon ! " 

Dans la tempête

Dieu est notre retraite, notre force, et notre secours qui ne manque jamais dans les détresses. Psaume 46 : 2
 
Dibaj avait passé près de neuf ans dans une prison d'Iran quand il fut libéré en 1994, ... pour être assassiné six mois plus tard. Voici quelques-unes de ses paroles :
 
« Je ne craindrais pas d'avoir le monde entier contre moi pourvu que je sache que le Dieu tout-puissant est avec moi, et que j'aie l'approbation du Dieu de gloire. »
 
« Mes accusateurs me disent de '' revenir ''. Mais à qui puis-je revenir en quittant les bras de mon Dieu ? Est-il juste d'accepter ce que le monde m'offre au lieu d'obéir à Dieu ? J'ai marché avec le Dieu des miracles pendant 45 ans. Sa bonté envers moi est comme une ombre qui me protège et je lui dois tout. »
 
« Je remercie mon Dieu qui m'a jugé digne d'être ici en prison depuis plus de huit ans à cause de ma foi. Je remercie mes frères et mes sœurs chrétiens qui m'ont soutenu par leurs prières afin que la victoire appartienne au Seigneur. »
 
« Plus la nuit est noire, plus l'aube est proche. Plus les nuages sont sombres, plus les pluies qui donnent la vie sont abondantes. Plus le chemin est étroit, plus le secours de Dieu est sans limites. Bien que les vagues de la mer soient de plus en plus hautes, cela ne peut troubler le calme des profondeurs. Bien que la tempête soit violente, elle ne peut déplacer les montagnes. Celui qui vit à l'ombre du Tout-Puissant ne sera pas ébranlé. »

lundi 25 avril 2016

Mon parcours

Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles. 2 Corinthiens 5 : 17
 
Je suis né dans une famille chrétienne et je puis dire que, tout jeune, je n'ai jamais douté de l'existence de Dieu ni de Jésus Christ. Mais j'avais honte de me faire connaître comme chrétien, et mon seul désir était de profiter de tout ce que le monde peut offrir. Inutile d'évoquer les peines et les difficultés que mes parents ont eues pour mon éducation ! Ce ne sont pas non plus des faits extraordinaires qui m'ont amené à faire un demi-tour vers Jésus. À l'âge de vingt ans, j'assistais à plusieurs réunions chrétiennes, et là, le Seigneur Jésus m'a trouvé et sa Parole m'a sondé. J'ai reconnu mon état de rébellion contre Dieu, ma perdition, et l'amour que le Seigneur avait pour moi en me disant : Je t'ai racheté, suis-moi maintenant. Sa grâce a comme forcé la porte de mon cœur, sa lumière l'a illuminé, les ténèbres sont parties. Tout a changé, le poids des péchés qui m'oppressait a fait place à une paix profonde. Jésus et sa présence vivante dans mon âme devenaient réalité. J'avais l'assurance que rien ne pouvait plus me séparer de lui, je n'avais qu'un désir : faire connaître mon Seigneur et mon Sauveur à d'autres. Aujourd'hui, plus de vingt ans après ma conversion, je peux dire que, malgré de dures épreuves, mon Seigneur ne m'a jamais abandonné et je l'aime parce que lui m'a aimé le premier. «  Car je n'ai pas honte de l'Evangile de Christ, vu qu'il est la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient » (Romains 1 : 16). Jésus est encore aujourd'hui, pour chacun, le chemin, la vérité et la vie. (Jean 14 : 6).

dimanche 24 avril 2016

La volonté de servir

De même que le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et afin de donner sa vie en rançon pour plusieurs. Matthieu 20 : 28
 
Paul a la même conception du service que Notre Seigneur : " Je suis au milieu de vous comme celui qui sert... nous sommes vos serviteurs à cause de Jésus. " Il nous semble que ceux qui sont appelés au ministère doivent former une classe d'hommes bien différents des autres. Or, selon Jésus-Christ, ils sont appelés à servir aux autres de paillasson ! Ils doivent être leurs guides spirituels, mais jamais leurs supérieurs. " Je sais vivre dans l'humiliation ", dit Paul. Pour lui, servir c'est se dépenser pour les autres. " Je voudrais être abaissé pour vous ; vous pouvez m'approuver ou me blâmer, cela m'importe peu. Tant qu'il y aura un seul être humain qui ne connaîtra pas Jésus-Christ, je me dois à lui, jusqu'à ce qu'il le connaisse. " Le service de Paul a sa source non pas dans l'amour pour les hommes, mais dans l'amour pour Jésus-Christ. Si nous nous dépensons pour la cause de l'humanité, nous serons bientôt découragés, et nous aurons le cœur brisé, car nous rencontrerons souvent plus d'ingratitude chez l'homme que chez le chien. Mais si nous agissons par amour pour Dieu, aucune ingratitude humaine ne nous arrêtera dans notre activité au service des autres. C'est la vision de ce que Jésus avait fait pour lui, qui faisait de Paul un homme si résolu à servir les autres. " J'étais un persécuteur, un blasphémateur, un homme violent " ; donc jamais les hommes ne me traiteront avec autant de haine et de mépris que j'en ai eu, moi, pour Jésus-Christ ! Quand nous pensons que Jésus-Christ s'est donné pour nous, malgré notre bassesse, notre égoïsme et notre péché, aucun mauvais traitement ne peut nous empêcher de servir les hommes, par amour pour lui.

samedi 23 avril 2016

Le remède au dégoût

Lève-toi, sois illuminée, car ta lumière arrive, et la gloire de Yahweh se lève sur toi. Ésaïe 60 : 1
 
Il nous faut toujours faire le premier pas, comme si Dieu n'existait pas. Cela ne sert à rien d'attendre que Dieu vienne à notre secours, il n'en fera rien. Mais que nous nous levions seulement, et il est là immédiatement. Et quand l'Esprit de Dieu est là, tout ce que nous faisons devient spirituel. Il nous faut agir, ne pas rester inerte comme une souche. " Lève-toi, sois illuminée ", et le travail le plus commun en est transfiguré. La manière dont nous accomplissons les tâches les plus quelconques est un excellent test qui révèle la qualité de notre âme. La corvée, c'est tout le contraire de l'idéal, le terre à terre le plus médiocre. Mais, à son contact, nous savons tout de suite si notre vie spirituelle est une réalité. Relisons Jean 13. Nous y voyons celui qui est le Dieu incarné accomplir la corvée la plus terre à terre : laver les pieds de douze pécheurs. Et il leur dit : " Si moi, qui suis votre Seigneur et votre Maître, j'ai fait cela pour vous, faites-le aussi entre vous." Il faut avoir en soi l'Esprit de Dieu, pour accomplir ces humbles besognes en le illuminant. Il y a des gens qui accomplissent les tâches ordinaires de telle manière qu'elles sont aussitôt auréolées de lumière. Ce sont peut-être les travaux les plus modestes, mais la manière de les accomplir nous les fait paraître différents. Lorsque le Seigneur agit à travers nous, l'action en est transfigurée. Notre Seigneur, ayant revêtu notre corps humain, l'a transfiguré, et en a fait pour chacun de ses disciples le temple du Saint-Esprit.

(Oswald Chambers)

vendredi 22 avril 2016

Reconstitution

Il  n'y a rien de secret qui ne deviendra manifeste, ni rien de caché qui ne doive se connaître et venir en évidence. Luc 8 : 17
 
Des voitures de police, des magistrats, les avocats, les témoins, un peu plus loin quelques journalistes et, entre deux gendarmes, le meurtrier présumé. Il assiste, la tête basse, à la reconstitution des faits demandée par le juge. Il pensait n'avoir jamais à rendre compte de ce qu'il avait commis. Mais le voici maintenant obligé de revoir certains visages, contraint de repenser à ce crime qu'il aurait voulu effacer, que sa conscience lui a tant reproché. Il était presque arrivé à la faire taire. Quel retournement de situation ! Bientôt, pour chaque individu, une reconstitution totale de sa vie sera manifesté : c'est une des affirmations les plus sérieuses de l'évangile. Il existe une mémoire immense et infaillible qui enregistre nos faits et gestes et les ramènera à la lumière devant le tribunal de Dieu. Oui, il y a un Dieu qui sait tout et il y aura un jugement. Mais il y a aussi un Sauveur. Lui aussi nous connaît parfaitement dans toutes nos pensées et nos actes les plus secrets. Eh bien ! Il nous invite à venir à lui tels que nous sommes et quoi que nous ayons fait. Il a payé pour nos fautes et veut nous pardonner maintenant, afin que nous ne le rencontrions pas demain comme un juge qui devra alors prononcer un verdict sans appel possible. C'est aujourd'hui le jour du salut !

Qui seront les premiers ?

Il en viendra aussi d'orient et d'occident, du nord et du sud, et ils se mettront à table dans le Royaume de Dieu. Et voici, ceux qui sont les derniers seront les premiers, et ceux qui sont les premiers seront les derniers. Luc 13 : 29-30
 
Un missionnaire revient du Soudan et partage les encouragements qu'il y a reçus. Écoutons-le : " Ma femme et moi avions entendu parler d'une tribu soudanaise non encore atteinte par l'évangile, celle des Anuaks, à la frontière de l'Éthiopie. Et depuis dix ans c'était pour nous un sujet de prières. En 1997, menacée par la guerre civile, cette population trouva refuge en Éthiopie où beaucoup eurent l'occasion d'entendre parler de Jésus et de se convertir à la foi chrétienne. À leur retour au Soudan, cette foi s'affermit, et l'un d'eux prit à cœur la construction d'une église pour y annoncer l'évangile. Au moment où nous avons pu les visiter en janvier 1999, 500 Anuak venaient d'être baptisés dans la rivière la semaine précédente, et on m'a invité à leur expliquer la Parole. Tous étaient là dans cette église, serrés sur des troncs d'arbres servant de bancs, attentifs et fervents, à la seule lueur d'une petite bougie éclairant la Bible du prédicateur. Avec ma femme, nous leur avons ensuite appris un petit cantique dont ils ont vite retenu le refrain : Le Seigneur m'aime, il est amour. Églises d'occident qui comptez souvent tant de chaises vides, et peut-être... de paroissiens au cœur tout aussi vide, nous voudrions vous faire envie en vous montrant ces troncs d'arbres où se pressent nos frères et sœurs Anuaks dans la ferveur de leur premier amour."

jeudi 21 avril 2016

Le contrepoison le plus efficace : la prière

Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qui sera mis devant vous ; car l'ouvrier mérite son salaire. N'allez pas de maison en maison. Luc 10 : 7
 
La petite équipe des évangélistes venait d'arriver fatiguée par une journée de marche à un village d'Indonésie connu pour ses pratiques occultes. Ils y avaient reçu de la nourriture, mais chacun se posait la question : Est-ce que ces aliments ne seraient pas empoisonnées ? L'atmosphère était lourde, et des forces invisibles semblaient proches, menaçantes. " Jésus a ordonné d'aller témoigner et de manger tout ce qui serait offert, faisons-lui donc confiance. " Le repas fut suivi de plusieurs prières. Soudain un villageois vint leur dire : " Votre nourriture a été empoisonnée par notre grand sorcier. Il a assuré qu'avant le lever du soleil, vous serez tous morts ! " Ils se mirent à genoux et les prières redoublèrent pour que Dieu intervienne et parle à ce peuple lié par la peur et l'esclavage de Satan. Vers 4 heures du matin, un homme agité surgit de l'ombre. En proie à une angoisse extrême, il se jeta aux pieds des missionnaires : " Sauvez-moi ! Sauvez-moi ! Je suis le sorcier et je sais que si vous n'êtes pas morts tout-à-l'heure au lever du soleil, c'est moi qui vais mourir. Le mauvais sort se retournera contre moi. Ayez pitié ! Dites-moi ce que je dois faire pour être sauvé ." La même question avait été posée à Paul et Silas par le gardien de la prison de Philippes. Elle obtint la même réponse, celle que nous lisons en Actes 16 : 31. Et elle eut le même résultat : aujourd'hui, il y a dans cette région d'Indonésie des milliers de chrétiens.

mercredi 20 avril 2016

Faire demi-tour

Entrez par la porte étroite. Car c'est la porte large et le chemin spacieux qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Matthieu 7 : 13-14
 
Il est arrivé à chacun de nous de se tromper de route. Ce peut être au cours d'une promenade ou d'une course en montagne : entre deux sentiers, on a hésité, puis choisi celui qui mène à un ravin infranchissable. Ce peut être en voiture : on a pris une mauvaise direction à un carrefour quelques kilomètres plus loin, on est saisi de doutes on consulte la carte, et on constate qu'on s'est trompé. Le mieux en général est de revenir, et le plus tôt possible, au point où l'on a commis l'erreur. Ne vous êtes-vous jamais dit que votre vie tout entière a peut-être pris une mauvaise direction ? Car il faut bien constater que l'humanité marche vers l'inconnu, tiraillée entre l'irresponsabilité et la peur, et qu'il lui manque une direction morale. Alors n'allez pas plus loin, même si tout le monde autour de vous s'obstine. Arrêtez-vous. Consultez la carte, c'est-à-dire la Parole de Dieu. Elle vous montrera que la voie large où vous suiviez la foule sans réfléchir conduit à la perdition. Même s'il en coûte à l'orgueil humain, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître qu'on fait fausse route. Vous avez beau mener une vie honnête aux yeux des hommes, vous êtes, comme chacun, un pécheur qui a besoin du Sauveur Jésus Christ, et pour suivre Jésus, il faut commencer par ce demi-tour. Alors pourquoi ne pas le faire tout de suite ?

mardi 19 avril 2016

Le porte-bonheur du vieux soldat

Aussi mon Dieu pourvoira à tout ce dont vous aurez besoin selon ses richesses, avec gloire en Jésus-Christ. Philippiens 4 : 19
 
Au temps des pionniers aux États-Unis, un vieux soldat traverse un village. Il frappe à la porte d'une maison pour demander du pain. L'homme qui lui ouvre remarque qu'il porte un étui de cuir pendu à son cou. « Qu'as-tu là, mon ami ? » « Un porte-bonheur qui m'a été donné quand j'ai quitté l'armée. » « Fais-moi voir ça... » « Il l'ouvre et en sort un papier tout froissé qu'il ne sait pas lire. Il le tend à son interlocuteur qui n'en revient pas. « Eh bien, c'est ton certificat de libération de l'armée fédérale, signé du général George Washington lui-même ! Il te donne droit à une pension à vie ! » Consterné, le vieux soldat réalise qu'il a, pendant près de trente ans, porté sur lui la promesse d'une rente par laquelle tous ses besoins auraient été satisfaits ! Parce qu'il n'en avait pas réclamé l'exécution, il était resté un indigent vivant de la charité publique. Histoire incroyable, mais vraie, qui ressemble à celle de beaucoup de chrétiens. Dieu nous a fait des promesses, il met ses richesses spirituelles à notre disposition et nous nous contenterions d'une vie médiocre, pendant que les provisions de Dieu resteraient inutilisées ? N'oublions pas que Dieu a mis ses ressources (sa Parole, sa paix, sa joie...) à notre portée grâce à l'œuvre et aux mérites de Jésus Christ. Emparons-nous chaque jour des promesses de la Parole de Dieu pour soutenir et fortifier notre foi.

lundi 18 avril 2016

Aimez-vous l'eau salée ?

Car mon peuple a commis doublement le mal : Ils m'ont abandonné, moi qui suis la source d'eaux vives pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne peuvent pas retenir l'eau. Jérémie 2 : 13
 
À une certaine époque, l'eau courante de la ville d'Oran, en Algérie, comportait une forte teneur en sel. On l'utilisait pour tout. Quelques vendeurs ambulants, dans les rues, proposaient bien un peu d'eau douce dans les récipients mais finalement on s'accommodait de l'eau salée. On s'en servait même pour faire le café ! Jusqu'au 27 Juillet 1952. Ce jour-là, enfin, la ville fut alimentée en eau douce. Et beaucoup alors de se retrouver pour fêter l'événement en buvant leur pastis... à l'eau douce. Pourtant, savez-vous ce qui se passa par la suite ? Certains Oranais, par habitude, continuèrent à faire leur café avec de l'eau salée ! Ils trouvaient l'eau douce... trop douce, et ne pouvaient s'y habituer ! Faisons de ce fait une petite application spirituelle. L'eau salée suggère le goût saumâtre de tout ce que le monde apporte et à quoi l'homme s'habitue. L'eau douce nous fait penser à celle qui jaillit en vie éternelle, celle que nous propose Jésus Christ. Alors, si nous avons un jour découvert que Lui apporte la réponse à nos questions, qu'il nous comble de sa joie, de sa paix, de ses consolations et de sa force, et qu'il répond à nos besoins les plus profonds, allons-nous maintenant retourner à des sources qui ne désaltèrent pas ? Ce serait, bien sûr, insensé. Puisons donc, dans la Bible, l'eau vive du bonheur. Lisons-la, méditons-la, croyons-la : nous n'aurons plus jamais soif. (Jean 4 : 14).

dimanche 17 avril 2016

Se faire du souci

Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6 : 34
 
Se faire du souci pour le chrétien laisse supposer que Dieu n'est pas capable de prendre soin de ses propres enfants, alors qu'il nourrit les oiseaux et revêt les fleurs des champs (Luc 12 : 24 et 28). C'est oublier ce que sa Parole nous invite à faire : " Rejetez sur lui tout votre souci, car il a soin de vous " (1 Pierre 5 : 7). Se faire du souci laisse supposer que Dieu ne s'intéresse pas à nos problèmes. Or, il sait au contraire très bien de quoi nous avons besoin (Matthieu 6 : 32). Est-ce qu'il n'est pas Celui qui fait " lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes ? " (Matthieu 5 : 45 ). Se faire du souci, c'est également faire comme si Dieu ne nous aimait pas, et ne voulait pas satisfaire les besoins de ses enfants. Or, il est le conservateur de tous les hommes, spécialement des fidèles (1 Timothée 4 : 10). Et l'avenir ? Nous nous ferions du souci pour les jours prochains ? Jésus recommande : " Ne soyez pas en souci pour le lendemain, car le lendemain sera en souci de lui-même à chaque jour suffit sa peine " (Matthieu 6 : 34). Gardons-nous aussi des soucis d'aujourd'hui (Matthieu 13 : 22). Il y a un stress, une anxiété qui proviennent du fait que l'on s'occupe trop des problèmes du moment et des affaires du monde. Le remède, pour le croyant, c'est d'être plutôt occupé des choses qui sont en haut, les seules qui en valent vraiment la peine, car elles sont éternelles (Colossiens 3 : 1-2).

samedi 16 avril 2016

Fondations

Quiconque donc entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé contre cette maison. Elle n'est pas tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. Matthieu 7 : 24 à 26
Ce qui fait la différence entre les deux maisons de la parabole, ce n'est ni leur environnement, ni leurs dimensions, ni leur confort, ce sont leurs fondations, invisibles depuis l'extérieur. Sur quoi avez-vous bâti votre vie, cher ami ? Avez-vous choisi la bonne fondation ? Basez-vous vos espérances sur ce que disent les philosophes, les grands penseurs, ou sur les paroles du Seigneur Jésus Christ ? Fonder ses espérances sur les raisonnements des hommes, c'est aller au devant d'une grande ruine. Au jour de l'épreuve ou du jugement, tout sera renversé. Au contraire, tout ce qui reposera sur le roc inébranlable de la Parole de Dieu demeurera éternellement. Remarquons bien que Jésus n'a pas seulement dit : " Celui qui entend mes paroles " il a ajouté : " et qui les met en pratique ". On peut entendre volontiers parler de Jésus, on peut écouter sa Parole. À quoi cela sert-il si on ne la met pas en pratique ? L'apôtre Jacques a écrit : " Mettez la parole en pratique, et ne l'écoutez pas seulement, vous abusant vous-mêmes " (Jacques 1 : 22). Comment mettre en pratique la Parole de Dieu ? En faisant Sa volonté. Recherchons-la en lisant cette Parole avec prière.

(La Bonne Semence)

vendredi 15 avril 2016

Passé, présent et avenir

Il répondit : Je ne sais pas si c'est un pécheur ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. Jean 9 : 25
Une jeune femme gagnait sa vie en disant la bonne aventure. Elle entendit l'Évangile et trouva la paix en croyant au Seigneur Jésus et à l'efficacité de son sacrifice. Dès lors, elle saisissait toutes les occasions pour rendre témoignage à celui qui lui avait pardonné ses fautes. Peu de temps après sa conversion, deux dames qui ignoraient le changement qui s'était produit dans sa vie, se présentèrent chez elle, souhaitant connaître leur avenir. Elle les fit asseoir et, pressant dans ses mains son Nouveau Testament, elle leur expliqua : " Maintenant, je ne me sers plus de cartes pour dire la bonne aventure, je me sers de ce livre et, par son moyen, je puis vous dire votre passé, votre présent et votre avenir. Premièrement, dans le passé, vous avez vécu sans Dieu et sans espérance, comme moi autrefois. Deuxièmement, dans le présent, la grâce vous est offerte par l'Évangile, tournez-vous vers le Sauveur et vous aurez le pardon de vos péchés. Troisièmement, dans l'avenir, ce sera pour vous le bonheur éternel près de Jésus si vous vous repentez. Sinon vous passerez l'éternité dans le désespoir, loin de Dieu. Autrefois, quand je vous disais des mensonges, je me faisais payer. Aujourd'hui, je vous annonce gratuitement le salut que j'ai trouvé moi-même."

(La Bonne Semence)