Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme injuste ses pensées ; et qu'il retourne à Yahweh, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu qui pardonne abondamment. Ésaïe 55 : 7
Hier, en arrivant au bureau, je surprends Sonia, la secrétaire, en train de pleurer. Malgré mon embarras, je tente de lui parler, et elle me livre son problème. Elle est seule avec deux enfants, son mari l'a quittée et elle doit rendre son logement. " Et vos parents ? " Elle relève la tête et, avec une tristesse mêlée pourtant d'une pointe de fierté, elle m'avoue : " Je les ai quittés à 17 ans, et je ne les ai plus revus ! " Ils sont plus nombreux qu'on ne le pense les jeunes qui, comme Sonia, soupirent après leur indépendance, quittent leur famille et, quelques années après, se retrouvent seuls, et pleins de regrets ! La Bible nous parle d'une époque où, en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon (Juges 17 : 6 -21 : 25). C'était alors une décadence effrayante et il se passait des choses abominables. Pour décrire la condition actuelle du monde pourtant christianisé, ne faudrait-il pas employer la même expression ? Chacun ne veut-il pas être indépendant, faire ce qui lui semble bon ? Avec parfois les pires conséquences... Indépendance vis-à-vis de Dieu, indépendance vis-à-vis des parents ou du conjoint, de la société... et ensuite ? La solitude, la marginalité, la perte de toute dignité et de toute amitié solide. Mais, aussi bas que l'on soit, le retour vers Dieu reste toujours possible car il pardonne abondamment. Revenir à lui, c'est tenir compte de sa Parole, c'est se confier en son amour. Alors la vie retrouve sa vraie signification. Alors dépendre de Dieu devient une vraie joie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous souhaitez commenter cette exhortation, ce sera un grand plaisir de vous lire.