jeudi 28 juin 2018

Savez-vous redescendre ?

Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière. Jean 12 : 36
 
Nous avons tous des moments où nous nous sentons transportés au-dessus de nous-mêmes, et nous disons : « Je me sens capable de tout, si seulement je pouvais être toujours ainsi ! » Ce sont des moments lumineux, qui nous permettront d'accomplir notre tâche lorsque nous ne sommes plus dans les mêmes conditions. Il y en a beaucoup parmi nous qui ne sont bons à rien pour la vie terne de tous les jours ; il leur faudrait connaître constamment ces sommets de l'inspiration. Notre effort doit tendre à réaliser dans le train-train de la vie quotidienne, l'idéal qui nous a été révélé dans les moments d'exaltation. Ne laissez pas cette émotion s'évaporer sans effet. Ne mettez pas vos pieds sur les chenets, en disant : « Comme il est bon d'être là ! » Agissez sans délai, faites quelque chose, surtout si vous n'en avez pas envie. Si, dans une réunion de prières, Dieu vous a indiqué quelque à faire, ne dites pas : « Je le ferai plus tard » - faites-le ! Prenez-vous par la peau du cou, et secouez votre paresse naturelle. Cette paresse se révèle toujours dans notre désir d'évasion. Nous parlons d'atteindre les sommets, mais nous devons apprendre à travailler dans la grisaille, en nous guidant à la clarté de ce qui nous a été révélé sur la montagne. Ne reculez pas, après un premier échec. Coupez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu délibérément. Ne revenez jamais en arrière, mais avancez résolument, en laissant la lumière des cimes éclairer votre marche.
 
(Oswald Chambers)

samedi 23 juin 2018

En présence de l'agonie de Jésus

Alors Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples... " restez ici, et veillez avec moi ". Matthieu 26 : 36-38
 
Nous ne pouvons sonder l'agonie de Jésus à Gethsémané, mais cependant en dire ceci : c'est  l'agonie du Dieu fait homme, en présence du péché. Nous ne pouvons rien savoir personnellement, des souffrances de Gethsémané, pas plus que du Calvaire. Elles se dressent, comme une chose unique au monde, nous ouvrant les portes de la vie. Ce n'était pas la mort sur la Croix qui accablait Jésus à Gethsémané - n'avait-il pas solennellement déclaré qu'il était sur la terre pour mourir ? - mais la crainte que le Fils de l'Homme ne puisse aller jusqu'au bout. En tant que Fils de Dieu, il le pouvait, car Satan n'avait aucune prise sur lui. Mais le but de Satan était d'empêcher que le crucifié soit solidaire de l'humanité, et qu'ainsi il ne puisse être son Sauveur. Lisons le récit de l'agonie de Jésus à la lumière de l'histoire de la tentation : " Alors le diable s'éloigna de lui, jusqu'à un moment favorable ". Nous retrouvons Satan à Gethsémané, ou de nouveau il a été vaincu. L'agonie de Gethsémané est l'agonie du Fils de Dieu qui accomplit sa mission de Sauveur du monde. Le voile est levé pour nous révéler le prix qu'il a dû payer afin que nous puissions devenir fils de Dieu. C'est à cause de son agonie que notre salut est chose simple. La Croix de Christ est le triomphe du Fils de l'homme. Elle n'est pas seulement la proclamation qu'il est le Seigneur triomphant, mais qu'il a triomphé pour sauver la race humaine. Chaque être humain peut désormais, sans passer par l'agonie, entrer dans la présence de Dieu, parce que le Fils de l'homme l'a subie à sa place.

(Oswald Chambers) 

jeudi 21 juin 2018

Le tribunal suprême

Car nous devons tous comparaître devant le tribunal de Christ. 2 Corinthiens 5 : 10
 
Paul dit que nous aurons tous, prédicateurs aussi bien qu'auditeurs, à comparaître devant le tribunal de Christ. Si vous apprenez à vivre dès maintenant dans sa pure lumière, vous aurez la grande joie de découvrir, au jour du jugement, l'oeuvre que Dieu aura accomplie en vous. Pensez sans cesse à ce tribunal du Christ, marchez maintenant dans la lumière la plus grande sainteté. Si vous nourrissez de mauvais sentiments à l'égard de quelqu'un, aussi saints que vous soyez, l'esprit de Satan sera en vous. Un seul jugement charnel, et c'est l'enfer qui vous envahit. Exposez-le aussitôt à a lumière et dites : " Mon Dieu, j'ai été coupable en cette affaire ". Si vous ne le faites pas, vous vous endurcissez. La punition du péché est l'endurcissement dans le péché ; le péché s'installe encore davantage dans le coeur du pécheur et il se renforce. Ni vos efforts, ni vos prières ne pourront vous arrêter, et la punition sera un endurcissement graduel dans le péché, en sorte que vous ne saurez plus ce qu'est le péché ! Aucun pouvoir ne vous en délivrera, sauf l'invasion du Saint-Esprit en vous. " Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière... " Dans bien des cas, nous croyons marcher dans la lumière, et nous jugeons les autres selon nos propres vues. Le pharisaïsme le plus dangereux, de nos jours, ce n'est pas l'hypocrisie, mais le refus de se voir tel qu'on est. 
 
(Oswald Chambers)

mardi 12 juin 2018

Abandon

Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi ! Marc 10 : 28
 
Le Seigneur répond qu'en effet on s'abandonne à lui, et non en vue d'un profit quelconque. Méfiez-vous d'un calcul de ce genre : " Je m'abandonne à Dieu pour être délivré du péché, ou parce que je veux devenir saint ". Un tel esprit mercantile n'est pas celui du christianisme. L'abandon à Dieu ne doit viser à rien d'autre. Nous avons tellement l'esprit " commercial " que nous allons à Dieu seulement pour tirer quelque chose de lui, et non pour le rencontrer lui-même. C'est comme si nous lui disions : " Seigneur, ce n'est pas toi que je veux, c'est moi-même, mais je me veux pur et rempli du Saint-Esprit. Je veux être placé dans ta vitrine et pouvoir dire : Voilà ce que Dieu a fait pour moi ". Si nous abandonnons à Dieu quelque chose pour recevoir davantage en retour, ce n'est pas le Saint-Esprit qui nous inspire, c'est un misérable esprit de profit. Gagner le ciel, être délivrés du péché, être utiles pour Dieu, ces choses-là ne doivent pas entrer en ligne de compte dans le véritable abandon, qui est  une soumission personnelle et inconditionnelle à Jésus-Christ. Quand se dresse devant nous l'obstacle de nos affections et de nos intérêts naturels ou est Jésus-Christ ? Beaucoup d'entre nous le délaissent : " Oui, Seigneur, j'ai entendu ton appel ; mais sur ma route, il y a ma mère, ma femme, ma situation, et je ne peux aller plus loin ! - Alors, dit Jésus, tu ne peux être mon disciple ". Pour s'abandonner, il faut aller par-delà nos bons sentiments. C'est alors que la grâce de Dieu se répandra sur ceux que nous aurons dû affliger en les quittant. Prenez garde de ne jamais vous reprendre ! Plusieurs parmi nous n'ont que des velléités d'abandon. 

(Oswald Chambers)

samedi 9 juin 2018

Aimer de son amour

Pais mes brebis ! Jean 21 : 17

Voici l'amour en action. L'amour de Dieu n'a pas été créé ; c'est la nature même de Dieu, puisque Dieu est amour. Quand nous recevons le Saint-Esprit, il nous unit à Dieu afin que son amour se manifeste en nous, et cela dans un but précis : que nous soyons un avec le Père, comme l'était Jésus. L'unité du Père et de Jésus-Christ a abouti à ce que le Père l'envoie sur la terre pour qu'il se sacrifie pour nous. Jésus dit : " Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie ". Grâce à la révélation produite en lui par la question douloureuse du Seigneur, Pierre a compris enfin combien il aime Jésus ; c'est alors que l'ordre lui est donné : déverse cet amour sur les autres. N'essaie pas de dire à tous combien tu m'aimes, ne raconte pas la merveilleuse révélation que tu viens d'avoir, mais pais mes brebis ! Jésus a des brebis extrêmement bizarres. Il en est qui se sont traînées dans la fange ; d'autres, têtues et obstinées, finissent par s'égarer dans le désert. Mais l'amour de Dieu est inlassable, et mon amour le sera aussi, s'il prend sa source en Lui. L'amour de Dieu ne fait aucune différence entre les hommes. Si j'aime mon Seigneur, je ne me laisserai rebuter par rien car j'ai à paître ses brebis. Cette mission ne me donnera ni trêve ni repos. Veillez donc à ne pas laisser vos sympathies humaines se substituer à l'amour Divin, car cela deviendrait un blasphème contre l'amour de Dieu.

(Oswald Chambers)