dimanche 31 janvier 2016

Dieu se souvient, souvenez-vous !

Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune.
Jérémie 2 : 2
Ai-je pour Dieu le même amour qu'autrefois, ou est-ce que je me contente de son amour pour moi ? Suis-je sans cesse préoccupé de ce qui peut réjouir le cœur de Dieu, ou est-ce que je gémis su moi-même et mes circonstances pénibles ? Il n'y a aucune joie dans l'âme qui a oublié ce dont Dieu se réjouit. Quel honneur de penser que Jésus Christ a besoin de moi. '' Donne-moi à boire '' me dit-il. Quel amour lui ai-je témoigné durant la semaine écoulée ? Ai-je manifesté par ma vie un vif souci pour sa réputation ? Dieu dit à Jérusalem : '' Tu n'as plus d'affection pour moi maintenant, mais je me souviens du temps où tu en avais. Je me souviens de ton amour lorsque tu étais fiancée. '' Mon enthousiasme pour Jésus Christ est-il resté le même ? Ai-je gardé intacts mon amour et mon dévouement pour lui, ou me suis-je repris et ma prudence a-t-elle diminué mon amour ? Suis-je assez attaché à lui pour accepter d'aller avec lui n'importe où, ou suis-je préoccupé de ce qui m'est dû, calculant jusqu'à quel point je dois renoncer à mes aises ? Si, en remémorant ce que Dieu voit dans mon passé, je m'aperçois que Dieu n'est plus pour moi ce qu'il était alors, puisse cette découverte me couvrir de honte et d'humiliation ; car de cette honte naîtront la tristesse selon Dieu, et la vraie repentance.
(Oswald Chambers)

Lien vidéo youtube : https://youtu.be/za3BZBLInQE

samedi 30 janvier 2016

Morts avec Christ

Nous avons été ensevelis avec lui, afin que, nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie.
Romains 6 : 4
 
Il est impossible d'entrer dans la voie de la sanctification totale, sans être passé par l'ensevelissement de notre ancienne vie. Tant que nous ne sommes pas passés par la mort, la sanctification n'est qu'un rêve. Il nous faut mourir d'une mort suivie d'une résurrection - le retour à la vie en Jésus Christ. Cette vie où l'on est un avec Dieu, n'a qu'un seul but : être son témoin. Êtes-vous passé par là, non seulement en imagination, mais réellement ? Vous ne pouvez mourir à vous-même, être enseveli, en vous laissant porter par vos émotions. Acceptez-vous ce que Dieu vous demande : renoncer à vous efforcer d'être un bon chrétien, comme vous l'avez fait jusqu'ici ? Vous tournez en rond autour d'un cimetière et refusez d'y entrer pour mourir. Pourtant, vous n'avez pas à vous efforcer d'aller à la mort, mais de mourir avec Christ et d'être baptisés en sa mort. En êtes-vous là ? Ou jouez-vous encore la comédie avec votre âme ? Pouvez-vous dire, en regardant en arrière, avec une immense et sainte reconnaissance : '' Oui, ce jour-là, je suis mort à moi-même, et j'ai fait la paix avec Dieu.'' Si vous ne l'avez pas encore fait, voulez-vous le faire aujourd'hui ? Cela dépend uniquement de vous.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 29 janvier 2016

Les conséquences du fait de négliger la prière

Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut. Hébreux 2 : 3
 
Négliger la prière a de terribles conséquences. Comment qui que ce soit d'entre nous qui vivons en Christ pourrait échapper aux conséquences de l'absence de prière ? Je sais ce que c'est que d'avoir une véritable autoroute de bénédictions dans ma vie, qui devient doucement un petit sentier même pas indiqué sur une carte. Je sais ce que c'est que d'avoir une rivière de l'eau de la vie, coupée à la source et de voir toutes bénédictions s'assécher dans ma vie. C'est ce qui s'est passé dans les temps où je n'ai pas fait attention à la prière. Dans ces moments, ma vie de prière consistait seulement en méditation et en temps calme. Je n'avais aucune ferveur réelle dans la prière. Pourquoi ? Parce que les soucis de la vie me volaient mon temps avec le Seigneur. Alors, que m'arrivait-il dans ces moments ? Le service se transformait en auto-apitoiement. Le ministère me semblait être un fardeau, non une bénédiction. Et la misère se déversait dans mon âme, encore et encore. Je me battais contre la solitude, la fatigue, l'incrédulité, un sens troublant d'avoir accompli très peu de chose dans ma vie, même l'envie de quitter le ministère. Et les bénédictions de Dieu ne pouvaient plus couler. Mes relations se dégradaient, je perdais le discernement et je n'avais plus de nouvelles révélations de Christ. Mais j'ai aussi connu la gloire qui vient du fait de retourner vers le Seigneur dans la prière. Dès que je suis retourné dans le lieu secret, les bénédictions ont recommencé à couler. J'avais la joie et la paix, les relations étaient guéries et la Parole de Dieu revenait à la vie. L'Écriture dit clairement que les serviteurs qui prient trouvent bénédictions et repos de tout côté.
 
Ozias s'appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie... et dans le temps où il rechercha l'Éternel, Dieu le fit prospérer. 2 Chroniques 26 : 5
 
Le roi Asa dit à Juda : ... nous avons recherché l'Éternel, notre Dieu, nous l'avons recherché, et il nous a donné du repos de tous côtés. 2 Chroniques 14 : 7
 
'' tout Juda... avait cherché l'Éternel de plein gré, et ils l'avaient trouvé, et l'Éternel leur donna du repos de tous côtés.'' 2 Chroniques 15 : 15
 
'' Quand les justes crient, l'Éternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ; l'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. '' Psaume 34 : 17-18


(David Wilkerson)

jeudi 28 janvier 2016

Laissez de la place à Dieu

Mais quand il a plu à Dieu... Galates 1 : 15
Serviteurs de Dieu, nous devons apprendre à lui laisser de la place pour agir, et ne pas le gêner dans ses mouvements. Nous calculons et prévoyons que ceci doit arriver, puis cela ! Mais nous oublions de laisser du champ à Dieu afin qu'il intervienne au moment qu'il choisira lui-même. Nous serions fort surpris si Dieu, tout à coup, interrompait une réunion, ou un sermon, d'une manière tout à fait inattendue ! Ne vous attendez pas à ce que Dieu intervienne de telle ou telle manière, mais attendez-le, lui. C'est le vrai moyen de lui faire place. Comptez fermement sur sa venue, mais sans imaginer à l'avance comment il viendra. Bien que nous connaissions Dieu, apprenons cette grande leçon : Dieu peut se manifester à chaque instant. Nous oublions trop facilement cet élément de surprise, et pourtant Dieu n'a jamais agi autrement. Tout à coup, Dieu est là, rencontrant notre vie... '' Quand, dans son bon plaisir, Dieu décida... ! '' Gardez sans cesse le contact avec lui, afin que son pouvoir surprenant puisse se manifester sans peine, qu'il vienne d'un côté ou d'un autre. Attendez tout de lui, et laissez-lui toute la place pour agir, comme il lui plaît, dans votre vie.

(Oswald Chambers)

video in English : https://youtu.be/cidLtJPitRE

mercredi 27 janvier 2016

L'intercession intérieure

Que votre être tout entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible. 1 Thessaloniciens 5 : 23
Votre esprit tout entier... La grande œuvre du Saint-Esprit s'exerce dans les régions les plus profondes de notre personnalité, que nous ne pouvons atteindre. Les paroles du Psaume signifient : '' Tu es le Dieu de l'aurore et le Dieu de la nuit profonde, le Dieu des sommets, le Dieu des abîmes. Mais, ô Dieu, mon âme a des horizons plus lointains que l'aurore, des ténèbres plus épaisses que les nuits, des sommets plus hauts qu'aucune montagne, des abîmes plus profonds qu'aucun océan. Dieu de toutes ces choses, sois mon Dieu. Je ne puis atteindre ces hauteurs ou ces profondeurs ; je ne connais même pas mes mobiles. Mon Dieu, sonde-moi ! '' Avons-nous compris que Dieu peut garder pure notre imagination bien au-delà de ce que nous pouvons contrôler ? '' Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché. '' S'il ne s'agissait là que de nos pensées conscientes, que Dieu ait pitié de nous ! Le péché rend notre pensée obtuse, aussi n'en avons-nous pas conscience. La purification de notre âme doit atteindre ses plus profondes régions, si nous voulons demeurer dans la lumière comme Dieu est dans la lumière, et l'esprit dont la force animait Jésus nourrira aussi nos esprits. Quand Dieu met en nous ce gardien formidable - l'Esprit de sainteté - l'esprit, l'âme et le corps sont conservés sans tache, irréprochables devant Dieu, jusqu'à ce que Jésus vienne. Ces grandes vérités qui nous viennent de Dieu, sont-elles l'objet de toute notre attention ?

(Oswald Chambers)

Lien vidéo : https://youtu.be/y_i9tzs_XDM

mardi 26 janvier 2016

L'Église et le monde

L'Église et le monde allaient leur propre chemin sur les rives changeantes du temps. Le monde chantait un chant assourdissant, et l'Église un cantique ravissant. « Allons, donne-moi ta main, s'écria le monde en liesse, et marche avec moi dans ce chemin. » Mais la fidèle Église cacha ses douces mains, et solennellement répondit : « Je n'en ferai rien. Jamais je ne te donnerai la main, et jamais je ne marcherai avec toi. Ton chemin conduit à la mort éternelle. En tes paroles trompeuses je ne place point ma foi. » « Allons ! marche à mon côté un bout de route, dit le monde avec gentillesse ; le chemin que j'emprunte est très agréable, et le soleil y brille sans cesse. Ton sentier est jonché d'épines, rocailleux et étroit ; le mien est spacieux et sans obstacles. Mon sentier est jonché de fleurs et de rosée ; dans le tien, il n'y a que larmes et souffrances. Mon ciel est toujours bleu, je ne rencontre ni misère ni labeur ; ton ciel est toujours sombre, ton sort c'est le malheur. Mon sentier est spacieux et clair, et la porte est large et haute ; il y assez de place pour que toi et moi nous marchions côte à côte. » Timidement, l'Église s'approcha du monde et lui donna sa main si pure. Le vieux monde la saisit immédiatement et se mit en marche, déclarant dans un doux murmure : « Ta robe est bien trop simple pour me plaire ; je te donnerai des perles pour parure, du velours et de la soie précieuse pour ta gracieuse silhouette, et des diamants pour orner ta chevelure. » L'Église considéra alors la terne blancheur de son vêtement, puis le monde si lumineux, et rougit de honte lorsqu'elle vit se dessiner sur ses lèvres délicates un sourire dédaigneux. « Je vais changer ma robe pour une autre plus luxueuse, » dit l'Église en souriant avec grâce. Elle se défit alors de son vêtement blanc et pur, tandis que le monde lui donnait à la place des vêtements de satin magnifique et de soie éclatante, des roses, des bijoux et des perles de grande valeur ; et elle laissa tomber ses cheveux chatoyants en mille boucles sur son front. « Ta maison est sans beauté, dit le vieux monde orgueilleux, je t'en bâtirai une semblable à la mienne, avec des murs en marbre, des tours dorées et des meubles de style. » Ainsi il lui bâtit une magnifique et luxueuse maison, vraiment belle à regarder. Les fils et les filles de l'Église demeuraient là, brillants de reflets pourprés et dorés. Des fêtes et des spectacles se tenaient en ses portes, et le monde et ses enfants y participaient ; rires, musique et divertissements retentissaient dans cette maison de prières. Elle avait des bancs confortables pour que riches et puissants s'y assoient dans leur splendeur et leur orgueil, tandis que, pauvrement vêtus, les indigents restaient dehors, humblement assis sur le seuil. L'Ange de miséricorde survola l'Église et murmura : « Je connais ton péché ! » L'Église regarda en arrière en soupirant : elle désirait voir ses enfants rassemblés, mais certains étaient au théâtre, et d'autres au bal de minuit, et d'autres encore s'enivraient dans les bars. Il s'éloigna sans bruit. Le monde rusé lui dit galamment : «  Tes enfants ne font rien de mauvais ; ils s'adonnent simplement à d'inoffensives distractions. » Prenant le bras qu'il lui offrait, elle souriait, bavardait, et cueillait des fleurs tout en marchant à ses côtés, alors que dans la géhenne des millions d'âmes immortelles étaient précipitées. « Tes prédicateurs sont trop démodés et trop modestes, dit le monde d'un air méprisant. Je ne veux pas que mes enfants entendent leurs contes effrayants ; ils parlent d'un étang de feu et de soufre, des tourments et des horreurs d'une nuit éternelle, ils évoquent un lieu que l'on ne devrait pas nommer en présence de si délicates oreilles. Je t'en enverrai d'autres, bien meilleurs, raffinés, intelligents et bons vivants ; ils persuaderont les gens qu'ils peuvent vivre comme ils l'entendent, et aller au ciel en même temps. Le Père est miséricordieux, grand et bon, tendre, juste et bienveillant ; penses-tu qu'il ouvrirait le ciel à un enfant, aux autres le fermant ? » Il introduisait donc chez elle maints théologiens de renom, joyeux, érudits et cultivés, et les vieux hommes modestes qui prêchaient la croix de leurs chaires furent destitués. « Tu donnes beaucoup trop aux pauvres, dit le monde, bien plus que tu ne devrais donner. Si les pauvres ont besoin d'abri, de nourriture et de vêtements, pourquoi t'en soucier ? Allons ! prends ton argent et achète-toi des robes magnifiques, de grandes maisons et des véhicules somptueux, des perles et des joyaux, des mets délicats et des vins fins, les plus coûteux. Mes enfants raffolent de tous ces biens, et si leur estime tu veux gagner, tu dois faire comme eux, et dans le même sentier marcher. » L'Église serra son porte-monnaie dans ses mains, gracieusement baissa la tête, et murmura : « J'ai trop donné d'argent, je ferai comme vous avez dit, monsieur. » Ainsi elle ferma dédaigneusement les portes aux pauvres, n'entendit plus les pleurs des orphelins, et se détourna, dans ses robes magnifiques, des veuves qui venaient pleurer sur son chemin. Les enfants du monde et les enfants de l'Église marchaient ensemble, la main dans la main. Seul le maître, qui discerne toutes choses, reconnaissaient les siens. L'Église alors s'assit à son aise et dit : « Je suis riche, je me suis enrichie, et je n'ai besoin de rien, ni de rien faire, sinon rire, danser, et festoyer aussi. » Le monde, sournois, l'entendait ; il jubilait et, d'un ton railleur, se disait à lui-même : « L'Église est tombée, la glorieuse Église ! Sa vantardise et son orgueil sont sa honte ! » L'ange s'approcha du trône de la grâce, et murmura son nom en soupirant. Les saints turent leurs chants d'allégresse, de honte la tête se couvrant. Et, dans le silence du ciel, la voix de celui qui est assis sur le trône se fit entendre : « Je connais tes œuvres, et que tu dis : « Je suis riche », sans comprendre que tu es malheureuse, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nue devant ma face. Reviens, et repens-toi, de peur que je ne te jette dehors, et que ton nom je n'efface. » Ainsi, l'Église enfin réveillée se repentit sincèrement, et de sa course mondaine se détourna. Le Christ avait frappé à la porte de son cœur et elle lui ouvrit, comme son amour dans sa poitrine brûlait. Il lui donna une nouvelle robe et pardonna ses péchés. Tous deux s'assirent et soupèrent ensemble ; son trône il partagea avec elle, celle pour qui il avait tant souffert. Ô Église du Christ, écoute la voix de l'Esprit qui t'appelle dans le monde aujourd'hui. Que chacun en tous lieux se détourne du monde, car le monde sera perdu dans la nuit éternelle ; mais celui qui se repent sera sauvé pour l'éternité.

(Matilda C. Edwards)

lundi 25 janvier 2016

Dieu écoute

Ô toi qui écoutes la prière ! toute chair viendra à toi.
Psaume 65 : 2
Dieu écoute, nous le lisons souvent dans la Bible. Il écoute le cri de ceux qui souffrent, comme aussi leurs soupirs. Il est celui qui écoute la prière. Entre les hommes, c'est souvent le plus petit qui écoute le plus grand : l'élève écoute le professeur, l'ouvrier son patron, et il est difficile d'être écouté par un homme haut placé. Mais Dieu est tout autre. Il est un Dieu de bonté qui vient au-devant de sa créature. Son écoute n'est pas distante, elle est proche, active : « J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes ; voici, je te guérirai » (2 Rois 20 : 5). Alors nous pouvons nous demander : Si Dieu écoute, est-ce que, de mon côté, je lui parle ? Est-ce que je le fais en vérité ? Dieu, en effet, ne tient pas compte de la quantité de nos paroles mais il répond à celui qui s'adresse à lui dans une démarche de confiance et de vérité. Apprenons à prier de tout notre cœur, à exprimer des besoins réels et ressentis (Luc 11 : 5 à 8). On ne prie pas avec des idées ou avec des textes tout faits, mais avec sa personne entière. Prions avec sincérité, même s'il nous semble que Dieu ne nous exauce pas. Pensons à l'expérience de Job, et à la réponse que Dieu lui a donnée à la fin, plus grande, plus belle qu'il ne l'avait pensé. Comme Job, nous pouvons tout dire à Dieu, nos peines, nos plaintes même... et attendre avec confiance sa réponse.

(La Bonne Semence)

dimanche 24 janvier 2016

La foi des parents, un exemple (témoignage)

Éternel, Dieu de mon seigneur Abraham, fais-moi faire, je te prie, une heureuse rencontre aujourd'hui. Genèse 24 : 12
Printemps 1945 : après les années de guerre, la vie reprend peu à peu. Les conditions matérielles se sont bien améliorées, mais le rationnement est toujours là, et pour la mère de famille qui a chaque jour sept bouches à nourrir, la tâche est difficile. La voiture familiale, très endommagée pendant les hostilités, peut à nouveau rouler ; aussi cette première sortie est une fête pour nous, les enfants. Elle comporte un but  précis : essayer de trouver, à la campagne, quelques pommes de terre pour compléter l'ordinaire. Nous sommes, depuis notre jeune âge, témoins de la foi de nos parents. Avant de partir, ensemble nous prions pour demander au Seigneur son aide et sa protection. Après quelques kilomètres, au bord de la route, un automobiliste s'affaire à remplacer une roue crevée. « Papa, tu as vu, le monsieur n'a qu'un bras ! » s'écrie mon petit frère. Un rapide demi-tour nous ramène à la voiture en panne. « Est-ce qu'on peut vous aider, Monsieur ? » « Avec plaisir ! » Et la roue est rapidement changée. Je n'ai pas gardé le souvenir de la conversation qui a suivi, mais je revois ce monsieur remettre à mon père une carte de visite où il a écrit quelques mots. Nous voilà repartis à la recherche de l'adresse indiquée. Dès l'arrivée, les instructions notées par l'automobiliste sur la petite carte sont prestement exécutées, et un grand sac de pommes de terre est généreusement déposé dans le coffre. Un peu stupéfaits du déroulement de cette sortie, nous ressentons le besoin de remercier ensemble le Seigneur d'avoir permis cette heureuse rencontre. Ce fait, qui remonte à plus de soixante ans, est encore présent dans ma mémoire. En de nombreuses autres occasions, dans leur vie de chaque jour, mes parents m'ont fait découvrir la réalité de ce qu'est la foi et les réponses que lui donne le Seigneur ; je leur en suis profondément reconnaissant. Il est vrai que la foi de mes parents, aussi vivante soit-elle, ne m'a pas communiqué la vie, elle n'a pas fait de moi un enfant de Dieu. J'ai dû me reconnaître pécheur devant Dieu, et venir à Jésus, le seul chemin qu'il a donné à l'homme pour s'approcher de lui, pour être sauvé. Il a fallu que la grâce divine agisse en moi et trouve un écho dans mon cœur. L'œuvre de Dieu est indispensable, mais la responsabilité des parents est aussi engagée. Un chrétien est avant tout un témoin de Christ, qu'il a mission de faire connaître. Si Dieu lui a confié des enfants, c'est là son premier champ de mission. Quel est le premier témoignage que Dieu demande à des parents ? L'exemple : montrer que nous avons un maître que nous aimons, à qui nous obéissons, à qui nous parlons, qui nous écoute et nous répond, tout cela en étroite liaison avec sa Parole, lue et expliquée en famille. Parents chrétiens, si nous vivons notre foi en famille, elle éclairera les motifs qui nous guident pour l'éducation de nos enfants, et leur montrera le chemin dans lequel Dieu veut les bénir.

(La Bonne Semence)

samedi 23 janvier 2016

À quoi bon ?

Celui qui conteste avec le Tout-Puissant l'instruira-t-il ? Celui qui reprend Dieu, qu'il réponde à cela ! Job 39 : 35
Il y a des jours où tout va bien. Je fais mon travail avec entrain, sans trop réfléchir, et je fredonne gaiement mes airs préférés. Mais il y a aussi des jours où tout va mal, quand la souffrance est là, par exemple, et me tenaille sans relâche. Alors des questions montent, lancinantes. À quoi bon ? À quoi bon vivre ? À quoi bon lutter ? À quoi bon faire le bien ? J'ai beau faire appel à toute mon énergie, je ne trouve pas de réponse logique par moi-même. Je suis obligé de faire appel à ce que je pense au plus profond de moi, en fait à ce que je crois. Et il y a deux possibilités :
Soit je refuse d'admettre qu'il y a Dieu à l'origine de tout, y compris de ma raison et de mes sentiments, alors je bute sur d'autres questions sans fin. Pourquoi l'existence, pourquoi la souffrance, pourquoi le bien et le mal, pourquoi l'espoir, pourquoi la mort... ?
Soit j'accepte de croire en Dieu. Alors tout s'éclaire progressivement. Je ne suis pas seulement une combinaison de cellules dont l'origine est inexplicable ; je suis une personnes, dotée d'une conscience, capable de s'interroger et de comprendre. Bref, je suis un être humain créé par un Dieu personnel, non pas vague et lointain, mais un Dieu vivant qui pense, aime et agit sans cesse. La foi en Dieu et en sa Parole donne ainsi un sens à ma vie et me libère de mes questions en me révélant la vérité. Certes, toutes les questions ne seront peut-être pas résolues, mais je peux faire confiance à mon Dieu qui veille sur moi dans toutes les circonstances de ma vie.

(La Bonne Semence)

vendredi 22 janvier 2016

La Bible jetée par la fenêtre

Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Ésaïe 55 : 10-11
Dans un train qui les emporte à travers la Géorgie, la conversation entre deux voyageurs s'engage, paisible. Puis, tout à coup, l'un d'eux découvre que son interlocuteur est un pasteur. Le ton se durcit. Le pasteur sort sa Bible de sa valise et en lit quelques fragments. Inutile. Chacun reste sur ses positions et un silence glacial s'installe dans le compartiment. Un moment après, le pasteur revient des toilettes et voit son compagnons de voyage refermer la fenêtre. La Bible a disparu. Les deux hommes se regardent sans rien dire. Quelques mois plus tard, le pasteur reçoit la visite d'un inconnu. « Je voudrais être baptisé », dit-il. « À quelle église appartenez-vous ? » « À aucune. J'ai lu la Bible ; elle m'a montré que j'étais un pécheur, j'ai appris à connaître le Dieu sauveur. » Méfiant, parce qu'il était alors interdit de distribuer des Bibles et d'annoncer l'évangile, le pasteur l'interroge : « Comment avez-vous obtenu une Bible ? » « Dans le cadre de mon travail, j'étais chargé d'inspecter un bâtiment près de la voie ferrée. Un train est passé, et un objet est tombé à mes pieds. C'était une Bible. » « Avez-vous cette Bible avec vous ? » « Bien sûr, la voici. » Le pasteur prend le livre et reconnaît sa Bible. Quelques années après, la liberté de culte a été retrouvée dans ce pays, et une assemblée de chrétiens s'est formée dans le village du nouveau converti.

(La Bonne Semence)

jeudi 21 janvier 2016

Dieu vous attend

Passage à lire : Luc 15 : 11 à 24

Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3 : 9

Du plus profond de sa misère, après avoir réfléchi, le jeune homme de la parabole décide d'agir, de retourner chez son père et de lui dire : « Père, j'ai péché contre toi ». Par ce récit, Jésus Christ nous enseigne comment revenir à Dieu. Il nous dit que Dieu est prêt à nous recevoir, et qu'il nous aime comme un père. « J'ai péché contre toi », ce sont les mots que Dieu attend de tout homme. En effet, nous avons tous péché contre Dieu. « Il n'y a pas de juste, non pas même un seul » (Romains 3 : 10). Votre passé ou votre présent vous accable ? Vous vous sentez seul, découragé, perdu ? Peut-être pensez-vous être allé trop loin dans le péché et l'injustice ? Peut-être avez-vous vécu comme si Dieu n'existait pas, en lui tournant le dos ? Aujourd'hui encore, Dieu vous tend les bras et, de la même manière que ce père attendait son fils indigne, il vous attend avec un cœur plein de bonté. Son pardon est gratuit. Dieu, dans sa miséricorde, veut une autre vie pour vous : ne tardez pas à venir à lui. Dieu invite chacun à faire cette démarche.Viens, que rien ne t'arrête, viens maintenant ;La délivrance est prête ; Jésus t'attend.En lui si tu veux croire, tes péchés ne sont plus,Et tu peux chanter : Gloire, gloire à Jésus !

(La Bonne Semence)

mercredi 20 janvier 2016

Espoir

Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
1 Thessaloniciens 4 : 16-17
Quand tu viendras, resplendissant de gloire, prendre les tiens pour toujours avec toi, oh ! quel bonheur ! À ton cri de victoire, en un instant, nous partirons vers toi.
Quand, délaissant les brumes de la terre, nous entrerons dans la sainte cité, je te verrai dans la maison du Père, je te verrai, Jésus, dans ta beauté.
Oh ! Quel moment, quand, des bouts de la terre, tous les élus entendront ton appel. En ce matin ruisselant de lumière, tu les prendras à jamais dans le ciel !
Prépare-moi, Seigneur, pour cette aurore, que cet espoir ranime mon ardeur. Le but est là, oui, quelques pas encore, bientôt, bientôt tu paraîtras, Seigneur !
'' Celui qui règne dans la crainte de Dieu, est pareil à la lumière du matin, quand le soleil brille et que la matinée est sans nuages ; ses rayons après la pluie font sortir de terre la verdure. '' (2 Samuel 23 : 3-4)

(La Bonne Semence)

mardi 19 janvier 2016

C"est le Seigneur

Thomas lui dit : '' Mon Seigneur et mon Dieu ! ''
Jean 20 : 28
'' Donne-moi à boire. '' Combien de chrétiens supplient Jésus d'étancher leur soif, alors que leur devoir est de le satisfaire, Lui. Nous devrions nous épuiser pour lui, jusqu'à la limite de ce que nous pouvons faire, et non lui réclamer sans cesse de nouvelles grâces. '' Vous serez mes témoins '', dit-il - cela suppose une vie de dévouement complet, authentique, sans la moindre fraude, un pur amour pour le Seigneur, une vie consacrée à le satisfaire partout où il nous placera. Méfiez-vous de tout ce qui peut usurper la place de votre soumission absolue à Jésus-Christ. Le pire des usurpateurs, est le service pour lui ! Il est plus facile de servir Dieu, que d'être vidé jusqu'à la lie. Le seul but de l'appel de Dieu, est la révélation de son être en nous, et non l'ordre de faire quoi que ce soit pour lui. Nous ne sommes pas envoyés pour combattre pour Dieu, mais appelés à être employés par lui, comme il l'entend, dans les combats qu'il livre. Serions-nous plus attachés à notre service pour Dieu qu'à Jésus-Christ lui-même ? 

(Oswald Chambers)

Vidéo : https://youtu.be/158pPopbqFI

lundi 18 janvier 2016

Les attentions de Dieu

Comme un berger prend soin de son troupeau au jour où il est au milieu de ses brebis dispersées, ainsi je prendrai soin de mes brebis, et je les sauverai. Ézéchiel 34 : 12
Au cours de la seconde guerre mondiale, un chrétien participait à une patrouille de reconnaissance nocturne au plus près des lignes ennemies. Le silence absolu était nécessaire. Or le lacet d'une de ses guêtres se dénouait souvent ; il devait se baisser pour le renouer et ensuite courir pour rattraper la patrouille, au risque de se faire repérer. À la tension de se sentir à proximité de l'ennemi s'ajoutait la contrariété que lui causaient ces incidents. Alors qu'il s'était à nouveau baissé pour relacer sa guêtre, une rafale de mitrailleuse tirée dans sa direction passa juste au-dessus de lui. Il eut la vie sauve grâce à ce lacet récalcitrant. Il comprit le moyen que Dieu avait utilisé pour le protéger, et il le remercia avec émotion. Le Seigneur permet parfois des situations contrariantes dans notre vie. Il veut nous arrêter dans le chemin où nous nous sommes engagés, pour nous faire nous ressaisir, ou pour nous protéger. Notre réaction première est souvent un sentiment de rébellion, et nous ne comprenons pas. Le prophète Osée nous dévoile les attentions de Dieu incomprises par son peuple. « Ils se sont rebellés contre moi ! Et moi, je voulais les racheter » (Osée 7 : 13). « Ils ne savaient pas que je les guérissais. Je les tirais... avec des liens d'amour, et j'étais pour eux comme ceux qui ôteraient le joug » (Osée 11 : 3-4). Le Seigneur parsème nos vies de ses marques d'amour, nous ne les percevons pas tout de suite. Faisons-lui confiance, et nous apprendrons à les voir.

(La Bonne Semence)

dimanche 17 janvier 2016

Dieu nous voit

Dieu connaît vos cœurs. Luc 16 : 15
Quel mystère que ce regard du Dieu vivant ! Son regard embrasse tout, pénètre tout, l'immensité de l'univers comme aussi les parties les plus secrètes de notre esprit. Il voit ce qui anime nos jeux de physionomie, nos attitudes, il lit dans nos cœurs. Il distingue l'expression de l'intention, le masque du réel. Il discerne nos motivations les plus cachées, nos pensées les plus intimes. Quelle est notre réaction à ce regard de Dieu ? Nous pouvons essayer de le fuir, de ne pas y penser, ou vivre comme s'il n'existait pas, nier même son existence. Au contraire, si nous connaissons son amour rédempteur, nous pouvons rechercher ce regard de Dieu, c'est-à-dire chercher à vivre d'une manière qui lui plaise, en étant attentifs à ce qu'il nous dit dans la Bible. Car nous savons que c'est un regard de bienveillance que Dieu pose sur nous. Joies, peines, inquiétudes, désirs, nous pouvons tout lui confier. Mais écoutons aussi notre conscience. Si elle nous reproche telle parole ou tel acte, disons-le à Dieu. Dieu voit le mal et le juge, mais « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner » (1 Jean 1 : 9). Le regard de Dieu ne me dévoile pas à d'autres. C'est un regard protecteur qui prévient du danger « pour montrer à l'homme ce qui, pour lui, est la droiture » (Job 33 : 23). Être vu par lui, ce n'est pas être jugé, mais au contraire aimé et protégé. Plus nous apprendrons à connaître Dieu, plus aussi nous désirerons vivre sous son regard, par la foi.

(La Bonne Semence)

samedi 16 janvier 2016

Regardez à Dieu


Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l'Éternel, notre Dieu, jusqu'à ce qu'il ait pitié de nous. Psaume 123 : 2
 
Ce verset dépeint une attitude de pleine confiance en Dieu. De même que les yeux du serviteur étaient rivés sur son maître, nos yeux sont fixés sur Dieu, et « le bras de l'Éternel » se révèle à nous (Ésaïe 53 : 1). Nous commençons à faiblir spirituellement dès que nous cessons de fixer les yeux sur lui. Et cette faiblesse ne vient pas tant du dehors que de notre imagination même, qui nous fait dire : « Je me demande si je n'ai pas visé trop haut, en voulant me hisser jusqu'à Dieu, au lieu de me contenter d'être comme tout le monde. » Non, soyons persuadés que notre effort vers Dieu ne sera jamais trop grand. À un moment donné, par exemple, vous avez combattu pour la cause de Dieu, et par le témoignage de l'Esprit vous avez su que Dieu vous approuvait. Mais les semaines, les années ont passé, et finalement vous en êtes arrivé à cette conclusion : « Après tout, je crois que j'ai été un peu trop ambitieux. » Là-dessus, vos amis viennent vous faire entendre le langage de la raison : « On sentait bien que vous dépassiez la mesure en nous parlant de ce réveil, c'était un élan passager ; vous ne pouvez soutenir un tel effort, Dieu ne vous le demande pas ! » Et vous dites : « Décidément, j'ai vu trop grand. » Il semblerait que ce soit le langage de l'humanité, mais en réalité vous ne vous fiez plus à Dieu, mais à l'opinion courante. Aussi courez-vous le danger de ne plus lever les yeux vers lui. Il faut que Dieu vous arrête brusquement pour que vous vous rendiez compte que vous avez quitté la bonne route. Chaque fois que vous vous sentez faiblir, portez-y remède aussitôt. Reconnaissez que quelque chose s'est glissé entre vous et Dieu, et remettez tout en ordre, sans tarder.

(Oswald Chambers)

vendredi 15 janvier 2016

Pourquoi criez-vous comme ça ?

Jésus se tint là, et il cria : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ». Jean 7 : 37
Dans un coin du salon, je parle doucement à Alain, qui est assis face à moi. Il me regarde et m'écoute. Jérémie est à l'autre bout du salon, plongé dans sa lecture. Il ne me regarde pas, il ne s'attend pas à ce que je lui parle. Si je chuchote, il n'entendra rien. Je lui parle donc à voix haute. Dans la pièce à côté, Mélanie écoute de la musique, un casque sur les oreilles. Pour attirer son attention, je serai forcé de crier. Hier, alors que j'étais sur le pas de ma porte, j'ai aperçu mon voisin qui s'apprêtait à traverser la rue. Il est dur d'oreille, et une voiture qu'il n'avait pas entendue a surgi brusquement. J'ai crié de toutes mes forces, il fallait qu'il m'entende, il y allait de sa vie. Mais, sachant que je suis chrétien, mon voisin est mal disposé à mon égard. Il m'a regardé d'un air contrarié, et semblait dire : « Pourquoi criez-vous comme ça ? » Il s'est engagé sur la chaussée... et la voiture n'a pas pu l'éviter ! Dieu parle à chacun de nous et le ton sur lequel il doit le faire dépend de notre attitude à son égard. Suis-je envers lui comme Alain, Jérémie, ou Mélanie ? Sur quel ton doit-il communiquer avec moi ? Dieu s'adresse aussi au monde tout entier. N'y a-t-il pas, dans l'attitude hostile du monde envers lui, une explication très simple aux avertissements énergiques qu'il envoie ? Allons-nous, comme mon voisin, lui reprocher de parler si fort, puis passer outre ? Écoutons-le plutôt, il y va de notre vie, et Dieu avertit pour notre bien.

(La Bonne Semence)

jeudi 14 janvier 2016

Entre dans ta chambre, ferme ta porte

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Matthieu 6 : 5-6
 
Avant de prier, il est important de s'assurer de bonnes conditions. La prière est un dialogue personnel avec Dieu qui a besoin d'être choyé, préservé. Lorsque vous discutez avec quelqu'un de proche et que vous voulez lui confier des choses personnelles, vous ne criez pas cela dans la rue et vous vous débrouiller pour être seul avec cette personne. Avec Dieu, agissez de la même manière. Vous allez lui déverser ce qu'il y a sur votre cœur, vous aller lui confier vos rêves, vos cauchemars, vos torts, vos désirs, vos besoins, vous allez parler de votre vie ou parler de ceux qui vous inquiète, qui vous font de la peine, qui ont besoin de votre intercession. Entrez dans votre chambre, dans une pièce secrète comme le texte original le dit. Entrez dans un lieu où vous pouvez être dans l'intimité, tranquille. Entrez en vous-même aussi pour pouvoir être vrai et faire le bilan avec le Seigneur de la journée écoulée, de la semaine passée et préparer celle à venir. Lorsque vous êtes dans votre chambre, peu de personnes se permettront d'entrer, même votre conjoint car l'accès de cette pièce est limité. Lorsque vous visitez quelqu'un, vous n'allez pas dans sa chambre mais vous restez dans le salon ou la cuisine. Entrez dans la chambre de votre cœur. Dans notre vie, il y a aussi des zones délimitées et qui sont accessibles à différents types de relation. Vos collègues et voisins connaissent le palier de votre cœur, la politesse qui vous caractérise, le bon témoignage extérieur que vous portez. Vos amis connaissent votre vie un peu mieux et entrent dans le salon, la cuisine. Votre conjoint peut aller plus loin dans votre cœur mais Dieu a droit de tout voir et de tout connaître, tout ce qui vous compose. Il ne force pas l'accès mais s'installe là où vous lui permettez. Connait-il toutes vos luttes intérieures ? Les péchés avec lesquelles vous combattez chaque jour ? Les blessures du passé qui ne sont pas encore guéries ? Il est temps de lui ouvrir votre coeur dans la prière mais avant, il y a une autre étape importante. '' Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous '' (Jacques 4 : 8). Votre cœur est-il un moulin à vent où tout le monde peut venir piétiner ? Vous n'avez plus de temps pour vous, pour prier, pour votre Dieu ? C'est que la porte n'est pas fermée. Pour prier, il est important de le faire d'une manière concrète, de s'enfermer pour ne pas être déranger. Mais il faut fermer la porte de votre cœur à toutes les pensées et sollicitations qui ne sont pas pour le Seigneur. Fermez la porte aux activités quotidiennes de la vie, à la liste de choses plus ou moins urgentes. Prenez la résolution d'être résolu dans votre décision de passer un moment avec Dieu. Si vous commencez en lui confiant toutes ces sollicitations, il va s'en occuper et vous verrez qu'en mettant Dieu en priorité, plusieurs urgences et situations que vous ne pouvez pas gérer se régleront d'elles-mêmes. Laissez votre téléphone portable dans une autre pièce, l'ordinateur aussi. Mettez un cadenas à tous les appareils ! Fermez toutes ses portes qui veulent vous priver des bienfaits du lieu secret afin de pouvoir ouvrir la porte de votre cœur à Jésus qui frappe en disant : '' Je désire entrer chez toi, souper avec toi, partager tes peines et fardeaux et les miens '' (Apocalypse 3 : 20). Il est important de veiller sur son cœur afin que tout ne rentre pas. Tout n'est pas forcément bon. '' Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie '' (Proverbes 4 : 23). Dieu se révèle dans des têtes à tête. À Moïse, face au buisson ou sur la montagne, loin de la foule du peuple. À Samuel ou Nicodème dans la nuit. À Jacob dans le rêve ou le combat. À Pierre avec un seul regard. Le mot prier vient de deux mots : un préfixe signifiant '' vers '' et un verbe signifiant '' plaire ''. En priant, vous vous approchez de Dieu et vous faites son plaisir car vous reconnaissez qui il est, mais aussi son autorité, sa puissance. Vous savez que là se trouve la force dont vous avez besoin pour affronter les épreuves de la journée, les préoccupations du moment. Là vous déposez votre prière et là vous recevez ses conseils, ses promesses, sa vie. Dieu vous le rendra dans le visible. La prière trouvera son exaucement. C'est sûr et lorsque vous le verrez, vous saurez que cela vient de Dieu et vous pourrez alors témoigner à la gloire de Dieu et non à votre gloire car Dieu aura agi à partir du lieu secret. Ne faites pas les choses de votre côté dans le secret sans Dieu, mais travaillez avec lui dans le secret, c'est complètement différent et le résultat est aussi différent ! En priant, vous faites son plaisir car vous allez prier premièrement pour des choses qui concernent le royaume de Dieu comme le montre le notre Père des versets 9 à 13. Puis vous pourrez confier vos propres besoins, lui demander son aide pour vous aider à grandir spirituellement et enfin le louer pour tout ce qu'il est et ce qu'il fait. Que Dieu vous aide en cette nouvelle année à mettre en pratique ces étapes essentielles pour développer une vie de prière quotidienne et une relation personnelle avec Dieu.

mercredi 13 janvier 2016

Le bois de cèdre

Ceux qui s'attendent à l'Éternel renouvelleront leur force. Ésaïe 40 : 31
Elle était là, la plus vieille pyramide du monde ! Plus de 4000 ans d'âge, dit-on. Notre groupe écoutait attentivement l'égyptologue nous donner tous les détails historiques concernant ce gigantesque édifice. Voilà qu'il montre un point particulier, et tous les yeux se rivent sur quelque chose de brun qui n'est pas de la pierre. Notre guide explique : « Ce sont des poutres de bois de cèdre du Liban, transportées ici par bateau, et qui se sont maintenues pendant 4000 ans sans pourrir ». Le cèdre est un arbre à croissance lente, dont le bois résiste particulièrement bien à la pourriture et aux agressions des insectes. Amis chrétiens, nous trouvons parfois que notre croissance et notre développement spirituels prennent du temps. Mais notre formation dure toute notre vie ! Est-ce à nous d'observer et d'évaluer notre développement spirituel ? Laissons cela au Seigneur et cherchons chaque jour à lui plaire. Nous sommes à l'école d'un Dieu patient et sage. Là, placés devant nos responsabilités journalières au travail, en famille, nous sommes formés par lui à plus de communion, plus de dépendance, de confiance en lui seul. « Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l'amènera à son terme jusqu'au jour de Jésus Christ », écrivait l'apôtre Paul (Philippiens 1 : 6). Prions régulièrement le Seigneur Jésus, lisons sa Parole, recherchons la compagnie d'autres chrétiens, et « ne nous lassons pas de faire le bien » (Galates 6 : 9).

(La Bonne Semence)

mardi 12 janvier 2016

Ce qui nous éloigne de Dieu

Aie pitié de nous, Éternel, aie pitié de nous ! Car nous sommes rassasiés de mépris. Psaume 123 : 3
Ce dont nous avons le plus à nous garder, ce n'est pas tant de l'affaiblissement de notre foi en Dieu, que du changement de nos sentiments chrétiens. « Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles. » L'altération des sentiments a de terribles effets. L'ennemi trouve là une brèche par laquelle il pénètre dans notre âme et la détourne de Dieu. Il y a des sentiments que nous ne devons jamais tolérer, car ils nous détourneraient de la foi en Dieu, et nous pousseraient à mettre notre confiance dans la puissance et dans la sagesse humaines. Méfiez-vous des '' soucis de ce monde '', car ce sont eux qui produisent de l'amertume. Il est extraordinaire de constater le pouvoir qu'ont les petits problèmes de l'existence pour nous éloigner de Dieu. Refusez de vous laisser submerger par les soucis de la vie. Autre chose encore qui nous éloigne de Dieu : le désir de nous justifier. Saint-Augustin priait ainsi : « O Seigneur délivre-moi du désir de vouloir toujours me justifier ! » Ce sentiment détruit la foi en Dieu. « Il faut que je m'explique. Il faut qu'on arrive à me comprendre », voilà notre désir. Notre Seigneur n'a jamais tenté de '' s'expliquer '', il laissait les erreurs se corriger d'elles-mêmes. Quand nous nous apercevons que la vie spirituelle de ceux qui nous entourent ne fait pas de progrès, et que nous laissons cette constatation tourner à la critique, nous nous coupons de Dieu. Car Dieu ne nous a pas donné le discernement pour que nous jugions notre frère, mais pour que nous intercédions en sa faveur.

(Oswald Chambers)

lundi 11 janvier 2016

Sa présence étonnamment fidèle

Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. Psaume 23 : 4
« Je crois en Celui dont je connais la présence étonnamment fidèle, aussi loin que remontent mes souvenirs. Cette présence qui m'accompagne en dépit de mes interrogations, de mes doutes, de mon ingratitude, c'est celle du Dieu créateur et rédempteur, du Ressuscité vainqueur de la mort. Ce que nous apportent les sciences sur l'univers, sur nos chromosomes, ne remet pas en question ma foi en Jésus Christ. Plus je lis, plus j'écoute ceux qui m'aident à comprendre le monde, plus m'apparaît clair le fait que la foi, que je partage avec des millions d'hommes et de femmes d'hier et d'aujourd'hui, est un don de Dieu. Je crois en Dieu, car j'ai vécu, je vis de l'allégresse qui accompagne la reconnaissance de ses dons. Allégresse que n'entame pas la conscience de ma faiblesse. Ma confiance est en la compassion et en la fidélité du Rédempteur. Cependant, plus je crois en la miséricorde divine, moins je m'en crois digne. Ma foi est souvent si petite. J'ai l'impression de ne donner à Dieu qu'un consentement en miettes... C'est seulement dans la souffrance que je crois m'être confiée entièrement à Dieu. Souffrance aiguë devant la douleur de ceux que l'on aime, sans pouvoir les aider. Toute sagesse humaine est alors dérisoire. Dans ces moments, on ne peut trouver la paix que dans l'amour du Christ, en acceptant de le suivre là où il nous précède. Seigneur, ouvre mon cœur au véritable amour et qu'il soit fait selon ta volonté ! »  - Michèle M. -

(La Bonne Semence)

dimanche 10 janvier 2016

Celui qui voit dans le coeur

Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Jean 4 : 28-29
Près d'un puits, une femme vient de rencontrer Jésus ; il s'est révélé à elle comme celui qui connaît les secrets des cœurs, et qui donne l'eau de la vie. Il est le Christ, elle en est persuadée maintenant. Mais comment faire pour communiquer cette bonne nouvelle à son entourage ? Elle aurait pu essayer de le décrire, ou parler de ce qu'il lui a appris. Non, elle est plus simple, plus directe, plus convaincante. Elle donne comme seul argument : « Venez, voyez un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ». Elle estime qu'un homme qui peut mettre à nu devant elle les secrets profonds de sa vie, est bien davantage qu'un homme : il ne peut être que le Messie, comme il le lui a dit ; et elle a raison. Personne ne peut lire dans le cœur si ce n'est Dieu. Il a une pleine connaissance de ce qu'est le cœur humain. Et il nous en ait part. La Bible est son message écrit pour chacun de nous. Lue attentivement, elle met à nu nos pensées, nos sentiments, nos désirs, nos affections, nos rêves et les parties les plus secrètes de notre être moral. En la lisant, nous nous trouvons en présence de Dieu et nous en éprouvons la puissance (Hébreux 4 : 12). Une seule phrase peut suffire. Un verset, une simple expression, comme un puissant faisceau lumineux, viendra éclairer notre être intérieur. Ne nous détournons pas. Si la Parole de Dieu découvre le mal, elle apporte aussi le remède de Dieu.

(La Bonne Semence)

samedi 9 janvier 2016

Pourquoi ne puis-je te suivre, maintenant ?

Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Jean 13 : 37
À certains moments, vous ne comprenez pas ce qui vous empêche d'agir selon votre volonté. Si Dieu vous met ainsi dans une impasse, n'essayez pas d'aller plus loin, attendez. Il veut peut-être vous apprendre la sanctification ou vous enseigner le service. Ne courez jamais plus vite que Dieu ne le veut. Si vous avez un doute au sujet de sa volonté, arrêtez-vous ! Il arrive que vous voyiez tout de suite clairement la volonté de Dieu pour vous : le renoncement à telle amitié, à telle relation d'affaires. Mais n'agissez pas sur une impulsion inconsidérée ; vous pourriez vous mettre dans une situation bien difficile à redresser. Attendez que Dieu vous ouvre la voie, et il le fera sans heurts, sans rancœurs inutiles. Attendez qu'il agisse. Pierre n'a pas su attendre. Il a voulu prévoir l'épreuve de sa foi, et l'épreuve est venue alors qu'il ne l'attendait pas. '' Je donnerai ma vie pour toi '', avait-il dit. Naïve inconscience ! '' Le coq ne chantera pas, lui répliqua Jésus, que tu ne m'aies renié trois fois '', Jésus connaissait Pierre, mieux que Pierre lui-même. Il ne pouvait suivre Jésus, parce qu'il ne savait pas ce dont il était capable. Un attrait instinctif pour la personne de Jésus ne suffit pas à faire de nous ses disciples. Tôt ou tard, un tel attrait aboutit au reniement.

(Oswald Chambers)

(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/1AKCjY5bjMw)

vendredi 8 janvier 2016

Quelles idoles aujourd'hui ?

Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. Amen ! 1 Jean 3 : 20-21
Une idole est encore, de nos jours et en de nombreux lieux, une statue, une image ou un objet assimilé à une divinité que l'on craint. Une idole détourne donc de Dieu ; elle nous tourne vers de faux dieux et parfois même vers des puissances occultes. Mais plus généralement, tout ce qui barre le chemin vers lui est une idole. Les idoles modernes ne sont peut-être pas en bois, en argent ou en pierre, elles sont pourtant tout aussi réelles. Pensons à la place de l'agent, du pouvoir ou du plaisir dans nos sociétés. Pensons aussi au personnes auxquelles on donne ce nom d'idoles : sportifs, chanteurs ou acteurs, qui servent de références et de modèles à beaucoup. Dieu veut nous libérer de tout ce qui nous rend esclaves de l'opinion du grand nombre, de sa manière de vivre, et de de son comportement face à tous les aspects de la vie. Si nous venons à Jésus, il nous libérera. « Si vous persévérez dans ma parole, dit-il, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 : 31-32). Comment comprendre cette dernière injonction de l'apôtre à des croyants : « Enfants, gardez-vous des idoles »? Un chrétien l'expliquait ainsi : « Mes enfants, gardez-vous de tout ce qui peut prendre la place de Dieu dans votre cœur ». Même un être aimé peut devenir une idole et nous éloigner de Dieu. Servir une idole, c'est être dans l'illusion. Servir Dieu, c'est être dans la vérité.

(La Bonne Semence)

jeudi 7 janvier 2016

À travers une lorgnette

Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. 1 Corinthiens 13 : 9-10
En visite dans un musée, j'admire un grand tableau. Un jeune garçon passe par là. Pour s'amuser, il regarde tout à travers une petite lorgnette qui grossit les détails. Je m'approche et l'invite à me décrire le tableau. Il promène sa lorgnette de long en large, et me décrit, ici un bouquet de fleurs, là un joli rouge-gorge... Mais il a une vue si partielle du tableau, qu'il est incapable de dire ce qu'il représente vraiment. Alors, je lui suggère de regarder normalement, avec ses deux yeux. Cette fois, il voit le paysage entier, l'harmonie des couleurs et des proportions. Sa vision partielle fait place à la vue d'ensemble. C'est le même tableau, mais la description qu'il en fait est toute différente ! « Maintenant, nous connaissons en partie », nous dit l'apôtre Paul. Sur la terre, notre perception des choses est partielle, à cause des limitations de notre corps. Dieu, lui, a la vue d'ensemble. Par la prière, nous exprimons à Dieu des besoins, selon la perception que nous en avons. Mais Dieu connaît l'ensemble. Et sa réponse pleine de sagesse tient compte des nombreux éléments qui nous échappent. Par sa Parole, Dieu nous dévoile ses pensées. Nous apprenons à connaître notre Sauveur et son grand salut. Mais la personne et les pensées de Dieu dépassent de beaucoup ce que nous pouvons saisir. Nous soupirons donc après le moment où '' nous connaîtrons à fond ''. Dans des corps transformés, nous verrons notre Sauveur face à face. Émerveillés, nous l'adorerons enfin comme il en est digne.

(La Bonne Semence)

mercredi 6 janvier 2016

Joyeusement

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Philippiens 4 : 4
Je me souviens avoir entendu un chrétien âgé dire : « Un chrétien triste est un triste chrétien ». Il voulait dire que la tristesse n'est pas l'éclat normal d'un enfant de Dieu et peut constituer un contre-témoignage pour ceux qui le côtoient. Comme chrétien, j'ai des raisons fondamentales d'être heureux : je sais que mes péchés sont effacés pour toujours, que Dieu m'a adopté comme son enfant, et que mon avenir éternel est assuré dans la gloire du ciel. Alors cela devrait avoir des effets dans ma vie, on devrait m'entendre chanter ma joie et me voir servie joyeusement mon Dieu et mon prochain ! L'apôtre Paul est pour moi un exemple à suivre. Sa vie loin d'être facile, a été remplie d'épreuves et de sujet de préoccupation sans équivalent dans ma propre  vie (2 Corinthiens 11 : 23 à 28). Mais sa joie intérieure n'était pas altérée, et il était sincère en disant qu'il était '' attristé, mais toujours joyeux '' (2 Corinthiens 6 : 10). Si ma joie fluctue au gré des circonstances que je traverse, c'est peut-être parce que je ne pense pas assez à l'amour de Jésus pour moi. Hier, il a quitté le ciel pour venir me sauver et il a donné sa vie pour expier mes péchés. Aujourd'hui, il s'occupe de moi comme un berger prend soin de ses agneaux, et il me prépare une place dans la maison de son Père. Demain, il va venir lui-même me chercher pour m'y faire entrer. Que me faut-il de plus pour être heureux ?

(La Bonne Semence)

lundi 4 janvier 2016

Réunis au seul nom du Seigneur Jésus Christ

Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. Matthieu 18 : 20
Watchman Nee, prédicateur et évangéliste très connu en Chine, insistait sur l'importance pour les croyants de ne pas rester seuls, mais de se réunir au seul nom du Seigneur Jésus. Cet enseignement eut pour résultat la constitution d'un grand nombre '' d'églises de maison '', peu avant la révolution communiste. Ces églises subsistèrent (et subsistent encore) dans la clandestinité et permirent le maintien d'un témoignage chrétien en Chine. Dieu avait préparé un enseignement approprié, en vue des périodes de persécution qui allaient suivre. La Bible fait souvent mention d'églises se réunissant dans des maisons de croyants au début du christianisme. Par la suite, et cela tout au long de l'histoire de l'Église, les chrétiens isolés ou persécutés se sont souvent réunis par petits groupes dans des maisons pour étudier la Bible, pour prier et louer Dieu. Là, alors que tout était sombre autour d'eux, ils ont éprouvé la douceur de la présence de leur Seigneur. N'attendons pas d'être persécutés pour faire cette expérience, et soyons zélés pour nous rassembler entre croyants. Faisons-le en comptant sur le Seigneur seul et en veillant humblement à vivre ce que la Parole de Dieu nous enseigne sur ce sujet. Le Saint Esprit nous fera goûter une paix et un bonheur sans égal. Nous en ferons l'expérience : Jésus tient sa promesse et se trouve au rendez-vous qu'il a donné aux siens assemblés à son seul nom.

(La Bonne Semence)

dimanche 3 janvier 2016

C'est pas moi

Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28 : 13
Ce matin, Margaux a emprunté sans ma permission un joli stylo qui se trouvait sur mon bureau. Elle l'a fait tomber, et il s'est cassé. Au repas de midi, j'interroge les enfants, l'un après l'autre... « Margaux ? » « C'est pas moi », répond-elle comme les autres. Mais son malaise est évident. Peiné, je l'invite à venir auprès de moi, elle se tait. Les jours passent. Margaux persiste dans son silence ; elle m'évite, elle pourtant si affectueuse d'habitude ! Le temps me paraît bien long, je ne demande qu'à lui pardonner. Si seulement elle reconnaissait les faits, au lieu d'y ajouter le mensonge ! Enfin, au bout d'une longue semaine, on frappe un petit coup discret à ma porte. Margaux pénètre dans la pièce. Elle éclate en pleurs et se jette dans mes bras, m'avouant sa faute. Enfin ! Quel bonheur de retrouver d'heureuses relations avec ma petite fille ! Enfants de Dieu, notre Père céleste attend aussi que nous lui confessions nos fautes. Tant que nous gardons sur notre conscience un péché non confessé, nos relations avec lui sont troublées. Nous restons ses enfants bien-aimés, mais la communion avec lui a été interrompue, par notre faute. Dieu ne demande qu'à nous pardonner, mais il veut que cela soit dans la vérité, dans la lumière. Allons donc à lui sans attendre inutilement, et nous verrons que son amour n'a pas changé.

(La Bonne Semence)

samedi 2 janvier 2016

Vers une vie sainte

Considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus. Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel pour vous faire obéir à ses convoitises ; et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d'injustice, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu. Romains 6 : 11 à 13
Vous ne pouvez pas dire à un esclave : « Vis comme un homme libre ! ». Ce serait se moquer de lui. Mais vous pouvez le dire à celui qui vient d'être libéré de l'esclavage. De même, amis chrétiens, si Dieu nous dit : « Que le péché ne règne donc pas dans votre corps ! », c'est parce qu'il nous en a libérés. Il l'a fait par la mort et la résurrection de Jésus Christ. Il ne nous est pas dit : « Mourez au péché », car nous sommes déjà morts au péché, il n'est plus notre maître. Il est écrit : « Considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché ». C'est là qu'interviennent notre responsabilité, notre foi, et tout le poids de l'amour de Christ qui s'est livré pour nous à la croix. Nous avons à croire ce que Dieu dit, et à vivre en conséquence. C'est à nous qu'incombe la responsabilité de résister à la puissance du péché. Dieu ne l'assume pas à notre place. Ne confondons pas les ressources que Dieu nous fournit avec notre responsabilité de les utiliser. « Ne livrez pas vos membres au péché », continue l'apôtre, « mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu ». Livrer nos membres au péché, ce peut être regarder un film douteux, aller dans un lieu où notre conscience est mal à l'aise, nous laisser dominer par l'alcool... En contraste, nous nous livrons nous-mêmes à Dieu, nous nous mettons au service de Dieu par reconnaissance, à cause de son amour qui nous précède, nous soutient et nous réjouit. C'est dans cette consécration confiante à Dieu que nous trouvons la vraie liberté et que nous pouvons grandir sur le chemin de la sainteté.

(La Bonne Semence)

vendredi 1 janvier 2016

La joie de craindre Dieu

Celui qui craint l'Éternel possède un appui ferme, et ses enfants ont un refuge auprès de lui. La crainte de L'Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort. Proverbes 14 : 26-27
Y a-t-il une contradiction entre la joie et le fait de craindre Dieu ? Peut-on aimer quelqu'un que l'on craint ? Oui, car la crainte de Dieu est bien autre chose que de la peur. C'est la conscience de la grandeur et de la sainteté divines nous amenant à être très attentifs à ce que nous faisons ou pensons en présence de Celui devant qui nous vivons. Non pas que nous ayons peur du jugement de Dieu, mais tout notre être est bouleversé quand nous prenons conscience de l'infinie distance entre notre petitesse et la grandeur de Dieu, entre notre péché et sa sainteté. La crainte de Dieu est conscience de ce qu'il est : Dieu de vérité, certes, mais aussi Dieu d'amour. C'est pourquoi, elle va de pair avec la confiance en lui. « Oh ! priait David, que ta bonté est grande, que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent,... ceux qui se confient en toi ! » (Psaume 31 : 19). La véritable crainte de Dieu ne nous pousse pas à le fuir mais à le rechercher. « Ta face est un rassasiement de joie », s'écriait aussi David (Psaume 16 : 11). Toute notre vie se déroule dans la présence de Dieu. En prendre conscience nous délivre de la peur des hommes, nous conduit à nous retirer du mal, à nous soumettre à l'autorité bienveillante et sage de notre Dieu. Il y a interaction fort et constante entre notre attitude envers autrui et la crainte de Dieu. « Tu ne maudiras pas le sourd, et tu ne mettras pas d'achoppement devant l'aveugle, mais tu craindras ton Dieu » (Lévitique 19 : 14). Souvenons-nous-en !

(La Bonne Semence)