Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28 : 13
Sous les derniers rois de France, on envoyait des criminels aux galères pour de nombreuses années et parfois à perpétuité. Les condamnés étaient enchaînés à leurs bancs avec tout juste assez de place pour pouvoir actionner leurs rames. Un jour, un diplomate étranger fut autorisé à visiter les galères qui étaient à l'ancre à Toulon et, selon la coutume de l'époque, il avait le droit de faire libérer un condamné de son choix. Le visiteur interrogea plusieurs forçats qui lui dirent pour quelles raisons ils se trouvaient là. Les explications qu'ils fournirent étaient très semblables : ils attribuaient leur condamnation à une injustice ou même à une fausse accusation. Il arriva toutefois devant un galérien qui lui répondit : « Monsieur, j'ai été un criminel endurci. J'ai mérité la mort et c'est à la grâce de Dieu que je dois d'être encore en vie ». Le diplomate le regarda dans les yeux et lui dit : « Vous êtes donc un misérable au milieu de brave gens ! Ce n'est pas bon pour eux de vous laisser dans leur compagnie ». Puis, s'adressant à son escorte avec un sourire, il leur dit : « Messieurs, voici l'homme que je veux gracier ». Se reconnaître un pécheur perdu est le seul moyen de profiter de la grâce de Dieu.
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)
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