mercredi 19 août 2015

Silence, et non absence

Plaise à Dieu que vous gardiez le silence, que vous gardiez le silence ; et cela vous servirait de sagesse. Job 13 : 5
La Bible nous rapporte l'histoire de Job qui a été éprouvé par le silence de Dieu. Frappé subitement par le deuil, la maladie, la souffrance, Job est resté muet pendant une semaine. Puis il a dû faire face aux paroles accusatrices de ses amis. Ils essayaient de trouver des raisons à ses malheurs. Que de discours inutiles face à ceux qui traversent la souffrance ! Que de paroles vides de sens, qui montrent notre incapacité à comprendre ! Difficile d'accepter de se taire alors que l'on aimerait se décharger de ses fardeaux et trouver la compréhension chez ses amis. En présence du silence de Dieu, Job ne reste pas silencieux. Il parle d'abord, il crie, il dit à Dieu sa colère, son malheur. Puis il se tait et Dieu lui parle ; il apprend alors que Dieu ne se réduit pas l'idée qu'il se faisait de lui (Job 42 : 3 à 6). Dans nos conflits intérieurs, Dieu veut nous amener à regarder à lui, à éprouver sa paix, « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos sentiments en Jésus-Christ (Philippiens 4 : 7). Le silence de Dieu n'est pas l'absence de Dieu. Et l'épreuve qu'il nous fait traverser a peut-être pour but d'accomplir en nous un profond changement. Dans le silence de l'épreuve, pensons au silence que Jésus a connu sur la croix de la part de son Père, justement pour que nous ne soyons plus jamais seuls.

(La Bonne Semence)

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