dimanche 30 août 2015

Vieux mais toujours nouveau

Passage à lire : Jean 3 : 9 à 18
Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3 : 16
Un homme âgé qui n'était jamais allé à l'école décida d'apprendre à lire. Son plus grand désir était de lire la Bible, afin que Dieu puisse lui parler par sa Parole. Mais il n'est pas facile d'apprendre à lire. Le simple fait de se familiariser avec l'alphabet est un dur labeur. Ce chrétien consacré persévéra pendant plusieurs années. Il put finalement lire, juste un petit peu au début, puis tout le Nouveau Testament. Quelques jours après avoir terminé le dernier livre de la Bible, il s'arrêta pour parler à un ami. Les yeux pleins de larmes, il dit : « Le simple fait de pouvoir lire Jean 3 : 16 valait bien tous ces efforts. » Pour la première fois, il pouvait enfin lire le livre inspiré. Quelle joie ! L'Évangile, même s'il a des centaines d'années, devrait toujours être nouveau pour chacun de nous. Si nous connaissons l'amour de Dieu par la foi personnelle en Jésus, nous dirons avec Catherine Hankey : « Parlez-moi de la vieille histoire de Jésus et de son amour. » Nous ne nous lasserons jamais de lire la plus merveilleuse histoire jamais contée. Nous avons besoin de renouveler chaque jour notre amour pour le Seigneur en communiant avec lui par la prière et en le laissant communiquer avec nous par sa Parole. Chaque fois que nous lirons l'histoire de sa naissance, de sa vie, de sa mort, de sa résurrection, de son ascension et de la promesse de son retour, nous le ferons avec une piété et un intérêt nouveaux. Nous n'entendrons jamais une phrase plus passionnante que celle-ci : « Dieu a tant aimé le monde ». C'est la bonne nouvelle qui ne vieillit jamais. - P.R.V. -
Pensée : Une Bible lue est le signe d'une âme bien nourrie.

(Le Pain Quotidien)

samedi 29 août 2015

Le mauvais Dieu

Passage à lire : Deutéronome 6 : 1 à 5
Tu aimeras donc l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces. Deutéronome 6 : 5
Beaucoup de gens finissent mal parce qu'ils adorent les mauvais dieu. Certains sont méchants parce qu'ils ont fait du plaisir sensuel leur dieu. D'autres ont une vie plus décente, mais ils adorent également le mauvais dieu. Je me demande si c'était le cas d'un jeune fermier qui s'est suicidé après avoir échoué en agriculture. Je dis cela à cause d'un commentaire de son épouse. Elle a dit : « L'agriculture n'était pas seulement un travail pour Floyd. C'était son identité, sa nationalité, sa religion. Travailler la terre nous donnait à tous deux l'impression d'être en communion avec le Tout-Puissant. Mais les choses ont mal tourné et Floyd a attenté à ses jours. » Je suis touché par des gens comme Floyd. Ils ont une profonde appréciation du monde naturel créé par Dieu et sont prêts à travailler dur. Mais chaque fois qu'une occupation ou une chose temporelle prend la première place dans notre vie, elle devient alors notre dieu. L'apôtre Jean nous adressé l'exhortation suivante : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde ; si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. Car tout ce qui est au monde, c'est-à-dire, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, n'est point du Père, mais est du monde. (1 Jean 2 : 15-16). Cela s'applique à tout ce qui devient central dans notre vie. Si vous aimez une chose plus que le Dieu vivant et vrai révélé dans la Bible, vous adorez cette chose alors. Quoi que ce soit, cela ne durera pas. Et cela ne vous sera d'aucun secours lorsque vos plans s'écrouleront, que votre santé faiblira ou que la mort approchera. Seul le vrai Dieu peut vous aider à ce moment-là. Assurez-vous de l'aimer et de l'adorer, lui, le Seigneur, votre Dieu.
- H.V.L. -
Pensée : Le '' monde '', c'est tout ce qui refroidit votre ardeur pour Christ.

(Le Pain Quotidien)


vendredi 28 août 2015

Il peut être douloureux de se mettre en colère

Passage à lire : Genèse 4 : 1 à 8
Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. Genèse 4 : 5
J'ai entendu dire que, si un serpent à sonnettes est pris au piège, il peut devenir si forcené qu'il se mordra lui-même accidentellement avec ses propres crocs mortels. De la même manière, lorsqu'une personne entretient de la haine et de la rancune dans son cœur, elle est souvent blessée par le poison de sa propre malice. En manifestant sa colère, elle s'imagine faire du tort à ses ennemis, mais c'est à elle-même qu'elle s'inflige le plus grand mal. La colère peut également nous amener à dire et à faire des choses que nous pouvons regretter amèrement. George W. Martin raconte l'histoire suivante : « Je me souviens d'un gars qui écrivit un jour une lettre déplaisante à son père. Puisque nous travaillions dans le même bureau, je lui conseillai de ne pas l'envoyer, parce qu'elle avait été écrite dans un mouvement de colère. Mais il la scella et me demanda de la mettre à la poste. Au lieu de cela, je la mis simplement dans ma poche et la gardai jusqu'au lendemain. Le matin suivant, il avait l'air très préoccupé lorsqu'il arriva au bureau. '' George, dit-il, je voudrais bien ne pas avoir envoyé cette lettre à mon père hier. Cela me blesse profondément, et je sais qu'il en aura le cœur brisé en la lisant. Je donnerais bien 50 dollars pour la récupérer ! '' Sortant l'enveloppe de ma poche, je la lui remis et lui expliquai ce que j'avais fait. Il était si content qu'il voulait me donner les 50 dollars ! » On ne gagne rien en laissant libre cours aux noires passions de la rancune et de la colère. Lorsque quelqu'un nous fait du trot, nous devons apprendre à pardonner et demander à Dieu de laisser l'amour de Christ remplir notre cœur. C'est la seule façon de ne pas être blessé par la rancune et la colère. - H.G.B. -
Pensée : Le pardon nous épargne les frais de la colère, le coût de la haine et un gaspillage d'énergie.

(La Pain Quotidien)

jeudi 27 août 2015

Qu'est-ce qui fait qu'un mariage fonctionne ?

Passage à lire : Éphésiens 5 : 22-23
Et outre tout cela, soyez revêtus de la charité, qui est le lien de la perfection. Colossiens 3 : 14
Une homme de 104 ans et sa femme de 96 ans ont récemment célébré leurs 80 ans de mariage. Elle s'était mariée à l'âge de 16 ans, et le mariage avait été arrangé par leurs familles. Ils ne s'étaient pas fréquentés : ils n'avaient donc pas eu la chance de '' tomber en amour '' selon les normes d'aujourd'hui. Tant de choses étaient contre eux. Ils ont cependant élevé cinq enfants, surmonté la Crise de 1929 et vécu jusqu'à une époque où presque la moitié des mariages se terminent par un divorce. Pourquoi tant de gens vivent-ils avec le regret de mariage brisés, de foyers brisés, de familles brisées et de promesses brisées ? C'est peut-être le temps de regarder à nouveau les valeurs qui font que les mariages fonctionnent, des valeurs comme la miséricorde, la bonté, l'humilité, la douceur, la patience, le pardon (Colossiens 3 : 12-13). Cela vous parait-il vieux jeu ? Peut-être, mais ça marche. Et ce sont les valeurs dont nous avons encore besoin. Seigneur, aide-nous à prendre conscience du coût terrible de se détourner de toi et de tes instructions. Par ton Esprit, attire-nous à toi et à ces valeurs éternelles qui font qu'un mariage fonctionne. - M.R.D. fils -
Pensée : L'amour durera si vous le gardez pur.

(Le Pain Quotidien)

mercredi 26 août 2015

Plus vite que le télégraphe

Passage à lire : Daniel 9 : 3 à 6 et 17 à 23
Et il arrivera qu'avant qu'ils crient, je les exaucerai ; et lorsque encore ils parleront, je les aurai déjà ouïs.
Ésaïe 65 : 24
Il y a de nombreuses années, l'installation de la première ligne de télégraphe dans les îles Shetland donna lieu à des réactions bizarres de la part des gens. Par exemple, au moment où quelqu'un regardait les ouvriers installer les fils sur les poteaux, un homme d'affaires lui dit : « Quelle merveille que cette nouvelle invention ! Lorsqu'elle sera installée, nous pourrons envoyer un message à plus de 300 km et recevoir une réponse en moins d'une heure ! » L'autre homme ne semblait pas impressionné. « Il n'y a rien de bien formidable dans tout cela », répondit-il. « Ah non ? Connaissez-vous quelque chose qui soit meilleur et plus rapide ? » demanda l'homme d'affaires. L'autre, qui était bien fondé dans les Écritures, pensa à Ésaïe 65 et répliqua : « Avez-vous déjà reçu une réponse avant même d'envoyer le message ? » L'homme sembla abasourdi et se dit que ce n'était qu'un commentaire dénué de sens. Il ne se rendait pas compte de la sagesse de cette réponse pertinente. Dieu lit dans notre cœur et connaît nos besoins. Souvent, lorsque nous sommes encore en train de parler, la bénédiction désirée est déjà en chemin. Un poète inconnu a écrit : « Avant que nous ne puissions énoncer nos désirs, sa puissance et son amour peuvent nous bénir ; à ceux qui prient, il accorde souvent plus que ce qu'ils peuvent exprimer. » Le prophète Daniel encore en train de présenter sa requête quand Gabriel quitta rapidement le trône de Dieu avec la réponse du ciel (Daniel 9 : 20 à 23). Oui, la prière monte vers Dieu plus rapidement que tout message télégraphique. Utilisons souvent cette rapide voie de communication ! - H.G.B. -
Pensée : L'aide de Dieu n'est qu'à une prière de distance.

(Le Pain Quotidien)

mardi 25 août 2015

Consolateurs

Passage à lire : Ésaïe 41 : 1 à 10
Chacun a aidé à son prochain, et a dit à son frère : Fortifie-toi. Ésaïe 41 : 6
Un officier naval britannique raconta comment il fut sauvé du déshonneur lors de sa première expérience au combat. Il était midshipman et n'avait même pas encore 20 ans. Le tir de l'ennemi était si terrifiant qu'il avait l'impression d'être sur le point de s'évanouir. C'est à ce moment-là qu'un officier vint à ses côtés, plaça son bras autour de lui et lui dit : « Courage, mon garçon. Tout ira bien. J'ai ressenti la même chose à mon premier combat. » Réfléchissant à ces paroles, le jeune homme dit plus tard : « C'était comme si un ange était venu me donner une force nouvelle. » À partir de ce moment, sa peur disparut et il fut aussi brave que l'officier le plus expérimenté. Cet encouragement était exactement ce dont il avait besoin. Même si la plupart des gens ne seront jamais dans des situations comme celle-ci, tous vivront des crises qui exigeront une force et un courage spéciaux. Dans ces moments-là, les gens apprécient un bras sur l'épaule, une tape dans le dos et une parole d'encouragement. Cela me fait penser aux paroles que Paul adressa aux autres passagers sur un vaisseau battu par la tempête, alors qu'ils avaient tous perdu l'espoir de s'en tirer. Il leur dit : « C'est pourquoi, ô hommes ! ayez bon courage : car j'ai cette confiance en Dieu, que la chose arrivera comme elle m'a été dite. » (Actes 27 : 25). Des personnes découragées et déçues croiseront peut-être notre route aujourd'hui. Par une parole d'encouragement, un compliment sincère ou une expression d'appréciation, soyons des consolateurs !
- R.W.D. -
Pensée : Un petit encouragement peut susciter un grand effort.

(Le Pain Quotidien)

lundi 24 août 2015

L'arithmétique du péché

Passage à lire : Romains 1 : 16 à 32
Car comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, aussi Dieu les a livrés à un esprit dépourvu de tout jugement, pour commettre des chose qui ne sont nullement convenables. Romains 1 : 28
En rendant visite à des prisonniers, je les au souvent vus hocher mélancoliquement la tête et dire : « Je n'aurais jamais pensé que cela finirait ainsi. » Ils m'ont dit que, lorsqu'ils ont commencé à enfreindre des lois peu importantes, ils avaient pleinement l'intention de changer leurs voies avant d'avoir de graves problèmes. Mais au lieu de cela, une chose les poussait à une autre, et ils ont ainsi été de plus en plus impliqués dans le crime. Ils languissent maintenant en prison, devant faire face à un long emprisonnement. Ce que ces hommes n'ont pas réalisé, c'est que le péché progresse toujours. Quand nous faisons fi des lois de Dieu dans un domaine de notre vie, une sorte de loi mathématique d'addition et de multiplication entre en jeu. D'autres aspects de notre vie en sont bientôt affectés. Il est insensé de penser que nous pouvons empêcher un seul péché de prendre de l'ampleur. Ce péché prendra de l'expansion et se répandra, à moins que vous ne vous en occupiez de façon radicale. C'est pourquoi Jésus a parlé de couper la main qui pèche et d'arracher l'œil qui commet des offenses (Matthieu 18 : 8-9). En employant une image aussi saisissante, il disait en fait de faire tout ce qui est nécessaire pour arrêter. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec le péché. À trois reprises dans le premier chapitre de Romains, Paul dit à propos des incroyants que « Dieu les a livrés » à leurs mauvaises voies. Autrement dit, il laisse la méchanceté suivre son cours jusqu'à ce que le jugement s'abatte et qu'il n'y ait plus d'issus. Si vous n'avez pas encore accepté Jésus comme votre Sauveur, vous pouvez éviter l'arithmétique inévitable du péché en mettant dès maintenant votre confiance en lui. Il s'additionnera ensuite à votre vie une puissance plus grande que celle du péché. - H.V.L. -
Pensée : Personne n'est devenu malfaisant tout d'un coup.

(Le Pain Quotidien)

dimanche 23 août 2015

Quelqu'un nous surveille-t-il ?

Passage à lire : Jérémie 32 : 16 à 25
Tu es grand en conseil et puissant en actions ; tes yeux sont ouverts sur toutes les voies des fils des hommes, pour rendre à chacun selon ses voies, et selon le fruit de ses œuvres. Jérémie 32 : 19
Dans certains États américains, les agents de probation peuvent garder la trace de criminels non-violents sans avoir à les emprisonner. Au moyen d'appareils de surveillance électronique, ils expérimentent une forme d'assignation à résidence. Un de ces systèmes consiste en un transmetteur électronique placé autour de la cheville du contrevenant. Une alarme est déclenchée si l'homme enfreint les règles de sa sentence en quittant la maison trop tôt le matin, en revenant trop tard ou en essayant de fausser le dispositif. Un contrevenant a dit : « Je n'ai pas l'impression d'être en prison, mais j'ai cependant l'impression d'être surveillé. » Dans un sens, c'est l'impression que nous devrions tous avoir. Que nous soyons en prison, dans la rue, au travail ou à la maison, nous sommes tous surveillés. Même lorsqu'il n'y a pas de voiture de police en vue ni de caméra dans un magasin, Dieu nous surveille constamment. Les yeux de l'Éternel sont sur nous. Aucune obscurité, aucun mur, aucune porte verrouillée ne peut l'empêcher d'être continuellement au courant de nos pensées, de nos motifs et de nos actes. Comment devrions-nous réagir à cela ? À la fois avec sérieux et grande confiance. Nous devrions nous consacrer à nouveau à tout faire pour la gloire de Dieu. Et nous devrions nous éloigner de tout ce qui jette du discrédit sur son nom. Mais ce qui est le plus important, c'est que nous devrions ressentir un profond sentiment de sécurité, parce que nous savons que le Dieu qui nous voit est aussi celui qui prend soin de nous. Seigneur, pardonne-nous de ne penser qu'à nous-mêmes. Aide-nous à vivre en étant conscients que tu nous surveilles. - M.R.D. fils -
Pensée : Gardez les yeux sur le Seigneur ; il ne détourne jamais les yeux de vous.

(Le Pain Quotidien)

samedi 22 août 2015

À chaque jour suffit sa peine

Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6 : 34
Le verset d'aujourd'hui n'est pas une excuse pour être imprévoyant. Il est tout à fait normal d'assumer nos responsabilités et de nous préparer pour le lendemain, depuis les volets à fermer pour se protéger de la tempête jusqu'aux devoirs scolaires à faire avec soin afin de réussir à l'examen. Il est juste d'envisager les problèmes qui peuvent survenir, de prévoir nos besoins ou de préparer ce qui va nous être demandé. Mais se faire du souci, c'est autre choses : c'est être préoccupé exagérément par le lendemain, par cette tempête qui risque d'arriver ou par cet examen ; c'est être inquiet en imaginant le pire. Le souci focalise nos pensées vers les événements et non vers Celui qui les contrôle. Il a ainsi des effets négatifs sur notre esprit et même sur notre corps. Il peut même nous paralyser, nous accabler. Mais l'ordre de Dieu est bien clair : Ne soyez pas en souci ! Nous avons un Père tout-puissant qui nous aime et qui a la haute main sur tout. Si nous avons des difficultés aujourd'hui, Dieu nous donne la force et ses directions pour les affronter aujourd'hui, mais il ne nous les donne pas à l'avance pour faire face aussi aux épreuves de demain. Pourquoi ? Si nous avions déjà la réponse, nous cesserions probablement de nous confier en lui demain. Il veille à entretenir en nous, jour après jour, cette foi si précieuse pour lui puisque sans elle il est impossible de lui plaire (Hébreux 11 : 6).

(La Bonne Semence)

vendredi 21 août 2015

Fidèle jusqu'à la mort

Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Apocalypse 2 : 10 c
 
Né dans une famille noble d'Écosse, le jeune Patrick Hamilton (1504-1528) fut envoyé par son père à Paris pour poursuivre ses études universitaires. Là, il chercha avec ardeur la vérité, découvrit le vrai sens du message de l'évangile et éprouva une grande paix. À la mort de son père, il revint en Écosse, persuadé que son pays avait besoin d'entendre la Parole de Dieu, et il se mit à prêcher l'évangile. Apprécié par certains, il rencontra toutefois une vive opposition. Ses ennemis trouvèrent bientôt une occasion pour le faire arrêter et il fut condamné à mort. On lui offrit la vie sauve s'il reniait sa foi ; mais, obéissant à Dieu plutôt qu'aux hommes, il répondit : « Il vaut mieux que mon corps brûle dans les flammes de votre bûcher pour avoir confessé mon Sauveur que de renier celui qui m'a aimé ». Il fut exécuter le lendemain et mourut en demandant à Dieu d'ouvrir les yeux de ses concitoyens afin qu'ils connaissent la vérité. Mais la méchanceté de Satan n'eut pas le dernier mot. La foi des chrétiens qui avaient assisté au martyre du jeune Patrick fut réveillée, et beaucoup se mirent à proclamer avec plus de hardiesse que Jésus était le Sauveur. Aujourd'hui encore, des chrétiens sont placés devant des choix difficiles, qui engagent leur carrière professionnelle ou même leur vie. L'apôtre Paul dit à Timothée : « Mais pour toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon intention, ma foi, ma douceur, ma charité, ma persévérance. Et tu sais les persécutions et les afflictions qui me sont arrivées à Antioche, à Icone et à Lystre. Quelles persécutions n'ai-je pas supportées ? Et comment le Seigneur m'a délivré de toutes » (2 Timothée 3 : 11-12).

jeudi 20 août 2015

Nos fardeaux

C'est dans la tranquillité et dans la confiance que sera votre force. Ésaïe 30 : 15
On a l'habitude, paraît-il, dans certaines palmeraies en Arabie, de placer sur la couronne de feuilles des jeunes palmiers une lourde pierre pour les empêcher de pousser trop en hauteur. Le tronc en devient plus épais, le bois plus dur et les fruits plus abondants. Les épreuves qui nous sont envoyées par le Seigneur sont toujours pour notre bien spirituel. Traversées avec lui, elles nous rendent plus forts, plus capables de résister à de mauvais influences. Nous somme amenés à prier plus souvent. Il se peut que nous ne comprenions pas tout de suite l'utilité d'un tel fardeau. Mais plus tard nous verrons que nous avons progressé, qu'il y a un résultat (Hébreux 12 : 11). On dit aussi que dans certaines tribus d'Afrique centrale, ceux qui ont à traverser une rivière à gué le font en portant une lourde charge sur la tête. Ce poids rend leurs pas plus sûrs et les aide à se maintenir en équilibre. N'est-ce pas ce que nous expérimentons quelquefois au cours d'une épreuve ? Le fardeau ne nous écrase pas, il nous maintient même debout dans le courent d'une vie parfois bien agitée, parce que la compagnie du Seigneur nous est indispensable. Au lieu de nous efforcer de nous débarrasser au plus vite de nos problèmes et de nos soucis, demandons plutôt au Seigneur force et patience pour les supporter et les traverser avec lui.

(La Bonne Semence)

mercredi 19 août 2015

Silence, et non absence

Plaise à Dieu que vous gardiez le silence, que vous gardiez le silence ; et cela vous servirait de sagesse. Job 13 : 5
La Bible nous rapporte l'histoire de Job qui a été éprouvé par le silence de Dieu. Frappé subitement par le deuil, la maladie, la souffrance, Job est resté muet pendant une semaine. Puis il a dû faire face aux paroles accusatrices de ses amis. Ils essayaient de trouver des raisons à ses malheurs. Que de discours inutiles face à ceux qui traversent la souffrance ! Que de paroles vides de sens, qui montrent notre incapacité à comprendre ! Difficile d'accepter de se taire alors que l'on aimerait se décharger de ses fardeaux et trouver la compréhension chez ses amis. En présence du silence de Dieu, Job ne reste pas silencieux. Il parle d'abord, il crie, il dit à Dieu sa colère, son malheur. Puis il se tait et Dieu lui parle ; il apprend alors que Dieu ne se réduit pas l'idée qu'il se faisait de lui (Job 42 : 3 à 6). Dans nos conflits intérieurs, Dieu veut nous amener à regarder à lui, à éprouver sa paix, « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos sentiments en Jésus-Christ (Philippiens 4 : 7). Le silence de Dieu n'est pas l'absence de Dieu. Et l'épreuve qu'il nous fait traverser a peut-être pour but d'accomplir en nous un profond changement. Dans le silence de l'épreuve, pensons au silence que Jésus a connu sur la croix de la part de son Père, justement pour que nous ne soyons plus jamais seuls.

(La Bonne Semence)

mardi 18 août 2015

L'oiseau-cloche

Et quand il a fait sortir toutes ses brebis dehors, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Jean 10 : 4 (BJC)
Égaré dans la jungle, un homme cherchait son chemin. Ses forces diminuaient, quand il crut entendre au loin le tintement d'une cloche. Pensant être près d'un village, il reprit courage ; mais plus il avançait, plus le son s'éloignait. Il finit par tomber pour ne plus se relever. Il avait été victime de l'oiseau-cloche : cet oiseau d'Amérique du Sud doit son nom au fait que son cri retentit comme un carillon d'église. Il est très peu sociable et s'enfuit toujours à l'approche des hommes. Le cri de cet oiseau était innocent mais il nous fait penser à la façon dont le diable agit pour égarer les hommes, pour les entraîner au mal. Sa tactique se résume à nous empêcher d'écouter la voix de Dieu et celle de notre conscience. Il fait entendre toutes sortes de bruits trompeurs. Il s'adapte aux penchants de chaque individu pour lui proposer de nouvelles occupations ou des plaisirs multiples. Son but, en définitive, est de les priver de toute relation avec Dieu et de son amour, pour les conduire à la mort, aux tourments éternels (2 Thessaloniciens 1 : 9). Et les mois, les années passent sans qu'on prenne le temps de réfléchir au sens de la vie et au but qu'on poursuit. Prenons garde, tous les chemins ne mènent pas au ciel. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6). Chrétiens, qui connaissons la voix de notre Sauveur, que la Parole de Dieu soit toujours notre référence. Si quelque chose n'est pas en accord avec ce qu'elle nous enseigne, méfions-nous, même si cela sonne bien.

(La Bonne Semence)

lundi 17 août 2015

Vous connaissez le Père

Mes bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'est pas encore manifesté ; or nous savons que lorsqu'il apparaîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons tel qu'il est. 1 Jean 3 : 2
Une dame attend son mari à la sortie du travail. À côté d'elle, un enfant d'environ un an somnole dans sa poussette. Les employés sortent, un flot d'inconnus défile devant l'enfant. Mais soudain, son visage s'illumine. Il s'agite et tend les bras vers quelqu'un qui vient d'arriver. Répondant à cette demande muette, mais si claire, le nouvel arrivant se penche sur l'enfant et le prend dans ses bras. A-t-on fait des discours à cet enfant pour lui indiquer qui était son père ? Lui a-t-on dicté l'attitude convenable ? Bien sûr que non ! Mais son élan spontané montre qu'il connaît son papa, bien qu'il ignore tout de ses occupations. Sa filiation est tout aussi réelle maintenant que dans quelques années, quand il sera en état de parler et de comprendre. Il est enfant, à part entière, dès sa naissance. Il en est de même pour un croyant qui commence sa vie chrétienne. L'apôtre Jean s'adresse aux petits enfants dans la foi avec des mots rassurants : « Jeunes enfants, je vous écris parce que vous avez connu le Père » (1 Jean 2 : 13). Un croyant nouvellement converti est dans cet était de petit enfant. Il ne sait peut-être pas parler : ses prières sont encore bien hésitantes. Il a beaucoup à apprendre, mais l'Esprit de Dieu lui communique cette connaissance nouvelle de Dieu comme Père. Dès sa nouvelle naissance, il est enfant de Dieu à part entière, privilège infiniment doux qui lui appartient personnellement.

(La Bonne Semence)

dimanche 16 août 2015

Jésus est à la porte



Veillez donc : car vous ne savez ni le jour, ni l'heure en laquelle le Fils de l'homme viendra. 
Matthieu 25 : 13


Jésus est effectivement à la porte. On entend ça depuis tellement d'années et jamais il n'est venu encore. Soyez en assurer frères et sœurs, notre délivrance approche et notre rencontre avec notre époux est sur le point d'arrivée ! Je voulais simplement vous exhortez à rester réveiller. Ne nous laissons pas endormir par les diverses doctrines des hommes, les soucis de la vie, mais accrochons-nous à notre Seigneur. Ayons une intimité avec lui, apprenons à le connaître, aimons-le. Jésus est à la porte, soyons toujours prêt, chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde. Passons continuellement nos vies en examen pour voir où nous en sommes avec Jésus-Christ. Bientôt, tout ce que nous vivons présentement sera enfin du passé. Il ne faut pas oublier que nous sommes simplement des étrangers, des voyageurs sur cette terre, ne souhaitons pas prendre racine dans ce monde, veillons ! Notre adversaire le diable rôde autour de nous jour et nuit pour nous faire perdre la place que nous avons en Christ, soyons encore plus persévérant que lui et surtout plus intelligent que lui.

(MlleG)


samedi 15 août 2015

La lettre de Christ

Car il est manifeste que vous êtes la lettre de Christ, gravée par notre service, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, qui sont vos cœurs. 2 Corinthiens 3 : 3
Presque tout le monde a entendu parler de Jésus, de sa bonté, de son humilité, de son dévouement... Et ceux  qui ne croient pas en lui reprochent volontiers aux chrétiens de ne pas lui ressembler. C'est vrai, nous qui sommes chrétiens, sommes souvent de bien mauvais témoins du Christ ! Quel écart entre ce que Dieu a fait de nous : la lettre de Christ, et ce que nous montrons ! Nous avons besoin de revenir au Seigneur, d'écouter sa parole et de nous laisser former par son amour. L'Église selon la Bible n'est pas une institution. Elle est l'ensemble de tous ceux qui croient au Seigneur Jésus. Ce n'est pas une communauté d'intérêts, mais une communion d'amour et de vie puisque chacun a le Christ pour Sauveur et Seigneur. La vie chrétienne au quotidien est en soi un message. L'évangile est rendu visible par la manière dont les croyants mettent en évidence les caractères de Dieu (amour, lumière, sainteté...) dans leur vie. Ce n'est pas par des techniques de communication que nous serons la lettre de Christ, mais en vivant chacun la vie de Christ. Le pardon, l'entraide, l'écoute, l'encouragement caractériseront alors nos relations. Le Seigneur Jésus a lié dans une même famille tous les enfants de Dieu. De cet ensemble vivant devrait jaillir un message puissant d'amour, de compassion et de sainteté.

(La Bonne Semence)

vendredi 14 août 2015

Citoyens des cieux

Passage à lire : Philippiens 3 : 17 à 21
Mais pour nous, notre cité est dans les cieux, d'où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Philippiens 3 : 20
En tant que croyants, nous sommes citoyens des cieux. Ici-bas sur terre, nous ne sommes que des pèlerins en route vers notre demeure éternelle. Trop souvent cependant, nous agissons comme si ce monde était notre demeure permanente. Il y a de nombreuses années, un officier militaire britannique en poste dans la jungle africaine reçut la visite d'un ami de longue date. Un jour, alors que l'ami entrait dans la hutte de l'officier, il fut très surpris de le voir vêtu de sa tenue de cérémonie et assis devant une table magnifiquement dressée avec de l'argenterie et de la fine porcelaine. Le visiteur, s'imaginant que son ami avait peut-être perdu la raison, lui demanda pourquoi il était habillé de cette façon et assis devant une table aussi somptueusement dressée au milieu de nulle part. L'officier expliqua ce qui suit : « Une fois par semaine, j'observe ce cérémonial. Je le fais simplement pour me rappeler qui je suis : un citoyen britannique. Je veux maintenir les coutumes de mon vrai foyer et vivre selon le code de conduite britannique, peu importe comment vivent ceux qui m'entourent. Je veux éviter de remplacer la culture de ma mère-patrie par celle d'une terre étrangère. » Les chrétiens devraient avoir un souci semblable. Parce que nous sommes citoyens des cieux, il est de la plus grande importance que nous évitions de substituer la culture étrangère du monde à celle de notre vraie patrie. La Bible nous dit de ne pas nous conformer au monde (Romains 12 : 2). Nous ne devons ni suivre ses voies pécheresses no adopter ses valeurs. Nous devons vivre de façon à ce que les autres voient que nous sommes différents. N'oublions jamais que nous sommes des étrangers dans ce monde et des citoyens des cieux ! - R.W.D. -
Pensée : Le chrétien qui vit au-dessus du monde s'approche des cieux.

(Le Pain Quotidien)


jeudi 13 août 2015

La prière de la reine

Mais tu prends plaisir à la vérité au fond du coeur, et tu me fais connaître la sagesse au-dedans de moi. Purifie-moi de mon péché avec de l'hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. Psaume 51 : 8-9
La reine Victoria d'Angleterre, connue pour sa foi, rendait visite à une dame âgée et à sa jeune nièce. Après le thé, la reine proposa de lire avec elles quelques paroles de l'évangile de Jean, puis, s'adressant à la jeune fille, la souveraine lui demanda si elle était chrétienne. « Oh certainement ! » répondit la jeune fille. « À quoi reconnaissez-vous que vous l'êtes ? » reprit la reine. « Mais Majesté, j'ai été baptisée et confirmée. » La reine n'ajouta rien, mais elle proposa de prier. Elle le fit en ces termes : « Seigneur, ouvre les yeux de cette chère jeune fille, montre-lui que sans un complet changement de son cœur, elle ne peut pas être une chrétienne, que les pratiques extérieures ne peuvent rien pour la sauver. Je e demande cela au nom de Jésus, notre Sauveur ». Plus tard, cette jeune fille, en racontant ce fait, ajouta : « J'avais souvent chanté : Que Dieu sauve la reine (l'hymne national anglais), mais je ne m'attendais pas à entendre la reine demander à Dieu de me sauver, moi ! » Le salut offert gratuitement par Dieu dépend, non d'un baptême ou d'un rite, mais d'un contact personnel avec Jésus Christ le Sauveur, par la prière et l'écoute de sa Parole. Devant le Dieu saint on ne peut que se reconnaître pécheur, perdu, et se repentir. Dieu est amour et il a fait le nécessaire pour le salut de tous les pécheurs en donnant son Fils en sacrifice. '' C'est pourquoi, si tu confesses de ta bouche la Seigneur Jésus, et su tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé '' (Romains 10 : 9).

(La Bonne Semence)

mercredi 12 août 2015

Est-ce la signification de l'aide ?

Passage à lire : Exode 3
Car depuis que je suis allé Pharaon pour parler en ton Nom, il a maltraité ce peuple, et tu n'as point délivré ton peuple. Exode 5 : 23
Une dame demanda aux édiles municipaux de couper l'eau qui provenait d'une maison abandonnée à côté de chez elle. Lorsque les ouvriers arrivèrent sur les lieux, ils découvrirent une situation inhabituelle. Quelqu'un avait arraché l'évier de la cuisine, causant ainsi une fuite d'eau. L'eau s'écoulait jusque dans le sous-sol de la maison d'à côté. Ils eurent toutefois de la peine à trouver le robinet d'arrêt pour la conduite d'eau. Ils se mirent donc à creuser une tranchée qui aboutit dans la cour de la dame, où ils trouvèrent finalement le robinet. Mais lorsqu'ils essayèrent de le fermer, il se brisa, et la conduite fut percée. La femme se retrouva avec une conduite d'eau brisée, une facture de plombier de 2000 dollars et un grand trou dans ce qui avait été auparavant un gazon bien entretenu. Le fait de demander l'aide de Dieu semble parfois nous causer plus de difficultés que le problème original. Ce fut le cas pour les enfants d'Israël en Égypte. Pendant plusieurs années, ces opprimés avaient réclamé l'aide de Dieu (Exode 2 : 23). Lorsque Moïse entra en scène comme leur libérateur, leur situation ne fit toutefois qu'empirer. Dieu s'apprêtait cependant à accomplir une grande délivrance. Le secours n'était qu'à un coin de rue. L'expérience d'Israël nous donne raison de regarder au-delà de l'abîme du désespoir et des rêves envolés. Elle nous enseigne que, même si nos circonstances deviennent très peu reluisantes, il y a toujours un jour de délivrance pour les enfants de Dieu. Seigneur, aide-nous à croire et à ne pas perdre espoir, même si nos circonstances vont de mal en pis.
- M.R.D. fils -
Pensée : Quand son or est dans le feu, le raffineur n'est jamais loin du creuset.

(Le Pain Quotidien)

mardi 11 août 2015

N'ayez pas peur

Passage à lire : Ésaïe 43 : 1 à 7
Si tu passes par les eaux, je serai avec toi ; et si tu passes par les fleuves, ils ne te noieront pas ; si tu marches dans le feu, tu ne seras pas brûlé, et la flamme ne t'embrasera pas. Ésaïe 43 : 2
Êtes-vous déjà passé par les eaux profondes de l'épreuve ? Si oui, vous n'êtes pas le seul. Peu d'enfants de Dieu échappent au courant de l'adversité, ces moments où il semble que l'assaut du torrent est trop fort pour nous. Mais Dieu dit : « Ne crains pas. » Tout au long de la Bible, ces paroles réconfortantes sont répétées pour calmer es cœurs troublés du peuple de Dieu au sein des difficultés. À Zacharie, qui se tenait à côté de l'autel des parfums, l'ange de l'Éternel dit : « Ne crains pas, car ta prière est exaucée » (Luc 1 : 13). À Marie, effrayée par l'apparition de l'ange, le messager dit : « Marie, ne crains pas ; car tu as trouvé grâce devant Dieu » (Luc 1 : 30). À Paul, ballotté par la tempête et affamé, l'ange dit : « Paul, ne crains pas ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi » (Actes 27 : 24). Et à Israël, dont la désobéissance avait déplu à Dieu, il dit : « Ne crains point, car je te rachète, je t'appelle par ton nom, tu es à moi ! » (Ésaïe 43 : 1 a). Oui, nous pouvons faire confiance à Dieu dans l'adversité. Celui qui a protégé son peuple pendant des siècles et qui nous s rachetés par Jésus-Christ ne nous abandonnera pas. Si nous devons faire face à la marée montante des peines, au déluge des souffrances physiques ou aux marées d'épreuves, il nous aidera. Nous devrons peut-être traverser les eaux, mais nous n'avons rien à craindre, parce que Dieu sera avec nous. - P.R.V. -
Pensée : La tempête avec Christ est préférable aux eaux calmes sans lui.

(Le Pain Quotidien)

lundi 10 août 2015

Connaissez votre ennemi

Passage à lire : 2 Corinthiens 11 : 1 à 4 et 13 à 15
...afin que Satan n'ait pas le dessus sur nous, car nous n'ignorons pas ses machinations. 1 Corinthiens 2 : 11
Le général George Patton, qui s'est illustré lors de la Seconde Guerre mondiale, était rarement ;a court de mots. Ce qu'il a dit lors d'un combat en Afrique du Nord est peut-être une légende, mais c'est bien typique de lui. Les troupes et les chars d'assaut de Patton contre-attaquaient avec succès les forces allemandes dirigées par le général Erwin Rommel. On rapporte qu'en plein cœur du combat, Patton a crié : « J'ai lu ton livre, Rommel ! J'ai lu ton livre ! » Et il l'avait fait. Dans son livre, '' Attaques d'infanterie '', le célèbre '' Renard du désert '' expliquait en détail sa stratégie militaire. Et Patton, qui l'avait lu et qui savait à quoi s'attendre, planifia ses mouvements en conséquence. Satan n'a pas écrit de livre. Dieu a toutefois dénoncé les tactiques de notre ennemi dans sa Sainte Parole. Voici quelques-unes de ses subtiles stratégies :  citer les Écritures pour nous dérouter (Matthieu 4 : 6) ; affliger le corps (2 corinthiens 12 : 7) ; enlever la semence de la Parole (Marc 4 : 15) ; nous tenter par des pensées impures (1 Corinthiens 7 : 5), par l'orgueil (1 Timothée 3 : 6) ; se servir des circonstances pour nuire à notre travail (1 Thessaloniciens 2 : 18) ; nous séduire par le plaisir (1 Timothée 5 : 11,15) ; nous ébranler par des crises (Luc 22 : 31) ; nous tenter par l'hypocrisie et le mensonge (Actes 5 : 3). Le nom Satan signifie ''adversaire''. Il est également décrit comme ''l'accusateur de nos frères'' (Apocalypse 12 : 10), un ''meurtrier dès le commencement'' et un menteur (Jean 8 : 44). Étudiez ces passages et préparez votre défense. Soyez toujours sur vos gardes. Soumettez-vous à Dieu et résistez au diable. La victoire est à votre portée, mais vous devez d'abord connaître votre ennemi afin de pouvoir être au courant de sa stratégie. - D.J.D. -
Pensée : Les stratagèmes de Satan ne sont pas de taille contre la puissance du Sauveur.

(Le Pain Quotidien)

dimanche 9 août 2015

Le remède à l'inquiétude

Passage à lire : Psaume 20
Ne vous inquiétez de rien, ais en toutes choses présentez vos demandes à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4 : 6
Vous avez peut-être déjà entendu le dicton suivant : « Pourquoi vous inquiéter quand vous pouvez prier ? » D'après la façon dont certains chrétiens réagissent à des situations troublantes, il semble toutefois qu'il faudrait plutôt dire : « Pourquoi prier quand vous pouvez vous inquiéter ? » Cela peut paraître ridicule, mais c'est malheureusement le reflet très précis de la façon dont de nombreux croyants réagissent aux épreuves et aux problèmes. Au lieu de se décharger de leurs soucis sur le Seigneur et de lui faire confiance pour son aide, ils insistent pour essayer de régler eux-mêmes leurs problèmes. J'ai un jour entendu parler d'une femme exceptionnelle qui avait appris le secret de la victoire sur l'inquiétude. Même si elle était veuve depuis plusieurs années, elle avait réussi à élever non seulement ses six enfants mais aussi douze autres qu'elle avait adoptés. Lorsqu'un journaliste lui demanda comment elle faisait pour garder son calme avec un horaire aussi chargé, elle dit : « Oh, j'ai une association. » « Quelle sorte d'association ? » demanda-t-il. Elle répondit : « Un jour, il y a longtemps, j'ai dit, '' Seigneur, je ferai le travail et tu t'occuperas des soucis. '' Je n'ai pas eu la moindre inquiétude depuis ce jour. » Quelle merveilleuse association ! Nos soucis et nos responsabilités quotidiennes ne seraient pas un fardeau si nous laissions Dieu faire sa part. Lorsque nous lui laissons les soucis, nous sommes alors libérés de toute crainte et de toute angoisse. Si nous le laissons prendre part à tout ce que nous faisons, nos faibles efforts seront soutenus par sa divine puissance. Si nous sommes prêts à faire ce qu'il nous a confié, nous pouvons lui présenter nos besoins et compter sur son aide. Ne soyez pas accablés. Vous êtes en association avec le Seigneur. Laissez-lui les soucis. -R.W.D.-
Pensée : Si nous nous inquiétons, nous n'aurons pas confiance. Si nous avons confiance, nous ne nous inquiéterons pas.

(Le Pain Quotidien)

samedi 8 août 2015

Être trop occupé

Passage à lire : Luc 10 : 38 à 42
Mais Marthe était distraite par divers soins domestiques... Luc 10 : 40 a
Les chrétiens devraient s'engager dans l'œuvre du Seigneur, mais pas aux dépens de leur communion personnelle avec lui. En servant Jésus, Marthe était si inquiète et agitée '' pour beaucoup de choses '' qu'elle n'avait pas le temps de parler avec lui. Le Maître lui fit donc remarquer que sa sœur marie avait choisi la meilleure part, qui consistait à écouter ses enseignements. Marthe voulait bien faire, mais comme de nombreux croyants aujourd'hui, elle n'avait pas les bonnes priorités. Elle avait à tort fait passer le travail (ministère) avant l'adoration ! Winona Carroll a écrit : « De temps en temps, je me sentais obligée de donner des instructions à mon nouveau cuisinier lorsqu'il préparait un repas. Toutefois, il m'interrompait de plus en plus fréquemment avec la remarque suivante : « Je suis désolé, je n'ai pas le temps de vous écouter maintenant. Je suis occupé ! » Je l'ai finalement arrêté pour lui demander : « Pour qui travaillez-vous ? » La réponse était évidente, et il garda par conséquent le silence. « Alors si vous travaillez pour moi, repris-je, arrêtez-vous assez longtemps pour apprendre comment je veux que les choses soient faites. » J'imagine que Dieu voudrait souvent nous dire la même chose lorsque nous devenons si préoccupés par notre service pour lui que nous n'avons plus le temps d'écouter paisiblement sa Parole et de nous y conformer. Quelqu'un demande un jour à un jeune homme qui était très amoureux : « Qu'est-ce que tu préférerais : parler de ta fiancée ou être avec elle ? » Il était facile de répondre. Nous devons nous demander : « Est-ce que je veux passer mon temps à servir le Seigneur ou à avoir communion (intimité) avec lui ? » La façon dont nous répondrons déterminera si oui ou non nous sommes trop occupés ! - H.G.B. -
Pensée : Si nous voulons servir le Seigneur, il faut que nous prenions aussi le temps de nous renouveler.

(Le Pain Quotidien)

vendredi 7 août 2015

Gardez votre calme !

Passage à lire : 2 Samuel 3 : 22 à 39
Celui qui est lent à la colère vaut mieux que l'homme fort, et celui qui est maître de son cœur, vaut mieux que celui qui prend des villes. Proverbe 16 : 32
Une colère incontrôlée peut tuer aussi sûrement qu'un accident d'automobile. J'ai pensé à cela en lisant une histoire à propos de deux automobilistes qui se dirigeaient vers le même espace de stationnement. Les deux s'arrêtèrent devant la place libre et refusèrent de laisser passer l'autre. Ils sautèrent ensuite hors de leur voiture et se mirent à s'engueuler. Les tempéraments s'échauffèrent. Tout à coup, le plus âgé s'écroula par terre, terrassé par une crise cardiaque. À son arrivée à l'hôpital, il était mort. Un passant qui s'était arrêté pour calmer les deux hommes repartit dégoûté, en disant : « Cela me rend malade ! Une telle tragédie pour un simple espace de stationnement ! » Le fait de ne pas pouvoir dominer nos émotions peut avoir des conséquences peut-être moins spectaculaires mais presque aussi désastreuses. Dans un accès de colère, un homme peut faire à sa femme une déclaration qui la fera souffrir pendant des années. Un responsable d'église peut nuire à sa réputation en perdant sa maîtrise de soi dans une situation de crise. Dans un moment d'impatience, une mère peut élever la voix contre son adolescent, mettant ainsi fin à toute communication entre eux. Dans 2 Samuel 3, nous voyons que Joab, le commandant en chef de l'armée de David, haïssait Abner, parce que ce dernier avait tué son frère hors d'un combat. Joab considérait Abner comme un rival. Parce qu'il céda à sa colère, il assassina Abner, ce qui entraîna finalement sa propre exécution (1 Rois 2 : 26 à 35). Si vous voulez apprendre la maîtrise de soi, faites de Jésus-Christ votre Seigneur et soumettez-vous au Saint-Esprit, qui habite en vous. Il vous donnera la force d'être lent à la colère, quelles que soient les circonstances.
- H.V.L. -
Pensée : Demeurer calme est la meilleure façon d'apaiser la colère d'un autre.

(Le Pain Quotidien)

jeudi 6 août 2015

Il n'est pas difficile de plaire à Dieu

Passage à lire : 1 Rois 3 : 3 à 15
Cette demande de Salomon plut à Yahweh.
1 Rois 3 : 10
Je connais un jeune homme qui n'a jamais pu plaire à son père en grandissant. Peu importe ce qu'il faisait, son père avait toujours quelques chose à critiquer. S'il coupait le gazon, son père ne voyait que les quelques brins d'herbe qu'il avait oublié, non le reste de la pelouse qu'il avait tondue à la perfection. S'il nettoyait le garage, peu importe le temps qu'il y consacrait et l'attention qu'il y mettait, son père trouvait toujours quelque chose à blâmer. S'il rapportait à la maison un bulletin avec des notes élevées, son père passait plus de temps à parler de l'unique B que des cinq A. Par conséquent, le garçon eut l'impression qu'il était un perpétuel raté. Il manquait de confiance en lui et devint obsédé à la pensée qu'il ne pourrait jamais rien faire comme il faut. Ce sentiment se répercuta dans sa vie spirituelle. Même s'il avait accepté Christ, il vivait dans un état d'abattement. L'explication est simple : il avait l'impression que, puisqu'il n'avait jamais pu satisfaire son père, il ne pourrait pas non plus plaire à Dieu. En fait, il me dit : « Après tout, la Bible dit qu'il est impossible d'être agréable à Dieu. » Il citait Hébreux 11 : 6, mais il avait oublié quelques chose. Le verset dit en fait : « Or il est impossible de lui être agréable sans la foi ; car il faut que celui qui vient à Dieu, croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ». De plus, le texte d'aujourd'hui nous montre que Salomon plut à Dieu. Avez-vous travaillé avec un sentiment d'échec parce que vous aviez l'impression que vous ne pouviez pas plaire à Dieu ? Libérez-vous du fardeau du perfectionnisme. Reconnaissez que vous lui êtes agréable lorsque vous le priez, l'adorez et lui obéissez du fond du cœur. Il n'est pas difficile de plaire à Dieu. - D.C.E. -
Pensée : Celui qui plaît le plus à Dieu, c'est celui qui lui fait le plus confiance.

(Le Pain Quotidien)

mardi 4 août 2015

Notre grand Dieu

Passage à lire : Psaume 19 : 1 à 5
Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue met en évidence l'œuvre de ses mains. Psaume 19 : 2
Qui peut contempler la magnificence de l'univers sans reconnaître la grandeur de Dieu ? On peut voir son œuvre dans les complexités de notre monde. Considérez les faits suivants à propos de la conception de notre surprenante planète. La distance entre la terre et le soleil, approximativement 150 millions de km, est juste la bonne distance pour soutenir la vie. L'inclinaison de 23.5 degrés de la terre sur son axe assure le changement des saisons, sans lesquelles la plus grande partie de la terre ne serait qu'un vaste désert. L'équilibre entre l'oxygène (21%) et l'azote (78%) dans l'air que nous respirons est parfait pour soutenir la vie. Une couche d'ozone dans l'atmosphère protège notre planète des mortels rayons ultra-violets du soleil. Il existe effectivement dans toute la création des preuves évidentes d'un plan. On peut le voir, non seulement dans les planètes, mis aussi dans l'architecture de l'œil humain, le comportement social des fourmis et la variété que l'on trouve dans les cristaux de neige. Toutes ces choses nous parlent d'un Dieu d'ordre et de grandeur. Ce qui est encore plus surprenant, c'est le fait que Dieu ait pris un intérêt personnel en chacun de nous. Le psalmiste a exprimé son étonnement en disant : « Quand je regarde tes cieux, l'ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as fixés : qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l'homme, pour que tu le visites ? »(Psaume 8 : 4-5) Dieu s'intéressait tellement à nous qu'il a envoyé son Fils unique mourir pour nous. Le grand Créateur est devenu notre Sauveur. Notre Dieu est vraiment grand ! - P.R.V. -
Pensée : Toute la création est un doigt qui nous montre Dieu.

(Le Pain Quotidien)

lundi 3 août 2015

Sans condition

Passage à lire : Amos 8 : 1 à 10
Le sacrifice des méchants est en abomination à Yahweh, mais la requête des hommes droits lui est agréable. Proverbe 15 : 8
Ceux qui se lancent dans la sorcellerie et le yoga ou qui se servent de tables ouija ne s'en rendent pas compte, mais ils essaient d'obtenir ce qu'ils veulent en manipulant des puissances supérieures. Toutes les religions païennes sont édifiées sur le même principe : essayer d'obtenir des bénédictions des dieux en accomplissant certains rituels et cérémonies magiques. Malheureusement, les Israélites pensaient pouvoir agir ainsi avec le Dieu vivant et vrai. L'Éternel leur avait dit clairement qu'il était un être personnel et moral qui considérait aussi bien les motifs que les actes eux-mêmes, mais ils ignorèrent cette vérité. Ils se convainquirent que tout ce qu'ils avaient à faire pour obtenir les bénédictions de Dieu était d'observer les fêtes religieuses prescrites par Dieu et d'offrir les bons sacrifices. Ils accomplissaient donc ces cérémonies, mais leur cœur était si insensible et calculateur que, pendant leurs célébrations sacrées, leur esprit était occupé par les bonnes affaires qu'ils feraient le lendemain. Amos les avertit que le Dieu saint, qui a créé, qui soutient et qui gouverne l'univers, ne pouvait pas être manipulé.  Nous pouvons avoir tout aussi tort que les Israélites si nous prions, assistons aux réunions ou faisons le bien avec l'idée que nos actes obligent Dieu à nous accorder le succès financier et une bonne santé. Il n'a jamais fait de promesse du genre. Notre Père céleste recherche l'obéissance qui provient d'un amour pour lui. Nous devrions lui obéir sans condition.  -H.V.L. -
Pensée : La gloire de la vie, c'est d'aimer, non d'être aimé; de donner, non de recevoir; de servir, non d'être servi.

(La Pain Quotidien)

dimanche 2 août 2015

Qu'y a-t-il sous la surface ?

Passage à lire : Matthieu 23 : 27 à 33
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors, et qui, au-dedans sont pleins d'ossements de morts, et de toutes espèces d'impuretés. Matthieu 23 : 27
Le sévère blâme du Seigneur Jésus à l'endroit des pharisiens révèle l'attitude de Dieu à l'égard de l'hypocrisie. Christ a été aussi cinglant dans ses paroles parce que l'hypocrite n'était religieux qu'en apparence ; sous le revêtement de responsabilité et de piété, il n'y avait que les ténèbres de la mort spirituelle. Robert Wenz se servit de l'histoire ci-dessous pour illustrer cette vérité. « Lorsqu'il fut mis à la mer en 1936, le Queen Mary était le plus gros transatlantique. Il fut utilisé au cours de quatre décennies et d'une guerre mondiale, jusqu'à ce qu'il soit ancré à Long Beach comme hôtel et musée flottant. Au cours de son nouvel aménagement, on enleva les trois énormes cheminées pour les gratter et les repeinturer. Mais elles se désagrégèrent sur le quai. Il ne restait rien des plaques de métal de 2 cm dont étaient faites les cheminées. Tout ce qui restait, c'était les quelque trente couches de peinture qui avaient été appliquées au cours des ans. L'acier était rouillé de part en part. » Wenz fit alors le commentaire suivant : « Lorsque Jésus appela les pharisiens des sépulcres blanchis, il voulait dire qu'ils n'avaient pas de substance, seulement une apparence extérieure. » Avec tant de religion autour de nous et avec tant de gens qui parlent un langage d'église, il est facile de paraître pieux et religieux. Mais qu'y a-t-il sous la surface ? Notre témoignage doit être le résultat de notre relation avec le Sauveur. Si ce n'est qu'une simple apparence, nous ne sommes pas mieux que les pharisiens. Pensez-y bien. Au jour du jugement, tout sera révélé. L'on saura alors s'il y avait quelque chose sous la surface. - D.C.E. -
Pensée : Un hypocrite est quelqu'un qui n'est pas lui-même le dimanche.

(Le Pain Quotidien)


samedi 1 août 2015

Des choses difficiles à comprendre

 Passage à lire : Ésaïe 55 : 6 à 11
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes voies ne sont pas vos voies, dit Yahweh. Ésaïe 55 : 8
Parce que Dieu nous dépasse tellement en sagesse et en connaissance, il est remarquable qu'il désire communiquer avec nous. Dans sa grâce, il nous a toutefois donné sa Parole écrite pour nous dire comment vivre et mourir heureux. Il a rendu le chemin du salut tellement clair que personne n'a d'excuse pour ne pas recevoir Christ, le don de la vie éternelle. Lorsque nous considérons certaines vérités profondes, nous devons cependant confesser que nous sommes incapables de les saisir. D. L. Moody a dit : « Je suis content qu'il y ait dans la Bible une profondeur qui m'échappe, car cela nous montre que Dieu en est vraiment l'auteur. Un homme s'approcha un de moi avec un passage très difficile et me dit : ' M. Moody, comment expliquez-vous ceci ? ' Je répondis : '' Je ne l'explique pas. '' ' Mais comment l'interprétez-vous ? ' '' Je ne l'interprète pas. '' ' Mais alors, comment le comprenez-vous ? ' '' Je ne le comprends pas. ''  ' Que faites-vous alors de ce passage. ' '' Je n'en fais rien. '' ' Vous n'y croyez pas ? ' '' Si, j'y crois ! Je crois à beaucoup de choses que je ne comprends pas. Dans Jean 3, Jésus a rappelé à Nicodème que, s'il était incapable de saisir des choses terrestres, les choses célestes le dépasseraient alors énormément. La nature elle-même est pleine de merveilles que nous ne comprenons absolument pas, alors comment pouvons-nous nous attendre à connaître toutes les choses spirituelles ? '' » Nous n'avons pas à être troublés parce que nous ne comprenons pas entièrement tous les mystères de la Bible. N'oubliez pas que « les choses cachées sont à Yahweh, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos fils, à jamais, afin que nous pratiquions toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29:29). - H.G.B. -
Pensée : Nous devons nous adapter à la Bible, mais jamais adapter la Bible à nous-mêmes.

(Le Pain Quotidien)

Serviteurs anonymes

Passage à lire : Matthieu 6 : 1 à 4
Mais quand tu fais ton aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit ce qui se fait dans le secret, te récompensera publiquement. Matthieu 6:3-4
J'ai plusieurs amis, qui pourraient porter le titre « serviteurs anonymes ». L'un d'entre eux est un donateur anonyme. À plusieurs occasions, il m'a mis de l'argent dans la main en me nommant une personne dans le besoin à qui il voulait que je le donne. Il insiste toujours pour que je ne le dise ``a personne. Je lui ai une fois demandé la permission de l'identifier comme le donateur, mais il ne dit en riant : « Qu'est-ce que tu essaies de faire ? Me priver de mon plaisir et me faire perdre ma récompense ? Si l'on me remercie ici-bas, je n'aurai pas là-haut de sourire particulier de Dieu. » Je pense à un autre homme qui ne veut pas de louanges pour ses services. Il est toujours prêt à réparer quelque chose chez une personne dans le besoin. Il est toujours disposé à aller chercher quelqu'un avec son auto. Bien que ceux qu'il aide le connaissent, il ne veut pas de reconnaissance et préférerait rendre service sans que les autres le sachent. Aucun de ces hommes ne se considère comme une prédicateur, mais ils représentent tous deux un grand nombre de croyants qui servent le Seigneur fidèlement et efficacement derrière la scène et sans applaudissement. Leur seul désir est de plaire au Seigneur et de rendre les autres heureux. Paul avait de telles personnes à l'esprit lorsqu'il a fait allusion aux '' autres compagnons d'œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie '' (Philippiens 4 : 3). Si vous êtes une de ces personnes, continuez votre beau travail. Votre Père céleste est très content de ce que vous faites. Un jour il vous récompensera.
- H.V.L. -
Pensée : Les grandes choses sont de petites choses faites avec le désir de plaire à Dieu.

(Le Pain Quotidien)