lundi 29 juin 2015

Pourquoi Dieu permet-il la souffrance et le mal ?

 
De pénibles images de la souffrance humaine sont profondément gravées dans notre esprit. Nous aimerions qu'il en soit autrement, mais nous devons vivre dans un monde où quelque chose va vraiment mal. Y a-t-il de l'espoir ? Regardons quelques morceaux du casse-tête. Dieu nous a créés avec une liberté de choix (Genèse 2). Ceci implique la possibilité de choisir le bien ou le mal et la responsabilité d'en assumer les conséquences.
 
Le premier homme prit une décision qui eut un effet dévastateur sur toute l'humanité (Genèse 3). L'homme continue de faire de mauvais choix qui amplifient le problème (Romains 1 : 18 à 32).
 
Satan entretient souvent la souffrance et le mal pour blasphémer la sainte réputation de Dieu (Job 1 et 2) et pour tourmenter le peuple de Dieu (2 Corinthiens 12 : 7).
 
La souffrance et la douleur sont souvent des cris d'alarme qui nous avertissent du problème du péché et de notre relation rompue avec Dieu (Genèse 3 et Romains 5 : 12).
 
Pendant qu'il était pendu à la croix, Jésus a souffert les conséquences éternelles de nos péchés (Colossiens 1 : 20-22). Il nous offre sa grâce pour les épreuves actuelles (2 Corinthiens 12 : 9). Jésus se débarrassera un jour de Satan (Apocalypse 20 : 10). Il délivrera son peuple de la souffrance (Romains 8 : 18 à 23).
 
Pour nous en tant que chrétiens, les épreuves personnelles peuvent servir à purifier notre foi (1 Pierre 1 : 5 à 7), à nous amener à la maturité (Jacques 1 : 2 à 4), à produire en nous la persévérance et à former notre caractère (Romains 5 : 3 à 5), à nous châtier (Hébreux 12 : 7 à 9) et à permettre à Dieu de se glorifier à travers nous (Jean 9 : 1 à 3).
 
Nous n'hésitons pas à admettre que nous n'avons pas réponse à toutes les questions à propos de la souffrance et du mal. Mais un Dieu suffisamment sage pour créer et gouverner l'univers est également suffisamment sage pour faire ce qui est juste dans notre monde et notre vie, peu importe quelles puissent être les souffrances.
 
- Kurt E. DeHaan -
 
 


vendredi 26 juin 2015

« Prêche la Parole ! »

Passage à lire : Actes 6 : 1 à 7
 
Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. Reprends, censure, exhorte avec toute douceur d'esprit et avec doctrine. 2 Timothée 4 : 2
 
Un vieil indien assista à une réunion de l'église un dimanche matin. Le message du prédicateur manquait vraiment de contenu spirituel, il criait donc très fort et cognait sur la chaire pour masquer son manque de préparation. En fait, comme on dit parfois, « il prêcha tout un ouragan ». Après la réunion, quelqu'un demanda à l'indien, qui était chrétien, ce qu'il pensait du message du pasteur. Réfléchissant un moment, il résuma sa pensée en sept mots : « Grand vent. Gros tonnerre. Pas de pluie. » Oui, quand on néglige la Parole, il n'y a « pas de pluie ». Ce n'est que lorsque la prédication est fondée sur la Parole de Dieu que les gens en sont bénis et revigorés. Ce fut l'expérience des croyants dans Actes 6. Nous lisons que les apôtres se consacrèrent « à vaquer à la prière et au service de la parole » (v.4). Par conséquent, le Seigneur bénit leur prédication, qui eut un grand impact sur ceux qui l'entendirent. Grâce au clair message des apôtres, « la parole de Dieu croissait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup dans Jérusalem » (v.7). Lorsque les sermons manquent de contenu biblique, ils n'offrent que peu de nourriture spirituelle. Ils ne sont que des '' sermonettes '' présentées à des chrétiens mourant de soif. Pasteurs et prédicateurs, proclamons les vérités des Écritures avec amour, clarté et conviction. Nous ne serons pas alors comme le prédicateur qui n'était que vent et tonnerre, mais sans pluie. Dieu honorera la fidèle prédication de sa Parole. - R.W.D. -
 
Pensée : Les sermons devraient être bâtis autour des Écritures, et non les Écritures autour du sermon.

jeudi 25 juin 2015

« Le prochain coup est le plus important ! »

Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d'avoir atteint le but; mais je fais une chose : Oubliant les choses qui sont en arrière, et me portant vers celles qui sont en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3 : 13-14
 
Dans le passage biblique d'aujourd'hui, l'apôtre Paul nous donne le secret pour aller de l'avant dans la vie chrétienne. Nous devons fixer nos yeux sur le but et regarder constamment en avant. Lorsque nous regardons nos fautes et nos péchés passés, nous ouvrons la porte au découragement. Je trouve un parallèle assez embarrassant dans mes parties de golf. Ne jouant que deux fois par semaine au maximum, je ne pratique pas suffisamment pour perfectionner mon swing ou maîtriser tous mes coups. À chaque fois, je commets donc des erreurs. Une drive se perdra dans le bois. Un coup de fer se terminera en beauté dans un ruisseau. Ou un coup roulé tournera à gauche quand j'étais certain qu'il tournerait à droite. À cause de cela, j'apprécie les paroles suivantes de Grantland Rice dans un de ses livres : « Parce que le golf manifeste les défauts d'un swing, manœuvre pourtant simple, il cause plus de supplice que tout autres jeu, à l'exception de la roulette russe. Plus vite le golfeur moyen peut oublier le coup qu'il a manqué pour se concentrer sur le prochain, plus vite il s'améliorera et commencera à aimer le golf. Il ne sert pas à grand chose de ruminer les erreurs que nous avons commises. » Rice faisait ensuite le commentaire suivant : « Le prochain coup, au golf et dans la vie, est le plus important. » y a-t-il un péché qui vous accable ? Y pensez-vous souvent ? Êtes-vous découragé à propos d'un échec quelconque ? Confessez-le à Dieu, réclamez son pardon, et n'y pensez plus. Dans la vie chrétienne, comme au golf, le prochain coup est le plus important ! - D.C.E. -
 
Pensée : Ne laissez jamais la défaite vous priver du succès.

dimanche 21 juin 2015

L'influence durable de l'exemple

1 Timothée 4 : 8 à 16
 
Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle pour les fidèles en paroles, en conduite, en charité, en esprit, en foi, en pureté. 1 Timothée 4 : 12
 
Une annonce de savon montrait un petit garçon qui regardait son ombre avec une vive attention. Sous la photo, le slogan disait : « C'est la seule chose que je ne peux pas laver ! » En réfléchissant à cette astucieuse publicité, je pensai à l'ombre de l'influence que nous projetons sur les autres par notre exemple. De mauvaises attitudes peuvent exercer sur leur esprit une impression qui est difficile à effacer. Mais nous pouvons également laisser une influence durable pour le bien. En fait, en nous efforçant de maintenir un esprit d'amour, une foi vivante et une pureté de vie, nous encouragerons non seulement les autres croyants, comme Paul l'a dit à Timothée, mais nous pourrons même amener les autres à considérer les réclamations de Christ sur leur vie. Il y a des années, le gouvernement communiste chinois demanda à un auteur d'écrire une biographie d'Hudson Taylor dans le but de déformer les faits et de le présenter sous un mauvais jour. Ils voulaient discréditer le nom de ce missionnaire de l'Évangile. Pendant que l'auteur faisait ses recherches, il fut de plus en plus impressionné par le saint caractère et la vie pieuse de Taylor, et trouva extrêmement difficile d'accomplir avec une conscience claire la tâche qu'on lui avait assignée. Finalement, au risque de sa vie, il déposa la plume, renonça à son athéisme et reçut Jésus comme son Sauveur personnel. Que nous nous en rendions compte ou non, notre exemple laisse une impression sur les autres. Demandons à Dieu de nous aider à faire en sorte que c'en soit une d'amour, de foi et de pureté. - H.G.B. -

Pensée : L'exemple n'est pas la principale chose pour influencer les autres ; c'est la seule.
 


samedi 20 juin 2015

Couronnez-le Seigneur de tout !

Passage à lire : Actes 9 : 1 à 9
 
Alors, tout tremblant et tout effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Actes 9 : 6
 
Vivre sous la seigneurie de Jésus-Christ peut faire une grande différence dans nos décisions de tous les jours. Nous devons être prêts à payer le prix de la vie de disciple. Il y a quelques années, Jack Eckerd, le fondateur d'une chaine de pharmacies, consacra sa vie à Christ. Peu de temps après, alors qu'il se promenait dans une de ses pharmacies, il remarqua le coin des revues avec leurs copies du Payboy et du Penthouse. Même si Eckerd ne s'occupait plus de l'administration, il appela le président de la compagnie et le pressa de se débarrasser de ces revues pornographiques. Le président protesta parce que la vente de ces magazines rapportait des revenus substantiels. Étant le plus grand actionnaire, Eckerd accepta de perdre beaucoup d'argent en prenant une telle décision. Mais il demeura ferme dans son objection et l'emporta sur les autres. Les revues offensives furent retirées des 1700 pharmacies. Lorsqu'on lui demanda ce qui l'avait poussé à agir ainsi, il répondit : « Dieu ne me laissait pas la paix ! » Lorsque l'apôtre Paul consacra sa vie à Christ, sa première réaction fut une question qui allait gouverner ses décisions pour le reste de ses jours. Il demanda : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Nous devons nous aussi chercher la réponse à cette pénétrante question, que ce soit à la maison, à l'école, dans la communauté ou en politique. À moins que Jésus ne fasse vraiment une différence dans la façon dont nous vivons, nous n'avons pas le droit de l'appeler Seigneur. N'oubliez pas : si Christ n'est pas le Seigneur de tout, il n'est pas Seigneur du tout. - D.J.D. -
 
Pensée : Le salut est gratuit, mais le coût pour devenir disciple est très élevé.  
 


lundi 15 juin 2015

Il connait votre nom

Passage à lire : Jean 10 : 1 à 15
 
Le portier lui ouvre, les brebis entendent sa voix, il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les conduit dehors. Jean 10 : 3
 
Une plainte que l'on entend souvent aujourd'hui, c'est qu'avec l'arrivée des ordinateurs, nous nous sentons souvent dépersonnalisés. Nous avons de plus en plus souvent affaire à des machines anonymes qui ne nous reconnaissent pas comme des individus, mais simplement comme des numéros à traiter le plus rapidement possible. Et lorsque l'ordinateur fonctionne mal, il semble parfois impossible de corriger la situation. L'ordinateur ne veut tout simplement pas nous écouter. Lorsque nous nous sentons ainsi, les paroles de Jésus rapportées par Jean nous réconfortent particulièrement. Il a dit : « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent » (Jean 10 : 13-14). Nous ne sommes pas seulement des numéros pour lui ; en fait, il nous appelle par notre nom. Marvin Rosenthal raconta un jour qu'on avait demandé à une mère, lors d'un recensement, combien elle avait d'enfants. Elle répondit : « Bien, il y a Philippe, Marie, Marthe... » « Laissez faire les noms, interrompit l'homme. Donnez-moi simplement le nombre ! » La mère, indignée, répliqua : « Ils n'ont pas de nombres, ils n'ont que des nom. » Il en est ainsi dans notre relation avec le Seigneur. Paul, dans une lettre à Timothée, nous donna l'assurance que « le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Timothée 2 : 19). Et Jésus indiqua que « même les cheveux de votre tête sont tous comptés » (Matthieu 10 : 30). Vous sentez-vous négligé ? Vos amis vous ont-ils abandonné ? Avez-vous l'impression que même le Seigneur vous a oublié ? Si oui, consolez-vous par les paroles suivantes : le Sauveur sait qui vous êtes, où vous êtes et de quoi vous avez besoin. Pour lui, vous n'êtes pas simplement un numéro. Il connait votre nom ! - R.W.D. -
 
Pensée : Vous êtes peut-être un numéro que les ordinateurs peuvent retracer, mais Christ connait vos besoins, votre nom et votre visage.
 
 
(Les versets proviennent de la version BJC 2015)

samedi 13 juin 2015

Puissance de la Parole de Dieu

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit Yahweh, et comme un marteau qui brise le roc ? Jérémie 23 : 29
 
L'évangéliste Moody (1837-1899) racontait comment des tracts évangéliques furent envoyés par des chrétiens à des hommes de la haute société, membres d'un club important d'une grande ville américaine. Un tract intitulé : « Réveille-toi ! Rencontre ton Dieu ! » fut envoyé à l'un d'eux, connu pour sa vie dissolue. Il lui parvint à son bureau. « Qui a l'insolence de m'envoyer ces sottises ? » s'exclama-t-il. Furieux contre l'expéditeur inconnu, il se leva pour jeter le tract au feu. Mais à ce moment-là lui vint l'idée de l'envoyer à un ami, par plaisanterie, pour voir comment il réagirait. Il le mit donc sous enveloppe et, en déguisant son écriture, l'adressa à un ami qui aimait bien rire. Le tract fut accueilli par un juron à l'adresse de ces  '' idioties chrétiennes ''. Le destinataire allait déchirer  la feuille quand ses yeux tombèrent sur le titre : « Réveille-toi ! Rencontre ton Dieu ! » Comment ? Il se mit à lire, et quand il eut fini, il n'avait plus envie de déchirer la feuille. Sa conscience avait été touchée, une flèche divine l'avait atteint au plus profond de son être. Peu de temps après, il fut convaincu qu'il avait beaucoup de choses à revoir dans sa vie et trouva le pardon auprès de Jésus-Christ. Il se mit alors à penser à ses amis qui vivaient sans se préoccuper de Dieu. Aussitôt le tract passa de nouveau par la poste, cette fois à l'intention d'un autre ami. Et là encore, l'appel de Dieu atteignit le cœur du lecteur.
 


vendredi 12 juin 2015

Progresser vers la maturité

Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen ! 2 Pierre 3 : 18
 
Comment pousse le blé ? Semées à l'automne, les petites graines ont besoin de tout l'hiver pour devenir de fines tiges vertes. Puis le vent tour à tour caresse ou secoue violemment les épis en formation. La pluie les frappe souvent et le soleil semble les brûler. Mais la plante continue à puiser la nourriture du sol et à mûrir sous l'effet de la chaleur. Pour nous aussi, chrétiens, la maturité se fait lentement. Mais qu'est-ce qui peut produire le progrès spirituel ? Ce n'est pas nous occuper de nous-mêmes, penser à notre développement personnel, mais nous imprégner patiemment, dans le secret, de l'exemple de Jésus et nous appliquer à vivre pour lui plaire. Le contempler, Lui, nous transforme '' en la même image '' (2 Corinthiens 3 : 18). Nous progressons quand la joie abonde dans le Seigneur, mais parfois c'est plutôt au travers des difficultés que nous grandissons. Les échecs et les peines, traversés avec le Seigneur, nous apprennent à mieux nous connaître, et à mieux connaître la fidélité et l'amour de Dieu. Ils nous donnent aussi plus de compréhension pour ceux que nous côtoyons. De même que des parents se réjouissent des progrès de leurs enfants, Dieu est attentif au développement spirituel de ceux qui sont, par la nouvelle naissance, devenus ses fils et ses filles. Et son désir est que chacun d'eux ressemble toujours plus à Jésus qui est appelé '' le chef et le consommateur de la foi '' (Hébreux 12 : 2).


 
(Les versets proviennent de la version BJC 2015)

mardi 9 juin 2015

« Je pleurerais »

Passage à lire : Psaume 119 : 9 à 16
 
Je m'entretiendrai de tes commandements, et je regarderai à tes sentiers. Psaume 119 : 15
 
La lecture de la Bible est vitale pour tout chrétien. Comment pouvons-nous apprendre à connaître Dieu ou grandir spirituellement si nous ne prenons pas le temps d'étudier le livre dans lequel il se révèle à nous ? Une bonne façon de commencer, c'est de prendre quelques minutes chaque jour pour lire un chapitre. Mais nous devrions également nous garder des périodes de temps plus longues pour explorer la Parole de dieu et réfléchir à ce qu'il nous dit. L'importance de passer beaucoup de temps avec quelque chose qui a une grande valeur et une grande beauté est illustrée par un article du magasin National Geographic dans lequel il est question de Carl Sharsmith, un guide de 81 ans dans le parc national Yosemite. Carl était de retour à son domicile après un long après-midi avec les touristes. Il avait le nez brûlé par le soleil et les yeux pleins d'eau, en partie à cause de l'âge, mais aussi parce qu'il avait encore entendu la même vieille question après avoir passé près de 50 étés dans le parc national de Yosemite. Une dame lui avait posé la question suivante : « Je n'ai qu'une heure à passer à Yosemite. Que devrais-je faire ? Où devrais-je aller ? » Le vieux naturaliste, interprète et guide trouva finalement assez de courage pour lui répondre : « Ah, madame, seulement une heure, répéta-t-il lentement. Je suppose que si je n'avais qu'une heure à passer à Yosemite, je me rendrais là-bas près de la rivière et je pleurerais. » Toute une vie n'est pas suffisante pour apprécier pleinement la beauté et la richesse de la Bible. C'est pourquoi nous devons prendre le temps d'en étudier les vérités et de les mettre en pratique. - D.C.E. -
 
Pensée : C'est avec la bêche de la méditation que l'on peut le mieux exploiter les profondes vérités de la Parole.
 


lundi 8 juin 2015

Commencez au bas de l'échelle !

Passage à lire : Luc 14 : 7 à 14
 
Mais quand tu seras convié, va, et  te mets à la dernière place. Luc 14 : 10a
 
Celui qui veut recevoir des louanges du Seigneur doit rechercher des occasions de servir humblement les autres. Aucune tâche ne sera considérée comme trop ordinaire pour l'enfant de Dieu, parce qu'il servira dans l'esprit de celui qui « n'est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Marc 10 : 45). Lors d'un récital d'orgue il y a de nombreuses années, l'homme qui pompait la soufflerie tomba soudainement malade. Un célèbre compositeur qui était présent dans la tribune d'orgue s'avança immédiatement et prit sa place, de sorte que le concert puisse se poursuivre. Après la représentation, un ami découvrit ce qui s'était passé et critiqua le compositeur pour s'être abaissé à faire un travail aussi '' banal ''. « Banal ? répliqua le compositeur. J'aime tellement la musique que rien de ce que je peux faire pour elle ne me semble banal. » Le même esprit devrait nous motiver dans notre service pour le Seigneur. Lorsque Jésus vit que les gens de son époque recherchaient les premières places, il raconta une parabole dans laquelle il présenta un très important principe de service. Il dit : « Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. » Pour être '' quelqu'un '' dans le royaume de Dieu, nous devons être prêt à commencer au bas de l'échelle et laisser Dieu nous faire monter en grade. L'ambition est un trait louable et il est même vital si l'on veut réussir dans la vie. Mais dans le service du Seigneur, nous devons la considérer dans le contexte du choix de la place la moins élevée plutôt que de la position la plus importante. En cherchant où vous pouvez servir, soyez prêt à commencer au bas de l'échelle. - D.J.D. -
 
Pensée : Très peu de personnes sont assez grandes pour devenir assez petites pour que Dieu se servent d'elles.

Égarements

Passage à lire : 2 Thessaloniciens 2 : 1 à 12
 
C'est pourquoi Dieu leur enverra une erreur efficace, de sorte qu'ils croiront au mensonge. 2 Thessaloniciens 2 : 11
 
Les gens souffrent parfois d'égarements tristes mais non dangereux. Par exemple, nous avons tous entendu parler de personnes qui se prennent pour Napoléon ou un autre personnage historique. Nous sommes désolés pour eux, même si leurs idées fausses ne font de mal à personne. Il arrive cependant parfois que de fausses convictions soient dangereuses. Par exemple, Hitler se considérait comme le chef d'une race supérieure et il fit mourir des millions de personnes innocentes à cause de cette fausse pensée. Et selon l'apôtre Paul, le temps vient où quelqu'un de pire qu'Hitler, l'antéchrist, viendra avec des « signes et des prodiges mensongers » (2 Thess. 2 : 9). Il en trompera plusieurs en leur faisant penser qu'il est en fait Jésus-Christ. Ils croiront en lui parce « qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés » (2 Thess. 2 : 10). L'expérience confirme que ceux qui rejettent continuellement la vérité deviendront finalement si égarés qu'ils finiront par croire à ce qu'ils savaient faux auparavant. Ce fut le cas pour de nombreux Allemands qui eurent au début de fortes appréhensions contre Hitler. Mais ils continuèrent de l'écouter et ne prirent pas position. Le résultat : ils devinrent si égarés qu'ils finirent par le soutenir. Écoutez-vous des gens qui prennent le péché à la légère ou qui proclament un salut différent de celui que la Bible enseigne ? Faites attention ! Si vous continuez d'écouter, vous serez peut-être amenés à croire au mensonge. Étudiez la Bible et obéissez à la vérité. Ne risquez pas de vous laisser tromper !  - H.V.L. -
 
Pensée : Les raisons qui semblent bonnes ne sont pas toujours de bonne raisons.

dimanche 7 juin 2015

Il savait ce qu'il allait faire

Et ils en mangèrent tous, et furent rassasiés ; et ils remportèrent du reste des pièces de pain douze corbeilles plaines. Matthieu 14 : 20
 
Voyant venir à lui une grande foule, Jésus demande à son disciple Philippe : « D'où achèterons-nous des pains, afin que ceux-ci aient à manger ? ». Philippe calcule qu'il faudrait une somme énorme pour acheter suffisamment de pains. Toutefois un autre disciple signale qu'un petit garçon possède cinq pains et deux poissons, mais que cela n'est rien pour tout ce monde ! Et la conclusion s'impose aux deux disciples : nous n'avons pas les moyens de faire face à la situation. En réalité, Jésus mettait Philippe à l'épreuve par cette question car, est-il précisé, '' car il savait bien ce qu'il devait faire ''. Jésus savait que les moyens dont disposaient les disciples étaient dérisoires, et que la seule solution se trouvait dans sa puissance divine. Mais il utilise les modestes ressources de cet enfant pour nourrir une foule de cinq mille hommes. Et les disciples sont invités à ramasser des restes abondants. Ce récit est plein d'encouragements pour nous, chrétiens. Quand nous sommes placés devant une situation qui nous dépasse, et que nous sentons la pauvreté de nos ressources, ne perdons pas courage. Souvenons-nous toujours que le Seigneur sait ce qu'il va faire. Présentons-lui humblement le peu dont nous disposons. Puis, sans nous appesantir sur notre pauvreté, comptons avec foi sur sa puissance divine. Jésus n'a pas méprisé les pains du petit garçon. Il se plaît à se servir de nous, mais nos ressources font seulement ressortir le fait que c'est lui qui fait tout ! Il sait ce qu'il va faire : que cette pensée nous encourage et nous apaise chaque jour. 
 
 

jeudi 4 juin 2015

La force de l'exemple

Et ma parole et ma prédication n'a point été en paroles persuasives de la sagesse humaine, mais en évidence de l'Esprit et de puissance.
1 Corinthiens 2 : 4
 
Le vendeur de téléphones portables est à bout d'arguments. Son interlocuteurs semble insensible à toutes les qualités du modèle qu'il lui présente. Avant d'abandonner la partie, il conclut en tirant son propre téléphone de sa poche : « D'ailleurs, j'ai le même ! » Le visage du client s'éclaire aussitôt. Convaincu, il achète l'appareil. L'exemple n'est-il pas le meilleur argument ? Nous pouvons annoncer l'évangile autour de nous en assurant que Jésus-Christ donne la paix et la joie du cœur. Mais cette paix et cette joie sont-elles visibles dans notre propre vie ? Nous pouvons faire des discours sur la confiance en Dieu, tout en étant constamment en souci pour le lendemain. Nous risquons de prêcher le rejet du mal, sans que notre conduite journalière soit en accord avec nos paroles. Soyons cohérents ! N'enlevons pas tout crédit à notre témoignage par un mauvais exemple, mais plutôt donnons-lui du poids par notre vie quotidienne. Laissons Christ vivre en nous, et alors nos paroles auront plus d'impact. Nous ne pouvons pas forcer nos voisins ou nos collègues de travail à lire la Bible ou à écouter l'évangile ; mais ce qu'ils sont obligés de voir, c'est notre façon de vivre. Demandons à Dieu que cet évangile soit lisible dans notre vie et que cela attire ceux qui sont encore loin du Sauveur.