"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."
(Jacques. 1.2-4)
Certains croient que les chrétiens fidèles sont exemptés des épreuves qui sont le lot du commun des mortels. Or, le seul moyen connu, c'est de ne pas venir au monde, et pour nous, c'est trop tard de toute façon ! L'Écriture ne nous enseigne pas cela. Elle nous affirme, au contraire, que l'épreuve est normale, et nous invite à considérer les bienfaits qu'elle peut nous apporter : "Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra." (1 Pi. 4.12-13) Bien loin de regarder les épreuves comme un motif d'accablement et de découragement, aussi bien Jacques que Pierre nous invitent à nous en réjouir. Non, ce n'est pas du masochisme, mais une vision à long terme. Dans 1 Co. 9.24-25, Paul fait allusion au sportif qui accepte de souffrir en vue d'une couronne dans le stade. Comment les constructeurs d'hélicoptères osent-il suspendre tout l'engin avec sa lourde charge à un simple axe d'acier dont le diamètre, si vous le voyiez, vous laisserait rêveur ? Tout simplement parce que cet acier a subi de nombreux tests et contrôles. C'est un métal éprouvé ! Comment connaître la qualité de notre foi ? Par l'épreuve. L'apôtre Pierre, parlant de notre héritage céleste dit : "C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi." (1 Pi. 1.6-9) Alors, allons-nous continuer à nous plaindre ? Fins de mois difficiles ; vieilles douleurs par temps de pluie ; patron et collègues injustes ; machine à laver qui fuit ; belle-mère hargneuse ; culasse de voiture qui rend l'âme, et j'en passe ! Faut-il encore rappeler que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu" (Rom. 8.28) ?
(Auteur inconnu)
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