dimanche 31 mars 2013

Aucun besoin n'est trop insignifiant

Comme un père a compassion de ses enfants, l'Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Psaume 103:13
 
Plusieurs mères s'encourageaient en se racontant des réponses qu'elles avaient obtenues à leurs prières. Une femme a reconnu qu'elle se sentait égoiste quand elle dérangeait Dieu avec ses besoins personnels. « Comparée aux énormes besoins du globe, ma situation doit lui sembler insignifiante » a-t-elle expliqué. Quelques instants après, son petit garçon s'est coincé les doigts dans une porte et a couru vers elle en criant. Elle ne lui a pas dit : « Que tu es égoiste de me déranger pour des doigts qui élancent alors que je suis occupée! » Non, elle lui a manifesté beaucoup de compassion. Comme Psaume 103:13 nous le rappelle, c'est la réponse de l'amour, tant humain que divin. Dans Ésaie 49, Dieu dit que, même si une mère oublie d'avoir compassion de son enfant, le Seigneur n'oublie jamais ses enfants (v.15). Dieu donne l'assurance suivante à ses enfants en s'adressant à Sion : « Voici, je t'ai gravée sur mes mains » (v.16). Cette intimité avec Dieu est la part de ceux qui le craignent et qui dépendent de lui plutôt que d'eux-mêmes. Tout comme l'enfant aux doigts qui élançaient a couru librement vers sa mère, nous pouvons également courir vers Dieu pour lui soumettre nos problèmes quotidiens. Notre Dieu compatissant ne néglige pas les autres pour répondre à nos besoins. Il a du temps et de l'amour en quantité illimitée pour chacun de ses enfants. Aucun besoin n'est trop insignifiant pour lui. - J.E.Y. -
 
Pensée: Dieu porte le poids du monde sur ses épaules, et il tient ses enfants dans la paume de sa main.

Nouveaux chrétiens

Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair? Galates 3:3b
 
La plupart d'entre nous commencent leur carrière dans des postes au bas de l'échelle. Ce sont les emplois les moins rémunérateurs du milieu du travail. Au bout de quelque temps et après avoir fait nos preuves, nous en venons généralement à occuper des postes plus importants, avec plus de responsabilités et un meilleur salaire. Les bons employés ne restent habituellement pas très longtemps au bas de l'échelle. Les chrétiens ne devraient pas, non plus, rester longtemps au bas de l'échelle dans leur vie spirituelle. Paul a fait des reproches aux Galates, parce qu'ils l'étaient encore. Leur dépendance obstinée de la loi mosaique les empêchait de grandir. Ils avaient commencé dans la force du Saint-Esprit, mais avaient régressé, pour en venir à croire en leurs propres bonnes oeuvres plutôt qu'en Christ (Galates 3:3). Les croyants de Corinthe avaient un problème semblable. Ils se querellaient tout le temps, et attachaient de l'importance aux personnalités et aux réalisations humaines (1 Cor. 3). Ils se comportaient comme des bébés spirituels plutôt que comme des croyants mûrs (v.12). Ce problème nous afflige encore aujourd'hui. Nous nous enorgueillissons de nos propres efforts plutôt que de ce que Christ a fait pour nous. Dieu n'est pas impressionné par nos bonnes oeuvres. Ne restons pas au bas de l'échelle. Croissons plutôt en grâce et servons le Seigneur avec un coeur rempli d'amour. En dépendant de l'Esprit, nous pourrons vivre d'une manière qui honore Christ. - D.C.E. -
 
Pensée: Certains chrétiens devraient être au front, mais sont encore à l'entraînement.

samedi 30 mars 2013

L'inquiétude est un manque de foi

Ne vous inquiétez pas de la nourriture nécessaire à votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez; ni de ce que vous mettrez sur vous, pour habiller votre corps.
Matthieu 6:25

Toutes ces préoccupations que le bon sens vulgaire considère comme essentielles, Jésus y voit la défaillance de notre foi. Si nous avons reçu en nous l'Esprit de Dieu, l'Esprit nous sondera, nous aiguillonnera sans cesse: "Que fais-tu de ton Dieu dans cette amitié nouvelle, dans ces beaux plans pour tes vacances, dans ces livres nouveaux que tu viens d'acheter?" Il insistera sans trêve jusqu'à ce que nous ayons
appris à faire de Dieu notre première, notre principale préoccupation. Partout où nous mettons autre chose que Dieu en première ligne, tout s'embrouille et s'obscurcit.
"Ne vous inquiétez pas..." Ne vous chargez pas vous-même du souci de prévoir. Se tourmenter n'est pas seulement une faute, c'est un manque de foi: nous nous tourmentons parce que nous ne croyons pas que Dieu puisse s'occuper des petits détails de notre vie, et c'est toujours ces petits détails pour lesquels nous nous faisons du souci. Jésus nous révèle tout cela dans la parabole du semeur. Qu'est-ce qui étouffe en nous la parole qu'il y a semée? Satan? Eh! bien non, ce sont "les soucis de ce monde". Toujours les petits tracas de la vie. Je ne veux pas croire à ce que je ne vois pas de mes yeux, c'est le germe de notre incroyance. Le seul remède à cela, c'est l'obéissance au Saint-Esprit.

Pensée: Ce que Jésus réclame avant tout de ses disciples, c'est l'abandon.


(auteur inconnu)

vendredi 29 mars 2013

Une entrée audacieuse

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce. Hébreux 4:16
 
Un matin, Scott Long et sa femme venaient juste de se réveiller lorsque soudain un jeune garçon est entré dans leur chambre et a fait le tour du lit pour arriver du côté de Scott. Si l'intrus avait été un parfait inconnu, son entrée aurait été une intrusion criminelle. S'il avait été un ami, son entrée n'aurait été que détestable. Mais c'était leur petit garçon qui était entré dans leur chambre, avait sauté dans le lit et leur avait dit avec assurance : « Je veux être au centre.» Scott a été frappé par la beauté de l'assurance d'un enfant qui sait être le bienvenu. Nous sommes les bienvenus dans la présence de notre Père céleste également. L'auteur de l'épître aux Hébreux nous dit que nous pouvons nous approcher « avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Héb. 4:16). Nous pouvons nous approcher de lui avec assurance pour lui soumettre n'importe quoi - nos besoins et nos désirs - , en sachant qu'il se soucie de nous ( 1 Pierre 5:7). L'auteur Phillips Brooks a dit : « Si l'homme est homme et si Dieu est Dieu, vivre sans prier est non seulement horrible, mais encore une chose infiniment insensée.» Ne soyons pas insensés au point de négliger l'aide que nous pouvons obtenir en priant notre Père. Approchons-nous plutôt de lui avec l'assurance d'un enfant qui sait être aimé et le bienvenu auprès de son père. - A.M.C. -
 
Pensée: Priez comme un enfant parle à son père.

Continuez pour Dieu !

Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants. Psaume 92:15
 
Il y a un dicton qui dit quelque chose comme : « La vieillesse, c'est l'esprit qui l'emporte sur la matière. Si l'esprit ne s'en soucie pas, la matière importe peu !» C'était sans doute l'attitude de John Kelley, qui est mort en 2004 à l'âge de 96 ans, après avoir participé à 58 marathons à Boston (42 km chaque fois), y compris son dernier en 1992 lorsqu'il avait 84 ans. L'exploit remarquable de Kelley rappelle à chacun de nous que nous devons demeurer actifs aussi longtemps que nous le pouvons. Bien trop de gens arrivent à la cinquantaine et se mettent au neutre. Les chrétiens aussi cessent trop souvent de servir Jésus-Christ de la même manière. Chacun de nous a la responsabilité devant Dieu, tant qu'il nous donne la force physique et mentale nécessaires, de travailler diligemment « comme pour le Seigneur » (Colossiens 3:23). Nous ne sommes jamais appelés à nous retirer de la vie et à gagner le ciel sans effort. Le psalmiste a dit que les justes « portent encore des fruits dans la vieillesse » (Ps. 92:15). Pour ceux qui sont physiquement aptes, cela signifie continuer à servir activement. Pour ceux qui ne peuvent plus se déplacer, cela signifie être actif dans la prière et servir discrètement. Veillons à ce que la vieillesse ne nous empêche pas de porter du fruit. Nous devons continuer pour Dieu. - J.D.B. -
 
Pensée: Pour rester jeune, restez actif au service du Seigneur.

jeudi 28 mars 2013

Préparez l'avenir

S'ils étaient sages (...) ils penseraient à ce qui leur arrivera. Deutéronome 32:29
 
Au printemps 1981, un avion déposait un jeune homme dans le nord désolé de l'Alaska pour y photographier la beauté naturelle et les mystères de la toundra. Il avait avec lui 500 pellicules, plusieurs armes à feu et 535 kg de provisions. Au fil des mois, les textes inscrits dans son journal passèrent de l'émerveillement et de la fascination au cauchemar. En août, voici ce qu'il y écrivit : « Je pense que j'aurais dû réfléchir davantage avant d'organiser mon voyage. Je ne vais pas tarder à le découvrir ». En novembre, il est mort dans une vallée sans nom, près d'un lac sans nom, à plus de 360 km au nord-est de Kairbanks. Une enquête a révélé que même s'il avait bien préparé son voyage, il n'avait pas fait d'arrangements pour qu'un avion aille le chercher.
 
Nous lisons dans Deutéronome que les Israélites ont commis une erreur semblable. Pour un temps, ils n'ont manqué de rien, mais ils ont oublié que c'était Dieu qui pourvoyait à leurs besoins (Deut. 32:15à18). Il fut bientôt évident qu'ils n'avaient réfléchi aux conséquences liées à l'adoration de faux dieux et à une vie consacrée à leur propre plaisir. Leur comportement leur a attiré le jugement de Dieu (v. 19 à 25). Ils n'avaient pas pensé à '' ce qui leur arrivera(it) '' (voir v.29).
 
Avez-vous réfléchi à ce qui vous arrivera? Il est sage d'y penser maintenant. Croire en Jésus comme Sauveur et vivre pour lui est l'unique moyen de préparer votre avenir. - M.R.D. -
 
Pensée: Il n'est jamais trop tôt pour se préparer pour l'éternité.

"Vous n'avez pas su tenir les cordes"

 
Au service d'adieu de Jonathan Goforth, avant son départ comme missionnaire en chine, on racontait le fait suivant: Un jeune couple de missionnaires faisait ses adieux à son église. Ils partaient pour "La station africaine", connue sous le nom de tombe de l'homme blanc. le missionnaire dans son message d'adieu s'exprima ainsi: " Ma femme et moi sommes saisis de crainte à la pensée de notre départ. Il nous semble que nous allons nous enfoncer dans l'abîme. Nous voulons bien courir ce grand risque et partir, si toutefois vous-mêmes, notre propre église, tenez les cordes au bord de l'abîme". Tous promirent de le faire à l'unanimité. Moins de deux ans après, la jeune femme et le petit bébé que Dieu leur avait donné, succombaient, minés par la redoutable fièvre. Bientôt après, le mari, à son tour, réalisa que ses jours étaient comptés. Sans prendre le temps d'avertir son église de son arrivée, il s'embarqua et arriva le soir même de la réunion de prière de son église. Il se glissa au fond de la salle sans que personne ne le reconnût. A la fin de la réunion, il se leva et s'avança pour parler. L'épouvante s'empara des personnes présentes, car le sceau de la mort était déjà imprimé sur ses traits. "Je suis votre missionnaire", dit-il. "Ma femme et mon enfant sont enterrés en Afrique et je reviens à la maison pour y mourir. J'ai écouté avec angoisse vos prières cherchant à savoir si vous teniez vos promesses, mais en vain. Aucun de vous n'a mentionné votre missionnaire. Vous avez pitié pour tout ce qui vous touche de près, pour les besoins de votre église, mais vous avez oubliez votre missionnaire. Je vois maintenant pourquoi ma vocation a été un échec; vous n'avez pas su tenir les cordes !".

Missionnary Tiding (Appel du Maître)

mercredi 27 mars 2013

Une nuit de lecture

Bienheureux l'homme à qui l'Éternel ne compte pas l'iniquité, et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude! Psaume 32:2
 
Je t'ai fait connaître mon péché, et je n'ai pas couvert mon iniquité; j'ai dit : Je confesserai mes transgressions à l'Éternel; et toi, tu as pardonné l'iniquité de mon péché. Psaume 32:5
 
« Gardez-la, votre vieille Bible. Je n'en ai pas besoin, je suis mon propre dieu! » Ainsi se sont fait recevoir deux visiteurs de prison qui venaient d'offrir un Nouveau Testament à un détenu nommé José. Ils reviennent une semaine plus tard et voilà José qui accourt et leur tend les bras en s'écriant : « Maintenant, vous pouvez m'appeler frère! » Il s'explique: « J'ai refusé le Nouveau Testament que vous vouliez me donner, mais un autre détenu l'a accepté. De retour dans notre cellule commune, il m'a demandé de lui lire à haute voix ce qui était écrit dans ce petit livre. En fait, lui-même ne savait pas lire. Ça m'ennuyait prodigieusement, mais je l'ai fait quand même, n'osant pas lui refuser ce service. Au bout d'un moment, levant les yeux, j'ai constaté que mon auditeur s'était endormi... Je ne peux pas vous expliquer pourquoi, mais j'ai continué ma lecture... toute la nuit! Alors Dieu a commencé à parler à mon coeur, j'ai compris qu'il fallait que je lui demande pardon pour ma vie de criminel et que je donne ma vie au Seigneur Jésus Christ. C'est ce que j'ai fait! »
 
José est maintenant sorti de prison, vraiment libéré du poids de son passé. C'est un croyant engagé, qui sert le Seigneur avec d'autres chrétiens en Argentine.
 
(Auteur inconnu)

Un grand absent dans ma vie

Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et, se jetant à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle? Marc 10:17
 
Jésus, l'ayant regardé, l'aima. Marc 10:21
 
Il est jeune, il est riche, c'est un chef du peuple. Que désirer de plus? Il semble avoir tout pour être heureux, et pourtant il se jette aux pieds de Jésus. Réalise-t-il que sa jeunesse, sa richesse et son pouvoir sont éphémères? Sans doute a-t-il soif de valeurs éternelles. « Que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle? » Peut-être que vous êtes, vous aussi, lassé de la précarité et de l'instabilité de votre vie terrestre? Peut-être que vous aspirez à des valeurs éternelles que ce monde ne peut ni donner ni enlever? Mais si les aspirations de ce jeune homme étaient bien appropriées, son problème était de vouloir faire quelque chose pour obtenir la vie éternelle. Il avait d'ailleurs tenté de faire beaucoup. Pourtant Jésus lui répond: « Une seule chose te manque » (Marc 10:21). Même s'il donnait tous ses biens aux pauvres, il lui fallait Jésus pour Sauveur et Maître.
 
Vous pouvez avoir une religion, faire beaucoup de bonnes oeuvres dans votre vie, et être perdu pour l'éternité. Non, le salut n'est plus à faire. Jésus était là pour l'accomplir en mourant sur la croix et pour prendre sur lui le jugement que méritaient nos péchés. Connaissez-vous le Seigneur Jésus comme votre Sauveur? S'il est le grand absent de votre vie, qu'importent vos actes pieux et votre religion! La vie éternelle n'est pas le lot des gens ''comme il faut''. Non, elle est pour des pécheurs, autrefois perdus, mais qui ont trouvé, dans le Seigneur Jésus, leur Sauveur et leur Seigneur.
 
(Auteur inconnu)

mardi 26 mars 2013

Barbe-Noire

Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi. Ézéchiel 28:15
 
À la fin des années 1600, le jeune Edward Teach s'est joint à l'équipage d'un navire britannique qui mettait le cap sur les Caraïbes. Beaucoup plus tard dans sa carrière maritime, il a capturé un navire marchand et l'a transformé en navire de guerre doté de 40 canons. Teach n'a pas tardé à être connu sous le nom de Barbe-Noire, le pirate le plus redouté de l'hémisphère. Barbe-Noire avait peut-être du succès comme pirate, mais sa « carrière » s'est terminée abruptement lorsqu'il a rencontré un contingent de la marine royale britannique. Dans un combat désespéré, ses pirates et lui ont été tués, et leurs exploits terrifiants ont ainsi pris fin. Il y a très longtemps, dans les lieux célestes, un ange s'est livré à la piraterie spirituelle. Lucifer était un chérubin qui se tenait dans la présence glorieuse de Dieu (Ézéchiel 28:11 à 15). Mais son amour propre a remplacé l'amour pour son Créateur. Désirant être semblable au Très-Haut, il a dirigé une rébellion et a été jeté hors du ciel (Ésaïe 14: 12 à 15). Aujourd'hui, ses acolytes et lui font tout leur possible pour réquisitionner la vie des êtres humains (Luc 8:12 ; 2 Cor. 4:4). Malgré cela, nous n'avons pas à avoir peur. Satan est un ennemi dangereux, mais Jésus a scellé son sort ultime lorsqu'il est ressuscité des morts. Et il nous a donné tout ce dont nous avons besoin pour contrer les attaques du diable (Éphésiens 6: 10 à 18). - H.D.F. -
 
Pensée: (...) celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. - 1 Jean 4:4

Il s’était vendu…

 
Un fermier était allé chez un meunier avec un chargement de blé. Au moment où, pour le calcul du prix, on pesa la voiture encore chargée, notre homme se plaça, sans en avoir l’air, sur la bascule, afin d’ajouter son poids à celui de la marchandise. Mais, quand il s’agit de peser la voiture à vide, il eut grand soin de se tenir en dehors de la bascule. Il se félicitait intérieurement de ce que sa ruse était passée inaperçue. Il allait pouvoir toucher une somme équivalant à son poids ajouté à celui des sacs. Il reçut l’argent que le meunier lui remit séance tenante, sans discuter. Il allait partir quand son acheteur l’invita à entrer pour boire quelque chose, puis à dîner : un dîner qui dura fort longtemps. Cependant, notre homme était fort impatient de rentrer chez lui; impatience dont son hôte ne paraissait ne tenir aucun compte. Il finit donc par déclarer sur un ton catégorique : « Il faut maintenant que je m’en aille ! »
- Comment ? Fit l’autre. Vous en aller ? Vous n’y pensez pas ! Je vous ai acheté avec vos sacs…! Maintenant, je vous garde, à moins que vous ne remboursiez le prix de votre poids. »
Confusion du fermier ! Il n’eut qu’à reconnaître sa malhonnêteté et restituer l’argent volé.

Chaque fois que nous faisons le mal, c’est comme si nous nous vendions au diable. Nous lui donnons des droits sur nous, nous devenons sa propriété.


(Auteur inconnu)

Prenez garde aux avertissements

Je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. 1 Corinthiens 4:14b
 
Les Américains reçoivent des pluies d'avertissements. Les fabricants sont de plus en plus las de se faire poursuivre lorsque leurs produits sont mal utilisés, si bien qu'ils attachent des avertissements à des centaines d'articles. Ainsi, un costume de Batman porte l'avertissement suivant : « Parents, soyez vigilants - JOUET SEULEMENT. Le masque et la cape ne protègent pas ; la cape ne permet pas de voler ». Il y a tellement d'avertissements sur les articles qui se vendent en magasins, disent les experts, qu'ils ne sont plus efficaces. Alors que certaines personnes restent sourdes à ce genre d'avertissements, la Bible souligne l'importance de prendre garde aux avertissements de Dieu. Les propos d'Ézéchiel, au chapitre 3, établissent clairement qu'un avertissement est vital non seulement pour la personne qui le reçoit, mais aussi pour la personne qui le donne (v. 16 à 21). On doit prendre les paroles de Dieu au sérieux. « N'attristez pas le Saint-Esprit », nous dit-on (Éphésiens 4:30a). « Abstenez-vous de toute espèce de mal », nous rappelle-t-on » ( 1 Thess. 5:22). Jésus nous a mis en garde contre l'adultère et la convoitise (Matt. 5:27-28) et contre le fait de s'estimer meilleur que les autres (Matt. 7:1 à 5). Le Seigneur, qui nous a faits, sait comment nous devrions vivre. Il désire nous protéger des dangers. Assurons-nous que nous prenons tous ses avertissements au sérieux. - J.D.B. -
 
Pensée: Les avertissements de Dieu visent à nous protéger, pas à nous punir.

lundi 25 mars 2013

L'oeuvre d'art de Dieu

Revêtez l'homme nouveau, qui se renouvelles, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.
Colossiens 3:10

Vincent Van Gogh a acheté un miroir et a utilisé sa propre image pour plusieurs de ses tableaux. Rembrandt s'est également servi de lui-même comme modèle pour faire près de 100 autoportraits. Ces artistes avaient un bon exemple, celui de Dieu lui-même, qui a utilisé sa propre image comme modèle pour le joyau de sa création (Genèse 1:27).

Henry Ward Beecher, célèbre ecclésiastique du XIX siècle, a dit: «Chaque artiste trempe son pinceau dans sa propre âme, et peint sa propre nature dans ses tableaux.» Dans tout ce que nous créons - oeuvres d'art, musique, littérature, et même nos enfants - nous révélons un peu de nous-mêmes. Il en va de même pour Dieu; chacun de nous révèle un peu de lui. L'image est peut-être ternie, mais elle est toujours là et peut toujours être réparée. Les changements superficiels ne rétablissent pas ce qui ne va pas chez nous, toutefois. Les vêtements, les cosmétiques et les chirurgies peuvent nous faire ressembler à tout le monde, mais non au chef-d'oeuvre unique que Dieu a fait de chacun de nous. Nous avons besoin d'un tout nouveau «moi» (Colossiens 3:10), qui se renouvelle à son image et est revêtu de compassion, de bonté, d'humilité, de douceur et de patience ( Colossiens 3:12).

Pensée: Si vous voulez améliorer votre image, revêtez-vous du caractère de Dieu et reflétez son image dans toute sa gloire.

(J.A.L.)

dimanche 24 mars 2013

Suis-je encore charnel?

...puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n'êtes-vous pas charnels? 1 Corinthiens 3:3
 
L'homme naturel ne sait pas ce que c'est que d'être charnel. Les désirs de la chair s'opposant à ceux de l'Esprit, après la régénération, le lui font découvrit. « Marchez selon l'Esprit » , dit Paul, « et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. » - Alors vous ne serez plus charnels. Êtes-vous irritable, facilement agacé par de petites choses? - « Oh! mais un chrétien n'est jamais comme ça! » Paul n'est pas de cet avis, il range ces choses parmi les ''convoitises charnelles ». Y a-t-il une vérité dans la Bible contre laquelle vous regimbez immédiatement? C'est une preuve que vous êtes encore charnel. Si la sanctification accomplit son oeuvre en vous, il ne reste pas trace de cet esprit-là. Si l'Esprit de Dieu découvre en vous quelque chose qui ne va pas, il ne vous demande pas de le corriger vous-même, mais seulement d'accepter que ce soit mis en lumière et il pourra le corriger. Un enfant de lumière ouvre son coeur devant Dieu et confesse immédiatement son péché; un fils des ténèbres dit : « je m'expliquerai là-dessus plus tard ». Soyez un enfant de lumière, et confessez-vous à Dieu; il s'occupera lui-même de ce qui ne vas pas. À quel signe reconnaît-on que l'on n'est plus charnel? Ne vous faites pas d'illusion : si la délivrance est réelle, sa réalité vous sautera aux yeux. Dieu vous donnera mille occasions de saisir le miracle accompli en vous par sa grâce. L'expérience vous le prouvera. « Si c'était arrivé autrefois, j'aurais été plein de ressentiment », direz-vous. Vous ne cesserez d'être le premier étonné de la transformation que Dieu aura opérée dans votre propre coeur.
 
(Oswald Chambers)

Chaque enfant apprend par l'exemple

Instruis le jeune enfant à l'entrée de sa voie; lors même qu'il sera devenu vieux, il ne s'en retirera point. Proverbe 22:6
 
-s'il vit entouré de critiques, il apprend à blâmer
-s'il vit entouré d'hostilité, il apprend à être agressif

-s'il vit de moquerie, il apprend à être timide

-s'il vit entouré de honte, il apprend à se sentir coupable

-s'il vit de tolérance, il apprend à être patient

-s'il vit d'encouragements, il apprend à agir

-s'il vit d'éloges, il apprend à complimenter

-s'il vit de probité, il apprend à être juste

-s'il vit d'approbation, il apprend à s'accepter

-s'il vit d'amitié, il apprend à aimer la vie

-s'il vit de prière, il apprend à prier


(Auteur inconnu)

Moments d'extase

Jésus les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne.
Marc 9 : 2

Nous avons tous vécu des moments exaltants "sur la montagne" où nous pouvions voir toutes choses du point de vue de Dieu. Nous aurions voulu qu'ils durent toujours. Mais Dieu ne le permet pas. La preuve de la valeur de notre vie spirituelle, c'est notre aptitude à descendre de la montagne de la Transfiguration. Si nous savons seulement monter, c'est que nous ne sommes pas ce que nous devrions être. Il est merveilleux d'être au sommet de la montagne avec Dieu, mais ce séjour n'est utile que s'il nous rend capables de descendre ensuite au milieu des hommes pour les délivrer du pouvoir du diable. Nous ne sommes pas faits pour vivre continuellement sur les sommets, environnés de la beauté surnaturelle des rayons de l'aurore. Nous pouvons y séjourner seulement de courts moments, qui renouvellent notre inspiration. Nous sommes faits pour vivre dans la plaine, aux prises avec le terre à terre de l'existence : c'est là que nous devons faire nos preuves. L'égoïsme spirituel nous fait désirer d'être souvent sur la montagne. Il semble que, si nous pouvions y demeurer, nous saurions parler et vivre comme des anges. Les moments d'exaltation exceptionnels ont cependant leur place dans notre vie avec Dieu, mais veillons à ce que notre égoïsme spirituel ne nous pousse pas à les rechercher exclusivement. Nous nous imaginons volontiers que tout ce qui nous arrive doit être exploité en vue d'un enseignement utile. Non, avant tout, cela doit servir à produire un caractère fort. Le séjour "sur la montagne" n'a pas pour but de nous  instruire, mais de nous façonner. Il est dangereux de se demander : "A quoi cela sert-il ?" Dans le domaine spirituel, on ne peut faire de calculs de rentabilité. Dieu a un but lorsqu'il nous accorde, en de rares occasions, des moments passés "au sommet de la montagne".

(Auteur inconnu)

samedi 23 mars 2013

Savoir tordre

Il fallait qu'il passe par la Samarie. Jean 4:4
 
Jeune fille, je détestais certaines tâches, surtout laver la vaisselle. Le seul plaisir que j'y trouvais, c'était un défi que je me lançais secrètement : celui d'extraire la dernière goutte d'eau de la lavette. Mais, ma mère réussissait toujours à en extraire plus que moi, car les années de pratique avait renforcé ses mains. Quel que soit notre âge, la vie nous impose des obligations. Certaines personnes les refusent, tandis que d'autres se concentrent sur le défi qu'elles représentent, et cherchent à en extraire la dernière goutte de sens et de possibilité. Jésus s'est trouvé devant une telle nécessité quand, lors de son voyage de Judée en Galilée, il a dû traverser le territoire hostile de Samarie (Jean 4:4). Ses disciples ont dû se demander pourquoi ils devaient emprunter ce chemin, mais Jésus savait que c'était nécessaire. Pendant qu'il était en Samarie, il a annoncé l'Évangile à une Samaritaine et à son village. Quelqu'un de sage a fait la remarque suivante : « J'ai appris bien plus des choses que j'ai  faire, que ces choses que j'ai choisi  de faire ». Aimeriez-vous pouvoir dire cela? Alors, ne vous rebellez pas contre les choses que vous devez faire. Tirez-en plutôt de grandes leçons de vie. Et, n'oubliez pas que ce genre d'exercice nécessite des années de pratique. - J.E.Y. -
 
Pensée: Le devoir peut être plaisant quand on le voit comme une occasion divine. 

Se reposer dans le calme

Je les ferai reposer en sécurité. Osée 2:18

Oui Dieu donne la paix à son peuple ! Le passage de notre texte nous parle d'une « alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre. » C'est la paix au milieu des ennemis terrestres, des épreuves mystérieuses, comme des petites contrariétés, choses qui peuvent mais ne doivent pas troubler notre repos. L'Éternel veut détruire tout ce qui menace son peuple. « Il brisera dans le pays l'arc, l'épée et la guerre. » C'est la paix assurée, puisque les éléments propres à la troubler auront été anéantis.

Cette paix sera suivie de repos. « Il donne le repos à celui qu'il aime. » Constamment soutenu par ce secours divin, le croyant peut demeurer dans une calme assurance. Ce repos sera accompagné de sécurité. Une chose est de reposer ; une autre de reposer en sécurité. Nous voici introduits dans le pays de la promesse, dans la maison du Père, dans la chambre de famille, et jusque sur le sein même de Christ. Là seulement nous pouvons « reposer en sécurité ». Et dans cette position tranquille nous sommes à l'abri de la fatigue que causent le mouvement et l'agitation. « Il nous fait reposer dans de verts pâturages et nous conduit auprès des eaux paisibles. » C'est là que le Consolateur veut amener toute âme qui s'abandonnera à lui.


(Charles Spurgeon)

vendredi 22 mars 2013

Savons-nous mettre de côté notre intérêt personnel ?

Si tu prends à gauche, j'irai à droite; et si tu prends la droite, j'irai à gauche. Genèse 13: 9

Aussitôt que vous commencez de vivre de la vie d'un enfant de Dieu, de magnifiques horizons s'ouvrent devant vous, et vous avez le droit de choisir là dedans tout ce qui vous convient. Mais si vous vivez par la foi, si vous êtes vraiment un enfant de Dieu, vous userez de votre liberté pour renoncer à tous vos droits, et vous laisserez Dieu choisir à votre place. Dieu vous placera peut-être, pour vous éprouver, devant un choix tel qu'à vues humaines, votre premier devoir serait de vous inquiéter de votre santé, de votre bien-être. Mais si vous vivez par la foi, vous renoncerez joyeusement à votre droit de choisir vous-même, et vous laisserez à Dieu le soin de choisir pour vous. C'est en pratiquant cette discipline d'obéissance totale à la voix de Dieu que vous verrez tout votre être naturel se transformer en un être spirituel. Toutes les fois que nous nous fondons sur notre droit, cela obscurcit en nous l'intuition de Dieu. Le plus grand ennemi de la vie en Dieu, ce n'est pas le péché, c'est le bien qui n'est pas tout ce qu'il devrait être. Abraham avait tous les droits pour choisir lui-même, c'était, semble-t-il, ce qu'il avait de mieux à faire et, dans son entourage, on a dû le taxer de
fou. Beaucoup d'entre nous ne font pas de progrès dans la vie spirituelle, parce que nous voulons choisir nous-mêmes ce qui vaut le mieux, au lieu de laisser Dieu choisir pour nous. Nous avons à nous habituer à regarder à Dieu pour toute chose.

(Auteur inconnu)

Soutenu dans la souffrance

 
 
Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi. Matthieu 26:38b
 
Les séquoias de Californie atteignent jusqu'à 90 mètres de hauteur. Étrangement, ces géants ont des racines très superficielles qui s'étendent dans toutes les directions pour saisir le maximum d'humidité de surface. Les arbres se soutiennent mutuellement grâce à l'enchevêtrement de leurs racines, ce qui leur permet de résister aux tempêtes. C'est pour cela qu'ils poussent habituellement en bosquets. Il est rare de voir un de ces arbres seul, parce que les vents violents ne tarderaient pas à le déraciner. Du soutien: c'est ce que Jésus voulait de Pierre, Jacques et jean dans le jardin de Gethsémané, avant le calvaire (Mattieu 26:37-38). Sur la croix, en portant les péchés du monde entier, il allait expérimenter la colère et l'abandon de son Père. Or, c'est justement cette coupe horrible qu'il demandait  à son Père d'éloigner de lui (v.39). En cette heure sombre, il comptait sur les prières et la compassion de ses disciples. Mais, comme ils l'ont déçu! La vue des disciples endormis a dû rendre son isolement de Gethsémané encore plus pénible (v.45). Si Jésus a demandé du soutien humain en son heure de crise, combien plus les chrétiens ont-ils besoin les uns des autres quand ils souffrent! Soyons prêts à demander à quelqu'un de prier pour nous et avec nous. Et soyons à l'affût d'occasions d'apporter notre soutien à d'autres qui souffrent. - D.J.D. -
 
Pensée: Ceux qui souffrent ont besoin de plus que de sympathie, ils ont besoin de compagnie.

jeudi 21 mars 2013

Je suis...


 Je suis la lumière
Et vous ne me voyez pas

Je suis la route
Et vous ne me suivez pas

Je suis la vérité
Et vous ne me croyez pas

Je suis la vie
Et vous ne me cherchez pas

Je suis le maître
Et vous ne m'écoutez pas

Je suis votre grand ami
Et vous ne m'aimez pas

Je suis votre Dieu
Et vous ne me priez pas

Si vous êtes malheureux
Ne me le reprochez pas!


(Auteur inconnu)

Êtes-vous préoccupé de vous-même ?

Venez à moi. Matthieu 11:28

Dieu veut que notre vie ait pour centre Jésus Christ; mais nous subissons, par moments, des pressions extérieures, et nous retombons alors dans l'introspection, dont nous pensions être délivrés. Cette préoccupation de nous-mêmes est la première chose qui vient troubler la plénitude de notre vie en Dieu, et elle provoque une lutte continuelle. La préoccupation de nous-mêmes n'est pas un péché; elle peut résulter d'un tempérament nerveux, ou du choc inopiné de circonstances nouvelles. La volonté de Dieu, c'est que nous soyons parfaits en lui  (parfaits = complets, complétés... par Lui). Tout ce qui trouble notre sérénité doit être corrigé, et le remède n'est pas d'ignorer le mal, mais d'aller à Jésus. Si nous allons à lui, et que nous lui demandons de remplacer en nous la préoccupation de nous-mêmes par la recherche de Sa Présence, Il le fera, jusqu'à ce que nous ayons appris à demeurer en lui .

Ne consentez jamais à ce que votre vie en Christ soit diminuée, ou partagée, sans y porter remède. Ne laissez rien venir entre le Christ et vous, ni vos amis, ni vos circonstances. Ne laissez rien perdre, rien échapper de votre communion directe avec lui. Vous risqueriez de retomber dans la préoccupation de vous-même. Rien n'est plus important que de rester honnête avec soi-même dans le domaine spirituel. Le remède souverain est tout simple : "Venez à moi." Notre vraie valeur, sur le plan intellectuel, moral et spirituel, est révélée par ces quelques mots. Si quelque chose en nous n'est pas vrai, nous sommes tentés de discuter plutôt que d'aller simplement à Jésus.


(Auteur inconnu)

mercredi 20 mars 2013

Rien qu’un mot

 
Rien qu’un mot de colère, mais il a blessé un cœur sensible.

Rien qu’un mot dur de reproche, mais il a fait couler des larmes.

Rien qu’un mot impatient et irréfléchi, mais il a assombri un jour qui s’annonçait radieux.

Rien qu’un mot malveillant et moqueur mais la guêpe a laissé son aiguillon.

Rien qu’un mot de bonté mais il a soulagé un cœur qui souffrait.

Rien qu’un mot de sympathie mais une âme en détresse a été consolée

Rien qu’un mot d’encouragement mais un chemin obscur a été illuminé

Rien qu’un mot d’espérance et de foi et le jour tout entier en a été transformé.
 

 (Auteur inconnu)

Et si ce lieu existait vraiment...

 
C'est l'enfer! Voici une expression des plus populaires utilisée par les Québécois. On l'entend partout: au travail, à l'école, à la maison et même dans les médias. On l'emploie à toutes les sauces, autant pour décrire un évènement heureux qu'un malheur. Nous sommes tous familiers avec cette expression si profondément ancrée dans notre vocabulaire, mais qu'en est-il de sa réalité?

Autrefois, lorsqu'ils parlaient de l'enfer, les gens le définissaient comme un lieu réservé pour les damnés, un mot qui en faisait grincer plusieurs des dents. Aujourd'hui, les gens disent que l'enfer est démodé. « Mais voyons donc, y'en a plus de damnés aujourd'hui. L'enfer, c'est sur terre. Après la mort, c'est la tombe. Alors vivons comme bon nous semble.» Pour vous lecteur, ce sujet peut vous sembler irrationnel et totalement exagéré. Mais que ferez-vous si l'enfer existe réellement et que la majorité des gens se trompent en prenant cette vérité à la légère?
Ne vous risquez pas de dire: « On verra rendu de l'autre côté», CAR IL SERA TROP TARD! C'est ce que la Bible nous confirme. Plusieurs de ses écrits concernant les questions de l'au-delà nous mettent en garde: «...il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, ...» Hébreux 9:27. Dieu nous jugera selon non péchés et personne ne pourra y échapper car nous sommes tous pécheurs: «... il n'y POINT de juste, PAS MÊME UN SEUL.» Romains 3:10 C'est le péché qui nous séparera de Dieu pour nous conduire en enfer. Dieu ne peut accepter un être souillé par le péché en sa présence: « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang brûlant de feu et de soufre ...» Apocalypse 21:8. OUI, l'enfer existe, et cela, même si vous ne voulez pas y croire. Vous pouvez toutefois éviter ce lieu et obtenir l'assurance d'aller rejoindre Dieu un jour. Dans son amour, Dieu a pourvu une solution au problème de nos péchés. Il a envoyé son Fils unique, Jésus-Christ, mourir sur la croix. Il a pris nos péchés sur lui à la croix pour nous faire éviter l'enfer. Et il est ressuscité des morts pour nous donner la vie éternelle: « Dieu en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est pas jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, ...» Jean 3 : 18-19

«Celui qui croit au Fils à la vie éternelle; celui qui ne se confie pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» Jean 3 :36 Nous devons nous détourner de nos péchés et mettre notre foi dans le sacrifice de Jésus pour avoir le pardon de nos péchés et la vie éternelle. TU PEUX LE FAIRE MAINTENANT.

Si vous rejetez la parole de Dieu et son Fils Jésus, alors l'expression « C'est l'enfer! » sera le sujet de votre éternité!
 
(Auteur inconnu)

Un nouveau berger ??

 
Ma télévision est mon berger, je ne voudrais pour rien en manquer. Elle me fait reposer dans un fauteuil confortable, elle me dirige près d’une vie inutile mais tranquille. Elle divertit mon âme et je me délecte de l’injustice à cause d’elle. Quand je suis menacé par les conséquences de mes choix, j’ignore tout mal, car tu m’aveugles. Ton écran et tes programmes, voilà tout ce qui m’intéresse.
Tu dresses devant moi une table où je fraternise avec mes adversaires. Tu remplis ma tête d’illusions et mon âme évidée se laisse vivre par tes idées. Oui, le plaisir et la futilité m’accompagneront aussi longtemps que tu existeras, mais je n’habiterai jamais dans la maison du Seigneur, car tu m’en fermes la porte toutes les soirées de ma vie !
 

(
R.Hurter)

mardi 19 mars 2013

Se reposer sur une promesse

La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Genèse 28:13

« Aucune promesse n'est d'une interprétation particulière ». Elles ne s'adressent pas à quelques saints seulement, mais à tous les croyants. Ainsi mon frère, si tu peux t'appuyer sur cette promesse et t'en faire comme un oreiller, elle est pour toi. Le terrain sur lequel Jacob reposait était celui dont il prit possession plus tard. Alors qu'il étendait ses membres fatigués sur le sol dont les pierres mêmes faisaient son oreiller, il se doutait peu qu'il entrait par là même en possession du pays. Toutefois il en fut ainsi. Pendant son sommeil lui apparut cette échelle merveilleuse qui, pour tout vrai croyant, unit la terre au ciel. Il y avait là pour lui comme un gage de propriété de la terre sur laquelle reposait le pied de l'échelle, qui, du ciel, descendait jusqu'à lui.

« Toutes les promesses sont oui et amen en Jésus, » et même que Christ est à nous, de même chacune de ses promesses devient nôtre aussi, si nous nous reposons sur elle avec une foi ferme et tranquille.

Viens, pauvre âme fatiguée ; prends la parole de ton Dieu pour ton oreiller. Repose en paix. Songe à lui uniquement. Jésus est l'échelle lumineuse dressée entre toi et ton Dieu. Sois seulement assurée que la promesse faite à Jacob t'est aussi donnée par Dieu lui-même. Ce n'est point une usurpation de te l'appliquer personnellement, comme si elle avait été prononcée pour toi seul.
 
(Charles Spurgeon)

lundi 18 mars 2013

Des bras éternels

Le Dieu d'éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite. Deutéronome 33:27
 
Après une répétition au Carnegie Hall, à New York, Randall Atcheson était assis sur la scène seul. Il avait magnifiquement réussi à interpréter les compositions complexes de Beethoven, de Chopin et de Liszt inscrites au programme de la soirée, et il voulait jouer une autre pièce pour lui-même. Et ce qui est sorti de son coeur et de ses mains, c'est un vieux cantique : « De quoi aurais-je crainte, de quoi aurais-je peur, appuyé sur mon Seigneur tout près, appuyé sur les bras éternels.» Ces mots rappellent la vérité de la bénédiction finale de Moise : « Nul n'est semblable au Dieu d'Israël, il est porté sur les cieux pour venir à ton aide, il est avec majesté porté sur les nuées. Le Dieu d'éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite » (Deutéronome 33:26-27). Quel don nous avons entre nos propres bras et mains, qui peuvent manier un marteau, tenir un enfant ou aider un ami. Si notre force est limitée, la puissance illimitée de Dieu s'exprime en notre faveur avec force et douceur. « Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver » (Ésaïe 59:1). « Comme un berger, (...) il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein » (Ésaïe 40:11). Quelle que soit la difficulté ou la possibilité qui est devant vous, la sécurité et la paix se trouvent dans les bras éternels de Dieu. - D.C.M. -
 
Pensée: Les bras du Père céleste ne se lassent jamais de porter ses enfants.

dimanche 17 mars 2013

La première promesse de la Bible

Et je mettrai inimitié entre toi et la femme ; entre ta postérité et la postérité de la femme ; cette postérité t'écrasera la tête, et tu la blesseras au talon. (Genèse 1:15)
Telle est la première promesse faite à l'homme tombé. À Elle seule elle contient l'Évangile tout entier et exprime l'essence même de l'alliance de grâce. Nous la voyons déjà accomplie dans une grande mesure : la semence de la femme a été blessée au talon en la personne de Jésus-Christ et de quelle terrible blessure ! Combien terrible aussi sera l'écrasement final de la tête du serpent ! Cette prophétie a été virtuellement accomplie une première fois quand Jésus a porté le péché de l'humanité, vaincu la mort et brisé la puissance de Satan.
(Charles Spurgeon)

Suis-je un de ces "heureux" ?

"Heureux les mendiants d'esprit...; heureux les affligés...; heureux les doux...; heureux... " Matthieu 5:3-10

La première fois que nous lisons les enseignements de Jésus, nous trouvons cela merveilleusement simple et évident, et nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Par exemple, les Béatitudes nous paraissent être de beaux principes, faits pour des gens vivant loin du monde, inadaptés à la vie moderne, hors du monde rude et affairé dans lequel nous vivons. Cependant, nous découvrons bientôt que les Béatitudes contiennent la dynamite du Saint-Esprit. Elles explosent au contact direct des circonstances de notre vie. Lorsque le Saint-Esprit nous rappelle une Béatitude, nous sommes mis en demeure de prendre une décision : soit d'accepter, soit de refuser le bouleversement spirituel que produira l'obéissance à ces paroles. C'est ainsi qu'agit le Saint-Esprit. Nous n'avons pas besoin d'être né de nouveau pour mettre en pratique les Béatitudes dans leur sens littéral, c'est un jeu d'enfant. Par contre, leur interprétation par le Saint-Esprit, qui les applique aux circonstances de notre vie, est le rude labeur du chrétien fidèle. L'enseignement de Jésus n'a rien de commun avec notre façon humaine de comprendre la vie; c'est pourquoi, de prime abord, il nous étonne et nous déconcerte. Nous devons progressivement adapter notre conduite et nos paroles à ces préceptes, que le Saint-Esprit applique à notre cas particulier. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un recueil de lois et de règlements; c'est une description de ce que le Saint-Esprit va faire en nous.

(Auteur inconnu)

samedi 16 mars 2013

Jeux cérébraux

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence.
Romains 12:2
 
Les scientifiques qui étudient le cerveau humain ont l'habitude de dire : « Utilisez votre cerveau avant de la perdre.» Nous avons le pouvoir de maintenir notre cerveau en bon état de fonctionnement. Le Dr Lawrence Katz, neurologue à l'université Duke, exhorte les gens à faire des exercices mentaux tous les jours, comme se brosser les dents avec la main non dominante ou emprunter un nouveau trajet pour se rendre au travail afin de contribuer à stimuler le cerveau et à le garder en bonne santé. L'objectif est de remplacer les automatismes par une nouvelle sensibilité et un nouveau centre d'intérêt. Il y a là une leçon pour nous, disciples de Jésus-Christ. Même les disciplines spirituelles les plus précieuses, telles la lecture de la Bible et la prière, peuvent devenir si habituelles que notre intelligence n'y participe plus aussi pleinement. Pour éviter de tomber dans une routine spirituelle, pourquoi ne pas ajouter la mémorisation de l'Écriture à votre culte personnel quotidien? Il s'agit d'un exercice mental qui vise à produire un changement spirituel, selon ce que le psalmiste a écrit : « Je serre ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Paul a dit : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12:2). Mémoriser et méditer la puissante Parole de Dieu est plus qu'un jeu cérébral. - D.C.M. -
 
Pensée: Laissez la Parole de Dieu remplir votre mémoire, régner sur votre coeur et guider vos pieds.

Plénitude

Je vous donnerai du Repos. Matthieu 11:28

Chaque fois que quelque chose vient affaiblir votre communion avec Jésus-Christ, tournez-vous aussitôt vers Lui, et demandez-lui de vous donner Sa sérénité. Ne tolérez pas que quoi que ce soit en vous, trouble cette paix. Traitez tout élément de discorde qui s'insinue entre Jésus et vous, comme une chose à combattre et non à supporter. Demandez au Seigneur de mettre Sa nature en vous, et votre propre nature disparaîtra : Il sera tout en vous. La préoccupation de soi engendre insensiblement la pitié pour soi-même, qui vient de Satan. "On ne me comprend pas ! Sur ce point-là, on me doit des excuses ! Il faut que ce soit tiré au clair !" Laissez donc les autres tranquilles, et demandez au Seigneur de mettre en vous la nature du Christ. Il vous soutiendra, jusqu'à ce que vous soyez rempli de Sa plénitude.

La vie chrétienne parfaite est celle de l'enfant. Quand je me préoccupe trop de ce qui se passe en moi, cela va mal. C'est le malade qui connaît la valeur de la santé. L'enfant de Dieu ne se préoccupe pas de savoir ce qu'est la volonté de Dieu, car il est lui-même dans la volonté de Dieu. Quand nous nous écartons si peu que ce soit de la volonté de Dieu, nous nous mettons à lui dire: "Quelle est ta volonté ?" Un enfant de Dieu ne prie pas pour que Dieu lui démontre qu'il répond à la prière; il est sans inquiétude, sachant que Dieu répond toujours.

En essayant de combattre notre égoïsme par les méthodes dictées par le bon sens, nous le développons au contraire. Jésus dit: "Venez à moi, et je vous donnerai du repos"; c'est-à-dire : la nature de Christ prendra la place de notre propre nature. Partout où Jésus passe, il apporte le repos; le repos d'une activité parfaite, d'où tout amour de soi-même est absent.
 
(Auteur inconnu)

La vie chrétienne

 
Notre vie chrétienne n'est pas un état, mais une marche. Le chemin de la sainteté n'est pas non plus un état, c'est une progression. La sanctification n'est pas quelque choses que l'on atteint à un certain stade de notre expérience chrétienne, et que l'on possède ensuite définitivement. C'est une vie qui doit être vécue jour après jour, et heure après heure. Nous pouvons nous détourner un instant de notre chemin, mais notre écart ne change rien au chemin lui-même. Nous pouvons instantanément nous y engager de nouveau. Dans notre marche par la foi, il peut y avoir des chutes momentanées. Certes, elles sont regrettables et très attristantes. Mais si nous savons comment nous en sortir, nous pouvons garder notre âme dans une attitude d'entière consécration et de parfaite confiance en Dieu.

(Auteur inconnu)

vendredi 15 mars 2013

Nos priorités

 
Tout se précipite, le temps est si court, la vie si trépidante. Les agendas sont souvent si remplis que le risque est grand pour un chrétien de négliger la lecture de la bible et la prière. Le matin, c'est la course pour ne pas être en retard, et le soir, la fatigue est là! Il arrive que les semaines passent sans un contact réel avec le Seigneur. Si le début de nos journées lui est consacré, les heures qui suivront le seront probablement aussi. Mais si nous laissons passer ce moment privilégié, toute la journée risque d'être perdue pour le Seigneur. Ne nous cherchons pas d'excuses, remettons nos priorités dans le bon ordre et nous pourrons affronter la journée dans la paix et la victoire de la foi. En négligeant la lecture de la Parole de Dieu, nous ressentons un vide. Peut-être tentons-nous de le combler par ce qu'offre le monde, mais cela ne fait pas le compte. Mettons notre confiance en Dieu qui nous a réservé quelque chose de meilleur: la joie de la présence de Jésus. Prenons le temps de prier et de lire notre bible. Cherchons Jésus. Puisque lui de son côté nous cherche, nous ne pouvons pas ne pas nous rencontrer. Plus qu'une activité, la prière est avant tout une attitude. Elle exprime notre relation avec Dieu, une relation de confiance et d'amour. Un chrétien disait: « Un moment passé avec Dieu dans la prière éclipse de loin les plaisirs et les joies de cette terre». Est-ce notre expérience?

(Auteur inconnu)

Vous pouvez compter sur lui

Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand. 1 Jean 5:9a
 
Le prince Albert d'Angleterre a un jour visité le laboratoire d'un scientifique du nom de Lyon Playfair. D'après le biographe de Playfair, lorsque le prince et l'homme de science furent près d'un chaudron de plomb en ébullition, Playfair aurait dit : « Votre Altesse Royale croit-elle à la science ? » « Certainement », répondit le prince Albert. Playfair lava la main du prince dans une solution spéciale et lui demanda ensuite de s'en servir pour puiser du métal chaud. Le prince plongea la main dans le chaudron et en ramena du métal dans sa main - sans éprouver le moindre mal. Si le prince Albert pouvait avoir une telle foi en un scientifique de renom, combien plus nous devrions croire la parole de Dieu! Abraham croyait en la promesse de Dieu de faire de lui une grande nation, bien que lui et sa femme aient été âgés (Genèse 15:5-6 ; Hébreux 11:8-12). Il a donné un exemple que nous devrions suivre. « Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu » (Romains 4:20). Il n'est pas toujours sage de croire aux affirmations d'êtres humains faillibles, mais nous pouvons certainement croire aux enseignements, aux promesses et aux avertissements de Celui qui est véritablement digne de confiance. - V.C.G. -
 
Pensée: Les promesses de Dieu n'ont pas de date d'expiration.


jeudi 14 mars 2013

Avez-vous atteint la maturité?

Si un travail que vous avez commencé vous est enlevé pour être donné à quelqu'un d'autre, et que vous ne ressentez pas d'amertume: ça c'est de la maturité.

Si quelqu'un vous adresse des critiques, même sans gentillesse, et que vous pouvez écouter et en recevoir quelque enseignements sans ressentir de rancoeur: ça c'est de la maturité.

Si vous voyez une personne commettre un acte qui est contre vos principes chrétiens, et que vous pouvez ne pas vous sentir supérieur: ça c'est de la maturité.

Si un autre est choisi pour un poste lorsque vous êtes le mieux qualifié, et que vous n'êtes pas blessé dans votre orgueil: ça c'est de la maturité.

Si une personne persiste à argumenter un point de vue qui est contraire au vôtre, et que vous pouvez ne pas vous sentir ''satisfait'' de vous-même: ça c'est de la maturité.

Si vous pouvez subir une douleur agaçante et persistante, tout en gardant vos sentiments pour vous-même pour le bien-être d'une autre personne: ça c'est de la maturité.

Si vous pouvez vous déranger pour rendre service sans vous dire ''Moi, je suis pas mal bon '' :ça c'est de la maturité.

Si l'une de vos connaissances vous ignore volontairement, et que vous pouvez lui trouver des excuses pour ses actions: ça c'est de la maturité.

Si vous pouvez sortir du lit à une heure matinale pour prier, tout simplement que vous réalisez que c'est par la prière que la puissance de Dieu agit en vous: ça c'est de la maturité.

Si vous pouvez écouter l'autre avec votre coeur, vos yeux et vos oreilles, tout en l'évaluant avec amour et compréhension, sachant aussi quitter sans ouvrir la bouche: ça c'est de la maturité.

Si on vous dénigre, vous accuse faussement, vous ridiculise publiquement, vous range parmi les malfaiteurs, et que vous pouvez réagir sans être rempli d'amertume:
vous avez enfin atteint la maturité.

(Auteur inconnu)

mercredi 13 mars 2013

Comment affronter une autre journée

C'est ici la journée que l'Éternel a faite: qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie! Psaume 118:24
 
Pablo Casals, violoncelliste connu mondialement, a un jour rendu le témoignage percutant que voici: « Cela fait 80 ans que je commence chaque journée de la même manière. Je m'assieds au piano et je jour deux préludes et fugues de Bach. Je ne peux imaginer faire autrement. C'est une bénédiction pour la maison. Mais ce n'est pas sa seule signification pour moi. C'est une redécouverte du monde dont j'ai la joie de faire partie ».
Si un musicien consciencieux commençait ainsi ses journées, nous chrétiens - par la grâce fortifiante du Saint-Esprit - pouvons certainement consacrer chaque nouvelle journée à notre Seigneur. Où que nous soyons et quelle que soit notre situation, chaque jour nous pouvons décider de consacrer les heures devant nous à la gloire de Dieu, selon ce que David a écrit: « C'est ici la journée que l'Éternel a faite: qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie! » (Psaume 118:24) Si vous luttez avec la solitude ou la souffrance en soulevant une fois de plus votre fardeau, vous pouvez compter sur les ressources du Seigneur et être un témoignage vivant de ce qu'il pourvoit à tous vos besoins. Si vous êtes rempli d'actions de grâces et de louanges, vous pourrez parler aux autres de la bonté de Dieu. Jacques nous rappelle que nous ne savons pas ce qui arrivera demain (Psaume 4: 14). Raison de plus pour consacrer chaque journée à vous réjouir dans le Seigneur. - V.C.G. -
 
Pensée: Quand on connaît Jésus, on a toujours une raison de se réjouir.

L'épreuve de notre foi

"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."
(Jacques. 1.2-4)

Certains croient que les chrétiens fidèles sont exemptés des épreuves qui sont le lot du commun des mortels. Or, le seul moyen connu, c'est de ne pas venir au monde, et pour nous, c'est trop tard de toute façon ! L'Écriture ne nous enseigne pas cela. Elle nous affirme, au contraire, que l'épreuve est normale, et nous invite à considérer les bienfaits qu'elle peut nous apporter : "Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra." (1 Pi. 4.12-13) Bien loin de regarder les épreuves comme un motif d'accablement et de découragement, aussi bien Jacques que Pierre nous invitent à nous en réjouir. Non, ce n'est pas du masochisme, mais une vision à long terme. Dans 1 Co. 9.24-25, Paul fait allusion au sportif qui accepte de souffrir en vue d'une couronne dans le stade. Comment les constructeurs d'hélicoptères osent-il suspendre tout l'engin avec sa lourde charge à un simple axe d'acier dont le diamètre, si vous le voyiez, vous laisserait rêveur ? Tout simplement parce que cet acier a subi de nombreux tests et contrôles. C'est un métal éprouvé ! Comment connaître la qualité de notre foi ? Par l'épreuve. L'apôtre Pierre, parlant de notre héritage céleste dit : "C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi." (1 Pi. 1.6-9) Alors, allons-nous continuer à nous plaindre ? Fins de mois difficiles ; vieilles douleurs par temps de pluie ; patron et collègues injustes ; machine à laver qui fuit ; belle-mère hargneuse ; culasse de voiture qui rend l'âme, et j'en passe ! Faut-il encore rappeler que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu" (Rom. 8.28) ?
 
(Auteur inconnu)