mardi 24 janvier 2017

Repentance

En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut...
2 Corinthiens 7 : 10
 
La conviction de péché est un sentiment qui saisit rarement le coeur de l'homme. C'est pourtant la porte qu'il faut franchir pour connaître Dieu. Jésus dit que lorsque le Saint-Esprit viendra, il convaincra de péché. Quand le Saint-Esprit éveille la conscience d'un homme et le met en présence de Dieu, ce ne sont pas ses relations avec les hommes qui le tourmentent, mais sa relation avec Dieu. - « J'ai péché contre toi, contre toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux ». La conviction du péché, le miracle du pardon et la sainteté, sont si étroitement liés, qu'on peut affirmer que l'expérience du pardon conduit à la sainteté. Celui qui est pardonné en donne la preuve en changeant de vie, par la grâce de Dieu. On peut éprouver du remords de ses erreurs, être dégoûté de soi-même, mais la véritable repentance nous amène toujours à dire : « J'ai péché ». Lorsqu'un homme le dit de tout son cœur, il est certain que c'est Dieu qui a agi en lui. L'accès au Royaume de Dieu passe par les angoisses de la repentance qui réduit à néant la bonne opinion que nous avons de nous-mêmes. C'est alors que le Saint-Esprit peut commencer à révéler le Fils de Dieu dans notre vie. Cette vie nouvelle se manifeste par une repentance consciente et une inconsciente sainteté. La repentance est la base de départ de la vie chrétienne. À strictement parler, un homme ne peut pas se repentir quand il le veut : la repentance est un don de Dieu. Les vieux Puritains avaient coutume de prier pour '' le don des larmes ''. Si vous vessiez de connaître la vertu de la repentance, vous seriez dans les ténèbres. Examinez-vous pour voir si vous savez encore ce que c'est de s'affliger sur son péché.

(Oswald Chambers)

dimanche 22 janvier 2017

L'arc dans les nuées

J'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre.
Genèse 9 : 13
 
C'est la volonté de Dieu que les hommes entrent en relation étroite avec lui, et les alliances qu'il traite avec nous tendent à ce but. « Pourquoi Dieu ne me sauve-t-il pas ? » demandez-vous. Il vous a sauvé, mais vous n'êtes pas encore entré en rapport avec lui. « Pourquoi Dieu ne fait-il pas pour moi ceci, ou cela ? » Il l'a fait, mais la question est celle-ci : Vous êtes-vous conformés à ses désirs ? Toutes les grâces de Dieu sont là à notre portée, mais nous ne pourrons les saisir qu'une fois entrés dans l'alliance de Dieu. Attendre que Dieu se manifeste est le comble de l'incrédulité ; cela prouve que vous attendez qu'il agisse pour croire en lui. Dieu a pris les devants en nous offrant son alliance ; nous devons faire le pas nécessaire pour l'accepter. Il s'agit d'avoir foi en Dieu, de lui faire confiance, et c'est la chose la plus difficile. Nous n'avons vraiment foi qu'en nous-mêmes, en nos propres sentiments... Je ne crois en Dieu que lorsqu'il a mis dans ma main la chose même que je désire ; et alors, je proclame : « Maintenant, je crois ». Ce n'est pas cela, la foi. « Regardez à moi, et soyez sauvés », dit l'Éternel. Quand j'accepte réellement les termes et l'alliance de Dieu, et que je m'abandonne à lui entièrement, il n'y a plus en moi aucun idée humaine de mérite, mais je suis submergé par le sentiment d'être entré dans la pleine communion avec Dieu, et tout rayonne de paix et de joie.
 
(Oswald Chambers)

samedi 21 janvier 2017

Le Temple du Saint-Esprit

...Le trône seul m'élèvera au-dessus de toi. Genèse 41 : 40
 
Je dois rendre compte à Dieu de la manière dont je gouverne mon corps sous sa domination. Paul dit qu'il ne veut pas rejeter la grâce de Dieu, - la rendre inefficace. La grâce de Dieu est absolue, le salut en Jésus est parfait, éternel. Mon salut n'est pas à venir, je suis sauvé ; le salut est aussi éternel que le trône de Dieu. Ce que j'ai à faire de mon côté, c'est d'élaborer dans ma vie l'œuvre que Dieu accomplit en moi. « Travaillez à votre salut », c'est là ma responsabilité. Cela signifie que je dois manifester dans mon corps la vie du Seigneur Jésus, non pas d'une manière mystique, mais d'une façon réelle et concrète. « Je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti », dit l'apôtre Paul (1 Corinthiens 9 : 27). Tout chrétien peut discipliner son corps au service de Dieu. Dieu nous a rendus capables de tenir en parfait état ce temple du Saint-Esprit, de gouverner notre imagination et notre sensibilité. Nous sommes responsables de nos affections et nous ne devons jamais laisser entrer dans ce temple des attachements coupables. Nous sommes souvent plus sévères pour les autres que pour nous-mêmes. Nous excusons volontiers nos propres défauts, mais condamnons chez les autres des péchés vers lesquels nous ne sommes pas attirés. « Je vous exhorte, écrit Paul, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant... » (Romains 12 : 1). Le point important est celui-ci : Suis-je disposé à offrir mon corps pour que Dieu en fasse le Temple du Saint-Esprit ? Tout est là.

(Oswald Chambers)

mercredi 18 janvier 2017

Le bienfait du dénuement

...et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ... Romains 3 : 24
 
La Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu éveille fréquemment une ardente aspiration mais en même temps une profonde répulsion, parce que le message qu'elle nous apporte nous irrite. L'homme est fier de pouvoir donner tant et plus ; mais recevoir comme un mendiant, c'est autre chose. « Je donnerai ma vie comme martyr s'il le faut, je me dévouerai tout entier, je ferai n'importe quoi, mais ne m'humiliez pas en me mettant sur le même pied que le plus grand des pécheurs qui n'a qu'à accepter le don du salut par Jésus-Christ ». Il faut que nous comprenions que nous ne pouvons rien mériter ou obtenir de Dieu par nos efforts. Il faut le recevoir comme un cadeau gratuit, ou bien nous en passer. Le plus grand bienfait spirituel, c'est de reconnaître notre dénuement. Jusqu'à ce que nous arrivions là, le Seigneur ne peut rien pour nous. Il ne peut intervenir tant que nous croyons pouvoir nous suffire à nous-mêmes. C'est par la porte du dénuement que nous entrons dans son Royaume. Tant que nous croyons être riches, tant que nous possédons quelque capital d'orgueil, quelque indépendance, Dieu ne peut rien pour nous. C'est seulement lorsque nous avons faim de vie spirituelle, que nous recevons le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous communique comme un don la nature divine ; il fait vivre en nous la vie puissante de Jésus, qui, pénétrant notre âme, nous élève jusqu'à sa hauteur, dans le royaume de Jésus (Jean 3 : 5).
 
(Oswald Chambers)

samedi 14 janvier 2017

La loi des antagonismes

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. Apocalypse 2 : 7
 
Toute vie suppose un combat ; c'est un fait, que ce soit dans le domaine de la grâce ou de la nature, qu'il s'agisse de la vie du corps, de la vie mentale, de la vie morale ou spirituelle. La santé est un équilibre entre notre organisme et le monde environnant. Elle se maintient si notre vitalité est suffisante pour résister aux attaques extérieures - qui toutes sont capables de nous détruire. Les éléments qui me soutiennent et me renouvellent tant que je suis en vie, désagrègent mon organisme dès ma mort. Si j'ai une vitalité suffisante, je garde cet équilibre qu'est la santé. Il en est de même pour la santé mentale. Si je veux avoir une santé mentale vigoureuse, je dois lutter, et il en résulte cet équilibre qui s'appelle une pensée saine. C'est également vrai dans le domaine moral, car il y a en moi antagonisme entre le bien et le mal. La victoire sur le mal et la pratique du bien dépendent de ma vigueur morale. Dès que je lutte, le bien l'emporte. Personne n'est vertueux malgré lui ; la vertu s'acquiert. C'est le même phénomène dans le domaine spirituel. Jésus a dit : " Vous aurez des tribulations dans le monde ", cela veut dire que toutes les forces contraires à la vie spirituelle seront dressées contre vous, mais : " Prenez courage, j'ai vaincu le monde ". Je dois apprendre à conquérir tout ce qui s'oppose à la croissance spirituelle pour parvenir ainsi à cet équilibre qui s'appelle la sainteté ; alors le combat lui-même devient joie. La sainteté est l'équilibre entre mes dispositions naturelles et la loi de Dieu manifestée en Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

jeudi 12 janvier 2017

Ni par la puissance, ni par la force

Et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance. 1 Corinthiens 2 : 4
 
Si, en prêchant l'Évangile, vous substituez vos propres convictions quant à l'explication de la voie du salut, au lieu de compter sur la puissance même de l'Évangile, vous empêchez ceux qui vous écoutent d'en saisir la réalité. En exposant aux autres le chemin du salut, soyez bien conscients que vous devez être vous-mêmes enracinés et fondés dans la foi en Dieu. Ne vous fiez jamais à la clarté de votre exposé, mais veillez à ne compter que sur le Saint-Esprit. Fiez-vous entièrement à la puissance rédemptrice de Dieu, et il communiquera aux âmes sa propre vie. Quand vous êtes enracinés dans la vérité, rien ne peut plus vous ébranler. Si votre foi repose sur des expériences, elle sera susceptible d'être mise en question au premier accident de parcours. Mais rien ne peut ébranler Dieu, ni la toute-puissante réalité de la Rédemption. Que votre fois soit basée sur ce fondement, et vous serez dans une sécurité complète. Une fois que vous avez établi une relation personnelle avec Jésus-Christ, rien ne peut plus vous faire dévier. C'est en cela que consiste la sanctification. Dieu ne désire pas que nous considérions la sanctification comme une expérience, notre sanctification n'est jamais parfaite, mais elle a toujours besoin d'être sanctifiée à nouveau (Jean 17 : 19). Je dois résolument livrer à Dieu ma vie sanctifiée, pour qu'il s'en serve à sa guise et m'emploie comme un instrument docile.

(Oswald Chambers)

mercredi 11 janvier 2017

La perfection chrétienne

Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ.
Philippiens 3 : 12
 
Il y a quelque danger à s'imaginer que Dieu veut faire de nous des spécimens accomplis de ce qu'il peut produire. Le dessein de Dieu est de nous unir à lui. Certains mouvements pieux ont tendance à croire que Dieu veut réaliser des saints modèles, qu'il pourrait ensuite exposer dans son musée. En recherchant en premier lieu votre sainteté personnelle, Dieu lui-même n'est pas le but final de votre vie, mais ce que vous considérez être la manifestation de Dieu en vous. " Cela ne peut pas être la volonté de Dieu que je sois malade ", dites-vous. Mais si la volonté de Dieu a été que son propre Fils soit meurtri, pourquoi ne vous meurtrirait-il pas vous aussi ? Ce qui servira la cause de Dieu, ce n'est pas votre notion de la sainteté, mais votre communion intime avec Jésus, et votre abandon total à sa volonté, que vous soyez bien portant ou malade. La perfection chrétienne n'est pas, et ne sera jamais, la perfection humaine. La perfection chrétienne est une relation intime avec Dieu qui se manifeste à travers les cheminements de la vie humaine. Quand vous obéissez à l'appel de Jésus, vous êtes frappé de l'étrangeté des choses que vous avez à faire, et ensuite de cet autre fait que ceux qui vous entourent semblent vivre sans Dieu et mener une vie parfaitement logique et raisonnable. De telles vies peuvent vous suggérer l'idée que Dieu est inutile, que par des efforts humains et du dévouement on peut atteindre à l'idéal divin. Mais dans un monde déchu, cela est impossible. Je suis appelé à vivre dans une communion parfaite avec Dieu, de telle sorte que ma vie fasse envie aux autres, sans attirer sur moi l'admiration. Plus je pense à moi et moins Dieu peut se servir de moi.

(Oswald Chambers)

mardi 10 janvier 2017

Le fondement inébranlable

Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6 : 14
 
Quand un homme naît de nouveau, beaucoup de choses en lui sont ébranlées. Les réalités extérieures doivent être envisagées autrement, ses sentiments doivent être transformés. Dans l'âme de l'apôtre Paul régnaient l'ordre et la stabilité. Aucun événement extérieur ne pouvait le troubler, car il était fondé et enraciné en Dieu. Chez la plupart d'entre nous, la vie spirituelle est décousue et sans cohésion, parce que nous nous préoccupons avant tout d'avoir une vie matérielle bien réglée et bien stable. La vie spirituelle de Paul était édifiée sur le roc. Les critiques rationnels, eux, construisent leur vie sur les sables mouvants de la pensée matérialiste abstraite. Entre les uns et les autres, il n'y a pas de compréhension possible. La logique de Paul était fondée sur les vérités essentielles. La base inébranlable de son équilibre spirituel était l'agonie de Dieu pour la Rédemption du monde, c'est-à-dire : la Croix de Jésus-Christ. Passez en revue les raisons pour lesquelles vous croyez et rejetez celles qui ne sont pas essentielles, puis revenez vous placer sur le roc de la Croix du Christ. Du point de vue historique, la croix est un événement sans aucune importance. Du point de vue de la Bible, elle a plus d'importance que les plus grands empires du monde. Quand nous cessons d'insister sur la tragédie de la crucifixion du Fils de Dieu, toute notre prédication devient vaine. Elle n'apporte pas aux hommes la puissance de Dieu ; elle peut être intéressante, mais elle est sans force, sans efficacité. Prêchons donc la Croix du Christ et l'énergie divine sera libérée. " Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication " et " nous prêchons Christ crucifié ", dira l'apôtre Paul dans sa lettre aux Corinthiens.

(Oswald Chambers)

lundi 9 janvier 2017

Les choses terre à terre et les choses profondes

Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 1 Corinthiens 10 : 3

N'allez pas vous imaginer que les choses ordinaires de la vie ne sont pas voulues et ordonnées par Dieu ; elles le sont autant que les choses profondes. Ce n'est pas votre consécration à Dieu qui vous éloigne des choses " terre à terre ", mais votre désir d'impressionner les autres en leur montrant combien vous êtes au-dessus de ces choses-là. Cela prouve que vous vous targuez d'être spirituel. Prenez bien garde à ne pas vous laisser envahir par ce sentiment, qui vous ferait mépriser ceux qui semblent être plus terre à terre que vous. Ne vous posez pas en héros sublime car Dieu lui-même s'est fait petit enfant. S'occuper des choses ordinaires ne veut pas dire vivre mal, ni qu'il n'y a aucune profondeur dans l'être intérieur. L'océan même a un rivage. Les nécessités agréables de l'existence, manger et boire, se promener et causer sont toutes voulues de Dieu. C'est cette vie-là que le Seigneur a vécue, lui le Fils de Dieu, et il nous rappelle que le disciple n'est pas plus grand que son Maître. Notre sauvegarde ce sont les choses terre à terre, nous devons vivre de la vie commune à tous les hommes avec bon sens. Et quand vient le moment des choses profondes, Dieu nous les fait saisir distinctement, sans aucune confusion. Nous sommes si imbus de nous-mêmes, que nous refusons d'agir en chrétiens dans les détails de la vie quotidienne. Décidez-vous à n'accorder d'importance qu'à Dieu, et vous vous apercevrez que c'est de vous-même dont il vous faut vous méfier.

(Oswald Chambers)

dimanche 8 janvier 2017

Glorifier Dieu dans la vie de tous les jours

Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 1 Corinthiens 10 : 31
 
La merveille de l'Incarnation commence par la vie d'un petit enfant comme les autres. Le miracle de la Transfiguration aboutit au retour dans la vallée ou vivent les démoniaques. La gloire de la Résurrection s'abaisse jusqu'à un déjeuner sur le rivage de la mer Tibériade. Ce n'est pas une déchéance, c'est une grande vérité que Dieu nous révèle. Nous voudrions éprouver la sensation du merveilleux ; nous confondons les sentiments héroïques avec la véritable grandeur. Il est beau sans doute de traverser une épreuve avec courage, mais le véritable héroïsme consiste à glorifier Dieu chaque jour, sans témoins, sans que personne puisse s'en douter. Nous ne demandons pas l'auréole des saints, mais nous désirons cependant que l'on dise de nous : " Quel homme de prière ! Quelle femme pieuse et dévouée ! " Si vous êtes réellement consacrés à Jésus-Christ, vous êtes parvenus à un sommet ou personne ne songe à vous remarquer ; tout ce que l'on verra, c'est que la puissance de Dieu se manifeste sans cesse à travers votre vie. " Oui, quel merveilleux appel j'ai reçu de Dieu ", dites-vous avec fierté. Et vous ne réalisez pas que, pour glorifier Dieu dans les plus humbles tâches, il faut toute la puissance de l'Esprit de Dieu en vous. La pierre de touche pour un enfant de Dieu n'est pas le succès, mais une constante fidélité dans l'existence quotidienne. Il s'agit de manifester dans les conditions ordinaires, ou Dieu nous place, la vie cachée avec Christ en Dieu.

(Oswald Chambers)

samedi 7 janvier 2017

Admirons le Créature

(Castor)

Que tes œuvres sont nombreuses, ô Éternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est pleine de tes richesses. Psaumes 104 : 24

La création surpasse la plupart de nos inventions. Les castors, ingénieurs en construction de digues, savent tenir compte de la force de la poussée des eaux, du régime des crues, de la courbe et de l'inclinaison qu'il faut donner à la muraille des pieux, de l'angle et de la profondeur où il faut les enfoncer pour obtenir une résistance maximum. Une araignée, l'argyronète, s'enferme dans une grosse bulle d'air pour descendre au fond de l'eau, et continue d'y respirer pendant qu'elle est à l'affût de ses proies. Une fauvette de l'Inde fabrique son nid à l'aide de longues feuilles qu'elle réunit par une sorte de point de surjet, à l'aide d'une herbe souple. Elle obtient ainsi un sac allongé où la nichée est bien à l'abri. La finesse du travail est aussi grande que s'il était exécuté à l'aiguille. Des insectes utilisent le bouton-pression : c'est une petite saillie qui entre dans une cupule de même diamètre et qui peut s'y maintenir ou s'en dégager. Que sont nos seringues hypodermiques, comparées aux crochets de la vipère ou au dard de l'abeille ? Et que dire de la lumière qui émane du ver luisant sans dégager la moindre chaleur ? C'est à peine si on commence à savoir reproduire un tel phénomène en laboratoire. Mille secrets sont ainsi cachés dans la nature. Ouvrons les yeux pour y découvrir les merveilles de Celui qui est aussi notre Dieu Sauveur.

(La Bonne Semence)

vendredi 6 janvier 2017

Comme une mère...

Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai ; vous serez consolés dans Jérusalem. Ésaïe 66 : 13

« La main qui berce l'enfant dans son berceau est celle qui gouverne le monde ». Ce dicton anglais souligne l'importance de son éducation et des soins maternels de sa petite enfance. L'attitude de la mère conditionne en partie le comportement de son enfant adulte. Elle doit désirer voir son enfant devenir une personne juste et droite. C'est elle qui lui apprend la vie : la tendresse, la vérité, le respect d'autrui, le sens de l'effort et la persévérance. Cet enseignement est transmis souvent à son insu dans les situations quotidiennes, car l'enfant capte au-delà des mots, les sentiments et les mobiles des actions. La Bible souligne amplement l'influence de la mère sur le développement moral et spirituel des enfants. Une mère peut montrer en pratique que la crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse. Cette sagesse dont la source est en Dieu a une influence sur les paroles et les actes de l'enfant. Une mère chrétienne désire avant tout que son enfant accepte Jésus Christ comme son Sauveur et entretienne une relation personnelle avec lui. Elle prie pour lui, répond à ses questions par de sages conseils, le console et l'encourage souvent. Elle n'hésite pas à le réprimander, quand c'est nécessaire, car la discipline fait partie de l'éducation (Hébreux 12 : 5-6). Noble tâche que celle d'une mère. Elle dure toute la vie !
(La Bonne Semence)

jeudi 5 janvier 2017

Pour moi, vivre c'est Christ

Car pour moi, Christ est ma vie et la mort m'est un gain. Philippiens 1 : 21


Celui qui fait cette déclaration vit-il dans un palais, jouit-il des plaisirs de la vie, est-il entouré de l'affection des siens ? Non, l'apôtre Paul est prisonnier des Romains. Quel est donc le secret de son bonheur et de sa force intérieure ? Ce n'est ni une religion à laquelle il se serait rattaché, ni des règles morales qu'il respecterait c'est une personne qu'il aime. Voilà donc sa ressource intérieure au milieu de ses souffrances. Sa vie peut bien passer pour un échec aux yeux de ses contemporains. Peu lui importe il a trouvé en Jésus-Christ la réponse à tous les besoins de son cœur. Cette expérience n'est pas réservé aux apôtres. Elle est à la portée de tout croyant. Pour la réaliser, il faut vivre pour Christ et dans sa compagnie. Celle-ci nous aide à traverser les circonstances, non seulement sans qu'elles nous écrasent, mais encore en cherchant à plaire à notre Maître : le jeune dans ses études ou dans les contacts avec ses camarades, l'adulte au milieu des circonstances de la vie ou soumis à des tentations dans la maladie, le deuil, les problèmes de famille. Si nous ne faisons pas cette expérience sur la terre, ce n'est pas au ciel que nous le ferons, car la vie de la foi aura pris fin. C'est sur la terre et au milieu des circonstances favorables ou adverses que l'occasion nous est donnée de magnifier le Seigneur en reproduisant, dans notre mesure, quelque caractères de sa personne.
(La Bonne Semence)

mercredi 4 janvier 2017

Qui est Jésus ?

Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n'ai pas jugé bon de voir autre chose parmi vous, sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
1 Corinthiens 2 : 1-2

C'est un Juif, humble charpentier qui n'a fait que du bien, mais on l'a condamné et mis à mort. Pourtant, il a profondément marqué l'histoire de l'humanité. Certains l'ont qualifié de sage, d'autres de maître, d'autres encore de prophète. Comment se fait-il que cet homme pauvre, d'une ville méprisée du pays d'Israël, qui n'a jamais écrit de livres, qui n'a jamais cherché à s'imposer par la force, et qui ne possédait rien, soit devenu l'homme le plus connu et le plus admiré de l'histoire ? Pourquoi tant de personnes sont, encore aujourd'hui, prêtes à le suivre, parfois au prix de leur vie ? Ne serait-ce pas parce qu'il est, effectivement, ce qu'il disait être ? Au travers des siècles, des milliards d'hommes et de femmes ont découvert, dans une relation personnelle avec Jésus, quelqu'un d'infiniment plus grand qu'un maître, ou qu'un prophète. En écoutant son message et en y répondant, ils l'ont reconnu pour ce qu'il est, pleinement homme, pleinement Amour et pleinement Vérité. Ils l'ont reconnu comme leur Sauveur. Sa vie, sa mort, son message, sa personne, leur ont ouvert une nouvelle espérance. Vous pouvez, vous aussi découvrir l'Homme Dieu. Il ne vous dira pas forcément ce que vous avez envie d'entendre, mais sûrement ce que vous avez besoin de savoir. Il ne veut pas vous juger, mais vous sauver. Lisez l'évangile, une bonne nouvelle pour vous ! Croyez Jésus-Christ, c'est le Sauveur pour vous comme pour moi !
(La Bonne Semence)

mardi 3 janvier 2017

Courrier des lecteurs

Je dis à l'Éternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! Psaume 91 : 2

Corine, lectrice du calendrier, nous fait un récit encourageant au sujet de l'intervention de Dieu dans les décisions que nous avons à prendre : Heureuse maman d'une fillette de seize mois, elle attend un deuxième enfant. Malheureusement, la famille n'est pas riche, et Corine vient juste de trouver du travail. Au début, désemparée, elle songe à l'avortement... Mais ne pouvant s'y résoudre à cause de sa foi, elle décide d'accepter cet autre enfant. Seulement, dans de telles circonstances, son contrat de travail n'est pas renouvelé. Corine donne naissance à un joli petit garçon, et quelques mois plus tard le papa trouve un emploi mieux rémunéré. Quelle réponse divine ! Ce couple désirait partager sa reconnaissance envers le Seigneur qui les avait guidés dans une période particulièrement difficile. « Lorsqu'on renonce à quelque chose pour Dieu, témoigne la maman, il nous donne toujours mieux. Il savait ce dont nous avions besoin ». Quel encouragement de constater dans la vie quotidienne que Christ est réellement vivant ! À la suite de cette expérience, nos amis ont décidé de remettre vraiment tous les choix de leur vie entre les mains du Seigneur. Puissions-nous être encouragés à faire de même !
(La Bonne Semence)

dimanche 1 janvier 2017

Le don de Dieu

 Ce verset de Jean 3 : 16 a été appelé l'évangile en miniature. Il rayonne de toute la gloire de l'amour de Dieu. Méditons-en chaque mot :
  1. Quelle est l'origine de cet amour ? Dieu lui-même.
  2. Quelle en est l'intensité ? Tellement grande que Dieu a donné son Fils unique.
  3. Qui en sont les destinataires ? Le monde entier. Personne ne peut dire : j'en suis exclu.
  4. Quelle est la preuve de cet amour ? Le don du Fils unique.
  5. Qui peut en bénéficier ? Tous ceux qui croient en Jésus.
  6. À quoi échappent-ils ? À la mort éternelle.
  7. Qu'obtiennent-ils ? La vie éternelle.
Ai-je donc le droit d'être toujours en train de me plaindre, d'être mécontent face aux circonstances que Dieu a voulues pour moi ? Est-ce que j'ai peur de l'avenir, est-ce que je me décourage, ou bien est-ce  que je me confie dans l'amour de Dieu fidèle et tout-puissant ? Est-ce que je suis formaliste et peu empressé de suivre Jésus, ou bien est-ce que son amour me mobilise, m'étreint ? (2 Corinthiens 5 : 14). Est-ce que je cache au Seigneur certaines parties de ma vie, ou bien est-ce que je lui laisse, chaque jour, le soin de la diriger ?
(La Bonne Semence)

samedi 31 décembre 2016

La grande question

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dot quelques-uns sont morts. 1 Corinthiens 15 : 3 à 6

Deux collègues de travail sont amenés à parler de la Bible. L'un d'eux se dit « agnostiques ». Il n'admet aucune révélation divine. Il ne croit pas en Jésus-Christ, mais il reconnaît l'existence d'un Être supérieur qui est au-dessus de tout, inaccessible. L'autre lui expose en peu de mots le message de l'évangile : Tous les hommes sont pécheurs, mais Dieu les aime. Il a envoyé son Fils dans le monde pour être leur Sauveur. Jésus-Christ est venu du ciel et a vécu sur la terre, homme parmi les hommes. Il est mort pour expier nos péchés et il est ressuscité. Tout à coup le premier dit à son compagnon : « Au fond la grande question, c'est de savoir si Jésus-Christ est ressuscité ou non». Oui, répond le chrétien, toute la question est là, et la réponse est sûre : Le Seigneur est réellement ressuscité ! (Luc 24 : 34). Nombreux ont été les témoins oculaires de ce fait. La résurrection de Jésus est une solennelle réalité, car Dieu a établi un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l'Homme qu'il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d'entre les morts (Actes 17 : 31). C'est aussi une bonne nouvelle, car « si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé (Romains 10 : 9). Ce que nous en pensons ne change rien au fait : Jésus est réellement ressuscité. Croire la réponse que donne la parole de Dieu, c'est le seul moyen d'être sauvé.
(La Bonne Semence)

jeudi 29 décembre 2016

Goûtez et voyez

Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier. Psaume 119 : 105
 
Dans une vallée du nord de l'Italie, un évangéliste itinérant passait devant un verger remarquablement bien entretenu. Apercevant le propriétaire, il s'approcha, entra en conversation et put ainsi lui parler des besoins spirituels des hommes. À la fin il lui offrit un exemplaire de la Bible et en recommanda la lecture. « Vous me dites que ce livre est la Parole de Dieu, dit l'agriculteur, mais qu'est-ce qui vous le prouve ? » L'évangéliste ne répondit pas directement. Se tournant vers le verger, il s'intéressa aux beaux fruits mûrs. « Ces poires ont belle apparence, mais c'est dommage qu'elles soient de si mauvaise qualité ! » « Quoi ? répliqua le paysan indigné. Vous ne les avez pas goûtées ! Prenez-en une ou deux, et goûtez-les ». Sitôt dit, sitôt fait. Et l'évangéliste de conclure : « Oui, vos poires sont excellentes. Mais voyez-vous, vous traitez mon livre comme j'ai traité vos poires. Lisez-le, et vous verrez que la Parole de Dieu est bonne ». Combien sont nombreux ceux qui condamnent la Bible sans l'avoir jamais lue ! D'autres n'en ont parcouru certaines parties que rapidement, ou se sont contenté de lire des livres qui parlent de la Bible. Pourtant, rien ne vaut de juger les choses par soi-même. Il faut donc prendre le temps de lire la Bible avec soin, honnêtement. Alors on découvre que, par elle, Dieu nous parle. Il s'adresse aux secrets de notre conscience, aux besoins de notre cœur, et il nous offre son salut. Par elle nous pouvons connaître Dieu et son Fils Jésus-Christ. Y a-t-il quelque chose de plus grand ?

mercredi 28 décembre 2016

Pourquoi moi ?

C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. Osée 2 : 16
 
Ce jour-là quelques mots brefs sont tombés : hospitalisation rapide, examens approfondis, opération éventuelle, pronostic réservé... et tout a basculé. C'était tellement inattendu quel choc ! Évanouis, les projets longuement élaborés. Le souci du présent a remplacé les rêves d'avenir. L'horizon est barré par la maladie. Des pensées se bousculent dans la tête : Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je arrêté si jeune ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ? C'est injuste ! On finit pourtant par réagir un peu, on s'agrippe au moindre espoir de guérison. Mais la maladie est tenace elle vous enferme sur vous-même, et c'est la souffrance et la solitude morale. Seul ? Non, quelqu'un désire s'approcher. Avec compassion il invite : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 : 28). C'est Jésus ! Sur la terre il allait à la rencontre des hommes et des femmes malades, souffrants, isolés. Son amour les cherchait, sachant que Dieu seul « guérit ceux qui ont le cœur brisé » (Psaume 147 : 3). Maintenant Jésus notre Sauveur est vivant dans le ciel. Il a porté les péchés de ceux qui lui font confiance. Il prie pour eux et se tient près de ceux qui le recherchent. Le moindre soupir trouve accès à sa sympathie. Moment de souffrance et de solitude ? Peut-être aussi, moment de retour vers Celui qui est au-dessus de tout, qui connaît tout, qui nous a créés et qui veut nous sauver. Moment où son amour peut être expérimenté.
 
(La Bonne Semence)

mardi 27 décembre 2016

Que t'importe ?

En le voyant, Pierre dit à Jésus : « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui dit : « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? Toi, suis-moi. » Jean 21 : 21-22

Une des plus sévères leçons que nous ayons à recevoir vient de notre obstination à nous immiscer dans la vie spirituelle des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour comprendre le danger qu'il y a à jouer le rôle de providence pour les autres, c'est-à-dire à nous interposer entre l'ordre de Dieu et eux. Vous voyez quelqu'un qui souffre, et vous dites : « Il ne faut pas que cette souffrance continue ». Vous vous opposez ainsi à la volonté de Dieu, qui doit vous dire : « Que t'importe ? ». Si votre vie spirituelle paraît stagner, cherchez-en la cause en présence de Dieu. Peut-être découvrirez-vous que vous êtes intervenu à tort dans la vie de quelqu'un d'autre - vous imposant comme guide - donnant des conseils que vous n'aviez pas le droit de donner. Quand vous êtes vraiment appelé à donner un conseil, Dieu lui-même le donne par vous avec la sagesse compréhensive du Saint-Esprit. Votre  rôle, c'est de maintenir une communion intime avec Dieu, pour que sa sagesse puisse, par votre moyen, atteindre et bénir une autre âme. La plupart d'entre nous sont conscients de leur vie religieuse, servant et adorant Dieu. Mais ils ne sont pas encore mûrs pour la vraie vie. Cette vie supérieure est celle du petit enfant qui n'est pas conscient, qui vit sans s'en rendre compte. On s'abandonne entièrement à Dieu et on ne s'aperçoit pas que Dieu vous emploie à son service. Il vous faut aspirer à cet état, dans lequel vous ne saurez plus ni ce que vous faites, ni ce que Dieu fait par vous. Un saint ne sait pas qu'il est saint ; il sait seulement qu'il dépend de Dieu.
(Oswald Chambers)

lundi 26 décembre 2016

La direction divine

Alors l'homme s'inclina et se prosterna devant l'Éternel, en disant : « Béni soit l'Éternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui n'a pas renoncé à sa miséricorde et à sa fidélité envers mon seigneur ! Moi-même, l'Éternel m'a conduit à la maison des frères de mon seigneur ». Genèse 24 : 27
Nous devons arriver à une communion si étroite avec Dieu que nous n'ayons plus à lui demander continuellement sa direction. Notre sanctification est la preuve que nous sommes enfants de Dieu, et la vie normale d'un enfant, c'est l'obéissance. Quand l'envie le prend de désobéir, aussitôt sa conscience l'avertit. Dans le domaine spirituel, l'avertisseur, c'est le Saint-Esprit. Quand il nous dit : « Stop » ! nous devons nous arrêter aussitôt, et rechercher ce qui doit être corrigé, de façon à discerner clairement la volonté de Dieu. Si nous sommes nés de l'Esprit, nous ne devrions pas demander sans cesse à Dieu sa direction. « Le Seigneur m'a conduit », dirons-nous, et en regardant en arrière, nous verrons le plan admirable que Dieu a lui-même tracé. Nous n'avons pas de peine à voir la main de Dieu dans les événements exceptionnels, mais nous devons apprendre à reconnaître Dieu dans les petits détails de notre vie. Ne pensez jamais que le hasard soit autre chose que la manifestation de la volonté de Dieu, et soyez prêt à découvrir en tout ce qui vous arrive la main divine. Prenez garde de ne pas vous faire une idole de la fermeté de vos convictions pour l'opposer à votre fidélité à Dieu. « Je ne ferai jamais cela », dites-vous ; mais vous le ferez certainement si Dieu l'ordonne. Personne n'a paru plus inconséquent que le Seigneur, mais il n'a jamais été inconséquent avec son Père. La logique chrétienne ne vient pas d'un principe, mais de la vie divine. C'est cette vie en nous qui, à tout moment, nous révèle la volonté de Dieu. Il est plus facile d'être un fanatique qu'un vrai fidèle, car être fidèle à Dieu peut être extrêmement humiliant.
(Oswald Chambers)

dimanche 25 décembre 2016

Foi et expérience

(Foi)
J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. Galates 2 : 20

Nous devons livrer bataille à tous nos penchants, renoncer à toutes nos tricheries pour nous consacrer sans réserve au Seigneur Jésus. Pensez à la grandeur de Jésus-Christ, tel que le Nouveau Testament nous le révèle, et à la misérable petitesse de notre foi ! Pensez à ce qu'implique la foi absolue en Jésus-Christ : il peut nous présenter sans tache devant le trône de Dieu, lavés de tout péché, absolument purs et justifiés ! Demeurons dans une foi absolue, dans l'adoration. Jésus a été fait pour nous « sagesse et justice, et sanctification et rédemption ». Comment osons-nous parler des sacrifices que nous ferions pour le Fils de Dieu ! Alors qu'il nous a sauvés de l'enfer et de la perdition. Comment pourrions-nous prétendre faire des sacrifices ? Nous devons vivre et fortifier continuellement notre foi en Jésus-Christ - non pas un Jésus-Christ de certaines réunions de prières, ou de certains livres, mais le Jésus-Christ de la Nouvelle Alliance (Nouveau Testament), qui est Dieu incarné, et devant qui nous nous prosternons. Nous devons nous confier en lui, car il est la source unique de notre expérience. Jésus-Christ réclame tout notre amour et toute notre consécration. Jésus-Christ ne peut être emprisonné, mais notre foi doit être fondée sur une inébranlable confiance en lui. Le Saint-Esprit condamne sévèrement tout manque de foi. Toutes nos craintes sont coupables, et le fruit de notre incrédulité. Comment celui qui est uni à Jésus-Christ, pourrait-il douter ou avoir peur ? Notre foi triomphante devrait chanter sans cesse un hymne de victoire.

(La Bonne Semence)

vendredi 23 décembre 2016

Au commencement, Dieu

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.  Genèse 1 : 1
 
Au commencement, Dieu... C'est par ces mots majestueux que s'ouvre, comme un portique grandiose, la Bible, la Parole de Dieu. En tout et partout, c'est Dieu qui commence. Il commence la création, démonstration de sa gloire et de sa souveraine puissance. Il commence l'histoire, par la création du premier homme. Quoi qu'en disent certains, l'homme n'est pas le produit d'une lente évolution. C'est une créature à part, que Dieu a marquée de sa propre empreinte en la dotant d'un esprit qui a la capacité d'entrer en relation avec lui. Aujourd'hui encore, entre lui et vous, Dieu voudrait commencer. Commencer le dialogue... si ce n'est déjà fait. Commencer en vous une nouvelle vie, pour vous conduire par un nouveau chemin vers un nouveau but. Au commencement, Dieu... Cela aussi devrait s'inscrire en lettres capitales dans mon existence et dans la vôtre. Le Seigneur est-il au commencement de mes réflexions, de mes décisions, au commencement de mes actes, de chacune de mes journées ? Avant toute activité, me mettre à l'écoute de la Parole de Dieu et m'adresser à Lui par la prière, c'est le considérer comme celui à qui appartiennent mon temps et ma vie, et à qui je serai un jour appelé à rendre des comptes.
 
(La Bonne Semence)

jeudi 22 décembre 2016

Ce n'était pas un hasard

Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8 : 28
 
Claire-Lise était très contrariée d'avoir manqué un bus pour rentrer chez elle. Elle avait tant de préparatifs à faire en vue d'un long séjour à l'étranger pour venir en aide à des enfants handicapés. Pourquoi ce contretemps ? pourquoi ce retard inutile ? Elle rentra chez elle par d'autres moyens, ce qui provoqua, tout compte fait, un retard d'un quart d'heure seulement. Mais ce délai était juste ce qu'il fallait pour qu'elle ne soit pas chez elle lorsque la foudre tomba sur la maison qu'elle habitait, et toucha particulièrement sa chambre ! Claire-Lise a réalisé alors que ce contretemps n'était pas fortuit. Le Seigneur veillait sur elle, et avant son voyage, il lui montrait qu'il pouvait la protéger de tous les dangers. Il contrôle tout ce qui arrive et il fait même « un chemin pour le sillon de la foudre » (Job 28 : 26). Dieu intervient dans nos vies. Tel concours de circonstances, pur hasard aux yeux du non-croyant, peut constituer au contraire un signe pour celui qui connaît le Seigneur. Il pourra y voir un encouragement et une preuve de sa bonté. En fait il faut la foi pour reconnaître les interventions de Dieu, et cela est normal, car Dieu honore ceux qui lui font confiance. Ainsi nous goûtons ses soins fidèles et nous sommes fortifiés dans notre foi en constatant qu'il s'intéresse aux détails de nos vies. Nous reconnaissons alors qu'il est bien le « Dieu vivant », celui qui agit et se révèle aux hommes. Aujourd'hui comme hier !

(La Bonne Semence)

lundi 19 décembre 2016

Le piège du compromis

Je te montre la voie de la sagesse, je te conduis dans les sentiers de la droiture.
Proverbes 4 : 11
 
Ivan avait été déporté en Sibérie dans un camp de travail. L'hiver y était particulièrement rigoureux et la température descendait jusqu'à moins 50 degrés Celsius. La direction du camp lui offrit un autre travail, dans une pièce chauffée, à condition qu'il coopère avec elle pour une petite chose. Il vivait avec d'autres prisonniers chrétiens et il ferait à la police le compte-rendu fidèle de leurs conversations et de leurs activités. L'offre était tentante : plus de froid, plus de travaux forcés. « Nous voudrions simplement savoir de quoi ces gens parlent entre eux ». Ivan flaira le piège. Il s'agissait en fait de trahir ses frères. « Savez-vous ce que fit Jésus après sa trahison ? » demanda Ivan à celui qui l'interrogeait. L'homme secoua la tête il ne savait pas. « Il se suicida , dit Ivan... et moi je veux vivre, vivre pour Christ ou mourir pour sa gloire ». La conversation s'arrêta là. « Je dus retourner dans le froid, mais j'avais chaud au cœur », dira plus tard ce croyant fidèle. Et vous, chrétiens, serions-nous capables de renoncer à quelques avantages matériels pour rester fidèles au Seigneur ? La tristesse est au bout des compromis avec le monde, mais la paix et la joie accompagnent la fidélité.
 
(La Bonne Semence)

dimanche 18 décembre 2016

Une pensée de Claudel

C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 1 Timothée 1 : 15
 
L'écrivain français Paul Claudel, décédé en 1955, a pu écrire : « C'est tout de même une chose énorme que Dieu ait parlé distinctement aux hommes et que cette parole ait été consignée pour tous les temps dans un document écrit ! Cette parole, ce n'est pas assez de la parcourir des yeux et des lèvres, il faut s'y attacher, il faut y séjourner, il faut s'en imprégner, comme faisaient les Pères antiques, non dans un esprit de curiosité vaine, mais de dévotion, il faut l'habiter, il fait l'emmagasiner en nous, il faut dormir et se réveiller avec... » Cette déclaration rejoint celle du prophète Jérémie qui a pu, lui aussi, s'écrier, en s'adressant à son Dieu : « J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon cœur ; car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » (Jérémie 15 : 16). Que Dieu en soit béni ! La Parole de Dieu (la Bible) est à notre portée. Il est très facile de se la procurer. Mais il ne suffit pas de l'avoir chez soi, il faut encore la lire et la recevoir dans son cœur. Faisons comme ces gens de Bérée qui, au premier siècle de notre ère, reçurent la Parole avec toute bonne volonté (Actes 17 : 11) et n'hésitons pas à nous l'appliquer à nous-mêmes, comme le faisait l'apôtre Paul qui pouvait écrire : « Cette parole est certaine et digne d'être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier ».

(La Bonne Semence)

samedi 17 décembre 2016

Un témoignage venu de Chine

Jésus leur parla de nouveau, et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Jean 8 : 12
 
Je suis né en juin 1914 dans le Sud de la Chine. Durant mon séjour au lycée, à dix-sept ans, j'ai beaucoup réfléchi sur les grandes questions de l'existence. L'absence de sens à la vie produisait dans mon cœur une souffrance sans nom. Pourtant j'avais des parents qui m'aimaient beaucoup. De plus, je voyais comment des jeunes gens de bonne éducation pouvaient être corrompus lorsqu'ils quittaient l'école. Je désirais trouver un chemin pour maîtriser la tentation et le péché, un chemin vers une vie sainte et juste. J'étais encore jeune, et cependant l'ignorance de ce qu'il adviendrait après la mort me tourmentait. Je ne pouvais accepter le bouddhisme parce que cette religion ne parle que l'avenir mais reste sans réponse pour le présent. À l'opposé, le confucianisme ne parle que du présent et n'a aucune espérance. C'est pourquoi je les rejetais toutes les deux. Je ne voulais pas non plus croire au christianisme, qui me semblait être une religion occidentale, étrangère à la culture chinoise. Dans son amour, Dieu m'a attiré à lui. J'avais dix-huit ans. Cette nuit-là, j'étais seul dans ma chambre. Je ne peux pas vous décrire comment ni pourquoi cela arriva. Dieu lui-même se révélait d'un coup à mon coeur et me donnait la foi en lui. Je me suis mis à genoux et je lui ai confessé mes péchés. J'ai accueilli, ce soir-là, le Seigneur Jésus dans ma vie. Quand je me suis relevé, l'univers tout entier était changé pour moi. J'étais rempli de bonheur. Ma vie a été difficile, j'ai connu la prison et l'exil pour ma foi, mais je peux témoigner que Dieu a été fidèle.

(La Bonne Semence)

vendredi 16 décembre 2016

Trois textes

C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 1 Timothée 1 : 15
 
Un prédicateur donnait une série de réunion dans une ville. Le premier jour il prêcha sur ce texte : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Le lendemain il choisit comme texte : « Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5 : 1). Au cours d'une troisième réunion, il lut : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 : 8-9). Peu de temps après, ce prédicateur était appelé auprès d'un malade : « Monsieur, vous ne me connaissez pas et cela n'a pas d'importance. Je n'ai jamais lu la Bible. Je n'en connais que trois textes, ceux que vous avez lus au cours de trois réunions successives. Je sais que je suis pécheur et que Jésus est le Sauveur. Cela me suffit. Parlez-moi de son amour, de son sacrifice. Je ne veux rien savoir d'autre ». C'est dans une telle assurance que cet homme se reposait sur Jésus Christ pour sa vie présente et future. Peut-être avons-nous entendu parler de la Bible bien plus souvent que trois fois ! Mais qu'en faisons-nous ? A-t-elle changé notre vie ?
 
(La Bonne Semence)

jeudi 15 décembre 2016

Retraite active

Jusqu'à votre vieillesse je serai le même, jusqu'à votre vieillesse je vous soutiendrai ; je l'ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver. Ésaïe 46 : 4
 
Dieu aime les personnes âgées, même si certaines d'entre elles ne se trouvent plus bonnes à rien. « Je ne suis plus utile à personnes, ma vie est finie », disent-elles. Quelles réflexions tragiques ! Ce n'est de toute manière pas à nous de juger de notre utilité. Si Dieu veut nous laisser encore sur la terre, c'est qu'il a encore un service pour nous, ne serait-ce que la prière. De toute façon Jésus a dit : « Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire », jeune ou vieux. Avec cinq pains Jésus a nourri 5000 hommes, qu'est-ce que cinq pains pour tant de monde ? Avec un vieillard il peut très bien faire quelque chose. Vous avez toujours la possibilité de donner un peu de joie, de pardon, d'encouragement, de sourire. Le monde a besoin de tendresse, de sagesse, de sérénité, d'espérance surtout, plus que de technique et d'activisme. Un missionnaire âgé nous écrivait d'Indonésie : « Je remercie le Seigneur de ce qu'il n'est pas comme la plupart des employeurs qui mettent à la retraite leurs vieux serviteurs dont le rendement a baissé. Lui veut bien m'utiliser avec les forces qui me restent ». « O Dieu ! tu m'as instruit dès ma jeunesse et jusqu'à présent j'annonce tes merveilles. Ne m'abandonne pas, ô Dieu ! même dans la blanche vieillesse, afin que j'annonce ta force à la génération présente, ta puissance à la génération future ! » (Psaume 71 : 17-18).

(La Bonne Semence)

mercredi 14 décembre 2016

Un serviteur dévoué

Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. Ésaïe 40 : 29 à 31

Dans notre ville nous l'avions tous vu. Il était constamment dans la rue, saisissant toutes les occasions pour parler de l'amour de Jésus. Il n'avait pas honte de l'Évangile et consacrait son temps et le peu d'argent qu'il avait à servir son Maître. Il était habillé tout simplement et personne ne le craignait. Comme son Maître, il ne répondait pas aux outrages (1 Pierre 2 : 21). Nous l'appelions par son prénom. C'était Aaron pour tout le monde. Devenu très âgé, il souffrait de surdité. De plus, d'un tempérament très actif, il ne faisait pas toujours très attention en traversant la route. Il fut renversé par une voiture et grièvement blessé. Nous sommes allés le voir dans son logement où on l'avait ramené. Il était au plus mal. Nous avons pu toutefois lui parler, lui dire toute notre affection. Nous pensions ne plus le revoir sur cette terre. Il nous répondit par quelques mots difficilement articulés. Nous avons réussi à comprendre qu'il avait demandé une seule chose au Seigneur Jésus : Qu'il lui donne la force de porter un exemplaire du calendrier que nous avions entre les mains dans chaque logement des trois grands immeubles de son quartier. Nous étions à la fin du mois de novembre et nous pensions que c'était impossible. Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que la prière avait été exaucée et que notre cher Aaron avait pu accomplir sa mission ! Le Seigneur le prit auprès de lui quelques mois plus tard.

lundi 12 décembre 2016

Des arbres nains

Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, et dont l'Éternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Jérémie 17 : 7-8
 
Au parc floral du bois de Vincennes à Paris, nous visitons une exposition de bonsaïs. Voici un hêtre en miniature : 60 ans, il a la taille d'un gros chou-fleur, ses feuilles ne sont pas plus larges qu'un ongle de nouveau-né. Ici c'est un érable de 80 ans dont les racines tiennent dans un simple pot de fleurs. Ce résultat contre nature est obtenu en taillant les racines et en maintenant le végétal à la limite de survie. Les Japonais sont passée maîtres dans cette forme d'horticulture. Est-ce que nous, chrétiens, ne ressemblons pas quelquefois à ces mini-arbres ? Notre vie spirituelle a bien une certaine authenticité, mais paraît si faible, si peu épanouie. Elle manque de joie, de souffle, de témoignage. Dieu a fait les arbres pour la forêt et non pour qu'ils végètent sur une étagère. Il veut que la vie qu'il nous a communiquée s'exprime librement. Dans le monde ténébreux où nous sommes, où la violence et l'immoralité s'expriment sans pudeur, il veut que nous soyons des témoins fidèles reflétant la paix, l'amour, la joie. Vivons « dans la nature », même s'il nous faut affronter des orages, des tempêtes, plutôt que de rester bien au chaud, peut-être, mais repliés sur nous-mêmes. Ne craignons pas de dire autour de nous que Jésus est notre Sauveur et qu'il veut être le Sauveur de tous les hommes.
 
(La Bonne Semence)

dimanche 11 décembre 2016

Les lettres de sa mère

Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Éphésiens 6 : 2-3
 
Nous sommes en 1935, dans le port de Shanghai. Un jeune homme est mort sur un bateau, victime de ses excès. C'est une vie de débauche qui a pris fin. Les autorités trouvent, parmi ses papiers, un gros paquet de lettres non ouvertes, les lettres de sa mère ! Selon les règlements consulaires, le paquet est retourné à cette pauvre femme, qui a en même temps le chagrin d'apprendre le décès de son fils, et la douleur de constater que les messages qu'elle lui envoyait régulièrement n'avaient pas été lus. Enfant sans cœur, direz-vous. Pire encore, il est en fait très grave de mépriser son père ou sa mère. Le fils ingrat et rebelle s'expose à un sévère jugement divin, car il désobéit au cinquième commandement donné par Dieu et rappelé dans la Nouvelle Alliance (NT) : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20 : 12). Mais n'est-elle pas souvent méprisée aussi la lettre du ciel envoyée aux hommes par un Dieu d'amour ? Le message de la grâce adressé à des hommes perdus n'a-t-il pas infiniment plus de valeur que les plus touchantes lettres d'une mère à son fils ? Seriez-vous, à votre tour, assez indifférent pour ne jamais ouvrir la Bible, la Parole de Dieu ? Faites attention ! Ne pas écouter Dieu est gravissime. Vous le regretteriez amèrement, éternellement ! Mais aujourd'hui il est encore temps. Lisez et acceptez le message de grâce.

samedi 10 décembre 2016

Aimer et obéir

Celui qui a des commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jean 14 : 21

« Obéissance ». De nos jours, on ose à peine prononcer le mot. Parler d'amour, d'ouverture d'esprit, d'écoute, plaît bien davantage. Eh bien, même si cela peut surprendre, la Bible lie étroitement l'amour et l'obéissance au Seigneur. Pourquoi cela ? Parce que sans amour, l'obéissance est servile et, sans obéissance, l'amour n'est qu'une contrefaçon, un égoïsme subtil mais redoutable. L'amour pour Dieu est le motif de l'obéissance, et l'obéissance est la preuve visible de notre amour. « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole », a dit le Seigneur Jésus (Jean 14 : 23). Inversement, le soin le plus scrupuleux à garder ses commandements est sans valeur, s'il ne découle pas de l'amour pour le Seigneur. Comment développer cet amour afin qu'il devienne le ressort de notre obéissance ? En expérimentant l'amour de Dieu pour nous. L'apôtre Jean connaissait ce secret : « Nous l'aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 19). Si je ne crois pas que Dieu m'aime, je ne peux pas me confier en lui et lui obéir. Ce qui fait souvent obstacle à notre confiance en Dieu, c'est le sentiment de notre culpabilité. Apportons au Seigneur les fautes qui chargent notre conscience et nous recevrons son pardon avec reconnaissance. Nous serons libres alors d'aimer Dieu de tout notre cœur. Son amour sera le motif même de notre obéissance : non plus une contrainte, mais un privilège car elle nous attache au Seigneur, à sa volonté, à sa victoire.

(La Bonne Semence)