lundi 12 décembre 2016

Des arbres nains

Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, et dont l'Éternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Jérémie 17 : 7-8
 
Au parc floral du bois de Vincennes à Paris, nous visitons une exposition de bonsaïs. Voici un hêtre en miniature : 60 ans, il a la taille d'un gros chou-fleur, ses feuilles ne sont pas plus larges qu'un ongle de nouveau-né. Ici c'est un érable de 80 ans dont les racines tiennent dans un simple pot de fleurs. Ce résultat contre nature est obtenu en taillant les racines et en maintenant le végétal à la limite de survie. Les Japonais sont passée maîtres dans cette forme d'horticulture. Est-ce que nous, chrétiens, ne ressemblons pas quelquefois à ces mini-arbres ? Notre vie spirituelle a bien une certaine authenticité, mais paraît si faible, si peu épanouie. Elle manque de joie, de souffle, de témoignage. Dieu a fait les arbres pour la forêt et non pour qu'ils végètent sur une étagère. Il veut que la vie qu'il nous a communiquée s'exprime librement. Dans le monde ténébreux où nous sommes, où la violence et l'immoralité s'expriment sans pudeur, il veut que nous soyons des témoins fidèles reflétant la paix, l'amour, la joie. Vivons « dans la nature », même s'il nous faut affronter des orages, des tempêtes, plutôt que de rester bien au chaud, peut-être, mais repliés sur nous-mêmes. Ne craignons pas de dire autour de nous que Jésus est notre Sauveur et qu'il veut être le Sauveur de tous les hommes.
 
(La Bonne Semence)

dimanche 11 décembre 2016

Les lettres de sa mère

Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Éphésiens 6 : 2-3
 
Nous sommes en 1935, dans le port de Shanghai. Un jeune homme est mort sur un bateau, victime de ses excès. C'est une vie de débauche qui a pris fin. Les autorités trouvent, parmi ses papiers, un gros paquet de lettres non ouvertes, les lettres de sa mère ! Selon les règlements consulaires, le paquet est retourné à cette pauvre femme, qui a en même temps le chagrin d'apprendre le décès de son fils, et la douleur de constater que les messages qu'elle lui envoyait régulièrement n'avaient pas été lus. Enfant sans cœur, direz-vous. Pire encore, il est en fait très grave de mépriser son père ou sa mère. Le fils ingrat et rebelle s'expose à un sévère jugement divin, car il désobéit au cinquième commandement donné par Dieu et rappelé dans la Nouvelle Alliance (NT) : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20 : 12). Mais n'est-elle pas souvent méprisée aussi la lettre du ciel envoyée aux hommes par un Dieu d'amour ? Le message de la grâce adressé à des hommes perdus n'a-t-il pas infiniment plus de valeur que les plus touchantes lettres d'une mère à son fils ? Seriez-vous, à votre tour, assez indifférent pour ne jamais ouvrir la Bible, la Parole de Dieu ? Faites attention ! Ne pas écouter Dieu est gravissime. Vous le regretteriez amèrement, éternellement ! Mais aujourd'hui il est encore temps. Lisez et acceptez le message de grâce.

samedi 10 décembre 2016

Aimer et obéir

Celui qui a des commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jean 14 : 21

« Obéissance ». De nos jours, on ose à peine prononcer le mot. Parler d'amour, d'ouverture d'esprit, d'écoute, plaît bien davantage. Eh bien, même si cela peut surprendre, la Bible lie étroitement l'amour et l'obéissance au Seigneur. Pourquoi cela ? Parce que sans amour, l'obéissance est servile et, sans obéissance, l'amour n'est qu'une contrefaçon, un égoïsme subtil mais redoutable. L'amour pour Dieu est le motif de l'obéissance, et l'obéissance est la preuve visible de notre amour. « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole », a dit le Seigneur Jésus (Jean 14 : 23). Inversement, le soin le plus scrupuleux à garder ses commandements est sans valeur, s'il ne découle pas de l'amour pour le Seigneur. Comment développer cet amour afin qu'il devienne le ressort de notre obéissance ? En expérimentant l'amour de Dieu pour nous. L'apôtre Jean connaissait ce secret : « Nous l'aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 19). Si je ne crois pas que Dieu m'aime, je ne peux pas me confier en lui et lui obéir. Ce qui fait souvent obstacle à notre confiance en Dieu, c'est le sentiment de notre culpabilité. Apportons au Seigneur les fautes qui chargent notre conscience et nous recevrons son pardon avec reconnaissance. Nous serons libres alors d'aimer Dieu de tout notre cœur. Son amour sera le motif même de notre obéissance : non plus une contrainte, mais un privilège car elle nous attache au Seigneur, à sa volonté, à sa victoire.

(La Bonne Semence)

vendredi 9 décembre 2016

Se tenir là où le feu a passé

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui crois à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5 : 24
 
Quelques fermiers de l'Ouest américain venaient de terminer la moisson quand, tout à coup, ils virent à l'horizon un nuage sombre suivi d'une flamme rougeâtre. La prairie était en feu. Quelle angoisse ! Le vent soufflait dans leur direction, sous peu ils seraient au milieu des flammes que rien, ni personne, ne pouvait arrêter. Alors, quelqu'un pensa à l'unique moyen d'échapper à la flamme. Il mit le feu à l'herbe sèche d'un champs qui s'étendait derrière eux. Ce feu se répandit rapidement, laissant derrière lui une étendue noircie sur laquelle tous purent à temps se regrouper et être sauvés. Ainsi, c'est le feu volontaire qui les a mis à l'abri d'un feu inexorable. Il en est de même pour notre salut éternel. Nous sommes tous coupables devant Dieu et sous la menace de son jugement. Mais Dieu a prévu un lieu parfaitement sûr pour la bonne raison que le feu y a déjà passé : la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Là notre Sauveur a connu toute l'ardeur du juste jugement de Dieu contre le péché. Tous ceux qui cherchent leur refuge en lui sont pardonnés, leurs péchés sont effacés, ils sont à l'abri de la condamnation. le feu qui a passé sur Christ ne peut désormais plus les atteindre. Il a souffert, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu (1 Pierre 3 : 18).

jeudi 8 décembre 2016

Problèmes de communication

Elle avait une sœur, nommée Marie, qui s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Luc 10 : 39
 
Avez-vous remarqué que, de nos jours, tout est problème de communication ? Y'a-t-il des difficultés dans un couple ? C'est qu'ils ne savent pas communiquer ! Les adolescents sont-ils révoltés ? C'est que la communication passe mal ! Des blocages dans l'entreprise ou la société ? C'est à cause des cloisonnements qui empêchent la communication. Effet de mode ou analyse pertinente, il faut savoir que la communication est un sujet évoqué depuis longtemps dans la Bible. Dès le début, Dieu a dit à l'homme qui se cachait : « Où es-tu ? » et lui a parlé. Tout au long de la période de l'Ancienne Alliance (ancien testament), Dieu a parlé à Israël par ses prophètes. Cette parole communiqué par Dieu caractérisait l'identité de ce peuple. Aussi, la situation de ce dernier était tragique s'il n'écoutait pas. Dieu parle encore aujourd'hui. Il le fait par son Esprit et par le moyen de la Bible, sa Parole écrite. En lisant la Bible, nous apprenons à connaître Dieu, ses pensées, son amour, son but pour notre vie. Cette écoute de Dieu produit la foi, la confiance en lui. Le drame c'est que tant de personnes n'écoutent pas Dieu. La rupture de la communication se produit parfois entre nous chrétiens et Dieu. Quand nous cessons d'écouter Dieu, notre vie chrétienne manque de ressort. Comment réagir ? Avec l'aide du Seigneur, prenons un moment chaque jour pour prier Dieu, lire la Bible. Nous ne le regretterons jamais. « Je n'oublierai jamais tes ordonnances, car c'est par elles que tu me rends la vie (Psaumes 119 : 93). 

(La Bonne Semence)

mercredi 7 décembre 2016

Savoir écouter

Celui qui répond avant d'avoir écouté fait un acte de folie et s'attire la confusion.
Proverbes 18 : 13
 
En 1864, peu avant l'abolition de l'esclavage, Harriet Beecher Stowe écrivit après une entrevue avec Abraham Lincoln : « Soumis aux pressions de toutes sortes de revendications contraires, entouré de traîtres, de ceux qui voulaient, coûte que coûte, la libération des esclaves, et de conservateurs non moins convaincus, Lincoln les écoutait tous, pesant les mots de chacun ». Prêter une oreille attentive est un signe concret de respect et d'ouverture à l'autre. Qualité rare dans notre monde où, comme on l'a dit, personne n'écoute personne. Mais qui devons-nous écouter ? D'abord et avant tout : Dieu. Il nous parle au moyen de la Bible, sa parole écrite. Écouter Dieu produit la foi et l'enrichit en nous faisant connaître son amour. Mais, de même que nous sommes exhortés à aimer Dieu et à aimer notre prochain, nous devons aussi écouter nos semblables. Prendre le temps pour cela, témoigne de notre part courtoisie et respect, enrichit notre compréhension mutuelle, approfondit nos relations réciproques, et par-dessus tout constitue la preuve authentique de notre humilité et de notre amour chrétiens. Si nous devons refuser fermement et constamment de prêter l'oreille à tout ce qui est faux, injuste et impur, nous devons en revanche écouter attentivement l'instruction, le conseil, la réprimande et la correction comme aussi l'opinion des autres, leurs soucis, leurs problèmes et leurs difficultés. Apprenons à nous écouter l'un l'autre.

(La Bonne Semence)

mardi 6 décembre 2016

Jusqu'en haut !

Prends ton fils... Genèse 22 : 2

L'ordre de Dieu doit être exécuté sur-le-champ : prends maintenant, et non pas tout à l'heure. Comme nous sommes enclins à discuter ! Nous sommes conscients que nous devons obéir, mais nous cherchons des prétextes pour différer le sacrifice que Dieu nous demande. Quand Dieu nous dit de monter sur les hauteurs qu'il nous désigne, il ne faut pas remettre à plus tard, mais le faire maintenant. Le sacrifice est accompli en intention avant d'être exécuté en fait. " Abraham se leva de bon matin... et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait indiqué " (v. 3). Quelle merveilleuse simplicité dans la foi d'Abraham ! Quand Dieu parle, il ne consulte personne. Veillez à ne pas consulter la chair et le sang ", c'est-à-dire vos propres sympathies, vos idées, tout ce qui vient de vous et qui n'est pas fondé sur votre communion avec Dieu. Ce sont toutes ces choses qui font obstacles à votre obéissance. Abraham n'avait pas choisi ce sacrifice. Méfiez-vous toujours d'un service que vous voulez vous imposer vous-même. Un sacrifice que nous nous imposons peut être malsain. Si Dieu vous donne une coupe agréable à boire, buvez-la en le remerciant ; s'il vous tend une coupe amère, buvez-la en communion avec lui. Si l'ordre de Dieu pour vous entraîne des épreuves douloureuses, supportez-les vaillamment, mais ne choisissez jamais vous-même le décor de votre martyre. Dieu choisit le creuset où il éprouva Abraham, et Abraham n'hésita pas ; il reste ferme. Quand on ne vit pas dans la communion de Dieu, il est facile de le taxer d'injustice. Mais lorsqu'on passe par le creuset, on apprend à mieux le connaître. Dieu vise à fondre ensemble ses desseins et ceux des hommes.

lundi 5 décembre 2016

Derrière le rideau de fer

Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu. Marc 10 : 27
  
Pendant longtemps, en Russie, on considérait les chrétiens comme des citoyens de second ordre. La foi était reléguée au rang de superstitions dépassées. Mais aujourd'hui, beaucoup d'athées demandent aux croyants de leur parler de l'évangile de Jésus-Christ. Un pasteur tenait une réunion en plein air en Sibérie et plus de mille personnes l'écoutaient. Beaucoup devinrent chrétiens. Une institutrice s'avança et se mit à prier : « Oh ! Seigneur, pardonne-moi ». Puis elle raconta au pasteur : « Pendant des années j'ai dit aux enfants qu'il n'y avait pas de Dieu, mais dans mon cœur je savais que c'était faux. Désormais, je dirai aux enfants que Dieu existe vraiment et qu'il pardonne les péchés de tous ceux qui croient en Jésus ». Un autre jour, une femme très cultivée, professeur dans une université, vint trouver le même pasteur à la fin d'une réunion. Elle était très troublée. Après un moment d'hésitation elle fut obligée de reconnaître : « J'ai combattu votre Dieu, la Bible et les chrétiens pendant 20 ans. J'avais tort... Maintenant je voudrais en savoir davantage sur la Vérité ». Le pasteur lui parla de Jésus, celui qui est « LE chemin, LA vérité, LA vie » (Jean 14 : 6). Elle écouta avec attention, avec avidité, et lorsqu'elle le quitta, elle était déjà sur le chemin lumineux qui conduit à la paix avec Dieu et à la vie éternelle près de lui dans le ciel.

dimanche 4 décembre 2016

La vie transfigurée

Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. 
2 Corinthiens 5 : 17


Quelle conception vous faites-vous du salut de votre âme ? Faire l'expérience du salut, c'est voir tout se transformer dans notre vie. Nous ne regardons plus les choses de la même façon ; car nous avons de nouveaux désirs ; ce qui nous attirait a perdu son attrait. Une des pierres de touche d'une telle expérience, c'est le changement d'attitude envers qui, pour nous, avait de la valeur. Si vous avez toujours la nostalgie de vos anciennes inclinations, il est absurde de prétendre que vous êtes né de nouveau ; vous vous trompez vous-même. Si vous êtes vraiment né de nouveau ; l'Esprit de Dieu rend cette transformation manifeste dans votre vie, dans votre pensée, et quand l'épreuve vient, vous êtes le premier stupéfait de voir l'extraordinaire différence que cela fait en vous. Il vous est absolument impossible d'imaginer que c'est vous-même qui avez fait cela. C'est ce changement merveilleux et complet qui prouve que vous êtes régénéré. Mon salut et ma sanctification m'ont-ils réellement transformé ? Est-ce que je vis selon l'amour décrit dans 1 Corinthiens 13, ou Est-ce que je tergiverse ? Le salut véritable opéré en moi par le Saint-Esprit, m'affranchit entièrement. Tant que je marche dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière, Dieu ne voit rien à reprendre en moi, car par son Esprit sa vie agit en moi sans cesse, sans que j'en sois conscient, et jusque dans les profondeurs de mon être.

(Oswald Chambers)
 
 

samedi 3 décembre 2016

La vraie richesse

Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? Jacques 2 : 5
 
Personne n'aurait imaginé l'existence de ce camp de lépreux au pied des Carpathes. Les malades n'avaient pas de traitement approprié et vivaient dans des conditions misérables. Mais les autorités avaient donné la permission de leur rendre visite et de leur apporter les soins et les médicaments nécessaires. Des chrétiens de l'Europe de l'Ouest s'y sont rendus et ont été impressionnés par leur rencontre avec ces gens. Ils habitaient dans des cabanes en bois, simple et bien entretenues. Quelle surprise de constater qu'ils étaient croyants et rayonnaient de joie, malgré leur maladie et leurs souffrances ! Ils ont rendu grâces au Seigneur pour l'aide reçue et remercié chaleureusement leurs visiteurs. Ils ont aussi écrit une lettre très émouvante destinée à ceux qui avaient envoyé du matériel médical, des médicaments et des vivres qui leur étaient bien utiles. Le dernier paragraphe de cette lettre nous a particulièrement émus : ils avaient appris que, dans nos pays où la vie était facilitée, les chrétiens avaient perdu de leur ferveur et de leur zèle cette nouvelle les avait bouleversés aussi priaient-ils pour que nous soyons réveillés et servions Dieu avec foi et fidélité ! Ce fut une grande leçon ! Nous allions vers eux avec un peu de notre superflu, et nous en avons reçu beaucoup plus, non seulement une leçon de foi et de courage, mais la certitude que notre vraie richesse est en Dieu et dans une vie éternelle avec lui.

vendredi 2 décembre 2016

La puissance incomparable

De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de L'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints. Romains 8 : 26-27
 
Nous sommes conscients que c'est le Saint-Esprit qui nous incite à prier, mais nous ne nous rendons pas toujours compte que le Saint-Esprit lui-même prie en nous, exprimant ce que nous ne savons exprimer. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nés de Dieu, et habités par l'Esprit, il formule à notre place l'inexprimable. Le Saint-Esprit intercède en nous en faveur des enfants de Dieu, en accord avec sa volonté. Dieu sonde notre cœur, non pour y lire nos prières conscientes, mais pour y trouver la prière de l'Esprit Saint. L'Esprit de Dieu se sert de l'esprit du croyant comme d'un sanctuaire dans lequel il offre à Dieu son intercession « Votre corps est le Temple du Saint-Esprit ». Quand Jésus purifia le Temple, « il ne laissa personne transporter un objet quelconque à travers le parvis », (Marc 10 : 16). L'Esprit de Dieu ne vous permet pas de vous servir de votre corps à votre convenance. Jésus a chassé sans pitié tous ceux  qui vendaient et achetaient dans le Temple, en disant : « Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs ». Nous sommes-nous rendus compte que notre corps est le Temple du Saint-Esprit ? Si oui, nous devons veiller à le garder pur et sans tache, pour lui. Nous devons nous souvenir que notre pensée consciente, bien qu'elle ne soit qu'une toute petite partie de nous-mêmes, doit être un sanctuaire pour le Saint-Esprit. Il veillera lui-même sur notre subconscient, mais c'est à nous de veiller sur tout ce qui est conscient en nous, nous en sommes responsables. 

jeudi 1 décembre 2016

À l'aide ! C'est trop compliqué !

Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. Psaume 119 : 162
 
« J'ai bien essayé de la lire votre Bible, mais je n'y comprends rien. C'est long, ça parle de plein de choses, aidez-moi ! » La Bible peut certes sembler difficile à lire, mais il vaut la peine de persévérer. En fait, elle se compose de deux parties, l'ancien testament (ancienne alliance) et le nouveau testament (ancienne alliance). L'Ancienne Alliance nous parle des rapports entre Dieu et les hommes avant la venue de Jésus-Christ sur la terre. On y trouve des livres historiques, qui rapportent l'histoire du peuple d'Israël sur plusieurs siècles. Puis des livres prophétiques, où sont consignés des dialogues entre Dieu et son peuple. On y trouve aussi des livres poétiques, d'une valeur morale et spirituelle élevée. La Nouvelle Alliance présente la révélation de Dieu dans son Fils : Jésus-Christ. Les évangiles décrivent la vie de Jésus, sa mort, sa résurrection, son élévation au ciel. Les Actes présentent le début de l'Église sur la terre, et les épîtres établissent la doctrine chrétienne. Enfin, l'Apocalypse lève le voile sur les événements de la fin des temps. Le sens profond du message de la Bible est spirituel, accessible aux plus simples. C'est à ceux qui acceptent de devenir comme de petits enfants que Dieu se révèle (Matthieu 18 : 3). Le propre d'un enfant, c'est de croire ses parents. Adoptons la même attitude devant la Bible, son message deviendra clair et vivant pour nous. Oui, partez à la découverte de ce livre merveilleux. Cherchez-y votre Créateur, il est aussi votre Sauveur et il se fera trouver de vous.

mercredi 30 novembre 2016

Sur le chemin d'Emmaüs

Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jean 14 : 21

Nous sommes sur le chemin qui va de Jérusalem à Emmaüs. Deux disciples de Jésus s'en vont de Jérusalem car cela fait trois jours que le maître a été crucifié. Ils sont déçus et bien tristes. Ils avaient cru qu'il était le Messie promis, le grand libérateur, et voici qu'il est mort. Que faire ? semblent-ils se demander. Alors quelqu'un se joint à eux, c'est Jésus lui-même. Il est là, vivant, ressuscité. Mais eux ne le reconnaissent pas. Quelque chose les en empêche. Jésus les interroge sur les raisons de leur tristesse. Puis il leur montre que ce qui vient de se passer était prédit dans la Bible. Le Messie devait mourir pour les hommes, avant d'être glorifié dans le ciel. Arrivant chez eux, les deux marcheurs pressent leur compagnon de rester avec eux. Lors du repas, Jésus prend le pain, remercie Dieu et le donne à ses hôtes. Alors ils le reconnaissent, mais déjà il disparaît de leur vue... car c'est maintenant l'époque de la foi, et non plus celle de la vue ! Et nous, savons-nous reconnaître le Seigneur ? Nous pouvons le rencontrer sans le reconnaître ! Il passe, il agit ici et là, et nous ne nous en rendons pas compte. Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas une attitude de foi. Apprenons par la Bible à connaître le Seigneur et à nous confier en lui chaque jour. Nous serons surpris et émerveillés de réaliser comment il agit et comment il se révèle.

mardi 29 novembre 2016

Un programme de foi

Crois-tu cela ? Jean 11 : 26
Marthe croyait que Jésus avait une grande puissance ; elle croyait que, s'il avait été là, il aurait guéri son frère. Elle croyait aussi que Jésus avait un rapport assez intime avec Dieu, pour que, quoi qu'il demande, Dieu l'exauce. Mais cependant il lui fallait arriver à connaître Jésus d'une manière plus personnelle. La foi de Marthe ne trouvait son accomplissement que dans un avenir lointain ; Jésus l'amène graduellement à une foi vraiment personnelle qui se concrétise et s'exprime : «Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ... » Retrouvez-vous ce même cheminement dans votre vie ? Le Seigneur vous apprend-il à vivre dans son intimité ? Laissez-le vous poser la même question : «  Crois-tu cela ? » Quels sont les doutes qui vous tourmentent ? Les circonstances où vous vous trouvez, mettent-elles votre foi à l'épreuve ? Pour que votre foi devienne vraiment personnelle, il faut que votre personne soit en jeu, que vous reconnaissiez votre détresse personnelle. Croire, c'est s'abandonner. La foi abstraite est déjà une sorte de confiance, mais pas un véritable abandon. La foi personnelle précise cette confiance, et la restreint à un seul objet. La foi concrète consiste à s'abandonner à Jésus-Christ, et à ne vouloir que lui pour Seigneur. En présence de Jésus-Christ qui me dit : « Crois-tu cela ? », je découvre que la foi en Jésus est aussi naturelle que la respiration, et je suis stupéfait de ne pas m'en être aperçu plus tôt.

lundi 28 novembre 2016

Participants de ses souffrances

Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. 1 Pierre 4 : 13
 
Si Dieu veut vous employer à son service, il vous fera passer par une multitude d'expériences qui ne vous paraîtront pas nécessaires. Elle ont pour but de vous rendre utile et capable de comprendre mieux le cœur des autres, ainsi vous ne serez jamais surpris par les circonstances. « Je ne sais pas comment m'y prendre avec cette personne », dites-vous. Et pourquoi ? Dieu vous avait donné amplement l'occasion de vous instruire auprès de lui, au sujet de ce qui vous préoccupe maintenant, et aujourd'hui vous vous cognez contre un mur, parce que vous avez méprisé ces enseignements. Les souffrances de Christ  ne sont pas comme celles de l'homme ordinaire. Il a souffert selon la volonté de Dieu, et non en voyant les choses comme nous les voyons. C'est seulement quand nous somme unis à Jésus-Christ que nous pouvons comprendre le but que Dieu poursuit, en agissant ainsi avec nous. Un chrétien doit arriver à comprendre le dessein de Dieu. L'histoire de l'Église Chrétienne nous apprend que la tendance générale a toujours été d'éviter d'avoir part aux souffrances de Christ. Les hommes ont cherché à réaliser le plan de Dieu en suivant un autre chemin, qu'ils ont tracé eux-mêmes. mais le chemin de Dieu, c'est le chemin monotone et long de la souffrance. Est-ce que nous avons part aux souffrances de Christ ? Est-ce que nous sommes prêts à ce que Dieu anéantisse nos ambitions personnelles, à ce que Dieu détruise, pour les transfigurer, nos résolutions personnelles ? Cela ne veut pas dire que nous sachions exactement où Dieu nous mène ; car nous en éprouverions de l'orgueil. Sur le moment, nous ne voyons pas bien le but que Dieu poursuit, nous marchons plus ou moins en aveugles, sans comprendre, puis, un beau jour, la lumière se fait, et nous pouvons dire : « Vraiment, à mon insu, Dieu m'avait préparé pour ma tâche présente ! »

dimanche 27 novembre 2016

Esclave de Jésus

J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. Galates 2 : 20
 
Ces mots impliquent un renoncement délibéré à mon indépendance, et ma soumission à la seigneurie de Jésus-Christ. Dieu peut me mettre trois cent soixante-cinq fois pas an devant cette nécessité, mais il ne peut faire à ma place ce que j'ai à faire. Il faut que je brise la dure coque de mon égoïsme qui me sépare de Dieu, pour que ma personnalité s'en échappe et vienne s'unir dans une communion parfaite avec Dieu lui-même. Cela non pour réaliser mes propres idées, mais pour être fidèle à Jésus. Quand j'en suis là, tout devient clair. Bien peu d'entre nous connaissent vraiment la fidélité absolue à Christ : « À cause de moi » - c'est cette attitude-là qui fait le saint authentique. Cet abandon est-il accompli ? Tout le reste n'est que pieuse fraude. Le seul point décisif est celui-ci : Est-ce que j'accepte de m'abandonner, d'être soumis sans réserve à Jésus-Christ, sans poser de conditions sur la manière dont mon esprit d'indépendance sera brisé ? Dès lors se produit l'union surnaturelle avec Christ, et le Saint-Esprit m'en donne une claire confirmation : « J'ai été crucifié avec Christ ». Pour être un véritable disciple, je dois en venir là : renoncer à tous mes droits et devenir l'esclave de Jésus-Christ. Sans cet abandon, ma sanctification ne peut pas commencer. Il faut que Dieu puisse nous utiliser à son gré. Ce n'est pas à nous de décider ce que nous devons faire, c'est à Dieu seul.

samedi 26 novembre 2016

L'aurorité de la révélation

Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Jacques 4 : 8

Il est très important de donner à tous l'occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément car le message de l'Évangile doit toujours pousser à l'action. Le refus d'agir est une paralysie qui laisse l'homme inchangé ; mais celui qui agit n'est plus jamais le même. Cela semble être une folie, et c'est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. À l'instant même où je me lance dans l'action, je vis enfin, alors qu'auparavant je végétais. Lorsque toute ma volonté s'élance vers l'action, je vis véritablement. Chaque fois qu'une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d'agir, un engagement écrit. Alors, l'enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse ; toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d'abord, nous reconnaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu'à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C'est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : « Venez à moi », il veut dire, « liez-vous à moi par un contrat ». Nous avons du mal à nous y décider. Mais celui qui se décide enfin voit à l'instant même la vie divine envahir son coeur. La puissance de domination du monde, de notre « moi », de Satan, est paralysée, non par l'acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte à déclenchée.

vendredi 25 novembre 2016

Autorité et indépendance

Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Jean 14 : 15
Notre Seigneur ne nous contraint jamais à l'obéissance. Il nous dit très catégoriquement ce que nous avons à faire, mais ensuite il nous laisse libres. Notre obéissance doit résulter de notre communion avec lui. C'est pourquoi, lorsque le Seigneur nous invite à être ses disciples, il y met toujours un '' Si ''. « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même ». Le Seigneur ne nous propose pas de nous utiliser en nous gardant sous sa dépendance, c'est pourquoi ses paroles nous semblent si sévères (Luc 14 : 26) : « Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple ». Mais attention, n'interprétez jamais ces paroles en les séparant de Celui qui les a prononcées. Le Seigneur ne me donne pas de règles, mais il me propose très clairement un idéal de vie. Si j'ai pour lui un véritable amour, je ferai ce qu'il me dit sans aucune hésitation. Si j'hésite, c'est parce qu'il y a quelqu'un que j'aime plus que lui, et ce quelqu'un, c'est moi-même. Jésus-Christ n m'obligera pas à lui obéir, il faut que je le fasse de moi-même, et en le faisant, j'accomplirai ma véritable destinée spirituelle. Mes journées peuvent être remplies d'une quantité de petits incidents négligeables et médiocres. Mais si j'obéis à Jésus-Christ dans ces circonstances qui paraissent survenir par hasard, elles deviendront comme des trous d'épingles par lesquels Dieu m'apparaîtra. Et un jour, je découvrirai que, par mon obéissance, beaucoup d'âmes ont été bénies. La Rédemption qui amène à l'obéissance est toujours créatrice de salut. À travers mon obéissance le Dieu Tout-Puissant lui-même, agit.
(Oswald Chambers)

jeudi 24 novembre 2016

Nous ne sommes pas à nous-mêmes

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? 1 Corinthiens 6 : 19

Un homme ou une femme en communion vivante avec les souffrances de Jésus-Christ ne peut plus avoir de vie privée, de '' petit monde dans le vaste monde ''. Dieu détruit la vie privée de ses enfants, et en fait une grande voie publique où tout le monde passe, mais où il passe, lui aussi. Personne ne peut supporter un tel dépouillement, s'il n'est d'abord uni à Jésus-Christ. Nous ne sommes pas sanctifiés pour nous-mêmes, nous sommes appelés à la communion de l'Évangile, et s'il nous arrive des choses qui ne semblent pas nous concerner, c'est parce que Dieu veut nous introduire dans sa communion. Laissez-le agir, sans quoi, non seulement vous n'aurez pas la moindre utilité dans son œuvre de Rédemption pour le monde, mais vous serez un obstacle, une entrave. La première chose que Dieu fait en nous est de nous dépouiller de ce qui nous est le plus cher, jusqu'au moment où, ne nous souciant plus de nous-mêmes, nous désirons que  l'œuvre de la Rédemption s'accomplisse à travers nous. Pourquoi refuserions-nous d'avoir le cœur brisé ? Dieu, par ce moyen, prépare pour nous une communion plus profonde avec son Fils. À la première souffrance, la plupart d'entre nous s'effondrent ; nous restons là, anéantis, au seuil des desseins de Dieu pour nous. Nous nous apitoyons sur nous-mêmes, et toute la prétendue sympathie chrétienne ne pourra qu'accélérer notre déroute. Mais Dieu ne veut pas cela. Il vient à nous, il nous saisit par la main percée de son Fils, et nous dit : « Entre dans ma présence, lève-toi et resplendis ». Si, par un cœur brisé les desseins de Dieu, pour le monde, peuvent mieux s'accomplir, remerciez-le de vous avoir brisé le cœur.

mercredi 23 novembre 2016

La foi véritable

Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. Matthieu 17 : 20

Nous avons l'idée que Dieu nous récompense pour notre foi ; cela est possible au début de la vie chrétienne. Mais la foi en elle-même ne nous fait rien acquérir. Elle établit entre Dieu et nous des rapports normaux, et permet à Dieu d'agir en nous. Si vous êtes chrétien, il est souvent nécessaire que Dieu anéantisse ce que vous croyiez posséder d'expérience religieuse, pour vous ramener à lui. Dieu veut vous faire comprendre que vous devez vivre une vie de foi et non une vie où l'on jouit de ses bénédictions. Votre vie spirituelle était concentrée, au début, sur un tout petit point lumineux, sur une expérience que vous aviez faite, et qui vous était particulièrement douce et précieuse ; mais elle était faite de sentiment autant que de foi. Puis Dieu retira ses bénédictions conscientes pour vous apprendre à marcher par la foi. À ses yeux, vous avez beaucoup plus de valeur maintenant, que lorsque vous aviez conscience d'émotions bouleversantes et où votre témoignage était vibrant. La foi n'existe réellement que lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et l'épreuve la plus effective ne résulte pas tant de ce que nous avons de la peine à nous confier en Dieu, que du fait que nous n'arrivons pas à saisir clairement la nature et la puissance de Dieu. Pour que notre foi devienne forte, il faut qu'elle soit éprouvée par les souffrances que produit un sentiment de complet abandon. Ne confondez jamais l'épreuve de la foi avec les ennuis habituels de l'existence. Bien des contrariétés, que nous considérons comme des épreuves de la foi, sont simplement les difficultés inévitables qui viennent de ce que nous vivons sur la terre. La foi biblique, c'est une foi en Dieu qui tient ferme contre tout ce qui peut démentir son existence. « Je resterai fidèle à Dieu quoi qu'il fasse ».

mardi 22 novembre 2016

Supporter tout !

Je me suis fait tout à tous, afin d'en gagner de toutes manières quelques-uns.
1 Corinthiens 9 :22
Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : « Oh ! si seulement j'étais ailleurs ! » Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne. Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos cœurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d'utilité. Ce n'est pas nous qui avons choisi d'être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d'enthousiasme à la pensée de l'œuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. Nous aussi, nous ne devons savoir qu'une chose : « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ». « Je vous ai choisis ». Ayez toujours à l'esprit la grandeur de votre vocation. Ce n'est pas vous qui avez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, il est à l'œuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu'il désire nous amener à une soumission telle qu'il pourra dire : « Cet homme, cette femme, m'appartient véritablement ». Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu'il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis. Ne décidez jamais par vous-même d'être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d'avec les autres.


lundi 21 novembre 2016

Triompher en Christ

Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ !
2 Corinthiens 2 : 14
 
Dans notre travail pour Dieu, nous ne devons pas nous contenter de faire le mieux possible, mais nous devons viser toujours plus haut. Veillez à garder fermement l'idéal divin. Jour après jour, heure après heure, notre effort doit êtres continu, incessant. Aucun pouvoir humain ne doit nous en détourner. Ce qu'il ne nous faut jamais perdre de vue, c'est que nous n'existons que pour être les captifs du Christ, enchaînés à son char de triomphe. Nous ne sommes pas destinés à figurer dans une exposition de chefs-d'œuvre ; nous devons seulement montrer aux hommes que nous sommes à tous les points de vue des captifs de Jésus-Christ. Ne disons pas : « Me voilà seul à combattre pour Jésus-Christ » ou « Je dois soutenir la cause de Jésus et défendre cette forteresse pour lui ». Paul dit : « Je fais partie du cortège du vainqueur, et quelles que soient les difficultés, je triomphe toujours en lui ». Est-ce que cette pensée se traduit dans notre vie quotidienne ? La joie profonde de Paul venait de ce que Dieu l'avait saisi, lui, le persécuteur sanguinaire, l'ennemi de Jésus-Christ, et fait de lui son prisonnier pour toute la vie. En dehors de cela rien, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne lui semblait digne d'intérêt. Un chrétien devrait avoir honte de parler des victoires qu'il a remportées. Il n'y a qu'un Vainqueur et nous lui appartenons si complètement que nous participons continuellement à sa victoire, c'est par Lui que nous sommes plus que vainqueurs. Nous sommes, pour Dieu, '' la bonne odeur de Christ ''. Étant enveloppés de ce parfum, nous pourrons être partout où nous irons, agréables à notre Dieu.

dimanche 20 novembre 2016

Rien ne doit subsister !

 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées.
2 Corinthiens 5 : 17

Le Seigneur n'a aucun égard pour nos préjugés, il les écrase, il veut les démolir. Nous nous imaginons que Dieu porte un intérêt particulier aux préjugés qui nous sont chers. Nous sommes certains qu'il ne nous traitera pas avec la même sévérité qu'il appliquera aux autres. « Il faut que Dieu soit très ferme avec eux, mais il sait bien que, moi, j'ai raison ». Il faut que nous apprenions que les choses anciennes sont passées ; il ne doit rien en subsister. Dieu n'a aucune indulgence pour nos préjugés, il veut les abolir. Cette action de la Providence de Dieu qui démolit nos préjugés, fait partie de notre éducation morale. Observons comment Dieu s'y prend. Il ne tient aucun compte de ce que nous lui apportons ; il n'attend de nous qu'une chose : l'abandon total à sa volonté. Lorsque nés de nouveau, le Saint-Esprit commence en nous la création nouvelle, le moment vient où il ne subsiste plus rien de ce que nous étions auparavant. L'ancienne routine, l'ancienne raideur, l'ancienne mentalité disparaissent, et '' tout vient de Dieu ''. Comment pouvons-nous réaliser une vie sans convoitise, sans égoïsme, sans susceptibilité ; comment pouvons-nous avoir l'amour qui n'est point envieux, qui ne soupçonne pas le mal, qui est toujours aimable ? En ne laissant rien subsister en nous de notre vie ancienne, et en mettant en Dieu, simplement, toute notre confiance - une confiance telle que nous ne réclamons plus les bienfaits de Dieu, mais Dieu lui-même. En sommes-nous là ? Lorsque nous aurons vu Dieu à l'œuvre, nous ne serons plus préoccupés de ce qui peut nous arriver, car nous nous confierons dans notre Père Céleste et verrons '' celui qui est invisible ''. 

samedi 19 novembre 2016

Nous laissons-nous diriger par nos impulsions ?

Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. Jude :20
 
Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible ; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu. Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte, parce qu'elles entravent la croissance spirituelle. Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions. Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme ; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté. L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline. La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ. Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face. Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ. Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est une erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend en un jour !

vendredi 18 novembre 2016

Le royaume de Dieu est au-dedans de vous

Mon Royaume n'est pas de ce monde.
Jean 18 : 36

Ce qui fait le plus de tort aujourd'hui à la cause de Jésus-Christ, c'est une conception de l'œuvre chrétienne qui n'est pas inspirée par le Nouveau Testament. On insiste sur les notions modernes d'effort soutenu, d'énergie, d'action, de rendement, au détriment de la vie intérieure. On insiste sur ce qui n'est pas important. Jésus a dit : « Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards... car voici, le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », ce qui signifie qu'il est obscur et caché. Un chrétien '' actif '' vit trop souvent '' en vitrine ''. Pourtant c'est quand nous sommes seuls, dans le secret de la communion invisible avec Dieu que nous pouvons recevoir la puissance de vie. Il faut que nous échappions à l'influence néfaste qu'exerce sur nous l'esprit du monde religieux dans lequel nous vivons. Dans la vie de notre Seigneur, il n'y a jamais eu de hâte, de précipitation, d'activité fébrile, dont nous faisons tant de cas, et le disciple doit être comme son Maître. Le principe essentiel, du Royaume de Jésus-Christ, est la communion personnelle avec lui, et non l'efficacité aux yeux des hommes. Ce n'est pas l'organisation d'activités pratiques qui prépare au service de Dieu, mais le fait de se laisser pénétrer par Dieu. Vous ne savez pas où Dieu vous placera, ni quel effort il vous demandera. Si vous gaspillez votre temps dans une activité débordante, au lieu de vous retremper dans les vérités éternelles de la Rédemption, vous craquerez lorsque le moment de l'effort sera venu. Mais si vous mettez à profit le temps qui vous est donné pour être enraciné et fondé en Dieu, vous aurez la force de rester fidèle, quoiqu'il arrive.

(Oswald Chambers)

jeudi 17 novembre 2016

La clé du service missionnaire

C'est pour le nom de Jésus qu'ils sont partis. 
3 Jean : 7

Le Seigneur nous a dit comment notre amour pour lui doit se manifester. « M'aimes-tu ? - Alors pais mes brebis ». Nous devons nous occuper des autres comme... Jésus-Christ l'entend, et non lui demander de s'en occuper comme nous l'entendons. Dans la première lettre aux Corinthiens 13 : 4 à 8, le caractère de cet amour est décrit. Il est l'expression de l'amour de Dieu. C'est dans ma vie quotidienne que je dois prouver mon amour pour Jésus, tout le reste n'est que du verbiage sentimental. La fidélité à Jésus-Christ est l'œuvre surnaturelle de la Rédemption, accomplie en moi par le Saint-Esprit. Il répand dans mon cœur l'amour de Dieu, et cet amour agit efficacement à travers moi à l'égard de tous ceux que je côtoie. Je reste fidèle à Jésus-Christ, même lorsque le bon sens et les événements de la vie courante me poussent à douter de sa puissance. Le secret du vrai service, c'est de n'être attaché à rien ni à personne, sauf au Seigneur lui-même. Mais c'est un détachement intérieur, non extérieur. Le Seigneur savait admirablement s'intéresser à toutes les choses de la vie ordinaire. C'est intérieurement qu'il était détaché de tout, et attaché à Dieu. Le détachement des choses extérieures peut souvent, au contraire, s'accompagner d'un attachement intérieur secret aux choses que nous prétendons mépriser. La fidélité du missionnaire consiste à garder son âme ouverte à l'influence de la nature du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qu'il envoie accomplir son œuvre ne diffère en rien des autres hommes, mais ils lui sont fidèles grâce à l'œuvre du Saint-Esprit.

(Oswald Chambers)

mercredi 16 novembre 2016

Des oeuvres plus grandes

Celui qui croit en moi fera les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. Jean 14 : 12

Ce n'est pas la prière qui nous rend aptes à des œuvres plus grandes ; elle est l'œuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l'enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en œuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l'action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C'est en réponse à la prière que les fruits sont donnés ; mais n'oublions pas que cette prière se fonde sur l'agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C'est la prière de l'enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l'homme sage et intelligent. La prière, c'est la bataille ; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : « Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment », car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n'êtes pas. Quel que soit le lieu où le hasard des circonstance par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à sans cesse. « Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai ». Nous attendons pour prier d'être stimulé par des émotions, c'est là la forme la plus grave de l'égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. « Priez le Maître de la Moisson, d'envoyer des ouvriers dans sa Moisson ». Le travail d'un ouvrier n'a rien de palpitant, mais c'est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. C'est l'ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu. Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l'habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire !

mardi 15 novembre 2016

Comprendre les ordres du Maître

Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Matthieu 9 : 38

La clé du problème missionnaire est entre les mains de Dieu, et cette clé c'est la prière et non l'action ; du moins, pas l'action au sens où on entend communément ce mot de nos jours, car il implique une sorte d'évasion, par laquelle on néglige la communion avec Dieu. La réponse, au problème missionnaire, n'est pas la solution du bon sens, ni le secours médical, ni la civilisation ou l'éducation, ni même le l'évangélisation. La réponse, c'est la prière. « Priez donc le Maître de la Moisson ». Pour l'homme naturel, la prière n'est pas rentable, c'est une absurdité. Il faut bien reconnaître en effet que du point de vue du sens commun, prier est stupide. Dans l'optique de Jésus-Christ, il n'y a pas diverses nations, il y a le monde. Savons-nous, nous aussi, nous élever au-dessus de toutes les distinctions qui séparent les hommes les uns des autres, et nous attacher à une seule personne : Jésus-Christ lui-même ? Il est le Maître de cette moisson, produite par les détresses et la conviction de péché, et c'est dans cette moissons-là que nous devons demander que des ouvriers soient envoyés. Nous sommes absorbés par diverses activités, alors que les gens autour de nous sont prêts à être moissonnés. Nous n'en récoltons pas un seul et nous gaspillons en activités fébriles le temps que Dieu nous donne. Supposez qu'il se produise chez votre père, ou chez votre frère, une crise spirituelle salutaire, êtes-vous prêt à servir d'ouvrier dans cette moisson de Jésus-Christ ? « Oh ! » direz-vous, j'ai un travail particulier. Un chrétien est appelé à appartenir à Jésus, à le servir et à ne pas lui dicter ce qu'il doit faire. Le Seigneur ne nous appelle pas à une tâche spéciale, il nous appelle à Lui. « Priez donc le Maître de la Moisson » ; il dirigera lui-même les circonstances de votre vie, et vous enverra dans sa Moisson.

(Oswald Chambers)

lundi 14 novembre 2016

Dans une prison bulgare

Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Ésaïe 55 : 11
 
Popov, chrétien bulgare, était emprisonné parce qu'il aimait Dieu et enseignait sa Parole. Un jour, dans sa cellule arrive un détenu qui se met à effeuiller un petit livre pour rouler ses cigarettes. « Où as-tu trouvé ce livre ? » « Dans une poubelle ». « Écoute, donne-le moi, s'il te plaît ! Je te donnerai tout ce que tu veux en échange de ce livre... » Et c'est ainsi, raconte Popov, que je serrais dans mes mains la Parole de Dieu. J'en pleurais de joie, car j'en étais privé depuis cinq ans ! La difficulté a été de soustraire la bible aux fouilles des gardiens. Ce n'est qu'au bout de treize ans que ce chrétien a été libéré. Plus tard, à Sofia, il est interpellé par un vieillard qu'il ne connaît pas. L'homme entrouvre son manteau et lui montre une bible à moitié brûlée. « Où as-tu trouvé cette Bible ? » « À la décharge, parmi les ordures, en cherchant des objets de quelque valeur. En réalité, j'aime bien rendre aux chrétiens les bibles que les autorités leur ont enlevées... Dans nos réunions secrètes, j'ai souvent vu de ces bibles à demi-brûlées, dit Popov. J'ai pensé que le vieux ferrailleur était encore à l'œuvre et que Dieu veillait toujours sur sa Parole ! »
 
(La Bonne Semence)
 


dimanche 13 novembre 2016

Est-ce véritablement le hasard ?

C'est moi qui ai fait la terre, et qui sur elle ai créé l'homme ; c'est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, et c'est moi qui ai disposé toute leur armée. Ésaïe 45 : 12

Il faut une grande dose de crédulité (mais aussi d'incrédulité) pour admettre que c'est le hasard qui est à l'origine de la création. Au milieu de faits innombrables qui témoignent de la puissance et de la sagesse du Créateur,  rappelons ces quelques exemples. La terre tourne sur elle-même à la vitesse de 1700 km à l'heure. À la vitesse de 170 km à l'heure, le jour et la nuit seraient dix fois plus longs. Résultat : le jour, tout brûlerait, et la nuit, tout gèlerait. Si la distance entre la lune et la terre était réduite de moitié, l'influence de la lune sur les marées serait tellement importante que tous les continents seraient inondés deux fois par jour. Des millions de météorites s'enflamment et se consument en pénétrant dans la couche d'air qui nous entoure. Si l'atmosphère était moins épaisse, cela aurait des conséquences incalculables pour les habitants de la terre. Le soleil a une température d'environ 6000 degrés Kelvin. S.il était moins chaud, il n'existerait pas de vie sur la terre. Ne trouvez-vous pas que ce sont là d'étranges hasards ? N'est-ce pas plutôt l'œuvre d'un Dieu à la fois sage et tout-puissant ? « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans son vêtement ? Qui a fait paraître toutes les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ? Le sais-tu ? » (Proverbes 30 : 4). Oui, le chrétien peut donner la réponse en ajoutant que le Dieu créateur est aussi le Dieu Sauveur.

(La Bonne Semence)
 


samedi 12 novembre 2016

Joie ! Jésus revient !

Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Jean 14 : 3
 
Jésus-Christ a promis à tous ceux qui croient en lui qu'il viendrait un jour les chercher, pour qu'ils soient avec lui. Cette promesse est essentielle pour eux tous. Le retour prochain de Jésus-Christ est en effet une extraordinaire certitude pour les croyants. Il devrait avoir au moins cinq conséquences pratiques sur la vie de chacun : parce que Jésus-Christ peut revenir d'un moment à l'autre, tout ce qu'ils font a un côté éphémère. Chacun d'eux doit donc être bien certain de s'attacher à l'essentiel, en priorité à qui aura encore de la valeur en sa présence. Quel stimulant ! Pour la même raison, les difficultés qu'il rencontre sont éphémères elles aussi ! Quel encouragement ! Lors du retour de Jésus-Christ, les croyants décédés seront ressuscités. La mort, reine des terreurs, devra rendre ses victimes. Elle n'aura plus de pouvoir, elle sera vaincue. Quelle espérance !  Après la résurrection, en un clin d'œil, tous les croyants iront ensemble à la rencontre de Jésus-Christ, pour vivre toujours avec lui. Ceux qui pleurent aujourd'hui seront heureux pour toujours. Quelle consolation ! Mais parce que Jésus-Christ revient bientôt, il est urgent d'avertir ceux qui ne le connaissent pas encore comme leur Sauveur. Il est urgent d'annoncer l'évangile à nos contemporains. Quelle responsabilité ! Amis croyants, pensons chaque jour à cet événement qui surviendra peut-être aujourd'hui !

vendredi 11 novembre 2016

Face à l'ennemi

Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Éphésiens 6 : 12

Avant la bataille de Trafalgar, l'amiral Nelson rassembla ses officiers pour leur donner ses instructions. Comme l'un d'eux manquait à l'appel, il s'informa de la cause de son absence. « Il ne s'entend pas avec le lieutenant S. », lui dit-on. L'amiral donna l'ordre de ramener l'absent et, quand celui-ci se présenta, Nelson prit sa main et la plaça dans celle de son adversaire. Montrant la flotte ennemie en haute mer, il dit : « C'est là-bas que se trouve l'ennemi ». Les deux hommes se réconcilièrent sincèrement. Chrétiens, rappelons-nous que Satan est notre terrible ennemi commun. Il est expert dans l'art d'exploiter nos divergences et nos conflits. Il cherche à diviser et neutraliser. Un bûcheron expliquait que, pour partager plus facilement ses bûches, il cherchait toujours une petite entaille naturelle pour y engager sa hache. Ainsi le diable discerne vite nos failles. Pour être prêts pour le combat,  revêtons l'armure complète de Dieu. La bataille est spirituelle. Le chrétien est du côté du vainqueur, Jésus-Christ. S'il reste à ses côtés, il n'a rien à craindre. Comment tenir ferme, si ce n'est par la prière et la lecture de la Bible, Parole de Dieu, en se confiant dans la sagesse de son Chef ?

jeudi 10 novembre 2016

Plus pénétrante qu'une épée

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.
Hébreux 4 : 12
 
Son épouse aveugle était devenue chrétienne. Lui, un communiste chinois, très opposé à l'évangile, avait tout fait pour qu'elle renie sa foi. En vain ! Une nuit, il la chasse de la maison. Mais où peut-elle aller ? Elle s'assied sur les marches de l'entrée, en frissonnant de froid, et se met à prier pour son mari. Pris de remords et de pitié, l'homme la rappelle : « Faisons la paix, lui dit-il. Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi ». « J'ai besoin d'encouragement, répond-elle, voudrais-tu me lire quelque chose dans ma Bible ? » L'homme accepte, malgré sa répugnance, et commence à lire. Tous les jours, il lit la Parole de Dieu à sa femme. Il y trouve de plus en plus d'intérêt. Et un jour, Dieu exauce les prières de l'épouse fidèle : l'homme reçoit pour lui-même Jésus comme Sauveur. Car « la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5 : 16). Aujourd'hui, sans se lasser, il répand en Chine la bonne nouvelle du salut par la foi. D'innombrables chrétiens ont expérimenté la force de la prière. C'est une arme plus puissante que la bombe atomique. Car rien dans le monde spirituel ne peut lui résister. Si seulement nous apprenions à la manier avec discernement et persévérance, quelles belles expériences nous pourrions faire !

mercredi 9 novembre 2016

Un garçon, un tract et... Dieu

Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras. Ecclésiaste 11 : 1

Chaque dimanche après-midi, un chrétien avait l'habitude de distribuer des imprimés évangéliques. Ce jour-là il pleuvait. Se sentant fatigué, il décide de rester à la maison. « Papa, tu ne sors pas ? » lui demande son fils de onze ans. « Non, il pleut trop fort », répond-il. « Papa, quand il pleut, Dieu ne sauve personne ? Et si j'y allais à ta place ? » ajoute-t-il. Et le garçon sort. Les rues sont désertes. Finalement il met ses tracts dans les boîtes aux lettres. Pour donner le dernier, il décide de sonner à la maison la plus proche. Quand la porte est ouverte par une vieille femme à la figure ravagée, il dit avec un sourire : « Madame, je suis venu exprès pour vous apporter l'évangile ! » Le dimanche suivant, à la petite chapelle de la rue, la vieille Anna, le visage inondé de joie, se lève : « Merci à Dieu, dit-elle, il m'a envoyé un petit messager dimanche dernier. J'étais dans le plus grand désespoir, car j'ai perdu mon mari et mon fils, j'avais décidé de mettre fin à ma vie. Soudain, on sonne à ma porte, avec insistance. Et un garçon, comme un souffle de printemps, m'a tendu cette petite feuille. En la lisant, j'ai compris que Dieu m'aime et qu'il veut pardonner. Je lui ai alors demandé pardon et il m'a sauvée ». Quelle joie pour le garçon et pour son père ! Mais surtout quelle joie au ciel pour un pécheur qui se repent ! Oui, Dieu sauve, même les jours de pluie.

(La Bonne Semence)

mardi 8 novembre 2016

Juste de l'autre côté...

Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours. Psaume 23 : 6

Une petite fille, pour rentrer plus vite chez elle, avait l'habitude de traverser le cimetière du village. Un jour quelqu'un lui demanda si elle n'avait pas peur, le soir, de passer par là. « Non, répondit l'enfant, ma maison est juste de l'autre côté ». Qu'y a-t-il pour vous juste de l'autre côté du cimetière ? Pour moi qui me confie en l'œuvre du Seigneur Jésus, juste de l'autre côté, c'est aussi la maison, la maison de mon Père céleste, lieu de repos près de Jésus. Madame S. est mourante, à l'hôpital, et pourtant son visage s'illumine quand elle s'écrie : « Hier, j'étais très mal et j'ai bien cru que le Seigneur venait me prendre. Il me faut attendre encore un peu pour aller au ciel !  Le ciel ? C'est mon pays ! » À côté, dans un cadre de verdure, un joli pavillon faisant partie de l'hôpital abrite des dizaines de malades vivant leurs derniers jours. Un poste de télévision multiplie les images, égrène les chansons. Tout le monde s'affaire pour qu'ils ne pensent pas à la mort. Qui se demande s'ils sont prêts à rencontrer Dieu ? Partiront-ils sans le savoir et sans connaître leur destination ? Ils ont peut-être tout réglé sur la terre, mais sont-ils en règle avec Dieu ? Qu'y a-t-il pour vous juste de l'autre côté de la mort ? Est-ce la Maison ? Celle du Père ?