samedi 28 mars 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (1)

Le commandement de Dieu

Toute personne qui considère rétrospectivement l'époque ou elle s'est donnée à Christ, se souvient des tentatives de Satan pour faire obstacle à cette importante décision. Ceux que la mention du nom de Satan fait sourire, sont ceux qui n'ont jamais rien entrepris pour Dieu. Un homme ne ressent naturellement pas l'opposition de l'ennemi avant d'avoir pris les armes contre lui. Dans Matthieu 13, Jésus parle des tentatives de l'ennemi pour enlever la semence de la Parole ou pour semer l'ivraie qui étouffera la bonne graine. Il ne fait aucun doute que l'ennemi qui s'est opposé le premier à Dieu, continuera à s'opposer à toute décision qui conduirait une personne à vivre et marcher victorieusement avec Dieu. D'après Paul (Romains 15 : 4), de nombreux récits sont placés dans l'Ancien Testament pour notre instruction, et nous pouvons y entendre Pharaon, l'ennemi du peuple de Dieu, dire : " Moi, je vous laisserai partir... seulement vous, ne vous éloignez pas ... " (Exode 8 : 24). Trop de gens sortent de l'esclavage du péché, mais ne cherchent jamais à faire des expériences plus profondes et à s'engager dans une vie remplie de l'Esprit. La Parole de Dieu qui dit : " Il faut que vous naissiez nouveau ", dit aussi : " Soyez remplis de l'Esprit ". Lorsque Jean-Baptiste vit Jésus, il reconnut Celui qui mourrait pour le péché, baptiserait du Saint-Esprit et donnerait la victoire sur le péché. Jean-Baptiste qui disait : " Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde " (Jean 1 : 29), ajoutait : " Lui, Il vous baptisera d'Esprit Saint et de feu " (Luc 3 : 16). Jésus le confirma en disant : " Car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans un peu de jours, vous serez baptisés d'Esprit Saint " (Actes 1 : 5). " Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins... " (Actes 1 : 8). Le diable ne veut pas voir s'établir des églises puissantes, actives dans le témoignage. C'est pourquoi le message du baptême dans le Saint-Esprit, la réponse de Dieu au besoin de puissance de l'homme, est l'objet d'attaques incessantes. Dans les Écritures, il y a autant de passages incitant à la repentance ou mettant en relief le salut qu'il y en a concernant l'obligation du croyant d'être rempli du Saint-Esprit et de marcher dans l'Esprit afin d'avoir une vie et un service féconds. La première attaque de Satan prit la forme d'une question subtile : " Dieu a-t-il réellement dit ? " (Genèse 3 : 1). Le diable a toujours recours à la même tactique : il essaie d'enlever la bonne semence de la Parole et d'en remplacer la simple vérité par des pensées humaines ou des idées fausses. Le commandement de Dieu : " Soyez remplis de l'Esprit " ne doit pas être traité à la légère. L'application ou la non-application de ce texte marquera la différence entre une vie de puissance spirituelle et une vie de défaites charnelles. Ce n'est pas parce que quelques-uns critiques ou compliquent le simple commandement de la Parole " Soyez remplis de l'Esprit ", que d'autres doivent se permettre de rejeter la vérité de l'Écriture. C'est la Parole de Dieu et non ce que l'homme pense, qui nous jugera à la fin, comme le Maître l'a dit : " La Parole que J'ai prononcée, c'est elle qui le jugera au dernier jour " (Jean 12 : 48). Jacques va plus loin lorsqu'il dit : " Si quelqu'un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché " (Jacques 4 : 17).

Le voyage du petit pèlerin 10

mercredi 25 mars 2020

Le voyage du petit pèlerin 8

Insistons sur ce point

Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Matthieu 10 : 34

Ne témoignez pas de compassion à une personne dont la situation actuelle vous fait penser que Dieu est dur envers elle. La bonté de Dieu, au contraire, surpasse tout ce que nous pouvons concevoir, mais parfois nous devons être bourrus afin qu'il puisse manifester sa bonté. Si quelqu'un ne parvient pas à s'approcher de Dieu, c'est qu'il a en lui un interdit qu'il ne veut pas abandonner ! " Je reconnais que j'ai mal agi, mais je n'ai absolument pas l'intention d'abandonner ce que vous prétendez être un interdit ". Il n'est pas possible d'avoir pitié de celui qui tient en tel raisonnement. Il faut que nous creusions jusqu'à la racine, même s'il y a opposition à notre message. On veut bien la bénédiction de Dieu, mais on refuse de sacrifier son péché. Si Dieu se sert de vous, dénoncez impitoyablement le péché que Dieu a révélé ; coupez jusqu'à la racine, sinon il ne pourra pas y avoir de guérison. Faites pénétrer le message de Dieu, jusqu'à ce qu'il soit impossible de ne pas en tenir compte. Prenez les gens comme ils sont, afin de les rendre conscients de ce qui leur manque, puis dressez devant eux la volonté de Christ pour leur vie. Ils diront peut-être : " Nous ne pourrons jamais atteindre cet idéal " - " C'est pourtant la volonté de Jésus-Christ ! " - " Mais comment pouvons-nous y arriver ? " - " Vous ne pourrez jamais, à moins d'avoir un Esprit nouveau "(Luc 11 : 13). Pour que votre message soit utile, il faut que ceux à qui il s'adresse éprouvent déjà le besoin du salut. Il y a des milliers de gens dans ce monde, qui sont heureux sans Dieu. Pourquoi Jésus est-il venu si on peut être bon et heureux sans lui ? Parce que cette sorte de bonheur et de paix n'est pas authentique. Jésus-Christ est venu pour détruire toute fausse paix qui n'est pas fondée sur une communion personnelle avec lui.

(Oswald Chambers)

Coronavirus Jour 03 | Un temps pour la Parole de Dieu | Miki Hardy

Coronavirus Jour 02 | Discerner les temps | Miki Hardy

samedi 14 mars 2020

La valeur unique de la personne de Jésus

Mais quand il viendra, lui, l'Esprit de la vérité... Il me glorifiera, parce qu'il prendra ce qui est à moi et vous l'annoncera. Jean 16 : 13-14

Les mouvements piétistes d'aujourd'hui n'ont plus rien de la rude réalité du Nouveau Testament. La mort de Jésus-Christ n'a pour eux rien d'indispensable ; tout ce qu'ils recherchent, c'est une atmosphère pieuse, de prière et de dévotion. Cette conception de l'expérience religieuse n'a rien de commun avec les souffrances de Jésus ; elle n'est pas marquée du sang de l'Agneau et ne porte pas le sceau du Saint-Esprit. Elle ne laisse pas cette empreinte, qui fait dire aux hommes : " C'est bien l'oeuvre du Dieu Tout-Puissant ". Or c'est cela, et cela seul, que nous révèle le Nouveau Testament. L'expérience chrétienne normale, selon le Nouveau Testament, c'est l'attachement personnel, exclusif, à la personne de Jésus-Christ. Toute autre forme d'expérience chrétienne, ou prétendue telle, détachée de la personne de Jésus n'a de chrétien que le nom. Il n'y a point de régénération, ni de nouvelle naissance et point d'entrée dans le Royaume de Christ, si ce n'est la pensée que Jésus est le Sauveur bien avant d'être le Modèle. Aujourd'hui, il est simplement le fondateur d'une religion, un type de perfection. S'il est bien cela, il est pourtant infiniment plus ! Il est le salut lui-même. Il est  la Bonne nouvelle de Dieu. Jésus promet : " Quand lui, l'Esprit de vérité, sera venu... il me glorifiera ". Quand je crois à la Révélation contenue dans le Nouveau Testament, je reçois de Dieu le don du Saint-Esprit qui réalise en moi ce que Jésus a dit et mis en oeuvre, pour moi, sur la croix.

(Oswald Chambers)

mardi 10 mars 2020

Consacrez à Dieu votre énergie spirituel

... la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.. par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde. Galates 6 : 14

Concentrer ma pensée sur la Croix du Christ, ce n'est pas devenir un de ces piétistes préoccupés uniquement de leur propre sainteté. C'est au contraire me préoccuper toujours davantage de la cause de Christ. Le Seigneur n'a été ni un reclus, ni un ascète. Il ne s'est pas coupé de la société mais, intérieurement, il en était détaché. Sans être distant, il vivait néanmoins dans une autre sphère. Son mode de vie était celui de chacun, aussi les gens religieux de son temps l'appelaient-ils mangeur et buveur. Cependant rien n'a pu faire obstacle à l'entière consécration de son énergie spirituelle. Une contrefaçon de la consécration consiste à chercher à mettre en réserve de l'énergie spirituelle, dans le but de s'en servir plus tard, mais c'est là une erreur fatale. Pour un grand nombre de chrétiens, le Saint-Esprit les a affranchis de leur péché, mais il n'y a chez eux ni libération, ni épanouissement. Le genre de vie religieuse que nous rencontrons si souvent aujourd'hui n'a rien de commun avec la robuste sainteté de Jésus-Christ. " Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal ". Nous devons vivre dans le monde, sans lui appartenir. Employons notre énergie spirituelle au service de Dieu et de notre prochain. La consécration c'est notre part, la sanctification, c'est l'affaire de Dieu, préoccupons-nous donc en premier lieu des intérêts de Dieu. Lorsque se pose à nous un problème difficile, demandons-nous ce qui peut promouvoir la cause de Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

dimanche 23 février 2020

Psaume 93

La croix, source d'énergie spirituelle

Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6 : 14

Si vous voulez posséder toute l'énergie que Dieu peut donner à un être mortel et qui est la vie même de Jésus ressuscité, alors méditez sur la tragédie de la Croix. Cessez de vous appesantir sur les hauts et les bas de votre vie spirituelle ; contemplez simplement le drame de Golgotha, et aussitôt vous serez envahi par l'énergie de Dieu. " Regardez à moi ", concentrez votre attention sur la source, et la force divine jaillira pour vous. Concentrons-nous sur ce qui est essentiel ! La croix produit en nous le salut, la sanctification, la guérison, mais ce n'est pas cela que nous devons prêcher. Nous devons prêcher Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Proclamer la mort de Jésus sur la Croix produira tout son effet. Centrez sur lui tout votre message, et même si vos auditeurs paraissent ne pas vous écouter, ils ne seront plus jamais les mêmes. Si j'expose mes pensées personnelles, elles n'ont pas plus d'importance pour vous que les vôtres n'en ont pour moi. Mais si je vous annonce la vérité de Dieu, vous désirez l'entendre encore, et moi aussi. Il faut concentrer notre attention sur la source même de l'énergie spirituelle, la Croix, rester en contact avec elle, et toute la puissance qu'elle contient sera libérée. Dans les mouvements de réveil et les réunions de consécration, il peut arriver qu'on parle davantage des effets de la Croix que la Croix elle-même. De nos jours, on reproche aux Églises leur faiblesse, et cette critique est justifiée. N'est-ce pas en partie parce qu'elle n'ont pas assez mis en lumière la tragédie du Calvaire, et la portée de la Rédemption ?

(Oswald Chambers)

dimanche 16 février 2020

La foi

Sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu. Hébreux 11 : 6

La foi qui s'oppose au bon sens, c'est du fanatisme. La bon sens qui s'oppose à la foi, c'est du rationalisme. La vie par la foi réconcilie l'un avec l'autre. Le bon sens n'est pas la foi, et la foi n'est pas le bon sens. Il y entre eux les mêmes rapports d'entre le naturel et le spirituel, entre l'impulsion et l'inspiration. Ce que Jésus a dit n'est pas inspiré par le bon sens, mais par un sens plus haut, une révélation qui atteint les hauteurs ou le bon sens nous abandonne. Il faut que notre foi soit mise à l'épreuve avant qu'elle puisse devenir pour nous une réalité. Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, alors, quels que soient les événements, l'alchimie de la divine providence transforme la foi théorique en réalité pratique. La foi a toujours quelque chose de personnel. Dieu veut que la foi théorique de son enfant se traduise dans la pratique. Pour chaque détail de la vie ordinaire, notre foi en Dieu est la pierre de touche qui nous permet de mettre à l'épreuve ce qui nous est révélé. La foi est un principe extraordinaire actif, qui met toujours Jésus-Christ en avant : " Seigneur, tu as dit de ne nous inquiéter de rien (Matthieu 6 : 33), cela paraît insensé, mais je vais m'aventurer à agir selon tes paroles ". Transformer la foi intellectuelle en réalité personnelle est toujours un combat. Dieu, pour former notre foi, nous place dans des circonstances qui transformeront en réalité ce qu'elle espère. Tant qu'on ne connaît pas Jésus, Dieu n'est qu'une abstraction, en laquelle nous ne pouvions avoir foi. Mais dès que nous entendons Jésus-Christ nous dire : " Celui qui m'a vu a vu le Père ", nous avons quelque chose de réel, et notre foi s'évanouit. La foi, c'est tout notre être uni à Dieu par la puissance de l'Esprit de Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

mercredi 12 février 2020

Le témoignage du Saint-Esprit

L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit... Romains 8 : 16

Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous sommes parfois tentés de marchander. Nous désirons le témoignage de l'Esprit avant d'obéir à Dieu. " Pourquoi Dieu ne se révèle-t-il pas à moi ? ", nous demandons-nous. Il ne le peut pas. Ce n'est pas qu'il ne le veuille pas, mais il ne le peut pas, parce que notre refus de nous abandonner à lui, lui barre la route. Dès que nous nous rendons à Dieu sans réserve, il se rend témoignage Lui-même. Il ne peut pas vous rendre témoignage à vous, mais il rend immédiatement témoignage à sa propre nature qu'il a mise en vous. Si vous aviez le témoignage avant la réalité, tout se dissiperait en une émotion sentimentale. Dès que vous vous appuyez sur la Rédemption et que vous faites taire vos vains raisonnements, Dieu se manifeste à vous et vous découvrez avec effarement que jusque là, c'est vous qui l'empêchiez de le faire. Si vous doutez que Dieu puisse vous délivrer du péché, alors laissez-le agir, ou bien dites-le lui. Ne vous appuyez pas sur l'avis des uns ou des autres, mais selon Matthieu 11 : 28 : " Venez à moi ! " Venez, si vous êtes fatigué et chargé ; demandez-lui si vous êtes mauvais, de vous changer (Luc 11 : 13). Nous confondons parfois l'évidence toute simple du bon sens avec le témoignage du Saint-Esprit. Mais l'Esprit ne rend témoignage qu'à notre esprit et à l'oeuvre de la Rédemption, il ne rend jamais témoignage à notre raison. Si nous voulons l'y contraindre, il n'est pas étonnant que nous soyons dans les ténèbres et dans l'incertitude. Jetez tout cela par-dessus bord, fiez-vous à Dieu, et il vous accordera le témoignage du Saint-Esprit.

(Oswald Chambers)

mardi 14 janvier 2020

Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?

Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. 
1 Thessaloniciens 4 : 3

Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : " Comme je désire être sanctifié ! " Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : " Tel que je suis, sans rien à moi, je viens ". Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie. Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable ; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je me souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (Romains 5 : 8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : " Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ". La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.

(Oswald Chambers)

mercredi 1 janvier 2020

Père ici-bas

La réconciliation

Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions par lui justice de Dieu. 2 Corinthiens 5 : 21

Le péché est un mal profond, qui concerne l'être tout entier ; il ne consiste pas essentiellement en actes condamnables mais provient d'une nature mauvaise, ouvertement révoltée contre Dieu. La religion chrétienne fait reposer toute sa doctrine sur le fait capital, radical " du péché ". Les autres religions parlent " des péchés ". La Bible seule parle du péché. Le point essentiel que Jésus a tout de suite mis en lumière dans la nature humaine, c'est l'hérédité du péché. Et c'est parce que nous n'en avons pas tenu compte dans notre annonce de l'Évangile, que son message a perdu son aiguillon et sa force explosive. La Bible ne nous dit pas que Jésus-Christ a pris sur lui nos péchés personnels, mais qu'il s'est chargé de l'hérédité du péché, sur laquelle aucun homme n'a de prise. Dieu a fait " péché " son propre Fils afin que le pécheur soit rendu saint. Toute la Bible révèle que le Seigneur a porté les péchés du monde en s'identifiant aux pécheurs, et non seulement par sympathie pour eux. Il a volontairement pris sur ses épaules et porté dans sa propre personne, tout le fardeau immense du péché. Dieu l'a fait " péché pour nous ", lui qui n'avait pas connu le péché, et, en faisant cela, la Rédemption est devenue le fondement nouveau de toute l'humanité. Jésus-Christ a réhabilité la race humaine. Il l'a restaurée dans sa destinée première, et chaque être humain peut retrouver la communion avec Dieu grâce à l'oeuvre du Seigneur sur la Croix. Aucun homme ne peut se racheter lui-même. La Rédemption, parfaite et complète, est l'affaire de Dieu ; à chacun de nous il appartient de se l'approprier. Il est nécessaire de bien distinguer entre la révélation de la Rédemption et l'expérience personnelle du salut dans la vie d'un homme. 

(Oswald Chambers)

mercredi 25 décembre 2019

Moments d'extase

Jésus les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Marc 9 : 2

Nous avons tous vécu des moments exaltants " sur la montagne " ou nous pouvions voir toutes choses du point de vue de Dieu. Nous aurions voulu qu'ils durent toujours. Mais Dieu ne le permet pas. La preuve de la valeur de notre vie spirituelle, c'est notre aptitude à descendre de la montagne de la Transfiguration. Si nous savons seulement monter, c'est que nous ne sommes pas ce que nous devrions être. Il est merveilleux d'être au sommet de la montagne avec Dieu, mais ce séjour n'est utile que s'il nous rend capables de descendre ensuite au milieu des hommes pour les délivrer du pouvoir du diable. Nous ne sommes pas faits pour vivre continuellement sur les sommets, environnés de la beauté surnaturelle des rayons de l'aurore. Nous pouvons y séjourner seulement de courts moments, qui renouvellent notre inspiration. Nous sommes faits pour vivre dans la plaine, aux prises avec le terre à terre de l'existence, c'est là que nous devons faire nos preuves. L’égoïsme spirituel nous faits désirer d'être souvent sur la montagne. Il semble que, si nous pouvions y demeurer, nous saurions parler et vivre comme des anges. Les moments d'exaltation exceptionnels ont cependant leur place dans notre vie avec Dieu, mais veillons à ce que notre égoïsme spirituel ne nous pousse pas à les rechercher exclusivement. Nous nous imaginons volontiers que tout ce qui nous arrive doit être exploité en vue d'un enseignement utile. Non, avant tout, cela doit servir à produire un caractère fort. Le séjour " sur la montagne " n'a pas pour but de nous instruire, mais de nous façonner. Il est dangereux de se demander : " À quoi cela sert-il ? " Dans le domaine spirituel, on ne peut faire de calculs de rentabilité. Dieu a un but lorsqu'il nous accorde, en de rares occasions, des moments passés " au sommet de la montagne ".

(Oswald Chambers)

Comment faire pour que ce temps de congés de noël soit une réussite pour...

dimanche 22 décembre 2019

Comment nous parvient l'appel de Dieu !

Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile. 
1 Corinthiens 9 : 16

Nous oublions facilement le caractère mystérieux et surnaturel de l'appel de Dieu. Si vous êtes en mesure de raconter en détail les circonstances dans lesquelles l'appel vous a été adressé, on peut se demander si vous avez reçu un appel. Sans doute l'appel de Dieu peut survenir à l'improviste comme un coup de foudre ou comme une aurore qui grandit peu à peu. Mais c'est toujours quelque chose de mystérieux et d'ineffable qu'on ne peut exprimer mais qui est nimbé de lumière. À tout moment peut surgir en nous le sentiment de cet appel saisissant et extraordinaire, qui s'empare de notre vie : " Je t'ai choisi ! " L'appel de Dieu est tout autre chose que la conversion ou la sanctification. Ce n'est pas parce que vous êtes sanctifié que vous serez bientôt appelé à prêcher. L'appel de Dieu à annoncer l'Évangile est différent, Paul affirme que c'est une nécessité qui lui est imposée. Si vous avez négligé l'appel surnaturel de Dieu dans votre vie, remémorez-vous ce qui s'est passé. N'avez-vous pas, à un moment précis, laissé Dieu au second plan, et mis en premier vos idées sur le ministère ou l'utilisation de vos dons naturels ? Paul dit : " Malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile ! " Il avait entendu l'appel de Dieu, et rien ne pouvait l'en détourner. Si un homme ou une femme est appelé par Dieu, les circonstances ont beau être défavorables, tout concourra finalement à la réalisation du but de Dieu. Si vous obéissez à ce que Dieu vous demande, il mettra en harmonie avec son appel, non seulement votre vie consciente, mais jusqu'aux profondeurs les plus inaccessibles de votre être.

(Oswald Chambers) 

vendredi 13 décembre 2019

Le renoncement sans réserve

Seigneur, je te suivrai partout ou tu iras. Luc 9 : 57

La réponse du Seigneur à cet homme était profondément décourageante. Nous aurions dit : " Quelle idée de faire souffler sur lui une bise glacée qui le fait fuir, découragé ! " N'essayons jamais d'excuser l'action du Seigneur. Ses paroles frappent et blessent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à frapper et offenser. Jésus-Christ n'a pas la moindre indulgence pour ce qui peut corrompre une âme désireuse de servir Dieu. Ce n'est pas par hasard que le Seigneur répond ainsi, mais parce qu'il connaît la nature humaine. Quand l'Esprit de Dieu met dans votre pensée une parole du Seigneur qui vous fait souffrir, vous pouvez être sûr qu'il y a en vous un mal qu'il veut détruire complètement.  Jésus lui répondit : " Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas ou reposer sa tête " (verset 58). Il faut renoncer à la pensée de servir Jésus-Christ pour mon plaisir. La rudesse de ce refus me laisse en présence du Seigneur, et d'un espoir déçu. Peu importe que le monde s'agite et se démène, il nous faut rester unis avec Celui qui n'a pas de lieu ou reposer sa tête. Il dit à un autre : " Suis-moi ". " Seigneur, lui répondit cet homme, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père ", (verset 59). Cet homme ne voulait ni décevoir Jésus, ni manquer à ses devoirs envers son père. Nous attribuons à nos obligations envers nos parents la place que devraient occuper celles que nous avons envers Jésus-Christ ; il doit se contenter de la dernière place. Dans un tel dilemme, obéissons coûte que coûte à Jésus-Christ. Un autre répondit : " Oui, Seigneur, mais... ", (verset 61), c'est celui qui est plein d'ardeur mais ne part jamais. L'appel exigeant de Jésus-Christ ne peut pas laisser de place aux adieux, qui ont fréquemment une inspiration charnelle et non chrétienne. Quand l'appel de Dieu se fait entendre à vous n'hésitez pas, obéissez et partez.

(Oswald Chambers)

mercredi 4 décembre 2019

Une attitude irréprochable

Si... tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi... Matthieu 5 : 23

Jésus ne dit pas "si tu te tourmentes avec quelque scrupule morbide ", mais : " si, t'approchant de l'autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi ". - " Si tu te souviens ", c'est-à-dire, si l'Esprit de Dieu te rend conscient que ton frère t'en veut, " va premièrement te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande ". Ne résiste pas à l'extraordinaire sensibilité de l'Esprit de Dieu qui veut t'éduquer jusque dans les moindres détails. L'ordre du Seigneur est simple : " Va premièrement te réconcilier ". Retourne sur tes pas, prends le chemin qui t'a été indiqué à l'autel ; aborde celui qui a quelque chose contre toi, avec une bienveillance et une générosité telles que la réconciliation deviendra aussi aisée qu'un sourire. Jésus ne dit rien au sujet de l'autre, il dit : " Toi, va ". Il n'est pas question de nos droits. Le vrai disciple est celui qui peut renoncer à tous ses droits pour obéir au Seigneur Jésus. " Puis viens, et présente ton offrande ". La succession est clairement indiquée. D'abord, l'esprit de sacrifice, héroïque, puis le brusque coup de frein, provoqué par la sensibilité du Saint-Esprit, et l'arrêt quand il nous a convaincus. Ensuite l'obéissance à la parole de Dieu, qui inspire une attitude généreuse et irréprochable vis-à-vis de celui avec lequel nous étions en désaccord. Enfin la présentation simple et joyeuse de notre offrande à Dieu.

(Oswald Chambers)

mercredi 27 novembre 2019

Persévérer avec Jésus

Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves. Luc 22 : 28

Jésus se tient auprès de nous dans nos tentations ; mais nous tenons-nous avec lui dans ses tentations ? Beaucoup d'entre nous cessent de marcher avec Jésus quand ils voient ou il les entraîne. Lorsque Dieu bouleverse vos circonstances, continuez-vous à marcher avec Jésus ou pactisez-vous avec le monde, la chair et le diable ? Nous portons les couleurs de Jésus, mais lui sommes-nous fidèles ? " Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui ? " Les tentations de Jésus ont continué durant toute sa vie terrestre, et elles continueront tant que le Fils de Dieu habitera en nous. Est-ce que, actuellement, nous persévérons avec Jésus ? Nous nous imaginons que nous devons nous mettre à l'abri des circonstances que Dieu suscite. Non, jamais ! Dieu prépare pour nous les circonstances ; nous devons les affronter quelles qu'elles puissent être en persévérant avec Jésus dans ses tentations. Ce sont bien ses tentations et non les nôtres, mais les tentations du Fils de Dieu à qui nous sommes unis. L'honneur de Jésus est en jeu dans notre vie de tous les jours. Restez-vous fidèle au Fils de Dieu lorsque sa présence en vous est attaquée ? Est-ce que vous persévérez dans votre marche avec Jésus ? Le chemin passe par Gethsémané, franchit les portes de la cité, et sort du camp. C'est un chemin solitaire, et il faut le suivre jusqu'au moment ou toute empreinte de pas a disparu, ou il ne reste que la voix qui nous dit : " Suis-moi ! "

(Oswald Chambers)

vendredi 22 novembre 2019

Les munitions du missionnaire

Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. Jean 1 : 48

Nous devons adorer Dieu partout ou nous sommes, à chaque occasion. Nous nous imaginons que si nous étions soumis à une grande épreuve nous serions, tout de suite, à la hauteur. Mais l'épreuve ardente n'apportera rien de nouveau en nous, elle ne fera que révéler ce qui s'y trouve déjà. " Si Dieu m'appelle, je serai à la hauteur de la situation". Vous ne le serez que si vous avez été à la hauteur dans le laboratoire de la vie quotidienne. Si vous n'accomplissez pas les oeuvres qui se présentent à vous, parce que Dieu les a préparées, l'épreuve losqu'elle surviendra, révèlera votre caractère réel : au lieu d'être à la hauteur, vous serez au-dessous de tout. Le lien qui nous unit à Dieu, dans la vraie adoration, est le secret de la vraie efficacité. Le moment viendra ou vous ne pourrez plus être " seul sous le figuier ", ou vous serez absorbé par le tourbillon de la vie publique, pris dans le feu de l'action. C'est alors que vous découvrirez votre incapacité, à moins que vous ayez adoré et prié lorsque vous en aviez l'occasion. Que votre communion avec Dieu soit réelle, et, le moment venu vous serez prêt ; car, par votre contact avec Lui dans le secret, vous aurez été préparé ; et lorsque la bataille viendra, Dieu pourra compter sur vous. " Dieu ne peut pas exiger que, dans mes circonstances actuelles je vive une vie sanctifiée ; je n'ai pas le temps de prier, pas le temps de lire la Bible. Le moment d'agir n'est pas encore venu pour moi, lorsqu'il viendra, il est certain que je serai à la hauteur ! " Non ! vous vous trompez. Si vous n'avez pas su profiter de toutes les occasions que Dieu vous donnait pour prier, quand il faudra se remettre au travail, non seulement vous ne serez bon à rien, mais vous serez, pour vos collaborateurs, un obstacle. C'est dans l'intimité de ses entretiens avec Dieu que le chrétien prépare ses munitions.

(Oswald Chambers)

mardi 19 novembre 2019

Moi... et Lui

Moi, je vous baptise d'eau... mais lui... il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Matthieu 3 : 11

Y a-t-il jamais eu un moment dans ma vie ou j'ai pu dire : Moi..., mais Lui... ? On ne peut pas comprendre ce qu'est le baptême du Saint-Esprit sans d'abord en arriver là. " Moi ", ... je suis à bout, je ne peux plus rien faire ; mais " Lui " intervient alors, et il fait ce que lui seul peut faire. Suis-je prêt pour sa venue ? Jésus ne peut pas venir tant qu'il reste quelque chose en travers de son chemin, en bien ou en mal. S'il vient, suis-je prêt à laisser projeter la lumière sur toutes mes fautes ? C'est là justement qu'il agit ; là ou je me reconnais coupable, il s'approche de moi, là ou je me crois sans reproche, il s'éloigne. La repentance n'apporte pas tant la conviction de péché, que le sentiment d'une incroyable indignité. Quand je me repens, je sens que je suis totalement incapable de m'en sortir, je ne suis même " pas digne de porter ses sandales ". Me suis-je vraiment repenti ainsi ? Ou subsiste-t-il en moi l'impression que je suis peut-être bon à quelque chose ? Tant que je ne suis pas passé par une vraie repentance, Dieu ne peut pas entrer dans ma vie. " Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ". Jean ne parle pas ici du baptême du Saint-Esprit comme d'une expérience, mais comme d'une oeuvre accomplie par Jésus-Christ. " Il vous baptisera ". La seule découverte consciente de ceux qui sont baptisés du Saint-Esprit est celle de leur indignité absolue. " Moi, en effet ... " j'étais ; " mais Il " est venu, et une chose merveilleuse s'est produite. Laisse-le agir pleinement en vous !

(Oswald Chambers)

jeudi 7 novembre 2019

Le ministère des humbles

Heureux les pauvres en esprit. Matthieu 5 : 3

Le Nouveau Testament met en valeur des choses qui, selon nos critères humains, ne comptent pas. " Heureux les pauvres en esprit ", littéralement : " Heureux les indigents ", - le rebut de la société. La prédication, aujourd'hui, vante la volonté, la beauté du caractère, ce que tout le monde remarque et admire. La phrase que nous entendons si souvent : " Décidez-vous pour Christ ", met l'accent sur un sentiment auquel notre Seigneur ne s'est jamais lié. Il ne nous demande jamais de nous décider pour lui, mais de nous abandonner à lui, ce qui est tout différent. À la base du royaume de Jésus-Christ, il y a la beauté inconsciente des humbles. Ce qui fait que je suis du nombre des heureux, c'est ma pauvreté. Si je me rends compte que je n'ai ni force de volonté, ni noblesse de caractère, Jésus me proclame " heureux ", car c'est ma pauvreté qui m'ouvre l'accès de son Royaume. Je peux y entrer non grâce à mes vertus, mais grâce à mon indigence. La beauté spirituelle qui glorifie Dieu est une chose dont celui qui la possède ne se rend même pas compte. Celui qui a conscience d'exercer une influence est un prétentieux, étranger à l'esprit chrétien. Quand je dis : " Qui sait si je suis utile ! ", ma vie spirituelle perd aussitôt sa fraîcheur. " Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein ". Si j'examine et analyse cette eau vive, je perds la bénédiction du Seigneur. Qui sont ceux qui ont exercé sur nous la plus profonde influence ? Non pas ceux qui en avaient conscience, mais ceux qui ne s'en rendaient pas compte. Le chrétien qui a de la valeur n'en a pas conscience ; celui qui pense avoir de la valeur perd cette pure et simple beauté qui révèle la présence de Jésus. On reconnaît toujours l'action de Jésus au fait qu'Il se sert de ce qui est humble, ordinaire, pour révéler les choses les plus élevées.

(Oswald Chambers)

samedi 2 novembre 2019

L'expérience qui nous forme

Élisée ne vit plus Élie. 2 Rois 2 : 12

Vous avez le droit de vous appuyer sur Élie, celui que Dieu vous a donné pour vous guider, mais n'oubliez pas que le jour viendra ou il vous sera enlevé. Vous vous dites : " Mais je ne peux pas poursuivre ma route sans Élie ", pourtant Dieu veut vous apprendre à avancer sans lui. Élisée est seul pour passer le Jourdain (v.14), symbole de la séparation. Vous avez vous aussi à traverser tout seul votre Jourdain, sans soutien, sans personne qui peut prendre cette responsabilité à votre place. Il vous faut maintenant mettre en pratique ce que vous avez appris. Il ne sert à rien de dire : " Je n'y arriverai pas ". Vous êtes confronté à une nouvelle expérience et vous devez y faire face. Vous appuyant sur Dieu, il vous faut franchir votre Jourdain seul. Élisée est seul à Jéricho (v.15), ou Élie avait fait de grandes choses. Vous craignez de prendre une initiative hardie et de mettre Dieu à l'épreuve. Mais si vous restez fidèle à ce que vous avez appris avec Élie, Dieu vous accordera un signe de sa présence. Élisée est seul à Béthel (v.23). Là, vous non plus ne saurez que faire, ce sera la fin de votre sagesse, c'est la sagesse de Dieu qui interviendra. Au moment ou vous êtes sur le point de désespérer, ou vous vous sentez complètement à bout, tenez ferme, demeurez fidèle à Dieu et sa vérité triomphant en vous fera de votre vie une source de bénédiction. Mettez en pratique ce que votre Élie vous a enseigné, mais ne cherchez plus son secours. Servez-vous de son manteau, et priez. Prenez la résolution de vous confier en Dieu seul.

(Oswald Chambers)

jeudi 3 octobre 2019

Ce qu'il faut pour atteindre à la pureté

C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... 
Matthieu 15 : 19

Nous faisons de notre ignorance une garantie de notre innocence ; puis nous considérons notre innocence comme une garantie de notre pureté. Lorsque nous entendons les rudes affirmations de notre Seigneur, nous nous récrions : " Mais je n'ai jamais éprouvé dans mon coeur aucune de ces horreurs ! " Nous n'admettons pas ce que Jésus-Christ est réellement l'autorité suprême qui sonde le coeur humain, ou il n'est pas digne d'intérêt. Suis-je prêt à croire à son divin discernement, ou est-ce que je me complais dans ma naïve ignorance ? Le jour ou ce sentiment d'innocence se dissipera, je découvrirai avec crainte toutes les possibilités de mal qui sont en moi. Tant que je me retranche derrière une innocence illusoire, je vis dans un paradis chimérique. Si je ne me suis jamais conduit comme un criminel, c'est à la fois mon manque de courage et les usages de la société civilisée qui m'en ont empêché ! Mais quand Dieu met à nu mon coeur, le diagnostic de Jésus se vérifie. Le seul secours possible est alors dans la Rédemption de Jésus-Christ. Si je m'abandonne à lui, les abominations dont mon coeur est capable, ne peuvent jamais se manifester. La véritable pureté est un sommet trop élevé pour que je puisse l'atteindre par mes propres efforts ; mais lorsque le Saint-Esprit vient habiter en moi, il remplit mon coeur de l'Esprit saint qui est pureté absolue.

(Oswald Chambers)

mardi 1 octobre 2019

Que voulez-vous ?

Et toi, rechercherais-tu de grandes choses ? 
Jérémie 45 : 5

Réclames-tu pour toi-même de grandes choses ? Non pas que tu veuilles toi-même devenir grand, mais tu voudrais que Dieu fasse de grandes choses pour toi. Or Dieu veut te rapprocher de lui, non seulement par les dons que tu reçois de sa main, mais par ce que tu connaîtras de sa personne. Une grande faveur est occasionnelle, accessoire ; elle vient, et elle passe. Mais Dieu ne nous donne rien d'accessoire. Rien n'est plus facile que d'être en communion véritable avec Dieu, à la condition que ce soit bien Lui que tu recherches, et non les bienfaits qu'il accorde. Si vous n'en êtes encore qu'à demander à Dieu bénédictions matérielles, vous n'avez pas encore fait un pas vers l'abandon ; vous vous êtes fait un christianisme à votre façon. " J'ai demandé à Dieu le Saint-Esprit, mais il ne m'a pas donné le repos et la paix que j'espérais ". Dieu met immédiatement le doigt sur la raison de cette déception : ce n'est pas du tout Moi que vous cherchez mais une bénédiction pour vous-même. Jésus dit : " Demandez et vous recevrez ". Oui, mais savez-vous demander comme il faut ? Quand vous êtes en communion intime avec Dieu, vous cessez de lui demander une quantité de choses. " Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez ". Alors, pourquoi nos demandes et nos prières ? - Pour apprendre à Le connaître. Peut-être demandez-vous de grandes choses pour vous-même ? " Ô Seigneur, baptise-moi du Saint-Esprit ! " Si Dieu ne le fait pas, c'est que votre abandon n'est pas complet ; il y a une chose que vous ne voulez pas faire. Êtes-vous prêt à vous poser la question : qu'est-ce que j'attends de Dieu, et pourquoi ? Dieu a en vue votre perfection finale, et ne se préoccupe pas de votre perfection présente. Il ne cherche pas à ce que vous soyez heureux et béni dans l'immédiat. Il met tout en oeuvre pour vous faire parvenir à ce qui, à ses yeux, est la perfection : " Qu'ils soient un, comme nous sommes un ".

(Oswald Chambers)

lundi 23 septembre 2019

La foi, ce mystère


Et il dit : " Qui es-tu, Seigneur ? "

Grâce au miracle de la Rédemption, Saul de Tarse, Pharisien ardent et opiniâtre, fut en une seconde transformé en humble esclave, dévoué au Seigneur Jésus. Ce qui peut s'expliquer n'a rien de miraculeux. Lorsque nous comprenons comment les choses se passent, nous pouvons les ajuster à nos désirs. C'est pourquoi tout naturellement nous cherchons à comprendre. L'obéissance n'est pas une chose naturelle, et la désobéissance n'est pas forcément un péché. Il n'y a dans l'obéissance en elle-même aucune vertu morale, à moins qu'on reconnaisse chez celui qui donne les ordres une autorité supérieur. La désobéissance peut être le moyen de s'affranchir d'une autorité abusive. Quand un homme dit à un autre : " Il faut... tu dois... " il tend à l'asservir et à l'éloigner de Dieu. L'homme, en obéissant devient esclave, à moins qu'il ne discerne par-delà l'autorité de l'homme, celle d'un Dieu saint auquel il se soumet. Bien des personnes ne commencent à se tourner vers Dieu que lorsqu'elles rejettent leurs traditions religieuses. Car il n'y a qu'un seul Maître légitime du coeur humain et ce n'est pas la religion, mais Jésus-Christ. Mais malheur à moi si, le voyant devant moi, je lui dis : " non, je ne te veux pas ! " Il n'insistera pas pour que j'obéisse, mais en refusant j'aurai commencé à signer l'arrêt de mort du Fils de Dieu dans mon coeur. Lorsque je m'oppose à Jésus-Christ, en lui disant : " Je refuse ", il n'insistera pas. Mais je tourne le dos à la puissance créatrice de sa Rédemption. La grâce de Dieu ne s'inquiète pas de savoir à quel point je suis corrompu, pourvu que je vienne à la lumière, mais malheur à moi si je tourne le dos à la lumière ! (Jean 3 : 19 à 21)

Oswald Chambers

vendredi 6 septembre 2019

Tout ce qui est noble est difficile

Entrez par la porte étroite... car étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie... 
Matthieu 7 : 13-14

Si nous voulons vivre en disciples de Jésus-Christ, n'oublions pas que tout ce qui est noble est difficile. La vie chrétienne est ardue autant que glorieuse, mais sa difficulté ne nous fait ni trembler, ni reculer, elle nous stimule à la victoire. Est-ce que le merveilleux salut de Jésus-Christ a un tel prix à nos yeux que nous sommes prêts à faire tout pour qu'Il règne ? Dieu sauve les hommes par sa grâce souveraine qu'il accorde à cause de la Rédemption accomplie par Jésus. Il produit en nous la volonté d'agir selon son bon plaisir. Mais il nous faut mettre en oeuvre ce salut dans la vue de chaque jour. Dès que nous croyons à sa Rédemption, nous commençons à obéir et nous découvrons qu'il nous en rend capables. Si nous échouons, c'est que nous n'avons pas mis en pratique ce que nous avons reçu. Dans les moments difficiles, nous sommes mis à l'épreuve. Si nous avons obéi à l'Esprit et mis en pratique, dans notre vie quotidienne, ce que Dieu nous révèle, nous serons soutenus à la fois par la grâce de Dieu et par les habitudes que nous aurons acquises. Remercions Dieu de nous confier des tâches difficiles. Son salut rend joyeux, mais appelle à l’héroïsme et à la sainteté. Il révèle ce dont nous sommes capables. Jésus est venu " pour conduire à la gloire un grand nombre de fils ", et Dieu ne veut rien nous épargner de l'éducation d'un fils. Il ne fait pas de nous des êtres avachis, car la grâce de Dieu transforme hommes et femmes à la ressemblance de Jésus-Christ leur frère. Pour vivre dans l'existence quotidienne la noble vie de disciple de Jésus, il faut une ferme discipline. La noblesse d'âme exige un constant effort. 

(Oswald Chambers)

jeudi 22 août 2019

Êtes-vous épuisé spirituellement ?

Ne l'as-tu pas reconnu ? Ne l'as-tu pas entendu ? C'est le Dieu d'éternité, l'Éternel, qui a créé les extrémités de la terre ; Il ne se fatigue ni ne se lasse ; son intelligence est insondable. Ésaie 40 : 28

L'épuisement vient quand nos forces vitales sont à bout. L'épuisement spirituel n'est jamais la conséquence du  péché, mais du travail que nous faisons pour Dieu. Pour échapper à l'épuisement, il faut savoir ou puiser la force. Jésus dit à Pierre : " Pais mes brebis ", mais il ne lui donne rien pour les nourrir. Si Dieu vous demande d'être le pain rompu et le vin répandu, cela veut dire que vous avez à être, vous-même, la nourriture des autres, jusqu'à ce qu'ils apprennent à la trouver en Dieu. Il vous faut bien compter qu'ils vous épuiseront jusqu'au fond. Appliquez-vous à vous ravitailler à mesure, ou vous succomberez bientôt. Avant que les autres âmes apprennent à recevoir la vie de Christ directement, il faut qu'elles la reçoivent à travers vous. Vous serez littéralement sucé jusqu'à ce qu'elles apprennent à recevoir de Dieu-même leur nourriture. Nous devons à Dieu de nous donner pour ses agneaux et ses brebis, autant que pour lui-même. Est-ce que, par la manière dont vous servez Dieu, vous avez été entraîné jusqu'à l'épuisement ? S'il en est ainsi, passez en revue tous les mobiles de vos actions. Qu'est-ce qui vous a poussé à travailler pour Dieu ? Est-ce votre inclination personnelle, ou êtes-vous fondé sur la Rédemption accomplie par Jésus-Christ ? Rappelez-vous sans cesse quelles doivent être les sources de vos sentiments, et souvenez-vous de la seule source de la puissance. Vous n'avez pas le droit de dire : " Oh ! Dieu, je me sens tellement épuisé ! " Il vous sauve et vous sanctifie pour pouvoir vous épuiser. Laissez-vous épuiser pour Dieu, mais souvenez-vous que toutes vos forces viennent de lui. " Toutes mes sources sont en toi ". 

(Oswald Chambers)

samedi 3 août 2019

Sauvés du naufrage

Qui vous séparera de l'amour de Christ ? 
Romains 8 : 35

Dieu ne nous évite pas les épreuves mais affirme : " Je serai avec toi dans l'épreuve ". Si terribles que puissent être les peines qui vous assaillent en ce moment, aucune ne pourra vous priver de la communion avec Dieu. Nous sommes plus que vainqueurs dans toutes ces choses. Paul ne parle pas ici de maux imaginaires, mais de réalités terriblement actuelles. Il proclame que nous sommes plus que vainqueurs au milieu des épreuves, non par notre ingéniosité, ni par notre courage, ni par quoi que soit d'autre que notre communion avec Dieu en Jésus-Christ. Pour le meilleur ou pour le pire, nous en sommes là, exactement dans la condition permise par Dieu. Plaignons le chrétien dont la vie est sans épines et qui n'a pas l'occasion d'éprouver la grâce de Dieu. " Qui nous séparera ? Sera-ce la tribulation ? " La tribulation n'est jamais une chose glorieuse ; mais laissez-la être ce qu'elle est - épuisante, exaspérante, fatigante - elle ne peut nous séparer de l'amour de Dieu. ne laissez jamais les soucis ou les tribulations vous faire douter de cet amour. " Sera-ce l'angoisse... ? " Est-ce que l'amour de Dieu peut tenir quand tout nous dit que cet amour est un mensonge, et qu'il n'y a pas de justice ? " Sera-ce l'angoisse... ? " Pouvons-nous, non seulement croire à l'amour de Dieu, mais être plus que vainqueurs, même si nous mourons de faim ? Ou bien Jésus-Christ est un trompeur et Paul a été berné, ou bien il arrivera des choses extraordinaires à celui qui s'accroche à l'amour de Dieu, quand tout semble le démentir. Le raisonnement logique ne compte plus pour lui. Seul compte l'amour de Dieu, en Jésus-Christ, qui toujours et partout, sauve du naufrage.

(Oswald Chambers)

samedi 20 juillet 2019

Servir, sans rien demander pour soi

... Même si je dois, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous... 2 Corinthiens 12 : 15

L'amour humain s'attend à être payé de retour, mais Paul dit : je ne me soucie pas que vous m'aimiez ou non ; je désire me donner complètement, non seulement par amour pour vous, mais parce que je vous ambitionne pour Dieu. " Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s'est fait pauvre pour vous ". Paul aussi voulait servir dans cet esprit. " Je ne crains pas d'aller trop loin dans le service ; j'irai avec joie jusqu'au bout ". Servir pour lui était une joie. La conception ecclésiastique de ce que doit être un serviteur de Dieu n'est pas du tout celle de Jésus-Christ. Son idée, est que nous soyons les serviteurs des autres. Jésus-Christ est plus socialiste que les socialistes. Le plus grand dans son Royaume, dit-il, est le serviteur de tous. On reconnaît qu'un homme est saint, non à ce qu'il prêche l'Évangile, mais à ce qu'il lave les pieds des disciples, laissant de côté l'estime des autres pour ne penser qu'à l'estime de Dieu. Paul trouvait sa joie à se dépenser pour servir les intérêts de Dieu auprès de ses semblables, et il ne calculait pas la dépense. Nous, nous considérons l'aspect financier : " Si Dieu veut m'envoyer là-bas, quel sera mon salaire ? Aura-t-on pour moi de la considération ? Le climat est-il bon ? Il faut étudier tous les aspects du problème ! " En un mot, nous faisons nos réserves. Paul n'en faisait aucune. Nous avons en lui l'image parfaite du disciple fidèle, selon la pensée de Jésus-Christ : pas seulement un messager de la Bonne Nouvelle, mais un homme qui devient entre les mains de Jésus-Christ pain rompu et vin répandu, au service des hommes.

(Oswald Chambers)

mardi 11 juin 2019

Si tu avais su !

Si toi aussi... au moins en ce jour, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais elles sont maintenant cachées à tes yeux. Luc 19 : 42

Jésus était entré en triomphe à Jérusalem. La cité en avait été bouleversée, mais elle cachait un dieu étranger : l'orgueil des pharisiens, religieux et honnête. Ce dieu était néanmoins comme un sépulcre blanchi. Qu'est-ce qui m'aveugle, moi aussi, en ce jour ? Ai-je un " dieu étranger " - non un monstre affreux, mais une tendance qui me gouverne ? Plus d'une fois Dieu a voulu renverser cette idole, et j'ai eu conscience que je devais me soumettre à lui, mais je ne l'ai pas fait. J'ai été bouleversé - et pourtant je m'aperçois que l'idole est toujours là, et ce qui pourrait m'assurer la paix est caché à mes yeux. C'est une chose terrible que d'avoir la possibilité de recevoir l'Esprit de Dieu sans mesure, et d'aggraver notre culpabilité devant Dieu en entravant son action. " Si tu avais su ! " Les larmes de Jésus font pénétrer le reproche de Dieu jusqu'au fond du coeur ! Ces simples mots nous révèlent notre responsabilité, car nous n'avons pas su reconnaître le salut qu'il offrait. " Maintenant, ces choses sont cachées à tes yeux " - car tu n'as pas voulu te soumettre. Quelle tristesse infinie de penser à " ce qui aurait pu être !" Dieu n'ouvre jamais les portes que nous avons fermées. Il en ouvre d'autres, mais il nous rappelle qu'il y a en nous des portes fermées par notre faute, des pensées qui n'auraient jamais dû être souillées. N'ayons pas peur de ce rappel du passé. Dieu se sert de nos souvenirs pour nous avertir, nous corriger, nous redresser. Dieu veut changer " ce qui aurait pu être " en un germe fécond pour l'avenir. 

(Oswald Chambers " My Utmost for His highest")

jeudi 9 mai 2019

Un missionnaire doit veiller

Veillez avec moi. Matthieu 26 : 40

" Veillez avec moi ", dit Jésus. Non pas avec une préoccupation personnelle, mais entièrement avec moi. Au début de notre vie avec lui, nous ne veillons pas avec Jésus, nous l'attendons. Nous ne savons pas veiller avec lui dans l'étude de la Bible, dans chacune des circonstances de nos vies. Quand notre Sauveur veut nous amener à nous unir à lui-même dans une angoisse semblable à celle de Gethsémané, nous reculons. Nous disons : " Non, Seigneur, je ne comprends pas ce que tu veux de moi, c'est trop difficile ". Comment pourrions-nous veiller en communion avec quelqu'un que nous ne comprenons pas ? Comment comprendrions-nous suffisamment Jésus pour veiller avec lui à Gethsémané, alors que nous ne savons même pas pourquoi il souffre ? Nous ne savons pas comment veiller avec lui ; nous voulons seulement que lui veille avec nous. Les disciples aimaient Jésus autant que le permettait leur capacité naturelle, mais son but leur échappait. Dans le jardin de Gethsémané, ils s'endormirent à cause de leur propre tristesse ; et après trois ans d'intimité avec Jésus, tous l'abandonnèrent et s'enfuirent. " Ils furent tous remplis du Saint-Esprit " - ce "ils" désigne les mêmes hommes, mais trois choses merveilleuses s'étaient produites : la mort du Seigneur, sa résurrection et son ascension. Ensuite, les disciples avaient été remplis du Saint-Esprit ; grâce à cette expérience ils ont appris à veiller avec le Seigneur tout le reste de leur vie.

(Oswald Chambers)

mercredi 27 mars 2019

Avez-vous perdu courage ?

Il te manque encore une chose ; vends tout ce que tu as... puis viens et suis-moi. Luc 18 : 22

" Lorsque le jeune homme riche entendit ces paroles ... " Avez-vous jamais entendu le Maître prononcer une parole dure ? Si vous répondez non, je me demande si vous l'avez jamais entendu dire quoi que ce soit. Jésus-Christ nous dit beaucoup de choses que nous entendons, sans les écouter vraiment ; quand nous y prêtons attention, ses paroles sont étonnamment dures. Jésus ne semble pas avoir, le moins du monde, pressé cet homme de faire ce qu'il lui avait dit ; il n'a pas essayé de le garder près de lui. Il lui a simplement dit : " Vends tout ce que tu as, puis viens, et suis-moi ". Notre Seigneur ne supplie ni ne cajole, jamais il n'essaie de séduire : Il dit simplement les paroles les plus sévères que des oreilles humaines aient jamais entendues, puis s'en tient là. Ai-je jamais entendu Jésus dire une parole dure ? M'a-t-il  parlé, à moi personnellement, et l'ai-je écouté avec toute mon attention ? Non pas une parole que je puisse exposer à d'autres, mais quelque chose qui était bien pour moi. Cet homme comprit ce que Jésus disait, il l'entendit et en mesura la portée, et cela lui brisa le coeur. Il partit, non pas révolté, mais tout triste, entièrement découragé. Il était venu à Jésus plein d'ardeur, et la parole de Jésus le glaça ; sa piété enthousiaste céda au découragement. Et Jésus n'insista pas, il le laissa partir. Le Seigneur sait parfaitement que, une fois que sa parole a été entendue, elle portera du fruit, tôt ou tard. Il est dommage que plusieurs d'entre nous empêchent le fruit de mûrir. Mais si nous revenons à l'obéissance, Jésus ne nous fera aucun reproche.

(Oswald Chambers)

lundi 11 mars 2019

Les signes de la nouvelle naissance

Il faut que vous naissiez de nouveau. Jean 3 : 7

La réponse à la question : " Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? ", est : " Quand il est assez vieux pour mourir ", c'est à dire, pour renoncer à ses prétendus droits, à ses vertus, à sa religion, à tout, pour recevoir en lui une vie qu'il ne connaissait pas auparavant. La vie nouvelle se manifeste par une repentance consciente, et une inconsciente sainteté. " À tous ceux qui l'ont reçu... " (Jean 1 : 12). Ma connaissance de Jésus est-elle née en moi d'une intuition spirituelle et personnelle, ou bien est-ce seulement ce que j'ai appris en écoutant les autres ? Ai-je quelque chose dans ma vie qui me rattache directement au Seigneur Jésus comme à mon Sauveur personnel ? C'est là l'assise de toute vie spirituelle. Être né de nouveau de nouveau, c'est voir Jésus. " Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu " (Jean 3 : 3). Est-ce que je recherche les signes du Royaume, ou est-ce que je perçois la volonté de Dieu ? Grâce à la nouvelle naissance une vision nouvelle me permet de discerner la volonté de Dieu. Son règne existe de tout temps, et tient à la nature même de Dieu ; mais maintenant que je participe à sa nature, je le discerne clairement. " Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché " (1 Jean 3 : 9). Est-ce que je m'efforce de ne plus pécher, ou est-ce que vraiment je ne pèche plus ? Être né de Dieu, c'est avoir reçu un pouvoir surnaturel de Dieu, pour ne plus pécher. La Bible ne demande pas : " Un chrétien peut-il encore pécher ? " Elle affirme catégoriquement : Un chrétien ne doit pas pécher. La nouvelle naissance a pour résultat que nous ne pratiquons pas le péché ; non seulement nous avons reçu le pouvoir de ne pas pécher, mais nous avons cessé de pécher. 1 Jean 3 : 9 ne signifie pas que nous ne pouvons plus pécher ; cela veut dire que si nous obéissons à la vie nouvelle que Dieu a mise en nous, le péché n'a plus de pouvoir sur nous.

(Oswald Chambers)