samedi 27 mai 2017

Dieu et mes problèmes

Je sais, ô Éternel ! que tes jugements sont justice, et que c'est en fidélité que tu m'as affligé. Psaume 119 : 75
 
" À 51 ans, explique Paul, je viens de retrouver un emploi dans le secteur commercial. C'était pourtant inespéré. Pour ce genre d'emploi, on préfère toujours les jeunes ! Mais quels soucis au début de mon chômage : les charges financières étaient là, les traites pour la maison, les études des enfants... Ma femme et moi, nous avons prié avec plus de ferveur. Et mon nouvel emploi, plus près de chez moi que le précédent, je l'ai reçu de Dieu, mais cela, après avoir appris à compter sur lui pour toutes choses. C'est là le point le plus important. Je dois reconnaître que l'épreuve a été utile, elle nous a rapprochés du Seigneur. '' Quand l'épreuve nous atteint dans notre sécurité, nos affections, ou notre santé, combien facilement nous soupirons : pourquoi ? Quelle que soit notre situation, sachons pourtant que Dieu nous aime, quand bien même il permet la souffrance. Il est fidèle. Dieu désire nous apprendre qu'en lui seul se trouvent la paix et la vraie joie. Avec l'épreuve, il veut nous enrichir de l'expérience de son amour journalier. Dans la souffrance, ne nous décourageons donc pas, ne nous raidissons pas, mais réalisons que nous avons affaire avec Dieu : il nous soutient et il nous parle. C'est un moment propice pour écouter ce qu'il veut nous dire.

(La Bonne Semence)

mercredi 24 mai 2017

Ou plongent vos racines ?

Béni l'homme qui se confie en l'Éternel, et de qui l'Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux et il étendra ses racines vers le courant et il ne s'apercevra pas quand la chaleur viendra, et... il cessera de porter du fruit. 
Jérémie 17 : 7-8
 
À Londres, dans le parc de l'ancien palais royal, un énorme cep, très vieux, occupant toute la longueur de la serre, a été longtemps au centre d'attraction. Même lors d'une terrible sécheresse ou beaucoup d'arbres périrent, le cep resta vigoureux et donna, comme chaque années, des raisins excellents. Les jardiniers intrigués voulurent comprendre le secret de sa vigueur. En creusant, ils s'aperçurent que les racines s'étiraient très loin, au fond du parc, jusque dans la Tamise, un fleuve qui ne tarit jamais. L'homme a besoin, lui aussi, de se désaltérer à la vraie source, de se confier en Jésus-Christ, " la source des eaux vives '', de plonger ses racines dans l'amour de Dieu. Quand viendra le vent brûlant de l'épreuve, il restera solidement enraciné. Le diable est habile pour semer le doute, souffler le découragement, essayer de faire tomber celui qui est debout. Le chrétien n'est pas fort par lui-même. Sa force est dans sa confiance. Sa force est dans sa confiance en Dieu. Dans mon jardin, un tilleul avait fière allure. Mais la tempête du siècle, fin 1999, l'a déraciné. Ses racines, mises à nu, étaient petites. Un sapin près de lui est toujours debout, car il a plus de racines que de branches. '' Que le Christ habite, par la foi, dans vos coeurs, et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour '' (Éphésiens 3 : 17-18). '' Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en lui, enracinés et édifiés en lui, et affermis dans la foi '' (Colossiens 2 : 6-7).

(La Bonne Semence)

vendredi 19 mai 2017

Pourquoi la souffrance ?

Jésus dit : " Ces dix-huit sur qui tomba la tour à Siloé, et qu'elle tua, croyez-vous qu'ils étaient plus coupables que tous les hommes habitant Jérusalem ? Non, vous dis-je mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement (Luc 13 : 4-5).
 
Nous vivons dans un monde ou règnent l'injustice et la souffrance. L'inégalité devant le malheur est un fait dont on prend son parti ou dont au contraire on s'indigne. La Bibl nous apprend d'abord que la cause première de tous les maux de l'humanité s'appelle le péché. C'est par lui que la souffrance et la mort ont été introduites dans le monde. Il est vrai que beaucoup de calamités ne sont pas la conséquence d'un péché particulier, et atteignent des personnes qui n'en sont pas la cause. Mais les accidents qui frappent quelques-uns ont valeur d'avertissement pour tous les autres. Tel drame, telle mort brutale me rappellent que demain ce peut être mon tour, que je dois être prêt, que mes projets peuvent être soudain ruinés et les liens les plus doux brisés. Dieu veut rendre les hommes sérieux, les amener à se poser les questions essentielles : Pourquoi suis-je sur la terre ? Qu'y a-t-il après la mort ? N'aurai-je pas une fois à rendre compte de ma vie ? Ce sont bien là en effets les vrais problèmes ! La suprême catastrophe, pour l'incroyant, ce n'est pas la mort, mais ce qui la suit : le jugement. Plutôt que de vous révolter devant les malheurs d'autrui et d'en accuser le Créateur, souvenez-vous de son amour. Il a frappé son Fils innocent à la place des coupables que nous sommes, vous et moi. Et il attend avec patience que vous vous tourniez vers Lui pour être sauvé. Ne voulez-vous pas le faire maintenant ?

(La Bonne Semence)

mercredi 17 mai 2017

Pompéi

Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ? Hébreux 2 : 3
 
Dans un article consacré aux '' Derniers jours de Pompéi '', Amédée Maiuri, directeur des recherches archéologiques en Campanie (Italie), a essayé de reconstituer les événements qui se sont déroulés le jour tragique de l'an 79 ou la ville de Pompéi fut ensevelie sous des couches superposées de cendre et de scories. Il écrit : '' Beaucoup d'habitants, en particulier la population aisée, refusèrent d'abandonner leurs splendides demeures et leurs précieuses possessions. Ils s'y réfugièrent, espérant que la vague d'horreur passerait. Cette décision leur coûtera la vie. Le flux brûlant submergea tout ''. Ces événements terribles ne sont rien en comparaison de ce qui attend le monde entier. La Bible dit : '' Les cieux et la terre de maintenant sont réservés par la Parole de Dieu pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies... Les cieux passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement '' (2 Pierre 3 : 7 à 10). Mais Dieu ne veut pas que les hommes restent dans leurs péchés, en n'ayant aucune relation avec lui : " Le Seigneur... est patient envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance '' (2 Pierre 3 : 9). " Il a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle " (Jean 3 : 16).

(La Bonne Semence)

dimanche 14 mai 2017

La puissance de l'amour

Je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple car aujourd'hui dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Luc 2 : 11-12
 
Le Docteur H. Appel, ancien ministre allemand, livre ses impressions sur Jésus Christ. Il médite sur les deux moments extrêmes de la vie de Jésus sur la terre, la crèche et la croix : '' Selon les critères humains, j'ai été quelqu'un d'important, de puissant. Mais que vaut cette puissance à côté de celle qui brille dans l'étable de Bethléem ? Celui que les chrétiens reconnaissent comme le Créateur de l'univers, est couché là dans la crèche, petit enfant sans défense. C'est encore sans défense qu'il se retrouvera, 33 ans plus tard, cloué sur une croix. Mais un Dieu qui se fait volontairement nouveau-né sans défense et se laisse plus tard crucifier pour moi, montre une autre puissance, celle de l'amour. Ses actes confondent la raison humaine, sur laquelle je me suis tellement appuyé dans ma carrière ''. Que ce soit à la crèche ou à la croix, nos conceptions de la force et de la puissance sont bouleversées. En Jésus, Dieu vient vers les pauvres et les malheureux. Il est venu dans notre monde, ayant compassion de notre misère et de notre pauvreté intérieures. Il est mort sur la croix pour expier nos fautes. Maintenant il est ressuscité, glorifié dans la présence du Père. pour l'enfant dans la crèche, pour le Seigneur du monde, il n'y avait pas de place dans l'auberge. A-t-il une place dans nos maison ? A-t-il une place dans notre coeur ?

(La Bonne Semence)

samedi 13 mai 2017

La croix et son langage

La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu.
1 Corinthiens 1 : 18
 
Galilée, après avoir été condamné par l'Inquisitions qui le fit abjurer car il soutenait les théories sur le mouvement des planètes, s'écria en parlant de la terre : '' Et pourtant elle tourne ! '' De même, la parole de la croix est contraire à toute logique, à toutes les idées reçues. Et pourtant elle sauve parfaitement tous ceux qui la prennent au sérieux. En l'acceptant avec foi, ils deviennent des enfants de Dieu. La parole de la croix est le message de Dieu pour tous. Elle nous fait savoir que l'homme aurait été irrémédiablement perdu, et séparé de Dieu, si son Fils Jésus Christ n'était pas venu vivre et mourir sur la terre. Comment comprendre cela ? Comment comprendre que cet inconnu de Nazareth, trahi et crucifié à la demande de son propre peuple, et qui ne s'est pas sauvé lui-même après avoir accompli tant de miracles pour les autres, puisse encore, 2000 ans après, délivrer ceux qui croient en lui ? Comment comprendre que le bonheur, la paix et la joie nous soient donnés gratuitement, alors que nous avons essayé, mais sans succès, pour les obtenir ? Oui, la parole de la croix peut vous apparaître comme une folie. Mais je vous propose de prendre Dieu au mot, de la croire, de reconnaître Jésus-Christ comme votre Sauveur, mort sur la croix pour ôter vos péchés, et comme Seigneur de votre vie puisqu'il est aussi ressuscité. Des millions de personnes l'ont fait avant vous sans jamais le regretter. Pourquoi pas vous aujourd'hui ? 

(La Bonne Semence)

vendredi 12 mai 2017

Comment élever nos enfants aujourd'hui ?

Vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur. Éphésiens 6 : 4
 
La société est en pleine mutation. Ses structures fondamentales sont remises en question et la cellule familiale souvent se disloque. Beaucoup de parents estiment que la manière dont ils ont été élevés était trop rigide. Ils désirent que la personnalité de leurs enfants se développe sans les pressions d'une discipline jugée caduque. Dans la Bible, l'éducation des enfants n'est pas passée sous silence. Déjà, dans l'Ancien Testament, nous lisons : '' Ne manque pas de corriger le jeune garçon '' (Proverbes 23 : 13). '' Celui qui aime son enfant met de la diligence à le discipliner " (Proverbes 13 : 24). Ceci est confirmé par la Nouveau Testament en y ajoutant une pensée de modération. Évitons de provoquer nos enfants, afin qu'ils ne soient pas découragés (Colossiens 3 : 21). Sachons les écouter, apprécier leurs efforts. les enfants doivent sentir que leurs parents les aiment et sont d'accord entre eux au sujet de leur éducation, chacun dans le rôle que Dieu lui a assigné. Le bon ou le mauvais exemple que nous leur donnons produit beaucoup plus d'effet en eux que nous l'imaginons. Il faut prendre le temps nécessaire pour instruire nos enfants dans les vérités de la Bible, leur donner les bons repères. Parents chrétiens, sachons montrer à nos enfants que la Parole de Dieu nous fait vivre (Psaume 119 : 50). Que notre éducation ait pour premier but de leur faire connaître Jésus et de leur donner le désir de le servir.

(La Bonne Semence)

jeudi 11 mai 2017

Le problème est à l'intérieur

Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel pour vous faire obéir aux convoitises de celui-ci et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d'iniquité, mais livrez-vous à Dieu.
Romains 6 : 12-13
 
Au début de notre vie chrétienne, nous sommes préoccupés par nos actes, plutôt que par notre nature nous sommes attristés par ce que nous avons commis, plutôt que par ce que nous sommes. Nous nous imaginons que, si seulement nous pouvions réparer certaines fautes, nous serions de bons chrétiens, et nous prenons de bonnes résolutions. Mais le résultat n'est pas ce que nous avions espéré. Nous découvrons, avec découragement, que le problème ne provient pas seulement des difficultés extérieures, et qu'il y a en fait une cause plus grave à l'intérieur. Nous essayons d'être soumis au Seigneur, et puis voilà notre volonté personnelle qui se substitue à la sienne. Nous essayons de lui ressembler en étant humbles, hélas notre orgueil est omniprésent. Nous essayons d'aimer notre prochain, mais notre égoïsme prend sans cesse le dessus. Alors disons simplement au Seigneur : Seigneur, je le vois maintenant ! Ce n'est pas seulement ce que j'ai fait qui est mal, c'est ce que je suis qui est mauvais... Nous ne pouvons pas, par nos propres efforts, nous débarrasser de notre vieille nature, mais nous avons à reconnaître le fait que Dieu a résolu notre problème. Par la mort du Seigneur Jésus, il nous a délivrés de la puissance du mal qui est en nous. Notre affaire, c'est de saisir par la foi cette délivrance. Alors nous pouvons accomplir le bien pour Dieu. 

(Watchman Nee)

mardi 9 mai 2017

Reçu à l'examen ?

Chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu. Romains 14 : 12
 
À la classe qui retient son souffle, le professeur rend un devoir, celui de l'examen, dont les notes sont déterminantes pour la suite des études. Chacun reprend sa feuille ou sont inscrites note et appréciation, en fonction du travail fourni : instant crucial ! Ainsi un Dieu souverain donnera un jour son jugement sur la vie de chaque homme. Quels seront ses critères ? Il prononcera sa sentence selon ce qui est écrit dans ses livres, et plus particulièrement dans le livre de vie. Quels noms sont inscrits dans le livre de vie ? Ceux des '' justes '' (Psaume 69 : 28), de ceux qui sont justifiés par Dieu, non grâce à leurs oeuvres, mais par la foi en Jésus. Ils ont confessé leurs péchés et ont cru que le sang de Jésus les a effacés. Leur nom est dans le livre de vie, ils ont la vie éternelle (Apocalypse 21 : 27). Mais ceux qui n'ont pas cru en Jésus sont appelés '' les morts '' leurs noms ne sont pas inscrits dans le livre de vie, ils seront jugés d'après les choses écrites dans les livres, selon leurs oeuvres, puis jetés dans ce que la Bible appelle d'un nom terrible : '' l'étang de feu '', qui correspond à l'enfer, un éternel éloignement de Dieu (Apocalypse 20 : 12-15). Qui pourra se soustraire à l'examen de Dieu ? Personne ! Qui aura son nom écrit dans le livre de vie ? Seuls ceux qui auront mis leur confiance en Jésus qui a voulu subir à notre place le jugement de Dieu.
 
(La Bonne Semence)

dimanche 7 mai 2017

L'amour spontané

L'amour est patient, il est plein de bonté... 
1 Corinthiens 13 : 4 à 8
 
L'amour n'a rien de prémédité, il est spontané, c'est-à-dire qu'il jaillit sous des formes multiples et imprévues. Il n'y a rien d'un calcul mathématique dans ses diverses manifestations. Nous ne pouvons pas dire : '' Maintenant, je ne soupçonnerai pas le mal ; maintenant, je croirai tout ! '' Ce qui caractérise l'amour, c'est sa spontanéité. Les commandements de Jésus ne se dressent pas devant nous comme une règle que nous avons à observer. Lorsque son Esprit est libre de se manifester en nous, nous observons ses commandements sans nous en rendre compte. Après coup nous sommes émerveillés d'avoir eu, en telle occasion, un sentiment désintéressé, qui prouve la présence en nous du véritable amour. Comme tout ce qui se rapporte à la vie de Dieu, on ne s'en aperçoit que par après. Les sources de l'amour sont en Dieu, non en nous. Il est absurde de vouloir trouver l'amour de Dieu dans notre coeur naturel ; il faut qu'il soit versé dans nos coeurs par le Saint-Esprit. Si nous essayons de prouver à Dieu combien nous l'aimons, c'est le signe certain que nous ne l'aimons pas. La preuve de notre amour pour lui est sa spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose ; c'est l'amour de Dieu en nous qui nous a entraînés. La vie de Dieu se manifeste de façon spontanée parce que les sources de l'amour sont dans le Saint-Esprit (Romains 5 : 5).

(Oswald Chambers) 

vendredi 5 mai 2017

Ce que vous recevrez

Je te donnerai la vie pour butin, dans tous les lieux ou tu iras. Jérémie 45 : 5
 
Telle est la bénédiction absolument garantie que Dieu prépare pour ceux qui se contient en lui : '' Je te donnerai ta vie ''. Qu'y a-t-il de plus essentiel, de plus précieux pour un homme que sa vie ? '' Ta vie pour butin '', signifie : Ou que vous alliez, même à travers l'enfer, vous en sortirez avec la vie ; rien ne pourra lui porter atteinte. Nous somme si souvent hypnotisés par les vaines apparences ! Je ne parle pas des richesse matérielles, mais de bénédictions reçues de Dieu. Tout cela doit disparaître. Une seule chose demeure, la plus grande, la vie qui est cachée avec Christ en Dieu. Êtes-vous prêts à laisser Dieu vous introduire dans sa communion, et à ne plus prêter attention à ce qu'on appelle les grandes choses ? Êtes-vous prêts à l'abandon total ? Si cela est, vous refuserez de dire : '' Et ceci ? '' Veillez à ne pas faire de pronostics. Dès que vous vous permettez de dire '' que va-t-il se passer '', vous montrez que vous ne vous abandonnez pas complètement, que vous n'avez pas réellement confiance en Dieu. Si votre abandon est véritable, vous ne vous demanderez plus ce que Dieu va faire, il vous dira : '' Ta vie sera ton butin ''. La raison pour laquelle tant de gens sont fatigués de la vie, c'est que Dieu ne leur a rien donné ; ils n'ont pas reçu leur vie comme un butin. Le seul moyen d'en sortir est de s'abandonner à Dieu. Alors vous passez par la plus étonnante et merveilleuse expérience : Dieu vous possède totalement et vous fait cadeau de votre vie. Si vous ne connaissez pas encore cela, c'est peut-être à cause d'une désobéissance, ou d'un manque de simplicité.

(Oswald Chambers)

mardi 2 mai 2017

Prenez garde à l'orgueil spirituel

Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis... Luc 10 : 20
 
Pour les chrétiens, les choses du monde et les péchés grossiers ne sont pas un piège. Mais le danger qui les guette, c'est de se monter la tête, de rechercher le succès, de suivre la mode religieuse de l'époque. Ne cherchez rien d'autre que l'approbation de Dieu : '' sortons du camp, en portant son opprobre ''. Jésus enseigne à ses disciples de ne pas s'enorgueillir du succès de leur travail, et cependant nous ne faisons guère autre chose. Nous faisons un vrai bilan commercial : - '' tant d'âmes sauvées et sanctifiées, remercions Dieu, tout va bien ! '' Notre travail commence sur le chantier ou Dieu a déjà creusé les fondations ; nous ne sommes pas là pour sauver les âmes, amis seulement pour en faire des disciples. Le salut et la sanctification sont l'oeuvre de la souveraine grâce de Dieu. Notre travail de serviteurs est de mettre les âmes sur le chemin du salut, jusqu'à ce qu'elles s'abandonnent entièrement à Dieu. Une vie livrée à Dieu à plus prix à ses yeux que cent vies simplement réveillées par son Esprit. Serviteurs de Dieu, nous devons susciter d'autres serviteurs, ce sera la marque de son approbation sur notre travail. Dieu, par sa grâce, a façonné et élevé nos vies, nous avons donc la responsabilités de conduire les autres à ce même niveau spirituel. Si le serviteur de Dieu n'a pas une vie cachée avec le Christ en Dieu, il risque de devenir un dictateur irritant au lieu d'un humble disciple. Combien d'entre nous sont des dictateurs, à l'égard des individus ou des assemblées. Jésus n'a jamais agi ainsi. Il commençait toujours ses paroles par un ''si'' Si quelqu'un veut être mon disciple... jamais par un dur : vous devez ! Il respectait la liberté de ceux qu'il appelait.

(Oswald Chambers)

lundi 1 mai 2017

Le culte du travail

Nous sommes ouvriers avec Dieu. 
1 Corinthiens  3 : 9
 
Méfiez-vous de tout travail pour Dieu qui vous entraînerait à détourner vos pensées de Lui. un trop grand nombre de serviteurs de Dieu font de leur travail une idole. Le chrétien ne doit s'inquiéter que de sa communion permanente avec Dieu. Cela veut dire que tout le reste - son activité, sa pensée, sa vie spirituelle - est empreint de la liberté de l'enfant ; d'un enfant qui adore et se soumet, et non d'un enfant capricieux. Un serviteur de Dieu qui ne cultive pas cette communion permanente, risque fort d'être écrasé et broyé par son travail, car il n'a plus le repos du corps et de l'esprit. L'absence de liberté chasse sa joie de vivre ; ses nerfs, son esprit et son coeur sont accablés d'un fardeau si lourd que la bénédiction de Dieu ne peut se poser sur lui. Mais l'inverse est vrai aussi : si l'on sait concentrer toute son âme sur Dieu, alors c'est la liberté sous sa seule domination. Vous ne sentez plus peser sur vous la responsabilité de votre travail ; mais seulement de maintenir une communion permanente et une coopération étroite avec Lui. La sanctification produit en vous la liberté de l'enfant de Dieu ; les choses qui paralysaient votre liberté s'en sont allées. Mais rappelez-vous qu'elle vous est accordée uniquement pour que vous vous consacriez sans relâche à votre Collaborateur divin. Ce n'est pas à nous de décider ou nous voulons aller ni de savoir à quoi nous pouvons être utiles. C'est Dieu qui organise tout pour nous. Partout ou il nous place, notre rôle est de lui être entièrement dévoué pour ce travail particulier : '' Tout ce que ta main peut faire, fais-le avec ta force ''.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 30 avril 2017

Le but de la résurrection

Ne fallait-il pas que le Christ souffrit ces choses et qu'il entrât dans sa gloire ?
Luc 24 : 26
 
La croix de notre Seigneur est la porte qui nous donne accès à sa vie ; sa résurrection proclame qu'il a le pouvoir de me communiquer cette vie. En naissant de nouveau, je reçois la vie même du Seigneur ressuscité. Le rôle du Seigneur ressuscité est de conduire à la gloire beaucoup de fils. L'accomplissement de sa mission lui donne le pouvoir de faire de nous des fils et des filles de Dieu. Nous ne sommes pas à l'égard du Père, dans la même relation que son Fils lui-même, mais par le Fils, nous sommes nous aussi ses enfants. Quand notre Seigneur triompha de la mort, il ressuscita avec une vie absolument nouvelle, une vie qu'il n'avait pas connue avant d'avoir été incarné. Il ressuscita pour une vie qui n'avait jamais existé auparavant. Grâce à sa résurrection, nous ressuscitons nous aussi pour vivre, non de notre ancienne vie, mais de sa vie nouvelle. Un jour, nous aurons un corps de gloire, mais nous pouvons connaître maintenant la puissance de sa résurrection, et marcher en nouveauté de vie. '' Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils... selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu as donnés ''. Le Saint-Esprit, c'est la vie éternelle se manifestant dans notre condition humaine, dès ici-bas, et maintenant. Le Saint-Esprit, c'est la personne divine réalisant dans notre vie les effets de l'expiation. Rendons grâce à Dieu pour cette glorieuse et splendide vérité : le Saint-Esprit peut créer en nous la vraie nature de Jésus-Christ, si nous acceptons de lui obéir.

(Oswald Chambers)

mercredi 26 avril 2017

Pas droit à l'erreur

Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3 : 16
 
L'éternité est une dimension qui échappe à la raison humaine. Étant un être fini, l'homme ne peut concevoir l'infini mais cette incompréhension ne change rien au fait lui-même. Dieu est éternel et désire une éternité de bonheur pour ses rachetés par contre une éternité de châtiment sera réservée à ceux qui auront refusé le salut qu'il offre gratuitement. C'est une pensée terrifiante, cependant notre raison doit l'admettre car c'est Dieu qui parle ainsi. La Bible établit de manière irréfutable cette éternité des peines. En Marc 9 : 43 à 48, il est parlé d'un feu qui ne s'éteint pas et d'un ver rongeur qui ne meurt pas : images impressionnantes d'une peine sans fin. En Luc 16 : 26, l'Esprit de Dieu nous parle d'un grand gouffre fermement établi entre la demeure des sauvés et celle des perdus, de sorte que l'on ne peut passer de l'une à l'autre. Le chapitre 3 de l'évangile de Jean se termine sur ces paroles solennelles : '' La colère de Dieu demeure '' sur celui qui refuse de croire. Un jour, proche peut-être, la preuve sera faite qu'il s'agit effectivement d'un bonheur ou d'un malheur éternel. N'attendez pas ce jour pour croire. 

(La Bonne Semence)

dimanche 23 avril 2017

Joie dans le ciel

Jésus dit : '' Si quelqu'un n'est pas né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jean 3 : 3
 
La naissance d'un enfant, quelle joie ! Le bébé est là, si petit, si fragile, mais porteur de tout l'espoir d'une vie d'homme. Et quelle joie de l'annoncer dans une valse de coups de téléphone, aux parents, beaux-parents, frères, soeurs et amis. Tout le monde doit savoir l'heureuse nouvelle ! Il est pourtant une joie encore plus grande, plus élevée. C'est quand un homme est né de nouveau, en venant à Dieu par Jésus-Christ. La Bible nous dit qu'il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent (Luc 15 : 7). La joie qui se partage à la naissance d'un enfant nous aide à comprendre le bonheur qui éclate dan le ciel lorsqu'un pécheur se repent. C'est une véritable joie car la repentance est une réelle victoire du Seigneur Jésus, le bon Berger, qui a cherché et trouvé sa brebis perdue. Il n'y a pas de plus grande victoire que celle de la lumière sur les ténèbres, de la vérité sur l'erreur et le mensonge, de l'amour sur la haine. '' Jésus-Christ est le même, hier, et aujourd'hui, et éternellement ''(Hébreux 13 : 8). Il est encore aujourd'hui ce bon Berger qui vous cherche et qui a donné sa vie pour vous. Ne voulez-vous pas connaître la vie nouvelle qu'il donne à ceux qui croient en lui ? Alors vous connaîtrez la paix d'être avec Dieu. Son amour remplira votre coeur et vous serez heureux en cherchant à le suivre.

(La Bonne Semence)

mercredi 19 avril 2017

Discipline formatrice

Il est bon pour moi que j'aie été affligé, afin que j'apprenne tes statuts. Psaume 119 : 71
 
Quand tout va bien et que la vie nous sourit, il nous est facile de croire en la bonté de Dieu. Mais quand survient l'épreuve, la souffrance ou la maladie, les pensées montent, perfides, dans nos coeurs : '' Dieu m'a abandonné, peut-être même qu'il me punit... '' Nous avons alors besoin de relire ce que dit la Bible : '' Vous endurez des peines comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils '' (Hébreux 12 : 7). Les chrétiens auxquels s'adressait ce verset risquaient d'être découragés. Ils se demandaient s'ils ne s'étaient pas trompés en suivant le Seigneur Jésus. Pour lui, ils avaient souffert le mépris, les mauvais traitements... et cela ne s'arrêtait pas. Mais la Bible leur répond : Dieu s'occupe de vous parce que vous êtes ses enfants. Il n'est pas contre vous, il est pour vous. Il ne veut pas vous faire payer vos fautes. C'est Jésus qui a expié tout le mal que vous avez commis. Dieu vous aime d'un amour profond, perspicace, fidèle. Il vous instruit, il vous discipline pour vous faire du bien à la fin (Deutéronome 8 : 16). Certes la discipline est d'abord un sujet de tristesse. On souffre, on est arrêté dans ses projets, on s'interroge et on se remet en question. Mais notre Père ne nous laisse pas seuls. Recherchons-le par la prière en lisant sa Parole pour discerner ce qu'il veut nous dire, et éprouver ses consolations. Tel est le chemin du progrès spirituel et de la victoire.

(La Bonne Semence)

lundi 17 avril 2017

Le point sensible

Toute la tête est malade et tout le coeur est défaillant. Depuis la plante du pied jusqu'à la tête, il n'y a rien en lui qui soit sain : tout est blessure, et meurtrissure, et plaies vives.
Ésaïe 1 : 5-6
 
Lorsqu'un médecin est appelé auprès d'un malade, il commence par le questionner et l'examiner avant de lui prescrire un médicament. Il appuie sa main en divers endroits du corps sans que le malade dise grand-chose, jusqu'au moment ou le doigt est mis sur le point sensible. Alors la douleur arrache un cri au patient : '' N'appuyez plus, docteur, vous me faites mal ! '' C'est ce qui arrive quand on touche à la conscience des gens. Tant qu'on discourt sur le mal qui règne dans le monde, sur l'importance d'avoir une religion, sur la bonté de Dieu, tout va bien, on est en général d'accord. Il n'y a là rien qui heurte les idées courantes. Mais si l'on parle de la nécessité de se repentir, on sent que l'on a touché le point sensible et, de tous côtés, s'élève une protestation : '' N'appuyez pas ! '' On ne naît pas chrétien. On ne le devient pas en se faisant baptiser, mais on le devient en recevant Jésus, le Fils de Dieu, pour son Sauveur, après avoir reconnu sa propre culpabilité devant Lui. Vous êtes bien d'accord que le péché règne dans le monde, mais la Bible va plus loin. Elle déclare d'une manière formelle que '' tous ont péché '' (Romains 3 : 23) et personne n'échappe à ce diagnostic fatal. Quel est le remède ? Dieu pardonne à celui qui se repent et qui croit au Seigneur Jésus-Christ.

(La Bonne Semence)

samedi 15 avril 2017

Du temps pour Dieu

Qu'en toutes choses, il tienne, lui (Christ), la première place. Colossiens 1 : 18
 
Ai-je, dans mon emploi du temps, des moments réservés à Dieu ? Cette question interpelle peut-être plus d'un d'entre nous. Nous trouvons bien du temps pour mille et une choses plus ou moins importantes. Pourquoi alors, pour le Seigneur, ne prenons-nous souvent que le temps d'une visite éclair ? Nous prétextons être harcelés par le temps, manquer de temps. Excuses commodes ! En fait, nous décidons, nous projetons, nous calculons en fonction de nos priorités. Le fait d'être pressé par le temps ne constitue jamais le fond du problème, le signe d'une perturbation. Le Seigneur désire nous parler, nous faire goûter sa présence aimante. Prenons du temps pour lui, pour le prier et pour l'écouter en lisant la Bible. Dans certains sports collectifs, on pratique la mi-temps. Ce sont quelques minutes d'interruption de jeu qui permettent aux joueurs de souffler un peu, de discuter de la stratégie à adopter pour la suite du match. Nous avons besoin, au cours de nos journées, de ces mi-temps, de moments de repos et de concertation avec le Seigneur. Ne nous laissons pas emporter par le flot de nos activités. Une journée de réflexion organisée par de jeunes chrétiens avait pour thème : '' Je trouve du temps pour ce que j'aime ''. Trouvons donc du temps pour Dieu !

(La Bonne Semence)

mercredi 12 avril 2017

Le problème est à l'intérieur

Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel pour vous faire obéir aux convoitises de celui-ci et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d'iniquité, mais livrez-vous à Dieu.
Romains 6 : 12-13
 
Au début de notre vie chrétienne, nous sommes préoccupés par nos actes, plutôt que par notre nature nous sommes attristés par ce que nous avons commis, plutôt que par ce que nous sommes. Nous nous imaginons que, si seulement nous pouvions réparer certaines fautes, nous serions de bons chrétiens, et nous prenons de bonnes résolutions. Mais le résultat n'est pas ce que nous avions espéré. Nous découvrons, avec découragement, que le problème ne provient pas seulement des difficultés extérieures, et qu'il y a en fait une cause plus grave à l'intérieur. Nous essayons d'être soumis au Seigneur, et puis voilà notre volonté personnelle qui se substitue à la sienne. Nous essayons de lui ressembler en étant humbles, hélas notre orgueil est omniprésent. Nous essayons d'aimer notre prochain, mais notre égoïsme prend sans cesse le dessus. Alors disons simplement au Seigneur : '' Seigneur, je le vois maintenant ! Ce n'est pas seulement ce que j'ai fait qui est mal, c'est ce que je suis qui est mauvais... '' Nous ne pouvons pas, par nos propres efforts, nous débarrasser de notre vieille nature, mais nous avons à reconnaître le fait que Dieu a résolu notre problème. Par la mort du Seigneur Jésus, il nous a délivrés de la puissance du mal qui est en nous. Notre affaire, c'est de saisir par la foi cette délivrance. Alors nous pouvons accomplir le bien pour Dieu.

(Watchman Nee)

samedi 8 avril 2017

N'en faire qu'à sa tête

Nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin. Ésaïe 53 : 6
 
Nul besoin d'apprendre aux enfants à être égoïstes et obstinés ils se montrent très tôt sous ce jour. En revanche, que d'efforts pour leur apprendre le respect , le partage, la droiture. Cela montre que le mal est inné dans l'être humain. Et nous ne le constatons que trop en observant le monde et ses débordements de haine et de violence, ce monde égoïste et dur pour les faibles. Nous le reconnaissons aussi dans notre propre vie, si nous sommes honnêtes. N'en faire qu'à notre tête, c'est cela que la Bible appelle : le péché. Mais comme nous n'apprécions pas ce mot, nous l'avons remplacé par faiblesse, erreur ou bavure. On a beau changer l'étiquette, le contenu reste le même. Pécher, ce n'est pas seulement voler ou tuer, c'est vivre sans tenir compte de Dieu. Il m'a créé et m'a donné santé, esprit, capacités. Je pèche lorsque je dis ou que je pense : « Je suis mon propre maître, ce que je fais ne regarde que moi ». Si nous choisissons de nous passer de Dieu, nous sommes coupables, et en même temps nous sommes esclaves du péché. Mais Dieu veut briser cet asservissement au mal. Il veut nous donner une vie nouvelle, qui vient de lui et qui désire faire le bien. Dieu le fait pour tous ceux qui reviennent vers lui et se confient en lui, par Jésus Christ.
 
(La Bonne Semence)

jeudi 6 avril 2017

Si tu avais su !

Si toi aussi... au moins en ce jour, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais elles sont maintenant cachées à tes yeux. Luc 19 : 42
 
Jésus était entré en triomphe à Jérusalem. La cité en avait été bouleversée, mais elle cachait un '' dieu étranger '' : l'orgueil des pharisiens, religieux et honnête. Ce dieu était néanmoins comme un '' sépulcre blanchi ''. Qu'est-ce qui m'aveugle, moi aussi, en ce jour ? Ai-je un '' dieu étranger '' - non un monstre affreux, mais une tendance qui me gouverne ? Plus d'une fois Dieu a voulu renverser cette idole, et j'ai eu conscience que je devais me soumettre à lui, mais je ne l'ai pas fait. J'ai été bouleversé - et pourtant je m'aperçois que l'idole est toujours là, et ce qui pourrait m'assurer la paix est caché à mes yeux. C'est une chose terrible que d'avoir la possibilité de recevoir l'Espoir de Dieu sans mesure, et d'aggraver notre culpabilité devant Dieu en entravant son action. '' Si tu avais su ! '' Les larmes de Jésus font pénétrer le reproche de Dieu jusqu'au fond du coeur ! Ces simples mots nous révèlent notre responsabilité, car nous n'avons pas su reconnaître le salut qu'il offrait. '' Maintenant, ces choses sont cachées à tes yeux '' - car tu n'as pas voulu te soumettre. Quelle tristesse infinie de penser à ce qui aurait pu être ! '' Dieu n'ouvre jamais les portes que nous avons fermées. Il en ouvre d'autres, mais il nous rappelle qu'il y a en nous des portes fermées par notre faute, des pensées qui n'auraient jamais dû être souillées. N'ayons pas peur de ce rappel du passé. Dieu se sert de nos souvenirs pour nous avertir, nous corriger, nous redresser. Dieu veut changer ce qui aurait pu être en un germe fécond pour l'avenir.

(Oswald Chambers)

mardi 4 avril 2017

Ma mission la plus délicate au monde

L'ami de l'époux. Jean 3 : 29
 
Notre vertu, notre pureté ne devraient jamais attirer l'attention sur nous, mais, comme des aimants, attirer à Jésus-Christ. Si ma sainteté n'attire pas les autres vers lui, elle n'est pas de bon aloi. Suscitant des sentiments illégitimes et détournant les âmes du seul vrai chemin, un chrétien exemplaire peut devenir un obstacle pour les autres. On dira de lui '' quelle belle personnalité '', mais il ne sera pas un véritable ami de l'époux. Il grandira sans cesse, mais le Seigneur diminuera. Pour rester l'ami loyal et fidèle de l'époux, nos relations avec lui sont plus importantes que notre obéissance. À certains moments, le devoir d'obéissance ne se pose pas, il nous faut seulement veiller à ce que rien ne s'interpose entre lui et nous. Quand survient un bouleversement dans notre vie, recherchons ce que Dieu attend de nous. La plupart du temps, nous ne devons pas faire un effort conscient pour obéir à Dieu, mais seulement maintenir nos relations d'ami de l'Époux. L'activité chrétienne peut nous détourner de cette concentration indispensable sur Jésus-Christ. Au lieu d'être les amis de l'époux nous nous improvisons '' providence '' pour les autres. Et tout en empruntant les armes du Seigneur, nous combattons contre lui.

(Oswald Chambers)

dimanche 2 avril 2017

L'amitié de Dieu

L'Éternel dit : cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? Genèse 18 : 17
 
Ses joies : Ce chapitre nous révèle les délices d'une réelle amitié avec Dieu, qui est bien autre chose que le sentiment momentané de sa présence. Être si proche de Dieu qu'il n'est nul besoin de lui demander quelle est sa volonté, c'est être bien près du but de la vie de foi. Quand vous êtes ainsi directement uni à Dieu, c'est une vie de pleine liberté et de joie parfaite. Vous êtes vous-même, en quelque sorte, la volonté de Dieu, et votre bon sens vous dirige de sa part, jusqu'à ce qu'il vous retienne. Vous prenez vos décisions e parfaite et délicieuse communion avec Dieu, sachant que si vos décisions ne sont pas bonnes, il vous arrête toujours. Et dans ce cas-là, arrêtez-vous à l'instant.
Ses difficultés : Pourquoi Abraham s'est-il arrêté dans sa prière d'intercession ? Il n'avait pas encore atteint un degré suffisant d'intimité avec Dieu pour continuer à demander. Chaque fois que nous nous arrêtons de prier en disant : '' après tout, qui sait, peut-être n'est-ce pas la volonté de Dieu ? '' - c'est que nous avons encore des progrès à faire. Nous ne sommes pas en relation aussi intense avec Dieu que l'était Jésus, et c'est pourtant ce qu'il désire pour nous. '' Qu'ils soient un comme nous sommes un ''. Pensez au sujet de votre dernière prière. Étiez-vous attaché à ce que vous désiriez, ou à Dieu ? Décidé à recevoir un don de l'Esprit ou à atteindre Dieu ? '' Votre Père Céleste sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. '' Le but de la prière est de nous faire mieux connaître Dieu. '' Fais de l'Éternel tes délices et il te donnera ce que ton coeur désire ''. Priez pour parvenir à une parfaite connaissance de Dieu lui-même. 
 

(Oswald Chambers)

samedi 1 avril 2017

La foi d'Abraham

Abraham partit sans savoir ou il allait. 
Hébreux 11 : 8
 
Dans l'ancienne alliance (ancien testament), une relation personnelle avec Dieu se traduisait souvent par une séparation. Cette vérité est illustrée par la vie d'Abraham : il quitte son pays et sa parenté. Aujourd'hui, la séparation doit s'effectuer plutôt entre notre manière de voir les choses, et celle des êtres qui nous sont chers, lorsqu'ils n'ont pas de relation personnelle avec Dieu. Jésus-Christ l'a dit avec force (Luc 14 : 26). La foi ne connait pas le but vers lequel elle est conduite, mais elle aime et connait celui qui la conduit. C'est une vie de foi, non de sagesse et de raison. Le principe de la foi, c'est la connaissance d'une Personne, mais quelle erreur de s'imaginer que Dieu nous conduira sûrement au succès ! L'étape finale dans la vie de la foi, c'est l'acquisition du caractère. Nous connaissons tous des transfigurations passagères. Quand nous prions, la bénédiction de Dieu nous enveloppe, et nous sommes momentanément changés ; puis nous retournons à nos tâches journalières, et la lumière s'évanouit. La vie de la foi, ce n'est pas un envoi d'un instant, mais une marche sans défaillance. Il ne s'agit pas de sanctification, mais de quelque chose de plus élevé, d'une foi mise à l'épreuve et qui a tenu bon. Abraham n'est pas un modèle de sanctification, mais il incarne la vie par la foi, une foi éprouvée, appuyée sur un Dieu réel. '' Abraham crut en Dieu ''.

(Oswald Chambers)

vendredi 31 mars 2017

L'effort que Dieu nous demande

En achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 7 : 1
 
'' Ayant donc de telles promesses... '' Je compte sur l'accomplissement des promesses de Dieu, et je fais bien. Mais c'est seulement le point de vue humain. Le point de vue divin, est qu'à travers ces promesses, Dieu manifeste ses droits sur moi. Ai-je bien compris que mon corps est le temple du Saint-Esprit, et que l'une ou l'autre de mes habitudes ne pourra supporter la lumière de Dieu ? La sanctification me transforme à l'image du Fils de Dieu, à qui j'obéis. Dieu fait notre éducation jusque dans les plus petits détails. S'il vous arrête sur un point, purifiez-vous et gardez-vous pur dans votre marche quotidienne. Je dois me purifier de toute souillure de la chair et de l'esprit jusqu'à ce que l'un et l'autre soient en harmonie avec Dieu. Mon esprit est-il en parfait accord avec la vie du Fils de Dieu, ou mon intelligence est-elle encore insoumise ? Ai-je la pensée de Christ, qui jamais ne parlait de sa propre autorité, mais vivait dans une attitude de constante vigilance, soumettant sa pensée à Dieu ? Il me faut veiller à garder mon esprit en harmonie avec son Esprit, et peu à peu Jésus m'élève à cette parfaite consécration qui fut la sienne, ou je ne me préoccupe de rien d'autre que de la volonté du Père. Suis-je en train d'achever cette sanctification dans la crainte de Dieu ? Peut-il me conduire comme il le veut ? Est-ce que ceux qui m'entourent commencent à discerner la présence de Dieu dans ma vie ? Prenez Dieu au sérieux, et ne vous inquiétez pas du reste. Mettez-le réellement en premier, sans aucune réserve. 
 
(Oswald Chambers)

mardi 28 mars 2017

La discipline de la crainte

Les disciples étaient troublés et le suivaient avec crainte. Marc 10 : 32
 
Au début nous étions sûrs de tout comprendre de Jésus-Christ. animés par l'audace de l'amour, il nous semblait merveilleux de tout quitter pour le suivre. Mais maintenant nous sommes moins assurés. Jésus est là, devant nous, et son aspect est étrange. « Jésus marchait devant eux ; et ils étaient troublés. » Il y a un aspect de Jésus qui nous glace, nous trouble et coupe le souffle à la vie la plus spirituelle. Son visage est étrange et dur comme du granit et sa détermination m'épouvante. Ce n'est plus le conseiller, le compagnon. Il est absorbé dans une préoccupation que j'ignore et je suis déconcerté : je croyais le comprendre, mais maintenant je n'en suis plus sûr. Je commence à sentir qu'il y a une distance entre Jésus-Christ et moi. Je n'ose plus lui parler familièrement, il marche devant moi sans jamais se retourner, j'ignore où il va, et le but me paraît étrangement lointain. Jésus-Christ doit se préoccuper de chaque péché et de chaque tristesse des hommes, et c'est cela qui le fait paraître étrange. Quand nous le voyons sous cet aspect, nous ne le comprenons plus, nous ne savons comment nous mettre à le suivre. Ce guide déconcertant marche devant, et il n'y a plus entre nous et lui la liberté d'autrefois. Cette marche '' dans la crainte '' est, dans notre vie de disciples, une discipline nécessaire. Le danger serait de retourner en arrière et de nous chauffer au petit feu de notre enthousiasme enfantin (Ésaïe 50 : 11-12). Quand nous devons entrer dans le tunnel de l'effroi, tenons ferme, car au sortir des ténèbres nous trouverons la joie inexprimable de pouvoir suivre Jésus tout a nouveau.

(Oswald Chambers)

dimanche 26 mars 2017

Le retour en arrière

Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Jean 6 : 67
 
Les questions du Seigneur pénètrent en nous d'autant plus profondément qu'elles sont simples. Nous connaissons Jésus et pourtant il nous demande : '' Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? '' Suivre Jésus est une aventure, nous pouvons l'accepter ou a refuser. '' Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allèrent plus avec lui ''. Il n'est pas dit qu'ils retournèrent à leur péché, mais qu'ils cessèrent de suivre Jésus. Il y a aujourd'hui des chrétiens qui se dépensent au service de Jésus-Christ, mais qui ne marchent pas avec lui. Le but unique que Dieu vous propose, est d'être '' un '' avec Jésus-Christ. Dans la recherche de la sanctification, votre vie spirituelle doit être vécue selon ce principe-là. Si Dieu vous montre sa volonté d'une manière claire et précise, n'essayez pas de parvenir à ce but par une méthode quelconque, mais vivez simplement une vie absolument dépendante de Jésus-Christ. Animés du désir de vivre pour Dieu, n'essayez jamais de substituer un sage principe au principe divin, qui demande votre consécration totale à Dieu. Avoir la conviction que par nous-mêmes nous ne savons rien : voilà le secret de la marche avec Jésus. Pierre ne voyait en Jésus que Celui qui venait apporter le salut, à lui et au monde. Notre Seigneur nous demande de prendre son joug sur nous et de le suivre. Dans le verset 70, Jésus montre à Pierre combien il peut se tromper. Nous ne pouvons pas répondre pour les autres.

(Oswald Chambers)

samedi 25 mars 2017

L'abandon de Dieu

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3 : 16
 
Le salut ne consiste pas seulement dans la délivrance du péché ni dans la sanctification personnelle. Le salut de Dieu est l'entière délivrance de nous-mêmes par l'union totale avec lui. Je me rends compte, personnellement, que je suis sauvé quand je suis délivré de mon péché et que j'acquiers la sainteté. Mais, par le salut, l'Esprit de Dieu me met en contact avec la personne même de Dieu, et je suis pénétré par quelque chose d'infiniment plus grand que moi ; je suis entraîné dans l'abandon de Dieu. Quand nous disons que nous sommes appelés à prêcher la sainteté ou la sanctification, nous nous égarons. Nous sommes appelés à proclamer Jésus-Christ. Le fait qu'il nous sauve du péché et qu'il nous rende saints est une partie seulement des effets du merveilleux abandon de Dieu. L'abandon véritable ne crée en nous aucun sentiment d'effort, parce que notre vie entière est absorbée par celui à qui nous l'abandonnons. Ne parlez surtout pas de l'abandon si vous ne le connaissez pas. Vous ne pouvez pas le connaître tant que vous n'aurez pas saisi ce que signifie cette parole de Jean 3 : 16, que Dieu s'est donné lui-même, totalement. Dans notre abandon, nous nous donnons complètement à Dieu, comme Dieu se donne lui-même à nous, sans aucun calcul. Les conséquences de l'abandon ne peuvent nous préoccuper, car notre vie est englobée dans la sienne.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 24 mars 2017

La vie livrée

J'ai été crucifié avec Christ. Galates 2 : 20
 
Personne ne peut être véritablement uni à Jésus-Christ, s'il n'a résolu d'abandonner non seulement son péché, mais toute sa manière de voir les choses. Pour naître de l'Esprit, sachez qu'il vous faut lâcher prise avant de saisir, et commencer par abandonner toute prétention. Ce que notre Seigneur désire que nous lui offrions, ce n'est pas notre bonté, ni notre honnêteté, ni notre bonne volonté, mais notre péché, réel et concret ; c'est tout ce qu'il veut de nous. Et que nous donnera-t-il en échange de notre péché ? Sa justice réelle et concrète. Mais abandonnons toute prévention à être quelque chose et toute revendication d'un mérite quelconque au regard de Dieu. Alors l'Esprit de Dieu me fera voir ce qu'il me faut encore abandonner. Je dois renoncer à tout droit sur moi-même. Suis-je prêt à abandonner tout ce que je possède, tout ce qui m'est cher, et à m'identifier à la mort de Jésus-Christ ? C'est toujours pour moi un déchirement douloureux de passer par là. Quand on se voit réellement comme le Seigneur nous voit, ce ne sont pas les abominables péchés de la chair qui nous choquent, mais le terrible orgueil de notre propre coeur dressé contre Jésus-Christ. Quand nous nous voyons dans la lumière du Seigneur, la honte et le désespoir nous envahissent. Quand cette nécessité de l'abandon total se dresse devant vous, acceptez le déchirement, livrez tout à Dieu, et il vous rendra capable d'accomplir tout ce qu'il réclame de vous.

(Oswald Chambers)

jeudi 23 mars 2017

Jésus est-il vraiment mon Seigneur ?

... pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus. Actes 20 : 24
 
Ma joie découlera du parfait accomplissement des choses pour lesquelles j'ai été créé et régénéré ; elle ne viendra pas du succès qui pourrait en résulter. La joie de notre Seigneur fut d'accomplir l'oeuvre pour laquelle le Père l'avait envoyé, et il dit : '' Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie ''. Si le Seigneur m'a confié un ministère, je dois le remplir loyalement et n'attacher de prix à ma vie que pour l'accomplir. Quelle joie vous aurez à entendre Jésus vous dire : '' Cela va bien, bon et fidèle serviteur ''. Nous avons tous à trouver notre place dans la vie, et, au point de vue spirituel, nous la trouvons quand nous recevons une mission de la part du Seigneur. Pour la remplir, il nous faut vivre dans l'intimité de Jésus, avoir trouvé en lui plus encore que notre Sauveur personnel. '' Je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom ''. (Actes 9 : 16). M'aimes-tu ? Alors, '' Pais mes brebis ''. Nous  n'avons pas à choisir notre service, mais à exécuter loyalement l'ordre de notre Seigneur, que nous discernons lorsque nous sommes en communion intime avec Dieu. Si vous avez reçu un ministère du Seigneur Jésus, vous devez savoir que l'appel des circonstances n'est jamais à lui seul l'appel de Dieu. Les circonstances vous fournissent seulement l'occasion d'agir. Vous êtes appelé à être fidèle au ministère que vous avez reçu. Cela n'implique pas qu'il y ait un plan de service tracé d'avance pour vous ; mais simplement, refusez les autres tâches qui pourraient s'offrir à vous, et qui ne seraient pas dans la ligne de l'appel de Dieu.

(Oswald Chambers)