mercredi 22 mars 2017

Que voulez-vous que le Seigneur fasse pour vous ?

Seigneur, que je recouvre la vue. Luc 18 : 41
 
Quel est l'obstacle qui, non seulement vous bouleverse vous-même, mais fait de vous une cause de trouble ? Un problème insoluble ! '' Ils le reprenaient pour le faire taire ; mais il criait encore plus fort ''. Continuez à crier, jusqu'à ce que vous soyez en présence du Seigneur, même si cela importune certains. Ne vous laissez pas diriger par le bon sens seulement. Quand Jésus nous demande ce que nous voulons qu'il fasse pour nous, rappelons-nous que sa méthode n'est pas celle du bon sens, mais qu'elle est surnaturelle. Voyez comme nous limitons la puissance du Seigneur ! '' J'ai toujours échoué et j'échouerai toujours ! '' Il en résulte que nous ne demandons pas ce dont nous aurions besoin : '' Demander à Dieu telle chose serait absurde ''. Or si elle nous apparaît comme impossible, c'est précisément celle que nous avons à demander. Si ce n'était pas impossible, cela ne troublerait personne. Dieu fera pour nous l'impossible. L'aveugle recouvra la vue. Pour vous, ce qui vous paraît impossible, c'est d'être si intimement uni au Seigneur qu'il ne reste rien de la vieille nature. Il fera cela pour vous si vous le lui demandez. Mais il faut que vous croyiez à sa toute-puissance. Il ne s'agit pas de croire aux paroles de Jésus, mais en Jésus lui-même. Si nous nous contentons d'écouter ce qu'il dit, nous ne croirons jamais ; mais quand enfin notre regard est fixé sur Jésus, il accomplit les choses impossibles aussi facilement que nous respirons. Notre angoisse vient de l'état de notre propre coeur, endurci et présomptueux. Nous ne voulons pas croire, nous ne voulons pas couper l'amarre, nous préférons continuer à nous tracasser. 
 
(Oswald Chambers)

lundi 20 mars 2017

Vous croyez à présent ?

Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n'as pas besoin que personne t'interroge ; c'est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant. 
Jean 16 : 30-31
 
'' Maintenant, nous croyons ''. - '' Vraiment ? leur Jésus ; l'heure vient ou vous me laisserez seul ''. Combien de chrétiens, dans leur activité, laissent de côté Jésus-Christ, en prenant pour guide le sentiment de leur devoir, ou une nécessité discernée par leur propre intelligence. Tout cela parce qu'il leur manque la vie de résurrection qui vient de Jésus. Leur âme a perdu le contact avec Dieu parce qu'elle s'est fiée à ses propres lumières. Il ne semble pas qu'il y ait là un péché, ni rien de répréhensible. Mais quand le chrétien comprend à quel point sa connaissance de Jésus-Christ a été faussée, et combien il s'est créé d'embarras, de chagrins et d'obstacles, c'est avec honte et confusion qu'il doit rebrousser chemin. Il faut absolument nous appuyer d'une façon plus profonde sur la présence de Jésus dans notre âme, prendre l'habitude de nous référer à lui en toutes choses. Au lieu de cela, notre bon sens prend des décisions, et nous sommes placés hors de son domaine, hors de la réalité. En agissant par devoir, nous substituons à Jésus-Christ notre idéal moral. Nous devenons à nos yeux une personne de valeur, et nous décidons : '' Dans ce domaine particulier, il me faut agir de telle manière ''. Nous nous laissons gouverner par notre notion du devoir, plutôt que par la vie de résurrection qui vient de Jésus. Il ne nous est pas dit de marcher selon notre conscience, mais dans la lumière de Dieu, comme Dieu est dans la lumière. Quand nous agissons par devoir, nous pouvons nous appuyer sur notre raison. Quand nous obéissons au Seigneur, nous n'avons point de raisons à donner. Aussi le croyant est-il un homme dont on peut se moquer aisément.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 19 mars 2017

Nous rapetissons la puissance de Jésus

D’où aurais-tu donc cette eau vive ? Jean 4 : 11
 
'' Le puits est profond... '' Oui, beaucoup plus profond encore que ne le soupçonne la Samaritaine. Quels abîmes dans la nature humaine, dans la vie de chacun de nous, dans notre propre coeur ! Avez-vous amoindri la puissance de Jésus au point qu'il ne peut plus rien faire en vous ? S'il y a dans votre coeur une insondable et profonde détresse, et que Jésus vienne vous dire : '' Que ton coeur ne se trouble point ! '' - peut-être haussez-vous les épaules, en répondant : '' Mais, Seigneur, le puits est profond : comment pourrais-tu en tirer le calme et la sérénité ? '' Non, ce n'est pas d'en bas, c'est d'en haut qu'il les prendra pour vous les donner. Jésus ne tire rien des profondeurs de la nature humaine. Nous limitons arbitrairement le pouvoir du Saint D’Israël si, nous souvenant de ce que nous lui avons laissé faire pour nous dans le passé, nous disons : '' Bien entendu, ceci, Dieu ne peut pas le faire ! '' Ce qui semble mettre à l'épreuve la toute puissance de Dieu, c'est justement ce à quoi nous devrions nous attendre si vraiment nous croyons en lui. Nous appauvrissons son ministère dès que nous oublions qu'il est le Tout-Puissant. Cet appauvrissement vient de nous et non de lui. Jésus reste le tout-puissant, même si nous ne cherchons en lui qu'un consolateur, qu'un ami compatissant. Voilà pourquoi plusieurs parmi nous sont de si médiocres spécimens du christianisme. C'est que notre Christ n'est pas tout-puissant. Nous avons fait plusieurs expériences chrétiennes, mais ne nous sommes pas abandonnés à Jésus-Christ. Lorsque nous traversons ces circonstances difficiles, nous minimisons sa puissance en disant : '' Bien entendu, il ne peut rien faire ''. Alors nous essayons de descendre dans le puits et de tirer de l'eau pour nous-mêmes. Au lieu de dire : '' Je savais que c'était impossible ! '', reconnaissez votre impuissance et regardez à Jésus. 
 
(Oswald Chambers)

Lien vidéo Youtube : https://youtu.be/FhHT0iONCM0

vendredi 17 mars 2017

Fréquemment, nous n'avons pas confiance en Jésus

Seigneur, tu n'as rien pour puiser... Jean 4 : 11
 
'' J'admire, disons-nous, tout ce que Dieu nous dit, c'est merveilleux, mais il ne peut tout de même pas s'attendre à ce que je mette sa Parole en pratique dans les détails de ma vie quotidienne ? '' Face aux exigences de Jésus-Christ, nous avons tendance à conclure : '' C'est magnifique, impressionnant, mais dans la pratique, cela ne peut pas marcher ''. Chacun de nous, sur tel ou tel point, est septique. Ces hésitations sont parfois provoquées par les questions ironiques que nos amis nous posent : '' Comment ferez-vous pour vivre ? Quelles ressources aurez-vous ? '' Ces doutes nous viennent aussi quand nous disons à Jésus que notre cas est trop compliqué pour lui. C'est très bien d'affirmer : '' Confie-toi en Dieu ''... mais il faut vivre, et Jésus n'a rien pour puiser ; il n'a pas les moyens de nous tirer d'affaire. Peut-être, par un pieux mensonge, direz-vous : '' Oh ! j'ai bien confiance en Jésus ; c'est en moi que je n'ai pas confiance ''. En réalité, chacun de nous sait ce dont il est capable. Reconnaissons que nous ne faisons pas confiance à Jésus et sommes vexés de penser que lui peut faire pour nous ce que nous ne pouvons pas accomplir. Ce manque de confiance vient de ce que, fouillant en nous-mêmes, nous nous demandons comment Jésus va bien pouvoir s'y prendre pour réaliser l'impossible. Mes questions remontent des profondeurs de ma propre misère. Dès que je découvre en moi cette secrète méfiance, il me faut l'exposer au grand jour : '' Seigneur, j'ai douté de toi et de ta puissance infinie. J'ai cru être capable, avec ma pauvre petite intelligence, de te juger et de te comprendre ''.
 
(Oswald Chambers)

jeudi 16 mars 2017

Le remède au découragement

Levez-vous, allons ! Matthieu 26 : 46
 
Les disciples s'étaient endormis, alors qu'ils auraient dû veiller, et lorsqu'ils s'en rendirent compte, le découragement les envahit. Devant ce qui nous semble irréparable, nous cédons au désespoir, et nous disons : '' Tout est perdu, ce n'est plus la peine d'essayer à nouveau ''. Ce genre de découragement n'est pas exceptionnel, il est extrêmement fréquent. Chaque fois que nous avons laissé échapper une occasion magnifique de faire quelque chose, nous sommes désespérés. Alors Jésus vient à nous, et nous dit, comme à Gethsémané : '' Continuez à dormir, cette occasion-là est perdue, à jamais, vous n'y pouvez rien. Mais maintenant, levez-vous pour saisir l'occasion nouvelle qui s'offre à vous ''. Le passé est passé, laissez-le reposer dans les bras du Christ, et avec lui marchez vers l'irrésistible avenir. Chacun de nous a connu de telles expériences. Le découragement nous saisit, lorsque nous constatons la réalité, et nous ne savons pas comment en sortir. Les disciples avaient commis une faute impardonnable, en s'abandonnant au sommeil, au lieu de veiller avec Jésus. Mais il vient à eux, et leur apporte le remède à leur découragement : '' debout pour la prochaine étape ! '' Si nous sommes inspirés par Dieu, quelle est la prochaine étape ? C'est de nous confier en lui d'une manière absolue, et de prier en comptant sur son oeuvre rédemptrice. Que l'impression de la défaite ne corrompre jamais votre action nouvelle.
 
(Oswald Chambers)

mercredi 15 mars 2017

Le remède à la dépression

Lève-toi et mange. 1 Rois 19 : 5
 
L'ange n'a pas donné à Élie une vision, il ne lui a pas expliqué les Écritures, il n'a rien fait de sensationnel. Il s'est contenté de dire à Élie la chose la plus ordinaire : '' Lève-toi et mange ''. Il faudrait que je ne sois pas un être vivant pour n'être jamais déprimé : un cristal n'est jamais déprimé. Si un être humain était à l'abri de toute dépression, il ne connaîtrait pas non plus l'exaltation. Il existe des causes de dépression, tout ce qui participe à la mort. En évaluant de quoi vous êtes capable, n'oubliez pas que la dépression peut vous guetter, vous aussi. Quand l'esprit de Dieu vient en nous, il ne nous donne pas des visions ; il nous dit de faire les choses les plus humbles, les plus ordinaires. La dépression tend à nous éloigner de ces réalités banales et quotidiennes, qui font partie intégrante de la création de Dieu. Mais, quand Dieu nous visite, il nous ramène à ces réalités familières et toutes simples, et en nous appliquant à ces humbles tâches, nous sommes tout surpris d'y trouver Dieu. C'est là le vrai remède à la dépression. Accomplissons tout simplement ce qui est là, devant nous, en nous appuyant sur Dieu. En faisant telle ou telle chose n vue de combattre notre dépression, nous l'aggravons. En agissant pour obéir à l'Esprit qui nous dirige, la dépression s'évanouit. En nous levant pour obéir à Dieu, nous nous élevons vers une vie plus haute.

(Oswald Chambers)

Lien vidéo youtube : https://youtu.be/Pjz8RcDLdcA

mardi 14 mars 2017

Contemplez-le tel qu'il est

Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? Ésaie 40 : 26
 
Le peuple d’Israël, au temps d'Ésaie, avait, à force de contempler les idoles, une conception rétrécie de son Dieu. Le prophète tourne leurs regards vers le ciel pour rectifier leur vision. La nature, pour le croyant, est un moyen de grâce. Si nous sommes enfants de Dieu, elle s'offre à nous comme un formidable trésor. Ç travers chaque souffle de vent, chaque nuit, chaque jour, chaque palpitation du ciel, à travers tout ce qui fleurit et tout ce qui se fane, Dieu lui-même vient à nous, si seulement nous voulons le voir. Le caractère d'une vie spirituelle authentique, centrée sur Dieu, est qu'elle maîtrise notre imagination. Votre pensée se nourrit-elle de la contemplation d'une idole ? Êtes-vous, vous-même, l'idole ? Est-ce votre travail, ou votre conception de ce que devrait être un serviteur de Dieu, ou votre propre expérience du salut et de la sanctification ? Alors votre vision de Dieu se meurt d'inanition, et lorsque vous devez affronter des difficultés, vous n'avez aucune force, et vous ne pouvez que vous traîner dans les ténèbres. Si votre vision dépérit, ne regardez pas à vos expériences passées, mais à Dieu, c'est de Lui que vous avez besoin. Sortez de vous-même, détournez les yeux de vos idoles, de tout ce qui a anémié votre vision. Réveillez-vous, relevez le défi qu'Ésaie a lancé au peuple, et soumettez délibérément votre pensée à Dieu. Si vos prières s'enlisent dans les marécages de la médiocrité, c'est que votre pensée de Dieu n'est pas assez forte, pour que vous vous mettiez vraiment en sa présence. Il faut apprendre à sortir de vous-même, à être le pain rompu, le vin répandu, non pas pour vous et votre union personnelle avec Dieu, mais pour les autres. Dieu seul peut nous donner cette vision des autres et ce désintéressement.

(Oswald Chambers) 

dimanche 12 mars 2017

La domination souveraine du Christ

Car l'amour de Christ nous presse. 
2 Corinthiens 5 :14
 
Paul dit ici qu'il est gouverné, maîtrisé, serré comme dans un étau, par l'amour de Christ. Bien peu d'entre nous savent ce qu'est, être tenus et saisis par l'amour de Dieu. Ce qui nous tient, ce qui nous contraint, ce sont nos circonstances. La seule chose qui tenait Paul, au point qu'il n'y avait rien d'autre dans son horizon, était l'amour de Dieu. « L'amour de Christ nous presse » - lorsqu'un homme ou une femme en sont là, vous ne pouvez vous y tromper : l'esprit de Dieu agit sans obstacle dans leur vie. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nous avons à témoigner de ce que Dieu a fait pour nous, et c'est normal. Mais, lorsque nous sommes baptisés du Saint-Esprit, tout cela ne compte plus, et nous commençons à comprendre la parole de Jésus : « vous serez mes témoins '»; non plus témoins de ce que Jésus peut faire - ce qui est le témoignage élémentaire - mais témoins de Lui. Il faut alors accepter tout ce qui nous arrive, comme si cela était arrivé à lui-même, que ce soit la louange, ou le blâme, la persécution ou l'approbation. Personne ne peut jouer ce rôle pour Jésus s'il n'est pas entièrement dominé par la majesté de sa puissance. C'est la seule chose qui compte, et ce qui est étrange, c'est que ce soit la dernière que découvre le serviteur de Dieu. Paul dit qu'il est saisi par l'amour de Christ ; c'est pourquoi il agit comme il le fait. On peut le traiter de fou, ou de sage, il n'y fait pas attention ; il ne vit que pour une chose : persuader les hommes du jugement certain de Dieu, et de l'amour de Christ. Cet abandon à l'amour de Christ est seul fécond, et fait toujours éclater la sainteté et la puissance de Dieu, et non celle de l'homme.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 10 mars 2017

Hier

Le Dieu d’Israël fermera votre marche.
Ésaïe 52 : 12
 
Sécurité à l'égard du passé : « Dieu ramène ce qui est passé » (Ecclésiaste 3 : 15). À la fin de l'année, nous aimons regarder avec ardeur vers l'avenir, vers toutes les grâces que Dieu nous réserve, et cependant l'anxiété est prompte à reparaître quand nous évoquons le passé. Notre joie présente peut être assombrie par le souvenir de nos péchés et de nos erreurs d'autrefois. Mais Dieu est aussi le Dieu du passé, et s'il permet que nous nous en souvenions, c'est pour en tirer quelque leçon pour nous prémunir contre une fausse sécurité dans le présent.

Sécurité pour demain : « Car l'Éternel ira devant vous ». Dieu nous assure qu'il nous garde mieux que nous pourrions le faire nous-mêmes. Il veillera à ce que nous ne tombons pas dans un piège car il est notre protecteur. La main de Dieu va jusque dans le passé, pour décharger notre conscience et nous libérer de toute inquiétude.

Sécurité pour aujourd'hui : « Ne sortez pas avec précipitation ». En entrant dans l'année nouvelle, ne nous précipitons pas pour jouir de l'avenir avec insouciance et légèreté. Avançons plutôt avec cette calme confiance que le Dieu d'Israël marche devant nous ! Sans doute, il y a dans notre passé des choses irréparables, des occasions perdues que nous ne retrouverons jamais. Mais Dieu peut transformer notre tristesse négative en réflexion constructive pour l'avenir. Laissons dormir le passé, mais qu'il dorme dans les bras de Christ ! Laissez aux mains de Dieu le souci de l'irréparable passé et avancez avec lui vers l'irrésistible avenir.

(Oswald Chambers)
 

jeudi 9 mars 2017

La conversion continuée

Si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme les petits enfants... Matthieu 18 : 3
 
Ces paroles du Seigneur s'appliquent à notre conversion initiale, mais nous avons à nous convertir tous les jours de notre vie, à nous tourner sans cesse vers Dieu comme de petits enfants. Si nous nous fions à notre intelligence au lieu de nous fier à Dieu, il nous tient pour responsables des conséquences. Dès que par la volonté de Dieu nous sommes placés physiquement dans des conditions nouvelles, il nous faut veiller à ce que notre vie naturelle obéisse aux ordres de l'Esprit de Dieu. Avoir obéi une fois n'est pas une preuve suffisante que nous le ferons de nouveau. Pour que notre vie naturelle soit liée à notre vue spirituelle, il faut une conversion sans cesse continuée, chose que nous avons du mal à accepter. Quelles que soient les circonstances ou nous sommes placés, l'Esprit de Dieu demeure toujours le même, et son salut ne change pas, mais nous avons à revêtir l'homme nouveau. Dieu nous tient pour responsables chaque fois que, nous obstinant volontairement, nous refusons de nous convertir. Ce n'est pas notre vie naturelle qui doit régner sur nous, c'est Dieu. Ce refus de nous convertir continuellement est un obstacle à notre vie spirituelle. Notre obstination vient de notre orgueil, qui se dresse contre l'autorité de Dieu. Nous faisons une idole de notre indépendance et de notre caprice, et refusons de les appeler par leur nom. Ce que Dieu considère être notre faiblesse obstinée, nous l'appelons notre force. Il y a bien des domaines de notre vie qui ne lui sont pas soumis, et ils ne peuvent l'être que par une conversion continue ; alors lentement mais sûrement, nous soumettrons à l'Esprit de Dieu tout notre être.

(Oswald Chambers)

mardi 7 mars 2017

Dans la lumière

Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est  dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. 1 Jean 1 : 7

Ne nous y trompons pas. Ne pas se sentir pécheur et être délivré du péché par l'Expiation sont deux choses différentes. Personne ne peut savoir vraiment ce que c'est que le péché, avant d'être né de nouveau. Le péché, c'est ce que Jésus a affronté au Calvaire. La preuve que je suis délivré du péché, c'est que je connais sa véritable nature, telle qu'elle existe en moi. Pour qu'un homme comprenne ce qu'est réellement le péché, il faut que se manifeste en lui le résultat suprême de l'Expiation de Jésus-Christ : qu'il soit rendu participant de sa perfection absolue. Le Saint-Esprit nous met au bénéfice de l'Expiation, dans les régions inconscientes de notre esprit aussi bien que dans les régions conscientes. C'est seulement quand nous saisissons la puissance incomparable de l'Esprit en nous que nous comprenons le sens de cette parole. '' Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché ''. Il ne s'agit pas seulement du péché conscient, mais de ces profondeurs subtiles et effrayantes du péché que seul le Saint-Esprit peut sonder. Si je marche dans la lumière - (non pas dans la lumière de ma conscience, mais dans la lumière de Dieu ) - si je marche ainsi, sans rien cacher, j'ai soudain cette extraordinaire révélation : le sang de Jésus-Christ me purifie de tout péché, de sorte que le Dieu Tout-Puissant ne voit plus rien de répréhensible en moi. Cette révélation s'accompagne, dans ma conscience, d'une connaissance aiguë et pénétrante de la vraie nature du péché. L'amour de Dieu, qui est à l'oeuvre en moi, me fait haïr, avec toute la puissance du Saint-Esprit, tout ce qui n'est pas conforme à la sainteté de Dieu. Marcher dans la lumière, c'est rester toujours davantage dans le rayonnement de la lumière.

(Oswald Chambers)  

dimanche 5 mars 2017

La vie cachée

Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Colossiens 3 : 3

L'Esprit de Dieu nous révèle la sérénité, toute la sécurité simple et immense à la fois, de la vie cachée avec Christ en Dieu. Il en est sans cesse question dans les Épîtres. Nous parlons de la vie sanctifiée comme d'une chose fragile et aléatoire ; mais c'est au contraire, la chose la plus sûre, car elle est fondée sur le Dieu Tout-Puissant. Ce qui est fragile et précaire, c'est la vie sans Dieu. Si nous sommes nés de nouveau, vivre en accord avec Dieu est pour nous la chose la plus facile. La chose la plus difficile est de mal faire, si toutefois nous sommes attentifs aux avertissements de Dieu, et marchons dans la lumière. Quand nous essayons de nous représenter ce que serait la délivrance parfaite du péché, la plénitude de l'Esprit et la marche dans la lumière, nous voyons une grande montagne, très élevée, merveilleuse, et nous disons : '' Jamais, je ne pourrai vivre là-haut ! '' Mais quand, par la grâce de Dieu, nous y parvenons, nous nous apercevons que ce n'est pas un sommet escarpé, mais un plateau ou la place ne manque pas pour vivre et s'épanouir. '' Tu élargis le chemin sous mes pas ''. Quand vous voyez réellement Jésus, je vous défie de douter de lui. Quand il vous dit : '' Que votre coeur ne se trouble point '', je vous défie d'avoir l'esprit troublé, car il est impossible de douter quand il est là. Chaque fois que vous êtes en relation personnelle avec lui, ses paroles sont réelles. '' Je vous donne ma paix '' ; c'est une paix complète, qui vous pénètre tout entier, de la plante des pieds au sommet de la tête. '' Votre vie est cachée avec Christ en Dieu ''. 

(Oswald Chambers)  

samedi 4 mars 2017

Rester tranquille

Demeure tranquille, appuyé sur l'Éternel, et attends-toi à lui. Psaume 37 : 7

Pendant quarante ans de désert, le peuple d’Israël avait tout connu : la chaleur, la soif, la faim, la maladie, les serpents, les longues marches en terre inhospitalière... Mais l'Éternel, leur Dieu, les avait accompagnés pas après pas, s'occupant de tous leurs besoins : chaque matin, la nourriture tombait du ciel, du rocher jaillissait une eau abondante, les ennemis avaient été vaincus. C'est Dieu qui avait tout fait : ouvert un chemin, conduit, nourri, protégé. À la fin du voyage, ils reconnaissaient comme vraie la parole de Dieu : '' Ton vêtement ne s'est pas usé sur toi, et ton pied ne s'est pas enflé, pendant ces quarante ans '' (Deutéronome 8 : 4). Pour le chrétien d'aujourd'hui, le monde est comme une terre aride, mais Dieu aurait-il changé ? Ce qu'il a fait autrefois pour le peuple d’Israël, ne le ferait-il pas pour nous, ses enfants ? Mais il dit encore :  Reste tranquille et fais-moi confiance. Tu t'inquiètes, tu t'agites. Je connais tes difficultés, tes soucis, tes peines. Je t'ai fait des promesses, je les tiendrai. N'est-il pas écrit : '' C'est dans la tranquillité et dans la confiance que sera votre force '' (Ésaie 30 : 15). '' Lui-même a dit : Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai point '' (Hébreux 13 : 5).

(La Bonne Semence)

vendredi 3 mars 2017

Comment nous prouvons notre fidélité à Dieu

Or nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, c'est-à-dire de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8 : 28

Seules les âmes fidèles croient que Dieu dirige lui-même les circonstances de leur vie. Nous prenons bien des libertés à l'égard des circonstances que nous traversons, et, malgré nos belles déclarations, nous ne croyons pas vraiment que Dieu en est le Maître. Nous agissons tout à fait, comme si c'étaient les hommes qui dirigeaient les événements de notre vie. Être fidèle en toutes circonstances, c'est reconnaître une seule autorité, celle du Seigneur. Lorsque Dieu met brusquement fin à tel concours de circonstances, alors seulement nous découvrons qu'il avait tout préparé. Nous n'avons pas compris ses intentions, et ces circonstances particulières ne se reproduiront plus. C'est ici la pierre de touche de notre fidélité. Si nous apprenons à adorer Dieu dans les circonstances difficiles, il pourra nous en délivrer quand il le voudra, en un instant. Être fidèle à Jésus-Christ, cela nous paraît aujourd'hui terriblement difficile. Nous voulons bien être fidèles à notre travail, à notre service, à n'importe quoi, mais qu'on ne nous demande pas d'être fidèles à Jésus-Christ. Il y a bien des chrétiens qui s'impatientent lorsqu'on en parle. Ils font plus pour déconsidérer et détrôner le Seigneur que le monde ne peut le faire. Dieu n'est plus qu'une machine à distribuer des bienfaits et Jésus-Christ un serviteur parmi les serviteurs. Il ne faut pas se figurer que nous œuvrons pour Dieu ; nous sommes seulement appelés à lui être fidèles pour qu'il puisse travailler par notre moyen. '' Je compte sur vous, mes soldats, pour marcher jusqu'au bout sans une plainte et sans une question ''. Dieu veut se servir de nous comme il s'est servi de son propre Fils.

(Oswald Chambers)

mercredi 1 mars 2017

Lutter devant Dieu

C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Priez en tout temps dans l'Esprit par toutes sortes de prières et de supplications, veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tout les saints. Éphésiens 6 : 13 et 18


Il vous faut lutter contre tout ce qui peut vous empêcher de vous approcher de Dieu ; vous luttez dans la prière, pour les autres ; mais ne dites jamais que vous luttez avec Dieu dans la prière ; cette expression n'est pas conforme à l'enseignement des Écritures. Si vous luttez avec Dieu, vous en resterez infirme jusqu'à la fin de vos jours. Si Dieu vient à vous d'une manière qui ne vous plaît pas, et que vous luttez avec lui comme Jacob, il sera forcé de vous '' déboîter la hanche ''. N'essayez pas d'affronter Dieu de la sorte, mais luttez devant Dieu contre tout ce qui s'oppose à lui, et il vous rendra plus que vainqueur. Une telle lutte a des répercussions dans la Royaume de Dieu. Si vous me demandez de prier pour vous, sans que je sois pleinement fondé en Christ, ma prière ne peut manquer d'efficacité. La prière ne peut avoir d'effet que si rien ne me sépare de Christ. '' C'est pourquoi, revêtez-vous de toutes les armes de Dieu ''. Il faut toujours faire une distinction entre l'ordre établi par Dieu et les événements qu'il permet. Notre réaction même nous intègre dans l'ordre voulu par Dieu. '' Toutes chose concourent au bien de ceux qui aiment Dieu '', de ceux qui se soumettent à son ordre, qui répondent à l'appel de Dieu en Jésus-Christ. C'est au travers des événements permis par Dieu qu'il révèle ses enfants au monde. Ne soyons pas sans réactions, indifférents aux circonstances, disant à tout propos : '' Oh ! c'est la volonté de Dieu ! ''. Nous ne devons pas faire semblant de lutter devant Dieu, ni lutter contre Dieu, mais lutter en présence de Dieu avec les événements. Nous n'avons pas à nous étendre, paresseusement, mais à nous lancer dans le combat, grâce aux forces qu'il a préparées pour que nous nous en saisissions. 


(Oswald Chambers)

mardi 28 février 2017

La vie selon Dieu

Je vous laisse la paix, je vous donne la paix. Que votre cœur ne se trouble pas. Jean 14 : 27

Chaque fois que se présente une difficulté dans notre vie spirituelle, nous sommes tentés d'accuser Dieu. Mais en réalité c'est nous qui sommes en cause ; il y a en nous quelque interdit que nous ne voulons pas ôter. Dès que nous arrachons le mal, tout devient lumineux. Aussi longtemps que nous sommes partagés entre le service de Dieu et le culte de nous-mêmes, les difficultés surgissent. Il faut que nous ayons une attitude de confiance et d'abandon complet à Dieu. Alors rien ne nous empêche d'avoir une vie sainte. Les difficultés surviennent lorsque nous voulons usurper, à notre profit, l'autorité du Saint-Esprit. Toutes les fois que nous obéissons à Dieu, il marque son approbation en nous donnant une paix profonde. Ce n'est pas une paix selon le monde, c'est la paix de Jésus. Lorsque vous n'avez pas cette paix, attendez-la avec confiance, ou cherchez la raison pour laquelle elle est absente. Si vous agissez par emballement, ou par point d'honneur, la paix de Jésus ne vous sera pas donnée. Il n'y a en vous ni simplicité, ni confiance en Dieu, parce que l'esprit de simplicité est engendré par le Saint-Esprit, et non par notre volonté. Chaque fois que je cesse d'obéir, les doutes me gagnent. Lorsque j'obéis à Dieu, les problèmes qui se posent à moi ne concernent pas mes relations avec lui. Ce sont des questions qui tiennent mon esprit en éveil, et le rendent attentif aux merveilles de la révélation divine. Tout ce qui surgit entre Dieu et moi vient d'une désobéissance. Mais tous les problèmes - et ils sont nombreux -, qui jalonnent le chemin de l'obéissance, font grandir mon émerveillement, parce que je sais que Dieu connaît les réponses, et que je ne tarderai pas à voir les solutions qu'il a trouvées.

(Oswald Chambers)

lundi 27 février 2017

La prière d'intercession

Il faut toujours prier, et ne point de relâcher. 
Luc 18 : 1

L'intercession est impossible si nous ne croyons pas à la réalité de la Rédemption. Car alors, notre intercession ne serait qu'une vaine sympathie, qui ne ferait qu'encourager les gens à rester tranquillement là où ils sont, loin de Dieu. Intercéder, c'est présenter à Dieu la personne pour laquelle on intercède jusqu'à ce que Dieu intervienne. Intercéder, c'est achever ce qui manque aux souffrances de Christ, et c'est pourquoi il y a si peu d'intercesseurs. On dit qu'intercéder, c'est se mettre à la place de la personne pour laquelle on prie. Non ! C'est s'efforcer de voir les choses du point de vue de Dieu. En tant que serviteur de Dieu, veillez à rester à l'écoute des directives divines, sinon, vous serez débordé. Si vous vous perdez dans des connaissances inutiles au-delà de ce que Dieu a voulu vous donner, il vous est difficile de prier, tant est grande la misère qui vous entoure, elle vous empêche de voir l'essentiel. Nous avons le devoir de présenter à Dieu tous nos problèmes mais nous dérobons à ce devoir en nous lançant dans l'activisme. Nous accomplissons des tâches visibles mais négligeons l'intercession. Elle est cependant la seule activité qui ne comporte pas de piège, car elle bous maintient en contact direct avec Dieu. Lorsque nous intercédons, prenons garde de ne pas nous contenter d'un semblant de vie spirituelle : la relation profonde avec la vie de Dieu doit être établie. Que de gens, Dieu a placés sur notre chemin, sans que nous ayons rien fait pour eux ! Lorsque nous prions, en nous appuyant sur la Rédemption, notre intercession permet à Dieu d'agir comme il ne pourrait le faire autrement.

(Oswald Chambers)

dimanche 26 février 2017

Le sacrifice de notre nature humaine

Abraham eut deux fils, l'un de l'esclave, l'autre de la femme libre. Galates 4 : 22

Le sujet que traite l'apôtre Paul dans ce chapitre de l'Épître aux Galates n'est pas le péché, mais le rapport entre ce qui est d'ordre '' naturel '' et ce qui est d'ordre '' spirituel ''. Ce qui est naturel doit devenir spirituel en étant offert à Dieu en sacrifice, sinon il y a dans la vie une rupture béante. Mais pourquoi Dieu ordonnerait-il ce sacrifice ? Il ne l'ordonne pas, il le permet seulement. À l'origine, l'ordre de Dieu était que le naturel devienne spirituel grâce à l'obéissance. Mais, parce que le péché est entré dans le monde, le sacrifice de notre '' homme naturel '' est devenu nécessaire. Abraham dut sacrifier Ismaël avant de sacrifier Isaac. Il y a parmi nous des chrétiens qui voudraient offrir à Dieu des sacrifices spirituels, avant d'offrir en sacrifice leurs dons naturels. Le seul moyen pour nous d'offrir à Dieu un sacrifice spirituel, c'est de lui offrir notre corps en sacrifice vivant. La sanctification est plus que la délivrance du péché : elle suppose l'abandon conscient et volontaire de notre vie à Dieu quoi qu'il puisse en coûter. Si nous ne sacrifions pas ce qui est naturel à ce qui est spirituel, l'élément naturel tournera sans cesse en dérision l'élément spirituel, qui est la vie du Fils de Dieu en nous, et produira une perpétuelle instabilité. C'est ce que provoque toujours le manque de discipline dans la vie spirituelle. « On ne m'a pas appris la discipline quand j'étais jeune », dites-vous. C'est donc à vous de vous discipliner maintenant. Dieu ne veut pas s'occuper de notre vie naturelle tant que nous en faisons une idole. Mais si nous l'exposons au désert, si nous la tenons assujettie, alors il ouvrira devant nous des puits d'eau fraîche et de vertes oasis.

(Oswald Chambers) 

samedi 25 février 2017

Si vous avez quelque chose de meilleur...

Venez vers moi, et je vous donnerai ce qu'il y a de meilleur. 
Genèse 45 : 18

Un incroyant voulait convaincre un jeune chrétien que la Bible était dépassée et contredite souvent par les découvertes modernes. Il lui envoya, dans ce but, quelques articles bien choisis. Le jeune homme, loin d'être ébranlé dans sa foi, lui répondit : « Si vous avez quelque chose de meilleur que le sermon sur la montagne, quelque chose de plus beau que les récits de l'enfant prodigue, du bon Samaritain ou de la femme du puits de Sichar, si vous avez des règles plus nobles que les dix commandements, si vous avez quelque choses de plus consolant que le Psaume 23 ou qui me révèle mieux l'amour de Dieu que le don de son Fils Jésus Christ, ou qui parle avec plus de lucidité de l'avenir éternel que la Bible, alors envoyez-moi cela au plus vite ». C'est en vain que le jeune homme attendit la réponse. Non, il n'existe pas de livre semblable à la Bible, et la raison en est bien simple : c'est le livre de Dieu. Même le philosophe Nietzche, si hostile qu'il fût au christianisme, a écrit dans son essai '' Par-delà le bien et le mal '' : « La description que la Bible donne des choses et des hommes est si extraordinaire que les littératures grecque et indienne n'ont rien de pareil à offrir ».

(La Bonne Semence)

vendredi 24 février 2017

Peut-on perdre la foi ?

Quel est l'homme parmi vous qui, s'il a cent brebis et s'il en a perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ? Luc 15 : 4

Louise, résidente d'une maison de retraite, avouait à une amie chrétienne qui lui rendait visite : « Vous savez, j'ai perdu la foi ». Mais de quelle foi s'agissait-il ? Les traditions et les croyances vagues ne peuvent pas résister au temps, ni aux épreuves. Jésus seul a tout fait pour ouvrir le chemin vers Dieu. Et il ne perdra aucun de ceux qui ont mis leur confiance en lui ils font partie de ses brebis : « Mes brebis, dit-il, moi je les connais, et elles ne périront jamais et personne ne les ravira de ma main » (Jean 10 : 27-28). Si donc un jour, vous avez réellement mis votre foi en Jésus, vous ne pouvez pas l'avoir perdue. Peut-être les soucis ont-ils fait écran entre Dieu et vous, mais ne pensez pas que votre découragement lui soit indifférent : « La brebis perdue, je la chercherai, et l'égarée, je la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la fortifierai » (Ézéchiel 34 : 16). Demandez-lui humblement qu'il vous montre ce qui, dans votre vie, vous éloigne de lui, et vous vous apercevrez qu'il était toujours là, attendant que vous lui parliez.

(La Bonne Semence)

jeudi 23 février 2017

Voulez-vous grandir ?

Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen. 2 Pierre 3 : 18
 
Voilà un croyant que j'ai connu rayonnant il y a quelques années. Hélas, les choses ont changé. Il me dit qu'il lit encore la Bible, mais sans zèle, et un peu toujours les mêmes versets. En réalité c'est pour lui la stagnation. Déçu et même honteux du manque de profondeur de sa vie spirituelle, il aspire à devenir un chrétien adulte, équilibré, connaissant Dieu et agissant pour lui plaire. Qu'un tel croyant ne cherche pas d'un côté ou d'un autre : la Bible contient bien les secrets de la maturité chrétienne, et ces secrets sont à sa portée. Si notre christianisme est pauvre, c'est parce que nous avons une pauvre idée de Christ. Nous avons tendance à oublier la majesté du Seigneur de la création et de l'Église. Devant lui, la seule attitude qui convienne est l'adoration. Nous avons perdu la réalité de la victoire du Christ sur le monde et sur son chef, cette victoire qui est à notre profit puisque nous lui sommes unis. Notre besoin aujourd'hui est d'avoir une vision élargie et plus profonde de Jésus-Christ. La seule manière d'acquérir cette perception claire, véritable et vivante de sa personne, c'est bien de lire la Bible. Elle est comme un prisme au travers duquel la lumière de Jésus-Christ se décompose en merveilleuse couleurs variées. Elle nous en donne un portrait glorieux. Par le Saint-Esprit, nous pouvons alors le contempler et le rencontrer comme une personne vivante qui nous remplit de sa présence et de sa joie.
 
(La Bonne Semence)

lundi 20 février 2017

Un abri contre l'orage

Tu as été au misérable un lieu fort, un lieu fort au pauvre dans sa détresse, un abri contre l'orage, une ombre contre la chaleur.
Ésaïe 25 : 4
 
Les voyageurs qui traversent les montagnes peuvent bien éprouver la valeur d'un abri, lorsque l'orage arrive inopinément. Ne serait-ce qu'un bosquet d'arbres touffus ou la petite cabane d'un berger. Que dire lors de la traversée d'un désert, quand le sirocco soulève des nuages de sable ? Les habitants du Moyen Orient y étaient assez accoutumés pour comprendre l'image donnée par le prophète. L'application prophétique se rapporte aux événements tragiques qui surviendront durant les temps apocalyptiques. Il y a une application actuelle et permanente, que chacun peut apprécier à travers la souffrance, c'est la proximité de Jésus qui se plaît à accompagner ses rachetés dans la peine. Le Psaume 121 le dit à plusieurs reprises : « Celui qui te garde ne sommeillera pas » (Psaume 121 : 3). Un abri est bien utile quand l'orage survient. Mais une ombre contre la chaleur et des ruisseaux d'eau dans un lieu sec sont encore plus appréciables. Des orages surgissent au cours de la vie, certes, mais celle-ci est faite aussi de petits problèmes et de soucis qui s'enchaînent. En s'ajoutant les unes aux autres, ces charges de peu d'importance deviennent parfois plus pesantes qu'un malheur occasionnel. Il en résulte lassitude ou accablement plus que de la douleur. Mais Jésus est encore là pour abriter nos cœurs. « Il est ton ombre, à ta main droite » (Psaume 121 : 5).
 
(La Bonne Semence) 
 


dimanche 19 février 2017

La parole incomparable

L'herbe sèche, la fleur tombe ; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. Ésaie 40 : 8
 
Le missionnaire Alexandre Duff, approchait des côtes de l'Inde, après un long voyage en bateau. Il avait quitté l'Angleterre sur le navire '' Lady Holland '', et avait emmené avec lui sa magnifique bibliothèque de huit cents volumes. Une violente tempête fit couler le navire alors qu'ils étaient sur le point d'arriver. Tous les passagers furent sauvés, mais la bibliothèque fut irrémédiablement perdue. Après le naufrage, les rescapés marchaient sur la plage pour voir si des objets personnels n'avaient pas été rejetés par les vagues. Tout à coup Alexandre Duff vit un objet qui lui appartenait et alla le ramasser. C.était sa Bible, qui protégée dans une boîte en bois, était posée sur le sable de la plage. De tous les livres qu'il possédait, le seul qui lui fut rendu par la mer, fut sa Bible. En prenant cette Bible, Alexandre Duff déclara : « Le Seigneur vient de me faire comprendre que ce livre a plus de valeur que toutes mes autres possessions ». Ce fut pour lui un puissant encouragement à partager le message de la Parole de Dieu. Dès le lendemain, sous un arbre, il commença à prêcher à cinq enfants auxquels il parla de Christ. Au bout d'une semaine, plus de cent enfants venaient l'écouter. Quelques années plus tard, à cet endroit, une chapelle accueillait plus de mille croyants qui louaient le Seigneur pour la grâce qu'ils avaient trouvée au travers du message de l'évangile. Vous pouvez posséder la plus belle bibliothèque du monde, vous pouvez avoir lu des milliers de livres chrétiens, n'oubliez jamais que le seul livre qu'il vaut la peine de lire et de méditer, c'est la Parole incomparable de Dieu. De nos jours, les livres d'études bibliques, les biographies d'hommes et de femmes de Dieu, tous les livres diffusés par des centaines d'éditeurs ont une certaine valeur, mais ils ne sauraient détrôner la Bible. Tous ces livres peuvent nous aider dans divers domaines, mais un jour ou l'autre ils seront oubliés. Il viendra un jour où ils disparaîtront, mais la Parole de Dieu subsistera éternellement : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Matthieu 24 : 35 ). Alors que votre vie est secouée par une violente tempête, que tous les conseils des uns ou des autres n'ont pu vous aider, tournez-vous vers la Parole incomparable de Dieu. Elle sera le phare qui éclairera vos ténèbres. 

(Paul Calzada)

samedi 18 février 2017

Écouter la voix de Dieu

La voix de l'Éternel est sur les eaux, le Dieu de gloire fait tonner. La voix de l'Éternel est puissante, la voix de l'Éternel est magnifique. Psaume 29 : 3-4
 
Au cours d'une conférence, un spécialiste de l'histoire des grands explorateurs nous a présenté le film réalisé lors de la reconstitution du voyage de Magellan qui découvrit en 1520 le passage entre l'extrême sud de l'Amérique et la Terre de feu. Les marins qui participaient à cette reconstitution utilisaient une réplique de la caravelle de Magellan. Lorsque le bateau est parvenu au célèbre détroit, nous avons été stupéfaits par le spectacle grandiose des vagues en furie déferlant dans un vacarme terrifiant. Bien connue des skippers, la zone a été nommée '' les quarantièmes rugissants ''. Le conférencier commenta : « Quand on est sur un esquif aussi fragile, dans un tel endroit et dans un tel décor, à ce moment-là tous les hommes croient en Dieu ». Cette réflexion n'a rien de surprenant, car que peut un homme en face des éléments déchaînés ? Il comprend son néant et la majesté du Créateur. Mais en tire-t-il toutes les implications ? Est-ce normal de ne crier à Dieu qu'au moment du danger, en l'oubliant aussitôt après ? De ne faire appel à lui que dans les coups durs et les situations bloquées ? Combien apprécierait-on l'attitude d'un homme délivré d'une mort certaine par le courage d'un sauveteur, qui passerait à côté de lui sans le saluer ? « Qui est sage prendra garde à ces choses, et comprendra les bontés de l'Éternel » (Psaume 107 : 43). 
 
(La Bonne Semence)

vendredi 17 février 2017

Un courageux témoignage

Quiconque donc se déclarera devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 10 : 32
 
Frédéric le Grand avait beaucoup d'estime pour un de ses généraux, nommé Von Ziethen. Il l'invitait souvent à sa table et le faisait asseoir près de lui. Or, un jour, Von Ziethen déclina l'invitation du roi expliquant qu'il devait assister à une réunion de culte où il prendrait la sainte cène. Le roi l'invita peu après et lui demanda : « Alors, Ziethen, le repas du Seigneur, c'était meilleur qu'ici ? » ajoutant même des paroles irrespectueuses que nous préférons ne pas répéter. Tous les invités se mirent à rire. Ziethen se leva et, d'une voix ferme, répondit au souverain : « Votre majesté sait quelle estime je vous porte et de quel dévouement je serais capable pour vous satisfaire. Mais il y a quelqu'un qui est au-dessus de vous : c'est le Sauveur du monde. Je ne permettrai pas qu'on se moque de lui, car c'est sur lui que reposent ma foi et mon espérance ». Toute l'assistance fut stupéfaite. Le roi tendit la main à son général et lui dit : « Heureux Ziethen, j'admire votre foi. Qu'elle ne vous abandonne pas. Cela n'arrivera plus ». Le roi quitta la salle et invita Ziethen à le suivre dans son bureau. Personne n'a jamais su ce que les deux hommes se sont dit. Mais ce vigoureux témoignage est un bel exemple pour nous autres, chrétiens. Ne manquons-nous pas souvent de courage quand l'occasion nous est donnée de déclarer ce que Jésus est pour nous ?
 
(La Bonne Semence)

jeudi 16 février 2017

Négligence et présomption

Arrête-toi maintenant, et je te ferai entendre la parole de Dieu. 1 Samuel 9 : 27
 
On a beaucoup parlé ces dernières années e la catastrophe du Titanic, ce paquebot majestueux qui a coulé dans l'Atlantique en avril 1912. Bien que le naufrage ait été le résultat d'une succession d'erreurs, la cause principale en a été la négligence et la présomption. Le capitaine savait qu'il naviguait dans un secteur dangereux où flottaient de nombreux blocs de glace, mais il ne tint pas compte des signaux d'avertissements que lui adressaient d'autres paquebots. Dans la hune de vigie, l'homme de veille n'avait pas signalé l'absence de jumelles qui lui auraient permis d'apercevoir l'iceberg. Il fallait aussi avancer très vite pour démontrer la puissance d'un paquebot réputé insubmersible, merveille de la technique. Une telle négligence, entraînant la perte de centaines de vies, semble aujourd'hui le comble de l'irresponsabilité. Mais ne sommes-nous pas négligents, nous aussi, en ce qui concerne notre avenir éternel ? « Le sort de mon âme ? Je m'en occuperai plus tard ! » C'est ce que disait le gouverneur romain Félix, quand l'apôtre Paul, prisonnier, lui parlait du jugement à venir : « Pour le présent, va-t-en. Quand je trouverai un moment favorable, je te ferai appeler » (Actes 24 : 25). On a peur de la mort, on occulte cette préoccupation, comme si on était immortel ! Pourtant Dieu offre la vie éternelle à quiconque se confie en Jésus. Permettez-nous de vous dire avec insistance et respect : « Ne négligez pas votre salut. Venez à Jésus dès aujourd'hui ».
 
(La Bonne Semence)

mercredi 15 février 2017

Dieu ne fait pas acception de personnes


Par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 
Hébreux 10 : 14

Si nous pensons être pardonnés parce que nous regrettons nos péchés, nous foulons aux pieds le Fils de Dieu. La seule explication possible du pardon de Dieu, et de l'insondable mystère de l'oubli de nos péchés, c'est la mort de Jésus-Christ. Notre repentance est seulement le résultat de la connaissance que nous prenons de cette Expiation, qu'il a accomplie pour nous. « Jésus-Christ a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption ». Lorsque nous comprenons que Christ est tout cela pour nous, la joie parfaite de Dieu nous envahit. Mais quand cette joie est absente, la sentence de mort n'est pas encore levée. Qui que nous soyons, quoi que nous ayons fait, la communion entre nous et Dieu est pleinement rétablie par la mort de Jésus-Christ. Rien d'autre ne peut produire cette réconciliation. Elle n'est pas obtenue parce que Jésus-Christ plaide en notre faveur, mais parce qu'il est mort pour nous. Nous n'avons pas à gagner cette grâce, mais à l'accepter. Ceux qui refusent délibérément d'accepter la croix frappent à une autre porte que celle que Jésus a ouverte : « Je ne veux pas accepter de passer par là ; il est trop humiliant d'être accueilli comme un pécheur ». La Bible répond : « Il n'y a pas d'autre Nom... » La sévérité apparente de Dieu révèle en réalité son amour, puisque le chemin vers lui est ouvert à tous. « Nous avons la rémission de nos péchés par son sang ». Accepter pour nous-mêmes la mort de Jésus, c'est accepter que soit mis à mort, en nous, tout ce qui est contraire au caractère et à la personne de Jésus. Dieu n'est juste en sauvant des hommes méchants et mauvais que parce qu'il a le pouvoir de les rendre bons. Le Seigneur ne prétend pas que tout va bien en nous alors que tout va mal. L'expiation, c'est l'oeuvre par laquelle Dieu rend saint l'homme pécheur, à cause de la mort de Jésus.

(Oswald Chambers)

mardi 14 février 2017

Le sacrifice complet de nous-mêmes

Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair, avec ses passions et ses désirs. Galates 5 : 24
 
La vie naturelle n'est pas en elle-même une vie de péché. Le péché, lui, est une abomination dont nous devons être entièrement purifiés ; nous ne devons plus rien avoir de commun avec lui. Le péché est du domaine de l'enfer et du diable ; moi, comme enfant de Dieu, je suis du ciel, je dépends de Dieu. La question primordiale n'est pas que j'abandonne le péché, mais que j'abandonne mon droit sur moi-même, mon indépendance naturelle et mon assurance orgueilleuse. C'est là que la lutte s'engage. Ce sont les choses justes, nobles et bonnes aux yeux de l'homme naturel, qui nous empêchent d'accéder à ce que Dieu considère comme meilleur. Lorsque nous nous rendons compte que les vertus naturelles nous empêchent de nous abandonner à Dieu, nous livrons le plus grand combat que le chrétien puisse connaître. Bien peu, parmi nous, se laissent entraîner vers ce qui est sordide, vil et franchement mauvais. Mais en nous le bon est aux prises avec le meilleur. Plus nous nous élevons sur l'échelle des vertus humaines, plus nous nous opposons intérieurement à Jésus-Christ. « Ceux qui sont à Christ ont crucifié la chair ». Ce n'est pas un fragment de votre nature. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même », c'est-à-dire à tous ses droits sur lui-même. Pour consentir à ce renoncement, il faut avoir découvert qui est réellement Jésus-Christ. Ne reculez pas devant le sacrifice de votre indépendance. '' L'homme naturel '' n'a rien de spirituel, et pour qu'il le devienne, il faut qu'il soit offert en sacrifice. Si nous n'acceptons pas résolument de sacrifier le naturel, le surnaturel ne pourra jamais s'incarner en nous. 
 
(Oswald Chambers)

lundi 13 février 2017

La vigne du roi

À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l'eau de la vie. Apocalypse 21 : 6
 
Dans une capitale du nord de l'Europe vivait une femme dont la fille était gravement malade. Très faible, l'enfant désirait un peu de raison, denrée introuvable en magasin. Sa mère se souvint qu'en traversant le parc royal, elle avait aperçu, dans les serres chauffées, de magnifiques grappes. S'armant de courage, elle va trouver le jardinier en chef et lui demande si elle pourrait lui acheter une ou deux grappes. Elle se heurte à un refus catégorique. Devant son insistance, elle se fait répondre : « Madame, le roi n'est pas un marchand ! ». La pauvre mère, désappointée, allait partir, quand un monsieur, qui avait tout entendu, s'approche : « Le jardinier a raison. Mon père n'est pas un marchand. Mais s'il ne vend pas son raisin, il peut en donner ». Alors le fils du roi choisit quelques belles grappes et les place dans son panier. Cette histoire illustre l'attitude de celui qui voudrait '' acheter '' le pardon de Dieu avec de l'argent, des mérites, des bonnes œuvres, des efforts, des larmes, des prières... Non, le salut est entièrement gratuit. Dieu n'est pas notre égal, il ne vend pas, mais par contre, il donne. Il a donné son propre Fils pour notre salut. Dieu demande du sérieux, de l'humilité, de la droiture, mais en définitive il faut reconnaître que, dans la vie chrétienne, tout est grâce. Dieu donne libéralement à celui qui demande avec foi. Est-ce que nous faisons confiance à Dieu, à sa bonté, à sa sagesse ?
 
(La Bonne Semence)

dimanche 12 février 2017

Donne-moi ton coeur

Je vous donnerai un cœur nouveau.
Ézéchiel 36 : 26
 
Julie, une petite fille, demande à son père : « Qu'est-ce que ça veut dire : Donne-moi ton cœur ? » « Je t'expliquerai, répond le père. Tiens, en attendant, donne-moi ton porte-monnaie ». Julie va chercher son porte-monnaie, une petite bourse usée contenant toute sa fortune : 5 francs ! Plusieurs jours passent, Julie commence à se poser des questions... Un soi, son père l'appelle : « Pourquoi crois-tu que je t'ai demandé ton porte-monnaie l'autre jour ? » « J'ai pensé que tu voulais mettre quelque chose dedans ». « Oui, tu as deviné. Mais comme il était en trop mauvaise état pour contenir ce que je voulais y mettre, je l'ai remplacé par un neuf ». Toute contente Julie regarde le beau porte-monnaie et constate que la pièce de 5 francs a été remplacée par un billet de 50 francs. « Tu m'as demandé pourquoi Jésus voulait notre cœur. Nous ne pouvons lui donner que ce que nous avons, un cœur qui ne vaut pas grand chose, rempli de mauvaises pensées. Lui nous rend un cœur tout neuf, avec un trésor dedans : son propre amour. Il faut venir à lui tels que nous sommes et lui donner la direction de toute notre vie ».
 
(La Bonne Semence)