dimanche 20 novembre 2016

Rien ne doit subsister !

 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées.
2 Corinthiens 5 : 17

Le Seigneur n'a aucun égard pour nos préjugés, il les écrase, il veut les démolir. Nous nous imaginons que Dieu porte un intérêt particulier aux préjugés qui nous sont chers. Nous sommes certains qu'il ne nous traitera pas avec la même sévérité qu'il appliquera aux autres. « Il faut que Dieu soit très ferme avec eux, mais il sait bien que, moi, j'ai raison ». Il faut que nous apprenions que les choses anciennes sont passées ; il ne doit rien en subsister. Dieu n'a aucune indulgence pour nos préjugés, il veut les abolir. Cette action de la Providence de Dieu qui démolit nos préjugés, fait partie de notre éducation morale. Observons comment Dieu s'y prend. Il ne tient aucun compte de ce que nous lui apportons ; il n'attend de nous qu'une chose : l'abandon total à sa volonté. Lorsque nés de nouveau, le Saint-Esprit commence en nous la création nouvelle, le moment vient où il ne subsiste plus rien de ce que nous étions auparavant. L'ancienne routine, l'ancienne raideur, l'ancienne mentalité disparaissent, et '' tout vient de Dieu ''. Comment pouvons-nous réaliser une vie sans convoitise, sans égoïsme, sans susceptibilité ; comment pouvons-nous avoir l'amour qui n'est point envieux, qui ne soupçonne pas le mal, qui est toujours aimable ? En ne laissant rien subsister en nous de notre vie ancienne, et en mettant en Dieu, simplement, toute notre confiance - une confiance telle que nous ne réclamons plus les bienfaits de Dieu, mais Dieu lui-même. En sommes-nous là ? Lorsque nous aurons vu Dieu à l'œuvre, nous ne serons plus préoccupés de ce qui peut nous arriver, car nous nous confierons dans notre Père Céleste et verrons '' celui qui est invisible ''. 

samedi 19 novembre 2016

Nous laissons-nous diriger par nos impulsions ?

Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. Jude :20
 
Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible ; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu. Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte, parce qu'elles entravent la croissance spirituelle. Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions. Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme ; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté. L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline. La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ. Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face. Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ. Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est une erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend en un jour !

vendredi 18 novembre 2016

Le royaume de Dieu est au-dedans de vous

Mon Royaume n'est pas de ce monde.
Jean 18 : 36

Ce qui fait le plus de tort aujourd'hui à la cause de Jésus-Christ, c'est une conception de l'œuvre chrétienne qui n'est pas inspirée par le Nouveau Testament. On insiste sur les notions modernes d'effort soutenu, d'énergie, d'action, de rendement, au détriment de la vie intérieure. On insiste sur ce qui n'est pas important. Jésus a dit : « Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards... car voici, le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », ce qui signifie qu'il est obscur et caché. Un chrétien '' actif '' vit trop souvent '' en vitrine ''. Pourtant c'est quand nous sommes seuls, dans le secret de la communion invisible avec Dieu que nous pouvons recevoir la puissance de vie. Il faut que nous échappions à l'influence néfaste qu'exerce sur nous l'esprit du monde religieux dans lequel nous vivons. Dans la vie de notre Seigneur, il n'y a jamais eu de hâte, de précipitation, d'activité fébrile, dont nous faisons tant de cas, et le disciple doit être comme son Maître. Le principe essentiel, du Royaume de Jésus-Christ, est la communion personnelle avec lui, et non l'efficacité aux yeux des hommes. Ce n'est pas l'organisation d'activités pratiques qui prépare au service de Dieu, mais le fait de se laisser pénétrer par Dieu. Vous ne savez pas où Dieu vous placera, ni quel effort il vous demandera. Si vous gaspillez votre temps dans une activité débordante, au lieu de vous retremper dans les vérités éternelles de la Rédemption, vous craquerez lorsque le moment de l'effort sera venu. Mais si vous mettez à profit le temps qui vous est donné pour être enraciné et fondé en Dieu, vous aurez la force de rester fidèle, quoiqu'il arrive.

(Oswald Chambers)

jeudi 17 novembre 2016

La clé du service missionnaire

C'est pour le nom de Jésus qu'ils sont partis. 
3 Jean : 7

Le Seigneur nous a dit comment notre amour pour lui doit se manifester. « M'aimes-tu ? - Alors pais mes brebis ». Nous devons nous occuper des autres comme... Jésus-Christ l'entend, et non lui demander de s'en occuper comme nous l'entendons. Dans la première lettre aux Corinthiens 13 : 4 à 8, le caractère de cet amour est décrit. Il est l'expression de l'amour de Dieu. C'est dans ma vie quotidienne que je dois prouver mon amour pour Jésus, tout le reste n'est que du verbiage sentimental. La fidélité à Jésus-Christ est l'œuvre surnaturelle de la Rédemption, accomplie en moi par le Saint-Esprit. Il répand dans mon cœur l'amour de Dieu, et cet amour agit efficacement à travers moi à l'égard de tous ceux que je côtoie. Je reste fidèle à Jésus-Christ, même lorsque le bon sens et les événements de la vie courante me poussent à douter de sa puissance. Le secret du vrai service, c'est de n'être attaché à rien ni à personne, sauf au Seigneur lui-même. Mais c'est un détachement intérieur, non extérieur. Le Seigneur savait admirablement s'intéresser à toutes les choses de la vie ordinaire. C'est intérieurement qu'il était détaché de tout, et attaché à Dieu. Le détachement des choses extérieures peut souvent, au contraire, s'accompagner d'un attachement intérieur secret aux choses que nous prétendons mépriser. La fidélité du missionnaire consiste à garder son âme ouverte à l'influence de la nature du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qu'il envoie accomplir son œuvre ne diffère en rien des autres hommes, mais ils lui sont fidèles grâce à l'œuvre du Saint-Esprit.

(Oswald Chambers)

mercredi 16 novembre 2016

Des oeuvres plus grandes

Celui qui croit en moi fera les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. Jean 14 : 12

Ce n'est pas la prière qui nous rend aptes à des œuvres plus grandes ; elle est l'œuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l'enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en œuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l'action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C'est en réponse à la prière que les fruits sont donnés ; mais n'oublions pas que cette prière se fonde sur l'agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C'est la prière de l'enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l'homme sage et intelligent. La prière, c'est la bataille ; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : « Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment », car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n'êtes pas. Quel que soit le lieu où le hasard des circonstance par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à sans cesse. « Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai ». Nous attendons pour prier d'être stimulé par des émotions, c'est là la forme la plus grave de l'égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. « Priez le Maître de la Moisson, d'envoyer des ouvriers dans sa Moisson ». Le travail d'un ouvrier n'a rien de palpitant, mais c'est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. C'est l'ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu. Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l'habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire !

mardi 15 novembre 2016

Comprendre les ordres du Maître

Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Matthieu 9 : 38

La clé du problème missionnaire est entre les mains de Dieu, et cette clé c'est la prière et non l'action ; du moins, pas l'action au sens où on entend communément ce mot de nos jours, car il implique une sorte d'évasion, par laquelle on néglige la communion avec Dieu. La réponse, au problème missionnaire, n'est pas la solution du bon sens, ni le secours médical, ni la civilisation ou l'éducation, ni même le l'évangélisation. La réponse, c'est la prière. « Priez donc le Maître de la Moisson ». Pour l'homme naturel, la prière n'est pas rentable, c'est une absurdité. Il faut bien reconnaître en effet que du point de vue du sens commun, prier est stupide. Dans l'optique de Jésus-Christ, il n'y a pas diverses nations, il y a le monde. Savons-nous, nous aussi, nous élever au-dessus de toutes les distinctions qui séparent les hommes les uns des autres, et nous attacher à une seule personne : Jésus-Christ lui-même ? Il est le Maître de cette moisson, produite par les détresses et la conviction de péché, et c'est dans cette moissons-là que nous devons demander que des ouvriers soient envoyés. Nous sommes absorbés par diverses activités, alors que les gens autour de nous sont prêts à être moissonnés. Nous n'en récoltons pas un seul et nous gaspillons en activités fébriles le temps que Dieu nous donne. Supposez qu'il se produise chez votre père, ou chez votre frère, une crise spirituelle salutaire, êtes-vous prêt à servir d'ouvrier dans cette moisson de Jésus-Christ ? « Oh ! » direz-vous, j'ai un travail particulier. Un chrétien est appelé à appartenir à Jésus, à le servir et à ne pas lui dicter ce qu'il doit faire. Le Seigneur ne nous appelle pas à une tâche spéciale, il nous appelle à Lui. « Priez donc le Maître de la Moisson » ; il dirigera lui-même les circonstances de votre vie, et vous enverra dans sa Moisson.

(Oswald Chambers)

lundi 14 novembre 2016

Dans une prison bulgare

Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Ésaïe 55 : 11
 
Popov, chrétien bulgare, était emprisonné parce qu'il aimait Dieu et enseignait sa Parole. Un jour, dans sa cellule arrive un détenu qui se met à effeuiller un petit livre pour rouler ses cigarettes. « Où as-tu trouvé ce livre ? » « Dans une poubelle ». « Écoute, donne-le moi, s'il te plaît ! Je te donnerai tout ce que tu veux en échange de ce livre... » Et c'est ainsi, raconte Popov, que je serrais dans mes mains la Parole de Dieu. J'en pleurais de joie, car j'en étais privé depuis cinq ans ! La difficulté a été de soustraire la bible aux fouilles des gardiens. Ce n'est qu'au bout de treize ans que ce chrétien a été libéré. Plus tard, à Sofia, il est interpellé par un vieillard qu'il ne connaît pas. L'homme entrouvre son manteau et lui montre une bible à moitié brûlée. « Où as-tu trouvé cette Bible ? » « À la décharge, parmi les ordures, en cherchant des objets de quelque valeur. En réalité, j'aime bien rendre aux chrétiens les bibles que les autorités leur ont enlevées... Dans nos réunions secrètes, j'ai souvent vu de ces bibles à demi-brûlées, dit Popov. J'ai pensé que le vieux ferrailleur était encore à l'œuvre et que Dieu veillait toujours sur sa Parole ! »
 
(La Bonne Semence)
 


dimanche 13 novembre 2016

Est-ce véritablement le hasard ?

C'est moi qui ai fait la terre, et qui sur elle ai créé l'homme ; c'est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, et c'est moi qui ai disposé toute leur armée. Ésaïe 45 : 12

Il faut une grande dose de crédulité (mais aussi d'incrédulité) pour admettre que c'est le hasard qui est à l'origine de la création. Au milieu de faits innombrables qui témoignent de la puissance et de la sagesse du Créateur,  rappelons ces quelques exemples. La terre tourne sur elle-même à la vitesse de 1700 km à l'heure. À la vitesse de 170 km à l'heure, le jour et la nuit seraient dix fois plus longs. Résultat : le jour, tout brûlerait, et la nuit, tout gèlerait. Si la distance entre la lune et la terre était réduite de moitié, l'influence de la lune sur les marées serait tellement importante que tous les continents seraient inondés deux fois par jour. Des millions de météorites s'enflamment et se consument en pénétrant dans la couche d'air qui nous entoure. Si l'atmosphère était moins épaisse, cela aurait des conséquences incalculables pour les habitants de la terre. Le soleil a une température d'environ 6000 degrés Kelvin. S.il était moins chaud, il n'existerait pas de vie sur la terre. Ne trouvez-vous pas que ce sont là d'étranges hasards ? N'est-ce pas plutôt l'œuvre d'un Dieu à la fois sage et tout-puissant ? « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans son vêtement ? Qui a fait paraître toutes les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ? Le sais-tu ? » (Proverbes 30 : 4). Oui, le chrétien peut donner la réponse en ajoutant que le Dieu créateur est aussi le Dieu Sauveur.

(La Bonne Semence)
 


samedi 12 novembre 2016

Joie ! Jésus revient !

Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Jean 14 : 3
 
Jésus-Christ a promis à tous ceux qui croient en lui qu'il viendrait un jour les chercher, pour qu'ils soient avec lui. Cette promesse est essentielle pour eux tous. Le retour prochain de Jésus-Christ est en effet une extraordinaire certitude pour les croyants. Il devrait avoir au moins cinq conséquences pratiques sur la vie de chacun : parce que Jésus-Christ peut revenir d'un moment à l'autre, tout ce qu'ils font a un côté éphémère. Chacun d'eux doit donc être bien certain de s'attacher à l'essentiel, en priorité à qui aura encore de la valeur en sa présence. Quel stimulant ! Pour la même raison, les difficultés qu'il rencontre sont éphémères elles aussi ! Quel encouragement ! Lors du retour de Jésus-Christ, les croyants décédés seront ressuscités. La mort, reine des terreurs, devra rendre ses victimes. Elle n'aura plus de pouvoir, elle sera vaincue. Quelle espérance !  Après la résurrection, en un clin d'œil, tous les croyants iront ensemble à la rencontre de Jésus-Christ, pour vivre toujours avec lui. Ceux qui pleurent aujourd'hui seront heureux pour toujours. Quelle consolation ! Mais parce que Jésus-Christ revient bientôt, il est urgent d'avertir ceux qui ne le connaissent pas encore comme leur Sauveur. Il est urgent d'annoncer l'évangile à nos contemporains. Quelle responsabilité ! Amis croyants, pensons chaque jour à cet événement qui surviendra peut-être aujourd'hui !

vendredi 11 novembre 2016

Face à l'ennemi

Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Éphésiens 6 : 12

Avant la bataille de Trafalgar, l'amiral Nelson rassembla ses officiers pour leur donner ses instructions. Comme l'un d'eux manquait à l'appel, il s'informa de la cause de son absence. « Il ne s'entend pas avec le lieutenant S. », lui dit-on. L'amiral donna l'ordre de ramener l'absent et, quand celui-ci se présenta, Nelson prit sa main et la plaça dans celle de son adversaire. Montrant la flotte ennemie en haute mer, il dit : « C'est là-bas que se trouve l'ennemi ». Les deux hommes se réconcilièrent sincèrement. Chrétiens, rappelons-nous que Satan est notre terrible ennemi commun. Il est expert dans l'art d'exploiter nos divergences et nos conflits. Il cherche à diviser et neutraliser. Un bûcheron expliquait que, pour partager plus facilement ses bûches, il cherchait toujours une petite entaille naturelle pour y engager sa hache. Ainsi le diable discerne vite nos failles. Pour être prêts pour le combat,  revêtons l'armure complète de Dieu. La bataille est spirituelle. Le chrétien est du côté du vainqueur, Jésus-Christ. S'il reste à ses côtés, il n'a rien à craindre. Comment tenir ferme, si ce n'est par la prière et la lecture de la Bible, Parole de Dieu, en se confiant dans la sagesse de son Chef ?

jeudi 10 novembre 2016

Plus pénétrante qu'une épée

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.
Hébreux 4 : 12
 
Son épouse aveugle était devenue chrétienne. Lui, un communiste chinois, très opposé à l'évangile, avait tout fait pour qu'elle renie sa foi. En vain ! Une nuit, il la chasse de la maison. Mais où peut-elle aller ? Elle s'assied sur les marches de l'entrée, en frissonnant de froid, et se met à prier pour son mari. Pris de remords et de pitié, l'homme la rappelle : « Faisons la paix, lui dit-il. Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi ». « J'ai besoin d'encouragement, répond-elle, voudrais-tu me lire quelque chose dans ma Bible ? » L'homme accepte, malgré sa répugnance, et commence à lire. Tous les jours, il lit la Parole de Dieu à sa femme. Il y trouve de plus en plus d'intérêt. Et un jour, Dieu exauce les prières de l'épouse fidèle : l'homme reçoit pour lui-même Jésus comme Sauveur. Car « la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5 : 16). Aujourd'hui, sans se lasser, il répand en Chine la bonne nouvelle du salut par la foi. D'innombrables chrétiens ont expérimenté la force de la prière. C'est une arme plus puissante que la bombe atomique. Car rien dans le monde spirituel ne peut lui résister. Si seulement nous apprenions à la manier avec discernement et persévérance, quelles belles expériences nous pourrions faire !

mercredi 9 novembre 2016

Un garçon, un tract et... Dieu

Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras. Ecclésiaste 11 : 1

Chaque dimanche après-midi, un chrétien avait l'habitude de distribuer des imprimés évangéliques. Ce jour-là il pleuvait. Se sentant fatigué, il décide de rester à la maison. « Papa, tu ne sors pas ? » lui demande son fils de onze ans. « Non, il pleut trop fort », répond-il. « Papa, quand il pleut, Dieu ne sauve personne ? Et si j'y allais à ta place ? » ajoute-t-il. Et le garçon sort. Les rues sont désertes. Finalement il met ses tracts dans les boîtes aux lettres. Pour donner le dernier, il décide de sonner à la maison la plus proche. Quand la porte est ouverte par une vieille femme à la figure ravagée, il dit avec un sourire : « Madame, je suis venu exprès pour vous apporter l'évangile ! » Le dimanche suivant, à la petite chapelle de la rue, la vieille Anna, le visage inondé de joie, se lève : « Merci à Dieu, dit-elle, il m'a envoyé un petit messager dimanche dernier. J'étais dans le plus grand désespoir, car j'ai perdu mon mari et mon fils, j'avais décidé de mettre fin à ma vie. Soudain, on sonne à ma porte, avec insistance. Et un garçon, comme un souffle de printemps, m'a tendu cette petite feuille. En la lisant, j'ai compris que Dieu m'aime et qu'il veut pardonner. Je lui ai alors demandé pardon et il m'a sauvée ». Quelle joie pour le garçon et pour son père ! Mais surtout quelle joie au ciel pour un pécheur qui se repent ! Oui, Dieu sauve, même les jours de pluie.

(La Bonne Semence)

mardi 8 novembre 2016

Juste de l'autre côté...

Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours. Psaume 23 : 6

Une petite fille, pour rentrer plus vite chez elle, avait l'habitude de traverser le cimetière du village. Un jour quelqu'un lui demanda si elle n'avait pas peur, le soir, de passer par là. « Non, répondit l'enfant, ma maison est juste de l'autre côté ». Qu'y a-t-il pour vous juste de l'autre côté du cimetière ? Pour moi qui me confie en l'œuvre du Seigneur Jésus, juste de l'autre côté, c'est aussi la maison, la maison de mon Père céleste, lieu de repos près de Jésus. Madame S. est mourante, à l'hôpital, et pourtant son visage s'illumine quand elle s'écrie : « Hier, j'étais très mal et j'ai bien cru que le Seigneur venait me prendre. Il me faut attendre encore un peu pour aller au ciel !  Le ciel ? C'est mon pays ! » À côté, dans un cadre de verdure, un joli pavillon faisant partie de l'hôpital abrite des dizaines de malades vivant leurs derniers jours. Un poste de télévision multiplie les images, égrène les chansons. Tout le monde s'affaire pour qu'ils ne pensent pas à la mort. Qui se demande s'ils sont prêts à rencontrer Dieu ? Partiront-ils sans le savoir et sans connaître leur destination ? Ils ont peut-être tout réglé sur la terre, mais sont-ils en règle avec Dieu ? Qu'y a-t-il pour vous juste de l'autre côté de la mort ? Est-ce la Maison ? Celle du Père ?

lundi 7 novembre 2016

Sans cire

Tu mets devant toi nos iniquités, et à la lumière de ta face nos fautes cachées. Psaumes 90 : 8
 
D'après certains auteurs, le mot sincère viendrait de deux mots latins '' sine '' et '' cera '' qui veulent dire '' sans cire ''. Parfois contestée, cette étymologie rappelle qu'au temps des Romains certains sculpteurs peu scrupuleux dissimulaient les défauts de leurs statues de marbre en les masquant avec de la cire. Celle-ci était difficilement visible sauf si la statue était exposée au soleil. C'est pourquoi les sculpteurs honnêtes certifiaient à leurs clients que leurs statues étaient '' sincères '', sans cire. L'apôtre Paul parle de la '' foi sincère '' de Timothée (2 Timothée 1 : 5) et aussi de la '' sincère sollicitude '' qu'il avait pour les Philippiens (Philippiens 2 : 20). En 2 Corinthiens 8 : 8, il invite les Corinthiens à prouver la sincérité de leur amour en venant en aide à leurs frères pauvres. Il faut que notre foi et toutes ses manifestations puissent supporter l'épreuve de la lumière divine. Dieu est lumière et « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché (1 Jean 1 : 7). Si toutefois le péché nous surprend, ne le cachons pas comme avec de la cire qui fondra tôt ou tard. Car la même épître nous dit que « si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).

(La Bonne Semence)

samedi 5 novembre 2016

À qui ressemblons-nous ?

...ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. Actes 4 : 13

David, élevé en Birmanie, connaît la langue parlée dans cette petite ville où il vient pour la première fois. C'est jour de marché. Sur la place, il offre des évangiles et se met à lire quelque lignes à ceux qui trouvent là. Vite, un petit groupe se forme et chacun écoute avec étonnement David parler de Jésus. Soudain, un paysan l'interrompt, empressé et souriant : « Je connais cet homme dont parle ton livre, annonce-t-il. Il habite dans mon village. Viens, je te le montrerai ». Intrigué, David décide de le suivre. Arrivé au village, il remarque une hutte différente des autres. il n'y a pas d'ordures dans les environs, et à la place de la boue piétinée, poussent des plantes vertes. « C'est là », lui dit son guide. L'homme qui se présente à la porte est différent, lui aussi. Son visage est paisible et bienveillant. Il invite son visiteur à boire le thé et la conversation s'engage. Lorsqu'il apprend que David vend des livres qui parlent de Dieu et de son Fils Jésus-Christ, son visage s'éclaire. Puis, il va chercher un vieil évangile de Marc en lambeaux. « Voilà le livre qui parle de mon Jésus, dit-il tout ému. Il y a des années, un homme me l'a vendu sur le marché. Depuis je le lis chaque jour. Je n'ai jamais connu personne comme Jésus. Est-ce que c'est le même Jésus que vous connaissez ? » « Oui, c'est le même, répond David joyeusement. Il est unique ». Nous qui connaissons Jésus comme notre Sauveur personnel, Est-ce que l'on nous reconnaît comme ses disciples ? Est-ce que nous lui ressemblons un peu ?

(La Bonne Semence)

vendredi 4 novembre 2016

L'union inconditionnelle avec Jésus

Il te manque une chose, va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens, et suis-moi. 
Marc 10 : 21

Le jeune homme riche avait comme passion dominante la perfection. Quand il vit Jésus-Christ, il souhaita lui ressembler. Le Seigneur en appelant un disciple ne met jamais la sainteté personnelle en avant. Il lui demande de renoncer à ses droits sur lui-même, et de s'unir à lui sans aucune réserve. Le texte de Luc 14 : 26, n'a rien à voir avec le salut ou la sanctification, mais se rapporte à une union inconditionnelle avec Jésus-Christ. Bien peu d'entre nous connaissent cet abandon total. « Jésus, l'ayant regardé, l'aima ». Le regard de Jésus détache notre cœur de tout autre attachement. Jésus vous a-t-il jamais regardé ainsi ? Son regard transperce et transforme. Si vous êtes ouverts à Dieu, c'est que le regard de Jésus s'est posé sur vous. Mais si par contre vous êtes dur et rancunier, si vous exigez qu'on vous écoute, persuadé que c'est toujours vous qui avez raison, c'est qu'il y a bien des traits de votre caractère qui n'ont jamais été transformés par son regard. « Il te manque une chose... » La seule chose essentielle aux yeux de Jésus, c'est la communion ininterrompue avec lui. « Va, vends tout ce que tu as... » Il me faut renoncer à tout ce que j'ai, me dépouiller consciencieusement, non pour faire mon salut (car c'est la foi absolue en Jésus-Christ qui peut seule sauver), mais pour pouvoir suivre Jésus. « Viens, et suis-moi ». Alors ma route est celle sur laquelle il a marché lui-même.

(La Bonne Semence)

jeudi 3 novembre 2016

La Bible de sa mère

Si ta loi n'eût fait mes délices, j'eusse alors péri dans ma misère. Je n'oublierai jamais tes ordonnances, car c'est par elles que tu me rends la vie. Je suis à toi : Sauve-moi ! Car je recherche tes ordonnances.
Psaume 119 : 92 à 94
 
Août 1944. Une longue file de prisonniers politiques arrive dans un camp de concentration. On entre, on se déshabille rapidement, on sort, dépouillé de tous ses objets personnels, le crâne rasé et vêtu d'un uniforme grisâtre. Un prisonnier s'avance. Il veut sauver la bible que sa mère lui a donnée le jour de son départ. Le policier le regarde. L'homme serre sa bible dans ses mains croisées derrière son dos. Il donne son nom, son âge, son adresse. « Signez ! » Le prisonnier pose calmement la bible sur la table et signe. L'officier prend le livre et d'un air interrogateur regarde le détenu qui murmure : « C'est la Bible, la bible de ma mère ». Avec un haussement d'épaules, il redonne alors le livre au prisonnier. Pourquoi avait-il voulu sauver ce livre ? Il ne savait pas trop. Sans doute, avant tout, pour avoir dans sa solitude, un souvenir de sa mère. Tenaillé par la faim, le froid, les mauvais traitements, il se mit à lire le livre. Cette lecture le consolait, l'encourageait. « Je me souviens du jour écrit-il où Dieu se révéla à moi par ce texte : En toi, Éternel, j'ai placé ma confiance, que je ne sois jamais confus, délivre-moi dans ta justice (Psaume 31 : 1). Je me mis à prier comme je ne l'avais  fait. Je criai à Dieu dans le sentiment de ma misère et il entendit mon cri. Dieu est fidèle, il m'a répondu. Dans son livre, j'ai découvert son amour révélé par Jésus, oui, Jésus mort pour que des hommes perdus soient sauvés, pour que je sois sauvé ».

(La Bonne Semence) 

mercredi 2 novembre 2016

Superstitions

...qui nous a  délivrés de la puissance des ténèbres... Colossiens 1 : 13

« Voyons Madame, dit le médecin, nous allons fixer la date de votre opération. Peut-être vendredi prochain ? » « Cela me convient, répond la patiente, ce sera le... ? » « Le 13 Madame ». « Oh ! docteur, un vendredi 13 ! Je préfère attendre un peu ». Pourquoi cette dame croit-elle qu'une date porte malheur ? Pourquoi beaucoup d'hôtels n'ont-ils pas de chambre 13 et certains immeubles de 13 ème étage ? Parce que la superstition influence l'esprit de beaucoup de personnes. Horoscopes, voyance, médailles porte-bonheur, occultisme, fétiches, notre monde moderne accueille tout et n'importe quoi sans se poser de questions. Il faut pourtant savoir que celui qui use de telles pratiques, non seulement tourne le dos à Dieu, mais, encore, il se met sous la dépendance de puissances occultes. Sans s'en rendre compte, il devient esclave de craintes superstitieuses et mensongères, il y perd son temps et son argent. Comment être libéré de cette emprise, sinon en se tournant vers Jésus-Christ ? Lui seul a autorité sur le monde spirituel, car il a vaincu le diable à la croix et veut délivrer celui qui en est esclave. N'a-t-il pas maintenant tous les droits sur nous ?

(La Bonne Semence)

mardi 1 novembre 2016

Grâce incompréhensible

Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés serons-nous sauvés par sa vie ! Romains 5 : 10

 
Le pasteur Son vivait à Soon-Chun, en Corée, avec sa famille. En 1948, lors d'une émeute dans cette ville, des policiers et des hommes influents furent fusillés, mais aussi des chrétiens. Les deux fils de Son furent arrêtés. Alors que l'aîné allait être exécuté, le plus jeune s'offrit pour mourir à sa place. « Tuez-le aussi », hurla le chef du commando. C'est ainsi que les deux jeunes chrétiens tombèrent sous les balles. L'ordre fut néanmoins rétabli à Soon-Chun. C'était désormais au tour de ceux qui avaient participé au soulèvement d'être pourchassés et arrêtés. Parmi eux se trouvait un jeune homme nommé Chaisun qui avait pris part à l'exécution des fils du pasteur. Cela lui valut d'être condamné à la peine capitale. Quand le pasteur eut connaissance du verdict, il envoya sa fille auprès de l'officier responsable de l'exécution avec ces mots : « Mon père vous supplie instamment de ne pas faire mourir ni de battre le jeune qui a tué mes frères. Et il vous demande la permission de l'adopter comme son fils ». Son désir fut exaucé. Ainsi, l'assassin Chaisun fut adopté par le père de ses victimes et intégré dans leur famille. C'était un cadeau inespéré pour ce criminel, un pardon inouï. Ce même cadeau, Dieu l'offre à tout être humain. Nous sommes co-responsables de la mort de son Fils Jésus-Christ, car c'est à cause de nous qu'il a donné sa vie sur une croix. Mais voilà que Dieu veut nous pardonner et faire de nous ses enfants. Qui pourrait refuser une telle offre ?

(La Bonne Semence)

lundi 31 octobre 2016

Pour être un vrai missionnnaire

Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez et enseignez toutes les nations. Matthieu 28 : 18 à 20

L'appel du missionnaire se fonde sur l'ordre souverain de Jésus-Christ, et non sur les besoins du monde païen. Nous regardons volontiers au Seigneur comme à celui qui peut nous assister sans l'œuvre que nous accomplissons pour Dieu. Mais il se présente comme celui qui exerce un pouvoir absolu sur ses disciples. Il ne dit pas que les païens seront perdus si nous n'allons pas vers eux ; il dit simplement : « Allez, et enseignez toutes les nations ». Allez, parce que vous êtes convaincus de ma souveraineté ; enseignez et prêchez en étant animés par l'Esprit de vie que vous recevez de MOI. « Alors les onze disciples allèrent sur la montagne que Jésus leur avait désignée ». Si je veux connaître la souveraineté universelle de Christ, il faut que je prenne le temps d'adorer Celui dont je porte le nom. « Venez à moi » - c'est alors que nous rencontrons Jésus. Êtes-vous fatigués et chargés ? Il y a tant de missionnaires qui le sont ! « Venez à moi ». Nous réservons ces paroles merveilleuses du Souverain du monde pour la fin d'une réunion d'appel, alors qu'elles sont adressées par Jésus à ses disciples ! « Allez... », dit Jésus. Cela veut dire simplement : « Vivez ! » Actes 1 : 8, nous dit comment obéir à cet ordre. Jésus n'a pas dit : « Allez à Jérusalem, et en Judée, et en Samarie », mais : « Vous serez mes témoins » dans ces divers lieux. Il se charge lui-même de nous montrer où il faut aller. « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous... », voilà comment nous vivons pour aller de l'avant. Où que Dieu nous place, c'est lui qui nous dirige. « Je ne craindrai rien... » : voilà comment tenir ferme, et marcher jusqu'au bout.

(Oswald Chambers)

dimanche 30 octobre 2016

Un découragement constructif

Moïse se rendit vers ses frères et fut témoin de leurs pénibles travaux.  Exode 2 : 11
 
Moïse voyant son peuple opprimé, eut la certitude qu'il était appelé à le délivrer ; l'esprit animé d'une légitime indignation, il se mit à combattre les injustices. Après sa première tentative pour défendre la cause de Dieu et du bon droit d'Israël, Dieu permit que Moïse sombre dans le découragement, et il l'envoya pendant quarante ans garder les troupeaux au désert. À la fin de ce temps-là, Dieu apparut à Moïse, et lui donna l'ordre de faire sortir son peuple d'Égypte. Mais Moïse répondit : « Qui suis-je pour une telle entreprise ! » Dès le commencement, Moïse avait compris qu'il était appelé à libérer son peuple, mais il fallait d'abord qu'il soit préparé et formé par Dieu. Sur le plan personnel, Moïse avait vu juste, mais il ne pouvait accomplir son œuvre tant qu'il n'avait pas appris la communion avec Dieu. Il se peut que nous ayons une révélation très claire de ce que Dieu attend de nous, et nous nous mettons aussitôt à l'œuvre. Puis nous faisons une expérience semblable aux quarante ans dans le désert, comme si Dieu ignorait la révélation que nous avons eue. Enfin, Dieu nous parle à nouveau, il renouvelle son appel, et nous disons en tremblant : « Mais qui suis-je pour cela ? » Il nous faut apprendre à obéir à Dieu, à lui emboîter le pas. « Celui qui s'appelle JE SUIS m'a envoyé vers vous ». Nous devons apprendre que toute initiative personnelle pour la cause de Dieu est déplacée : il faut que notre personnalité soit embrasée par un contact avec Dieu (Matthieu 3 : 11 ). Nous  sommes hypnotisés par le côté individuel des choses. Nous avons une vision : « Je sais ce que Dieu attend de moi », mais nous ne marchons pas du même pas que lui. Si vous passez en ce moment par une période de découragement, sachez qu'elle est nécessaire pour que Dieu puisse développer votre personnalité.

(Oswald Chambers)  

samedi 29 octobre 2016

Le silence de Dieu

Lorsqu'il eut appris que Lazare était malade, Jésus resta deux jours encore dans le lieu où il était. Jean 11 : 6
 
Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ? Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s'il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu'il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n'avez pas reçu de réponse ? Vous verrez que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu'il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime. Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu'il a entendu vos prières viendra ; c'est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J'ai demandé à Dieu du pain, et il m'a donné une pierre ». Mais vous vous trompez, et aujourd'hui vous vous apercevez qu'il vous a donné le pain de vie. Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c'est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m'a entendu ». Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.

vendredi 28 octobre 2016

L'obéissance nous éclaire

Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Matthieu 11 : 25
Quand il s'agit de la communion spirituelle avec Dieu, il n'y a pas de degrés successifs, elle existe ou n'existe pas. Dieu ne nous purifie pas peu à peu du péché, mais, lorsque nous sommes dans la lumière, nous sommes purifiés du péché. L'obéissance rend la communion parfaite. Si pour un instant vous cessez d'obéir, les ténèbres et la mort se mettent aussitôt à l'œuvre. Toutes les révélations de Dieu sont lettre morte tant qu'elles ne sont pas éclairées par l'obéissance. Ce n'est pas la philosophie, ou la réflexion, qui les rendront plus compréhensibles. Mais, dès que vous obéissez, elles s'illuminent instantanément. Il faut, pour que la vérité de Dieu agisse en nous, que nous nous en laissions imprégner ; il ne s'agit pas de la poursuivre avec de pénibles efforts. Le seul moyen pour arriver à la connaître, c'est de cesser vos recherches, et de naître de nouveau. Obéissez à Dieu sur le point qu'il vous montre, et aussitôt votre chemin s'ouvrira. Nous lisons des volumes sur l'œuvre du Saint-Esprit, alors que cinq minutes d'obéissance radicale peuvent tout rendre clair comme le jour. « Je pense qu'un jour je comprendrai tout cela », dites-vous ? - Vous le pouvez dès maintenant. Ce n'est pas l'étude qui vous éclairera, mais l'obéissance. La plus petite parcelle d'obéissance suffit à vous ouvrir le ciel, et les plus profondes vérités divines vous sont aussitôt révélées. Dieu ne vous accordera pas de lumières nouvelles sur sa Personne tant que vous n'aurez pas obéi aux lumières déjà reçues.

(Oswald Chambers)

jeudi 27 octobre 2016

Le service de Dieu

Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. Marc 9 : 29

« Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser ce démon ? » demandent les disciples. La réponse est à chercher dans la relation personnelle avec Jésus-Christ qui seul permet de chasser cette espèce-là. Nous resterons toujours impuissants, comme l'ont été les disciples ce jour-là, si nous essayons de faire l'œuvre de Dieu en comptant sur nos forces naturelles et non sur sa puissance. Nous déshonorons Dieu par notre zèle, si nous ne le connaissons pas vraiment lui-même. Vous êtes devant un cas difficile, et, en apparence, rien ne se produit ; pourtant vous savez que la délivrance sera accordée, parce que vous êtes en communion avec Jésus-Christ. Voici donc le principe de votre service : Veiller à ce que qu'il n'y ait aucun interdit qui vous sépare de Jésus. Alors cet obstacle il faut qu'il soit - non pas ignoré, ni dissimulé, mais regardé bien en face, et ôté en présence de Jésus-Christ. Alors cet obstacle même, et toutes les circonstances par lesquelles vous êtes passés à cause de lui, contribueront à glorifier Jésus-Christ, dans une mesure qu'il vous sera impossible de comprendre avant de le voir face à face. Nous devons pouvoir nous élever sur des ailes d'aigle, mais aussi savoir comment redescendre. Les saints ont la capacité de redescendre et de vivre dans la plaine. « Je puis tout par Christ qui me fortifie » ; en disant cela, Paul parlait surtout de ce qui l'abaissait. Nous avons la possibilité de repousser l'humiliation, et d'affirmer : « Non, merci, je préfère, de beaucoup, rester sur le sommet de la montagne, avec Dieu ». À la lumière de Jésus-Christ, suis-je prêt à affronter les choses comme elles sont dans la réalité ; ou bien cette réalité ébranle-t-elle ,a foi en lui, et me jette-t-elle dans le désespoir ?

(Oswald Chambers)

mercredi 26 octobre 2016

Heures d'humiliation

Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. Marc 9 : 22

Après les moments d'exaltation, nous sommes précipités dans la triste réalité, qui n'a ni beauté, ni poésie, ni rien de palpitant. La montagne semble d'autant plus haute et majestueuse que la vallée est morne et sombre. Mais c'est là pourtant qu'il nous faut vivre pour la gloire de Dieu. Sur la montagne nous contemplons sa gloire, mais ce n'est jamais là que nous vivons pour elle. C'est dans les heures d'humiliation que sont révélées notre vraie valeur et notre fidélité. À cause de notre égoïsme naturel, nous sommes capables de faire, dans l'enthousiasme, des choses héroïques. Mais Dieu veut nous laisser dans la grisaille de la vie quotidienne, dans la vallée, vivant notre communion personnelle avec lui. Pierre pensait que ce serait bien pour lui et ses compagnons de rester sur la montagne, mais Jésus fit redescendre ses disciples dans la vallée. C'est là qu'il leur expliqua le sens de la vision. « Si tu peux quelque chose... » Il faut que nous passions la vallée de l'humiliation pour que Dieu puisse déraciner notre incrédulité. Interrogez votre propre expérience, et vous reconnaîtrez que, tant que vous n'aviez pas compris qui est réellement Jésus, vous doutiez de sa puissance. Tant que vous étiez sur la montagne, vous n'éprouviez aucune difficulté à croire, mais revenu dans la vallée, vous avez été confronté avec les faits. Vous pouvez peut-être témoigner de progrès que vous avez faits dans la sanctification, mais n'y a-t-il pas en ce moment même quelque chose qui vous humilie ? Lorsque vous avez été sur la montagne avec Dieu, vous avez compris que tout pouvoir, dans les cieux et sur la terre, appartient à Jésus. Allez-vous en douter maintenant que vous êtes dans la vallée ?

mardi 25 octobre 2016

Nos rapports avec les autres

Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Matthieu 5 : 41
 
L'enseignement du Seigneur aboutit à nous montrer, que l'attitude qu'il réclame de nous, à l'égard de notre prochain, est irréalisable tant qu'il n'a pas accompli en nous une transformation surnaturelle. Jésus-Christ exige qu'il n'y ait pas la plus légère trace de ressentiment, même refoulé dans le coeur de son disciple, victime de la tyrannie et de l'injustice. Il n'est pas d'enthousiasme qui puisse le rendre capable de soutenir l'effort imposé par Jésus-Christ. Seule l'union personnelle avec lui, forgée au feu, peut l'amener au point qu'il ne reste dans son cœur qu'une seule pensée : « Je suis là pour que Dieu m'envoie où il voudra ». Même si tout s'obscurcit autour de nous, cette union avec Jésus-Christ doit demeurer. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un idéal, c'est l'énoncé de ce qui se produira en moi quand Jésus-Christ aura remplacé mes dispositions naturelles par les siennes propres. Jésus-Christ est le seul qui puisse accomplir la Sermon sur la Montagne. Si nous voulons devenir des disciples de Jésus-Christ, cela ne pourra se faire que d'une manière surnaturelle. Tant que nous nous acharnons à le devenir par nous-mêmes, nous n'y arriverons pas. « Je vous ai choisis », c'est ainsi que commence la grâce de Dieu. Nous ne pouvons nous libérer de cette contrainte ; nous pouvons lui tourner le dos, mais nous ne pouvons pas la susciter nous-mêmes. La grâce surnaturelle de Dieu trace le plan, et nous ne pouvons discerner où commence son œuvre. La façon dont notre Maître prépare un disciple est surnaturelle. Il ne construit absolument rien sur nos dons naturels. Dieu ne nous demande pas de faire les choses pour quoi nous avons des aptitudes naturelles. Il nous demande seulement de faire les choses pour lesquelles nous avons été parfaitement préparés par sa grâce, et c'est sur ce chemin-là que nous porterons notre croix.

lundi 24 octobre 2016

Comment nous préparer ?

Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis, viens présenter ton offrande. Matthieu 5 : 23-24

Il nous est facile d'imaginer que nous sommes tout prêts, tout équipés pour le travail de Dieu ; en réalité la préparation est un processus long et régulier qui ne s'arrête jamais. Il faut se préparer et se préparer encore. La pensée du sacrifice séduit facilement un jeune chrétien, qui est attiré à Jésus-Christ par son sens de l'héroïsme. L'examen rigoureux de la parole de Dieu va soudain mettre à l'épreuve cette vague d'enthousiasme : « Va d'abord te réconcilier avec ton frère ! » Le '' va '' de la préparation du missionnaire consiste à nous laisser scruter par la parole de Dieu. Le désir du sacrifice héroïque ne suffit pas. Le Saint-Esprit détecte en nous telle disposition intérieure qui ne pourra jamais être utilisée au service de Dieu. Personne, si ce n'est Dieu, ne pourrait déceler cela en vous. Avez-vous quelque chose à soustraire au regard de Dieu ? Si oui, laissez enfin Dieu vous fouiller de sa lumière. S'il y a un péché, confessez-le, ne le tolérez pas. Êtes-vous résolu à obéir à votre Seigneur et Maître, quelle que puisse être l'humiliation de votre amour-propre ? N'écartez jamais une telle conviction. Si le Saint-Esprit a pris soin de vous l'imposer, c'est que ce péché lui déplaît. Vous vous attendiez à quelque grand sacrifice. Dieu vous indique une toute petite chose, mais derrière elle se dresse la citadelle de votre obstination. « Je ne veux pas céder mes droits sur moi-même », déclarez-vous - c'est pourtant ce que Dieu vous demande, si toutefois vous voulez devenir un vrai disciple de Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

dimanche 23 octobre 2016

Le but du missionnaire

Voici, nous montons à Jérusalem. Luc 18 : 31

Dans la vie ordinaire, nos ambitions se transforment à mesure que nous nous développons. Dans la vie chrétienne, le but est fixé dès le début, car le Seigneur lui-même est le commencement et la fin. Nous partons avec Christ, et nous terminons notre course avec lui - « jusqu'à ce que nous soyons parvenus à la stature parfaite de Christ ». Il ne s'agit pas de l'idée que nous nous faisons de ce que doit être la vie chrétienne. Le but du missionnaire n'est pas d'être utile, ou de convertir les païens mais de faire la volonté de Dieu. Il est utile, et il est rendu capable de gagner les païens à Christ, mais son but ultime est de faire la volonté de son Seigneur. En montant vers Jérusalem, Jésus marchait vers l'accomplissement suprême de la volonté de son Père, vers la croix. Nous ne pourrons pas être ses véritables compagnons et amis tant que nous n'accompagnerons pas Jésus jusque là. Rien n'a pu détourner le Seigneur durant sa marche vers Jérusalem. Il ne montrait pas d'impatience en traversant un village où il était mal reçu, et ne s'attardait pas dans d'autres, où il était béni. Ni la reconnaissance, ni l'ingratitude ne purent le détourner, ni le faire dévier de son but. « Le disciple n'est pas plus grand que son Maître ». Ce qui lui est arrivé nous arrivera aussi, en montant vers notre Jérusalem. Là nous verrons la puissance de Dieu se manifester à travers nous ; les uns seront bénis et nous témoigneront leur reconnaissance, d'autres ne montreront qu'ingratitude - mais rien ne devra nous détourner de notre chemin. « Là, ils le crucifièrent ». Ce fut l'aboutissement de la marche de notre Seigneur vers Jérusalem, et cet événement nous ouvre la porte du salut. Les chrétiens ne sont pas appelés à être crucifiés, mais à entrer dans la gloire. En attendant, notre mot d'ordre reste : Moi aussi, je monte à Jérusalem.

(Oswald Chambers)

samedi 22 octobre 2016

Le plan de Dieu pour nous

Maintenant, l'Éternel parle, lui qui m'a formé dès ma naissance pour être son serviteur. Ésaïe 49 : 5

Dès que nous découvrons que Dieu nous a élus en Jésus-Christ, nous voyons disparaître nos préjugés, notre esprit de race ou de clocher, nous sommes uniquement les serviteurs des desseins de Dieu. La race humaine tout entière a été créée pour glorifier Dieu et le réjouir pour toujours. Le péché l'a fait dévier sur une autre voie, mais cela n'a absolument rien changé au dessein éternel de Dieu. Lors de notre nouvelle naissance nous sommes introduits dans ce plan de Dieu : Je suis créé pour Dieu, c'est lui qui m'a fait. Rien n'est plus beau que cette pensée : Dieu m'a élu ; et nous devons apprendre à nous confier au merveilleux dessein créateur de Dieu. Dieu veut avant tout, faire passer dans les limites étroites de nos cœurs, l'intérêt qu'il porte à toute l'humanité. L'amour de Dieu lui-même, la nature même du Dieu tout-puissant se forme en nous ; elle est résumée en Jean 3 : 16 : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique ». Nous devons toujours avoir en pensée le dessein du Dieu créateur, et ne pas y mêler nos propres vues. Si nous le faisions, Dieu serait obligé de chasser de telles pensées, même si cela devrait nous faire souffrir. Le missionnaire sait qu'il a été créé pour être le serviteur de Dieu, et pour le glorifier. Quand nous réalisons que grâce à la rédemption accomplie par Jésus-Christ, nous sommes rendus parfaitement aptes à ce service, nous pouvons comprendre pourquoi les exigences de Jésus-Christ sont si sévères. Il demande de ses serviteurs une droiture absolue, car il a mis en eux la nature de Dieu. Veillez à ne pas oublier le dessein de Dieu pour votre vie.

(Oswald Chambers)

vendredi 21 octobre 2016

L'amitié féconde

Je vous ai appelés amis. Jean 15 : 15

Pour connaître la joie du sacrifice, il faut que notre abandon soit complet. Renoncer à soi-même est bien difficile : - « Oui, je veux bien, si... » - « Oui, je vois qu'il est de mon devoir de consacrer ma vie à Dieu ». De tout cela, il ne résulte aucune joie. Dès que notre abandon est total, le Saint-Esprit nous introduit dans la joie de Jésus. Le sacrifice de nous-mêmes aboutit dans l'abandon de notre vie entière à notre Ami divin. Quand le Saint-Esprit nous remplit, notre ardent désir est de donner notre vie pour Jésus. L'idée de sacrifice ne nous vient pas à l'esprit, parce que l'amour que verse en nous le Saint-Esprit se donne tout entier et sans effort. Notre Seigneur est le modèle d'une vie qui se donne tout entière : « Je prends plaisir à faire ta volonté, ô Dieu ! » Il a marché avec une joie radieuse sur la voie du sacrifice. Suis-je vraiment soumis en tout à Jésus-Christ ? Si Jésus n'est pas l'étoile qui me guide, le sacrifice ne servira de rien ; mais si j'ai les yeux fixés sur lui, lentement, sûrement, je suis transformé à son image. Veillez à ce que vos inclinations naturelles ne viennent pas entraver votre marche dans l'amour. Même dans le domaine de l'amour humain certaines inclinations naturelles peuvent tuer l'amour. L'enfant de Dieu ne peut aimer que Jésus. L'amour pour Dieu n'est pas sentimental ; aimer comme Dieu aime c'est agir ; rien n'est plus pratique. « Je vous ai appelés amis ». Cette amitié fondée sur la nouvelle vie que Dieu a créée en nous n'a plus rien à voir avec notre ancienne vie, mais seulement avec la vie de Dieu. Amitié humble, pure, et totalement consacrée à Dieu. 

(Oswald Chambers)

jeudi 20 octobre 2016

La règle divine

Soyez parfaits, comme votre Père Céleste est parfait. Matthieu 5 : 48

Dans ces versets, Jésus nous exhorte à être généreux envers tous les hommes. Dans la vie spirituelle, prenez garde à ne pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. C'est humain, il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie et d'autres que nous n'aimons pas. Ne tolérons jamais cela dans notre vie chrétienne. « Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière », il nous donnera une véritable communion avec des gens pour qui nous n'éprouvions pas de sympathie spontanée. L'exemple que Jésus nous propose n'est pas celui d'un homme bon, ni même d'un bon chrétien, mais celui de Dieu lui-même. « Soyez parfaits, comme votre Père Céleste est parfait » ; agissez envers les autres comme Dieu agit envers vous. Dieu vous donnera dans la vie de tous les jours, de nombreuses occasions de montrer si vous êtes parfaits comme votre Père Céleste est parfait. Être un vrai disciple, c'est faire nôtres les intérêts de Dieu agissant dans notre prochain. « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés... » Ce qui caractérise le chrétien, ce ne sont pas ses bonnes œuvres mais sa ressemblance avec Dieu. Si l'Esprit a transformé votre être intérieur, ce sont les traits de caractères qui se manifesteront en vous, et pas seulement les bonnes dispositions de la nature humaine. La vie divine en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la nature humaine qui s'efforce d'être divine. Le secret du chrétien, c'est que le surnaturel devient naturel en lui par la grâce de Dieu. La réalité de cette expérience se manifeste non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans les détails pratiques de la vie. Lorsqu'autour de nous s'élève l'agitation, nous découvrons, émerveillés, que nous avons la force de rester sereins et de tenir ferme.

(Oswald Chambers)

mardi 18 octobre 2016

L'utilité de la tentation

Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine. 1 Corinthiens 10 : 13

Dans notre monde contemporain, le mot tentation est dévalué ; nous l'employons à contresens. La tentation n'est pas le péché, c'est une épreuve qu'en tant qu'êtres humains nous ne saurions éviter. Ne pas être tentés, se serait être plus que méprisables. Beaucoup d'entre nous, cependant, sont exposés à des tentations qui ne devraient pas les atteindre, simplement parce qu'ils n'ont pas permis à Dieu de les élever à un niveau supérieur, face à des tentations d'un autre ordre. Nos dispositions intérieures, c'est-à-dire ce qui fait notre personnalité, déterminent les tentations qui nous assaillent. La tentation s'adapte à la nature de celui qui est tenté, et révèle ce dont elle est capable. Chacun a des tentations qui lui sont propres ; la tentation suit la ligne des tendances dominantes de l'individu. La tentation se présente comme un moyen rapide d'atteindre l'idéal auquel nous aspirons ; elle nous aveugle complètement pour un temps, nous ne savons plus si ce qu'elle nous propose est bien ou mal. Lorsque nous cédons, nous sommes conformés à la convoitise ; et la preuve est faite que ce qui nous avait jusqu'ici préservé du péché était seulement la crainte du qu'en dira-t-on. Nous ne pouvons pas échapper à la tentation, elle fait partie de la vie normale de l'homme. Ne vous imaginez pas que vous êtes tenté plus que personne ne l'a jamais été ; vous subissez le sort commun de toute la race humaine. Dieu ne nous épargne pas la tentation ; mais il secourt ceux qui sont tentés (Hébreux 2 : 18).

(Oswald Chambers)

lundi 17 octobre 2016

La simplicité

La simplicité à l'égard de Christ.
2 Corinthiens 11: 3
La simplicité est le don de voir les choses clairement. Il faut du temps pour que le chrétien parvienne à une pensée claire, mais très rapidement il doit discerner clairement. Vous ne pouvez pas, devant certaines difficultés spirituelles, chercher à raisonner, vous avez seulement à obéir. Dans les questions d'ordre intellectuel, un effort de réflexion peut clarifier les choses, mais dans les questions d'ordre spirituel, plus vous pensez, et plus vous vous enfoncez dans le brouillard. S'il y a un point sur lequel Dieu insiste, obéissez sans hésitation, soumettez vos pensées à la domination de Christ, et pour vous tout s'éclairera. Le raisonnement viendra ensuite, mais ce n'est pas par lui que nous serons éclairés ; cela nous sera révélé comme à des enfants. Quand nous essayons d'user de notre sagesse, nous ne voyons plus rien du tout (Matthieu 11 : 25). La moindre désobéissance au Saint-Esprit provoque un désarroi spirituel, et plus nous y réfléchirons, moins nous y verrons clair. Seule l'obéissance dissipe l'obscurité dans le domaine spirituel. Dès que nous obéissons, la lumière se fait. C'est humiliant, puisque cela nous prouve que la cause de l'obscurité est en nous. Quand notre aptitude à discerner est soumise au Saint-Esprit, il nous donne le pouvoir de percevoir clairement la volonté de Dieu, et toute notre vie retrouve sa simplicité.

(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/_R4sk18g_KQ)

dimanche 16 octobre 2016

Les armes du missionnaire

Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Jean 13 : 14
Nous avons à nous mettre au service de Dieu quelles que soient les circonstances ; ce qui interdit de les choisir. Au contraire, il faut que nous soyons très étroitement soumis à Dieu, pour qu'il puisse nous employer dans toutes les circonstances fortuites qu'il lui-même préparées pour nous. C'est là où nous sommes que nous pouvons faire nos preuves et démontrer à quoi nous pourrons être bons quand Dieu nous placera ailleurs. Jésus fait ici un travail humble et domestique ; ainsi il me rappelle que pour accomplir comme lui les tâches les plus ordinaires, il me faut toute la puissance de Dieu. Suis-je capable comme lui de me servir d'un torchon ? Torchons, bassins et sandales, les choses les plus ordinaires de la vie, mettent le mieux en évidence de quoi nous sommes faits. Il faut la présence en nous du Dieu Tout-Puissant pour accomplir comme il faut, la plus humble tâche. « Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait ». Regardez quelle sorte de gens Dieu a placés autour de vous. Vous serez humilié de constater que par leur présence il veut vous montrer ce que vous êtes à ses yeux. « Maintenant, dit-il, sois pour eux ce que j'ai été pour toi ». « Oh ! dites-vous, lorsque je serai sur le champ missionnaire, je mettrai tout cela en pratique ». Vous êtes comme un soldat qui voudrait fabriquer ses munitions dans la tranchée. Vous vous feriez tuer vingt fois pendant que vous les fabriquez. Dieu nous demande de faire un second mille avec lui. Certains d'entre nous se retirent après les dix premiers pas parce que Dieu les oblige à avancer sans voir le chemin, et disent : « Je veux attendre, pour agir, d'être plus près de la grande épreuve ». Si nous ne marchons pas fermement quand le chemin est facile, nous ne pourrons rien faire au moment de l'épreuve.

(Oswald Chambers)