mercredi 14 octobre 2015

Psaume

 
Vous tous, habitants de la terre, jetez des cris de réjouissance à l'Éternel.
 
Servez l'Éternel avec allégresse, venez devant lui avec un chant de joie.
 
Connaissez que l'Éternel est Dieu. C'est lui qui nous a faits, et ce n'est pas nous qui nous sommes faits ; nous sommes son peuple, et le troupeau de sa pâture.
 
 Entrez dans ses portes avec des actions de grâces ; et dans ses parvis, avec des louanges : célébrez-le, bénissez son nom.
 
Car l'Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d'âge en âge.
 
 
Psaume 100

lundi 12 octobre 2015

Un coeur fortifié

Attends-toi à Yahweh et demeure ferme, et il fortifiera ton cœur ; attends-toi, dis-je à Yahweh. Psaume 27 : 14
 
Oui, que notre attente soit en l'Éternel ; il est digne de cette attente et il ne confondra pas l'âme qui s'attend à lui. Pendant cette attente, que votre esprit demeure ferme. Comptez sur une grande délivrance et soyez prêts à en louer Dieu. La promesse capable de vous encourager fait le centre de ce passage : « Il fortifiera ton cœur ». Elle va droit au point qui a besoin de secours, à notre centre, qui est notre cœur. Si le cœur est sain, tout le reste ira bien. Le cœur a besoin de calme et de réconfort, et il les recevra après qu'il aura été fortifié. un cœur fort demeure dans le repos et la confiance, et répand sa force dans l'être tout entier. Qui peut pénétrer jusqu'au secret de la source de la vie, pour y verser la force, que Dieu seul qui l'a créé ? Dieu est rempli de force, et il peut la communiquer à ceux qui en manquent. Soyons donc vaillants, car le Seigneur vous fera part de cette force qui est la sienne, tellement que vous serez calmes dans la tempête et joyeux dans l'affliction. Celui qui a écrit ces lignes peut aussi comme David, ajouter : « Attends-toi dis-je à Yahweh ». Il l'a fait et il le dit, car il a appris par une longue et profonde expérience qu'il est bon pour l'homme de s'attendre à l'Éternel.

dimanche 11 octobre 2015

La vie sans limites

Passage à lire : Romains 8 : 1 à 11
Demeurez donc fermes dans la liberté pour laquelle Christ nous a affranchis, et ne vous mettez plus sous le joug de la servitude. Galates 5 : 1
« Vivez sans limites avec une nouvelle Cadillac », disait l'annonceur avec assurance. Cette publicité d'un concessionnaire de Cadillac donnait l'impression qu'en conduisant une nouvelle Cadillac on aurait la liberté de faire tout ce qu'on désire. Bien entendu, ce genre de publicités ne veut jamais réellement dire tout ce qu'il dit. Qui a jamais entendu parler de vivre sans limites ? Pourtant, des millions de gens pensent que c'est exactement ce qu'ils font, et la plupart d'entre eux ne possèdent même pas une Cadillac ! Ils ont rejeté l'autorité et la pertinence de la Bible, en prétextant qu'elle est démodée. En conséquence, beaucoup croient que les relations sexuelles en dehors du mariage, l'avortement sur demande et les pratiques homosexuelles sont acceptables. Les gens sont maintenant leur propre autorité en matière de bien et de mal. Et on appelle cela la liberté ! Dans Galates 5 : 13 à 26, Paul parle de la vraie liberté. Ce n'est pas le fait de vivre comme on veut, mais le fait de se conformer aux lois de Christ et de bénéficier des avantages qui en découlent. Quand on se repent de ses péchés et qu'on reçoit Jésus comme Sauveur personnel, on reçoit la vie éternelle, on jouit d'une communion avec Dieu et on est affranchi pour vivre selon l'Esprit et non selon la chair. Une vie consacrée à Jésus-Christ est bien mieux qu'une vie sans limites ne pourrait jamais l'être ! - D.J.D. -
Pensée : Être vraiment libre, c'est vivre pour Christ.

(Le Pain Quotidien)

samedi 10 octobre 2015

Faire compter chaque geste

Passage à lire : Colossiens 3 : 1 à 17
Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au Nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à notre Dieu et Père. Colossiens 3 : 17
Le fameux coureur automobile Bobby Unser a participé à la course la plus difficile de sa vie, et l'a gagnée. Avec son ami Robert Gayton, il faisait de la motoneige au Nouveau-Mexique lorsque leurs deux machines ont cessé de fonctionner. Des amas de neige leur venant à la poitrine, des températures de près de quinze sous zéro et des vents soufflant à 112 km/h compliquaient leurs efforts pour trouver un abri. Ils ont même dû passer une nuit dans une grotte de neige qu'ils se sont creusée. Tard, le jour suivant, ils ont trouvé une grange chauffée, où il y avait le téléphone. Après avoir été secouru, Unser a dit : « Chaque décision que nous prenions devait être la bonne ». Son ami et lui avaient fait l'expérience d'une lutte terrifiante contre les éléments incontrôlables, en faisant tout leur possible pour rester en vie. Comme chrétiens, nous vivons dans un monde hostile à notre survie spirituelle. Chaque jour, nous affrontons des forces qui pourraient nous détruire. Certaines sont internes - notre orgueil et nos désirs égoïstes ; d'autres sont externes - mauvaises influences des médias, connaissances qui n'approuvent pas notre foi, stress de la vie. Toute mauvaise décision prise au moment où nous affrontons ces '' blizzards '' peut mener à notre destruction. Chaque geste que nous posons - chaque parole et chaque actes - doit l'être au nom de Jésus. Nous devons vivre selon les principes de Dieu et agir comme nous pensons que Jésus agirait. Cela fera compter chaque geste que nous posons. - J.D.B. -
Pensée : Lorsque vous devez prendre une décision, demandez-vous : « Que ferait Jésus à ma place ? »

(Le Pain Quotidien)

vendredi 9 octobre 2015

Piégé !

Certes, il te délivre du filet de l'oiseleur, de la peste et de ses ravages. Psaume 91 : 3
Capturer un singe dans la forêt tropicale est, paraît-il, un exercice relativement facile. Le chasseur évide une noix de coco et creuse trois trous dans la coquille : deux pour y passer une corde et un autre juste assez grand pour qu'un singe puisse y glisser la main tendue. Il suffit alors de fixer à un arbre la noix de coco après y avoir glissé un fruit... et d'attendre. Très vite, un singe, à la curiosité attisée, introduit la main dans la noix et saisit ce qu'il y trouve. Mais ensuite, impossible de retirer ce poing refermé sur le butin ! Et plutôt que de lâcher ce qu'il a saisi pour pouvoir se sauver, le singe s'épuise en gesticulations en tous sens, sans résultat. Il est piégé, à la merci du chasseur ! Adieu la liberté, les grands espaces de la forêt. Le malheureux singe capturé risque de se retrouver pour toujours derrière les barreaux d'une cage de zoo ! Se laisser piéger par la curiosité est facile pour nous aussi. '' Juste une fois pour voir '', se dit-on avant de faire le premier pas qui peut entraîner une addiction dévastatrice : jeux d'argent, alcool, drogue, pornographie, pratiques occultes... Lecteur, si vous vous débattez dans un tel piège, ne vous épuisez pas à trouver une demi-mesure : criez à Dieu, le Dieu des délivrances ! Il répond à toute âme sincère qui est prête à lui confier sa vie. Il vous aidera à renoncer à ce qui vous rend esclave. Il vous délivrera et vous révélera le bonheur de vivre avec lui.

(La Bonne Semence)

jeudi 8 octobre 2015

Petits péchés inoffensifs ?

Passage à lire : Hébreux 3 : 12 à 19
 Mais exhortez-vous l'un l'autre chaque jour, pendant que ce jour nous éclaire ; de peur que quelqu'un de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché. Hébreux 3 : 13
Qu'est-il arrivé à la grande ville d'Éphèse ? Souvent mentionnée dans le Nouveau Testament, elle était un des centres culturels et commerciaux de son époque. Située à l'embouchure du Caystre, elle se distinguait par ses ports animés, ses larges avenues, ses gymnases, ses bains, son énorme amphithéatre et surtout son magnifique temple de Diane. Qu'est-ce qui a causé sa chute graduelle jusqu'à ce que son port ne soit plus rempli de navires et que la ville ne soit plus une métropole florissante ? A-t-elle été frappée de plaies, détruite par ses ennemis ou démolie par des tremblements de terre ? Non, c'est la vase qui a causé sa perte - la vase silencieuse et non violente. Au fil des ans, de fines particules sédimentaires se sont accumulées dans le port, séparant la ville de la vie économique reliée au commerce maritime. De petites pratiques impies, de petits gestes de désobéissance peuvent sembler sans importance, mais si nous laissons la vase du péché s'accumuler graduellement, nous finirons par être éloignés de Dieu. Notre vie sera une ruine spirituelle. Dans le livre d'Hébreux, on nous met en garde contre le danger de '' la séduction du péché ''. Jacques dit que les plaisirs attirants du péché sont en réalité un masque couvrant la mort (Jacques 1 : 15). À Dieu ne plaise que nous laissions le péché s'accumuler dans notre vie !
- V.C.G. -

Pensée : Petits péchés, gros problèmes.

(Le Pain Quotidien)

mercredi 7 octobre 2015

Le chrétien et le monde


Les chrétiens vivent dans le monde, mais ils ne sont pas du monde ( Jean 17 : 11 à 18). Que nous le voulions ou non, nous sommes chaque jour en relation avec toutes sortes de personnes, des gentils et des méchants, des croyants et des incroyants, des chrétiens de foi ou de non, des gens de religions différentes, des personnes de qualités ou des gens dissolus. Nous sommes au milieu du monde et nous devons l'accepter, ou alors il nous faut sortir du monde pour vivre à l'écart (1 Corinthiens 5 : 9 à 13). Appelés à vivre dans le monde sans être du monde, il nous faut manifester notre différence d'enfants de Dieu, nés de nouveau (Romains 12 : 2 - 1 Pierre 4 : 3). Jésus dit à ceux qui le suivent, ses disciples : vous êtes la lumière du monde... Une lampe ne peut rester cachée... Vous êtes le sel de la terre. Le sel doit garder sa saveur... Vous êtes mes témoins. Un témoin ne doit pas se taire... (Matthieu 5 : 13 -14 - Actes 1 : 8). Paul dit que nous devons être irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle nous brillons comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie (Philippiens 2 : 15). Notre objectif est de confesser Jésus devant les hommes, par nos paroles et par nos actes, briller comme des flambeaux, afin de rendre témoignage à celui qui est la lumière du monde, pour que le monde croit en lui et soit sauvé par lui. C'est pour cela que Jésus nous envoie dans le monde, comme le Père l'a lui même envoyé dans le monde. Notre comportement dans le monde c'est d'être irréprochables et purs ! C'est l'objet de la prière de Jésus (Jean 17 :15). Nous devons donc nous garder des souillures du monde (Jacques 1 : 27 - 2 Pierre 2 : 20), des convoitises du monde (1 Jean 2 : 16-17), des convoitises mondaines (Tite 2 : 12), de l'esprit du monde (Romains 12 : 2), l'esprit qui agit dans les fils de la rébellion (Éphésiens 2 : 2), de la sagesse du monde, qui est une folie pour Dieu (1 Corinthiens 1 : 20-21), des soucis du siècle (Marc 4 : 19). Nous garder du monde et de ses vanités : ses plaisirs frelatés, ses joies mensongères, ses distractions impures - le monde et sa vaine gloire : ses richesse, ses biens, sa soif du pouvoir : l'orgueil de la vie = la vanité du monde (1 Timothée 6 : 7 à 16 - 1 Jean 2 : 15 à 17). Le monde est sous l'influence du diable... le prince de monde (Jean 14 : 40), l'esprit qui agit dans le monde (Éphésiens 2 : 2), qui tente d'entrainer les enfants de Dieu dans son royaume (Matthieu 4 : 8). Comme Jésus a été tenté, nous le sommes aussi, par les attraits du monde sous des formes différentes. Le tentateur cherche à nous séduire et nous devons y prendre garde... Il y a un aspect de la croix que nous négligeons c'est : La croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour nous, comme nous le sommes pour le monde ! (Galates 6 : 14). Cette croix se manifeste de deux façons : l'hostilité du monde à notre égard et notre rejet de ce qui est mauvais dans le monde (Jean 15 : 18 à 20). Notre choix de suivre fidèlement Jésus, produira certainement le rejet et la haine des incrédules et des pécheurs, comme pour le Seigneur : l'incrédulité du monde, la haine du monde... (Jean 7 : 7 - Jean 17 : 14 - 2 Timothée 3 : 12). Cela signifie que le monde me crucifie, mais que pour moi le monde aussi est crucifié. S'il est vrai qu'une génération incrédule et perverse rejette le Christ et son enseignement, le chrétien, disciple du Seigneur est aussi exhorté à rejeter le péché et les choses qui détournent de Dieu (Jacques 4 : 4 - 1 Jean 5 : 4-5 - 1 Jean 4 : 4 à 6). Le premier acte important pour cette victoire c'est de sortir notre drapeau : confesser Jésus, affirmer notre foi (Matthieu 10 : 26 à 33 - Philippiens 2 : 15). Notre façon de vivre, nos paroles et nos actes, doit manifester notre appartenance au Seigneur Jésus-Christ. L'autre aspect de la croix implique aussi le rejet de ce qui est mauvais : le monde crucifié pour nous (1 Jean 2 : 15 - Luc 16 : 13 - Jacques 4 : 4). Nous savons que notre nature pécheresse nous entraîne facilement à faire ce qui est mal (Romains 7 : 14 à 25), aussi la parole de Dieu nous exhorte à ne pas livrer nos membres au péché, mais a considérer que nous sommes morts au péché afin de vivre pour Dieu, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Christ (Romains 6 : 6 à 13). Voici quelques règles pratiques concernant notre comportement au milieu du monde : ne pas participer à ses péchés (Apocalypse 18 : 4), dans nos relations avec les gens du monde, professionnelles, sociales, de voisinage, d'affaires, nous devons être vigilants, afin de ne pas être influencés par le même état d'esprit, ou entrainés dans le péché (Romains 12 : 2), ne pas participer au péché des autres, ne pas prendre part aux conversations malsaines, aux actions mauvaises, aux plaisirs impurs, aux actes malhonnêtes (Psaume 1 : 1 à 3), bien choisir ses amis (1 Corinthiens 15 : 33 - 2 Corinthiens 6 : 14 à 7 : 1). Conclusion : (Colossiens 3 : 1 à 8). Du moment donc que, dans la communion avec le Christ, vous êtes ressuscités à une vie nouvelle, recherchez aussi les réalités d'en-haut, de là où est le trône le Christ, à la droite de Dieu. Que toute votre pensée et toute votre affection soient orientées vers ces biens célestes ; ne vous attachez pas aux choses de cette terre. Car, en fait, vous êtes morts à ce monde et votre véritable vie demeure désormais cachée avec le Christ en Dieu. Mais le jour où le Christ - lui qui est votre vie - se manifestera au monde, alors votre véritable nature sera aussi manifestée à l'univers tout entier, et vous partagerez sa gloire. Livrez donc à la mort et maintenez-y les aspirations qui, dans votre vie, appartiennent à la terre : l'immoralité, les pensées impures, les passions incontrôlées, les désirs inavouables et cet attachement aux biens qui est une forme d'idolâtrie. Rappelez-vous : ce sont ces comportements qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui refusent de lui obéir. Tous ces débordements, vous les connaissez bien puisque, autrefois, lorsque vous marchiez encore dans les rangs des ennemis de Dieu, c'était là votre vie. À présent, rejetez tout cela derrière vous : plus de colère ni d'irritation, plus de méchanceté ni de médisances, plus de vilains propos ou de paroles inconvenables souillant vos lèvres ! Ne mentez plus les uns aux autres ! Car vous avez déposé le vieil homme avec tous ses agissements et revêtu l'homme nouveau qui ne cesse de se renouveler sur le modèle de son Créateur, et s'achemine progressivement vers une connaissance toujours plus exacte de Dieu.

mardi 6 octobre 2015

Histoire d'Halloween - l'horreur à l'honneur



Quelle est l'origine de la fête d'Halloween?
 
300 ans avant J.-C., une société secrète de
prêtres tenait sous son emprise le monde celte.
Chaque année le 31 octobre, ceux-ci célébraient
en l'honneur de leur divinité païenne Samhain
(ou Samain), un festival de la Mort des prêtres
se déplaçant de maison en maison, réclamaient
des offrandes pour leur dieu et exigeaient
parfois des sacrifices humains. En cas de refus,
ils proféraient des malédictions de mort sur
cette maison, d'où le "trick or treat",
malédiction ou présent (cadeau), pour être
plus clair: une offrande sinon la malédiction.
Pour éclairer leur chemin, ces prêtres
portaient des navets évidés et découpés en
forme de visage, où brûlait une bougie faite
avec de la graisse humaine de sacrifices
précédents. Ces navets représentaient l'esprit
qui allait rendre leurs malédictions efficaces.
Au 18ème et 19ème siècle, quand cette coutume
est arrivée aux Etats Unis, on a remplacé les
navets d'origine par des citrouilles. Le nom
donné à l'esprit qui habitait dans la citrouille
était "Jock", qui est devenu "Jack" qui habite
dans la lanterne, d'où le nom "Jack-o-lantern".
Le mot Halloween vient à l'origine de "All
Hallow's Eve": veille de la Toussaint. Et on est
tenté d'associer à cette fête à la tradition
chrétienne. En réalité, les origines de
Halloween sont complètement païennes et
n'ont aucun rapport avec cette fête religieuse.
Aujourd'hui, dans le monde entier, Halloween
est la fête la plus importante pour les
satanistes. Le 31 octobre est le nouvel an du
calendrier des sorciers. Le "Word Book
Encyclopédia" affirme que c'est le
commencement de tout ce qui est "cold, dark
and dead" (froid, noir et mort). De nos jours
encore, les satanistes pratiquent des sacrifices
humains, cette nuit là, aux Etats Unis et en
Australie. Quand nous voyons des enfants faire
du "trick or treat" et réclamer des bonbons de
maison en maison, cela parait inoffensif et
amusant, mais n'êtes-vous pas entrain de les
associer, sans en être conscients, à un bien
sombre rituel ? Pour les parents de jeunes
enfants, un aspect supplémentaire de l'invasion
de l'occulte dans la culture doit être abordé au
sujet d'Halloween. N'imaginez pas que ce jour
particulier n'a rien à voir avec le
satanisme.Vous serez certainement surpris, en
apprenant comment, le 31 octobre, est devenu
un prologue pour nous amener à accepter
l'occulte. Que vous le croyez ou non, Halloween
est devenu le jour du diable, rituellement
reconnu par quelques adorateurs de Satan et
quelques groupes occultes aux USA (il prend
racine aussi chez nous). Quels sont les faits à
propos d'Halloween? Est-ce le moment
d'invoquer la vieille prière de la Cornouaille,
" Bon Dieu délivre-nous des goules, des
fantômes, des bêtes à longues pattes et qui
cognent dans la nuit "? Regardons un instant
l'histoire d'Halloween. Le prédécesseur
chrétien d'Halloween, la Toussaint des
catholiques romains, était célébrée à l'origine
en mai et non le 1er novembre. En 308,
l'empereur romain Constantin apaisa la
population des territoires païens,
nouvellement conquis, en leur accordant le
droit de conserver leur ancien rite du Jour de
Samhain, parallèlement à la dernière fête fixée,
la Toussaint. Le panthéon de Rome, un temple
construit à l'origine pour adorer une multitude
de dieux, fut converti en église. Pendant que les
chrétiens célébraient leurs saints disparus, les
païens dédiaient la nuit précédente à Samhain,
leur "seigneur de la mort"
 
Le sabbat des sorcières
 
Le choix du 31 octobre n'est pas une coïncidence. Le 31 octobre est l'un des quatre plus importants sabbat des sorcières, les quatre jours "cross-quarter" du calendrier celtique. Le premier, le 2 février, populairement connu comme le jour du "ground-hog" en l'honneur de Brigit, la déesse païenne de la guérison. Le deuxième, un jour férié de mai nommé Beltane signalait le temps des plantations pour les sorcières. Ce jour-là, les druides exécutaient des rites magiques, pour favoriser la croissance des récoltes. Le troisième, un festival des récoltes en août en l'honneur du dieu Soleil commémorait celui qui brille, Lugh. Ces trois premiers jours "cross-quarter" marquaient le passage des saisons, le temps de planter et le temps de récolter, de même que le temps de la mort et de la résurrection de la terre. Le dernier, Samhain, marquait l'arrivée de l'hiver. À ce moment-là, les anciens druides exécutaient des rituels dans lesquels un chaudron symbolisait l'abondance de la déesse. On disait que c'était un temps de "betwixt and between", une saison sacrée empreinte de superstition et de conjurations spirites. Pour les druides, le 31 octobre était à l'origine la nuit où Samhain revenait avec les esprits des morts. Ces derniers devaient être apaisés; c'est pourquoi il fallait traiter avec eux sinon les vivants seraient trompés. D'immenses feux étaient allumés, sur les sommets des collines, pour effrayer les mauvais esprits et apaiser les puissances surnaturelles qui contrôlaient les processus de la nature. Plus récemment, les immigrants européens, plus particulièrement les Irlandais, son à l'origine d'Halloween en Amérique. À la fin du 19 ème siècle, leurs coutumes étaient devenues célèbres. C'était l'occasion de renverser des cabinets extérieurs, d'infliger des dommages aux propriétés et de se permettre des fourberies qui n'auraient pas été tolérées à d'autres moments de l'année. Aujourd'hui, Halloween est un jour faste pour les marchands. C'est une nuit au cours de laquelle des personnes décentes deviennent des exhibitionnistes effrontés. 60% de tous les costumes pour Halloween sont vendus à des adultes. Le 31 octobre, une personne sur quatre, dont l'âge s'échelonne entre 18 et 40 ans, portera un déguisement d'Halloween. Pour les personnes ayant des pouvoirs psychiques, les voyants et pour ceux qui se disent visionnaires, c'est la période la plus occupée de l'année. Les éditeurs de livres sur des sujets classés entre astrologie et sorcellerie indiquent une forte augmentation des ventes. Salem, une ville du Massachusetts, siège de la sorcellerie américaine, célèbre maintenant un "événement hanté", lors d'Halloween, pour prolonger sa saison touristique d'été.
 
Les symboles sataniques
 
Les pratiques traditionnelles, associées avec Halloween, sont facilement identifiables à l'occulte. Le "Jack o'lantern" est tiré d'une légende, dans lequel un homme célèbre, nommé Jack, fut chassé à la fois du ciel et de l'enfer. Contraint d'errer sur la terre comme un esprit, Jack mit un charbon ardent dans une rave évidée pour éclairer son chemin dans la nuit. Ce précurseur (qui devint une citrouille) symbolisait une âme damnée. Les couleurs orange et noire peuvent aussi être reliées à l'occulte. Elles étaient en rapport avec les messes commémoratives pour les morts, qui avaient lieu en novembre. Les bougies en cire d'abeilles, habituellement de couleur écrue, étaient oranges lors de la cérémonie et les cercueils du cérémonial étaient couverts de draps noirs.
 
Note MlleG : Je vous suggère fortement de faire vos recherches sur internet pour lire divers autres articles sur le sujet si vous n'êtes pas trop instruit là-dessus, car j'ai retranscris seulement quelques lignes sur le sujet. Il est important de savoir ce qui se passe en profondeur dans les ténèbres pendant cette fête, pour le bien de nos enfants et de nous aussi parents.

lundi 5 octobre 2015

Le mort vivant

Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. Psaume 91 : 7
 
Lettre d'un soldat au Vietnam qui écrit à sa sœur : « Ma chère sœur, j'ai échappé à la mort d'une façon si miraculeuse, que je suis encore sous l'effet de ce choc. Tu te souviens certainement que je t'avais écrit la dernière fois, combien je me sentais protégé par Dieu. Je dois à ma Bible d'être encore en vie, et de pouvoir t'écrire cette lettre. Voici ce qui s'est passé. J'ai reçu un ordre et des informations, avec mon camarade, pour une mission importante. En cours de route, l'ennemi nous a découverts. Je me dépêchais de remettre les documents à mon camarade pour qu'il puisse les rapporter au quartier général, et je me préparais au combat, quand une balle me toucha à la poitrine et me jeta à terre. Après la fusillade, mon camarade se retourna vers moi ; il avait trois blessures aux genoux. Quelle ne fut pas sa surprise en me voyant me relever. L'effet de ce tir m'avait seulement étourdi. C'était un miracle. Je portai ma main à la poitrine et sortis ma petite Bible de sa poche de ma vareuse. Muet de surprise je regardais le trou dans la reliure. la balle avait traversée le Pentateuque, les livres de Samuel, des Rois et ainsi de suite. Et où penses-tu qu'elle se soit arrêtée ? Au milieu du Psaume 91, près du verset : '' Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint ''. Peux-tu comprendre ma sœur ce que j'ai ressenti. J'ignorais même que ce verset se trouvait dans la Bible, car en général je lisais dans le Nouveau Testament. Dans un profond bouleversement je dis : Grâce te soit rendue, ô Dieu merveilleux ! En rentrant au poste avec mon camarade, ce dernier me dit : « Maintenant je suis convaincu, Dieu est vivant, je voudrais moi aussi mettre ma vie en règle avec Lui ». Il ne fit même pas bander ses blessures. Cela n'était plus si important. Il tomba sur ses genoux blessés, pria très longtemps jusqu'à ce qu'il ait eu l'assurance que le Seigneur avait exaucé sa prière et l'avait sauvé. Il se releva en sautant de joie, il courut dehors et loua le Seigneur à haute voix de ce qu'il était entré dans son cœur. Depuis, je ne cesse de témoigner de ce que le Seigneur a fait pour moi ; j'organise des réunions et je prie avec mes camarades. Vingt-cinq ont déjà accepté Jésus-Christ dans leur vie. Sœurette, essaie donc de publier cette lettre par tous les moyens ; copie-la plusieurs fois, envoie-la de tous côtés. Dieu vit encore aujourd'hui, Il s'occupe de chaque homme individuellement. Oui aujourd'hui, Dieu peut encore faire des miracles.
 
Signé : Lieutenant Bruns Meredith

dimanche 4 octobre 2015

Je meurs à minuit (témoignage)

Témoignage d’Ernest Gaither
 
Quand vous lirez ceci, je serai mort. Nous sommes le 9 septembre, un mardi, à minuit. Je suis condamné à mort comme criminel. Depuis que je suis dans ma cellule, j’ai eu le temps de beaucoup penser. Quelques-unes de mes pensées - un avertissement aux criminels - furent publiées aujourd’hui dans le journal de Chicago (Chicago Tribune) dans un article adressé aux "plus durs des endurcis"...

J'ai 23 ans seulement, mais je suis prêt à mourir. Savez-vous pourquoi? Parce que je suis prêt à rencontrer Dieu et j’en suis heureux. Cette semaine, j’ai fait un rêve que j’emporterai avec moi à la chaise électrique. J’étais sur le chemin du ciel, Jésus marchait avec moi, mais je faisais quatre pas tandis qu’il en faisait deux. Il me demanda pourquoi j’allais si vite et je Lui répondis que j’étais pressé d’arriver à la maison. Puis là-haut, je fus tout environné d’anges. Quelques-uns penseront que c’est bien étrange pour un homme qui est entré athée à la prison, mais c’est exactement ce qui s’est passé, et vous comprendrez mieux quand je vous aurai dit comment j’ai rencontré Dieu, un matin de bonne heure.

Tout d’abord, jetez un regard sur mon passé. Il y a sept ans, j’étais un type qui se faisait valoir, chef de mon propre "gang" des "plus durs des endurcis"... Nous étions huit. L’un était EarI Parks surnommé "Risette", car il vous aurait tué le sourire aux lèvres. Un autre était Charles Jones, connu sous le nom de "Beau gosse", car il avait l’allure d’un joli garçon. Les autres étaient: Herbert Liggins, connu sous le nom de "Patte folle", car il traînait une jambe, William Lee était appelé "BilI le Sauvage", et Charles Hill s’appelait "Colorado Kid"; Clyde Bradford, lui, était si noir que nous l’appelions "Tout bleu". Le "timonier" était Percy Beilmar. Nous l’avions surnommé ainsi parce qu’il était bon chauffeur; mon timonier numéro 1. Tous sont en prison sauf Parks qui a été exécuté. Ils m’appelaient "Nénesse, le Gaspilleur et le Coureur de femmes". J’essayais d’agir comme un "caïd", sortant toujours de ma poche une "brique", quelquefois deux ou trois.
Quand j’ai commencé à faire tous ces tours, j’étais encore un gosse. Ma famille cherchait à m’envoyer à l’école du dimanche et à l’église. Plus d’une fois, ils m’ont donné de l’argent pour que j’y accompagne mes jeunes soeurs, mais je n’y suis jamais allé. Je faisais promettre à celles-ci de ne rien dire, et pendant ce temps je courais au cinéma. Je disais à mes parents que j’étais allé à l’église, et ils ne s’apercevaient de rien. Le crime était en moi, et les films que je voyais m’aidaient à concrétiser mes idées. J’y apprenais quelques trucs qui m’instruisaient sur la "façon de s’y prendre". Je me souviens du jour où J’ai vu le film "J’ai volé un million". J’étais là, désirant être le gars qui possédait le million. Puis j’ai décidé d’apprendre la boxe, pensant que j’étais "costaud" et qu’ainsi je pourrais me défendre à l’occasion. Je pensais aussi que ça pourrait cogner dur un jour. Je fus le meilleur de ma classe pendant un moment, puis devins "pro" et combattis comme poids moyen pendant cinq ans. Je terminai comme poids mi-lourd; le seul homme à me mettre k.o. fut Jimmy Bovins. A 18 ans, je me trouvais dans une maison de correction dans l’état de l’Illinois, pour vol à main armée. En octobre, huit d’entre nous s’échappèrent, mais le mois suivant je me retrouvais au pénitencier "Joliet". J’avais été capturé pour meurtre dans un parc de Chicago, mais fus libéré sur parole en juin. Il semblait que cela dût être une leçon pour moi, mais il n’en fut rien. Six mois plus tard, j’étais chef d’un nouveau "gang"; cela dura jusqu’au 9 février dernier. Ce soir-là, trois d’entre nous attaquèrent Max Barren, 49 ans, dans son bar situé à l’ouest de Chicago. Barren essaya de saisir un pistolet; je bondis sur lui, mais il était décidé à tirer. Je compris aussitôt que ce serait lui ou nous, alors je tirai à bout portant et le tuai. Nous déguerpîmes avec l’argent, 300 Dollars en tout, que je donnai plus tard aux autres gars. Je m’enfuis à New­York, puis à Atlanta, où la police m’arrêta. Quelques semaines plus tard je comparus devant la cour de Chicago. "Reconnu coupable", ainsi retentit le verdict. "Vous êtes condamné à mort ..." dit le juge sévèrement. Ainsi j’entrai à Death Row, le "sentier de la mort". Il n’y avait pas très longtemps que j’étais derrière les barreaux, le 23 mars dernier, quand une femme de ma race - Mme Flora Jones, de l’Église Baptiste d’Olivet - vint m’inviter à assister au service religieux pour les détenus. J’étais en train de jouer aux cartes avec d’autres copains et lui ris au nez. "Pourquoi faire?" lui dis-je, "je ne pense même pas qu’il y ait un Dieu"; mais tandis que je jouais, la femme insistait. Je me sentais si pécheur, qu’en réalité je ne voulais rien savoir de Dieu, ni même s’Il existait. Ainsi, J’ignorai cette femme. Tout-à-coup, ce qu’elle dit attira mon attention. "Si vous ne croyez pas en Dieu", cria-t-elle de l’autre côté des barreaux, "essayez seulement cette petite expérience: ce soir, avant de vous endormir, demandez-Lui de vous réveiller à une certaine heure; puis demandez-Lui de vous pardonner vos péchés."
Elle avait une telle foi que j’en fus saisi. Je n’ai pas assisté au service ce soir-là, mais je décidai de faire l’expérience. Allongé sur ma paillasse, je murmurai: "Mon Dieu, si Tu existes, réveille-moi à 2 heures 45." Dehors, c’était l’hiver, et les fenêtres se givraient à l’intérieur. Pendant les premières heures de la nuit, je dormis profondément, puis mon sommeil devint plus léger; finalement, je m’éveillai complètement. J’avais chaud et transpirais quoique la cellule fût froide. Tout était calme, sauf le bruit régulier de la respiration de quelques détenus et le ronflement d’un voisin. J’entendis des pas au dehors; c’était un gardien qui faisait sa tournée réglementaire. Quand Il passa, Je l’arrêtai et lui demandai l’heure. Il regarda sa montre et dit: "Trois heures moins le quart." "C’est la même chose que 2 heures 45, dites-voir?"

Tandis que je posais cette question, mon coeur se mit soudain à battre violemment dans ma poitrine. Le gardien grogna et s’éloigna; il ne me vit pas glisser au pied de ma paillasse et tomber à genoux. Je ne me souviens pas de ce que je dis à Dieu, mais je sais que je Lui demandai d’avoir pitié de moi, un assassin et un pécheur. Il m’a sauvé cette nuit-là, je le sais, et depuis, j’ai toujours cru en Son Fils Jésus. J’avais promis une "rossée" à un autre détenu pour le jour suivant. Le matin, quand j’allai vers lui, il recula et me dit: "Je n’ai pas envie de lutter avec toi, car tu t’y connais dans la boxe." - "Je ne veux pas boxer", lui dis-je, "je viens seulement pour te voir." Plusieurs s’étaient réunis pour nous voir lutter, mais ils furent désappointés. Dieu m’avait délivré de mon péché et je n’avais plus aucune envie de me battre. Plus tard, le bruit courut que je méditais quelque tour pour éviter d’aller à la chaise électrique. Mon cas passa devant la Cour suprême de l’Illinois qui maintint la sentence de mort. Cela me "fit un coup", mais je ne perdis pas la foi en Dieu. - Je sais maintenant qu’Il ira avec moi; ainsi, vous voyez, je n’ai vraiment pas peur. Avant de mourir, je veux laisser un message pour les autres jeunes: Commencez à servir le Seigneur pendant que vous êtes jeunes, avancez sur ce chemin, et Il vous gardera dans la droite ligne. Quand on commence à tuer, on est vaincu et il est difficile d’en sortir. C’est exactement comme pour l’habitude de fumer ou de boire, on en est esclave, on ne peut pas s’arrêter. Oui, je serai mort quand vous lirez ceci, mais écoutez mon conseil: "... le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur", dit la Bible. J’ai découvert que c’était vrai.
Aujourd’hui 22 octobre, le directeur Frank Sain m’a dit que le gouverneur Green m’accordait un délai d’exécution jusqu’au 24 octobre. Je suis toujours heureux et ne crains rien. Je mourrai demain, à minuit.

Ernest Gaither


Peter Tanis, missionnaire des prisons a accompagné Ernest Gaither à la chaise électrique. Voici la description des derniers moments du détenu: J’ai été autorisé à entrer dans la cellule d’Ernest à peu près une heure avant minuit. L’atmosphère était lourde, les gardiens se tenaient autour de la cellule, bavardant pour détourner sa pensée "du voyage de minuit". Mais leur conversation était forcée, et ce qu’ils disaient n’avait aucun sens. Lorsque je suis entré dans sa cellule, Emest sourit et me salua. Un aumônier noir était en train de lire la Bible avec lui. Il me donna le Saint Livre et me demanda de lire. Ernest se pencha en avant et écouta attentivement tandis que je lisais: "Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain... je suis pressé des deux côtés: j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur"
Il reçut un grand réconfort de ce verset: "Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi". Quand l’horloge sonna la dernière heure de sa vie, il cita ce verset par coeur. Dehors, les gardiens écoutaient sans rien dire, certains avaient les larmes aux yeux. A 11 heures et demie environ, nous eûmes une réunion pendant laquelle nous chantâmes des cantiques. Ernest voulut chanter: "Quand l’appel de Dieu retentira, je serai là." Tandis que les derniers sons d’un autre cantique "Quelques mots avec Jésus" se faisaient entendre, les gardiens vinrent avec une tondeuse pour couper les cheveux de l’homme à la voix de ténor. Juste avant minuit, Ernest pria: "Seigneur", dit-il à voix basse, "quand je suis entré ici, je haïssais ces gardiens; mais maintenant, je les aime, Seigneur. O Dieu, j’aime tous les hommes." Puis il pria pour ceux auxquels il avait fait de la peine, pour sa mère, demandant au Seigneur de la bénir; et Il conclut en disant: "Je ne vais pas mourir par électrocution, je vais seulement m’asseoir sur la chaise et m’endormir."

Quelques minutes plus tard, une cagoule noire fut posée sur sa tête, et il commença à parcourir les derniers mètres. De chaque côté de la chaise se tenaient des gardiens qui paraissaient visiblement nerveux. Ernest le sentit et leur dit: "Pourquoi tremblez-vous ainsi? Je n’ai pas peur." Soixante-quinze témoins étaient présents quand le condamné fut attaché par des mains fébriles sur la grande chaise noire que faisait ressortir un plancher d’acier sans tâche. À minuit et trois minutes, le premier des trois chocs électriques passait à travers le corps d’Ernest. À minuit et quart, cinq docteurs en tenue confirmèrent la mort, l’un après l’autre. Mais je savais que le vrai Ernest Gaither était encore vivant et que son corps seulement était mort. En quittant la prison, je pensais au verset qu’il aimait tant: "Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain."

samedi 3 octobre 2015

Chanter pour lui

Passage à lire : Actes 16 : 25 à 34
Or, sur le minuit, Paul et Silas priaient, en chantant les louanges de Dieu ; en sorte que les prisonniers les entendaient. Actes 16 : 25
Comment Paul et Silas pouvaient-ils chanter dans des circonstances aussi difficiles ? Ils étaient dans une ville étrangère, loin de chez eux. ils risquaient leur vie pour proclamer Christ à des gens qui les méprisaient et s'opposaient farouchement à leur message. Des hommes égoïstes avaient répandu des mensonges au sujet de leur travail et avaient demandé qu'on les arrête. Les responsables de la ville les avaient fait battre et jeter en prison. C'est dans ces circonstances que Paul et Silas chantaient. Comment expliquer cela ? La réponse est claire : ils pouvaient chanter la nuit parce qu'ils faisaient ce que Dieu voulait qu'ils fassent. Les chants nocturnes de ces deux hommes me font penser à ceux du rossignol. Les observateurs de cet oiseau remarquable se demandent pourquoi il continu de chanter après le coucher du soleil. Tandis que les autres oiseaux sont silencieux, les mélodies cadencées de cette créature se font encore entendre. L'obscurité ne fait pas taire son chant. Le rossignol chante la nuit parce que c'est ce que Dieu a voulu qu'il fasse. Quand nous marchons avec le Seigneur, nous pouvons avoir un chant même au milieu des difficultés. Nous ne serons pas découragés par les circonstances. Notre joie sera de faire ce que le Sauveur veut que nous fassions. Notre plus grande joie sera de connaître Dieu et de chanter ses louanges, même la nuit. - M.R.D. -
Pensée : Il y a un chant dans la nuit pour ceux qui marchent dans la lumière.

(Le Pain Quotidien)


vendredi 2 octobre 2015

Prêts à manger

Passage à lire : Psaume 104 : 23 à 35
Quand tu la leur donnes, elles la recueillent, et quand tu ouvres ta main, elles sont rassasiées de biens.
Psaume 104 : 28
Un article du National Geographic intitulé '' Prêts à manger en un tournemain '' portait sur le phalarope, un oiseau des rivages qui a une façon unique d'attraper des créatures aquatiques au-delà de sa portée. En tournoyant la tête dans l'eau à toute allure - un tour complet à la seconde - il crée un tourbillon qui aspire des crevettes à un mètre de profondeur. D'après William M. Hammer, biologiste de l'université de Californie à Los Angeles, l'oiseau mange aussi rapidement. Son équipe de recherche a appris que les phalaropes détectent, aspirent, saisissent, transportent et avalent leurs proies en moins d'une demi-seconde, au rythme de 180 coupas de bec à la minute. L'auteur du Psaume 104 n'avait probablement jamais vu de phalarope, mais il avait suffisamment observé le génie créateur de Dieu dans la nature pour que son cœur soit rempli de louanges. Pensons-nous au fait que les systèmes qui rendent notre vie possible : la nourriture que nous mangeons, l'air que nous respirons, la force que nous recevons, nous viennent de Dieu ? La plupart d'entre nous tiennent pour acquises ces provisions. Lisez à nouveau le Psaume 104 et considérez les merveilles du monde que Dieu a créé. - D.J.D. -
Pensée : Toute la création est un doigt pointé vers Dieu.

(Le Pain Quotidien)

jeudi 1 octobre 2015

L'abandon

Passage à lire : Actes 21 : 1 à 14
Ainsi, parce qu'il ne pouvait être persuadé, nous nous tûmes là-dessus, en disant : La volonté du Seigneur soit faite ! Actes 21 : 14
Au début des années 1940, le président du Séminaire de Dallas, Lewis Sperry Chafer, fit une très brève allocution lors d'un banquet. Présenté après un long programme, il annonça son sujet : « Il est raisonnable d'abandonner complètement notre vie à Dieu ». Puis, comme il se faisait tard, il donna seulement les trois points de son message :
- Premièrement raison : Dieu est parfaitement sage et sait mieux que quiconque ce qui est le mieux pour ma vie.
- Deuxième raison : Il est tout-puissant et a la puissance d'accomplir ce qui est le mieux pour moi.
- Troisième raison : Dieu m'aime plus que ne m'aime qui que ce soit d'autre.
Chafer conclut ainsi : « Par conséquent, la chose la plus logique que je puisse faire, c'est d'abandonner ma vie à Dieu. Que puis-je dire de plus ? Qu'ai-je à dire de plus ? » L'apôtre Paul avait la même conviction. Il savait que la prison et les épreuves l'attendaient à Jérusalem, mais il savait également que Dieu voulait qu'il y aille (Actes 20 : 22-23). Même ses amis attristés ont conclu sagement : « Que la volonté du Seigneur se fasse ! » Ils savaient que Paul avait raison. Peu importe ce qui arrive, lorsque nous sommes dans la volonté de Dieu, nous occupons la place la plus sûre du monde. Le Seigneur est parfaitement sage, tout-puissant et amour. N'est-il pas logique que vous lui abandonniez votre vie ? - H.V.L. -
Pensée : L'abandon, c'est la victoire quand on s'abandonne à Dieu.

(Le Pain Quotidien)

mercredi 30 septembre 2015

Quand tout va mal

Passage à lire : Genèse 39 : 7 à 23
Et le maître de la prison ne revoyait rien de tout ce que Joseph avait entre ses mains, parce que l'Éternel était avec lui, et que l'Éternel faisait prospérer tout ce qu'il faisait. Genèse 39 : 23
Vous êtes-vous déjà appliqué à bien faire les choses, pour constater ensuite que tout avait mal tourné ? Cela veut-il dire que vous êtes une mauvaise personne ou que Dieu vous a rejeté ? Joseph s'est peut-être posé le même genre de questions lors des événements relatés dans Genèse 39. Ses problèmes ont commencé lorsque ses propres frères l'ont vendu comme esclave. Par la suite, quoi qu'il ait fait de bon, les difficultés n'ont fait qu'empirer. Par exemple, en dépit de son intégrité, on l'a accusé à tort d'avoir posé un geste grave à l'endroit de la femme de Potiphar,  son maître. Potiphar a réagi en jetant Joseph en prison. Et il gisait là - lui, un homme bon, honnête et pieux - dans une prison égyptienne. Pourquoi Dieu ne l'a-t-il pas libéré ? Pourquoi n'a-t-on pas cherché à connaître la vérité ? Comme cela devait sembler injuste ! Pendant longtemps, rien ne s'est passé. Mais l'important, c'est que : « L'Éternel fut avec Joseph » (39:21a). Dieu accomplissait son plan, qui exigeait que Joseph soit pendant un certain temps dans une prison égyptienne. Ce qui semblait être un mal était un fait un bien, car cela faisait partie du plan parfait de Dieu. Les choses ne vont-elles pas comme vous le voulez ? Assurez-vous que vous faites ce qui est bien. Obéissez au Seigneur et demeurez près de lui. Puis, écartez-vous et regardez-le accomplir son plan parfait ! - J.D.B. -
Pensée : Les épreuves sont souvent des bénédictions déguisées.

(Le Pain Quotidien)

mardi 29 septembre 2015

La générosité de Dieu

Passage à lire : Éphésiens 1 : 1 à 10
En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des offenses, selon les richesses de sa grâce. Éphésiens 1 : 7
L'année dernière, j'ai visité les chutes Niagara pour la première fois et j'ai été renversé par toute la grandeur de ce spectacle sonore et visuel. Chaque minute, environ 200 000 tonnes d'eau se jettent dans la gorge de la rivière en une ovation à la gloire de la nature généreuse de Dieu. Le Seigneur aurait pu utiliser beaucoup moins d'eau, mais il ne l'a pas fait. Il aurait pu faire des chutes plus basses, mais il les a élevées jusqu'à douze étages. Et parce qu'elles sont comme Dieu les a voulues, des gens du monde entier viennent voir les chutes du Niagara. Quelle illustration de la grâce de Dieu en Jésus-Christ ! Dans le passage à lire il est écrit '' répandue abondamment '' ce qui signifie en grec '' une mesure extrême, quelque chose qui est hors de l'ordinaire ''. La grâce de Dieu envers nous ne nous est pas distribuée au compte-gouttes ou comme de l'eau pendant une sécheresse. Sa grâce est un Niagara de surabondance qui suscite notre complet émerveillement. Aujourd'hui, en vous approchant de Dieu pour « trouver grâce pour être aidés dans le besoin » (Hébreux 4 : 16), n'oubliez pas l'abondance de cette grâce : au-delà de toute mesure. - D.C.M. -

Pensée : Le cœur de Dieu déborde toujours de grâce.

(Le Pain Quotidien)


lundi 28 septembre 2015

Bonjour, comment ça va ?

Passage à lire : Philippiens 4 : 11 à 13
 
Car Christ, m'est gain à vivre et à mourir. Philippiens 1 : 21
 
À cette question banale, on reçoit des réponses variées :
 
- En pleine forme, forcément, par ce beau temps !
 
- Très bien, c'est les vacances !
 
- Super, je viens de réussir mon examen !... 
 
- Comment veux-tu, avec ce sale temps !
 
- J'ai pas le moral le lundi matin ; ça ira mieux vendredi soir...
 
- Ça va pas du tout, j'ai une terrible migraine !
 
Ces réponse démontrent que notre moral dépend fortement des circonstances. Tout le monde est de meilleure humeur quand le soleil brille. La plupart d'entre nous attendent avec impatience d'arriver au bout d'une semaine pour souffler. Ou encore mieux, aux vacances... N'est-il donc pas possible d'être heureux, même un lundi matin pluvieux ou un jour ordinaire, sans événement particulier pour nous réjouir ? Écoutons un homme heureux, écrivant du fond d'une prison romaine : « J'ai appris à être content des choses selon que je me trouve ». Quel était le secret qui permettait à l'apôtre Paul de s'exprimer ainsi ? Il se résume en une phrase : « Car Christ, m'est gain à vivre et à mourir » (Philippiens 1 : 21). Chrétiens, nous avons une raison de vivre heureux, un Sauveur qui peut illuminer nos lundis matins pluvieux ou nos journées les plus ordinaires. Il nous a aimés jusqu'à donner sa vie pour nous. Rien, personne, ne peut nous séparer de son amour (Romains 8 : 35). Et bientôt nous serons avec lui pour toujours (Jean 14 : 3). Demandons-lui de nous enseigner cette grande leçon que Paul avait apprise : « J'ai appris à être content ».
 


dimanche 27 septembre 2015

La lune dans la mare

 Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne nous pourra séparer de l'amour de Dieu, qu'il nous a montré en Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 8 : 37-38 (David Martin 1855)
Par une belle nuit étoilée, j'observe le reflet de la lune dans une mare à mes pieds. La surface de l'eau est lisse et renvoie parfaitement son image. Soudain un souffle de vent agite l'eau, et la surface se met à onduler. On a l'impression que la lune tremble. Je lève les yeux : dans le ciel, elle brille comme avant. Puis c'est une feuille morte qui, en tombant, fait frémir la surface de l'eau et trouble le reflet. Dans le ciel, rien n'a changé ; la feuille morte n'a pas touché la lune ! J'agite alors le fond de la mare avec un bâton. Cette fois, de la boue remonte à la surface, et le reflet de la lune est entièrement brouillé. Parmi les étoiles, elle brille toujours ! Chrétiens, comment apprécions-nous l'amour divin ? Dieu est amour, nous dit la Bible. Dieu est le même, quoi qu'il arrive. Mais nous, nous sommes fluctuants. Et comme le vent, la chute d'une feuille ou la boue du fond troublent le reflet dans la mare, les circonstances extérieures ou notre état intérieur peuvent influencer la manière dont nous apprécions l'amour divin. Ne nous laissons pas troubler. L'amour de Dieu pour ses enfants est invariable. Il ne dépend pas de ce que nous sommes, et les éléments qui nous perturbent ne l'atteignent pas. L'amour est en Dieu lui-même. Comptons donc, envers et contre tout, sur cet amour éternel. Ne regardons pas en nous-mêmes, levons les yeux et réjouissons-nous puisque Dieu nous aime, encore et toujours.

(La Bonne Semence)

samedi 26 septembre 2015

Vivre pour soi-même ou pour Jésus ?

Et quelque chose que vous fassiez, faites tout de bon cœur, comme le faisant pour le Seigneur, et non pas pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur le salaire de l' héritage : car vous servez Christ le Seigneur. Colossiens 3 : 23-24
Lorsque le Seigneur Jésus, sur la croix, a souffert (et il a souffert au-delà de tout ce que l'on peut imaginer) il ne pensait pas à lui-même mais à ceux qui croiraient en lui et seraient ainsi délivrés de leur culpabilité. Il a subi le jugement à notre place et il est entré pour nous dans la mort. Est-ce que son amour inimitable, qui l'a conduit à se donner ainsi pour nous, trouve un écho dans notre cœur, dans notre vie journalière ? Au travail, cherchons-nous seulement à monter en grade, ou nous appliquons-nous plutôt à travailler avec soin pour plaire au Seigneur, à être ses témoins ? C'est alors que nous aurons une attitude juste dans l'exercice de notre profession. Dans nos loisirs, allons-nous disposer à notre gré de ces moments de plus grande disponibilité, les consacrer à nos passe-temps favoris, ou bien au Seigneur Jésus pour le servir ? La détente est nécessaire, mais ne voulons-nous pas mettre notre temps libre davantage à la disposition du Seigneur ? Dans la famille, vivre pour lui, c'est penser aux autres. Au lieu d'avoir une attitude égoïste, nous pouvons nous aider mutuellement, partager les tâches matérielles de la vie quotidienne, ainsi que les soucis, les joies, petites ou grandes. Voulons-nous répondre à nos aspirations personnelles, ou consacrer notre vie au Seigneur ? Il est mort pour nous, mais il est aussi ressuscité, il est vivant et il veut remplir notre vie de sa présence.

(La Bonne Semence)

vendredi 25 septembre 2015

Soyez prêt !

Passage à lire : Luc 12 : 16 à 21
Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. Amos 3 : 12
On raconte l'histoire d'un aristocrate qui est mort subitement. Aussitôt après, son serviteur personnel courut dire aux autres serviteurs de la maison que leur maître était mort. Il demanda d'un ton grave : « Où est -il allé ? » Les serviteurs répliquèrent : « Mais, au ciel, bien sûr ! » « Non, dit-il, je suis certain qu'il n'est pas allé au ciel. » Quelque peu étonnés, les autres lui demandèrent comment il savait que leur maître n'était pas allé au ciel. L'homme répliqua : « Parce que le ciel est très loin, et je n'ai jamais vu mon maître partir pour un long voyage sans en avoir d'abord parlé et s'être bien préparé à le faire. Or, je ne l'ai jamais entendu dire un seul mot sur ce voyage, e je ne l'ai jamais vu se préparer pour le faire. » C'est vrai que nous sommes sauvés par la grâce par la foi en Christ - pas par tout ce que nous pouvons en dire (Éphésiens 2 : 8). Pourtant, c'est étrange que les gens pensent aller au ciel alors qu'ils n'en font jamais mention et qu'ils ne lisent pas la Parole de Dieu. Le riche insensé dans Luc 12 n'était pas prêt lorsque le Seigneur lui a dit : « Insensé ! en cette même nuit ton âme te sera redemandée ; et les choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? » (Luc 12 : 20) Si vous pensez rarement au ciel et n'en parlez jamais, se pourrait-il que ce soit parce que vous n'iriez pas ? D'une manière ou d'une autre, vous rencontrerez Dieu. Êtes-vous prêt ?
- R.W.D. -
Pensée : Le ciel est préparé pour des gens préparés.

(Le Pain Quotidien)