dimanche 4 octobre 2015

Je meurs à minuit (témoignage)

Témoignage d’Ernest Gaither
 
Quand vous lirez ceci, je serai mort. Nous sommes le 9 septembre, un mardi, à minuit. Je suis condamné à mort comme criminel. Depuis que je suis dans ma cellule, j’ai eu le temps de beaucoup penser. Quelques-unes de mes pensées - un avertissement aux criminels - furent publiées aujourd’hui dans le journal de Chicago (Chicago Tribune) dans un article adressé aux "plus durs des endurcis"...

J'ai 23 ans seulement, mais je suis prêt à mourir. Savez-vous pourquoi? Parce que je suis prêt à rencontrer Dieu et j’en suis heureux. Cette semaine, j’ai fait un rêve que j’emporterai avec moi à la chaise électrique. J’étais sur le chemin du ciel, Jésus marchait avec moi, mais je faisais quatre pas tandis qu’il en faisait deux. Il me demanda pourquoi j’allais si vite et je Lui répondis que j’étais pressé d’arriver à la maison. Puis là-haut, je fus tout environné d’anges. Quelques-uns penseront que c’est bien étrange pour un homme qui est entré athée à la prison, mais c’est exactement ce qui s’est passé, et vous comprendrez mieux quand je vous aurai dit comment j’ai rencontré Dieu, un matin de bonne heure.

Tout d’abord, jetez un regard sur mon passé. Il y a sept ans, j’étais un type qui se faisait valoir, chef de mon propre "gang" des "plus durs des endurcis"... Nous étions huit. L’un était EarI Parks surnommé "Risette", car il vous aurait tué le sourire aux lèvres. Un autre était Charles Jones, connu sous le nom de "Beau gosse", car il avait l’allure d’un joli garçon. Les autres étaient: Herbert Liggins, connu sous le nom de "Patte folle", car il traînait une jambe, William Lee était appelé "BilI le Sauvage", et Charles Hill s’appelait "Colorado Kid"; Clyde Bradford, lui, était si noir que nous l’appelions "Tout bleu". Le "timonier" était Percy Beilmar. Nous l’avions surnommé ainsi parce qu’il était bon chauffeur; mon timonier numéro 1. Tous sont en prison sauf Parks qui a été exécuté. Ils m’appelaient "Nénesse, le Gaspilleur et le Coureur de femmes". J’essayais d’agir comme un "caïd", sortant toujours de ma poche une "brique", quelquefois deux ou trois.
Quand j’ai commencé à faire tous ces tours, j’étais encore un gosse. Ma famille cherchait à m’envoyer à l’école du dimanche et à l’église. Plus d’une fois, ils m’ont donné de l’argent pour que j’y accompagne mes jeunes soeurs, mais je n’y suis jamais allé. Je faisais promettre à celles-ci de ne rien dire, et pendant ce temps je courais au cinéma. Je disais à mes parents que j’étais allé à l’église, et ils ne s’apercevaient de rien. Le crime était en moi, et les films que je voyais m’aidaient à concrétiser mes idées. J’y apprenais quelques trucs qui m’instruisaient sur la "façon de s’y prendre". Je me souviens du jour où J’ai vu le film "J’ai volé un million". J’étais là, désirant être le gars qui possédait le million. Puis j’ai décidé d’apprendre la boxe, pensant que j’étais "costaud" et qu’ainsi je pourrais me défendre à l’occasion. Je pensais aussi que ça pourrait cogner dur un jour. Je fus le meilleur de ma classe pendant un moment, puis devins "pro" et combattis comme poids moyen pendant cinq ans. Je terminai comme poids mi-lourd; le seul homme à me mettre k.o. fut Jimmy Bovins. A 18 ans, je me trouvais dans une maison de correction dans l’état de l’Illinois, pour vol à main armée. En octobre, huit d’entre nous s’échappèrent, mais le mois suivant je me retrouvais au pénitencier "Joliet". J’avais été capturé pour meurtre dans un parc de Chicago, mais fus libéré sur parole en juin. Il semblait que cela dût être une leçon pour moi, mais il n’en fut rien. Six mois plus tard, j’étais chef d’un nouveau "gang"; cela dura jusqu’au 9 février dernier. Ce soir-là, trois d’entre nous attaquèrent Max Barren, 49 ans, dans son bar situé à l’ouest de Chicago. Barren essaya de saisir un pistolet; je bondis sur lui, mais il était décidé à tirer. Je compris aussitôt que ce serait lui ou nous, alors je tirai à bout portant et le tuai. Nous déguerpîmes avec l’argent, 300 Dollars en tout, que je donnai plus tard aux autres gars. Je m’enfuis à New­York, puis à Atlanta, où la police m’arrêta. Quelques semaines plus tard je comparus devant la cour de Chicago. "Reconnu coupable", ainsi retentit le verdict. "Vous êtes condamné à mort ..." dit le juge sévèrement. Ainsi j’entrai à Death Row, le "sentier de la mort". Il n’y avait pas très longtemps que j’étais derrière les barreaux, le 23 mars dernier, quand une femme de ma race - Mme Flora Jones, de l’Église Baptiste d’Olivet - vint m’inviter à assister au service religieux pour les détenus. J’étais en train de jouer aux cartes avec d’autres copains et lui ris au nez. "Pourquoi faire?" lui dis-je, "je ne pense même pas qu’il y ait un Dieu"; mais tandis que je jouais, la femme insistait. Je me sentais si pécheur, qu’en réalité je ne voulais rien savoir de Dieu, ni même s’Il existait. Ainsi, J’ignorai cette femme. Tout-à-coup, ce qu’elle dit attira mon attention. "Si vous ne croyez pas en Dieu", cria-t-elle de l’autre côté des barreaux, "essayez seulement cette petite expérience: ce soir, avant de vous endormir, demandez-Lui de vous réveiller à une certaine heure; puis demandez-Lui de vous pardonner vos péchés."
Elle avait une telle foi que j’en fus saisi. Je n’ai pas assisté au service ce soir-là, mais je décidai de faire l’expérience. Allongé sur ma paillasse, je murmurai: "Mon Dieu, si Tu existes, réveille-moi à 2 heures 45." Dehors, c’était l’hiver, et les fenêtres se givraient à l’intérieur. Pendant les premières heures de la nuit, je dormis profondément, puis mon sommeil devint plus léger; finalement, je m’éveillai complètement. J’avais chaud et transpirais quoique la cellule fût froide. Tout était calme, sauf le bruit régulier de la respiration de quelques détenus et le ronflement d’un voisin. J’entendis des pas au dehors; c’était un gardien qui faisait sa tournée réglementaire. Quand Il passa, Je l’arrêtai et lui demandai l’heure. Il regarda sa montre et dit: "Trois heures moins le quart." "C’est la même chose que 2 heures 45, dites-voir?"

Tandis que je posais cette question, mon coeur se mit soudain à battre violemment dans ma poitrine. Le gardien grogna et s’éloigna; il ne me vit pas glisser au pied de ma paillasse et tomber à genoux. Je ne me souviens pas de ce que je dis à Dieu, mais je sais que je Lui demandai d’avoir pitié de moi, un assassin et un pécheur. Il m’a sauvé cette nuit-là, je le sais, et depuis, j’ai toujours cru en Son Fils Jésus. J’avais promis une "rossée" à un autre détenu pour le jour suivant. Le matin, quand j’allai vers lui, il recula et me dit: "Je n’ai pas envie de lutter avec toi, car tu t’y connais dans la boxe." - "Je ne veux pas boxer", lui dis-je, "je viens seulement pour te voir." Plusieurs s’étaient réunis pour nous voir lutter, mais ils furent désappointés. Dieu m’avait délivré de mon péché et je n’avais plus aucune envie de me battre. Plus tard, le bruit courut que je méditais quelque tour pour éviter d’aller à la chaise électrique. Mon cas passa devant la Cour suprême de l’Illinois qui maintint la sentence de mort. Cela me "fit un coup", mais je ne perdis pas la foi en Dieu. - Je sais maintenant qu’Il ira avec moi; ainsi, vous voyez, je n’ai vraiment pas peur. Avant de mourir, je veux laisser un message pour les autres jeunes: Commencez à servir le Seigneur pendant que vous êtes jeunes, avancez sur ce chemin, et Il vous gardera dans la droite ligne. Quand on commence à tuer, on est vaincu et il est difficile d’en sortir. C’est exactement comme pour l’habitude de fumer ou de boire, on en est esclave, on ne peut pas s’arrêter. Oui, je serai mort quand vous lirez ceci, mais écoutez mon conseil: "... le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur", dit la Bible. J’ai découvert que c’était vrai.
Aujourd’hui 22 octobre, le directeur Frank Sain m’a dit que le gouverneur Green m’accordait un délai d’exécution jusqu’au 24 octobre. Je suis toujours heureux et ne crains rien. Je mourrai demain, à minuit.

Ernest Gaither


Peter Tanis, missionnaire des prisons a accompagné Ernest Gaither à la chaise électrique. Voici la description des derniers moments du détenu: J’ai été autorisé à entrer dans la cellule d’Ernest à peu près une heure avant minuit. L’atmosphère était lourde, les gardiens se tenaient autour de la cellule, bavardant pour détourner sa pensée "du voyage de minuit". Mais leur conversation était forcée, et ce qu’ils disaient n’avait aucun sens. Lorsque je suis entré dans sa cellule, Emest sourit et me salua. Un aumônier noir était en train de lire la Bible avec lui. Il me donna le Saint Livre et me demanda de lire. Ernest se pencha en avant et écouta attentivement tandis que je lisais: "Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain... je suis pressé des deux côtés: j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur"
Il reçut un grand réconfort de ce verset: "Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi". Quand l’horloge sonna la dernière heure de sa vie, il cita ce verset par coeur. Dehors, les gardiens écoutaient sans rien dire, certains avaient les larmes aux yeux. A 11 heures et demie environ, nous eûmes une réunion pendant laquelle nous chantâmes des cantiques. Ernest voulut chanter: "Quand l’appel de Dieu retentira, je serai là." Tandis que les derniers sons d’un autre cantique "Quelques mots avec Jésus" se faisaient entendre, les gardiens vinrent avec une tondeuse pour couper les cheveux de l’homme à la voix de ténor. Juste avant minuit, Ernest pria: "Seigneur", dit-il à voix basse, "quand je suis entré ici, je haïssais ces gardiens; mais maintenant, je les aime, Seigneur. O Dieu, j’aime tous les hommes." Puis il pria pour ceux auxquels il avait fait de la peine, pour sa mère, demandant au Seigneur de la bénir; et Il conclut en disant: "Je ne vais pas mourir par électrocution, je vais seulement m’asseoir sur la chaise et m’endormir."

Quelques minutes plus tard, une cagoule noire fut posée sur sa tête, et il commença à parcourir les derniers mètres. De chaque côté de la chaise se tenaient des gardiens qui paraissaient visiblement nerveux. Ernest le sentit et leur dit: "Pourquoi tremblez-vous ainsi? Je n’ai pas peur." Soixante-quinze témoins étaient présents quand le condamné fut attaché par des mains fébriles sur la grande chaise noire que faisait ressortir un plancher d’acier sans tâche. À minuit et trois minutes, le premier des trois chocs électriques passait à travers le corps d’Ernest. À minuit et quart, cinq docteurs en tenue confirmèrent la mort, l’un après l’autre. Mais je savais que le vrai Ernest Gaither était encore vivant et que son corps seulement était mort. En quittant la prison, je pensais au verset qu’il aimait tant: "Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain."

samedi 3 octobre 2015

Chanter pour lui

Passage à lire : Actes 16 : 25 à 34
Or, sur le minuit, Paul et Silas priaient, en chantant les louanges de Dieu ; en sorte que les prisonniers les entendaient. Actes 16 : 25
Comment Paul et Silas pouvaient-ils chanter dans des circonstances aussi difficiles ? Ils étaient dans une ville étrangère, loin de chez eux. ils risquaient leur vie pour proclamer Christ à des gens qui les méprisaient et s'opposaient farouchement à leur message. Des hommes égoïstes avaient répandu des mensonges au sujet de leur travail et avaient demandé qu'on les arrête. Les responsables de la ville les avaient fait battre et jeter en prison. C'est dans ces circonstances que Paul et Silas chantaient. Comment expliquer cela ? La réponse est claire : ils pouvaient chanter la nuit parce qu'ils faisaient ce que Dieu voulait qu'ils fassent. Les chants nocturnes de ces deux hommes me font penser à ceux du rossignol. Les observateurs de cet oiseau remarquable se demandent pourquoi il continu de chanter après le coucher du soleil. Tandis que les autres oiseaux sont silencieux, les mélodies cadencées de cette créature se font encore entendre. L'obscurité ne fait pas taire son chant. Le rossignol chante la nuit parce que c'est ce que Dieu a voulu qu'il fasse. Quand nous marchons avec le Seigneur, nous pouvons avoir un chant même au milieu des difficultés. Nous ne serons pas découragés par les circonstances. Notre joie sera de faire ce que le Sauveur veut que nous fassions. Notre plus grande joie sera de connaître Dieu et de chanter ses louanges, même la nuit. - M.R.D. -
Pensée : Il y a un chant dans la nuit pour ceux qui marchent dans la lumière.

(Le Pain Quotidien)


vendredi 2 octobre 2015

Prêts à manger

Passage à lire : Psaume 104 : 23 à 35
Quand tu la leur donnes, elles la recueillent, et quand tu ouvres ta main, elles sont rassasiées de biens.
Psaume 104 : 28
Un article du National Geographic intitulé '' Prêts à manger en un tournemain '' portait sur le phalarope, un oiseau des rivages qui a une façon unique d'attraper des créatures aquatiques au-delà de sa portée. En tournoyant la tête dans l'eau à toute allure - un tour complet à la seconde - il crée un tourbillon qui aspire des crevettes à un mètre de profondeur. D'après William M. Hammer, biologiste de l'université de Californie à Los Angeles, l'oiseau mange aussi rapidement. Son équipe de recherche a appris que les phalaropes détectent, aspirent, saisissent, transportent et avalent leurs proies en moins d'une demi-seconde, au rythme de 180 coupas de bec à la minute. L'auteur du Psaume 104 n'avait probablement jamais vu de phalarope, mais il avait suffisamment observé le génie créateur de Dieu dans la nature pour que son cœur soit rempli de louanges. Pensons-nous au fait que les systèmes qui rendent notre vie possible : la nourriture que nous mangeons, l'air que nous respirons, la force que nous recevons, nous viennent de Dieu ? La plupart d'entre nous tiennent pour acquises ces provisions. Lisez à nouveau le Psaume 104 et considérez les merveilles du monde que Dieu a créé. - D.J.D. -
Pensée : Toute la création est un doigt pointé vers Dieu.

(Le Pain Quotidien)

jeudi 1 octobre 2015

L'abandon

Passage à lire : Actes 21 : 1 à 14
Ainsi, parce qu'il ne pouvait être persuadé, nous nous tûmes là-dessus, en disant : La volonté du Seigneur soit faite ! Actes 21 : 14
Au début des années 1940, le président du Séminaire de Dallas, Lewis Sperry Chafer, fit une très brève allocution lors d'un banquet. Présenté après un long programme, il annonça son sujet : « Il est raisonnable d'abandonner complètement notre vie à Dieu ». Puis, comme il se faisait tard, il donna seulement les trois points de son message :
- Premièrement raison : Dieu est parfaitement sage et sait mieux que quiconque ce qui est le mieux pour ma vie.
- Deuxième raison : Il est tout-puissant et a la puissance d'accomplir ce qui est le mieux pour moi.
- Troisième raison : Dieu m'aime plus que ne m'aime qui que ce soit d'autre.
Chafer conclut ainsi : « Par conséquent, la chose la plus logique que je puisse faire, c'est d'abandonner ma vie à Dieu. Que puis-je dire de plus ? Qu'ai-je à dire de plus ? » L'apôtre Paul avait la même conviction. Il savait que la prison et les épreuves l'attendaient à Jérusalem, mais il savait également que Dieu voulait qu'il y aille (Actes 20 : 22-23). Même ses amis attristés ont conclu sagement : « Que la volonté du Seigneur se fasse ! » Ils savaient que Paul avait raison. Peu importe ce qui arrive, lorsque nous sommes dans la volonté de Dieu, nous occupons la place la plus sûre du monde. Le Seigneur est parfaitement sage, tout-puissant et amour. N'est-il pas logique que vous lui abandonniez votre vie ? - H.V.L. -
Pensée : L'abandon, c'est la victoire quand on s'abandonne à Dieu.

(Le Pain Quotidien)

mercredi 30 septembre 2015

Quand tout va mal

Passage à lire : Genèse 39 : 7 à 23
Et le maître de la prison ne revoyait rien de tout ce que Joseph avait entre ses mains, parce que l'Éternel était avec lui, et que l'Éternel faisait prospérer tout ce qu'il faisait. Genèse 39 : 23
Vous êtes-vous déjà appliqué à bien faire les choses, pour constater ensuite que tout avait mal tourné ? Cela veut-il dire que vous êtes une mauvaise personne ou que Dieu vous a rejeté ? Joseph s'est peut-être posé le même genre de questions lors des événements relatés dans Genèse 39. Ses problèmes ont commencé lorsque ses propres frères l'ont vendu comme esclave. Par la suite, quoi qu'il ait fait de bon, les difficultés n'ont fait qu'empirer. Par exemple, en dépit de son intégrité, on l'a accusé à tort d'avoir posé un geste grave à l'endroit de la femme de Potiphar,  son maître. Potiphar a réagi en jetant Joseph en prison. Et il gisait là - lui, un homme bon, honnête et pieux - dans une prison égyptienne. Pourquoi Dieu ne l'a-t-il pas libéré ? Pourquoi n'a-t-on pas cherché à connaître la vérité ? Comme cela devait sembler injuste ! Pendant longtemps, rien ne s'est passé. Mais l'important, c'est que : « L'Éternel fut avec Joseph » (39:21a). Dieu accomplissait son plan, qui exigeait que Joseph soit pendant un certain temps dans une prison égyptienne. Ce qui semblait être un mal était un fait un bien, car cela faisait partie du plan parfait de Dieu. Les choses ne vont-elles pas comme vous le voulez ? Assurez-vous que vous faites ce qui est bien. Obéissez au Seigneur et demeurez près de lui. Puis, écartez-vous et regardez-le accomplir son plan parfait ! - J.D.B. -
Pensée : Les épreuves sont souvent des bénédictions déguisées.

(Le Pain Quotidien)

mardi 29 septembre 2015

La générosité de Dieu

Passage à lire : Éphésiens 1 : 1 à 10
En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des offenses, selon les richesses de sa grâce. Éphésiens 1 : 7
L'année dernière, j'ai visité les chutes Niagara pour la première fois et j'ai été renversé par toute la grandeur de ce spectacle sonore et visuel. Chaque minute, environ 200 000 tonnes d'eau se jettent dans la gorge de la rivière en une ovation à la gloire de la nature généreuse de Dieu. Le Seigneur aurait pu utiliser beaucoup moins d'eau, mais il ne l'a pas fait. Il aurait pu faire des chutes plus basses, mais il les a élevées jusqu'à douze étages. Et parce qu'elles sont comme Dieu les a voulues, des gens du monde entier viennent voir les chutes du Niagara. Quelle illustration de la grâce de Dieu en Jésus-Christ ! Dans le passage à lire il est écrit '' répandue abondamment '' ce qui signifie en grec '' une mesure extrême, quelque chose qui est hors de l'ordinaire ''. La grâce de Dieu envers nous ne nous est pas distribuée au compte-gouttes ou comme de l'eau pendant une sécheresse. Sa grâce est un Niagara de surabondance qui suscite notre complet émerveillement. Aujourd'hui, en vous approchant de Dieu pour « trouver grâce pour être aidés dans le besoin » (Hébreux 4 : 16), n'oubliez pas l'abondance de cette grâce : au-delà de toute mesure. - D.C.M. -

Pensée : Le cœur de Dieu déborde toujours de grâce.

(Le Pain Quotidien)


lundi 28 septembre 2015

Bonjour, comment ça va ?

Passage à lire : Philippiens 4 : 11 à 13
 
Car Christ, m'est gain à vivre et à mourir. Philippiens 1 : 21
 
À cette question banale, on reçoit des réponses variées :
 
- En pleine forme, forcément, par ce beau temps !
 
- Très bien, c'est les vacances !
 
- Super, je viens de réussir mon examen !... 
 
- Comment veux-tu, avec ce sale temps !
 
- J'ai pas le moral le lundi matin ; ça ira mieux vendredi soir...
 
- Ça va pas du tout, j'ai une terrible migraine !
 
Ces réponse démontrent que notre moral dépend fortement des circonstances. Tout le monde est de meilleure humeur quand le soleil brille. La plupart d'entre nous attendent avec impatience d'arriver au bout d'une semaine pour souffler. Ou encore mieux, aux vacances... N'est-il donc pas possible d'être heureux, même un lundi matin pluvieux ou un jour ordinaire, sans événement particulier pour nous réjouir ? Écoutons un homme heureux, écrivant du fond d'une prison romaine : « J'ai appris à être content des choses selon que je me trouve ». Quel était le secret qui permettait à l'apôtre Paul de s'exprimer ainsi ? Il se résume en une phrase : « Car Christ, m'est gain à vivre et à mourir » (Philippiens 1 : 21). Chrétiens, nous avons une raison de vivre heureux, un Sauveur qui peut illuminer nos lundis matins pluvieux ou nos journées les plus ordinaires. Il nous a aimés jusqu'à donner sa vie pour nous. Rien, personne, ne peut nous séparer de son amour (Romains 8 : 35). Et bientôt nous serons avec lui pour toujours (Jean 14 : 3). Demandons-lui de nous enseigner cette grande leçon que Paul avait apprise : « J'ai appris à être content ».
 


dimanche 27 septembre 2015

La lune dans la mare

 Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne nous pourra séparer de l'amour de Dieu, qu'il nous a montré en Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 8 : 37-38 (David Martin 1855)
Par une belle nuit étoilée, j'observe le reflet de la lune dans une mare à mes pieds. La surface de l'eau est lisse et renvoie parfaitement son image. Soudain un souffle de vent agite l'eau, et la surface se met à onduler. On a l'impression que la lune tremble. Je lève les yeux : dans le ciel, elle brille comme avant. Puis c'est une feuille morte qui, en tombant, fait frémir la surface de l'eau et trouble le reflet. Dans le ciel, rien n'a changé ; la feuille morte n'a pas touché la lune ! J'agite alors le fond de la mare avec un bâton. Cette fois, de la boue remonte à la surface, et le reflet de la lune est entièrement brouillé. Parmi les étoiles, elle brille toujours ! Chrétiens, comment apprécions-nous l'amour divin ? Dieu est amour, nous dit la Bible. Dieu est le même, quoi qu'il arrive. Mais nous, nous sommes fluctuants. Et comme le vent, la chute d'une feuille ou la boue du fond troublent le reflet dans la mare, les circonstances extérieures ou notre état intérieur peuvent influencer la manière dont nous apprécions l'amour divin. Ne nous laissons pas troubler. L'amour de Dieu pour ses enfants est invariable. Il ne dépend pas de ce que nous sommes, et les éléments qui nous perturbent ne l'atteignent pas. L'amour est en Dieu lui-même. Comptons donc, envers et contre tout, sur cet amour éternel. Ne regardons pas en nous-mêmes, levons les yeux et réjouissons-nous puisque Dieu nous aime, encore et toujours.

(La Bonne Semence)

samedi 26 septembre 2015

Vivre pour soi-même ou pour Jésus ?

Et quelque chose que vous fassiez, faites tout de bon cœur, comme le faisant pour le Seigneur, et non pas pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur le salaire de l' héritage : car vous servez Christ le Seigneur. Colossiens 3 : 23-24
Lorsque le Seigneur Jésus, sur la croix, a souffert (et il a souffert au-delà de tout ce que l'on peut imaginer) il ne pensait pas à lui-même mais à ceux qui croiraient en lui et seraient ainsi délivrés de leur culpabilité. Il a subi le jugement à notre place et il est entré pour nous dans la mort. Est-ce que son amour inimitable, qui l'a conduit à se donner ainsi pour nous, trouve un écho dans notre cœur, dans notre vie journalière ? Au travail, cherchons-nous seulement à monter en grade, ou nous appliquons-nous plutôt à travailler avec soin pour plaire au Seigneur, à être ses témoins ? C'est alors que nous aurons une attitude juste dans l'exercice de notre profession. Dans nos loisirs, allons-nous disposer à notre gré de ces moments de plus grande disponibilité, les consacrer à nos passe-temps favoris, ou bien au Seigneur Jésus pour le servir ? La détente est nécessaire, mais ne voulons-nous pas mettre notre temps libre davantage à la disposition du Seigneur ? Dans la famille, vivre pour lui, c'est penser aux autres. Au lieu d'avoir une attitude égoïste, nous pouvons nous aider mutuellement, partager les tâches matérielles de la vie quotidienne, ainsi que les soucis, les joies, petites ou grandes. Voulons-nous répondre à nos aspirations personnelles, ou consacrer notre vie au Seigneur ? Il est mort pour nous, mais il est aussi ressuscité, il est vivant et il veut remplir notre vie de sa présence.

(La Bonne Semence)

vendredi 25 septembre 2015

Soyez prêt !

Passage à lire : Luc 12 : 16 à 21
Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. Amos 3 : 12
On raconte l'histoire d'un aristocrate qui est mort subitement. Aussitôt après, son serviteur personnel courut dire aux autres serviteurs de la maison que leur maître était mort. Il demanda d'un ton grave : « Où est -il allé ? » Les serviteurs répliquèrent : « Mais, au ciel, bien sûr ! » « Non, dit-il, je suis certain qu'il n'est pas allé au ciel. » Quelque peu étonnés, les autres lui demandèrent comment il savait que leur maître n'était pas allé au ciel. L'homme répliqua : « Parce que le ciel est très loin, et je n'ai jamais vu mon maître partir pour un long voyage sans en avoir d'abord parlé et s'être bien préparé à le faire. Or, je ne l'ai jamais entendu dire un seul mot sur ce voyage, e je ne l'ai jamais vu se préparer pour le faire. » C'est vrai que nous sommes sauvés par la grâce par la foi en Christ - pas par tout ce que nous pouvons en dire (Éphésiens 2 : 8). Pourtant, c'est étrange que les gens pensent aller au ciel alors qu'ils n'en font jamais mention et qu'ils ne lisent pas la Parole de Dieu. Le riche insensé dans Luc 12 n'était pas prêt lorsque le Seigneur lui a dit : « Insensé ! en cette même nuit ton âme te sera redemandée ; et les choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? » (Luc 12 : 20) Si vous pensez rarement au ciel et n'en parlez jamais, se pourrait-il que ce soit parce que vous n'iriez pas ? D'une manière ou d'une autre, vous rencontrerez Dieu. Êtes-vous prêt ?
- R.W.D. -
Pensée : Le ciel est préparé pour des gens préparés.

(Le Pain Quotidien)

jeudi 24 septembre 2015

Aurore boréale

En quoi vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant affligés pour un peu de temps par diverses tentations, vu que cela est convenable ; afin que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or qui périt, et qui toutefois est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à l'honneur et à gloire, quand Jésus-Christ sera révélé.
1 Pierre 1 : 6-7
Il faisait nuit noire, dehors régnait un froid quasi sibérien. Pourtant, nos amis finlandais sont venus nous inviter : « Habillez-vous chaudement et venez. Il y a quelque chose d'extraordinaire dehors ! » Pull-overs et blousons rapidement enfilés, nous voici dehors, curieux de ce que nous allions voir. Tout à coup, le ciel s'est illuminé, comme par de puissants rayons laser. La lumière allait et venait, gigantesque rideau lumineux suspendu à la voûte céleste. Nous étions émerveillés. C'était une aurore boréale ! Ce spectacle fait penser à ce qui se passe parfois dans nos vies. Nous aimerions rester dans notre confort, mais nous voilà tout à coup dans le froid de l'épreuve et la nuit de la souffrance. Au lieu d'être découragés, tournons-nous vers le Seigneur. Il est le Dieu de gloire, l'auteur de toutes les beautés de la nature - la splendeur des aurores boréales en est une. Mais il est aussi à l'origine d'une autre beauté, de caractère moral, spirituel : le déploiement de sa grâce, capable de transformer des vies gâchées par le péché, en joyaux de son amour. Cette grâce magnifique n'est pas éphémère, elle accompagne toute la vie du croyant. Un chrétien, emprisonné à cause de sa foi, disait : « Dans la souffrance, nous apprenons à connaître Jésus d'une manière différente que lorsque nous étions dans l'aisance. L'épreuve porte des fruits car nous réalisons que Christ nous aime malgré tout ». C'est dans nos nuits les plus profondes que brille avec le plus d'éclat la grâce du Seigneur.

(La Bonne Semence)

mercredi 23 septembre 2015

Fin du monde

Sur toutes choses, sachez qu'aux derniers jours il viendra des moqueurs, se conduisant selon leurs propres convoitises ; et disant Où est la promesse de son avènement ? car depuis que les pères sont endormis, toutes choses demeurent comme elles ont été dès le commencement de la création. 1 Pierre 3 : 3-4
L'avenir du monde est un sujet d'angoisse pour certains, d'autres estiment que rien de fondamental ne changera. Pourtant, des jugements à venir sont clairement indiqués dans la Bible, en particulier dans l'Apocalypse. Peut-être pour détourner l'impact qu'ils pourraient avoir sur la conscience, on les a utilisés comme thèmes de films, et réduits à des légendes. La Bible ne dirait donc pas la vérité ? Pourtant ses prophéties restent vraies. La période actuelle ressemble à celle de Noé. Sur l'ordre de Dieu, Noé a bâti l'arche qui devait le préserver du déluge. Personne n'est entré dans l'arche , sauf lui et sa famille. Et pourquoi cela ? Parce qu'on n'avait pas voulu croire à l'annonce du jugement de Dieu. Lorsque Dieu lui-même a fermé la porte de l'arche et que le déluge s'est abattu sur la terre, toute vie a été engloutie. Voilà deux mille ans, Jésus est venu parmi les hommes pour annoncer la grâce divine qui seule nous sauver du jugement à venir. Aujourd'hui la Bible nous répète encore ce message : le jugement approche. Quand il sera là, ceux qui auront refusé la grâce de Dieu n'auront plus aucune possibilité d'être sauvés. L'accès à Dieu sera fermé pour eux. C'est pourquoi nous vous prions instamment : entrez par la porte qui est encore ouverte. Confessez vos péchés à Dieu dès aujourd'hui. Croyez au Seigneur Jésus, il sera votre Sauveur. Dieu désire pardonner vos fautes. Vous aurez alors le privilège de devenir son enfant.
« Le Seigneur ne retarde point l'exécution de sa promesse, comme quelques-uns estiment qu'il y ait du retardement ; mais il est patient envers nous, ne voulant point qu'aucun périsse, mais que tous se repentent » (1 Pierre 3 : 9)
« C'est pourquoi, mes bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés de lui sans tache et sans reproche, en paix » (1 Pierre 3 : 14)

(La Bonne Semence)


mardi 22 septembre 2015

Écouter notre Dieu

Prenez garde de ne mépriser point celui qui vous parle. Hébreux 12 : 25 a
 
Dieu ne demande qu'une chose, aussi simple qu'évidente : qu'on l'écoute. Le temps que nous employons pour nous approcher de Dieu et étudier sa Parole est le temps le mieux utilisé et placé au gros intérêt. Il est bon de lire la Bible avec suite et non au hasard, d'avoir un plan, une méthode, d'y consacrer un moment fixe, d'y lire avec attention, avec prière, avec humilité. Dieu parle dans le silence à l'âme humaine. Exerçons notre esprit à faire silence devant lui. Dieu veut nous faire du bien. Il cherche à le faire. Mais il a souvent de la peine à nous trouver : nous sommes si occupé, et n'avons jamais le temps. Pas le temps de nous approcher de lui ! Pas le temps d'écouter sa voix ! Pas le temps de nourrir notre âme ! Pas le temps de recevoir la grâce de Dieu ! Ne croyons pas qu'il soit nécessaire de tout comprendre et de tout expliquer dans la Bible. La sainte Écriture nous dépasse comme Dieu lui-même. C'est au fur et à mesure de notre obéissance, de notre soumission et notre foi que le Saint Esprit nous conduira dans toute la vérité.
 
« Mais quand celui-là, savoir, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira en toute vérité : car il ne parlera point de soi-même ; mais il dira tout ce qu'il aura ouï, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16 : 13). 

lundi 21 septembre 2015

Aucune parole mauvaise

Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent. Éphésiens 4 : 29
 
Que votre parole soit toujours assaisonnée de sel avec grâce, afin que vous sachiez comment vous avez à répondre à chacun. Colossiens 4:6
 
Avez-vous remarqué dans ce texte le côté radical de ce que Dieu demande ? '' aucune parole mauvaise '' '' votre parole soit toujours assaisonnée de sel avec grâce ''. Il me semble que c'est bien là une des choses les plus difficile à faire ! L'Église a souffert et souffre encore de ce fléau : les paroles inutiles et destructives. Il y a, je crois, beaucoup de choses qu'un chrétien peut '' manquer '' à cause des paroles mauvaises (littéralement en grec : '' pourries '' !). La critique, le murmure, le jugement et la condamnation, le mépris, la jalousie, la calomnie, le dénigrement, les blagues douteuses... sont autant de fléaux (Job 5 : 21) qui empêche le Saint-Esprit d'agir avec plénitude. Ils sont les mouches mortes dans notre huile... L'objectif à atteindre est radical et exempt de passe droit : jamais dans ma bouche ne doit se trouver une parole mauvaise et si je parle ce ne dot pas être pour rien mais pour édifier et communiquer une bénédiction. Non seulement le Seigneur m'apprendra à me taire et à parler quand il faut : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, et lent à la colère car la colère de l'homme n'accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1 : 19 David Martin). Mais il m'enseignera à avoir des paroles gracieuses, bénissantes, agréables, non insipides. Je deviendrai ainsi un bon disciple de Christ.
 
Le Seigneur, l'Éternel, m'a donné la langue des savants, pour savoir assaisonnée la parole à celui qui est accablé de maux ; chaque matin il me réveille soigneusement, afin que je prête l'oreille aux discours des sages. (Ésaïe 50  : 4)
 
L'homme a de la joie dans les réponses de sa bouche ; et la parole dite en son temps, combien est-elle bonne ! (Proverbes 15 : 23)
 
 
(auteur inconnu)

dimanche 20 septembre 2015

Panneaux indicateurs

Je te rendrai avisé, je t'enseignerai le chemin dans lequel tu dois marcher, et je te guiderai de mon œil. Psaume 32 : 8
Si le chrétien sait que le Seigneur Jésus lui a préparé une place au ciel que personne ne peut lui enlever, pendant son passage sur la terre il n'est pas assis comme dans un train direct ! Il est plutôt au volant d'une automobile, sur une route parsemée de dangers : obstacle, brouillard, verglas... Aussi doit-il être attentif pour éviter l'accident et ne pas être retardé inutilement. La Bile place sur le chemin du croyant des panneaux de signalisation pour le renseigner. Nous trouvons ainsi :
- des itinéraires conseillés : Jésus nous dit : « Toi, suis-moi » (Jean 21 : 22)
- des injonctions formelles telles que : « Fuyez la fornication » (1 Corinthiens 6 : 18). « Fuis aussi les désirs de la jeunesse » (2 Timothée 2 : 22).
- des avertissements signalant un danger : « Car c'est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses » (1 Timothée 6 : 10). « Mes petits enfants, gardez-vous des idoles » (1 Jean 5 : 21).
- des haltes bienfaisantes : « Venez-vous-en à l'écart dans un lieu retiré, et vous reposez un peu » (Marc 6 : 31).
La lecture de la Bible nous apprend donc à connaître les dangers qui nous guettent. Le Saint Esprit attire notre attention sur eux, et c'est d'autant plus nécessaire que le brouillard de nos propres pensées peut facilement en masquer la vue. Le désir de plaire à Dieu nous conduit à éviter et à repousser la tentation de nous arrêter dans un endroit peu recommandable... ou trop confortable ! La prière et la confiance dans la grâce puissante de Dieu, nous conduiront sûrement au but.

(La Bonne Semence)

samedi 19 septembre 2015

Une vie chrétienne épanouie

 Passage à lire : Colossiens 3 : 16-17
 
Persévérez dans la prière, veillant dans cet exercice avec des actions de grâces. Colossiens 4 : 2
 
Conduisez-vous sagement envers ceux de dehors, rachetant le temps. Colossiens 4 : 5
 
C'est en croyant personnellement en Jésus-Christ et en son sacrifice que l'on devient véritablement chrétien. Mais pour vivre ensuite en chrétien, il nous fait plus que cela. Il nous faut une certaine discipline, que l'on pourrait résumer en quatre points :
 
1
La lecture de la Bible. Dans ce livre, Dieu nous parle. Il nous montre comment il veut que nous vivions, il nous encourage, nous blâme si c'est nécessaire. Comment lui obéir sas l'écouter d'abord en lisant sa Parole ?
 
2
La prière. Elle consiste à parler à Dieu tout simplement, à lui exposer ce que l'on a sur le cœur et à la remercier pour tous ses dons. La prière permet d'entretenir une relation réelle avec notre Créateur et Père en Jésus-Christ.
 
3
Les relations avec d'autres chrétiens. Comme un tison ne peut rester hors du feu sans s'éteindre, un chrétien ne peut rester longtemps sans relations avec ses frères et sœurs dans la foi.
 
4
Le témoignage. Si nous connaissons une bonne nouvelle, n'est-ce pas naturel de l'annoncer à d'autres ? Parlons donc de notre Dieu et du salut qu'il nous a offert à ceux que nous côtoyons, et d'abord aux membres de notre famille.
 
Allons-nous nous contenter d'être sauvés ? Ou accepterons-nous ces quatre disciplines par lesquelles notre vie chrétienne pourra pleinement s'épanouir.
 
 
(auteur inconnu)

vendredi 18 septembre 2015

Marcher dans la vérité

Vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière car le fruit de l'Esprit consiste en toute bonté, et justice et vérité. Éphésiens 5 : 8-9
 
La Bible emploie souvent un langage imagé. Elle parle de la '' marche '' pour évoquer la conduite. Ainsi il est question de marcher dans la lumière, dans l'amour, dans la vérité. La marche dans la vérité a ceci de commun avec la marche physique : on fait un pas après l'autre. Nos journées sont constituées d'une succession de décisions de paroles, d'attitudes qui peuvent être vraies ou, au contraire, marquées par la fausseté et l'hypocrisie. De choix en choix, d'instant en instant, se précise peu à peu la position où l'on se trouve, soit dans la vérité, soit dans le mensonge. Comment marcher dans la vérité ? Il ne suffit pas de lire ou même de citer la Bible correctement. Il faut la vivre, et cela dans tous les domaines. Notre vie forme un tout, au travers duquel la vérité doit briller. Voulons-nous réellement que la vérité descende, telle un fil à plomb, dans toutes les parties de notre vie pour en contrôler les orientations ? Voulons-nous qu'elle ôte tout ce qui est faux ou injuste ? Alors choisissons constamment le Seigneur et ses intérêts. Il est la lumière qui teste nos actes et nos paroles. Approuve-t-il ce que nous faisons, ce que nous disons, et même ce que nous pensons ? Il en coûte de reconnaître ce qu'il peut y avoir d'hypocrite ou simplement d'artificiel dans notre vie. Mais c'est le chemin de la liberté dans lequel le Saint Esprit nous conduira.
 
 
(auteur inconnu)

18 caractéristiques d'un homme saint

 
Un homme saint :
 
1
Confesse Christ
(Matthieu 10 : 32
 
2
Est proche de Dieu
(Jacques 4 : 8)
 
3
Est une nouvelle créature
(2 Corinthiens 5 : 17)
 
4
Domine son corps
(1 Corinthiens 9 : 27)
 
5
À faim de justice
(Luc 6 : 21)
 
6
Est humble
(Ésaïe 41 : 10)
 
7
Abonde dans les œuvres du Seigneur
(1 Corinthiens 15 : 58)
 
8
S'abstient du mal
(2 Corinthiens 8 : 21)
 
9
Croît dans la justice et dans la foi
(Éphésiens 6 : 16)
 
10
Se réjouit dans le Seigneur
(Hébreux 6 : 18-19)
 
11
Est juste
(Luc 1 : 6)
 
12
Est un imitateur de Christ
(Philippiens 2 : 5)
 
13
Est en Christ
(Colossiens 3 : 3)
 
14
Est habité par le Saint-Esprit
(Romains 8 : 9)
 
15
Est reconnaissant
(Colossiens 3 : 17)
 
16
Est ferme
(Colossiens 2 : 5)
 
17
Espère dans le Seigneur
(Job 13 : 15)
 
18
Renonce à lui-même
(Luc 5 : 27-28)
 


jeudi 17 septembre 2015

Comment Dieu nous interpelle

Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. Hébreux 12 : 6
 
Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repens-toi. Apocalypse 3 :19
 
Voilà quelqu'un qui dort profondément dans une maison où le feu s'est déclaré. Pour le réveiller, on n'hésitera pas à employer de grands moyens : à le secouer vigoureusement ou à vider un sceau sur son visage. Il arrive que Dieu soit obligé d'intervenir brutalement dans la vie de quelqu'un pour l'arracher à un danger mortel et le ramener dans le droit chemin. La recherche du gain, l'ambition, la poursuite du plaisir agissent sur bien des gens comme des somnifères, et pour les réveiller, Dieu peut envoyer des soucis et des peines. Hélas, au lieu d'écouter cette voix qui les avertit, beaucoup se précipitent d'autant plus dans leurs distractions pour s'étourdir et chasser de leurs pensées ces avertissements. Comme le font des parents sages, Dieu peut utiliser la correction pour des enfants désobéissants. Il arrive que l'amour divin ne puisse agir autrement pour arrêter même un croyant sur un chemin dangereux lorsque les avertissements de la Parole ne sont pas entendus. Dieu n'a-t-il jamais eu besoin de nous parler de cette manière ? Avons-nous écouté ? Avons-nous fait demi-tour ? Si la bonté de Dieu n'a pas atteint son but avec nous, qu'au moins il y parvienne par sa sévérité ! Et son but, c'est de nous faire comprendre qu'il est miséricordieux et plein de compassion.
 
(auteur inconnu)

L'homme parfait

Car nous péchons tous en plusieurs choses. Si quelqu'un ne pèche pas en paroles, c'est un homme parfait, et il peut même tenir en bride tout le corps. Jacques 3 : 2
 
Si nous sommes honnêtes, nous devons confesser que les paroles que nous prononçons ne glorifient pas toujours Dieu et n'aident pas toujours les autres. À la fin de la journée, nous avons souvent honte de certaines paroles qui sont passées par la porte de nos lèvres. Parce que la langue est si difficile à maîtriser, la Bible nous exhorte à surveiller de près ce petit membre qui peut '' mordre '' plus méchamment que les dents qui l'entourent. En fait, Jacques dit que seul un homme  '' parfait '' ou qui a atteint la maturité spirituelle peut parler avec pureté et grâce. Un nouveau chrétien qui ne savait ni lire, ni écrire voulait grandir dans le Seigneur. Reconnaissant son besoin de serrer la Parole de Dieu dans son cœur, il alla trouver un croyant qui connaissait les Écritures et lui demanda de l'aider à mémoriser certains passages clés. Son précepteur lui suggéra le Psaume 39. Il eut bientôt appris une partie du deuxième verset, qui se lit comme suit : « Je prends garde à mes voies, de peur de pécher par ma langue ; je mettrai un frein à ma bouche, tant que le méchant sera devant moi » (Psaume 39:2). Sans apprendre le reste du passage à ce moment-là, l'homme dit qu'il reviendrait plus tard. Des années s'écoulèrent cependant avant qu'il ne revoit son professeur. Lorsque celui-ci lui demanda pourquoi il n'était pas revenu, l'autre répondit qu'il avait l'impression qu'il ne devait pas continuer à mémoriser la Parole tant qu'il n'aurait pas mis cette première partie en pratique. Il est en effet extrêmement difficile de maîtriser notre langue. Mais si nous cédons au Saint-Esprit, il nous empêchera de médire et de critiquer les autres. Vous efforcez-vous d'être une personne '' parfaite '' qui ne pèche pas par ses lèvres ?
 
Pensée : Il est préférable de vous mordre la langue que de la laisser mordre quelqu'un d'autre.

mercredi 16 septembre 2015

Le bon chemin

Jésus lui dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14 : 6

Combien de fois nous engageons nous sur des chemins, des directions pour notre vie sans demander conseil à Dieu. Jésus dit clairement que l'on ne peut connaître Dieu que par lui. Jésus connaît ce qui est bon pour nous et le bon chemin pour y arriver. Dieu a un plan pour chacun d'entre nous mais combien de fois forçons nous les choses et ne laissons nous pas Dieu agir librement selon ses plans. Si Dieu n'a pas encore agi c'est qu'il a des raisons que nous ignorons. Il nous aime et veut ce qu'il y a de mieux pour nous, c'est pourquoi il est nécessaire de lui faire confiance. C'est un acte de foi et de confiance que de laisser agir Dieu dans notre vie, c'est une alliance a faire personnellement avec Dieu. « Ils s'informeront du chemin de Sion vers lequel leurs faces seront tournées, disant : Venez et joignons-nous à Yahweh par une alliance éternelle qui ne sera jamais oubliée (Jérémie 50 : 5). L'homme qui met sa confiance en Dieu ne le regrettera pas. C'est un choix que chacun doit faire, Dieu veut vraiment être le gouvernail et la grande voile de ta vie alors aujourd'hui si tu ne l'as pas encore fait ou si tu sens du relâchement dans ta vie. Prends position et demande à Dieu de prendre la barre de ta vie.

(auteur inconnu)

mardi 15 septembre 2015

10 règles pour une journée heureuse

Mais nous qui sommes enfants du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l'espérance du salut. 1 Thessaloniciens 5 : 8
 
1
Aujourd'hui, je ne rétorquerai pas. Si quelqu'un est bête, si quelqu'un est impatient, si quelqu'un est méchant, je ne répondrai pas de la même manière.
 
2
Aujourd'hui, je vais demander à Dieu de bénir mes ennemis. Si je rencontre quelqu'un qui me traite de manière injuste ou durement, je demanderai tout de suite à Dieu de bénir cette personne. J'entends par ennemi, que ça peut être un membre de ma famille, un voisin, un travailleur ou même un étranger.
 
3
Aujourd'hui, je ferai attention à ce que je dirai. Je vais choisir et garder mes mots avec minutie, faisant attention de ne pas répandre de commérages.
 
4
Aujourd'hui, je ferai le pas extra. Je trouverai des manières d'aider et de partager les fardeaux d'autre personne.
 
5
Aujourd'hui, je vais pardonner. Je vais pardonner toute douleur ou blessures qui me seraient envoyées.
 
6
Aujourd'hui, je ferai quelque chose de gentil pour quelqu'un mais je ne le ferai pas discrètement. Je vais chercher à aider anonymement et bénir la vie de quelqu'un, ouvertement.
 
7
Aujourd'hui, je vais traiter les autres de la manière dont j'aimerais être traité. Je vais pratiquer la règle d'or '' Fais aux autres ce que tu veux qu'ils te fassent '' avec tous ceux que je rencontrerai.
 
8
Aujourd'hui, je remonterai le moral d'une personne découragée. Mon sourire, mes paroles, ma manière de m'exprimer et de supporter, peuvent faire la différence pour quelqu'un qui mène un combat dans sa vie.
 
9
Aujourd'hui, je prendrai soin de mon corps. Je mangerai moins, je ne mangerai que des bons aliments et je rendrai grâce à Dieu pour ce qu'il m'a donné, corps et aliments.
 
10
Aujourd'hui, je vais grandir spirituellement. Je passerai plus de temps dans la prière ainsi que dans la parole, dans un endroit tranquille, afin de pouvoir entendre la voix de Dieu !

lundi 14 septembre 2015

Les désirs de la chair et de l'Esprit

Passage à lire : Galates 5 : 16 à 23
 
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a des contraires à ceux de la chair ; et ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez. Galates 5 : 17
 
En chaque cœur de croyant il y a combat constant entre la vieille nature et la nouvelle. La vieille nature est très active et ne perd aucune occasion pour utiliser ses armes de mort contre le nouveau-né de la grâce, tandis que d'autre part la nouvelle nature est toujours en train de veiller pour résister et détruire son ennemie. La grâce en nous utilise la prière, la foi, l'espérance, et l'amour pour chasser le mal. Elle prend toutes les armes de Dieu pour lutter vaillamment. Ces deux natures opposées ne cesseront jamais de se combattre aussi longtemps que nous serons dans ce monde. La bataille du chrétien dure toute sa vie. L'ennemi est si bien retranché au dedans de nous qu'il ne peut jamais être extirpé tant que nous sommes sur cette terre ; mais bien que nous soyons entourés de toutes part, et souvent dans un douloureux conflit, nous avons un secours tout puissant, Jésus Christ lui-même, le capitaine de notre salut, qui est toujours avec nous, et qui nous assure que nous serons bien plus que vainqueur par Lui. Avec une telle assistance le nouveau-né spirituel peut résister efficacement à son ennemi. Es-tu en train de combattre aujourd'hui contre Satan, le monde et la chair, tous ligués contre toi ? Ne sois pas découragé, effrayé. Lutte ! Car Dieu lui-même est avec toi ! Jehova nissi est ta bannière, et il vaincra, car qui peut abattre l'Omnipotence ? Lutte ! Regarde à Jésus et quelle que puisse être la durée et la sévérité du conflit, la victoire sera douce, et la récompense promise sera glorieuse. Va de force en force ! Lutte, bas-toi, et prie, foule aux pieds les puissances des ténèbres et gagne le bon combat.
 
 
(Charles Spurgeon)

dimanche 13 septembre 2015

Sommes-nous prêts ?

Et quand il fut arrivé en ce lieu-là, il leur dit : « Priez afin que vous ne tombiez pas en tentation ». Luc 22 : 40
 
Connaissez-vous cette chanson qui dit : Bientôt le Seigneur va venir ! Es-tu prêt ? Bientôt le ciel, il veut t'ouvrir ! Es-tu prêt ? Es-tu prêt ? Es-tu prêt pour l'éternité ? Es-tu prêt ? Es-tu prêt ? Le Seigneur t'a-t-il racheté ?
 
Ma question est donc celle-ci : Sommes-nous prêts ? Quand Jésus viendra, serons-nous dignes qu'il nous prenne par la main ? Quand il viendra, serons-nous prit en flagrant délit de péché ? Respectons-nous, tous les commandements de Dieu ? D'ailleurs, Est-ce que nous les connaissons pour pouvoir dire que nous les respectons ? Quand pourrons nous dire : Je suis prêt ! Ça y est ! Quand nous commettons un péché, aussi petit soit-il, pouvons-nous dire que nous sommes prêts ? L'adultère est un péché ; Jésus a dit : « Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas d'adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis dans son cœur un adultère avec elle » (Matthieu 5 : 27-28) Sommes-nous prêts mes frères ? Dans cette phrase de Jésus, j'y ai découvert un message (entre les lignes) qui est adressé aux femmes, et qui est : « Femmes, habillez-vous et comportez-vous décemment, de manière à ce que vos frères ne vous regardent pas avec du désir ! » Êtes-vous prêtes mes sœurs ? Chacun d'entre nous doit se poser la question : Suis-je prêt ? Comportons-nous de manière humble ! Avant de voir son voisin comme pécheur, posons-nous la question : Suis-je prêt ? Avant de se voir supérieur à son prochain, posons-nous la question : Suis-je prêt ? Avant d'aller faire du prosélytisme (ce qui n'est pas convenable de faire bien-sûr), posons-nous la question : Suis-je prêt ? Avant de commettre un péché, ou même, pendant que nous le commettons, posons-nous la question : Suis-je prêt ? Je pense que vous avez compris mon message : Prions, prions, et prions encore notre Père qui est aux cieux afin de marcher dans ses voies constamment et pour toujours !!! Malgré notre chrétienté, notre peu de foi, nos prières, nous péchons encore ! Est-ce normal ? Non ! Cela parce que nous ne vivons pas pleinement notre foi ! Nous ne sommes pas à chaque instant en phase avec notre Dieu ! Il nous arrive de l'oublier, de quitter ses sentiers pour emprunter celui du péché ! Il nous arrive de faire passer notre volonté avant la sienne ! Et cela le rend triste ! Nous sommes chrétiens et cela ne devrait plus avoir lieu ! Prions-le à chaque instant de la journée, qu'il nous donne la force de résister à la tentation, mais aussi la faculté de reconnaître le péché ! Car il nous arrive aussi de pécher sans le savoir. Je ne vous montre pas du doigt en disant cela, car je suis aussi concerné malheureusement ! Faisons donc attention, car satan a trouvé un moyen simple de nous éloigner de notre Père céleste : Le péché. Et son arme fonctionne très bien car, lorsque nous péchons, nous oublions Dieu ! N'avez-vous pas remarqué cela ? Ou encore, quand nous péchons, nous entendons l'appel de Dieu qui nous dit : Arrêtes cela mon enfant ! Et nous, que faisons-nous ? Nous bouchons nos oreilles pour ne pas entendre son cri d'amour. Mais heureusement, nous avons une arme beaucoup plus puissante que toutes les autres armes : Le nom de Jésus ! Quel conseil Jésus donna-t-il à ses disciples ? (Luc 22 : 40). Que dit-il encore : « Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez en mon nom quelque chose, je le ferai (Jean 14 : 13-14).
 
« Or la loi est intervenue afin que l'offense abonde, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce règne par la justice pour conduire à la vie éternelle, par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Romains 5 : 20-21).
 
 
Soyons prêt ! Alléluia !
 


Revenez au lieu secret !

Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, et ayant fermé ta porte, prie ton Père, qui est là dans ce lieu secret ; et ton Père, qui te voit dans ce lieu secret, te récompensera publiquement. Matthieu 6 : 6
 
Tout dans votre vie conspirera à vous tenir éloigné du '' lieu secret ''. Et chaque fois que vous succomberez, vous commencerez à échouer dans d'autres domaines. Pourquoi la lutte est-elle si dure me demanderez-vous ? Parce que le lieu secret est l'endroit où vous rencontrez Dieu chaque jour pour y être instruit, corrigé, purifié, aimé, édifié et préparé pour l'avenir. Cela peut être n'importe où, mais au moins quelque part ! Cela peut être à n'importe quel moment, mais ce doit être un moment précis. Cela doit devenir le rendez-vous le plus important de votre journée. Jésus est votre exemple : Il se levait souvent à l'aube pour prier, parce qu'il savait ce qui l'attendait. Ce qu'il recevait le matin lui permettrait de tout donner de lui-même, le reste de la journée. Si vous ne passez pas de temps dans le lieu secret, qu'aurez-vous à donner le reste de la journée ? Vous travaillerez de plus en plus dur, vous accomplirez de moins en moins parce que vous ne travaillerez qu'avec vos propres forces. Mais après avoir prié, vous combattrez de moins en moins et accomplirez de plus en plus, parce que votre travail sera avec sa force à Lui. Ne soyez pas tant occupé dans l'œuvre du Seigneur pour en négliger le Seigneur de cette œuvre. Rien ne peut naître sans intimité. Tout ce dont vous avez besoin se trouve dans la présence de Dieu. Y êtes-vous ?

La crainte de l'Éternel

La crainte de l'Éternel c'est la haine du mal. Proverbe 8 : 13 a
 
La crainte de l'Éternel est une source de vie pour se détourner des pièges de la mort. Proverbe 14 : 27
 
La crainte de l'Éternel conduit à la vie, et celui qui l'a, passe la nuit étant rassasié, sans qu'il soit visité par aucun mal. Proverbe 19 : 23
 
Perdre la crainte de l'Éternel crée en nous la perte de la crainte du péché... Quand nous perdons la crainte du péché, nous pouvons vivre en rébellion contre Dieu et sans apparemment en avoir conscience ! Nos yeux ne discernent plus les pièges de l'ennemi, tout n'est plus noir '' ténèbres '' ou blanc '' lumière '' mais des tons de gris s'infiltrent, tout autant que la tiédeur... La flamme n'est plus aussi apparente, brûlante de zèle, d'amour, de projets pour Dieu... Tout doucement l'amour du monde, la convoitise de la chair et le compromis s'infiltrent inexorablement. l'ennemi alors applique de la boue (provenant tout droit de l'enfer) sur nos yeux, notre bouche, nos mains et même nos pensées. Que regardes-tu, que dis-tu, que fais-tu ou que penses-tu en secret qui attriste l'Esprit saint ? Tu t'es laissée entraîner par les tentations de ce monde ! Reviens ! Laisse ton cœur se saturer de la divine crainte de l'Éternel, demande à ton Père de la déposer en ton cœur repenti. Il le fera car c'est lui qui crée en toi le vouloir et le faire. Tout comme David, adresse-lui cette prière : « Éternel, enseigne-moi tes voies et je marcherai dans ta vérité ; lie mon cœur à la crainte de ton nom » (Psaume 86 : 11). Ne perdons pas la crainte du Seigneur, car ça pourrait être notre perte à jamais. Il est facile de tomber, mais il est difficile de revenir !
 
(auteur inconnu)