lundi 9 février 2015

La vérité derrière LA SAINT-VALENTIN.

Le monde voit la Saint-Valentin comme étant la « fête de l'amour ». Puisque la Bible dit que Dieu est amour (I Jean 4 :8, 16), approuve-t-Il la célébration de ce jour ?Veut-Il que Son peuple — les vrais Chrétiens — partagent les friandises, les cartes ou autres coutumes associées à ce jour ? Lorsque Dieu dit qu’Il veut que vous ayez une vie abondante (Jean 10 :10), est-ce que cela inclut la célébration d’un jour de fête qui semble aussi inoffensif que la St-Valentin ? Le Dieu qui nous donne toutes choses — la vie, le boire, le manger, l’intelligence, etc. — approuve certainement ce jour,  fête au cours de laquelle les amoureux échangent des cadeaux — Non ? N’en soyez pas si sûrs. Ne présumez de rien. Ne vous fiez même pas au présent article. Allez voir dans les encyclopédies et les livres d’histoire. Vérifiez dans la Bible. Alors vous connaîtrez les vraies vérités derrière la St-Valentin. Et vous saurez ce que Dieu attend de vous à ce sujet.


 
L’histoire de la St-Valentin
 
Tout comme Noël, Pâques, l’Halloween, le Jour de l’An et autres fêtes de ce monde, la St-Valentin est une autre tentative de camouflage de coutumes et d’observances païennes et idolâtres par une « christianisation ». Aussi
 innocente et inoffensive que la St-Valentin puisse paraître, ses traditions et coutumes proviennent des deux festivals païens les plus pervertis sexuellement de l’histoire ancienne. Les lupercales et la fête de Juno Februata. Les lupercales (aussi connue en tant que fête de licence sexuelle) célébrée le 15 février, était observée par les anciens Romains en l’honneur de Lupercus, le dieu de la fertilité et de l’agriculture, le protecteur des troupeaux et des récoltes et grand chasseur de loups. Les Romains croyaient que Lupercus protégerait Rome des meutes de loups qui dévoraient le bétail et les gens. Assistés par les vierges vestales, les luperques (les prêtres mâles) observaient les rites de purification en sacrifiant des chèvres et un chien dans la caverne du Palatin, là où les Romains croyaient que Romulus et Remus avaient été abrités par la louve qui les avait nourris avant qu’ils fondent Rome. Habillés de pagnes tachés de sang et faits avec la peau des chèvres sacrifiées, les luperques parcouraient Rome frappant les femmes avec des februa, des courroies faites des peaux des chèvres. Les luperques croyaient que ces flagellations purifiaient les femmes et leur garantissaient la fertilité et l’aisance lors de l’accouchement. Le mot février dérive du mot februa et signifie purification. Pour les Romains, février était aussi consacré à Junon Februata, la déesse de febris(fièvre de l’amour), des femmes et du mariage. Le 14 février, des billets (petites pièces de papier sur lesquels étaient écrits le nom d’une adolescente) étaient mis dans un récipient. Des adolescents choisissaient alors au hasard un billet. Le garçon et la jeune fille dont les noms avaient été choisis formaient alors un couple lors de jeux érotiques et de fêtes qui étaient célébrées partout dans Rome. Après la fête, ils demeuraient des partenaires sexuels pour le reste de l’année. Cette coutume a été observée dans l’empire romain pendant des siècles.

Le blanchiment des perversions.

En 494 ap. J.-C., le pape Gélase a rebaptisé la fête de Junon Februata en l’appelant la fête de la purification de la vierge Marie. Elle est aussi connue sous le nom de Chandeleur, de fête de la Présentation, de purification de la Sainte Vierge et de fête de la présentation du Christ au Temple. Après que Constantin eut fait de l’Église romaine la religion chrétienne officielle de l’empire romain (325 ap. J.-C), ses dirigeants voulurent se débarrasser des fêtes païennes observées par le peuple. Parmi elles, les lupercales étaient prioritaires. Toutefois, les citoyens romains voyaient cela d’un autre oeil. Ce ne fut pas avant 496 ap. J.-C. que l’Église de Rome put agir sur les lupercales. Ne pouvant s’en débarrasser, le pape Gélase la changea plutôt du 15 au 14 février et l’appela la Saint-Valentin. La date de célébration fut plus tard changée du 14 au 2 février. Elle tire son nom d’un des saints de l’Église qui, en 270, fut exécuté par l’empereur à cause de ses croyances.
Selon l’Encyclopédie catholique, au-moins trois Saint Valentin différents, tous martyrs, sont mentionnés dans le martyrologe sous la date du 14 février. Un aurait été prêtre à Rome, un autre évêque d’Interrama (la Terni moderne). Ces deux personnes semblent avoir été martyrisées dans la deuxième moitié du troisième siècle et avoir été enterrées le long de la voie flaminienne, mais à des distances différentes de la ville d’un troisième Saint-Valentin qui aurait souffert en Afrique avec un certain nombre de ses compagnons. On ne sait rien de plus. Des biographies de plusieurs hommes différents appelés Valentin ont été fusionnées pour obtenir un seul Saint-Valentin officiel.
L’Église a poussé le blanchiment des lupercales encore plus loin. Au lieu de mettre les noms des jeunes filles dans des boîtes, ce fut le nom des saints qui cette fois étaient tirés à la fois par les garçons et les filles. Il était ensuite du devoir de chaque personne d’émuler la vie du saint dont le nom avait été tiré. C’est une autre tentative par Rome de blanchir une observance païenne en la christianisant. Dieu n’a jamais donné à l’homme l’autorité ou le pouvoir de faire une telle chose. Bien que l’Église de Rome ait banni la loterie sexuelle, les jeunes hommes continuent d’en pratiquer une version atténuée en envoyant aux femmes qu’ils désirent des messages romantiques contenant le nom de Saint-Valentin.
À travers les siècles, les cartes de la Saint-Valentin sont devenues populaires, spécialement à la fin du XVIII et au début du XIX siècles. Ces cartes étaient ornées de cupidons et de cœurs et méticuleusement décorées avec de la dentelle, de la soie ou des fleurs.
Le premier homme du nom de Valentin

 
Mais qui était le Valentin original ? Et que signifie le nom de Valentin ? Valentin vient du mot latin Valentinus, qui  vient lui-même de valens — être fort, puissant, imposant. La Bible décrit un homme qui possède un titre semblable : « Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel; c’est pourquoi l’on dit: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Éternel. » (Genèse 10 :8-9). On dit qu’il chassait avec l’arc et les flèches.
Tel que mentionné, les Romains célébraient les lupercales afin d’honorer le dieu de la chasse Lupercus. Pour les Grecs, de qui les Romains avaient copié la majorité de la mythologie, Lupercus était connu sous le nom de Pan, le dieu de la lumière. Les Phéniciens adoraient le même dieu sous le nom de Baal, le dieu soleil. Baal était un des nombreux noms ou titres de Nimrod, un vaillant chasseur, particulièrement de loups. Il fut aussi le fondateur et premier maître de Babel (Genèse 10 :10-12). Défiant Dieu, Nimrod fut à l’origine de la religion à mystères de Babylone dont la mythologie a été copiée par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et une multitude d’autres peuples anciens. Sous des noms ou des titres différents — Pan, Lupercus, Saturne, Osiris — Nimrod est l’homme fort, le vaillant chasseur-guerrier, dieu des anciens. Mais, direz-vous, qu’est-ce que le symbole du cœur a à faire avec le fait d’honorer Nimrod/Valentin ?
Le titre Baal signifie seigneur ou maître et celui-ci est mentionné dans toute la Bible comme étant le dieu des païens. Dieu a averti Son peuple de ne pas adorer, ni même tolérer les voies de Baal (Nimrod). Dans l’ancien chaldéen (la langue des Babyloniens), bal, qui est semblable à Baal, signifie « cœur ». Voilà d’où provient le symbole du cœur.
Notez maintenant le nom de Cupidon. Il provient du verbe latin cupere, signifiant désirer. Cupidon était le fils de Vénus, la déesse romaine de la beauté et de l’amour. Connu aussi sous le nom d’Eros chez les Grecs, il était le fils d’Aphrodite. Selon le mythe, il était responsable d’avoir fécondé un grand nombre de déesses et d’êtres mortels. Cupidon était un archer à l’allure d’enfant (rappelez-vous que Nimrod était archer). La mythologie décrit Cupidon comme pourvu d’une personnalité à la fois cruelle et enjouée. Il utilisait ses flèches invisibles dont l’embout était en or, pour frapper les femmes et les hommes sans méfiance, les faisant tomber follement amoureux. Il ne faisait pas cela pour leur bénéfice, mais bien pour les rendre fous de passion avec le dessein de rendre leur vie misérable et se moquer d’eux. Plusieurs des dieux des Égyptiens, des Grecs, des Romains, des Assyriens et de d’autres peuples ont pris pour modèle un seul homme, Nimrod.
Mais qu’est-ce que cela a à faire avec nous aujourd’hui ? Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de ce qui est arrivé dans le passé ?
Ce que Dieu pense

 

Lisez ce que Dieu commande à Son peuple en ce qui concerne les pratiques et les traditions païennes. « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité » (Jérémie 10 :2-3). Voyez aussi les paroles du Christ dans Matthieu 15 :9 : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes ».
Partout dans la Bible, Dieu décrit les païens comme ceux qui adorent les choses qu’Il a créées (les animaux, le soleil, la lune, les étoiles, les arbres etc.), ou des idoles faites de mains d’hommes, ou toute autre chose que Dieu. Il qualifie ces personnes et leurs pratiques de païennes. Les vrais Chrétiens savent que Dieu hait toutes les coutumes, pratiques et traditions dont l’origine est païenne. Dieu prend-Il vraiment au sérieux le paganisme ? Lorsqu’Il sauva les douze tribus d’Israël d’un esclavage brutal et les fit sortir d’Égypte, Il leur commanda : « Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène: vous ne suivrez point leurs usages » (Lévitique 18 :3). Dieu exigea des Israélites de ne pas se souiller par les pratiques et coutumes païennes des nations environnantes (v. 24-29). « Vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l’Éternel, votre Dieu » (v. 30). Dieu a maudit l’Égypte — une nation d’adorateurs de la nature — par dix plaies et libéra Israël de l’esclavage. Il sauva Israël de l’armée de Pharaon en ouvrant la mer Rouge et en conduisant Son peuple en sécurité. Il nourrit les Israélites de la manne des cieux — une nourriture spéciale donnée par Dieu. Il les protégea des armées aguerries des nations païennes et les emmena dans la Terre Promise en expulsant leurs ennemis.
Comment Israël répondit-il à Dieu ? « Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge… Ils firent un veau en Horeb, ils se prosternèrent devant une image de fonte. Ils échangèrent leur gloire contre la figure d’un boeuf qui mange l’herbe. Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, qui avait fait de grandes choses en Égypte, des miracles dans le pays de Cham, des prodiges sur la mer Rouge… Ils méprisèrent le pays des délices; ils ne crurent pas à la parole de l’Éternel, ils murmurèrent dans leurs tentes, ils n’obéirent point à sa voix… Ils s’attachèrent à Baal-Peor, et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts. Ils irritèrent l’Éternel par leurs actions » (Psaume 106 :7,13-14, 19-22, 24-25, 28-29). Dieu ordonna explicitement à Israël d’expulser et de détruire toutes les nations qui occupaient la Terre Promise (Canaan). Par-dessus tout, Son peuple ne devait faire aucune alliance avec elles ou se marier avec elles (Deutéronome 7 :1-3, 5, 16), « car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux » (v.4). Mais les Israélites se croyaient meilleurs que Dieu. Ils décidèrent de faire les choses à leur façon. « Ils ne détruisirent point les peuples que l’Éternel leur avait ordonné de détruire. Ils se mêlèrent avec les nations, et ils apprirent leurs oeuvres. Ils servirent leurs idoles, qui furent pour eux un piège; ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux idoles, ils répandirent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, et le pays fut profané par des meurtres. Ils se souillèrent par leurs oeuvres, ils se prostituèrent par leurs actions » (Psaume 106 :34-39).
Dieu voulait que la nation d’Israël serve d’exemple aux nations d’alentour. C’est pourquoi, ayant en vue de les réveiller et de les remettre sur la bonne voie, Dieu permit à leurs ennemis de les conquérir. Israël se repentit et cria vers Dieu, qui les sauva. Une fois le ventre plein et leurs vies en sécurité, les Israélites retournèrent vers les autres dieux. Dieu les punit à nouveau. Israël se repentit et cria à nouveau vers Dieu.
Et c’est ainsi que se poursuivit le cycle de délivrance, idolâtrie, punition, repentir (v. 40-46), jusqu’au moment où, finalement, Dieu n’eut d’autre choix que de divorcer l’Israël infidèle (Jérémie 3 :6-11).
Il utilisa les Assyriens, une des nations guerrières les plus brutales de l’histoire, pour envahir, conquérir, mettre en esclavage et déplacer tout le royaume du nord d’Israël (2 Rois 17). Ceux-ci disparurent de l’histoire et les descendants modernes de ces dix tribus ont ignoré leur véritable identité jusqu’à aujourd’hui.
Par après, Dieu envoya le royaume du sud, celui de Juda (qui consistait surtout des tribus de Juda, de Benjamin et de Lévi) en exil à Babylone (2 Rois 24 et 25). Parce qu’ils observaient (au-moins physiquement) le véritable Sabbat qui est un signe qui identifie le vrai Dieu et Son peuple (Exode 31 :12-18), les Juifs purent conserver leur identité.
Les Israélites furent sévèrement punis pour avoir désiré suivre les coutumes, les rituels, les traditions et les pratiques païennes. Comme vous pouvez le constater, Dieu ne prend pas le paganisme à la légère.
 
Pourquoi le paganisme est mauvais.

 Pourquoi au juste Dieu déteste-t-Il tout ce qui ressemble aux coutumes païennes ? Est-il possible de « blanchir » en les « christianisant » des pratiques païennes et les rendre pures ? Est-ce correct d’adopter des pratiques païennes aussi longtemps que vous adorez Dieu ?
Prenez note de ce que Dieu dit dans Lévitique 18. Après les avoir délivrer de l’esclavage, Dieu les a prévenu de ne pas pratiquer les coutumes qu’ils avaient connues en Égypte, et de ne pas apprendre les voies, coutumes et traditions des nations païennes qu’ils rencontreraient dans le pays de Canaan (v. 1-3). En lieu et place, Dieu commanda à Israël de suivre Ses voies (v. 4-5).
Dieu décrit ensuite les vies païennes de ces nations en détail. Aux versets 7 à 20, Il condamne toutes sortes de pratiques hétérosexuelles qui sont hors des limites du mariage, l’inceste, la fornication, l’adultère etc. Aux versets 22-23, Dieu condamne l’homosexualité et la bestialité. Tous ces péchés brisent et détruisent la famille que Dieu a créée et instituée avec amour
Notez ce à quoi Dieu rattache ces perversions. « Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc, et tu ne profaneras point le nom de ton Dieu. Je suis l’Éternel » (v.21). Dieu lie ces pratiques sexuelles perverses des nations païennes aux sacrifices humains — des parents qui offraient leurs enfants aux dieux païens. La Bible nous montre que non seulement Israël a désobéi à Dieu et a embrassé de tout cœur l’immoralité sexuelle des païens, mais ils sont allés encore plus loin.
« Ils m’ont tourné le dos, ils ne m’ont pas regardé; on leur a enseigné, on leur a enseigné dès le matin; mais ils n’ont pas écouté pour recevoir instruction. Ils ont placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué [le temple à Jérusalem] afin de la souiller. Ils ont bâti des hauts lieux à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, pour faire passer à Moloc leurs fils et leurs filles: Ce que je ne leur avais point ordonné; et il ne m’était point venu à la pensée qu’ils commettraient de telles horreurs pour faire pécher Juda » (Jérémie 32 :33-35). (Pour en apprendre davantage au sujet de ces sacrifices humains, télécharger notre sermon intitulé Santa Claus is Molec (en anglais) et lisez notre brochure La véritable origine de NOËL et La véritable origine de PÂQUES). Imaginez-vous. Israël a commis un péché si vil, si dégoûtant, que même Dieu en a été choqué.Mais tout cela était à cette époque. Qu’en est-il de notre époque ? Assurément, les parents de nos jours ne sacrifient pas leurs enfants aux dieux païens — ou le font-ils toujours ?

N’en soyez pas si sûrs. Peut-être leurs vies ne sont-elles pas sacrifiées, mais qu’en est-il de leur innocence ?
 

Les parents de nos jours s’attendent à ce que leurs petits tombent en amour et aient des « amoureux et des amoureuses ». Ils trouvent cela mignon lorsque de petits garçons et les petites filles se tiennent la main et agissent comme un couple en s’échangeant un baiser ou deux en cachette quand personne ne regarde. Certains parents s’inquiètent lorsque leurs enfants ne montrent pas d’intérêt pour le sexe opposé. Ils ne cessent de leur demander, « as-tu un petit ami ? Ou, qui est ta petite amie ?
Pourtant, ces mêmes parents sont surpris lorsque leur adolescente tombe enceinte, ou attrape une maladie sexuellement transmissible, ou encore, se fait avorter en cachette. La Saint-Valentin n’est qu’un des nombreux outils que le dieu de ce monde (2 Corinthiens 4 :4) utilise afin d’amener les parents à sacrifier l’innocence de leurs enfants.
Lorsque les jeunes garçons et les jeunes filles tirent au hasard leurs noms et s’envoient des cartes de la Saint-Valentin et des cadeaux les uns aux autres en déclarant leur amour, ils sont en train d’apprendre les premières étapes des relations intimes que le Créateur a conçues spécifiquement pour des adultes matures. Au lieu de vivre dans l’innocence sans responsabilités de la jeunesse, c’est-à-dire grandir sans les casse-têtes et les déceptions des adultes (trouver un emploi, payer les comptes, le mariage, élever une famille…), on enseigne aujourd’hui à nos enfants à se désirer les uns les autres. Ils en viennent au drame quotidien du « si tu m’aimais, tu coucherais avec moi » ; « je suis enceinte » ; « ce n’est pas mon enfant » ; ou, « elle s’est faite avortée ». Au moment d’atteindre l’âge adulte, il ne reste pratiquement plus aucune trace d’innocence, de sincérité ou de décence morale en eux. Ils sont abattus, ils ont les attitudes blasées du monde « j’ai déjà été là, j’ai déjà fait ça » etc.. Et leur vie ne fait que commencer !
Voilà pourquoi nous vivons dans un monde où une adolescente encore vierge est un phénomène rare. Ce qu’on appelait autrefois le concubinage et vivre dans le péché s’appelle aujourd’hui, tout simplement « vivre ensemble », où les relations sexuelles ne sont rien de plus qu’une récréation physique sans attaches émotionnelles, sans souci ni préoccupations. Les gens changent de partenaire sexuel comme on change de vêtements. D’autres, non mariés, dans la vingtaine ou la trentaine ont déjà eu cinq partenaires sexuels — et cela est considéré un chiffre peu élevé, tout spécialement aux États-Unis. Les hommes ne se font plus appelés « mari » ou « fiancé » mais le père de mon deuxième enfant. Quelle tristesse!
Satan a séduit le monde entier (Apocalypse 12 :9) et de multiples façons, tout particulièrement en ce qui concerne les relations intimes. Le jour de la Saint-Valentin n’est qu’un de ses outils de séduction. (Pour en apprendre davantage sur ce qu’est ce fraudeur, lisez notre brochure intitulée Qui est le DIABLE ?

 
Sortez du milieu d’elle, mon peuple
 
En ce qui concerne le proche avenir, alors que ce monde influencé par Satan est à la veille de s’écrouler, Dieu déclare, « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » (Apocalypse 18 :2-3).
Concernant ce système païen et satanique, Dieu ordonne aux vrais Chrétiens : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (v.4). La Saint-Valentin provient du paganisme antique de ce monde influencé par Satan. Il a été inventé afin de tromper l’humanité en faisant appel aux désirs charnels, ou comme la Bible les appelle, les oeuvres de la chair. « Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, … l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. » (Galates 5 :19-21). D’après vous, cela ressemble-t-il aux lupercales ?
En dernier lieu, « ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu » (v. 21). Un vrai Chrétien se concentre sur le prochain Royaume de Dieu (Matthieu 6 :33) et sur le monde à venir et non sur les désirs charnels de ce monde. Un véritable Chrétien doit s’efforcer de se dépouiller du « vieil homme » et suivre l’exemple parfait et juste de Jésus-Christ. Il sait qu’il doit prendre la décision de sortir de ce monde rempli de coutumes, de traditions et de pratiques païennes.
Les Chrétiens ne célèbrent pas la Saint-Valentin !
 


(PAR DAVID C. PACK -TRADUIT PAR JEAN RICHARD)

 

vendredi 6 février 2015

Dieu et notre argent

Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? ou, que boirons-nous ? ou, de quoi serons-nous vêtus ? Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Matthieu 6 : 31 et 33
 
Ces versets du chapitre 6 de l'évangile de Matthieu était souvent répété par notre mère chrétienne. Veuve dès l'âge de 40 ans, elle avait compté sur Dieu pour élever ses trois enfants et s'occuper de la petite ferme familiale. Nous nous souvenons avec reconnaissance de sa vie de piété et de sa confiance dans les promesses de Dieu. Une autre chrétienne du même village, veuve aussi, racontait qu'un jour elle s'était trouvée totalement à bout de ressources. Ce soir-là, se mettant à genoux, elle pria Dieu de lui fournir de quoi survivre et donner à ses enfants. Après une nuit paisible, tôt le matin, elle entend frapper à sa porte. Une dame qui habitait un village voisin se présente en lui disant : « Hier, j'ai pensé tout à coup que j'avais de l'argent dont je n'avais pas utilisé alors qu'il y a dans ma commune beaucoup de personnes démunies. J'ai donc décidé de distribuer cet argent à celles que je connais. Je commence par vous... » Pleurant de joie, la veuve ne savait comment remercier sa donatrice. Mais son cœur était aussi rempli de reconnaissance envers Dieu, '' le Père des orphelins et le juge des veuves '' ( Psaume 68 : 5). Nous, croyants qui connaissons Dieu comme le Père qui nous aime, savons-nous aussi nous remettre avec confiance à ses soins, mais également, et avant tout, '' rechercher le royaume de Dieu et sa justice '' ? Ce qui nous conduira aussi, peut-être, avec notre porte-monnaie, vers telle maison pauvre de notre village.

L'attente

Mon âme attend le Seigneur plus que les sentinelles n'attendent le matin, plus que les sentinelles n'attendent le matin. Psaume 130 : 6
 
Une femme se tient debout sur le rivage : ses yeux, sur l'horizon, se fixent pleins d'amour. Son époux est parti pour un lointain voyage ; elle attend son retour. « Je viendrai te chercher, je ne sais à quelle heure, le soir ou vers minuit », dit-il en la quittant. Croyant à sa parole, elle orne sa demeure. Confiante, elle attend. Elle vit à l'écart, par les siens méprisée, regardant leurs plaisirs d'un œil indifférent. Ses amis, ses voisins la tournent en risée. Pas un de la comprend. « Oubliez le passé, lui disent-ils sans cesse, contre des biens réels échangez l'incertain. Vous voyez bien qu'il tarde. Où donc est la promesse de son retour prochain ? » Mais l'amour ne veut rien de ce conseil rebelle. Son cœur sans hésiter ne l'écoutera pas. Oui, bien qu'il tarde encore, son époux est fidèle : il ne l'oubliera pas ! C'est ainsi qu'aujourd'hui l'Église patiente attend jusqu'à ce jour son Époux glorieux. Bientôt il va venir l'enlever, triomphante, avec lui dans les cieux.

vendredi 30 janvier 2015

J'ai peur pour ceux qui ne croient pas

N'aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde ; si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. 1 Jean 2 : 15
Clayton était un jeune atteint de leucémie. À la quatrième récidive de la maladie, le médecin a dû lui dire : « Clayton... il te reste peut-être trois mois à vivre ». Alors âgé de 18 ans, il consacre ses dernières forces à parler de sa foi et à avertir de nombreux jeunes. Il déclare : « Je sais quand je vais mourir. Mais vous non. Et vous vous laissez distraire par les choses de la vie qui vous empêchent de penser à ce qui est réellement important ». Quelqu'un lui demande : « Clayton, est-ce que tu as peur ? » « Oui, répond-il, j'ai peur, je suis terrifié. Mais je n'ai pas peur du cancer, je n'ai pas peur de mourir. Car je sais où j'irai après la mort puisque j'ai cru dans mon cœur que Jésus est Seigneur, et je le reconnais publiquement. Il n'y a qu'un chemin qui mène au ciel. Cela, je le crois. En revanche, j'ai peur pour vous. J'ai peur pour chacun de ceux qui ne savent pas où ils iront après la mort. J'ai peur pour ceux qui croient savoir où ils iront après la mort, mais n'en sont pas sûrs. Et j'ai surtout peur pour ceux qui sont distraits par ce monde, distraits par l'école, le travail, le sport, les copains, les loisirs... C'est de cela que j'ai vraiment peur pour vous. » Clayton a réalisé une vidéo à l'aide de ses amis. Après l'avoir terminée, il l'a visionnée le soir et a déclaré : « Oui, c'est exactement ce que je voulais dire avant de mourir ». Le lendemain, il est parti auprès de son Seigneur, ayant achevé le service que le Seigneur Jésus lui avait confié ; être son témoin.


jeudi 22 janvier 2015

Un marteau qui brise le roc

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise la pierre ? Jérémie 23 : 29
 
Au cours d'une explication du chapitre 4 de la lettre de Paul aux Éphésiens, le récit authentique suivant a été donné par un ami chrétien : Un jeune homme entre un jour dans une salle de réunion où l'évangile est annoncé. Saisi d'une façon extraordinaire par le message de la grâce divine, il confesse ses péchés et reçoit la pleine certitude du pardon de Dieu. Il ressort complètement délivré, ayant trouvé la paix dans son âme. Le lendemain, il se rend comme d'habitude à la forge ou il travaille. Dès son arrivée, il prend son marteau et s'adresse à ses camarades : « Voyez, mes amis, mon cœur était aussi dur que cette enclume ». Puis, la frappant d'un coup violent, il ajoute : « Dieu a brisé ma volonté ! » Les jours suivants, il subit beaucoup de moqueries de la part des ouvriers non-croyants. Mais il continue à montrer une foi vivante et une joie paisible. Quand il doit quitter  cet atelier pour un autre travail, un moqueur vient inscrire sur la porte de son armoire vide : '' Jésus est parti ! '' Quel témoignage rendu à la transformation complète du jeune homme ! Avant sa conversion, le cœur de ce jeune était, comme celui de ses camarades, dominé par l'incrédulité et rebelle à la volonté divine. Mais la Parole de Dieu n'est-elle pas '' comme un marteau qui brise la pierre '' ? Et sa conduite totalement changée a prouvé qu'il appartenait à un nouveau maître. Il est passé '' de la puissance de Satan à Dieu '' (Actes 26 : 18), il a '' revêtu le nouvel homme '', c'est-à-dire Christ (Éphésiens 4 : 24).

jeudi 15 janvier 2015

Héritages

Passage à lire : 2 Timothée 1 : 1 à 7
 
... et me souvenant de la foi sincère qui est en toi, et qui a premièrement habité en Loïs, ta grand-mère, et en Eunice, ta mère, et je suis persuadé qu'elle habite aussi en toi.
2 Timothée 1 : 5
 
« Ce fusil appartenait à mon arrière-grand-père », dit fièrement l'homme, tenant à la main un fusil à l'état neuf de l'époque des pionniers de l'Ouest américain. Pendant que j'admirais son magnifique fût en noyer et ses garnitures brillantes en cuivre, il dit : « Il a été légué à mon père, qui me l'a donné. Cela fait plus de 100 ans qu'il appartient à ma famille, et je vais le donner à mon fils quand il aura 25 ans. » Nous réfléchissons beaucoup à ce que nous léguons à nos enfants. Ma femme chérit le cristal et la porcelaine qui appartenaient à sa grand-mère. Chez vous, c'est peut-être quelque chose de différent : un meuble antique, une couverture fait main ou une vieille bible familiale. Les héritages sont importants pour nous. Cependant, par l'exemple de notre vie, nous pouvons léguer à nos enfants des choses encore plus importantes, comme une bonne renommée et un caractère honorable. Le passage biblique d'aujourd'hui mentionne le meilleur don de tous : l'exemple de foi en Jésus-Christ. La grand-mère de Timothée, Loïs, et sa mère, Eunice, ont cru en Christ et ont enseigné à Timothée à en faire autant. En réfléchissant à ce que vous léguerez à vos enfants et petits-enfants, n'oubliez pas l'exemple de votre foi en Jésus, car c'est l'héritage le plus précieux de tous. - D.C.E. -
 
Pensée : Les valeurs que nous transmettons à nos enfants sont plus importantes que les biens que nous leurs léguons.

Pensez d'abord !

Passage à lire : Matthieu 12 : 33 à 37
 
Or je vous dis, que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole oiseuse qu'ils auront dite. Matthieu 12 : 36
 
 En 1980, Lee Atwater, chef de l'état-major d'un candidat au Congrès américain, a infligé beaucoup de souffrance par ses paroles. Son personnel a appris qu'un candidat opposant avait déjà vécu une grave dépression et subi des électrochocs. Quand Atwater a divulgué l'information à la presse, cela a humilié l'autre candidat et semé le doute quant à ses capacités. Angoissé, ce candidat a mis en cause l'éthique d'Atwater, et ce dernier a répliqué qu'il n'avait pas l'intention de répondre à un homme '' rattaché à un câble de démarrage ''. Dix ans plus tard, Atwater était affligé d'une tumeur incurable au cerveau, confiné au lit et rattaché à des machines, à des tubes et à des fils. Avant de mourir, il a écrit une lettre à ce candidat pour lui demander pardon, car il voyait combien ses paroles avaient été cruelles. Nos parole peuvent être tout aussi dévastatrices, et il semble que ce sont nos enfants, notre famille ou les autres croyants que nous blessons le plus. En tant que chrétiens, nous avons l'obligation d'évaluer l'impact de nos paroles, car les paroles haineuses, colériques ou vaines peuvent infliger beaucoup de mal, dont nous aurons à rendre compte à Dieu. Demandez à Dieu de vous aider et, avant de proférer des paroles blessantes, pensez d'abord, puis ne le dites pas. - D.C.E. -
 
Pensées : Pensez avant d'agir ; pensez deux fois avant de parler.

dimanche 11 janvier 2015

Des oreilles pour écouter

Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les prophètes, à plusieurs fois et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, et par lequel il a fait les siècles...  
Hébreux 1 : 1-2
 
Assise sur sa chaise, les yeux fermés, les écouteurs aux oreilles, Séverine se balance lentement. Patrick, lui, marche dans la rue ; plus rien, plus personne n'existe, il est bercé par la musique qui lui parvient grâce à son baladeur. Voilà le moyen rêvé de ne plus être obligé d'entendre ce qui se passe autour de nous, ce qui nous énerve ou nous ennuie. Nous pouvons enfin écouter ce qui nous plaît sans avoir à tenir compte des autres. Mais n'est-ce pas aussi un moyen qui accroît notre isolement, notre tendance à nous replier sur nous-mêmes, qui favorise notre égoïsme ? Jésus aimait répéter lorsqu'il expliquait quelque chose d'important : « Qui a des oreilles pour ouïr, qu'il entende » (Matthieu 13 : 9). Il y a des paroles qu'il faut savoir écouter, même si elles nous surprennent. À plus forte raison, écoutons quand c'est Dieu qui nous parle. Il le fait de plusieurs manières :
 
-Par le langage de la nature, comme le rappelle le Psaume 19.
-Par l'évangile : « La foi donc est de l'ouïe ; et l'ouïe par la Parole de Dieu » (Romains 10 : 17).
-Par les événements dont il a toujours le contrôle, ou par les circonstances de notre vie personnelle qu'il conduit.
 
Dieu peut aussi nous parler par ses serviteurs qu'il place sur notre chemin, ou de mille autres manières. À nous de prêter l'oreille et de reconnaître sa voix.

vendredi 9 janvier 2015

J'étais tout à reconstruire (Témoignage)

Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées : voici, toutes choses sont faites nouvelles. 2 Corinthiens 5 : 17
 
Depuis trois ans que je prenais de la drogue, je m'étais '' bousillé ''. Je ne m'intéressais plus à rien d'autre. J'avais décidé d'aller aux Antilles, vivre comme je l'entendais. Mais un soir, dans la forêt tropicale, saisi par l'ambiance des lieux, spontanément je me suis mis à parler au Créateur, moi qui ne l'avais jamais prié. Ce fut une expérience profonde et marquée d'une grande paix, le sentiment d'une présence qui me remplissait ; j'en était tout surpris. Cette prière a été le début d'une nouvelle vie. Je me suis mis à lire les évangiles, et les paroles de Jésus me sont apparues claires, je les ai crues. Elles m'ont poussé à changer. J'ai arrêté le vol, le mensonge, la défonce. Puis je suis rentré en France retrouver ma famille que j'avais si égoïstement  délaissée. Là j'ai trouvé un travail, et connu de véritables chrétiens qui, comme moi, avaient fait cette rencontre avec Jésus. En fait j'étais tout à reconstruire, mais Dieu s'en est chargé. Il est un Père aimant. J'ai eu des moments très difficiles ; mais le Seigneur m'a toujours soutenu et je ne suis jamais retourné en arrière... Il m'a donné le bonheur de me marier avec une chrétienne engagée et de fonder ce beau foyer que nous avons maintenant avec nos trois enfants. Il m'a donné aussi la grande joie de voir mes meilleurs amis découvrir pour eux-mêmes ces réalités et vivre aussi de grands changements ; ils ont aujourd'hui des foyers solides, et partagent leur foi en celui qui a dit : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6).   - Pierre E. -
 


dimanche 4 janvier 2015

Les défauts de mon conjoint

Passage à lire : Éphésiens 5 : 22 à 33
 
Or l'Éternel avait dit : Il n'est pas bon que l'homme soir seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Genèse 2 : 18

Lorsqu'on se marie, on aime son conjoint et on ne prête guère attention à ses défauts. Mais après quelque temps de vie commune, ces défauts se font plus évidents, sans parler des manques et des irritations réciproques, plus difficiles à supporter. Et fréquemment, des tensions apparaissent dans les couples au fil des années... Couples chrétiens, il y a une ressource. Car Dieu élève toujours les choses les plus simples de la vie à la hauteur de ses pensées. Le lien conjugal est, à ses yeux, une image de la relation qui unit le Christ à son Église, composée de tous les vrais chrétiens. Le mari est donc, pour sa femme, comme le Seigneur pour son Église : il l'entoure de son amour et de ses soins fidèles. La femme est, pour son mari, comme l'Église pour Christ : elle lui est soumise, répond à son amour et bénéficie de ses soins. Elle est son complément, l'aide adaptée que Dieu place à son côté. Ainsi, épouse chrétienne, les défauts de ton mari sont justement l'un des domaines où Dieu t'a donnée à lui pour être une aide. Mari, les faiblesses de ton épouse font qu'elle a besoin de ta tendresse et de ton appui. Pour l'un et l'autre, ce sont des occasions de mettre la Parole en pratique. C'est aussi, dans la main de Dieu, un moyen de nous former et de nous éduquer. Maris et femmes, vivons dans notre couple les rôles complémentaires que Dieu a attribués à chacun pour notre bonheur, au lieu de nous plaindre de notre conjoint. Notre vie de famille s'en trouvera plus heureuse et à la gloire de Dieu.

La route des cigognes

Mais ceux qui s'attendent à l'Éternel, prennent de nouvelles forces ; les ailes leur reviennent comme aux aigles : ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. Ésaïe 40 : 31
 
Elles parcourent des milliers de kilomètres, deux fois par an. L'été, on peut les voir en Europe, et l'hiver en Afrique australe. Pour leur trajet vers le nord, certaines passent par le Maroc, l'Espagne et la France. D'autres volent au-dessus du Moyen-Orient pour finalement nicher en Europe de l'Est. Aucune ne vole directement par-dessus la Méditerranée, ce qui serait pourtant plus court. Pourquoi ces détours ? Les cigognes ont besoin de vents ascendants pour planer, et ces vents sont provoqués par le soleil réchauffant la terre, elles ne voyagent donc que le jour. Amis chrétiens, nous avons besoin, nous aussi, de courants qui nous portent dans notre vie chrétienne. Quels sont-ils ? C'est tout ce que l'Esprit Saint, le Souffle de Dieu, produit dans nos vies. Ce peut-être un verset de la Bible qui prend soudain un relief particulier. Ou une réunion chrétienne : la louange et l'écoute de la Parole de Dieu nous élèvent par la foi vers le Seigneur. Ce peut être aussi quand nous prions dans le secret de notre chambre. Ou encore, lors de la visite d'un ami, sa sympathie, ses encouragements, son écoute, sa présence. Ce peut être la contemplation de la nature, qui nous montre la sagesse et la grandeur de Dieu. Il y a aussi toutes ces occasions où Dieu nous fait prendre conscience qu'il répond, qu'il intervient pour nous délivrer. Sachons reconnaître ces '' courants ascendants '' qui nous détournent du mal et nous élèvent vers le Seigneur. Apprenons à lui dire merci pour sa fidélité.

mardi 30 décembre 2014

Poursuivez la sainteté (sanctification)

Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. Hébreux 12 : 14
 
Un agriculteur laboure son champ, sème, y répand des engrais et le cultive, tout en sachant fort bien qu'en fin de compte, le résultat dépend de forces naturelles sur lesquelles il n'a aucune prise. Il est le premier à reconnaître qu'il ne peut pas faire germer le semence, provoquer la pluie ou faire briller le soleil pour avoir une meilleure récolte. Pour que son travail soit fructueux, il faut que Dieu agisse. Cependant, si l'agriculteur néglige ses responsabilités, il n'a aucune raison d'espérer une bonne récolte. Amis chrétiens, de même, l'issue de nos combats - '' résister '' et '' tenir ferme '' (Éphésiens 6 : 10 à 18) - ne dépend pas que de Dieu, elle dépend aussi de nous. Dieu nous a donné une nouvelle vie, qui trouve sa joie à vivre dans la sainteté (sanctification), la pureté, la vérité et l'amour. Il veut nous donner la victoire, mais nous sommes responsables de '' revêtir l'armure complète '' qu'il met à notre disposition. Celle-ci comporte en particulier la Parole de Dieu, dont nous devons nourrir notre âme, et la prière, qui nous permet d'avoir '' du secours au moment opportun '' (Hébreux 4 : 16). Nous parlons volontiers de la victoire que Christ a remportée sur le péché par la croix, et de l'Esprit Saint qui nous permet d'être victorieux dans nos combats. Mais nous oublions parfois notre responsabilité de vivre dans la sainteté (sanctification). La volonté de Dieu est que nous vivions en nous éloignant du mal. Ce combat durera toute notre vie !

lundi 29 décembre 2014

Routes meurtrières

Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, et après cela suit le jugement. Hébreux 9 : 27
 
Régulièrement, les plus sombres statistiques concernant le nombre de tués sur les routes nous sont rappelées. Policiers et gendarmes annoncent des contrôles renforcés, la Prévention routière diffuse des images saisissantes, les médias étalent des chiffres. Mais à chaque fin de semaine, ou chassé-croisé de vacances, le constat n'est guère meilleur : la route reste une des premières causes de décès dans nos pays occidentaux. Combien seront attendus en vain chez eux ce soir ou au petit matin : ils n'y reviendront plus jamais. Nous ne pouvons pas toujours penser à l'accident qui pourrait arriver chaque fois que nous faisons quelque chose. Mais soyons assez lucides, alors que nous vivons, pour nous poser cette question : Qu'est-ce que notre vie ? Fragile, éphémère, mais d'une grande valeur ! Seule la Bible nous enseigne vraiment sur la vie, la mort et ce qui la suit. Elle nous explique que Dieu veut le bonheur de l'homme, mais que celui-ci gâche tout en rejetant son Créateur. Elle nous avertit qu'après la mort chacun devra être jugé par Dieu, mais aussi que Lui est patient envers tous les hommes. Il veut que chacun se tourne vers Lui par la foi en Jésus-Christ, pour vivre dès maintenant en relation avec Lui et être prêt, le moment venu, à quitter cette vie pour une autre bien meilleure. Prenons au sérieux le message du Dieu qui ne peut mentir et qui veut notre bien. Que nous prenions la route ou pas, pensons à l'essentiel !

jeudi 25 décembre 2014

Le pouvoir de la lumière

Passage à lire : Colossiens 1 : 9 à 14
 
Afin que vous soyez sans reproche et purs, des

enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu de la génération corrompue et perverse, parmi lesquels vous brillez comme des flambeaux dans le monde, qui portent au devant d’eux la parole de la vie. Philippiens 2 : 15
 
Certains d'entre nous n'apprécient peut-être pas particulièrement la poésie, mais il arrive souvent que quelques mots d'un vers frappent notre imagination, comme ceux-ci, de Francis Thompson : « La lune innocente, qui ne fait rien d'autre que briller, déplace toutes les vagues tumultueuses du monde. » La lune est à  près de 400 000 km de la Terre et est 400 fois plus petite que le Soleil. Sans lumière ni chaleur propres, elle reflète l'éclat de ce corps céleste plus grand. La Lune semble relativement insignifiante, mais elle déplace tranquillement et presque imperceptiblement les océans du monde par sa gravitation. La plupart d'entre nous peuvent sembler ne pas être très influents ni bien connus. Nous n'avons ni les dons, ni la richesse, ni la position pour avoir une grande influence sur notre société. Notre nom n'est pas publié dans les journaux, pas plus qu'il n'est mentionné à la télévision. Nous pensons peut-être que tout ce que nous pouvons faire, c'est pratiquer notre foi dans le train-train quotidien, mais nous n'avons peut-être pas remarqué que nous avons une influence sur les gens qui nous entourent par nos attitudes et nos actions chrétiennes. Ne nous préoccupons donc pas de notre apparent manque d'influence et faisons plutôt ce que Jésus nous a commandé : « Ainsi, que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5 ; 16). - V.C.G. -
 
Pensée : Même la plus faible lumière peut faire une différence dans la nuit la plus ombre.

Gouttes de rosée

Je serai comme la rosée pour Israël ; il fleurira comme le lis, et il poussera ses racines comme le Liban. Osée 14 : 5
 
C'était un matin d'été, et les premiers rayons de soleil traversaient mon jardin. Le soir précédent, la chaleur intense et le manque de pluie avaient flétri les tendres feuilles des plants de maïs, mais ce matin-là, les épis étaient bien droits et frais, et chaque feuille était décorée de gouttes étincelantes de rosée. Pendant la nuit, l'air frais avait fait condenser l'humidité en gouttes de rosée, qui avaient rafraîchi la végétation flétrie. D'après le prophète Osée, c'est là une image de ce que le Seigneur peut faire pour son peuple (Osée 14 : 5a). Quand notre esprit est abattu, quand nous sommes chargés de soucis ou quand nous portons le fardeau de la culpabilité du péché, le Seigneur offre à notre âme sa miséricorde et sa grâce comme une fraîche rosée. De même que la rosée apparaît dans le silence de la nuit pour rafraîchir les plantes, la rosée rafraîchissante du pardon, de la consolation et de la force de Dieu apparaît dans le silence de la prière et de la méditation de sa Parole. Pourquoi la vie de tant de chrétiens est-elle dépourvue de fraîcheur et de puissance ? Dans la plupart des cas, c'est parce qu'ils négligent de passer du temps seuls chaque jour avec Dieu dans la prière et l'étude de sa Parole. Avez-vous besoin d'être rafraîchi par les gouttes de rosée de Dieu ? - M.R.D. -
 
Pensée : Si vous voulez un rafraîchissement spirituel, buvez à la fontaine de la Parole de Dieu.    
 
 




dimanche 14 décembre 2014

Pas de paix sans combat

 L'Éternel est ma lumière et ma délivrance, de qui aurai-je peur ? L'Éternel est la force de ma vie ; de qui aurai-je frayeur ? Psaume 27 : 1
 
La vie chrétienne n'est-elle pas une vie de paix ? Oui, l'Évangile est un message de paix... mais pas de laisser-aller devant le mal. La vie de celui qui suit Jésus Christ apparaît alors comme un combat, parce que le mal l'agresse en permanence ou cherche à le séduire ; mais il est engagé derrière un Christ vainqueur. Jésus a vaincu Satan, celui qui nous tenait captifs dans une vie de péché. La vie de Jésus a mis en évidence l'existence sur la terre du seul homme incorruptible, sans péché. Sa vie, sa mort et sa résurrection sont la preuve d'une victoire totale sur le mal au profit de tous ceux qui l'acceptent comme Sauveur, lui font confiance et viennent se ranger sous sa bannière. Notre lutte - contre le mal, les tentations, le péché - est inévitable, mais positive puisqu'elle nous conduit à progresser dans la pureté et à croître spirituellement, en fait à mieux ressembler à notre Maître. Sans lutte, il n'y a pas de progrès, de paix, de victoire. Cette lutte n'est pas contre des hommes ni pour posséder quelques biens. C'est un combat spirituel dans notre vie pour faire triompher la justice, l'amour, les caractères de notre Seigneur en opposition avec toutes les influences négatives et occultes. Ce n'est pas une lutte incertaine ; au contraire, c'est lutter aux côtés du Seigneur qui nous dit : « ainsi que j'ai vaincu » (Apocalypse 3 : 21),
« Ma grâce te suffit, car ma vertu manifeste sa force dans l'infirmité » (2 Corinthiens 12 : 9).

vendredi 12 décembre 2014

Le pardon

Mais soyez doux les uns envers les autres, pleins de compassion, et vous pardonnant les uns aux autres, ainsi que Dieu vous a pardonné par Christ. Éphésiens 4 : 32
 
Benjamin, un pasteur noir vivant en Afrique du Sud, ne cessait de dire : « Nous ne devons haïr personne parce que Jésus nous aime tous ». On lui répondait : « Toi qui es noir, tu voudrais alors qu'on aime aussi les blancs ?» Un soir, sa voiture fut arrêtée, on le battit à mort. Ses meurtriers prirent sa Bible et la trempèrent dans son sang. Son fils, âgé de douze ans, parvint à échapper à cet affreux massacre. Quelques années plus tard, l'épouse de Benjamin et son fils, au cours d'une réunion, donnèrent le témoignage de leur épreuve et des consolations que le Seigneur leur avait prodiguées. Ils conclurent en chantant ce cantique : « Père, pardonne-leur ». Les auditeurs écoutaient, fascinés. Quelques personnes demandèrent qu'on prie pour elles.  Parmi elles, un homme hésitait. Il paraissait tourmenté. « J'ai besoin de votre Jésus, dit-il. J'ai besoin de pardon... je faisais partie de ceux qui ont tué votre mari ». « Effrayée, je me mis à trembler, raconte la veuve. Que devais-je faire ? Le Seigneur me le montra. Je pris le tueur dans mes bras et je lui dis : Je te pardonne comme Jésus nous a pardonné. Maintenant, tu es mon frère ». Nous ne pouvons qu'admirer la réaction de cette chrétienne ; elle a vraiment suivi de près l'exemple de son Sauveur. Mais nous sommes encore plus émerveillés quand nous pesons aux paroles de Jésus sur la croix : « Père ! pardonne-leur : car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 : 34).

Dieu donne et ne vend pas

Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes ; savoir, Jésus-Christ homme ; qui s'est donné soi-même en rançon pour tous ; témoignage qui a été rendu en son propre temps. 1 Timothée 2 : 5-6
 
Le vieux pêcheur fit asseoir son visiteur, un missionnaire devenu son ami, à l'entrée de sa cabane et lui montra un petit coffret.
- J'ai eu un fils qui était ma joie et ma fierté. Sa passion était la pêche des perles. Il rêvait toujours d'en trouver une plus belle que toutes celles qu'il avait déjà pêchées. Un jour, il la trouva. Mais, pour l'avoir, il resta trop longtemps sous l'eau et mourut peu après. Le vieillard courba la tête et essuya une larme. J'ai toujours gardé cette perle, mais maintenant je n'ai plus pour longtemps à vivre, et je vous la donne.
- Quelle merveille ! s'exclame le missionnaire... Non, je ne veux pas que vous me la donniez. Je vous l'achète. Fixez-moi votre prix.
- Monsieur Morse, cette perle n'a pas de prix. Personne ne serait assez riche pour l'acquérir. Mon fils est mort pour l'obtenir. Je ne peux pas la vendre, mais je veux vous la donner.
- Mon cher Rambhau, votre histoire est merveilleuse, mais il en est une plus merveilleuse encore. Dieu avait un Fils unique comme vous, et ce Fils est mort sur une croix pour expier les péchés de tous ceux qui mettent leur confiance en Lui. Dieu vous offre un salut gratuit, mais qui a coûté à son Fils les souffrances et la mort. Comme vous, Dieu donne et ne vend pas.

lundi 8 décembre 2014

Épuisé pour être sauvé

Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19 : 10
 
La scène se passe sur le bord du lac Ontario. Un groupe de jeunes s'amuse dans l'eau quand soudain l'un d'eux, qui s'est imprudemment éloigné de la rive, est pris d'une crampe. Jack, le maître nageur, se trouve là avec un ami, il observe la scène sans intervenir malgré les signes évidents de détresse. Son ami commence à être inquiet et l'interpelle : « Tu ne vois pas que ce jeune est en train de se noyer ! » « Bien sûr que si, et je vais aller à son secours ». Sur ce, mais sans se presser, Jack quitte son survêtement et se jette dans le lac au moment où le garçon paraît à bout de forces. En quelques brasses, il est à la hauteur de l'imprudent et il le ramène sur la rive. Dès qu'ils sont seuls, son ami lui reproche les risques qu'il a pris. « Tu te trompes. Si j'étais allé plus tôt à son secours, ce jeune se serait cramponné à moi, et je risquais de couler. Un homme qui se noie ne peut être sauvé à coup sûr que lorsqu'il est épuisé et incapable du moindre effort pour se sauver lui-même ». C'est ainsi que Dieu agit souvent. Il attend que quelqu'un soit à bout de ressources et comprenne qu'il est incapable de faire quoi que ce soit pour son salut. Oui, quand nous faisons le constat que notre cœur '' est rusé, et désespérément malin '' (Jérémie 17 : 9), nous cessons de nous débattre pour l'améliorer ; alors Dieu vient à notre secours. Il nous dit : « Je vous donnerai un nouveau cœur, je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau » (Ézéchiel 36 : 26).

Ma parole n'est-elle pas comme un feu ?

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise la pierre ? Jérémie 23 : 29
 
Il y a bien des feux dans ce monde, par lesquels les hommes prétendent s'éclairer, mais la Bible les compare à des feux d'étincelles (Ésaïe 50 : 11). Différent est le feu de la Parole. Elle seule, lorsque nous la croyons, éclaire nos cœurs en profondeur. L'image du feu parle aussi de mise à l'épreuve, en même temps que de purification. La Parole m'éprouve en ce qu'elle me place en la présence de Dieu. Présence qui sonde mes pensées, mon cœur, ma conscience, feu qui m'éclaire et en même temps me purifie si ma vie est illuminée de sa lumière. La Parole de Dieu est '' plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants '' ( Hébreux 4 : 12). Elle guérit, nettoie ce qui est impur dans ma vie, mes motivations, mes valeurs, mes priorités. Ce feu de la Parole fait aussi brûler dans mon cœur la flamme de l'amour. C'est ce qu'ont éprouvé les deux disciples de Jésus sur le chemin d'Emmaüs, en écoutant leur Maître leur expliquer les Écritures (Luc 24 : 32). C'est le feu de la ferveur et de l'amour. C'est aussi le feu de la vérité et du témoignage. Celui qui lit la Bible avec foi ne peut rester froid et muet. Il est comme obligé de parler de son Seigneur, par amour pour les hommes.

Le souffle de Dieu

Passage à lire : 2 Timothée 3 : 16-17
 
(...) car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes saints ont parlé de la part de Dieu.
2 Pierre 1 : 21

La Bible dérange. Elle parle un langage de vérité, elle nous montre ce que nous sommes réellement. Je préférerais quelquefois qu'elle se trompe, mais voilà, en la lisant, je suis bien obligé d'en convenir : celui qui l'a écrite me connaît parfaitement, et sait précisément ce qu'il me faut. Rien d'étonnant à cela quand on sait que la Bible à été inspirée (ou insufflée, ou soufflée) par Dieu lui-même, comme elle l'affirme (2 Timothée 3 : 16). Les écrivains de la Bible étaient des hommes en relation avec Dieu. Par son Esprit, Dieu a donné à chacun des auteurs ses propres mots qu'ils nous transmettent. Moise, par exemple, '' écrivit toutes les paroles de l'Éternel '', et l'Éternel lui dit encore : '' Écris ces paroles '' (Exode 24 : 4 ; 34 : 27). Les prophéties bibliques en font partie. Parce qu'elles sont paroles de Dieu, elles se sont réalisées ou se réaliseront en temps voulu. Cela devrait nous convaincre que tout ce que dit la Bible est vrai et s'accomplit un jour ou l'autre. La Bible enseigne avec autorité : '' Ainsi a parlé l'Éternel '' (Jérémie 30 : 2). Tout entière elle s'adresse au cœur et à la conscience. Cette parole de Dieu est active, vivante, puissante par le Saint Esprit pour agir sur notre cœur et notre conscience. En tous ceux qui l'ont reçue et crue, elle a produit la vie et une vraie lumière intérieure. Laissez-vous illuminer par ce rayonnement divin qui seul peut vous faire échapper au domaine limité de vos propres pensées. Lisez la Bible, et lisez-la avec foi !
 


dimanche 7 décembre 2014

Papa me connaît

Mais, ô Éternel! tu m'as connu, tu m'as vu, et tu as sondé quel est mon cœur envers toi.
Jérémie 12 : 3
 
Un petit garçon, dont le père était mineur dans un des derniers charbonnages du Nord de la France, s'était posté un soir à l'entrée de la mine. Il attendait patiemment la remontée de l'ascenseur et la sortie des mineurs. Un homme âgé qui l'observait lui demanda :
- « Qu'est-ce que tu fais là ? »
- « J'attends mon père. »
- « Tu ne pourras pas le reconnaître, ton père, au milieu des centaines d'hommes qui sortent tous avec le même casque et la même figure noire de charbon. Tu ferais mieux de rentrer chez toi. »
- « Mais mon papa me connaît ! » répondit le petit garçon.
Quelle belle réponse ! L'enfant savait qu'il n'était pas capable de reconnaître son père mais, plein de confiance, il ne doutait pas de son affection. Il n'était pas possible que son papa ne le voie pas. Notre Dieu voit tout, entend tout, sait tout. Le roi David disait : « Tu connais quand je m'assieds et quand je me lève ; tu aperçois de loin ma pensée. Tu m'enceins, soit que je marche, soit que je m'arrête; et tu as accoutumé toutes mes voies »  (Psaume 139 : 2-3). Dieu s'intéresse aux plus petits détails de notre vie. Il a une connaissance parfaite de toutes choses; bien plus encore, il nous aime. Il nous aime de l'amour d'un Père pour ses enfants. Aussi Jésus disait-il à ses disciples : « car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez »
(Matthieu 6 : 8).

samedi 6 décembre 2014

Courir ou prier ?

Cessez, a-t-il dit, et connaissez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. Psaume 46 : 10
 
 Qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, nous découvrons des beautés jaillies du ciel ou de la terre, des couleurs, des lumières propres à chaque saison, que nous ne reverrons plus pendant un an. Mais, emportés par la trépidation de la vie actuelle, nous ne nous apercevons peut-être même plus des changements de saisons ! Face à tout ce qui se présente à nous, comment gérons-nous nos priorités ? Ce qui est possible aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain. Combien de parents sommes-nous, par exemple, à regretter de ne pas avoir pris plus de temps avec nos enfants ? Et cela est vrai dans tous les domaines de la vie. Au-delà de la terre, il y a ce qui concerne l'éternité. La Bible dit : « Aujourd'hui si vous entendez sa voix (la voix de Dieu) n'endurcissez pas vos cœurs ». C'est aujourd'hui que nous devons répondre à l'appel de Dieu, recevoir sa parole qui sauve et donne une nouvelle vie. Demain, il ne sera peut-être plus possible de venir à Dieu. Chrétiens, est-ce que nous prenons encore le temps de nous arrêter pour écouter la Parole de Dieu, pour prier, pour louer ? À quoi bon toujours courir si on ne peut plus prier ? Apprenons à vivre chacune de nos journées en restant liés par la foi au Seigneur Jésus, en prenant du temps pour lui parler par la prière et pour nous ressourcer par la lecture de la Bible, en prenant du temps avec lui. Alors notre vie sera variée et harmonieuse. Nous trouverons le temps nécessaire pour chaque activité à accomplir. Telle est la confiance de la foi.

Faut-il devenir plus religieux ?

Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. Matthieu 7 :21
 
Alexandre s'entretenait avec son voisin : celui-ci se plaignait de sérieux problèmes de santé et appréhendait la grave opération qu'il allait subir prochainement. Après quelques mots d'encouragement, il lui parle de Jésus qui, seul, est le fidèle soutien de ceux qui souffrent ou qui ressentent la solitude. Il lui raconte son expérience personnelle des consolations de Jésus, quand lui-même a perdu son épouse. « J'aimerais bien avoir votre foi, interrompt le voisin, mais vous savez, moi je ne suis pas religieux. » Alexandre répond qu'il ne lui a pas parlé de religion, mais d'une personne qui l'a aimé au point de se sacrifier pour lui. Jésus n'est pas venu sur la terre pour s'adresser aux gens religieux, trop souvent contents d'eux-mêmes et de leurs pratiques. Il n'a pas cherché à rendre les gens religieux encore plus religieux, mais il s'est adressé à tous ceux qui avaient soif d'une autre vie et qui sentaient le poids de leurs péchés. Alexandre invite alors son voisin à prendre le café, et la conversation se prolonge. Il lui montre, à travers les évangiles, l'amour témoigné par Jésus à ceux qui souffrent. Il explique que c'est comme un petit enfant qu'il faut recevoir le message divin. La parole de Dieu a été reçue par ce voisin, elle a illuminé peu à peu tout son être intérieur, ses pensées, sa conscience, son cœur. Le travail divin ne conduit pas à adhérer à une religion, mais à vivre une vraie relation avec Dieu. '' Mais à tous ceux qui l'ont reçu (Jésus), il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu; savoir, à ceux qui croient en son nom'' (Jean 1 : 12).