vendredi 13 juin 2014

L'ennemi commun

Passage à lire : Éphésiens 4 : 1 à 3 - 17 à 32
 
Soumettez-vous donc à Dieu. Résistez au diable, et il s'enfuira de vous. Jacques 4 : 7
 
Je connaissais leur différend de longue date, mais je ne les avais jamais entendus se disputer comme cela auparavant. Là, dans les arbres devant ma maison, les corbeaux et les geais bleus se disputaient encore. Leur guerre de mots et d'ailes avait atteint un point qui surpassait tout ce que j'avais jamais vu. Puis, j'ai remarqué quelque chose que je ne m'attendais pas du tout à voir : une paire d'énormes ailes brunes battant en retraite sur une branche. Ce n'était pas un corbeaux ! Le tapage ne correspondait donc pas à la prise de bec habituelle entre corbeaux et geais bleus. Ils avaient trouvé un ennemi commun : un hibou. Leur aversion mutuelle avait cédé devant un conflit aux proportions plus grandes. Ils avaient combiné leurs forces pour affronter la menace. Quel parallèle frappant de la nature avec une réalité spirituelle qu'il nous faut apprendre en tant que chrétiens ! Nous avons un ennemi commun, Satan, et c'est une raison suffisante pour nous faire oublier nos différends. Cette idée est présentée dans e quatrième chapitre d'Éphésiens, où Paul nous exhorte à renoncer à nos rancunes personnelles, à notre colère et à nos intérêts égocentriques. Lorsque nous cédons à ces impulsions charnelles, nous donnons '' accès au diable ''. Et il n'y a rien que le diable aime davantage que de nous voir nous quereller les uns avec les autres - plutôt qu'avec lui.
- M.R.D. -
 
Pensée : Satan divise et conquiert ; les chrétiens s'unissent et conquièrent.

vendredi 6 juin 2014

Soyez comme une abeille

Passage à lire : 1 Corinthiens 12 : 1 à 18
 
Mais maintenant Dieu a placé chaque membre dans le corps, comme il a voulu. 1 Corinthiens 12 : 18
 
L'abeille a une des structures sociales les plus sophistiquées du royaume animal. Au cœur de la ruche, qui peut abriter jusqu'à 80 000 abeilles, se trouve la reine. Sans elle, la colonie na pas d'avenir. Mais les 80 000 abeilles ne se contentent pas de regarder la reine. Chaque abeille a une tâche spécialisée à accomplir. Les butineuses affrontent les périls du monde extérieur pour rapporter de la nourriture. Les gardiennes protègent l'entrée de la ruche contre les intrus. Les balayeuses ont la responsabilité de retirer les corps morts de la ruche. Les contrôleuses apportent de l'eau pour maintenir le taux d'humidité dans la ruche. Les bâtisseuses fabriquent un genre de ciment pour réparer la ruche. Et les ventilatrices se placent à l'entrée et poussent l'odeur de la ruche à l'extérieur pour signaler la position de la colonie aux abeilles perdues ou désorientées. Les éclaireuses s'assurent que la ruche est avertie des dangers ou des occasions qui se présentent dans le monde extérieur. La variété et la spécialisation des ouvrières sont interminables. De même, le Seigneur a confié des dons et des tâches particulières à tous les membres de son Église. Nul n'a été appelé à être un simple spectateur. Chacun peut faire quelque choses. Le travail de l'Église ne sera pas accompli à moins que nous ne fassions tous ce que Dieu nous a appelés à faire. - M.R.D. -
 
Pensée : L'Église fonctionne le mieux quand nous agissons en participants, et non en spectateurs.

samedi 31 mai 2014

Dormir en toute sécurité

Passage à lire : Psaume 3 et 4
 
Je me coucherai, et je dormirai aussi en paix : car toi seul, ô Éternel ! me feras habiter en assurance. Psaume 4 : 8
 
Quelqu'un a déjà dit  : « Le reste de votre vie dépend du reste de vos nuits ». Bien des gens, toutefois, se sentent comme le petit garçon qui avait de la difficulté à s'endormir et qui a dit à sa mère : « Mon corps est couché, mais mon esprit reste assis ! » Si vos inquiétudes vous tiennent éveillé, demandez au Seigneur d'apaiser votre cœur et de vous donner la foi qui vous permettra de vous détendre et de le laisser résoudre les problèmes qui vous tracassent. C'est ce que faisait David quand il avait des difficultés (Psaume 4 : 8). Quand vous prenez conscience que votre Père céleste veille sur vous, vous pouvez vous reposer en toute quiétude. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, une dame âgée, en Angleterre, a supporté les bombardements angoissants avec une sérénité étonnante. Quand on lui a demandé quel était le secret de sa paix au milieu de la terreur et du danger, elle a répondu : « Eh bien, je prie tous les soirs avant de me coucher. Ensuite, je me rappelle que Dieu veille toujours et je m'endors paisiblement. Après tout, inutile que nous restions tous les deux éveillés ! » Oui, vous pouvez non seulement dormir, mais vous pouvez le faire paisiblement si vous reconnaissez que votre Père céleste veille tendrement sur vous. - H.G.B. -
 
Pensée : Vous pouvez dormir en paix, car Dieu, Lui, ne dort jamais.

jeudi 29 mai 2014

Rester calme en cette ère de rage

Passage à lire : Luc 23 : 1 à 12
 
La réponse douce apaise la fureur ; mais la parole fâcheuse excite la colère.
Proverbes 15 : 1
 
Notre fille Mélissa apprend à conduire et, par conséquent, elle doit écouter les nombreux conseils de sécurité de papa et maman. Une fois, nous lui avons dit : « Si quelqu'un te coupe la voie, reste calme. N'irrite pas l'autre conducteur, car tu ne sais pas ce qu'il ou elle pourrait faire. » Ce commentaire semblait si naturel, mais en pensant à ses implications, je me suis rendu compte à quel point les choses ont changé avec le temps. Quand j'apprenais à conduire, il n'étais jamais question de '' rage routière '' ou de se '' faire couper ''. Les conducteurs enragés étaient plutôt rares. Aujourd'hui, par contre, les accès de colère font tellement partie de notre vie que nous nous y attendons presque. Les paroles haineuses sont courantes à la télévision et à la radio. Étudiants et professeurs se disputent chaudement. Des gens qui ne se connaissent même pas échangent des injures dans des lieux publics. Athlètes et spectateurs crient d'un ton irrité lors d'événements sportifs. Nous vivons à une ère de rage, mais nous pouvons contribuer à résoudre le problème - une personne à la fois. Ainsi, quand nous subissons la colère d'un autre, nous pouvons répondre par la douceur (Proverbes 15 : 1). Lors de son procès, Jésus est resté calme face aux accusations haineuses portées contre lui, et nous devrions suivre son exemple en restant calmes en notre ère de rage. - J.D.B. -
 
Pensée : Celui qui vainc sa colère vainc un puissant ennemi.

mardi 20 mai 2014

Mauvais cadeaux

Passage à lire : 2 Pierre 2 : 1 à 3 - 17 à 19
 
Mais comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes de perdition, et qui renieront le Seigneur qui les a rachetés, attirant sur eux-mêmes une prompte ruine. 2 Pierre 2 : 1
 
Un couple new-yorkais avait reçu par la poste deux billets pour assister à une comédie musicale à Broadway. Curieusement, le cadeau lui était parvenu sans un mot, et l'homme et la femme se demandaient qui l'avait envoyé. Mais ils sont allés voir le spectacle et l'ont énormément apprécié. De retour à l'appartement, il ont découvert que leur chambre était sans dessus dessous, et que des bijoux et des fourrures de grande valeur avaient disparu. Sur l'oreiller, il y avait un mot, disant : « Maintenant vous savez. » Comme ce voleur anonyme, le faux docteur sait ce que les gens veulent et il flatte leurs désirs. Il ne porte pas l'épinglette pour s'afficher comme menteur ; il se déguise plutôt en représentant de la vérité. Il affirme qu'il va enrichir les vies, mais ceux qui le suivent apprennent souvent à grands frais qu'on les a trompés. Jésus, par contre, est un enseignant en qui l'on peut avoir pleinement confiance. Il nous offre le cadeau de la vie éternelle parce qu'il nous aime vraiment. Accepter son don du salut est le premier pas à faire pour nous protéger contre les cadeaux trompeurs qu'offrent les faux docteurs. Même les croyants peuvent être trompés par de faux enseignements. C'est pour cela que la Parole de Dieu nous exhorte à étudier les Écritures, à éprouver ce que nous entendons (1 Jean 4 : 1) et à croître dans la foi (2 Pierre 1 : 5 à 9). Ainsi, nous ne découvrirons pas tout à coup que notre vie spirituelle est sens dessus dessous. - H.W.R. -
 
Pensée : Tous les cadeaux ne sont pas gratuits ; certains ont des étiquettes cachées.

dimanche 18 mai 2014

Pas de gain sans douleur

Passage à lire : Éphésiens 6 : 1 à 4
 
Instruit le jeune enfant à l'entrée de sa voie; lors même qu'il sera devenu vieux, il ne s'en retirera point. Proverbes 22 : 6
 
Howard Hendricks, éducateur et auteur chrétien, met les parents en garde contre la tentation de gâter ou de menacer leurs enfants pour qu'ils obéissent, car ce dont ils ont besoin, c'est d'une discipline ferme et tendre, et parfois douloureuse. Hendricks se rappelle qu'un jour il était attablé chez des gens en face d'une fillette aux yeux pétillants qui fréquentait l'école primaire. « Lucie, mange tes pommes de terre », lui dit sa mère d'un ton parental approprié. « Lucie, si tu ne manges pas tes pommes de terre, tu n'auras pas de dessert ! » Lucie fit un clin d'œil à Hendricks, et, comme on pouvait s'y attendre, la mère a retiré les pommes de terre et apporté du dessert à Lucie. Pour lui, c'était un cas où les parents obéissent à leurs enfants plutôt que le contraire, selon ce que dit l'Écriture. Bien des parents craignent de faire ce qu'ils savent être le mieux pour leurs enfants, parce qu'ils ont peur que leurs enfants se tournent contre eux et pensent qu'ils ne les aiment pas. Toute fois, Hendricks dit : « Votre premier souci n'est pas ce qu'ils pensent de vous maintenant, mais ce qu'ils vont penser dans 20 ans. » Même le châtiment de notre bon Père céleste est douloureux, mais après (peut-être des années plus tard) « Or tout châtiment ne semble pas sur l'heure être un sujet de joie, mais de tristesse; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice à ceux qui sont exercés par ce moyen » (Hébreux 12 : 11). Comme parents qui aiment leurs enfants, ne devrions-nous pas avoir la même vision à long terme que notre Père céleste ? - J.E.Y. -
 
Pensée : Le moyen le plus sûr de compliquer la vie à vos enfants est d'être coulants avec eux.

Le fleuve de la déception

Passage à lire : Actes 4 : 5 à 12
 
Jésus lui dit : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »
Jean 14 : 6
 
Sir Alexander Mackenzie (1764-1820) est u héros canadien. Comptant parmi les premiers commerçants de fourrure et es premiers explorateurs, il a dirigé une expédition audacieuse à travers le Canada vers l'océan Pacifique. Son voyage incroyable s'est terminé en 1793, onze ans avant que les Américains Lewis et Clark commencent leur célèbre expédition vers l'Ouest. Mackenzie était déterminé à réussir, car une tentative antérieure en 1789 s'était soldée par un échec. Son équipe de douze explorateurs, répartis en trois canots, est partie du lac Athabasca dans le but de trouver une voie navigable vers le Pacifique. Ces hommes vaillants ont suivi un grand fleuve (qui se nomme maintenant le Mackenzie), le cœur rempli d'espoir, en ramant de toutes leurs forces au milieu de grands dangers. Malheureusement, le fleuve ne débouchait pas sur le Pacifique, mais sur l'océan Arctique. Dans son journal, Mackenzie l'a donc appelé le '' fleuve de la déception ''. Bien des gens suivent des religions qui finissent par les décevoir. Or, comme ces croyances n'attirent pas l'attention sur Christ, elles sont fausses et ne conduisent pas au ciel. Il n'y a que Jésus qui puisse nous conduire aux eaux de la vie éternelle. Nous ne devons pas nous laisser duper par ceux qui enseignent un autre chemin vers Dieu. De plus, nous devons aider les autres à voir que Jésus-Christ est le seul espoir de l'humanité. Quand on croit en lui comme Sauveur, on ne finit pas sur un '' fleuve de déception ''. - D.C.E. -
 
Pensée : Ceux qui espèrent en Christ ne seront jamais déçus.

mercredi 14 mai 2014

Où allons-nous si vite ?

Passage à lire : Psaume 90 : 1 à 12
 
Mes jours ont passé plus légèrement que la navette d'un tisserand, et ils se consument sans espérance. Job 7 : 6
 
La science montre que nous bougeons même quand nous sommes immobiles. En effet, à l'équateur la surface de la Terre tourne à environ 1600 km/h. La Terre tourne autour du Soleil à environ 108 000 km/h. Notre système solaire tourne autour du centre de notre galaxie à 790 000 km/h et se dirige à environ 70 000 km/h vers l'étoile Véga, dans la constellation de Lyre. Mais ce n'est pas tout. Notre galaxie, la voie lactée, se déplace à 2 millions de km/h. Quelqu'un qui serait allongé sur le dos dans un parc paisible par une belle journée ensoleillée d'été pourrait avoir l'impression que le temps s'est arrêté et que tout est immobile sous les chauds rayons du soleil de midi, mais le scientifique et l'homme de Dieu savent qu'il en va autrement. De même que nous nous déplaçons à toute allure dans l'espace à des vitesses inimaginables, de même nous nous déplaçons d'ici vers l'éternité. Nos jours et les occasions de vivre pour le Seigneur passent si rapidement que nous ne pouvons nous permettre de les perdre. Voici une prière du psalmiste : « Enseigne-nous à tellement compter nos jours, que nous en puissions avoir un cœur rempli de sagesse » (Psaume 90 : 12). Que cela puisse être notre prière aujourd'hui ! Seigneur, aide-nous à vivre sans désespoir ni futilité, tandis que nous nous déplaçons si rapidement de notre domicile terrestre vers notre demeure céleste. - M.R.D. -
 
Pensée : Pour que votre vie compte, comptez vos jours.

mardi 13 mai 2014

Après la douleur

Passage à lire : Psaume 73 : 21 à 28
 
Quel autre ai-je au ciel ? Or je n'ai pris plaisir sur la terre en rien qu'en toi seul. Psaume 73 : 25
 
Un cynique demanda à un chrétien de longue date qui souffrait énormément depuis 20 ans : « Que pensez-vous de votre Dieu maintenant ? » Et le pieux homme de répondre : « Je pense à lui plus que jamais. » La douleur peut être le moyen qui va nous rapprocher de Dieu. Quand les coups répétés de l'adversité nous ôtent santé, amis, argent et autres avantages, Dieu devient alors notre tout dans la vie et nous en venons à l'aimer pour qui il est et non seulement pour ce qu'il nous donne. Dans ces moments-là, nous crions avec le psalmiste : « Quel autre ai-je au ciel ? Or je n'ai pris plaisir sur la terre en rien qu'en toi seul.» La voie de la douleur nous amène à dire : « Ma chair et mon cœur étaient consumés; mais Dieu est le rocher de mon cœur, et mon partage à toujours.» (v.26). Nous devons alors aussi nous rappeler que devant nous se trouve le ciel, où Dieu « et Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux; et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail : car les premières choses sont passées (Apocalypse 21 : 4). La voie de la douleur nous aura conduits au pays de chagrin, mais seulement la joie et le service pour lequel nous avons été parfaitement préparés. Voilà qui met notre souffrance en perspective. C'est là ce qui nous attend après la douleur. - D.H.R. -
 
Pensée : Quand il ne reste plus que Dieu, Dieu s'avère suffisant.

Dieu dans l'orage

Passage à lire : Psaume 97 : 1 à 6
 
Ses éclairs éclairent le monde habitable, et la terre le voyant en tremble tout étonnée. Psaume 97 : 4
 
L'hiver avait été long cette année-là au Michigan, et ma petite fille de trois ans avait tout oublié des orages. Elle a donc eu peur un après-midi de printemps quand le ciel s'est obscurci, qu'il y a eu des éclairs, que le tonnerre a commencé à gronder, et que la pluie s'est mise à tomber à verse. Elle est montée sur les genoux de son papa, qui a saisi l'occasion pour la rassurer en lui disant que Dieu connaît tout des orages, et pour lui parler de la puissance incroyable de Dieu. Dans Psaume 97 : 1 à 6, cette même image de l'orage sert à illustrer les œuvres puissantes du Seigneur. En effet, l'auteur y décrit la puissance de Dieu au moyen de nuages qui roulent, d'éclairs fourchus et du tonnerre qui gronde. Les épais nuages noirs qui cachent le soleil me rappellent que l'homme ne peut supporter de voir toute la gloire de Dieu. Dans les éclairs, je vois une image de la colère enflammée de Dieu contre ses ennemis. Et dans toutes ces forces de la nature, je vois la gloire de Dieu. Nous connaissons tous la puissance d'un orage, et il nous arrive d'avoir peur. Cependant, chaque orage qui traverse le ciel peut évoquer de grandes vérités : Dieu est grand en puissance, il juge ses ennemis, et sa gloire remplit la terre. Alors, quand viendra le prochain orage, faites comme le psalmiste et louez Dieu pour sa grande puissance et sa majesté. Voyez Dieu dans l'orage. - D.C.E. -
 
Pensée : Quand on a confiance en Dieu, sa puissance n'est pas menaçante, mais rassurante.

dimanche 11 mai 2014

La paix dans la tempête

Passage à lire : Psaume 37 : 1 à 11
 
Remets ta voie sur l'Éternel, et  confie en lui; et il agira. Psaume 37 : 5
 
Lors d'un terrible orage en mer, un petit bateau voguait dans la fureur de la tempête. On avait attaché tout le mobilier et tout ce qui pouvait bouger, et les passagers étaient confinés à leur couchette pour leur propre sécurité. Beaucoup d'entre eux croyaient que le navire allait sombrer. Finalement, un passager déterminé à savoir si l'on pouvait espérer survivre, décida d'aller trouver le capitaine. En s'accrochant aux murs et aux rampes, il parvint au pont fouetté par les vagues, monta une échelle et entra dans la timonerie. Il remarqua que le bateau approchait de la terre et se trouvait entre des rochers pointus. Il comprit que le capitaine essayait d'accéder à une baie calme plus en avant. Sachant qu'il ne parviendrait pas à se faire entendre à cause du vent rugissant et du bruit des vagues, le capitaine se tourna sans rien dire vers le passager inquiet et lui sourit. Rassuré, l'homme retourna vers les autres et leur dit : « Ne craignez rien, Tout va bien. J'ai vu le visage du capitaine, et il m'a souri ! » Quand nous sommes malmenés par les tempêtes de la vie, nous sommes peut-être tentés de céder au sentiment de désespoir. Mais si nous regardons notre Capitaine souverain et si nous lui confions notre sort, nous connaîtrons la paix même au sein de la tourmente. Nous pouvons lui faire confiance, car il nous sauve de la tempête. - H.G.B. -
 
Pensée : Dieu peut calmer la tempête autour de vous, mais le plus souvent il calme la tempête en vous.

samedi 10 mai 2014

Triompher des épreuves

Passage à lire : Jacques 1 : 1 à 11
 
Mes frères, regardez comme un sujet d'une parfaite joie, quand vous serez exposés à diverses épreuves ; sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Jacques 1 : 2-3
 
Ces paroles de Jacques (1:2-3) sont une clé importante pour triompher des épreuves, car si nous ne choisissons pas nos épreuves, nous pouvons choisir la manière d'y réagir. Voici comment J.B. Phillips s'exprime à ce sujet : « Ne les voyez pas comme des intruses, mais accueillez-les comme des amies ! » Selwyn Hughes, conseiller britannique, rappelle aux gens que les épreuves sont nos amies seulement si notre but est de ressembler davantage à Jésus. Si notre but est d'éviter les difficultés ou les mésaventures, nos épreuves ressembleront davantage à des intruses. Hughes reconnaît qu'il doit souvent suivre son propre conseil. Un jour qu'il voyageait en voiture avec sa femme, il s'est arrêté au bord de la route pour regarder une carte. Puis, un camion a fait une embardée et a percuté leur voiture. Ils s'en sont tirés indemnes, mais la voiture était une perte totale. Ensuite, il a commencé à pleuvoir ! Hughes a aussitôt dû lutter contre la frustration, l'appréhension et la colère qu'il éprouvait envers l'autre conducteur, et il avait énormément de difficulté à voir cette épreuve '' comme un sujet de joie complète ''. Mais en attendant les policiers, il a commencé à penser à la manière dont Dieu pourrait utiliser cette épreuve pour qu'il ressemble davantage à Jésus, et graduellement l'épreuve s'est transformée en amie. La prochaine fois que vous aurez une épreuve quelconque, faites-vous-en une amie et laissez Dieu utiliser la situation pour vous amener à ressembler davantage à Jésus.
- J.E.Y. -
 
Pensée : Dieu choisit nos épreuves ; nous choisissons notre réaction.

mercredi 7 mai 2014

Le vent souffle où il veut

Car comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent plus, mais arrosent la terre, et la font produire et germer, tellement qu'elle donne la semence au semeur, et le pain à celui qui mange; ainsi sera ma parole qui sera sortie de ma bouche : elle ne retournera point vers moi sans effet; mais elle fera tout ce en quoi j'aurai pris plaisir, et prospérera dans les choses pour lesquelles je l'aurai envoyée. Ésaïe 55 : 10-11
 
Sur la place du marché d'une ville du Chili, un chrétien distribue des évangiles aux passants. L'un d'eux prend le livre offert, le feuillette et en déchire avec rage toutes les pages. Le vent les emporte vers l'étalage d'une marchande de bonbons, contente de trouver à si bon compte du papier d'emballage. Un client s'approche, achète quelques bonbons et se trouve très surpris de constater que ceux-ci sont enveloppés dans une feuille imprimée. Il lit le texte avec un tel intérêt qu'il revient vers la marchande pour acheter tous les bonbons ainsi enveloppés. Il classe les feuilles et reconstitue presque tout l'évangile de Jean. Le dernier feuiller mentionne une adresse où l'on peut se procurer une Bible. Il la  commande aussitôt. La lecture du saint Livre lui apprend ce qu'il ignorait ; Jésus-Christ est venu sur la terre pour réconcilier les hommes avec Dieu. Il comprend bientôt que cette œuvre est aussi pour lui, et la paix et la joie remplissent son cœur. Aujourd'hui, il consacre une partie de son temps à distribuer des évangiles et à annoncer dans son pays, le Chili, la bonne nouvelle du salut par Jésus-Christ. Les moyens qu'emploie Dieu sont extraordinaires : un chrétien qui répand l'évangile, un incroyant qui le déchire, une commerçante qui ne l'apprécie guère et puis un homme que Dieu appelle à son service. « Comme tu ne sais point quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de celle qui est enceinte; ainsi tu ne sais pas l'œuvre de Dieu, et comment il fait tout. Sème ta semence dès le matin, et ne laisse pas reposer tes mains le soir : car tu ne sais point lequel sera le meilleur, ceci ou cela; et si tous deux seront pareillement bons ». Ecclésiaste 11 : 5-6
 

Vouloir avoir raison

L'orgueil va devant l'écrasement; et la fierté d'esprit devant la ruine. Mieux vaut être humilié d'esprit avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux. Proverbes 16 : 18-19
 
« Lorsque je faisais mon service militaire dans la marine, je me souviens d'une sortie par une mer mauvaise et une visibilité réduite. Tout à coup, la vigie cria : « Lumière immobile à tribord ! » Cela signifiait la collision à brève échéance. Le capitaine cria à la vigie : « Dites au navire d'en face de dévier sa trajectoire de vingt degrés ». La réponse ne se fit pas attendre : « C'est à vous que je suggère de la faire ». L'officier insista : « Je suis un navire de guerre ! » L'autre répondit : « Je suis dans un phare ! » Inutile de préciser que nous avons changé de cap. » (Stephen R. Covey) Cette histoire amusante illustre une tendance très répandue : celle de vouloir imposer notre point de vue sans même chercher à comprendre notre interlocuteur. Que de discussions stériles et sans fin quand cela ne dégénère pas en conflits ! Efforçons-nous plutôt de comprendre l'autre, dans une attitude bienveillante, avant d'affirmer notre pensée. Quelle est la cause essentielle d'une telle attitude ? Notre orgueil. Vouloir avoir raison à tout prix est stérile et même dangereux dans les relations humaines, mais c'est bien plus tragique quand il s'agit de notre relation avec Dieu ! Peut-être en voulez-vous à Dieu et avez-vous décidé de ne plus croire en lui, de vivre sans lui. Eh bien ! J'aimerais vous suggérer de dire à Dieu ce que vous avez contre lui. Et ensuite, d'écouter ce qu'il veut vous dire, en lisant la Bible et en lui demandant de se révéler à vous. Il le fera car il vous aime. 

dimanche 4 mai 2014

Sa bonté

Passage à lire : Psaume 33 : 1 à 11
 
(...) la bonté de l'Éternel remplit la terre. Psaume 33 : 5b
 
Un certain samedi, ma vie a bien failli être altérée en permanence. Ce jour-à, mon frère et mon neveu sot venus chercher un bureau chez nous. Après l'avoir chargé dans le camion, ils ont discuté quelques minutes et sont partis. J suis alors entrée dans la maison pendant que mon mari faisait entrer notre voiture dans le garage. Tout à coup, j'ai entendu un grand bruit et je me suis précipitée vers le garage. Mon mari fixait du regard la porte du garage qui s'était soudainement refermée. Si le ressort avait cassé quelques minutes plus tôt, la porte de 90 kilos aurait frappé quelqu'un et l'aurait gravement blessé ou même tué. Ce n'est pas par pure chance ou coïncidence que personne n'a été blessé dans le garage ce jour-là. C'est parce que la main de Dieu nous a protégés, et c'était un autre rappel de sa bonté. Parfois, je voudrai que Dieu manifeste sa gloire et sa puissance de façon saisissante pour me montrer qu'il est avec moi, mais il veut que je le voie dans les petits gestes de bonté qu'il manifeste tous les jours par centaines au moyen de sa miséricorde et de sa compassion - comme ce samedi dans mon garage. Le psalmiste nous rappelle que « la bonté de l'Éternel remplit la terre ». Puisse Dieu nous permettre de voir ses nombreux gestes de bonté pour que nous ne doutions jamais de sa présence et de son amour. - J.A.L. -
 
Pensée : En sachant que Dieu a toutes choses en main, on peut remettre toutes choses entre ses mains.

L'amour valorise les gens

Passage à lire : Hébreux 9 : 23 à 28
 
Lequel même a porté nos péchés en son corps sur le bois; afin qu'étant morts au péché, nous vivions à la justice; et par la meurtrissure duquel même vous avez été guéris.
1 Pierre 2 : 24
 
William et Roger ont servi dans la même section quand les Alliés ont traversé l'Europe lors de la Deuxième Guerre mondiale. William s'est porté volontaire comme avant-garde, afin de mener la section en territoire ennemi, et Roger l'a suivi. Les deux ont guidé leurs hommes dans bien des combats, jusqu'à ce qu'ils arrivent à la célèbre '' ligne Siegfried '', où ils ont franchi le no man's land pour sauter dans la tranchée ennemie. William, qui était le premier, a été blessé lorsqu'une grenade a explosé devant eux. Voyant l'impuissance de son copain, Roger s'est avancé jusqu'à lui et s'est retourné pour le protéger contre le feu ennemi. Quelques secondes après, Roger a reçu une balle et est mort sur-le-champ. William, qui a survécu, a écrit ceci plus tard : « Personne ne m'a jamais accordé autant de valeur ». Dans un sens, on peut dire que Jésus '' a reçu la balle '' qui nous était destinée, car nous sommes nés dans le péché, et « le salaire du péché, c'est la mort » (Romains 6 : 23). C'est à cause du grand amour de Dieu que le Fils de Dieu s'est fait homme, a vécu sans pécher et a subi notre châtiment en mourant sur la croix (1 Pierre 3:18). Et c'est parce que Jésus est mort que nous pouvons avoir la vie éternelle. Avez-vous cette vie ? Sinon, placez votre foi en Christ dès aujourd'hui et vous pourrez également dire : « Personne ne m'a jamais accordé autant de valeur ».  - D.C.E. -
 
Pensée : Jésus a pris ma place sur la croix pour me donner une place au ciel.

samedi 3 mai 2014

Si j'obéis à Dieu, d'autres en souffriront

Ils prirent un certain Simon, de Cyrène ..., et ils le chargèrent de la croix. Luc 23 : 26

Si nous obéissons à Dieu, d'autres en souffriront plus que nous, et cela nous tourmente. Si nous aimons notre Seigneur, l'obéissance ne nous coûte pas, c'est un délice, mais elle coûte à ceux qui ne l'aiment pas. Par notre obéissance à Dieu, nous pouvons renverser les plans de certaines personnes. Elles nous disent alors : « c'est cela, être chrétien ? » Nous pourrions éviter cette souffrance, mais si nous sommes sur le chemin de l'obéissance, nous y demeurerons, quoi qu'il nous en coûte. Notre orgueil nous incite à dire : jamais je n'accepterai quelque chose d'autrui ! Il faut pourtant passer par là, si nous ne voulons pas désobéir. Avons-nous le droit de refuser ce que notre Maître lui-même a
accepté ? (Luc 8:2-3) Si nous disons : je veux supporter seul toutes les conséquences de mon obéissance, nous paralysons notre vie spirituelle. Nous ne pouvons le faire. Nous sommes tellement inclus dans les plans de Dieu, qu'en lui obéissant, nous agissons nécessairement sur les autres. Si nous voulons obéir à Dieu, acceptons-en humblement toutes les conséquences. Nous pouvons désobéir pour les éviter, mais nous contristons notre Seigneur. Si nous obéissons, il veillera lui-même sur tous ceux qui auront subi le contrecoup de notre obéissance. Il se chargera des conséquences. Faites-lui confiance, entièrement.

(Oswald Chambers)

10 propositions pour vivre en paix

Vivez en paix, et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous.  2 Corinthiens 13:11
 
À moins que vous n'ayez l'intention d'aller vivre sur une île déserte, ou de vous isoler dans un monastère, vous devez apprendre à bien vous entendre avec les autres. Êtes-vous d'accord? Alors prenez note des dix propositions suivantes:

1. Faites attention à votre langue: dites toujours moins que ce que vous pensez!
 
2. Faites peu de promesses, mais celles que vous avez faites, gardez-les sans faillir.
 

3. Ne laissez jamais passer l'occasion de dire des paroles aimables à quelqu'un.
 

4. Soyez sincère quand vous montrez de l'intérêt à quelqu'un. N'hésitez pas à montrer que vous appréciez cette personne et que vous êtes prêt à l'écouter. C'est ainsi que l'on se crée des amis fidèles.
 

5. Soyez joyeux. Ne vous complaisez pas à parler de vos douleurs, de vos soucis, de vos problèmes et vos tribulations, si cela leur était possible!
 

6. Ayez toujours l'esprit ouvert. Soyez prêt à échanger vos opinions avec d'autres, mais sans vous disputer. Si vous n'êtes pas du même avis, apprenez à ne pas être désobligeant.
 

7. Évitez les  commérages et les rumeurs mal fondées. Il n'y a rien de tel pour semer la haine.
 

8. Respectez les sentiments et la sensibilité des autres. On vous dira sage, si vous le faites!
 

9. Ignorez les mauvaises langues. Ignorez ceux qui vous traînent plus bas que terre. Que votre vie et votre comportement prouvent qu'ils ont tort.
 

10. Ne cherchez pas à être admiré pour votre conduite. Continuez à vivre en donnant de votre mieux et soyez patient. Dieu consigne tout dans ses archives! Un jour, les livres seront ouverts! Aujourd'hui demandez à Dieu qu'il vous aide à les mettre en pratique dans votre vie.

(Auteur inconnu)

La prière de mon salut

Dieu Éternel, tu es mon créateur,

Je ne t'ai jamais vu, mais je veux t'aimer.
De tout mon coeur, de toute mon âme,
de toute ma force et de toute ma pensée!


J'abandonne à tout jamais ma vie de péchés.
 
Je te demande pardon: Efface toutes mes fautes!
Brise mes chaînes dans le nom de Jésus!
 
Je prie en invoquant le nom de Jésus-Christ
et je sais que tu m'accorderas le pardon de ma
vie passée: parce que Jésus est ton Fils unique
et le sang qu'il a versé en mourant sur la croix
me purifie de tous mes péchés.

Je crois que tu es la vie, toi, le ressuscité!
Je veux vivre fidèlement en suivant l'Évangile
de Jésus-Christ: c'est ça ma nouvelle naissance,
ma vie nouvelle régénérée par ton Esprit.

Seigneur Jésus: je t'obéirai et tu me garderas.
À travers les épreuves, ma foi grandira et je te
servirai: j'hériterai la couronne de ceux qui te
seront fidèles. Tes promesses sont véritables!

Ton retour, je l'attends dans la joie: ni la mort,
ni diable n'ont plus de pouvoir sur moi.
Quelle joie de marcher en vainqueur avec Toi!

Oui, je me réjouis en Jésus-Christ, mon berger,
mon Seigneur et mon Dieu. Je parlerai de toi
à mes frères, pour leur dire que tu ne lâcheras
jamais la main de ceux qui se confient en Toi.

Loué, loué soit le nom du grand Dieu d'Israël!

(Auteur inconnu)

vendredi 2 mai 2014

N'oubliez pas le lundi

Passage à lire : 1 Thessaloniciens 4 : 1 à 12
 
Au reste, mes frères, nous vous prions donc, et nous vous conjurons par le Seigneur Jésus, que comme vous avez appris de nous de quelle manière on doit se conduire et plaire à Dieu, vous y fassiez tous les jours de nouveau progrès. 1 Thessaloniciens 4 : 1
 
Dieu est bien populaire le dimanche, car des millions de gens dans le monde entier cessent leurs activités pour se rendre dans un édifice dans le seul but de rejoindre d'autres personnes pour adorer Dieu, chanter des cantiques et se laisser instruire sur Dieu. Mais quand vient le lundi, quelle place Dieu occupe-t-il dans leur vie ? Quand ils se concentrent sur un millier d'autres choses, ils peuvent  facilement passer toute la semaine sans jamais penser à lui. Même parmi bon nombre de croyants qui vont à l'église le dimanche, le nom de Dieu n'est pas prononcé avec respect. Souvent on ne s'arrête même pas pour considérer ses plans et ses directives. Qu'est-ce qui nous a donné l'idée que Dieu vent notre attention seulement le dimanche ? Certainement pas l'apôtre Paul, qui nous dit : « Priez sans cesse » ( 1 Thess. 5 : 17). Cela ne montre-t-il pas que Dieu écoute aussi du lundi au samedi ? Il a également écrit : « Soyez toujours joyeux » (v.16), ce qui indique que nous ne devrions pas cesser de chanter lorsque le piano cesse de jouer. Et qu'en est-il de l'ordre suivant : « Rendez grâces en toutes choses»  (v.18) ? Cela suggère incontestablement que le reste de la semaine nous offre tout autant de possibilités de dire : « Merci, Seigneur ». Ne nous arrêtons pas seulement sur le dimanche. N'oubliez pas le lundi !
 
Pensée : Adorez Dieu le dimanche et marchez avec Lui le lundi.

dimanche 27 avril 2014

Le pouvoir du service

Passage à lire : Jean 13 : 2 à 20
 
Cependant il s'est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes (...). Philippiens 2:7
 
L'argent, c'est le pouvoir. Ce principe mène la plupart des sociétés du monde. Les gens se battent pour s'enrichir, souvent au prix de leur intégrité, afin d'acquérir le pouvoir de vivre où et comme ils veulent, de conduire la marque de véhicule de leur choix et d'acquérir tout ce qu'ils peuvent encore désirer. Dans une société qui adore littéralement l'argent, les chrétiens risquent d'en faire autant. Par exemple, certains utilisent leur argent pour contrôler leur famille et peuvent même menacer de cesser de faire des dons à leur églises s'ils n'obtiennent pas c qu'ils veulent. Cela ne ressemble pas du tout à Jésus ! Car il avait le pouvoir sur les maladies et il l'a utilisé pour guérir les malades. Il avait le pouvoir sur la mer et il l'a utilisé pour dissiper la crainte. Il avait le pouvoir de créer et il a nourri des milliers de gens. Il avait le pouvoir sur le péché et il a pardonné aux pécheurs. Il avait le pouvoir sur sa propre vie, mais il a accepté de la donner pour sauver tous ceux qui invoqueraient son nom ( Romains 10:13). Jésus possédait tout pouvoir, mais il l'a utilisé pour servir les autres. Les disciples l'ont appelé '' Seigneur '' dans la chambre haute, mais il y était le seul serviteur, lui qui leur a lavé les pieds ! Et quand Pierre a protesté, Jésus lui a répliqué : « Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi ». Au lieu d'utiliser l'argent - ou quoi que ce soit d'autre - à des fins égoïstes, utilisez-le pour servir les autres. Vous ferez ainsi bon usage du pouvoir. - D.C.E. -
 
Pensée : Plus on sert Christ, moins on se sert.

Appesanti ou relevé ?

Passage à lire : 1 Jean 2 : 12 à 17
 
(...) rejetant tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si aisément, poursuivons constamment la course qui nous est proposée (...). Hébreux 12 : 1b
 
Un ancien commandant de la marine russe dit qu'il était allé à Londres pendant la Première Guerre mondiale pour y être formé. I y a appris à piloter un des trois dirigeables que la Russie avait achetés de l'Angleterre. Mais il a d'abord dû apprendre à piloter un ballon. Il se rappelle être monté dans la nacelle et avoir vu les quatre côtés couverts de sacs de sable. Pour commencer l'ascension, on devait jeter des sacs jusqu'à ce que l'énorme ballon quitte lentement le sol. À mesure qu'on ôtait des sacs de sable, le ballon montait plus haut. L'homme a ensuite appliqué ce principe à notre relation avec le Seigneur : « Maintenant que je suis chrétien, je comprends que lorsque Dieu se met à purifier mon cœur, je m'approche de plus en plus de lui. » Porter le poids de ce monde nuit à notre relation avec le Seigneur et empêche notre cœur de s'élever dans l'amour pour lui. Jean a écrit qu'on ne peut aimer le monde et aimer Dieu en même temps. Combien de fois n'avons-nous pas attesté cela dans notre expérience ? L'égoïsme, le péché et les soucis nous empêchent de nous élever spirituellement. Mais lorsque nous les rejetons, nous connaissons la joie immense de la communion avec le Père. - M.R.D. -
 
Pensée : Si vous n'êtes pas aussi près de Dieu que vous aviez l'habitude de l'être, devinez qui a bougé. 

samedi 26 avril 2014

La joie du printemps

Passage à lire : Jean 12 : 20 à 36
 
(...) mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Jean 12 : 24b
 
Pendant la semaine de la Pâque, Jérusalem grouillait de visiteurs, y compris des Grecs qui demandèrent à Philippe 'ils pouvaient voir Jésus. En guise de réponse, Jésus dit simplement: « L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. » (Jean 12 : 23). Puis, contrairement à ce que ses auditeurs auraient pu prévoir, Jésus compara sa vie à un grain, qui doit mourir pour vivre et porter du fruit. Comme croyants en Christ, nous avons un mouvement de recul à l'idée de mourir à soi. Pourtant, dans la nature, nous acceptons facilement qu'un grain doive passer par la mort pour produire une vie nouvelle au printemps. Nous savons que les grains germent sous la surface du sol, bien que nous ne voyons pas cela se produire. Il y a plusieurs années, ma fille a reçu un matériel de germination. Le sol était une gelée transparente, qui nous permettait d'observer la graine recouverte. Plusieurs jours plus tard, nous nous sommes réjouis en apercevant le premier signe de vie émerger de cette graine et parvenir au plein épanouissement. Aujourd'hui, si nous mourons à nous-mêmes et si nous laissons l'Esprit contrôler nos désirs charnels, nous pouvons être certains qu'un fruit spirituel germera en nous, même si nous ne pouvons pas encore le voir. Nous pouvons nous réjouir pour chaque parcelle de nous qui meurt, car c'est un signe de la venue du printemps dans notre vie.
- J.E.Y. -
 
Pensée : La fécondité pour Christ commence lorsque nous mourons à nous-mêmes.

jeudi 24 avril 2014

Qui construit votre maison ?

Passage à lire : 1 Corinthiens 3 : 5 à 23
 
Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain. Psaume 127:1a
 
L'édifice S.C. Johnson and Son, situé dans la ville de Racine, au Wisconsin, a été qualifié de '' plus belle pièce d'architecture du XXe siècle aux États-Unis ''. Son immense salle de travail, au plafond haut de trois étages, produit un jeu incessant de lumière et d'ombre. En dépit de son classement en tant qu'édifice historique, l'édifice Johnson est loin d'être un lieu de travail idéal. Les mêmes tubes de verre qui produisent les effets lumineux extraordinaires servent aussi de souricières involontaires. La grande salle de travail est tellement caverneuse que les employés peuvent entendre une conversation se déroulant à plus de 30 mètres. L'eau s'infiltre par le grand toit plat, et il y a de la condensation sur les tubes de verre. Se pourrait-il que nous bâtissions une '' maison '' qui ait l'air magnifique, mais qui soit pleine d'imperfections et pas du tout pratique ? C'est exactement ce que nous faisons de notre vie si nous la bâtissons selon nos propres idées, et non selon la Parole de Dieu. Notre sens déformé des valeurs morales pose des fondations difformes. Le fait de négliger notre vie spirituelle entraîne la ruine de notre maison. Notre égocentrisme perce des trous par lesquels l'ennemi peut s'infiltrer. Laissez le Seigneur bâtir la maison de votre vie, et vous serez certain qu'elle est bien bâtie ! - D.C.E. -
 
Pensée : Avec Dieu comme architecte et sa Parole comme plan, votre vie sera bâtie sur de bonnes fondations.

samedi 19 avril 2014

Pourquoi es-tu abattue, mon âme ?

Passage à lire : Psaume 42
 
Mon âme désire ardemment, et même elle soupire après les parvis de l'Éternel ; mon cœur et ma chair tressaillent de joie après le Dieu Fort et Vivant. Psaume 84 : 2
 
Ce croyant soupire après son Dieu, comme un cerf recherche les eaux vives. Son âme est desséchée, elle est sans force... Pourquoi traverse-t-il ces périodes de tristesse ? Parce qu'il pense aux jours heureux d'autrefois, où, avec d'autres, il pouvait chanter ! Maintenant il est seul, et de plus, il est la cible de ceux qui lui demandent : « Où est ton Dieu ? ». Ces questions, comme des flèches, l'atteignent au plus profond de lui-même, le plongent dans la nostalgie et l'inquiétude. Mais soudain il se ressaisit. par trois fois il s'adresse à lui-même : « Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et es-tu agitée au-dedans de moi ? » (Psaume 43 :5). Son esprit est à la fois abattu et sans repos. Cela nous arrive à nous aussi, surtout la nuit, de ressasser les mêmes problèmes, de les dramatiser : on est abattu, accablé, sans joie, et l'esprit agité cherche en vain des solutions... Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? Cette simple question fait prendre conscience du trouble intérieur. Dès lors le remède peut être proposé : « Attends-toi à Dieu ! » . Dirige le regard de ta foi vers Celui qui tient en main toute la situation. Il est le maître de l'avenir, le maître aussi des moyens à utiliser. Fais-lui confiance ! Pour le moment, il désire que tu le célèbres encore, que tu chantes sans te décourager. Il reste le Dieu de ta vie, ton rocher, ton salut, ta force ! Rien ne peut te séparer de son amour.

jeudi 17 avril 2014

Un remède pour ceux qui se plaignent

Passage à lire : Romains 5 : 1 à 11
 
Et non-seulement cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions : sachant que l'affliction produit la patience.
 
Pendant des années, le plus près que j'en sois venue de me glorifier dans les afflictions , c'était de marmonner : « Eh bien, Dieu soit loué quand même ! » Habituellement, j'estimais que mes plaintes étaient fondées. Après tout, qui a besoin de souffrance et de frustration ? Certainement pas moi, me disais-je. Mais Dieu pensait autrement. Le Seigneur savait que j'avais besoin de changer et de grandir spirituellement. En Romains 5 : 3-4, Paul enseigne que les difficultés de la vie peuvent produire un caractère sanctifié. Nos murmures nuisent à l'œuvre de Dieu. Voici quelques suggestions pour triompher des murmures :
 
1. Rappelez-vous que vos difficultés ne prennent pas Dieu par surprise. Il maîtrise encore la situation.
2. Croyez que Dieu a une solution, une provision ou un don de sagesse correspondant à votre difficulté.
3. Priez, en affirmant votre foi en Dieu et en exprimant votre confiance en ses desseins bienveillants pour vous.
4. Attendez avec espérance et soyez disponible, croyant que Dieu accomplira sa volonté parfaite.
5. Louez-le - même avant qu'il n'ait agi.
 
Cette méthode pour contrer les murmures donne à Dieu l'occasion d'œuvrer de façon nouvelle, à la fois en nous et dans nos difficultés. Par-dessus tout, même si es circonstances ne changent pas, Dieu s'en sert pour nous  changer. Je la recommande !
- J.E.Y. -
 
Pensée : Ne vous plaignez pas des épines parmi les roses ; soyez reconnaissants pour les roses parmi les épines.
 


Pollution physique et morale

Ô Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au-dedans de moi un esprit bien remis. Psaume 51 : 10
 
L'Amoco-Cadiz en 1978, l'Exxon-Valdez en 1989, l'Erika en 1999, l'Ievoli un en 2000, ont répandu des milliers de tonnes de pétrole dans l'océan... Mais les marées noires ne sont que les plus médiatisées des offenses innombrables que les hommes infligent à l'océan. Mille pollutions et des saccages d'une très grande portée le ravagent chaque jour. Savez-vous qu'il existe une autre pollution tout aussi redoutable ? C'est celle du péché. En effet, la haine, l'appât du gain, le mensonge, la vanité, l'égoïsme, les déviations sexuelles sont les causes réelles de toute la pollution de la planète, et dégradent l'homme, corps et âme. En même temps, quelles injures pour la gloire du Dieu d'amour, de sainteté, de vérité, de justice ! Comment Dieu va-t-il répondre à toutes ces offenses ? Par la croix du Seigneur Jésus. C'est là que la racine même du mal et toutes ses manifestations ont été ôtées : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29). « Il a paru une seule fois pour l'abolition du péché, par le sacrifice de soi-même » (Hébreux 9 : 26). Dès maintenant les croyants peuvent dire : « Le sang de Jésus-Christ... nous purifie de tout péché ». Aujourd'hui encore, Jésus déclare : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matthieu 11 : 28). C'est maintenant qu'il faut se confier en Jésus. Bientôt, il va revenir pour juger l'injustice, le péché et remettre de l'ordre dans la création de Dieu. Mais à ce moment-là, il sera trop tard pour se mettre en règle avec Dieu. Ne voulez-vous pas le faire maintenant ?

dimanche 13 avril 2014

Le gouffre Maelstrom

Mais celui qui m'écoutera, habitera en sûreté, et sera à son aise sans être effrayé d'aucun mal. Proverbes 1 :33
 
Le long des côtes glacées de Norvège, près des îles Lofoten, se trouve un bras de mer très dangereux, à cause de courants tourbillonnants, le Maestrom. Chose étrange, c'est lorsque le temps est beau que l'endroit est le plus redoutable. Combien de navires, trompés par l'aspect inoffensif du lieu et négligeant les avertissements portés sur les livres de navigation, se sont approchés imprudemment du tourbillon et ont été aspirés au fond ? Sur le plan moral et spirituel, cela nous fait penser au comportement de nombreux êtres humains, séduits pas Satan. Fermant les oreilles aux avertissements donnés par la grâce de Dieu, ils continuent leur chemin dans une direction dangereuse. « Tout va bien pour moi - se disent-ils peut-être - j'ai une bonne santé, une vie de famille heureuse, un métier agréable, de nombreux amis, je n'ai besoin de rien ». Et puis, brusquement, tout change : les difficultés s'enchaînent, il semble qu'une spirale les précipite vers le gouffre. Est-ce votre cas ? Alors ne perdez pas courage ! Aujourd'hui, c'est encore le jour du salut. Dieu peut vous aider à sortir du gouffre ou vous garder d'y tomber. En fait, le vrai gouffre vers lequel l'indifférence précipite les humains inconscients, c'est celui qui les attend dans l'au-delà s'ils n'ont pas Jésus pour Sauveur. Celui qui pouvait commander aux flots déchaînés de se calmer (Marc 4 : 35 à 41) a toujours la même puissance et le même amour. Confiez-lui votre vie ; il est encore temps !

samedi 12 avril 2014

Appelé par son nom

Passage à lire : Jean 10 : 27 à 30
 
Je suis le bon Berger, et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. Jean 10 : 14
 
Dans un petit village de Haute Provence, une vieille paysanne gardait dans la montagne un troupeau de chèvres assez important. Le soir, après les avoir fait rentrer à l'étable, elle s'asseyait sur une chaise basse, au milieu du troupeau, et appelait les chèvres les unes après les autres pour les traire. Elle leur avait donné un nom à chacune. À l'appel de leur nom, les bêtes venaient se placer devant leur maîtresse et se laissaient traire sans bouger. Vu le caractère indépendant de ces animaux, on peut être surpris. D'ailleurs les éleveurs de cette région m'ont affirmé qu'ils ne connaissaient que cet unique exemple. Cette histoire véritable m'a fait penser à la parole de Jésus citée en tête de ce feuillet. Certes il s'agit de brebis, mais l'image est identique. Elles sont connues par leur maître, chacune par son nom. C'est la part de celui qui a reçu Jésus dans son cœur comme son Sauveur et son Seigneur. Pour Jésus, nous ne sommes pas des anonymes. Il nous aime tous et il a donné sa vie pour chacun d'entre nous. Il connaît notre nom. Ressuscité, il vient au-devant de Marie de Magdala qui a trouvé le tombeau vide et qui cherche le corps de son Seigneur. Elle ne le reconnaît pas. Elle le prend pour le jardinier du cimetière et lui demande le corps de Jésus. Pour toute réponse, il lui dit : « Marie ». Elle le reconnaît alors. Elle est comblée. Et il lui confie le plus beau des messages : « ... va à mes frères, et leur dis : Je monte vers mon Père et vers votre Père, vers mon Dieu et vers votre Dieu » (Jean 20:17).

vendredi 11 avril 2014

Bonne forme spirituelle

Passage à lire : 2 Corinthiens 13 : 11
 
(...) et exerce-toi dans la piété. 1 Timothée 4:7
 
Se maintenir en bonne forme physique exige discipline et effort. Dans le but de perdre quelques kilos ou de fortifier leur musculature, beaucoup de nos contemporains ont l'habitude de pratiquer, les uns la gymnastique matinale, d'autres le jogging, certains autres, ou les mêmes, un régime alimentaire strict. De même, pour jouir d'un bon état spirituel, il faut du temps, des efforts et de la pratique. L'apôtre Paul recommandait à Timothée de s'exercer à la piété. L'exercice spirituel, même s'il peut produire de la joie, implique toujours une certaine discipline. Ainsi il faut s'être décidé à se réserver chaque jour du temps pour étudier la Parole de Dieu et pour prier. De plus, ce que nous avons considéré dans notre étude biblique doit être vécu concrètement chaque jour. Peut-être aurons-nous pour cela à renoncer à des activités qui nous attiraient, mais qui ne sauraient nous étudier. Seul l'amour pour le Seigneur peut nous donner la force de persévérer. Que penser d'un menuisier qui oublierait d'aiguiser ses outils, ou d'un mécanicien qui ne prendrait pas le temps de graisser sa machine ? De même un enfant de Dieu qui ne se fortifierait pas par la prière, l'étude de la Bible, les réunions chrétiennes et la communion personnelle avec le Seigneur pourrait aussi être qualité d'insensé. Les instruments de notre service spirituel s'émoussent très facilement. Il est nécessaire de les affûter chaque jour.

Pas une minute pour Dieu !

Passage à lire : 2 Timothée 3 : 14 à 17
 
Car toutes les choses qui ont été écrites auparavant, ont été écrites pour notre instruction ; afin que par la patience, et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance. Romains 15 : 4
 
Ce matin, j'ouvre ma boîte aux lettres. Elle est encombrée de propositions gratuites, de promotions sensationnelles et d'offres alléchantes. En triant et jetant la plupart de ces publicités, je songe que notre vie ressemble souvent à cette boîte aux lettres remplie. La profusion de ce qui est proposé risque de nous faire passer à côté de l'essentiel. Il y a des pays où la lecture de la Bible est interdite. Dans nos pays occidentaux, il est facile de s'en procurer en exemplaire. Mais l'ouvrons-nous chaque jour, comme notre boîte aux lettres ? Et son message, l'écoutons-nous sans qu'il soit noyé dans la masse d'informations qui s'offrent à nous ? Qu'est-ce qui est vraiment important ? Faisons le tri sans faiblesse. Le Dieu qui a créé le ciel et la terre a pris la peine de nous parler. Le message qu'il nous a transmis par la Bible n'est-il pas prioritaire ? Prenons le temps de nous enquérir de ce qu'il désire nous dire quotidiennement. Quelqu'un de très occupé dira facilement : « Je n'ai pas une minute » ! N'avons-nous donc pas une minute pour Dieu ? Comme ma boîte aux lettres est remplie de publicités, il y a tant de superflu dans notre vie ; tant de choses qui l'auront meublée sans autre conséquence que de nous faire perdre un temps précieux ! Le temps nous est compté. Arrêtons-nous pour écouter la voix du Dieu juste et du Sauveur qui appelle : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés » (Ésaïe 45 :22).