dimanche 30 avril 2017

Le but de la résurrection

Ne fallait-il pas que le Christ souffrit ces choses et qu'il entrât dans sa gloire ?
Luc 24 : 26
 
La croix de notre Seigneur est la porte qui nous donne accès à sa vie ; sa résurrection proclame qu'il a le pouvoir de me communiquer cette vie. En naissant de nouveau, je reçois la vie même du Seigneur ressuscité. Le rôle du Seigneur ressuscité est de conduire à la gloire beaucoup de fils. L'accomplissement de sa mission lui donne le pouvoir de faire de nous des fils et des filles de Dieu. Nous ne sommes pas à l'égard du Père, dans la même relation que son Fils lui-même, mais par le Fils, nous sommes nous aussi ses enfants. Quand notre Seigneur triompha de la mort, il ressuscita avec une vie absolument nouvelle, une vie qu'il n'avait pas connue avant d'avoir été incarné. Il ressuscita pour une vie qui n'avait jamais existé auparavant. Grâce à sa résurrection, nous ressuscitons nous aussi pour vivre, non de notre ancienne vie, mais de sa vie nouvelle. Un jour, nous aurons un corps de gloire, mais nous pouvons connaître maintenant la puissance de sa résurrection, et marcher en nouveauté de vie. '' Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils... selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu as donnés ''. Le Saint-Esprit, c'est la vie éternelle se manifestant dans notre condition humaine, dès ici-bas, et maintenant. Le Saint-Esprit, c'est la personne divine réalisant dans notre vie les effets de l'expiation. Rendons grâce à Dieu pour cette glorieuse et splendide vérité : le Saint-Esprit peut créer en nous la vraie nature de Jésus-Christ, si nous acceptons de lui obéir.

(Oswald Chambers)

mercredi 26 avril 2017

Pas droit à l'erreur

Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3 : 16
 
L'éternité est une dimension qui échappe à la raison humaine. Étant un être fini, l'homme ne peut concevoir l'infini mais cette incompréhension ne change rien au fait lui-même. Dieu est éternel et désire une éternité de bonheur pour ses rachetés par contre une éternité de châtiment sera réservée à ceux qui auront refusé le salut qu'il offre gratuitement. C'est une pensée terrifiante, cependant notre raison doit l'admettre car c'est Dieu qui parle ainsi. La Bible établit de manière irréfutable cette éternité des peines. En Marc 9 : 43 à 48, il est parlé d'un feu qui ne s'éteint pas et d'un ver rongeur qui ne meurt pas : images impressionnantes d'une peine sans fin. En Luc 16 : 26, l'Esprit de Dieu nous parle d'un grand gouffre fermement établi entre la demeure des sauvés et celle des perdus, de sorte que l'on ne peut passer de l'une à l'autre. Le chapitre 3 de l'évangile de Jean se termine sur ces paroles solennelles : '' La colère de Dieu demeure '' sur celui qui refuse de croire. Un jour, proche peut-être, la preuve sera faite qu'il s'agit effectivement d'un bonheur ou d'un malheur éternel. N'attendez pas ce jour pour croire. 

(La Bonne Semence)

dimanche 23 avril 2017

Joie dans le ciel

Jésus dit : '' Si quelqu'un n'est pas né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jean 3 : 3
 
La naissance d'un enfant, quelle joie ! Le bébé est là, si petit, si fragile, mais porteur de tout l'espoir d'une vie d'homme. Et quelle joie de l'annoncer dans une valse de coups de téléphone, aux parents, beaux-parents, frères, soeurs et amis. Tout le monde doit savoir l'heureuse nouvelle ! Il est pourtant une joie encore plus grande, plus élevée. C'est quand un homme est né de nouveau, en venant à Dieu par Jésus-Christ. La Bible nous dit qu'il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent (Luc 15 : 7). La joie qui se partage à la naissance d'un enfant nous aide à comprendre le bonheur qui éclate dan le ciel lorsqu'un pécheur se repent. C'est une véritable joie car la repentance est une réelle victoire du Seigneur Jésus, le bon Berger, qui a cherché et trouvé sa brebis perdue. Il n'y a pas de plus grande victoire que celle de la lumière sur les ténèbres, de la vérité sur l'erreur et le mensonge, de l'amour sur la haine. '' Jésus-Christ est le même, hier, et aujourd'hui, et éternellement ''(Hébreux 13 : 8). Il est encore aujourd'hui ce bon Berger qui vous cherche et qui a donné sa vie pour vous. Ne voulez-vous pas connaître la vie nouvelle qu'il donne à ceux qui croient en lui ? Alors vous connaîtrez la paix d'être avec Dieu. Son amour remplira votre coeur et vous serez heureux en cherchant à le suivre.

(La Bonne Semence)

mercredi 19 avril 2017

Discipline formatrice

Il est bon pour moi que j'aie été affligé, afin que j'apprenne tes statuts. Psaume 119 : 71
 
Quand tout va bien et que la vie nous sourit, il nous est facile de croire en la bonté de Dieu. Mais quand survient l'épreuve, la souffrance ou la maladie, les pensées montent, perfides, dans nos coeurs : '' Dieu m'a abandonné, peut-être même qu'il me punit... '' Nous avons alors besoin de relire ce que dit la Bible : '' Vous endurez des peines comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils '' (Hébreux 12 : 7). Les chrétiens auxquels s'adressait ce verset risquaient d'être découragés. Ils se demandaient s'ils ne s'étaient pas trompés en suivant le Seigneur Jésus. Pour lui, ils avaient souffert le mépris, les mauvais traitements... et cela ne s'arrêtait pas. Mais la Bible leur répond : Dieu s'occupe de vous parce que vous êtes ses enfants. Il n'est pas contre vous, il est pour vous. Il ne veut pas vous faire payer vos fautes. C'est Jésus qui a expié tout le mal que vous avez commis. Dieu vous aime d'un amour profond, perspicace, fidèle. Il vous instruit, il vous discipline pour vous faire du bien à la fin (Deutéronome 8 : 16). Certes la discipline est d'abord un sujet de tristesse. On souffre, on est arrêté dans ses projets, on s'interroge et on se remet en question. Mais notre Père ne nous laisse pas seuls. Recherchons-le par la prière en lisant sa Parole pour discerner ce qu'il veut nous dire, et éprouver ses consolations. Tel est le chemin du progrès spirituel et de la victoire.

(La Bonne Semence)

lundi 17 avril 2017

Le point sensible

Toute la tête est malade et tout le coeur est défaillant. Depuis la plante du pied jusqu'à la tête, il n'y a rien en lui qui soit sain : tout est blessure, et meurtrissure, et plaies vives.
Ésaïe 1 : 5-6
 
Lorsqu'un médecin est appelé auprès d'un malade, il commence par le questionner et l'examiner avant de lui prescrire un médicament. Il appuie sa main en divers endroits du corps sans que le malade dise grand-chose, jusqu'au moment ou le doigt est mis sur le point sensible. Alors la douleur arrache un cri au patient : '' N'appuyez plus, docteur, vous me faites mal ! '' C'est ce qui arrive quand on touche à la conscience des gens. Tant qu'on discourt sur le mal qui règne dans le monde, sur l'importance d'avoir une religion, sur la bonté de Dieu, tout va bien, on est en général d'accord. Il n'y a là rien qui heurte les idées courantes. Mais si l'on parle de la nécessité de se repentir, on sent que l'on a touché le point sensible et, de tous côtés, s'élève une protestation : '' N'appuyez pas ! '' On ne naît pas chrétien. On ne le devient pas en se faisant baptiser, mais on le devient en recevant Jésus, le Fils de Dieu, pour son Sauveur, après avoir reconnu sa propre culpabilité devant Lui. Vous êtes bien d'accord que le péché règne dans le monde, mais la Bible va plus loin. Elle déclare d'une manière formelle que '' tous ont péché '' (Romains 3 : 23) et personne n'échappe à ce diagnostic fatal. Quel est le remède ? Dieu pardonne à celui qui se repent et qui croit au Seigneur Jésus-Christ.

(La Bonne Semence)

samedi 15 avril 2017

Du temps pour Dieu

Qu'en toutes choses, il tienne, lui (Christ), la première place. Colossiens 1 : 18
 
Ai-je, dans mon emploi du temps, des moments réservés à Dieu ? Cette question interpelle peut-être plus d'un d'entre nous. Nous trouvons bien du temps pour mille et une choses plus ou moins importantes. Pourquoi alors, pour le Seigneur, ne prenons-nous souvent que le temps d'une visite éclair ? Nous prétextons être harcelés par le temps, manquer de temps. Excuses commodes ! En fait, nous décidons, nous projetons, nous calculons en fonction de nos priorités. Le fait d'être pressé par le temps ne constitue jamais le fond du problème, le signe d'une perturbation. Le Seigneur désire nous parler, nous faire goûter sa présence aimante. Prenons du temps pour lui, pour le prier et pour l'écouter en lisant la Bible. Dans certains sports collectifs, on pratique la mi-temps. Ce sont quelques minutes d'interruption de jeu qui permettent aux joueurs de souffler un peu, de discuter de la stratégie à adopter pour la suite du match. Nous avons besoin, au cours de nos journées, de ces mi-temps, de moments de repos et de concertation avec le Seigneur. Ne nous laissons pas emporter par le flot de nos activités. Une journée de réflexion organisée par de jeunes chrétiens avait pour thème : '' Je trouve du temps pour ce que j'aime ''. Trouvons donc du temps pour Dieu !

(La Bonne Semence)

mercredi 12 avril 2017

Le problème est à l'intérieur

Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel pour vous faire obéir aux convoitises de celui-ci et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d'iniquité, mais livrez-vous à Dieu.
Romains 6 : 12-13
 
Au début de notre vie chrétienne, nous sommes préoccupés par nos actes, plutôt que par notre nature nous sommes attristés par ce que nous avons commis, plutôt que par ce que nous sommes. Nous nous imaginons que, si seulement nous pouvions réparer certaines fautes, nous serions de bons chrétiens, et nous prenons de bonnes résolutions. Mais le résultat n'est pas ce que nous avions espéré. Nous découvrons, avec découragement, que le problème ne provient pas seulement des difficultés extérieures, et qu'il y a en fait une cause plus grave à l'intérieur. Nous essayons d'être soumis au Seigneur, et puis voilà notre volonté personnelle qui se substitue à la sienne. Nous essayons de lui ressembler en étant humbles, hélas notre orgueil est omniprésent. Nous essayons d'aimer notre prochain, mais notre égoïsme prend sans cesse le dessus. Alors disons simplement au Seigneur : '' Seigneur, je le vois maintenant ! Ce n'est pas seulement ce que j'ai fait qui est mal, c'est ce que je suis qui est mauvais... '' Nous ne pouvons pas, par nos propres efforts, nous débarrasser de notre vieille nature, mais nous avons à reconnaître le fait que Dieu a résolu notre problème. Par la mort du Seigneur Jésus, il nous a délivrés de la puissance du mal qui est en nous. Notre affaire, c'est de saisir par la foi cette délivrance. Alors nous pouvons accomplir le bien pour Dieu.

(Watchman Nee)

samedi 8 avril 2017

N'en faire qu'à sa tête

Nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin. Ésaïe 53 : 6
 
Nul besoin d'apprendre aux enfants à être égoïstes et obstinés ils se montrent très tôt sous ce jour. En revanche, que d'efforts pour leur apprendre le respect , le partage, la droiture. Cela montre que le mal est inné dans l'être humain. Et nous ne le constatons que trop en observant le monde et ses débordements de haine et de violence, ce monde égoïste et dur pour les faibles. Nous le reconnaissons aussi dans notre propre vie, si nous sommes honnêtes. N'en faire qu'à notre tête, c'est cela que la Bible appelle : le péché. Mais comme nous n'apprécions pas ce mot, nous l'avons remplacé par faiblesse, erreur ou bavure. On a beau changer l'étiquette, le contenu reste le même. Pécher, ce n'est pas seulement voler ou tuer, c'est vivre sans tenir compte de Dieu. Il m'a créé et m'a donné santé, esprit, capacités. Je pèche lorsque je dis ou que je pense : « Je suis mon propre maître, ce que je fais ne regarde que moi ». Si nous choisissons de nous passer de Dieu, nous sommes coupables, et en même temps nous sommes esclaves du péché. Mais Dieu veut briser cet asservissement au mal. Il veut nous donner une vie nouvelle, qui vient de lui et qui désire faire le bien. Dieu le fait pour tous ceux qui reviennent vers lui et se confient en lui, par Jésus Christ.
 
(La Bonne Semence)

jeudi 6 avril 2017

Si tu avais su !

Si toi aussi... au moins en ce jour, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais elles sont maintenant cachées à tes yeux. Luc 19 : 42
 
Jésus était entré en triomphe à Jérusalem. La cité en avait été bouleversée, mais elle cachait un '' dieu étranger '' : l'orgueil des pharisiens, religieux et honnête. Ce dieu était néanmoins comme un '' sépulcre blanchi ''. Qu'est-ce qui m'aveugle, moi aussi, en ce jour ? Ai-je un '' dieu étranger '' - non un monstre affreux, mais une tendance qui me gouverne ? Plus d'une fois Dieu a voulu renverser cette idole, et j'ai eu conscience que je devais me soumettre à lui, mais je ne l'ai pas fait. J'ai été bouleversé - et pourtant je m'aperçois que l'idole est toujours là, et ce qui pourrait m'assurer la paix est caché à mes yeux. C'est une chose terrible que d'avoir la possibilité de recevoir l'Espoir de Dieu sans mesure, et d'aggraver notre culpabilité devant Dieu en entravant son action. '' Si tu avais su ! '' Les larmes de Jésus font pénétrer le reproche de Dieu jusqu'au fond du coeur ! Ces simples mots nous révèlent notre responsabilité, car nous n'avons pas su reconnaître le salut qu'il offrait. '' Maintenant, ces choses sont cachées à tes yeux '' - car tu n'as pas voulu te soumettre. Quelle tristesse infinie de penser à ce qui aurait pu être ! '' Dieu n'ouvre jamais les portes que nous avons fermées. Il en ouvre d'autres, mais il nous rappelle qu'il y a en nous des portes fermées par notre faute, des pensées qui n'auraient jamais dû être souillées. N'ayons pas peur de ce rappel du passé. Dieu se sert de nos souvenirs pour nous avertir, nous corriger, nous redresser. Dieu veut changer ce qui aurait pu être en un germe fécond pour l'avenir.

(Oswald Chambers)

mardi 4 avril 2017

Ma mission la plus délicate au monde

L'ami de l'époux. Jean 3 : 29
 
Notre vertu, notre pureté ne devraient jamais attirer l'attention sur nous, mais, comme des aimants, attirer à Jésus-Christ. Si ma sainteté n'attire pas les autres vers lui, elle n'est pas de bon aloi. Suscitant des sentiments illégitimes et détournant les âmes du seul vrai chemin, un chrétien exemplaire peut devenir un obstacle pour les autres. On dira de lui '' quelle belle personnalité '', mais il ne sera pas un véritable ami de l'époux. Il grandira sans cesse, mais le Seigneur diminuera. Pour rester l'ami loyal et fidèle de l'époux, nos relations avec lui sont plus importantes que notre obéissance. À certains moments, le devoir d'obéissance ne se pose pas, il nous faut seulement veiller à ce que rien ne s'interpose entre lui et nous. Quand survient un bouleversement dans notre vie, recherchons ce que Dieu attend de nous. La plupart du temps, nous ne devons pas faire un effort conscient pour obéir à Dieu, mais seulement maintenir nos relations d'ami de l'Époux. L'activité chrétienne peut nous détourner de cette concentration indispensable sur Jésus-Christ. Au lieu d'être les amis de l'époux nous nous improvisons '' providence '' pour les autres. Et tout en empruntant les armes du Seigneur, nous combattons contre lui.

(Oswald Chambers)

dimanche 2 avril 2017

L'amitié de Dieu

L'Éternel dit : cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? Genèse 18 : 17
 
Ses joies : Ce chapitre nous révèle les délices d'une réelle amitié avec Dieu, qui est bien autre chose que le sentiment momentané de sa présence. Être si proche de Dieu qu'il n'est nul besoin de lui demander quelle est sa volonté, c'est être bien près du but de la vie de foi. Quand vous êtes ainsi directement uni à Dieu, c'est une vie de pleine liberté et de joie parfaite. Vous êtes vous-même, en quelque sorte, la volonté de Dieu, et votre bon sens vous dirige de sa part, jusqu'à ce qu'il vous retienne. Vous prenez vos décisions e parfaite et délicieuse communion avec Dieu, sachant que si vos décisions ne sont pas bonnes, il vous arrête toujours. Et dans ce cas-là, arrêtez-vous à l'instant.
Ses difficultés : Pourquoi Abraham s'est-il arrêté dans sa prière d'intercession ? Il n'avait pas encore atteint un degré suffisant d'intimité avec Dieu pour continuer à demander. Chaque fois que nous nous arrêtons de prier en disant : '' après tout, qui sait, peut-être n'est-ce pas la volonté de Dieu ? '' - c'est que nous avons encore des progrès à faire. Nous ne sommes pas en relation aussi intense avec Dieu que l'était Jésus, et c'est pourtant ce qu'il désire pour nous. '' Qu'ils soient un comme nous sommes un ''. Pensez au sujet de votre dernière prière. Étiez-vous attaché à ce que vous désiriez, ou à Dieu ? Décidé à recevoir un don de l'Esprit ou à atteindre Dieu ? '' Votre Père Céleste sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. '' Le but de la prière est de nous faire mieux connaître Dieu. '' Fais de l'Éternel tes délices et il te donnera ce que ton coeur désire ''. Priez pour parvenir à une parfaite connaissance de Dieu lui-même. 
 

(Oswald Chambers)

samedi 1 avril 2017

La foi d'Abraham

Abraham partit sans savoir ou il allait. 
Hébreux 11 : 8
 
Dans l'ancienne alliance (ancien testament), une relation personnelle avec Dieu se traduisait souvent par une séparation. Cette vérité est illustrée par la vie d'Abraham : il quitte son pays et sa parenté. Aujourd'hui, la séparation doit s'effectuer plutôt entre notre manière de voir les choses, et celle des êtres qui nous sont chers, lorsqu'ils n'ont pas de relation personnelle avec Dieu. Jésus-Christ l'a dit avec force (Luc 14 : 26). La foi ne connait pas le but vers lequel elle est conduite, mais elle aime et connait celui qui la conduit. C'est une vie de foi, non de sagesse et de raison. Le principe de la foi, c'est la connaissance d'une Personne, mais quelle erreur de s'imaginer que Dieu nous conduira sûrement au succès ! L'étape finale dans la vie de la foi, c'est l'acquisition du caractère. Nous connaissons tous des transfigurations passagères. Quand nous prions, la bénédiction de Dieu nous enveloppe, et nous sommes momentanément changés ; puis nous retournons à nos tâches journalières, et la lumière s'évanouit. La vie de la foi, ce n'est pas un envoi d'un instant, mais une marche sans défaillance. Il ne s'agit pas de sanctification, mais de quelque chose de plus élevé, d'une foi mise à l'épreuve et qui a tenu bon. Abraham n'est pas un modèle de sanctification, mais il incarne la vie par la foi, une foi éprouvée, appuyée sur un Dieu réel. '' Abraham crut en Dieu ''.

(Oswald Chambers)