vendredi 31 mars 2017

L'effort que Dieu nous demande

En achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 7 : 1
 
'' Ayant donc de telles promesses... '' Je compte sur l'accomplissement des promesses de Dieu, et je fais bien. Mais c'est seulement le point de vue humain. Le point de vue divin, est qu'à travers ces promesses, Dieu manifeste ses droits sur moi. Ai-je bien compris que mon corps est le temple du Saint-Esprit, et que l'une ou l'autre de mes habitudes ne pourra supporter la lumière de Dieu ? La sanctification me transforme à l'image du Fils de Dieu, à qui j'obéis. Dieu fait notre éducation jusque dans les plus petits détails. S'il vous arrête sur un point, purifiez-vous et gardez-vous pur dans votre marche quotidienne. Je dois me purifier de toute souillure de la chair et de l'esprit jusqu'à ce que l'un et l'autre soient en harmonie avec Dieu. Mon esprit est-il en parfait accord avec la vie du Fils de Dieu, ou mon intelligence est-elle encore insoumise ? Ai-je la pensée de Christ, qui jamais ne parlait de sa propre autorité, mais vivait dans une attitude de constante vigilance, soumettant sa pensée à Dieu ? Il me faut veiller à garder mon esprit en harmonie avec son Esprit, et peu à peu Jésus m'élève à cette parfaite consécration qui fut la sienne, ou je ne me préoccupe de rien d'autre que de la volonté du Père. Suis-je en train d'achever cette sanctification dans la crainte de Dieu ? Peut-il me conduire comme il le veut ? Est-ce que ceux qui m'entourent commencent à discerner la présence de Dieu dans ma vie ? Prenez Dieu au sérieux, et ne vous inquiétez pas du reste. Mettez-le réellement en premier, sans aucune réserve. 
 
(Oswald Chambers)

mardi 28 mars 2017

La discipline de la crainte

Les disciples étaient troublés et le suivaient avec crainte. Marc 10 : 32
 
Au début nous étions sûrs de tout comprendre de Jésus-Christ. animés par l'audace de l'amour, il nous semblait merveilleux de tout quitter pour le suivre. Mais maintenant nous sommes moins assurés. Jésus est là, devant nous, et son aspect est étrange. « Jésus marchait devant eux ; et ils étaient troublés. » Il y a un aspect de Jésus qui nous glace, nous trouble et coupe le souffle à la vie la plus spirituelle. Son visage est étrange et dur comme du granit et sa détermination m'épouvante. Ce n'est plus le conseiller, le compagnon. Il est absorbé dans une préoccupation que j'ignore et je suis déconcerté : je croyais le comprendre, mais maintenant je n'en suis plus sûr. Je commence à sentir qu'il y a une distance entre Jésus-Christ et moi. Je n'ose plus lui parler familièrement, il marche devant moi sans jamais se retourner, j'ignore où il va, et le but me paraît étrangement lointain. Jésus-Christ doit se préoccuper de chaque péché et de chaque tristesse des hommes, et c'est cela qui le fait paraître étrange. Quand nous le voyons sous cet aspect, nous ne le comprenons plus, nous ne savons comment nous mettre à le suivre. Ce guide déconcertant marche devant, et il n'y a plus entre nous et lui la liberté d'autrefois. Cette marche '' dans la crainte '' est, dans notre vie de disciples, une discipline nécessaire. Le danger serait de retourner en arrière et de nous chauffer au petit feu de notre enthousiasme enfantin (Ésaïe 50 : 11-12). Quand nous devons entrer dans le tunnel de l'effroi, tenons ferme, car au sortir des ténèbres nous trouverons la joie inexprimable de pouvoir suivre Jésus tout a nouveau.

(Oswald Chambers)

dimanche 26 mars 2017

Le retour en arrière

Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Jean 6 : 67
 
Les questions du Seigneur pénètrent en nous d'autant plus profondément qu'elles sont simples. Nous connaissons Jésus et pourtant il nous demande : '' Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? '' Suivre Jésus est une aventure, nous pouvons l'accepter ou a refuser. '' Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allèrent plus avec lui ''. Il n'est pas dit qu'ils retournèrent à leur péché, mais qu'ils cessèrent de suivre Jésus. Il y a aujourd'hui des chrétiens qui se dépensent au service de Jésus-Christ, mais qui ne marchent pas avec lui. Le but unique que Dieu vous propose, est d'être '' un '' avec Jésus-Christ. Dans la recherche de la sanctification, votre vie spirituelle doit être vécue selon ce principe-là. Si Dieu vous montre sa volonté d'une manière claire et précise, n'essayez pas de parvenir à ce but par une méthode quelconque, mais vivez simplement une vie absolument dépendante de Jésus-Christ. Animés du désir de vivre pour Dieu, n'essayez jamais de substituer un sage principe au principe divin, qui demande votre consécration totale à Dieu. Avoir la conviction que par nous-mêmes nous ne savons rien : voilà le secret de la marche avec Jésus. Pierre ne voyait en Jésus que Celui qui venait apporter le salut, à lui et au monde. Notre Seigneur nous demande de prendre son joug sur nous et de le suivre. Dans le verset 70, Jésus montre à Pierre combien il peut se tromper. Nous ne pouvons pas répondre pour les autres.

(Oswald Chambers)

samedi 25 mars 2017

L'abandon de Dieu

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3 : 16
 
Le salut ne consiste pas seulement dans la délivrance du péché ni dans la sanctification personnelle. Le salut de Dieu est l'entière délivrance de nous-mêmes par l'union totale avec lui. Je me rends compte, personnellement, que je suis sauvé quand je suis délivré de mon péché et que j'acquiers la sainteté. Mais, par le salut, l'Esprit de Dieu me met en contact avec la personne même de Dieu, et je suis pénétré par quelque chose d'infiniment plus grand que moi ; je suis entraîné dans l'abandon de Dieu. Quand nous disons que nous sommes appelés à prêcher la sainteté ou la sanctification, nous nous égarons. Nous sommes appelés à proclamer Jésus-Christ. Le fait qu'il nous sauve du péché et qu'il nous rende saints est une partie seulement des effets du merveilleux abandon de Dieu. L'abandon véritable ne crée en nous aucun sentiment d'effort, parce que notre vie entière est absorbée par celui à qui nous l'abandonnons. Ne parlez surtout pas de l'abandon si vous ne le connaissez pas. Vous ne pouvez pas le connaître tant que vous n'aurez pas saisi ce que signifie cette parole de Jean 3 : 16, que Dieu s'est donné lui-même, totalement. Dans notre abandon, nous nous donnons complètement à Dieu, comme Dieu se donne lui-même à nous, sans aucun calcul. Les conséquences de l'abandon ne peuvent nous préoccuper, car notre vie est englobée dans la sienne.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 24 mars 2017

La vie livrée

J'ai été crucifié avec Christ. Galates 2 : 20
 
Personne ne peut être véritablement uni à Jésus-Christ, s'il n'a résolu d'abandonner non seulement son péché, mais toute sa manière de voir les choses. Pour naître de l'Esprit, sachez qu'il vous faut lâcher prise avant de saisir, et commencer par abandonner toute prétention. Ce que notre Seigneur désire que nous lui offrions, ce n'est pas notre bonté, ni notre honnêteté, ni notre bonne volonté, mais notre péché, réel et concret ; c'est tout ce qu'il veut de nous. Et que nous donnera-t-il en échange de notre péché ? Sa justice réelle et concrète. Mais abandonnons toute prévention à être quelque chose et toute revendication d'un mérite quelconque au regard de Dieu. Alors l'Esprit de Dieu me fera voir ce qu'il me faut encore abandonner. Je dois renoncer à tout droit sur moi-même. Suis-je prêt à abandonner tout ce que je possède, tout ce qui m'est cher, et à m'identifier à la mort de Jésus-Christ ? C'est toujours pour moi un déchirement douloureux de passer par là. Quand on se voit réellement comme le Seigneur nous voit, ce ne sont pas les abominables péchés de la chair qui nous choquent, mais le terrible orgueil de notre propre coeur dressé contre Jésus-Christ. Quand nous nous voyons dans la lumière du Seigneur, la honte et le désespoir nous envahissent. Quand cette nécessité de l'abandon total se dresse devant vous, acceptez le déchirement, livrez tout à Dieu, et il vous rendra capable d'accomplir tout ce qu'il réclame de vous.

(Oswald Chambers)

jeudi 23 mars 2017

Jésus est-il vraiment mon Seigneur ?

... pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus. Actes 20 : 24
 
Ma joie découlera du parfait accomplissement des choses pour lesquelles j'ai été créé et régénéré ; elle ne viendra pas du succès qui pourrait en résulter. La joie de notre Seigneur fut d'accomplir l'oeuvre pour laquelle le Père l'avait envoyé, et il dit : '' Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie ''. Si le Seigneur m'a confié un ministère, je dois le remplir loyalement et n'attacher de prix à ma vie que pour l'accomplir. Quelle joie vous aurez à entendre Jésus vous dire : '' Cela va bien, bon et fidèle serviteur ''. Nous avons tous à trouver notre place dans la vie, et, au point de vue spirituel, nous la trouvons quand nous recevons une mission de la part du Seigneur. Pour la remplir, il nous faut vivre dans l'intimité de Jésus, avoir trouvé en lui plus encore que notre Sauveur personnel. '' Je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom ''. (Actes 9 : 16). M'aimes-tu ? Alors, '' Pais mes brebis ''. Nous  n'avons pas à choisir notre service, mais à exécuter loyalement l'ordre de notre Seigneur, que nous discernons lorsque nous sommes en communion intime avec Dieu. Si vous avez reçu un ministère du Seigneur Jésus, vous devez savoir que l'appel des circonstances n'est jamais à lui seul l'appel de Dieu. Les circonstances vous fournissent seulement l'occasion d'agir. Vous êtes appelé à être fidèle au ministère que vous avez reçu. Cela n'implique pas qu'il y ait un plan de service tracé d'avance pour vous ; mais simplement, refusez les autres tâches qui pourraient s'offrir à vous, et qui ne seraient pas dans la ligne de l'appel de Dieu.

(Oswald Chambers)

mercredi 22 mars 2017

Que voulez-vous que le Seigneur fasse pour vous ?

Seigneur, que je recouvre la vue. Luc 18 : 41
 
Quel est l'obstacle qui, non seulement vous bouleverse vous-même, mais fait de vous une cause de trouble ? Un problème insoluble ! '' Ils le reprenaient pour le faire taire ; mais il criait encore plus fort ''. Continuez à crier, jusqu'à ce que vous soyez en présence du Seigneur, même si cela importune certains. Ne vous laissez pas diriger par le bon sens seulement. Quand Jésus nous demande ce que nous voulons qu'il fasse pour nous, rappelons-nous que sa méthode n'est pas celle du bon sens, mais qu'elle est surnaturelle. Voyez comme nous limitons la puissance du Seigneur ! '' J'ai toujours échoué et j'échouerai toujours ! '' Il en résulte que nous ne demandons pas ce dont nous aurions besoin : '' Demander à Dieu telle chose serait absurde ''. Or si elle nous apparaît comme impossible, c'est précisément celle que nous avons à demander. Si ce n'était pas impossible, cela ne troublerait personne. Dieu fera pour nous l'impossible. L'aveugle recouvra la vue. Pour vous, ce qui vous paraît impossible, c'est d'être si intimement uni au Seigneur qu'il ne reste rien de la vieille nature. Il fera cela pour vous si vous le lui demandez. Mais il faut que vous croyiez à sa toute-puissance. Il ne s'agit pas de croire aux paroles de Jésus, mais en Jésus lui-même. Si nous nous contentons d'écouter ce qu'il dit, nous ne croirons jamais ; mais quand enfin notre regard est fixé sur Jésus, il accomplit les choses impossibles aussi facilement que nous respirons. Notre angoisse vient de l'état de notre propre coeur, endurci et présomptueux. Nous ne voulons pas croire, nous ne voulons pas couper l'amarre, nous préférons continuer à nous tracasser. 
 
(Oswald Chambers)

lundi 20 mars 2017

Vous croyez à présent ?

Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n'as pas besoin que personne t'interroge ; c'est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant. 
Jean 16 : 30-31
 
'' Maintenant, nous croyons ''. - '' Vraiment ? leur Jésus ; l'heure vient ou vous me laisserez seul ''. Combien de chrétiens, dans leur activité, laissent de côté Jésus-Christ, en prenant pour guide le sentiment de leur devoir, ou une nécessité discernée par leur propre intelligence. Tout cela parce qu'il leur manque la vie de résurrection qui vient de Jésus. Leur âme a perdu le contact avec Dieu parce qu'elle s'est fiée à ses propres lumières. Il ne semble pas qu'il y ait là un péché, ni rien de répréhensible. Mais quand le chrétien comprend à quel point sa connaissance de Jésus-Christ a été faussée, et combien il s'est créé d'embarras, de chagrins et d'obstacles, c'est avec honte et confusion qu'il doit rebrousser chemin. Il faut absolument nous appuyer d'une façon plus profonde sur la présence de Jésus dans notre âme, prendre l'habitude de nous référer à lui en toutes choses. Au lieu de cela, notre bon sens prend des décisions, et nous sommes placés hors de son domaine, hors de la réalité. En agissant par devoir, nous substituons à Jésus-Christ notre idéal moral. Nous devenons à nos yeux une personne de valeur, et nous décidons : '' Dans ce domaine particulier, il me faut agir de telle manière ''. Nous nous laissons gouverner par notre notion du devoir, plutôt que par la vie de résurrection qui vient de Jésus. Il ne nous est pas dit de marcher selon notre conscience, mais dans la lumière de Dieu, comme Dieu est dans la lumière. Quand nous agissons par devoir, nous pouvons nous appuyer sur notre raison. Quand nous obéissons au Seigneur, nous n'avons point de raisons à donner. Aussi le croyant est-il un homme dont on peut se moquer aisément.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 19 mars 2017

Nous rapetissons la puissance de Jésus

D’où aurais-tu donc cette eau vive ? Jean 4 : 11
 
'' Le puits est profond... '' Oui, beaucoup plus profond encore que ne le soupçonne la Samaritaine. Quels abîmes dans la nature humaine, dans la vie de chacun de nous, dans notre propre coeur ! Avez-vous amoindri la puissance de Jésus au point qu'il ne peut plus rien faire en vous ? S'il y a dans votre coeur une insondable et profonde détresse, et que Jésus vienne vous dire : '' Que ton coeur ne se trouble point ! '' - peut-être haussez-vous les épaules, en répondant : '' Mais, Seigneur, le puits est profond : comment pourrais-tu en tirer le calme et la sérénité ? '' Non, ce n'est pas d'en bas, c'est d'en haut qu'il les prendra pour vous les donner. Jésus ne tire rien des profondeurs de la nature humaine. Nous limitons arbitrairement le pouvoir du Saint D’Israël si, nous souvenant de ce que nous lui avons laissé faire pour nous dans le passé, nous disons : '' Bien entendu, ceci, Dieu ne peut pas le faire ! '' Ce qui semble mettre à l'épreuve la toute puissance de Dieu, c'est justement ce à quoi nous devrions nous attendre si vraiment nous croyons en lui. Nous appauvrissons son ministère dès que nous oublions qu'il est le Tout-Puissant. Cet appauvrissement vient de nous et non de lui. Jésus reste le tout-puissant, même si nous ne cherchons en lui qu'un consolateur, qu'un ami compatissant. Voilà pourquoi plusieurs parmi nous sont de si médiocres spécimens du christianisme. C'est que notre Christ n'est pas tout-puissant. Nous avons fait plusieurs expériences chrétiennes, mais ne nous sommes pas abandonnés à Jésus-Christ. Lorsque nous traversons ces circonstances difficiles, nous minimisons sa puissance en disant : '' Bien entendu, il ne peut rien faire ''. Alors nous essayons de descendre dans le puits et de tirer de l'eau pour nous-mêmes. Au lieu de dire : '' Je savais que c'était impossible ! '', reconnaissez votre impuissance et regardez à Jésus. 
 
(Oswald Chambers)

Lien vidéo Youtube : https://youtu.be/FhHT0iONCM0

vendredi 17 mars 2017

Fréquemment, nous n'avons pas confiance en Jésus

Seigneur, tu n'as rien pour puiser... Jean 4 : 11
 
'' J'admire, disons-nous, tout ce que Dieu nous dit, c'est merveilleux, mais il ne peut tout de même pas s'attendre à ce que je mette sa Parole en pratique dans les détails de ma vie quotidienne ? '' Face aux exigences de Jésus-Christ, nous avons tendance à conclure : '' C'est magnifique, impressionnant, mais dans la pratique, cela ne peut pas marcher ''. Chacun de nous, sur tel ou tel point, est septique. Ces hésitations sont parfois provoquées par les questions ironiques que nos amis nous posent : '' Comment ferez-vous pour vivre ? Quelles ressources aurez-vous ? '' Ces doutes nous viennent aussi quand nous disons à Jésus que notre cas est trop compliqué pour lui. C'est très bien d'affirmer : '' Confie-toi en Dieu ''... mais il faut vivre, et Jésus n'a rien pour puiser ; il n'a pas les moyens de nous tirer d'affaire. Peut-être, par un pieux mensonge, direz-vous : '' Oh ! j'ai bien confiance en Jésus ; c'est en moi que je n'ai pas confiance ''. En réalité, chacun de nous sait ce dont il est capable. Reconnaissons que nous ne faisons pas confiance à Jésus et sommes vexés de penser que lui peut faire pour nous ce que nous ne pouvons pas accomplir. Ce manque de confiance vient de ce que, fouillant en nous-mêmes, nous nous demandons comment Jésus va bien pouvoir s'y prendre pour réaliser l'impossible. Mes questions remontent des profondeurs de ma propre misère. Dès que je découvre en moi cette secrète méfiance, il me faut l'exposer au grand jour : '' Seigneur, j'ai douté de toi et de ta puissance infinie. J'ai cru être capable, avec ma pauvre petite intelligence, de te juger et de te comprendre ''.
 
(Oswald Chambers)

jeudi 16 mars 2017

Le remède au découragement

Levez-vous, allons ! Matthieu 26 : 46
 
Les disciples s'étaient endormis, alors qu'ils auraient dû veiller, et lorsqu'ils s'en rendirent compte, le découragement les envahit. Devant ce qui nous semble irréparable, nous cédons au désespoir, et nous disons : '' Tout est perdu, ce n'est plus la peine d'essayer à nouveau ''. Ce genre de découragement n'est pas exceptionnel, il est extrêmement fréquent. Chaque fois que nous avons laissé échapper une occasion magnifique de faire quelque chose, nous sommes désespérés. Alors Jésus vient à nous, et nous dit, comme à Gethsémané : '' Continuez à dormir, cette occasion-là est perdue, à jamais, vous n'y pouvez rien. Mais maintenant, levez-vous pour saisir l'occasion nouvelle qui s'offre à vous ''. Le passé est passé, laissez-le reposer dans les bras du Christ, et avec lui marchez vers l'irrésistible avenir. Chacun de nous a connu de telles expériences. Le découragement nous saisit, lorsque nous constatons la réalité, et nous ne savons pas comment en sortir. Les disciples avaient commis une faute impardonnable, en s'abandonnant au sommeil, au lieu de veiller avec Jésus. Mais il vient à eux, et leur apporte le remède à leur découragement : '' debout pour la prochaine étape ! '' Si nous sommes inspirés par Dieu, quelle est la prochaine étape ? C'est de nous confier en lui d'une manière absolue, et de prier en comptant sur son oeuvre rédemptrice. Que l'impression de la défaite ne corrompre jamais votre action nouvelle.
 
(Oswald Chambers)

mercredi 15 mars 2017

Le remède à la dépression

Lève-toi et mange. 1 Rois 19 : 5
 
L'ange n'a pas donné à Élie une vision, il ne lui a pas expliqué les Écritures, il n'a rien fait de sensationnel. Il s'est contenté de dire à Élie la chose la plus ordinaire : '' Lève-toi et mange ''. Il faudrait que je ne sois pas un être vivant pour n'être jamais déprimé : un cristal n'est jamais déprimé. Si un être humain était à l'abri de toute dépression, il ne connaîtrait pas non plus l'exaltation. Il existe des causes de dépression, tout ce qui participe à la mort. En évaluant de quoi vous êtes capable, n'oubliez pas que la dépression peut vous guetter, vous aussi. Quand l'esprit de Dieu vient en nous, il ne nous donne pas des visions ; il nous dit de faire les choses les plus humbles, les plus ordinaires. La dépression tend à nous éloigner de ces réalités banales et quotidiennes, qui font partie intégrante de la création de Dieu. Mais, quand Dieu nous visite, il nous ramène à ces réalités familières et toutes simples, et en nous appliquant à ces humbles tâches, nous sommes tout surpris d'y trouver Dieu. C'est là le vrai remède à la dépression. Accomplissons tout simplement ce qui est là, devant nous, en nous appuyant sur Dieu. En faisant telle ou telle chose n vue de combattre notre dépression, nous l'aggravons. En agissant pour obéir à l'Esprit qui nous dirige, la dépression s'évanouit. En nous levant pour obéir à Dieu, nous nous élevons vers une vie plus haute.

(Oswald Chambers)

Lien vidéo youtube : https://youtu.be/Pjz8RcDLdcA

mardi 14 mars 2017

Contemplez-le tel qu'il est

Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? Ésaie 40 : 26
 
Le peuple d’Israël, au temps d'Ésaie, avait, à force de contempler les idoles, une conception rétrécie de son Dieu. Le prophète tourne leurs regards vers le ciel pour rectifier leur vision. La nature, pour le croyant, est un moyen de grâce. Si nous sommes enfants de Dieu, elle s'offre à nous comme un formidable trésor. Ç travers chaque souffle de vent, chaque nuit, chaque jour, chaque palpitation du ciel, à travers tout ce qui fleurit et tout ce qui se fane, Dieu lui-même vient à nous, si seulement nous voulons le voir. Le caractère d'une vie spirituelle authentique, centrée sur Dieu, est qu'elle maîtrise notre imagination. Votre pensée se nourrit-elle de la contemplation d'une idole ? Êtes-vous, vous-même, l'idole ? Est-ce votre travail, ou votre conception de ce que devrait être un serviteur de Dieu, ou votre propre expérience du salut et de la sanctification ? Alors votre vision de Dieu se meurt d'inanition, et lorsque vous devez affronter des difficultés, vous n'avez aucune force, et vous ne pouvez que vous traîner dans les ténèbres. Si votre vision dépérit, ne regardez pas à vos expériences passées, mais à Dieu, c'est de Lui que vous avez besoin. Sortez de vous-même, détournez les yeux de vos idoles, de tout ce qui a anémié votre vision. Réveillez-vous, relevez le défi qu'Ésaie a lancé au peuple, et soumettez délibérément votre pensée à Dieu. Si vos prières s'enlisent dans les marécages de la médiocrité, c'est que votre pensée de Dieu n'est pas assez forte, pour que vous vous mettiez vraiment en sa présence. Il faut apprendre à sortir de vous-même, à être le pain rompu, le vin répandu, non pas pour vous et votre union personnelle avec Dieu, mais pour les autres. Dieu seul peut nous donner cette vision des autres et ce désintéressement.

(Oswald Chambers) 

dimanche 12 mars 2017

La domination souveraine du Christ

Car l'amour de Christ nous presse. 
2 Corinthiens 5 :14
 
Paul dit ici qu'il est gouverné, maîtrisé, serré comme dans un étau, par l'amour de Christ. Bien peu d'entre nous savent ce qu'est, être tenus et saisis par l'amour de Dieu. Ce qui nous tient, ce qui nous contraint, ce sont nos circonstances. La seule chose qui tenait Paul, au point qu'il n'y avait rien d'autre dans son horizon, était l'amour de Dieu. « L'amour de Christ nous presse » - lorsqu'un homme ou une femme en sont là, vous ne pouvez vous y tromper : l'esprit de Dieu agit sans obstacle dans leur vie. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nous avons à témoigner de ce que Dieu a fait pour nous, et c'est normal. Mais, lorsque nous sommes baptisés du Saint-Esprit, tout cela ne compte plus, et nous commençons à comprendre la parole de Jésus : « vous serez mes témoins '»; non plus témoins de ce que Jésus peut faire - ce qui est le témoignage élémentaire - mais témoins de Lui. Il faut alors accepter tout ce qui nous arrive, comme si cela était arrivé à lui-même, que ce soit la louange, ou le blâme, la persécution ou l'approbation. Personne ne peut jouer ce rôle pour Jésus s'il n'est pas entièrement dominé par la majesté de sa puissance. C'est la seule chose qui compte, et ce qui est étrange, c'est que ce soit la dernière que découvre le serviteur de Dieu. Paul dit qu'il est saisi par l'amour de Christ ; c'est pourquoi il agit comme il le fait. On peut le traiter de fou, ou de sage, il n'y fait pas attention ; il ne vit que pour une chose : persuader les hommes du jugement certain de Dieu, et de l'amour de Christ. Cet abandon à l'amour de Christ est seul fécond, et fait toujours éclater la sainteté et la puissance de Dieu, et non celle de l'homme.
 
(Oswald Chambers)

vendredi 10 mars 2017

Hier

Le Dieu d’Israël fermera votre marche.
Ésaïe 52 : 12
 
Sécurité à l'égard du passé : « Dieu ramène ce qui est passé » (Ecclésiaste 3 : 15). À la fin de l'année, nous aimons regarder avec ardeur vers l'avenir, vers toutes les grâces que Dieu nous réserve, et cependant l'anxiété est prompte à reparaître quand nous évoquons le passé. Notre joie présente peut être assombrie par le souvenir de nos péchés et de nos erreurs d'autrefois. Mais Dieu est aussi le Dieu du passé, et s'il permet que nous nous en souvenions, c'est pour en tirer quelque leçon pour nous prémunir contre une fausse sécurité dans le présent.

Sécurité pour demain : « Car l'Éternel ira devant vous ». Dieu nous assure qu'il nous garde mieux que nous pourrions le faire nous-mêmes. Il veillera à ce que nous ne tombons pas dans un piège car il est notre protecteur. La main de Dieu va jusque dans le passé, pour décharger notre conscience et nous libérer de toute inquiétude.

Sécurité pour aujourd'hui : « Ne sortez pas avec précipitation ». En entrant dans l'année nouvelle, ne nous précipitons pas pour jouir de l'avenir avec insouciance et légèreté. Avançons plutôt avec cette calme confiance que le Dieu d'Israël marche devant nous ! Sans doute, il y a dans notre passé des choses irréparables, des occasions perdues que nous ne retrouverons jamais. Mais Dieu peut transformer notre tristesse négative en réflexion constructive pour l'avenir. Laissons dormir le passé, mais qu'il dorme dans les bras de Christ ! Laissez aux mains de Dieu le souci de l'irréparable passé et avancez avec lui vers l'irrésistible avenir.

(Oswald Chambers)
 

jeudi 9 mars 2017

La conversion continuée

Si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme les petits enfants... Matthieu 18 : 3
 
Ces paroles du Seigneur s'appliquent à notre conversion initiale, mais nous avons à nous convertir tous les jours de notre vie, à nous tourner sans cesse vers Dieu comme de petits enfants. Si nous nous fions à notre intelligence au lieu de nous fier à Dieu, il nous tient pour responsables des conséquences. Dès que par la volonté de Dieu nous sommes placés physiquement dans des conditions nouvelles, il nous faut veiller à ce que notre vie naturelle obéisse aux ordres de l'Esprit de Dieu. Avoir obéi une fois n'est pas une preuve suffisante que nous le ferons de nouveau. Pour que notre vie naturelle soit liée à notre vue spirituelle, il faut une conversion sans cesse continuée, chose que nous avons du mal à accepter. Quelles que soient les circonstances ou nous sommes placés, l'Esprit de Dieu demeure toujours le même, et son salut ne change pas, mais nous avons à revêtir l'homme nouveau. Dieu nous tient pour responsables chaque fois que, nous obstinant volontairement, nous refusons de nous convertir. Ce n'est pas notre vie naturelle qui doit régner sur nous, c'est Dieu. Ce refus de nous convertir continuellement est un obstacle à notre vie spirituelle. Notre obstination vient de notre orgueil, qui se dresse contre l'autorité de Dieu. Nous faisons une idole de notre indépendance et de notre caprice, et refusons de les appeler par leur nom. Ce que Dieu considère être notre faiblesse obstinée, nous l'appelons notre force. Il y a bien des domaines de notre vie qui ne lui sont pas soumis, et ils ne peuvent l'être que par une conversion continue ; alors lentement mais sûrement, nous soumettrons à l'Esprit de Dieu tout notre être.

(Oswald Chambers)

mardi 7 mars 2017

Dans la lumière

Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est  dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. 1 Jean 1 : 7

Ne nous y trompons pas. Ne pas se sentir pécheur et être délivré du péché par l'Expiation sont deux choses différentes. Personne ne peut savoir vraiment ce que c'est que le péché, avant d'être né de nouveau. Le péché, c'est ce que Jésus a affronté au Calvaire. La preuve que je suis délivré du péché, c'est que je connais sa véritable nature, telle qu'elle existe en moi. Pour qu'un homme comprenne ce qu'est réellement le péché, il faut que se manifeste en lui le résultat suprême de l'Expiation de Jésus-Christ : qu'il soit rendu participant de sa perfection absolue. Le Saint-Esprit nous met au bénéfice de l'Expiation, dans les régions inconscientes de notre esprit aussi bien que dans les régions conscientes. C'est seulement quand nous saisissons la puissance incomparable de l'Esprit en nous que nous comprenons le sens de cette parole. '' Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché ''. Il ne s'agit pas seulement du péché conscient, mais de ces profondeurs subtiles et effrayantes du péché que seul le Saint-Esprit peut sonder. Si je marche dans la lumière - (non pas dans la lumière de ma conscience, mais dans la lumière de Dieu ) - si je marche ainsi, sans rien cacher, j'ai soudain cette extraordinaire révélation : le sang de Jésus-Christ me purifie de tout péché, de sorte que le Dieu Tout-Puissant ne voit plus rien de répréhensible en moi. Cette révélation s'accompagne, dans ma conscience, d'une connaissance aiguë et pénétrante de la vraie nature du péché. L'amour de Dieu, qui est à l'oeuvre en moi, me fait haïr, avec toute la puissance du Saint-Esprit, tout ce qui n'est pas conforme à la sainteté de Dieu. Marcher dans la lumière, c'est rester toujours davantage dans le rayonnement de la lumière.

(Oswald Chambers)  

dimanche 5 mars 2017

La vie cachée

Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Colossiens 3 : 3

L'Esprit de Dieu nous révèle la sérénité, toute la sécurité simple et immense à la fois, de la vie cachée avec Christ en Dieu. Il en est sans cesse question dans les Épîtres. Nous parlons de la vie sanctifiée comme d'une chose fragile et aléatoire ; mais c'est au contraire, la chose la plus sûre, car elle est fondée sur le Dieu Tout-Puissant. Ce qui est fragile et précaire, c'est la vie sans Dieu. Si nous sommes nés de nouveau, vivre en accord avec Dieu est pour nous la chose la plus facile. La chose la plus difficile est de mal faire, si toutefois nous sommes attentifs aux avertissements de Dieu, et marchons dans la lumière. Quand nous essayons de nous représenter ce que serait la délivrance parfaite du péché, la plénitude de l'Esprit et la marche dans la lumière, nous voyons une grande montagne, très élevée, merveilleuse, et nous disons : '' Jamais, je ne pourrai vivre là-haut ! '' Mais quand, par la grâce de Dieu, nous y parvenons, nous nous apercevons que ce n'est pas un sommet escarpé, mais un plateau ou la place ne manque pas pour vivre et s'épanouir. '' Tu élargis le chemin sous mes pas ''. Quand vous voyez réellement Jésus, je vous défie de douter de lui. Quand il vous dit : '' Que votre coeur ne se trouble point '', je vous défie d'avoir l'esprit troublé, car il est impossible de douter quand il est là. Chaque fois que vous êtes en relation personnelle avec lui, ses paroles sont réelles. '' Je vous donne ma paix '' ; c'est une paix complète, qui vous pénètre tout entier, de la plante des pieds au sommet de la tête. '' Votre vie est cachée avec Christ en Dieu ''. 

(Oswald Chambers)  

samedi 4 mars 2017

Rester tranquille

Demeure tranquille, appuyé sur l'Éternel, et attends-toi à lui. Psaume 37 : 7

Pendant quarante ans de désert, le peuple d’Israël avait tout connu : la chaleur, la soif, la faim, la maladie, les serpents, les longues marches en terre inhospitalière... Mais l'Éternel, leur Dieu, les avait accompagnés pas après pas, s'occupant de tous leurs besoins : chaque matin, la nourriture tombait du ciel, du rocher jaillissait une eau abondante, les ennemis avaient été vaincus. C'est Dieu qui avait tout fait : ouvert un chemin, conduit, nourri, protégé. À la fin du voyage, ils reconnaissaient comme vraie la parole de Dieu : '' Ton vêtement ne s'est pas usé sur toi, et ton pied ne s'est pas enflé, pendant ces quarante ans '' (Deutéronome 8 : 4). Pour le chrétien d'aujourd'hui, le monde est comme une terre aride, mais Dieu aurait-il changé ? Ce qu'il a fait autrefois pour le peuple d’Israël, ne le ferait-il pas pour nous, ses enfants ? Mais il dit encore :  Reste tranquille et fais-moi confiance. Tu t'inquiètes, tu t'agites. Je connais tes difficultés, tes soucis, tes peines. Je t'ai fait des promesses, je les tiendrai. N'est-il pas écrit : '' C'est dans la tranquillité et dans la confiance que sera votre force '' (Ésaie 30 : 15). '' Lui-même a dit : Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai point '' (Hébreux 13 : 5).

(La Bonne Semence)

vendredi 3 mars 2017

Comment nous prouvons notre fidélité à Dieu

Or nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, c'est-à-dire de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8 : 28

Seules les âmes fidèles croient que Dieu dirige lui-même les circonstances de leur vie. Nous prenons bien des libertés à l'égard des circonstances que nous traversons, et, malgré nos belles déclarations, nous ne croyons pas vraiment que Dieu en est le Maître. Nous agissons tout à fait, comme si c'étaient les hommes qui dirigeaient les événements de notre vie. Être fidèle en toutes circonstances, c'est reconnaître une seule autorité, celle du Seigneur. Lorsque Dieu met brusquement fin à tel concours de circonstances, alors seulement nous découvrons qu'il avait tout préparé. Nous n'avons pas compris ses intentions, et ces circonstances particulières ne se reproduiront plus. C'est ici la pierre de touche de notre fidélité. Si nous apprenons à adorer Dieu dans les circonstances difficiles, il pourra nous en délivrer quand il le voudra, en un instant. Être fidèle à Jésus-Christ, cela nous paraît aujourd'hui terriblement difficile. Nous voulons bien être fidèles à notre travail, à notre service, à n'importe quoi, mais qu'on ne nous demande pas d'être fidèles à Jésus-Christ. Il y a bien des chrétiens qui s'impatientent lorsqu'on en parle. Ils font plus pour déconsidérer et détrôner le Seigneur que le monde ne peut le faire. Dieu n'est plus qu'une machine à distribuer des bienfaits et Jésus-Christ un serviteur parmi les serviteurs. Il ne faut pas se figurer que nous œuvrons pour Dieu ; nous sommes seulement appelés à lui être fidèles pour qu'il puisse travailler par notre moyen. '' Je compte sur vous, mes soldats, pour marcher jusqu'au bout sans une plainte et sans une question ''. Dieu veut se servir de nous comme il s'est servi de son propre Fils.

(Oswald Chambers)

mercredi 1 mars 2017

Lutter devant Dieu

C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Priez en tout temps dans l'Esprit par toutes sortes de prières et de supplications, veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tout les saints. Éphésiens 6 : 13 et 18


Il vous faut lutter contre tout ce qui peut vous empêcher de vous approcher de Dieu ; vous luttez dans la prière, pour les autres ; mais ne dites jamais que vous luttez avec Dieu dans la prière ; cette expression n'est pas conforme à l'enseignement des Écritures. Si vous luttez avec Dieu, vous en resterez infirme jusqu'à la fin de vos jours. Si Dieu vient à vous d'une manière qui ne vous plaît pas, et que vous luttez avec lui comme Jacob, il sera forcé de vous '' déboîter la hanche ''. N'essayez pas d'affronter Dieu de la sorte, mais luttez devant Dieu contre tout ce qui s'oppose à lui, et il vous rendra plus que vainqueur. Une telle lutte a des répercussions dans la Royaume de Dieu. Si vous me demandez de prier pour vous, sans que je sois pleinement fondé en Christ, ma prière ne peut manquer d'efficacité. La prière ne peut avoir d'effet que si rien ne me sépare de Christ. '' C'est pourquoi, revêtez-vous de toutes les armes de Dieu ''. Il faut toujours faire une distinction entre l'ordre établi par Dieu et les événements qu'il permet. Notre réaction même nous intègre dans l'ordre voulu par Dieu. '' Toutes chose concourent au bien de ceux qui aiment Dieu '', de ceux qui se soumettent à son ordre, qui répondent à l'appel de Dieu en Jésus-Christ. C'est au travers des événements permis par Dieu qu'il révèle ses enfants au monde. Ne soyons pas sans réactions, indifférents aux circonstances, disant à tout propos : '' Oh ! c'est la volonté de Dieu ! ''. Nous ne devons pas faire semblant de lutter devant Dieu, ni lutter contre Dieu, mais lutter en présence de Dieu avec les événements. Nous n'avons pas à nous étendre, paresseusement, mais à nous lancer dans le combat, grâce aux forces qu'il a préparées pour que nous nous en saisissions. 


(Oswald Chambers)