lundi 31 octobre 2016

Pour être un vrai missionnnaire

Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez et enseignez toutes les nations. Matthieu 28 : 18 à 20

L'appel du missionnaire se fonde sur l'ordre souverain de Jésus-Christ, et non sur les besoins du monde païen. Nous regardons volontiers au Seigneur comme à celui qui peut nous assister sans l'œuvre que nous accomplissons pour Dieu. Mais il se présente comme celui qui exerce un pouvoir absolu sur ses disciples. Il ne dit pas que les païens seront perdus si nous n'allons pas vers eux ; il dit simplement : « Allez, et enseignez toutes les nations ». Allez, parce que vous êtes convaincus de ma souveraineté ; enseignez et prêchez en étant animés par l'Esprit de vie que vous recevez de MOI. « Alors les onze disciples allèrent sur la montagne que Jésus leur avait désignée ». Si je veux connaître la souveraineté universelle de Christ, il faut que je prenne le temps d'adorer Celui dont je porte le nom. « Venez à moi » - c'est alors que nous rencontrons Jésus. Êtes-vous fatigués et chargés ? Il y a tant de missionnaires qui le sont ! « Venez à moi ». Nous réservons ces paroles merveilleuses du Souverain du monde pour la fin d'une réunion d'appel, alors qu'elles sont adressées par Jésus à ses disciples ! « Allez... », dit Jésus. Cela veut dire simplement : « Vivez ! » Actes 1 : 8, nous dit comment obéir à cet ordre. Jésus n'a pas dit : « Allez à Jérusalem, et en Judée, et en Samarie », mais : « Vous serez mes témoins » dans ces divers lieux. Il se charge lui-même de nous montrer où il faut aller. « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous... », voilà comment nous vivons pour aller de l'avant. Où que Dieu nous place, c'est lui qui nous dirige. « Je ne craindrai rien... » : voilà comment tenir ferme, et marcher jusqu'au bout.

(Oswald Chambers)

dimanche 30 octobre 2016

Un découragement constructif

Moïse se rendit vers ses frères et fut témoin de leurs pénibles travaux.  Exode 2 : 11
 
Moïse voyant son peuple opprimé, eut la certitude qu'il était appelé à le délivrer ; l'esprit animé d'une légitime indignation, il se mit à combattre les injustices. Après sa première tentative pour défendre la cause de Dieu et du bon droit d'Israël, Dieu permit que Moïse sombre dans le découragement, et il l'envoya pendant quarante ans garder les troupeaux au désert. À la fin de ce temps-là, Dieu apparut à Moïse, et lui donna l'ordre de faire sortir son peuple d'Égypte. Mais Moïse répondit : « Qui suis-je pour une telle entreprise ! » Dès le commencement, Moïse avait compris qu'il était appelé à libérer son peuple, mais il fallait d'abord qu'il soit préparé et formé par Dieu. Sur le plan personnel, Moïse avait vu juste, mais il ne pouvait accomplir son œuvre tant qu'il n'avait pas appris la communion avec Dieu. Il se peut que nous ayons une révélation très claire de ce que Dieu attend de nous, et nous nous mettons aussitôt à l'œuvre. Puis nous faisons une expérience semblable aux quarante ans dans le désert, comme si Dieu ignorait la révélation que nous avons eue. Enfin, Dieu nous parle à nouveau, il renouvelle son appel, et nous disons en tremblant : « Mais qui suis-je pour cela ? » Il nous faut apprendre à obéir à Dieu, à lui emboîter le pas. « Celui qui s'appelle JE SUIS m'a envoyé vers vous ». Nous devons apprendre que toute initiative personnelle pour la cause de Dieu est déplacée : il faut que notre personnalité soit embrasée par un contact avec Dieu (Matthieu 3 : 11 ). Nous  sommes hypnotisés par le côté individuel des choses. Nous avons une vision : « Je sais ce que Dieu attend de moi », mais nous ne marchons pas du même pas que lui. Si vous passez en ce moment par une période de découragement, sachez qu'elle est nécessaire pour que Dieu puisse développer votre personnalité.

(Oswald Chambers)  

samedi 29 octobre 2016

Le silence de Dieu

Lorsqu'il eut appris que Lazare était malade, Jésus resta deux jours encore dans le lieu où il était. Jean 11 : 6
 
Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ? Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s'il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu'il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n'avez pas reçu de réponse ? Vous verrez que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu'il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime. Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu'il a entendu vos prières viendra ; c'est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J'ai demandé à Dieu du pain, et il m'a donné une pierre ». Mais vous vous trompez, et aujourd'hui vous vous apercevez qu'il vous a donné le pain de vie. Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c'est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m'a entendu ». Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.

vendredi 28 octobre 2016

L'obéissance nous éclaire

Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Matthieu 11 : 25
Quand il s'agit de la communion spirituelle avec Dieu, il n'y a pas de degrés successifs, elle existe ou n'existe pas. Dieu ne nous purifie pas peu à peu du péché, mais, lorsque nous sommes dans la lumière, nous sommes purifiés du péché. L'obéissance rend la communion parfaite. Si pour un instant vous cessez d'obéir, les ténèbres et la mort se mettent aussitôt à l'œuvre. Toutes les révélations de Dieu sont lettre morte tant qu'elles ne sont pas éclairées par l'obéissance. Ce n'est pas la philosophie, ou la réflexion, qui les rendront plus compréhensibles. Mais, dès que vous obéissez, elles s'illuminent instantanément. Il faut, pour que la vérité de Dieu agisse en nous, que nous nous en laissions imprégner ; il ne s'agit pas de la poursuivre avec de pénibles efforts. Le seul moyen pour arriver à la connaître, c'est de cesser vos recherches, et de naître de nouveau. Obéissez à Dieu sur le point qu'il vous montre, et aussitôt votre chemin s'ouvrira. Nous lisons des volumes sur l'œuvre du Saint-Esprit, alors que cinq minutes d'obéissance radicale peuvent tout rendre clair comme le jour. « Je pense qu'un jour je comprendrai tout cela », dites-vous ? - Vous le pouvez dès maintenant. Ce n'est pas l'étude qui vous éclairera, mais l'obéissance. La plus petite parcelle d'obéissance suffit à vous ouvrir le ciel, et les plus profondes vérités divines vous sont aussitôt révélées. Dieu ne vous accordera pas de lumières nouvelles sur sa Personne tant que vous n'aurez pas obéi aux lumières déjà reçues.

(Oswald Chambers)

jeudi 27 octobre 2016

Le service de Dieu

Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. Marc 9 : 29

« Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser ce démon ? » demandent les disciples. La réponse est à chercher dans la relation personnelle avec Jésus-Christ qui seul permet de chasser cette espèce-là. Nous resterons toujours impuissants, comme l'ont été les disciples ce jour-là, si nous essayons de faire l'œuvre de Dieu en comptant sur nos forces naturelles et non sur sa puissance. Nous déshonorons Dieu par notre zèle, si nous ne le connaissons pas vraiment lui-même. Vous êtes devant un cas difficile, et, en apparence, rien ne se produit ; pourtant vous savez que la délivrance sera accordée, parce que vous êtes en communion avec Jésus-Christ. Voici donc le principe de votre service : Veiller à ce que qu'il n'y ait aucun interdit qui vous sépare de Jésus. Alors cet obstacle il faut qu'il soit - non pas ignoré, ni dissimulé, mais regardé bien en face, et ôté en présence de Jésus-Christ. Alors cet obstacle même, et toutes les circonstances par lesquelles vous êtes passés à cause de lui, contribueront à glorifier Jésus-Christ, dans une mesure qu'il vous sera impossible de comprendre avant de le voir face à face. Nous devons pouvoir nous élever sur des ailes d'aigle, mais aussi savoir comment redescendre. Les saints ont la capacité de redescendre et de vivre dans la plaine. « Je puis tout par Christ qui me fortifie » ; en disant cela, Paul parlait surtout de ce qui l'abaissait. Nous avons la possibilité de repousser l'humiliation, et d'affirmer : « Non, merci, je préfère, de beaucoup, rester sur le sommet de la montagne, avec Dieu ». À la lumière de Jésus-Christ, suis-je prêt à affronter les choses comme elles sont dans la réalité ; ou bien cette réalité ébranle-t-elle ,a foi en lui, et me jette-t-elle dans le désespoir ?

(Oswald Chambers)

mercredi 26 octobre 2016

Heures d'humiliation

Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. Marc 9 : 22

Après les moments d'exaltation, nous sommes précipités dans la triste réalité, qui n'a ni beauté, ni poésie, ni rien de palpitant. La montagne semble d'autant plus haute et majestueuse que la vallée est morne et sombre. Mais c'est là pourtant qu'il nous faut vivre pour la gloire de Dieu. Sur la montagne nous contemplons sa gloire, mais ce n'est jamais là que nous vivons pour elle. C'est dans les heures d'humiliation que sont révélées notre vraie valeur et notre fidélité. À cause de notre égoïsme naturel, nous sommes capables de faire, dans l'enthousiasme, des choses héroïques. Mais Dieu veut nous laisser dans la grisaille de la vie quotidienne, dans la vallée, vivant notre communion personnelle avec lui. Pierre pensait que ce serait bien pour lui et ses compagnons de rester sur la montagne, mais Jésus fit redescendre ses disciples dans la vallée. C'est là qu'il leur expliqua le sens de la vision. « Si tu peux quelque chose... » Il faut que nous passions la vallée de l'humiliation pour que Dieu puisse déraciner notre incrédulité. Interrogez votre propre expérience, et vous reconnaîtrez que, tant que vous n'aviez pas compris qui est réellement Jésus, vous doutiez de sa puissance. Tant que vous étiez sur la montagne, vous n'éprouviez aucune difficulté à croire, mais revenu dans la vallée, vous avez été confronté avec les faits. Vous pouvez peut-être témoigner de progrès que vous avez faits dans la sanctification, mais n'y a-t-il pas en ce moment même quelque chose qui vous humilie ? Lorsque vous avez été sur la montagne avec Dieu, vous avez compris que tout pouvoir, dans les cieux et sur la terre, appartient à Jésus. Allez-vous en douter maintenant que vous êtes dans la vallée ?

mardi 25 octobre 2016

Nos rapports avec les autres

Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Matthieu 5 : 41
 
L'enseignement du Seigneur aboutit à nous montrer, que l'attitude qu'il réclame de nous, à l'égard de notre prochain, est irréalisable tant qu'il n'a pas accompli en nous une transformation surnaturelle. Jésus-Christ exige qu'il n'y ait pas la plus légère trace de ressentiment, même refoulé dans le coeur de son disciple, victime de la tyrannie et de l'injustice. Il n'est pas d'enthousiasme qui puisse le rendre capable de soutenir l'effort imposé par Jésus-Christ. Seule l'union personnelle avec lui, forgée au feu, peut l'amener au point qu'il ne reste dans son cœur qu'une seule pensée : « Je suis là pour que Dieu m'envoie où il voudra ». Même si tout s'obscurcit autour de nous, cette union avec Jésus-Christ doit demeurer. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un idéal, c'est l'énoncé de ce qui se produira en moi quand Jésus-Christ aura remplacé mes dispositions naturelles par les siennes propres. Jésus-Christ est le seul qui puisse accomplir la Sermon sur la Montagne. Si nous voulons devenir des disciples de Jésus-Christ, cela ne pourra se faire que d'une manière surnaturelle. Tant que nous nous acharnons à le devenir par nous-mêmes, nous n'y arriverons pas. « Je vous ai choisis », c'est ainsi que commence la grâce de Dieu. Nous ne pouvons nous libérer de cette contrainte ; nous pouvons lui tourner le dos, mais nous ne pouvons pas la susciter nous-mêmes. La grâce surnaturelle de Dieu trace le plan, et nous ne pouvons discerner où commence son œuvre. La façon dont notre Maître prépare un disciple est surnaturelle. Il ne construit absolument rien sur nos dons naturels. Dieu ne nous demande pas de faire les choses pour quoi nous avons des aptitudes naturelles. Il nous demande seulement de faire les choses pour lesquelles nous avons été parfaitement préparés par sa grâce, et c'est sur ce chemin-là que nous porterons notre croix.

lundi 24 octobre 2016

Comment nous préparer ?

Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis, viens présenter ton offrande. Matthieu 5 : 23-24

Il nous est facile d'imaginer que nous sommes tout prêts, tout équipés pour le travail de Dieu ; en réalité la préparation est un processus long et régulier qui ne s'arrête jamais. Il faut se préparer et se préparer encore. La pensée du sacrifice séduit facilement un jeune chrétien, qui est attiré à Jésus-Christ par son sens de l'héroïsme. L'examen rigoureux de la parole de Dieu va soudain mettre à l'épreuve cette vague d'enthousiasme : « Va d'abord te réconcilier avec ton frère ! » Le '' va '' de la préparation du missionnaire consiste à nous laisser scruter par la parole de Dieu. Le désir du sacrifice héroïque ne suffit pas. Le Saint-Esprit détecte en nous telle disposition intérieure qui ne pourra jamais être utilisée au service de Dieu. Personne, si ce n'est Dieu, ne pourrait déceler cela en vous. Avez-vous quelque chose à soustraire au regard de Dieu ? Si oui, laissez enfin Dieu vous fouiller de sa lumière. S'il y a un péché, confessez-le, ne le tolérez pas. Êtes-vous résolu à obéir à votre Seigneur et Maître, quelle que puisse être l'humiliation de votre amour-propre ? N'écartez jamais une telle conviction. Si le Saint-Esprit a pris soin de vous l'imposer, c'est que ce péché lui déplaît. Vous vous attendiez à quelque grand sacrifice. Dieu vous indique une toute petite chose, mais derrière elle se dresse la citadelle de votre obstination. « Je ne veux pas céder mes droits sur moi-même », déclarez-vous - c'est pourtant ce que Dieu vous demande, si toutefois vous voulez devenir un vrai disciple de Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

dimanche 23 octobre 2016

Le but du missionnaire

Voici, nous montons à Jérusalem. Luc 18 : 31

Dans la vie ordinaire, nos ambitions se transforment à mesure que nous nous développons. Dans la vie chrétienne, le but est fixé dès le début, car le Seigneur lui-même est le commencement et la fin. Nous partons avec Christ, et nous terminons notre course avec lui - « jusqu'à ce que nous soyons parvenus à la stature parfaite de Christ ». Il ne s'agit pas de l'idée que nous nous faisons de ce que doit être la vie chrétienne. Le but du missionnaire n'est pas d'être utile, ou de convertir les païens mais de faire la volonté de Dieu. Il est utile, et il est rendu capable de gagner les païens à Christ, mais son but ultime est de faire la volonté de son Seigneur. En montant vers Jérusalem, Jésus marchait vers l'accomplissement suprême de la volonté de son Père, vers la croix. Nous ne pourrons pas être ses véritables compagnons et amis tant que nous n'accompagnerons pas Jésus jusque là. Rien n'a pu détourner le Seigneur durant sa marche vers Jérusalem. Il ne montrait pas d'impatience en traversant un village où il était mal reçu, et ne s'attardait pas dans d'autres, où il était béni. Ni la reconnaissance, ni l'ingratitude ne purent le détourner, ni le faire dévier de son but. « Le disciple n'est pas plus grand que son Maître ». Ce qui lui est arrivé nous arrivera aussi, en montant vers notre Jérusalem. Là nous verrons la puissance de Dieu se manifester à travers nous ; les uns seront bénis et nous témoigneront leur reconnaissance, d'autres ne montreront qu'ingratitude - mais rien ne devra nous détourner de notre chemin. « Là, ils le crucifièrent ». Ce fut l'aboutissement de la marche de notre Seigneur vers Jérusalem, et cet événement nous ouvre la porte du salut. Les chrétiens ne sont pas appelés à être crucifiés, mais à entrer dans la gloire. En attendant, notre mot d'ordre reste : Moi aussi, je monte à Jérusalem.

(Oswald Chambers)

samedi 22 octobre 2016

Le plan de Dieu pour nous

Maintenant, l'Éternel parle, lui qui m'a formé dès ma naissance pour être son serviteur. Ésaïe 49 : 5

Dès que nous découvrons que Dieu nous a élus en Jésus-Christ, nous voyons disparaître nos préjugés, notre esprit de race ou de clocher, nous sommes uniquement les serviteurs des desseins de Dieu. La race humaine tout entière a été créée pour glorifier Dieu et le réjouir pour toujours. Le péché l'a fait dévier sur une autre voie, mais cela n'a absolument rien changé au dessein éternel de Dieu. Lors de notre nouvelle naissance nous sommes introduits dans ce plan de Dieu : Je suis créé pour Dieu, c'est lui qui m'a fait. Rien n'est plus beau que cette pensée : Dieu m'a élu ; et nous devons apprendre à nous confier au merveilleux dessein créateur de Dieu. Dieu veut avant tout, faire passer dans les limites étroites de nos cœurs, l'intérêt qu'il porte à toute l'humanité. L'amour de Dieu lui-même, la nature même du Dieu tout-puissant se forme en nous ; elle est résumée en Jean 3 : 16 : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique ». Nous devons toujours avoir en pensée le dessein du Dieu créateur, et ne pas y mêler nos propres vues. Si nous le faisions, Dieu serait obligé de chasser de telles pensées, même si cela devrait nous faire souffrir. Le missionnaire sait qu'il a été créé pour être le serviteur de Dieu, et pour le glorifier. Quand nous réalisons que grâce à la rédemption accomplie par Jésus-Christ, nous sommes rendus parfaitement aptes à ce service, nous pouvons comprendre pourquoi les exigences de Jésus-Christ sont si sévères. Il demande de ses serviteurs une droiture absolue, car il a mis en eux la nature de Dieu. Veillez à ne pas oublier le dessein de Dieu pour votre vie.

(Oswald Chambers)

vendredi 21 octobre 2016

L'amitié féconde

Je vous ai appelés amis. Jean 15 : 15

Pour connaître la joie du sacrifice, il faut que notre abandon soit complet. Renoncer à soi-même est bien difficile : - « Oui, je veux bien, si... » - « Oui, je vois qu'il est de mon devoir de consacrer ma vie à Dieu ». De tout cela, il ne résulte aucune joie. Dès que notre abandon est total, le Saint-Esprit nous introduit dans la joie de Jésus. Le sacrifice de nous-mêmes aboutit dans l'abandon de notre vie entière à notre Ami divin. Quand le Saint-Esprit nous remplit, notre ardent désir est de donner notre vie pour Jésus. L'idée de sacrifice ne nous vient pas à l'esprit, parce que l'amour que verse en nous le Saint-Esprit se donne tout entier et sans effort. Notre Seigneur est le modèle d'une vie qui se donne tout entière : « Je prends plaisir à faire ta volonté, ô Dieu ! » Il a marché avec une joie radieuse sur la voie du sacrifice. Suis-je vraiment soumis en tout à Jésus-Christ ? Si Jésus n'est pas l'étoile qui me guide, le sacrifice ne servira de rien ; mais si j'ai les yeux fixés sur lui, lentement, sûrement, je suis transformé à son image. Veillez à ce que vos inclinations naturelles ne viennent pas entraver votre marche dans l'amour. Même dans le domaine de l'amour humain certaines inclinations naturelles peuvent tuer l'amour. L'enfant de Dieu ne peut aimer que Jésus. L'amour pour Dieu n'est pas sentimental ; aimer comme Dieu aime c'est agir ; rien n'est plus pratique. « Je vous ai appelés amis ». Cette amitié fondée sur la nouvelle vie que Dieu a créée en nous n'a plus rien à voir avec notre ancienne vie, mais seulement avec la vie de Dieu. Amitié humble, pure, et totalement consacrée à Dieu. 

(Oswald Chambers)

jeudi 20 octobre 2016

La règle divine

Soyez parfaits, comme votre Père Céleste est parfait. Matthieu 5 : 48

Dans ces versets, Jésus nous exhorte à être généreux envers tous les hommes. Dans la vie spirituelle, prenez garde à ne pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. C'est humain, il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie et d'autres que nous n'aimons pas. Ne tolérons jamais cela dans notre vie chrétienne. « Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière », il nous donnera une véritable communion avec des gens pour qui nous n'éprouvions pas de sympathie spontanée. L'exemple que Jésus nous propose n'est pas celui d'un homme bon, ni même d'un bon chrétien, mais celui de Dieu lui-même. « Soyez parfaits, comme votre Père Céleste est parfait » ; agissez envers les autres comme Dieu agit envers vous. Dieu vous donnera dans la vie de tous les jours, de nombreuses occasions de montrer si vous êtes parfaits comme votre Père Céleste est parfait. Être un vrai disciple, c'est faire nôtres les intérêts de Dieu agissant dans notre prochain. « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés... » Ce qui caractérise le chrétien, ce ne sont pas ses bonnes œuvres mais sa ressemblance avec Dieu. Si l'Esprit a transformé votre être intérieur, ce sont les traits de caractères qui se manifesteront en vous, et pas seulement les bonnes dispositions de la nature humaine. La vie divine en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la nature humaine qui s'efforce d'être divine. Le secret du chrétien, c'est que le surnaturel devient naturel en lui par la grâce de Dieu. La réalité de cette expérience se manifeste non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans les détails pratiques de la vie. Lorsqu'autour de nous s'élève l'agitation, nous découvrons, émerveillés, que nous avons la force de rester sereins et de tenir ferme.

(Oswald Chambers)

mardi 18 octobre 2016

L'utilité de la tentation

Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine. 1 Corinthiens 10 : 13

Dans notre monde contemporain, le mot tentation est dévalué ; nous l'employons à contresens. La tentation n'est pas le péché, c'est une épreuve qu'en tant qu'êtres humains nous ne saurions éviter. Ne pas être tentés, se serait être plus que méprisables. Beaucoup d'entre nous, cependant, sont exposés à des tentations qui ne devraient pas les atteindre, simplement parce qu'ils n'ont pas permis à Dieu de les élever à un niveau supérieur, face à des tentations d'un autre ordre. Nos dispositions intérieures, c'est-à-dire ce qui fait notre personnalité, déterminent les tentations qui nous assaillent. La tentation s'adapte à la nature de celui qui est tenté, et révèle ce dont elle est capable. Chacun a des tentations qui lui sont propres ; la tentation suit la ligne des tendances dominantes de l'individu. La tentation se présente comme un moyen rapide d'atteindre l'idéal auquel nous aspirons ; elle nous aveugle complètement pour un temps, nous ne savons plus si ce qu'elle nous propose est bien ou mal. Lorsque nous cédons, nous sommes conformés à la convoitise ; et la preuve est faite que ce qui nous avait jusqu'ici préservé du péché était seulement la crainte du qu'en dira-t-on. Nous ne pouvons pas échapper à la tentation, elle fait partie de la vie normale de l'homme. Ne vous imaginez pas que vous êtes tenté plus que personne ne l'a jamais été ; vous subissez le sort commun de toute la race humaine. Dieu ne nous épargne pas la tentation ; mais il secourt ceux qui sont tentés (Hébreux 2 : 18).

(Oswald Chambers)

lundi 17 octobre 2016

La simplicité

La simplicité à l'égard de Christ.
2 Corinthiens 11: 3
La simplicité est le don de voir les choses clairement. Il faut du temps pour que le chrétien parvienne à une pensée claire, mais très rapidement il doit discerner clairement. Vous ne pouvez pas, devant certaines difficultés spirituelles, chercher à raisonner, vous avez seulement à obéir. Dans les questions d'ordre intellectuel, un effort de réflexion peut clarifier les choses, mais dans les questions d'ordre spirituel, plus vous pensez, et plus vous vous enfoncez dans le brouillard. S'il y a un point sur lequel Dieu insiste, obéissez sans hésitation, soumettez vos pensées à la domination de Christ, et pour vous tout s'éclairera. Le raisonnement viendra ensuite, mais ce n'est pas par lui que nous serons éclairés ; cela nous sera révélé comme à des enfants. Quand nous essayons d'user de notre sagesse, nous ne voyons plus rien du tout (Matthieu 11 : 25). La moindre désobéissance au Saint-Esprit provoque un désarroi spirituel, et plus nous y réfléchirons, moins nous y verrons clair. Seule l'obéissance dissipe l'obscurité dans le domaine spirituel. Dès que nous obéissons, la lumière se fait. C'est humiliant, puisque cela nous prouve que la cause de l'obscurité est en nous. Quand notre aptitude à discerner est soumise au Saint-Esprit, il nous donne le pouvoir de percevoir clairement la volonté de Dieu, et toute notre vie retrouve sa simplicité.

(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/_R4sk18g_KQ)

dimanche 16 octobre 2016

Les armes du missionnaire

Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Jean 13 : 14
Nous avons à nous mettre au service de Dieu quelles que soient les circonstances ; ce qui interdit de les choisir. Au contraire, il faut que nous soyons très étroitement soumis à Dieu, pour qu'il puisse nous employer dans toutes les circonstances fortuites qu'il lui-même préparées pour nous. C'est là où nous sommes que nous pouvons faire nos preuves et démontrer à quoi nous pourrons être bons quand Dieu nous placera ailleurs. Jésus fait ici un travail humble et domestique ; ainsi il me rappelle que pour accomplir comme lui les tâches les plus ordinaires, il me faut toute la puissance de Dieu. Suis-je capable comme lui de me servir d'un torchon ? Torchons, bassins et sandales, les choses les plus ordinaires de la vie, mettent le mieux en évidence de quoi nous sommes faits. Il faut la présence en nous du Dieu Tout-Puissant pour accomplir comme il faut, la plus humble tâche. « Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait ». Regardez quelle sorte de gens Dieu a placés autour de vous. Vous serez humilié de constater que par leur présence il veut vous montrer ce que vous êtes à ses yeux. « Maintenant, dit-il, sois pour eux ce que j'ai été pour toi ». « Oh ! dites-vous, lorsque je serai sur le champ missionnaire, je mettrai tout cela en pratique ». Vous êtes comme un soldat qui voudrait fabriquer ses munitions dans la tranchée. Vous vous feriez tuer vingt fois pendant que vous les fabriquez. Dieu nous demande de faire un second mille avec lui. Certains d'entre nous se retirent après les dix premiers pas parce que Dieu les oblige à avancer sans voir le chemin, et disent : « Je veux attendre, pour agir, d'être plus près de la grande épreuve ». Si nous ne marchons pas fermement quand le chemin est facile, nous ne pourrons rien faire au moment de l'épreuve.

(Oswald Chambers)

samedi 15 octobre 2016

Faites-le vous-mêmes

Nous renversons les raisonnements et toute puissance qui s'élève contre la connaissance de Dieu. 2 Corinthiens 10 : 5
Être délivré du péché, ce n'est pas être délivré de la nature humaine. Il y a en nous certains préjugés que nous devons abandonner en les écartant de notre esprit. D'autres penchants doivent être détruits par la violence, celle de l'Esprit de Dieu. Il y a certaines tendance dont nous obtiendrons la délivrance, non en luttant contre elles, mais en attendant en silence l'intervention de Dieu. Mais toute théorie, toute conception qui s'élève comme un rempart contre la connaissance de Dieu, doit être démolie, par la puissance de Dieu, et non par des efforts humains ou des compromis. C'est seulement quand Dieu a changé nos dispositions intérieures, et que notre sanctification a débuté, que la lutte commence. Le combat n'est pas dirigé contre le péché car nous ne pouvons jamais lutter contre lui : Jésus a résolu a question du péché par sa Rédemption. La lutte dans laquelle nous avons à nous engager doit nous faire passer de la vie naturelle à la vie de l'Esprit, et cela n'est pas facile ; d'ailleurs Dieu n'a jamais prétendu que ce soit facile. Dieu, en nous purifiant du péché, donne l'innocence, c'est-à-dire la possibilité au bien. Nous devons réaliser cette innocence en forgeant nous-mêmes notre caractère par une série de choix. Ces choix sont en conflit constant avec ces choses qui s'opposent à la connaissance de Dieu. Nous devons ou bien revenir en arrière et devenir quantité négligeable dans le Royaume de Dieu, ou bien démolir systématiquement les remparts de nos préjugés et laisser Jésus amener à la gloire un autre fils.
(Oswald Chambers)

Lien vidéo : https://youtu.be/25cjqXKOses

vendredi 14 octobre 2016

Sources d'eau vive

Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. Jean 4 : 13-14
L'image employée par le Seigneur n'est pas celle d'un canal, mais d'une fontaine jaillissante. « Soyez continuellement remplis », dit-il, et sa grâce ira se répandre avec autant d'abondance que nous la recevons nous-mêmes. Si ce n'est pas le cas, quelque chose en vous a arrêté le flot. Si vous vous tenez près de la source, de vous couleront, pour les autres, des fleuves d'eau vive, dont rien n'arrêtera le cours. Il faut que la vie de Jésus passe sans cesse à travers nous, comme un fleuve de vie, portant aux autres la bénédiction. Quelques-uns d'entre nous sont comme la Mer Morte, qui reçoit toujours et ne donne jamais, et cela parce que nos relations avec le Seigneur ne sont pas ce qu'il faut. Ce que nous recevons de lui, doit couler à travers nous, pour être en bénédiction aux autres. Y a-t-il un obstacle entre vous et Jésus-Christ ? Quelque chose vous empêche-t-il de croire en lui ? Le fleuve d'eau vive n'est pas un bienfait que l'on transmet, une expérience dont on fait part, mais un fleuve qui coule sans cesse. Gardez intactes votre foi en lui et votre dépendance de lui, et vous aurez en abondance tout ce qu'il faudra pour les autres, sans connaître ni sécheresse, ni stérilité. N'est-ce pas trop extravagant de dire que d'un simple individu peuvent sortir des fleuves de vie ? « Je ne les vois pas », direz-vous. Ne regardez pas à vous-mêmes, ne dites pas : « Qui suis-je ? » Dans l'histoire du royaume de Dieu, vous verrez presque toujours qu'une grande œuvre a été réalisée par un disciple obscur, inconnu, ignoré peut-être, mais étroitement fidèle à Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

jeudi 13 octobre 2016

La vie se répand

Des fleuves d'eau vive. Jean 7 : 38
Les eaux d'un fleuve parviennent en des lieux que sa source ne connait pas. Jésus nous dit que si nous recevons sa plénitude, si insignifiante que paraisse notre vie, des flots de bénédiction sortiront de nous et se répandront jusqu'aux extrémités de la terre. Cela ne vient pas de nous - « l'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez... ». Dieu permet rarement à quelqu'un de se rendre comte à quel point il fait du bien aux autres. Un fleuve ne se laisse jamais arrêter ; il triomphe de tous les obstacles. Il suit régulièrement son cours et si survient un obstacle, il suspend momentanément sa course. Bientôt il contourne la difficulté et continue sa route. Parfois il disparaît sous terre, et reparaît plusieurs kilomètres après plus large et plus puissant qu'avant. Vous voyez Dieu se servir d'autres vies, mais un obstacle semble avoir arrêté la vôtre, elle est devenue inutile. Fixer vos regards sur la divine source, et Dieu vous fera contourner l'obstacle, ou l'enlèvera de votre route. Ne fixez pas les yeux sur les difficultés qui vous arrêtent, le fleuve de l'Esprit de Dieu triomphe de tous les obstacles. Si vous regardez à la source, le fleuve continuera à couler régulièrement à travers vous. Mais ne permettez pas que quoi que ce soit s'interpose entre vous et Jésus-Christ, ni émotion, ni expérience ; rien ne doit vous séparer de la source souveraine. Songez qu'en nous, des torrents d'eau qui peuvent répandre au loin la guérison restent inutilisés. Dieu nous a révélé des vérités merveilleuses et chacune d'elles nous montre encore davantage la puissance considérable du fleuve qu'il veut faire couler à travers nous. Si vous croyez en Jésus, vous découvrirez que Dieu alimente en vous de formidable torrents de bénédictions, afin que vous les répandiez sur les autres.

(Oswald Chambers)

lundi 10 octobre 2016

La vie offerte en sacrifice

Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein. Jean 7 : 38
 
Jésus ne dit pas : « Celui qui croit en moi fera l'expérience de la plénitude de Dieu », mais : « Celui qui croit en moi répandra ce qu'il aura reçu ». L'enseignement du Seigneur s'oppose toujours à la recherche de soi-même. Son but n'est pas de perfectionner la nature de l'homme, mais de le transformer pour qu'il soit exactement à son image - de lui donner la nature du Fils de Dieu, qui se donne tout entier. Si nous croyons en Jésus, ce n'est pas ce que nous y gagnons qui compte, mais ce qu'il répand au travers de nous. Dans le domaine spirituel, nous ne pouvons pas mesurer la valeur de notre vie à ses succès. Ce qui importe c'est seulement ce que Dieu répand au travers de nous, et il nous est absolument impossible de le mesurer. Quand Marie de Béthanie brisa le vase de parfum précieux, et en répandit le contenu sur la tête de Jésus, c'était un acte dont personne ne vit la signification. Les disciples protestèrent contre ce gaspillage. Mais Jésus loua Marie pour son geste d'adoration, « partout où l'Évangile sera prêché, on racontera aussi, en mémoire de cette femme, ce qu'elle a fait ». Le Seigneur est transporté de joie quand il voit l'un de nous faire comme Marie : renoncer à tout calcul, et s'abandonner totalement à lui. Dieu a sacrifié la vie de son Fils pour sauver le monde, sommes-nous prêts à donner notre vie pour lui ? « Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein », c'est dire que des centaines d'autres vies seront ainsi continuellement rafraîchies. Il est temps maintenant d'abandonner sa propre vie, de renoncer à sa soif de satisfaction, de s'offrir en sacrifice. Notre Seigneur demande qui veut y consentir pour lui.

dimanche 9 octobre 2016

L'épreuve de notre foi

Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Jean 11 : 40
Chaque foi que vous vous risquez à vivre par la foi, vous rencontrez les objections du bon sens qui contredisent catégoriquement votre foi et reposent sur les circonstances où vous vous trouvez. Le bon sens n'est pas la foi, et la foi n'est pas le bon sens ; l'un est naturel, l'autre spirituel. Avez-vous le courage de vous fier à Jésus-Christ, alors que votre bon sens ne peut le faire ? Pouvez-vous héroïquement suivre Jésus-Christ lorsque votre bon sens crie : « Tout cela n'est que mensonge ! » Sur la montagne de la Transfiguration, il est facile de dire : « Oui, je crois en Dieu quoi qu'il arrive ! » Mais redescendu dans la vallée on est confronté avec les démons, et tout paraît narguer et tourner en ridicule la foi. Chaque fois que mon programme de vie spirituelle m'apparaît clairement tracé, un fait surgit qui le contredit. Si je dis que je crois en la puissance de Dieu qui peut subvenir à tous mes besoins, et qu'après je me trouve à sec, sans un sou, ma foi triomphera-t-elle de l'épreuve, ou va-t-elle couler à pic ? Il faut que notre foi soit éprouvée, car elle ne devient vraiment personnelle qu'à travers ce combat. À quelle épreuve est-elle soumise en ce moment ? Elle la révélera ou la fera périr. « Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ». L'essentiel est de se confier en Jésus. Croyez en lui fermement, et tous les obstacles dressés contre vous ne feront que fortifier votre foi. Dans la vie de celui qui croit, les épreuves se succèdent, et la dernière grande épreuve, c'est la mort. Que Dieu vous garde armé pour le combat ! La foi est, à l'égard de Dieu, une confiance absolue, incapable de douter de la fidélité de Dieu.

(Oswald Chambers) 

samedi 8 octobre 2016

Théologie vivante

Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point. Jean 12 : 35
Ne négligez jamais de mettre en pratique ce que vous venez de recevoir dans vos moments de communion avec Dieu, sans quoi la lumière qui vous est apparue se changera en ténèbres. « Si la lumière qui est en vous n'est que ténèbres, combien sont grandes ces ténèbres ». Dès l'instant où vous renoncez à la sanctification, ou à tout autre point que Dieu a mis en lumière, votre vie spirituelle commence à se corrompre. Appliquez sans cesse dans la vie pratique chaque vérité que vous saisissez, appliquez-la dans tous les domaines, sinon chaque lumière que vous avez reçue deviendra pour vous une malédiction. Il est difficile d'agir sur une personne qui a fait une expérience dont elle est satisfaite, sur laquelle elle revient sans cesse, mais qu'elle n'a pas mise en pratique. Si vous dites que vous êtes sanctifié, montrez-le. Une expérience authentique doit se manifester au-dehors. Méfiez-vous de toutes croyance qui tend à vous rendre indulgent pour vous-même ; elle vient de Satan, si attrayante qu'elle puisse paraître. La doctrine chrétienne doit se manifester dans nos moindres actions. « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens... », dit le Seigneur. Cela veut dire que votre moralité doit être supérieur à la plus haute moralité que vous connaissez. Vous avez beau tout savoir sur la doctrine de la sanctification, mais l'appliquez-vous à tous les domaines de votre vie ? Chaque détail de votre vie, physique, morale et spirituelle, sera jugé selon le critère de l'Expiation.

(Oswald Chambers)

(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/jorEE9kvZM0)

vendredi 7 octobre 2016

Vouloir prier

Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret. Matthieu 6 : 6
Jésus ne dit pas : « Rêve au sujet de ton Père dans le lieu secret », mais : « Prie ton Père dans le secret ». La prière est un effort de volonté. Une fois dans cette chambre, une fois la porte fermée, le plus difficile, c'est de prier. Nous avons du mal à discipliner notre pensée, et ce qui fait d'abord obstacle à la prière, ce sont nos pensées vagabondes. Le grand combat de la prière personnelle consiste à triompher de nos rêvasseries, pour prier de toute notre volonté. Il est bon d'avoir un endroit à nous pour prier, mais dès que nous y sommes, des pensées nous tourmentent comme un nuage de mouches : « Il me faut faire ceci ; il me faut faire cela... ». « Ferme la porte », dit Jésus. Pour être dans le silence et le secret, il faut délibérément fermer sa porte à toute émotion vagabonde, et penser à Dieu. Il est là, dans le secret, et il nous voit - non pas comme les autres nous voient, ni comme nous nous voyons. Dans ce lieu retiré,  nous ne pouvons plus douter de Dieu, il devient pour nous la certitude suprême. Notre Père, dit Jésus, est dans le lieu secret, et nulle part ailleurs. À peine entrés, il est là. Apprenez à lui apporter tous vos soucis. Si vous n'apprenez pas à ouvrir la porte à Dieu, dès l'instant du réveil, tout le travail de la journée sera faussé. Priez votre Père qui est là dans la solitude cachée, et toutes vos relations avec les autres porteront la marque de la présence de Dieu.

(Oswald Chambers)

jeudi 6 octobre 2016

Se reposer en Dieu

Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ?
Matthieu 8 : 26
Quand nous avons peur, nous crions à Dieu instinctivement, mais le Seigneur a le droit d'exiger que ceux qui invoquent son nom aient en lui une confiance intelligente. Dieu s'attend à ce que ses enfants aient une telle confiance en lui, que d'autres puissent toujours compter sur eux dans les moments difficiles. Hélas ! Notre confiance en Dieu ne va que jusqu'à un certain point ; ensuite nous retombons dans la mentalité des incrédules qui, affolés, crient vers lui, lorsqu'ils sont à bout de ressources. Une telle attitude témoigne de notre manque de confiance. Il paraît dormir, et nous ne voyons rien d'autre que les vagues qui déferlent sur nous. « Gens de peu de foi ! » Quel cinglant reproche pour les disciples ! « Une fois de plus vous n'avez pas compris ! » Et quel reproche nous frappe nous aussi, quand nous comprenons soudain que nous aurions pu remplir de joie le cœur de Jésus, en gardant en lui une confiance absolue. À certains moments de la vie tout paraît calme et tranquille. Nous faisons de notre mieux, avec nos forces humaines ; mais c'est lorsque la tempête arrive qu'on voit tout de suite sur quel appui nous comptons. Si nous avons appris à adorer Dieu et à nous fonder sur lui, la tempête révèlera que nous pouvons résister sans être brisés. Nous avons fréquemment parlé de la sanctification - comment la résumer ? Elle doit nous amener à nous reposer en Dieu, c'est-à-dire nous unir à Lui parfaitement. Par là non seulement nous serons irréprochables à ses yeux, mais nous lui donnerons aussi une joie profonde.

(Oswald Chambers)

mercredi 5 octobre 2016

Indépendance et solitude

Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.
1 Pierre 2 : 25
Avant de partir en vacances pour quelques jours, des amis m'ont demandé de nourrir leur couple de canaris. Malheureusement j'ai mal refermé la porte de la volière, et quand je suis revenu leur donner à manger, un des oiseaux voletait dans la salle à manger. Renonçant à l'attraper, je lui ai laissé une mangeoire à l'extérieur de la cage. Quand mes amis sont rentrés, ils ont trouvé la mangeoire sortie, mais les deux oiseaux étaient bel et bien ensemble dans la volière. Celui qui s'était échappé était rentré de lui-même par la porte toujours mal fermée. Il préférait être en bonne compagnie dans la cage, qu'en petite liberté dans la salle à manger ! L'indépendance présente un grand attrait pour nos contemporains. Indépendance vis-à-vis des parents, ou du conjoint, indépendance financière ou politique. Mais ou mènent-elles, toutes ces gens qui ont brisé toutes leurs attaches. Plus personne pour partager vraiment leurs joies et leurs peines, ni les secourir quand l'angoisse et la souffrance sont là. C'est dès le début que l'homme a choisi l'indépendance à l'égard de son Créateur. Faire ce que bon lui semble, surtout ne pas dépendre de Dieu, ou cela conduit-il ? Au péché pour le plus grand mal de son âme, et presque toujours pour la souffrance de son prochain. Mais comme pour l'oiseau de notre récit, la porte du retour vers Dieu est encore ouverte : c'est Jésus-Christ.

(La Bonne Semence)

lundi 3 octobre 2016

L'appel déconcertant

Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit : « Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira. Car il sera livré aux païens ; on se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir ; et le troisième jour il ressuscitera. Mais ils ne comprirent rien à cela ; c'était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens.
Luc 18 : 31 à 34 
Dieu appela Jésus-Christ pour le faire aboutir, semble-t-il, à la faillite totale. Jésus appelle ses disciples pour le voir mis à mort - et cela leur brisera le cœur. La vie de Jésus-Christ fut, au point de vue humain, un désastre, mais un immense triomphe aux yeux de Dieu ; ses desseins ne sont pas nos desseins. L'appel déconcertant de Dieu se fait aussi entendre dans nos vies. Cet appel ne peut être formulé explicitement ; il va de soi. Il est comme l'appel de la mer, que personne n'entend, sauf celui qui est né marin. On ne peut pas définir clairement l'appel de Dieu, car il nous appelle à être ses compagnons, pour un but connu de lui seul ; et le signe que nous sommes appelés, c'est justement croire que Dieu sait ce qu'il fait. Ce qui nous arrive n'est jamais le fruit du hasard, mais correspond entièrement au plan de Dieu. Dieu travaille à réaliser ses desseins. Si nous sommes vraiment en communion avec Lui et savons reconnaître qu'il nous introduit dans ses plans, nous ne cherchons plus à les deviner. À mesure que nous avançons dans la vie chrétienne, elle devient plus simple, parce que nous cessons de nous demander : « Pourquoi Dieu permet-il ceci ou cela ? » Toute la scène est dominée par la souveraineté de Dieu. Nos destinées sont dans sa main. Un chrétien est un homme qui se fie à l'intelligence et à la sagesse de Dieu, et non à la sienne. Si nous avons un plan personnel, il ruine la simplicité et la sérénité qui doivent caractériser l'enfant de Dieu.

(Oswald Chambers)

Lien de la vidéo sur ma chaîne : https://youtu.be/D7dWxFkSQGQ

dimanche 2 octobre 2016

Compagnons de Dieu

Jésus prit les douze auprès de lui. Luc 18 : 31
Comment Dieu ose-t-il se fier à nous ? « Il a manqué de sagesse en me choisissant, dites-vous, je n'ai aucune valeur ». C'est justement pour cela qu'il vous a choisi. Tant que vous croyez valoir quelque chose, Dieu ne peut pas vous employer, parce que vous avez des ambitions personnelles à poursuivre. Mais si vous lui avez permis de vous débarrasser de toute votre suffisance, alors il peut vous prendre avec lui pour '' aller à Jérusalem '', et cela pour accomplir un dessein sur lequel il n'a pas à vous consulter. Nous nous imaginons qu'un homme qui a des qualités naturelles fera, à cause de cela, un bon chrétien. Or, ce qui est important, ce ne sont pas nos dons, mais notre dénuement. Non ce que nous apportons, mais ce que Dieu met en nous. Nos vertus naturelles, notre force de caractère, notre savoir, notre expérience - tout cela ne compte pour rien. La seule chose qui compte, c'est que nous soyons saisis par la souveraine contrainte de Dieu, et faits par lui ses compagnons (1 Corinthiens 1 : 26 à 30). Dieu prend pour compagnons des gens qui reconnaissent leur pauvreté. Il ne peut rien faire de celui qui se croit bon à quelque chose. Nous, chrétiens, ne sommes pas là pour nous occuper de nos propres affaires, mais de celles de Dieu. Nous ne savons pas où Dieu veut en venir, mais rien ne doit porter préjudice à notre relation avec Lui. Si quelque chose vient à l'altérer, il faut prendre le temps de tout remettre en ordre. L'essentiel dans notre vie spirituelle n'est pas le travail que nous faisons, mais notre relation avec Dieu et l'atmosphère qui en résulte. C'est la seule chose sur laquelle Dieu nous demande de veiller, et c'est bien celle qui est la plus négligée.

(Oswald Chambers)

samedi 1 octobre 2016

Entièrement à lui

Il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. Jacques 1 : 4
 
Sur le plan moral et spirituel, beaucoup d'entre nous sont '' bien '' dans l'ensemble, mais négligents sur un point particulier. Cela ne vient pas précisément du péché, mais plutôt des tracas de notre ancienne vie. Or, être négligent, est une offense au Saint-Esprit. Il ne devrait y avoir dans notre vie aucun '' laisser aller '', ni dans la façon dont nous mangeons et buvons, ni dans notre manière d'adorer Dieu. Non seulement nous devons avoir à l'égard de Dieu l'attitude intérieure qui convient, mais l'expression extérieure de notre piété doit être irréprochable. Dieu ne laissera rien passer, il voit tous les détails. Cent fois, s'il le faut, il reviendra sur notre point faible. Il ne se lasse jamais, jusqu'à ce que nous ayons compris la leçon, car il nous veut accomplis. Il peut s'agir d'un instinct incontrôlé : avec patience, avec persévérance, Dieu revient sur ce point particulier. Peut-être avons-nous l'habitude de laisser notre esprit vagabonder ; peut-être sommes-nous égoïstement individualistes. Dieu travaille à nous délivrer de la moindre chose qui en nous n'est pas parfaite. Après avoir contemplé les merveilles de la Rédemption, nos cœurs sont pleins d'amour pour Dieu. La manière merveilleuse dont il a travaillé en nous nous prouve que dans l'ensemble, nous sommes en règles avec lui. « Maintenant », dit l'Esprit par la bouche de Jacques, « que votre patience soit rendue parfaite ». Attention au laisser-aller qui nous fait dire : « Oh ! ça peut aller ! » Dans quelques domaine que ce soit, Dieu dénoncera avec insistance ce qui ne va pas, jusqu'à ce que nous soyons entièrement a lui.