jeudi 30 juin 2016

N'offensez pas le Seigneur

Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe. Jean 14 : 9
 
Le Seigneur doit être souvent étonné de voir combien nous avons l'esprit compliqué ! Ce sont nos préjugés qui nous rendent ainsi. Quand nous restons simples, loin d'être stupides, nous y voyons clair. Philippe attendait la révélation d'un profond et prodigieux mystère, mais pas par son maître qu'il connaissait trop bien. Nous attendons le mystère de Dieu pour plus tard, au milieu de quelque cataclysme ; en réalité il est là. Nous avons peut-être la volonté d'obéir à Jésus, mais il est probable que nous lui faisons de la peine par nos questions. « Seigneur, montre-nous le Père ! » Sa réponse nous arrive aussitôt : « Il est ici, toujours ici, ou nulle part ». Nous nous attendons à ce que Dieu se manifeste à ses enfants, mais Dieu se manifeste dans ses enfants. Les gens de l'entourage sont témoins de cette manifestation, mais l'enfant de Dieu lui-même ne s'en aperçoit pas. Nous voudrions saisir Dieu par notre intelligence. Mais nous ne pouvons pas plus le saisir, que nous ne pouvons saisir notre propre être intérieur. Si nous demandons à Dieu de nous donner des révélations extraordinaires, nous l'offensons. Les questions mêmes que nous posons blessent Jésus, parce qu'elles n'ont rien de la simplicité d'un enfant. « Que votre cœur ne se trouble pas », dit Jésus - vais-je maintenant l'offenser en laissant mon cœur se troubler ? Si je crois en Jésus, ma vie est-elle conforme à ma foi ? Mon cœur s'agite-t-il ? Est-ce que je me pose des questions morbides ? Je dois m'habituer à prendre tout comme venant de Dieu. Dieu ne veut pas nous guider plus tard, mais maintenant. Sachez que le Seigneur est ici présent, et soyez immédiatement affranchis de toute inquiétude.

mercredi 29 juin 2016

Suis-je prêt à tout ?

L'Éternel vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : « Moïse ! Moïse ! » Et il  répondit : « Me voici ! » Exode 3 : 4
Quand Dieu nous appelle, combien d'entre nous sont comme des gens qui marchent dans le brouillard, et ne répondent rien. La réponse de Moïse prouve qu'il était bien là, prêt à tout. Pour répondre avec un tel empressement, il nous faut être en rapport étroit avec Dieu, et bien savoir où nous en sommes avec nous-mêmes. Nous sommes trop souvent occupés à expliquer à Dieu ou nous aimerions aller ! Pour qu'un homme ou une femme soient disponibles pour Dieu et pour son œuvre, il faut qu'ils oublient le prix à payer lors de l'appel de Dieu. Nous attendons qu'il se présente des circonstances exceptionnelles, quelque chose de sensationnel, et quand cela se produit nous sommes prompts à crier : « Me voici ». Là où Jésus est glorifié, nous sommes prêts à marcher, mais nous nous dérobons lorsqu'il s'agit de remplir un devoir obscur. Être disponible pour Dieu, c'est être prêt à faire les plus petites choses aussi bien que les plus grandes, sans distinction aucune. Nous n'avons pas à choisir notre activité. Quel que soit le programme de Dieu, nous devons nous tenir là, prêts. Quand le devoir se présente, nous entendons la voix de Dieu, comme Jésus entendait la voix de son Père, et nous sommes prêts à obéir, avec l'empressement de l'amour. Jésus attend de nous la même obéissance qu'il avait à l'égard de son Père. Il peut nous donner, à son gré, des devoirs plaisants ou rebutants, parce que nous sommes unis à lui, comme lui-même l'est au Père : « Qu'ils soient un, comme nous sommes un ». Soyez prêts à recevoir les visites imprévues de Dieu. Celui qui est toujours prêt n'a jamais à se préparer. Pensez au temps que nos gaspillons à nous préparer, lorsque Dieu nous appelle ! Le buisson ardent est le symbole de tout ce qui environne l'âme vigilante qu'illumine la présence de Dieu.

lundi 27 juin 2016

La force invincible

Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi. Matthieu 11 : 29
 
" Le Seigneur châtie celui qu'il aime ". Que nos plaintes sont misérables ! Notre Seigneur nous amène dans la position la plus favorable à notre communion avec lui. Alors nous gémissons et disons : " Oh ! Seigneur, permets-moi d'être comme les autres ! " Jésus nous demande d'accepter le même joug que lui - " Mon joug est aisé, place-toi là à mon côté, et nous tirerons ensemble ". Est-ce de cette manière que vous êtes unis au Seigneur Jésus ? Dans ce cas, vous remercierez Dieu lorsque sa main pèsera sur vous. " Il donne de la force à celui qui est fatigué ". Dieu veut nous délivrer de notre sensiblerie, et nos plaintes se changeront en louanges. Le seul moyen de connaître la force de Dieu, c'est de prendre le joug de Jésus et d'apprendre de lui. « La joie de l'Éternel sera votre force ». D'où les chrétiens tirent-ils donc leur joie ? D'un chrétien de ce genre, nous pourrions dire : c'est simple, il n'a pas de fardeau à porter. Mais regardons de plus près : Si la paix, la lumière et la joie de Dieu l'habitent, c'est justement parce qu'il porte un fardeau. Le fardeau que Dieu lui a donné est semblable à un pression qui écrase les grappes, et le vin coule, mais nous ne voyons que ce vin généreux ! Aucune puissance ne peut vaincre l'Esprit de Dieu à l'œuvre dans l'esprit d'un homme ; c'est une forteresse imprenable. Si vous êtes disposé à gémir, chassez cette lâcheté impitoyablement. C'est un crime d'être faible, quand on a en soi la force de Dieu.

dimanche 26 juin 2016

La Bible : un message de Dieu

La parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Hébreux 4 : 12
 
Vous avez de multiples raisons de lire la Bible. C'est le livre le plus répandu, c'est un des livres les plus anciens, un livre fondateur de tant de cultures. Mais la raison essentielle, c'est que la Bible affirme être la Parole de Dieu. Par elle vous entendrez Dieu lui-même vous parler. Si votre patron vous parle, ne l'écoutez-vous pas ? Si une personnalité célèbre vous écrit, ne prenez-vous pas connaissance de sa lettre ? Alors quand votre Créateur s'adresse à vous, ne négligez pas ses paroles. Si vous le croyez, elles changeront votre vie et lui donneront un sens. Par elles vous posséderez l'assurance que vous n'êtes pas sur la terre par hasard, mai que Quelqu'un a voulu votre existence. Vous saurez que votre destinée n'est pas la poussière, mais la vie éternelle. Vous ne serez plus seul. Seul avec vos difficultés et vos souffrances, et inconsolable. Seul avec quelques bien terrestres peut-être, mais insatisfait. Le Dieu de la Bible, le Dieu d'Abraham, de David, des apôtres, de tant de croyants, sera aussi votre Dieu. Un Dieu vivant qui veut agir dans votre vie et la transformer. En fait, c'est là un miracle et donc la plus grande preuve de l'inspiration divine de ce livre. Prenez-le donc et lisez. Vous y découvrirez le vrai visage de Dieu, un Dieu avec qui vous pourrez vivre, vraiment vivre.
 
(F. Bailet)

samedi 25 juin 2016

La vie de Dieu en moi

En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. Romains 6 : 5
Ressuscité avec lui ! Si j'ai vraiment été crucifié avec Jésus, cela se verra car je lui ressemblerai. Quand l'Esprit de Jésus vient ne moi, le contact entre Dieu et moi se rétablit. Par sa résurrection, Jésus a le pouvoir de me faire participer à la vie divine, et ma vie doit être construite sur les mêmes bases que la sienne. Sa vie de résurrection se manifestera en moi par plus de sainteté. À travers tous les écrits de l'apôtre Paul, nous retrouvons cette idée dominante : une fois la résolution prise d'être uni à Jésus dans sa mort, sa vie de résurrection nous envahit de toute part. Vivre la vie du Fils de Dieu dans notre nature humaine demande la toute-puissance divine. Le Saint-Esprit ne peut être en nous comme un invité, il envahit tout ! Une fois ma résolution prise que mon vieil homme, c'est-à-dire ma nature pécheresse, doit mourir avec Jésus, le Saint-Esprit m'envahit. Il se charge de tout diriger ; mon seul rôle est de marcher dans la lumière et d'obéir à ce qu'il me révèle. Une fois ma décision prise, il m'est facile de constater, dans la pratique, que je suis mort au péché, car je sens à tout moment la vie de Jésus présente en moi. De même qu'il n'y a qu'une nature humaine, il n'y a qu'une sainteté, celle de Jésus, et c'est elle que je reçois, comme un don. Dieu me couvre de la sainteté de son Fils, et spirituellement j'appartiens à un monde nouveau.

Lien vidéo sur ma chaîne : https://youtu.be/ObefSzQ-MV8

vendredi 24 juin 2016

Ma résolution à l'égard du péché

... Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Romains 6 : 6
Crucifié avec lui. Ai-je pris cette ferme résolution qu'en moi le péché meure ? Il faut beaucoup de temps pour en venir là. Mais le tournant le plus important de ma vie est quand je décide qu'à l'instar de Jésus mourant pour le péché du monde, mon péché ne sera pas seulement bridé, refoulé, ou neutralisé, mais crucifié. Nul ne peut prendre cette décision pour un autre que lui-même. Nous pouvons être sérieusement convaincus, et même engagés, cela ne suffit pas. Il faut que nous prenions la décision à laquelle ce passage nous invite. Ressaisissez-vous, prenez le temps de rencontrer Dieu, décidez-vous, et dites : « Seigneur, prends-moi avec toi dans ta mort, jusqu'à ce que le péché soit mort en moi ». Paul ne parle pas ici d'une délivrance merveilleuse qui lui arrivera plus tard, mais d'une expérience vécue. Suis-je prêt à me laisser labourer par l'Esprit de Dieu, jusqu'à ce que je comprenne ce qu'est le péché en moi : le désir contraire à l'Esprit de Dieu ? Accepterai-je, au sujet de cette tendance au péché, le verdict de Dieu ? Qu'il soit crucifié avec Jésus ! Je ne peux me compter parmi les morts au péché que si ma volonté s'est courbée devant lui. Ai-je obtenu ce glorieux privilège d'être crucifié avec Christ, au point que ma propre vie soit la vie de Christ ? « J'ai été crucifié avec Christ, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ».

Lien vidéo : https://youtu.be/qtSh7Ow6jG8

jeudi 23 juin 2016

Pourquoi nous ne comprenons pas

Jésus leur recommande de ne dire à personne ce qu'ils avaient vu, jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des morts. Marc 9 : 9
Ne dites rien, tant que le Fils de l'homme n'est pas ressuscité en vous, tant que la vie du Christ ressuscité ne domine tellement sur vous que vous compreniez ce qu'il a enseigné quand il était sur la terre. Quand votre vie intérieure est en règle avec Dieu, les paroles de Jésus deviennent tellement claires que vous vous étonnez de ne pas les avoir comprises plus tôt. Mais vous ne pouviez pas les comprendre, car vous n'étiez pas encore en état de les supporter. Notre Seigneur ne veut rien nous cacher ; mais nous ne pouvons saisir ce qu'il voudrait nous dire, tant que nous ne sommes dans des dispositions spirituelles favorables. « Il y a encore bien des choses que je voudrais vous dire, mais vous ne pourriez pas les supporter ». Il nous faut la communion intime avec le Christ ressuscité pour pouvoir comprendre certaines paroles de Jésus. Connaissons-nous, dans une certaine mesure, cette communion ? La preuve que nous la connaissons, c'est que ses paroles nous deviennent intelligibles. Dieu ne nous révèle rien si son Esprit n'est pas en nous. Si nous avons des convictions arrêtées sur tel point de doctrine, Dieu ne pourra pas nous éclairer lui-même sur ce point-là ; nous sommes devenus inaccessibles. Nous ne pouvons sortir de ce triste état qu'en laissant la vie de résurrection nous remplir. Aussitôt, la lumière se fait. « Ne le dites à personne... » Combien veulent tout de suite raconter ce qu'ils ont vu sur la montagne de la transfiguration ! Leur vie ne confirme pas leur témoignage, le Fils de l'homme n'est pas encore ressuscité en eux. L'est-il en vous ? L'est-il en moi ?

(Oswald Chambers)

Lien de la vidéo : https://youtu.be/08YigXHPN8Q

mercredi 22 juin 2016

La vision glorieuse

Ananias sortit; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: « Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venait, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Actes 9 : 17

Quand Paul recouvra la vue, il reçut en même temps la vision intérieure de la Personne de Jésus-Christ qui domine, désormais, toute sa vie et sa prédication. « Je ne voulus savoir parmi vous... que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ». Il refusait de fixer sa pensée sur autre chose que sur la vision de Jésus-Christ. Nous devons apprendre à traduire, dans les moindres détails de nos pensées et de notre vie, ce que la vision de Christ nous a révélé. Ce qui caractérise le mieux l'homme spirituel est la façon dont il saisit pour lui-même Jésus-Christ, et dont il fait part aux autres des desseins de Dieu. La seule passion de sa vie, c'est Jésus-Christ. Toutes les fois que vous voyez un chrétien vivre de cette manière-là, vous ne pouvez vous y tromper : c'est un homme selon le cœur de Dieu. N'acceptez jamais que quelque chose vous détourne de votre vision intérieure de Jésus-Christ. C'est la pierre de touche de votre spiritualité. Si votre foi décline, c'est que d'autres choses vous absorbent graduellement. « Depuis que mes yeux ont contemplé Jésus, tout le reste a pour moi disparu. Il n'y a plus rien devant moi, rien, que Jésus sur la croix. »

(Oswald Chambers)

mardi 21 juin 2016

L'indifférence à l'égard des autres

Passages à lire : Romains 8 : 26 à 34

Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables... Romains 8 : 26 b

Devenons des intercesseurs, puisque le Christ ressuscité intercède pour nous, et que le Saint-Esprit le fait également. Enseignés par l'Esprit, sommes-nous assez proches de nos frères pour accomplir cette œuvre d'intercession ? Considérons ce qui nous préoccupe : nos famille, notre travail, notre pays, la crise actuelle. Tout cela nous absorbe et nous écrase-t-il ? Tout cela nous éloigne-t-il de Dieu, ne nous laissant pas de temps pour l'adorer ? Si oui, arrêtons-nous, et rétablissons une communion réelle avec Dieu et avec les autres. Alors l'Esprit d'intercession se renouvellera en nous, et Dieu répondra par des miracles. Dans votre ardent désir de faire la volonté de Dieu ne le devancez pas. Lorsque vous vous lancez dans mille activités diverses, vous dépassez sa volonté et êtes bientôt tellement chargés par les fardeaux et les difficultés des autres, que vous n'avez plus le temps d'adorer, ni d'intercéder. Si les fardeaux et les tensions vous accablent, et que vous n'êtes pas dans une attitude d'adoration, non seulement vous vous endurcissez contre Dieu, mais le désespoir vous envahit. Dieu nous met continuellement en présence de gens pour qui nous n'éprouvons aucune sympathie ; si nous ne sommes pas dans un esprit d'adoration il est normal que nous les traitions avec dureté. Nous leur assénons un texte biblique comme un coup de massue, ou nous leur administrons vivement une parole de Dieu, et les laissons là. Un chrétien au cœur dur doit être une grande cause de tristesse pour Dieu. Savons-nous intercéder comme le Seigneur, comme le Saint-Esprit ?

lundi 20 juin 2016

Vigilance contre l'hypocrisie

Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère. 1 Jean 5 : 16
 
Si nous ne sommes pas attentifs à la manière dont l'Esprit de Dieu travaille en nous, nous risquons de tomber dans l'hypocrisie spirituelle. Nous voyons les chutes des autres, et les jugeons au lieu d'intercéder en leur faveur. Ce n'est pas notre intelligence, mais l'Esprit de Dieu qui ouvre nos yeux. Si nous ne distinguons pas d'où vient cette révélation, nous deviendrons des spécialistes de la critique, oubliant l'ordre divin : « qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère ». Prenez garde de ne pas devenir des hypocrites, passant votre temps à corriger les autres, au lieu d'adorer Dieu. Un des fardeaux les plus délicats dont Dieu charge ses serviteurs est celui de discerner ce qui ne va pas chez les autres. Il nous révèle leurs manquements pour que nous portions leur fardeau et cherchions la pensée de Christ pour eux. Tandis que nous intercédons en leur faveur, Dieu leur accordera la vie. Ce n'est certes pas que nous puissions amener Dieu à entrer dans nos vues, mais nous devons nous élever vers Dieu, jusqu'à ce qu'il puisse nous communiquer sa pensée, au sujet de ceux pour qui nous prions. Jésus peut-il discerner en nous les fruits de ce travail douloureux ? Il ne le pourra que si nous nous identifions à lui ; alors il nous communiquera ses pensées au sujet des autres. Intercédons de tout notre cœur, afin que Jésus puisse nous approuver.

(Oswald Chambers)

dimanche 19 juin 2016

Disponibles ou endurcis

Il voit qu'il n'y a pas un homme, il s'étonne de ce que personne n'intercède ; alors son bras lui vient en aide, et sa justice lui sert d'appui. Ésaïe 59 : 16
 
La raison pour laquelle nous cessons de prier et devenons insensibles à l'égard de Dieu, c'est que la prière n'offre pour nous qu'un intérêt sentimental. Cela fait bonne impression de dire que nous prions. Nous avons lu que la prière est bienfaisante, qu'elle apporte la sérénité, qu'elle élève l'âme. Mais l'Éternel, comme dit Ésaïe, s'étonne de nos prières. L'adoration et l'intercession marchent de pair, l'une est impossible sans l'autre. Intercéder, c'est considérer la pensée de Christ au sujet de celui pour qui nous prions. Trop souvent, au lieu d'adorer Dieu, nous cherchons à expliquer la prière. Sommes-nous dans une attitude d'adoration, ou contestons-nous avec Dieu ? Nous lançons à Dieu nos requêtes et nous lui dictons nos désirs. Nous ne l'adorons pas et ne cherchons pas à avoir l'esprit de Christ. Durs à l'égard de Dieu, nous le devenons aussi à l'égard de nos semblables. Savons-nous adorer Dieu au point d'élever nos cœurs jusqu'à lui, de discerner ses pensées à l'égard de ceux pour lesquels nous prions ? Vivons-nous dans une sainte communion avec lui, ou bien sommes-nous raisonneurs et insensibles ? « Mais, qui intercède selon la pensée de Dieu ? » Pourquoi pas vous ? Soyez un intercesseur qui adore Dieu et vit dans une sainte intimité avec lui. L'intercession est un vrai travail qui demande toute notre énergie, un travail où vous ne courez aucun danger. Même en prêchant l'Évangile, vous pouvez tomber dans un piège. Dans l'intercession, jamais.

(Oswald Chambers)

samedi 18 juin 2016

Comme s'il devait revenir aujourd'hui

Je viens bientôt. Tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Apocalypse 3 : 11
 
Le prochain retour du Seigneur Jésus-Christ est une vérité connue de la plupart des chrétiens, même si tous ne la comprennent pas de la même manière. L'important, c'est qu'elle constitue une véritable espérance pour chaque croyant. Le Seigneur désire que nous l'attendions pour le voir et être toujours avec lui. Être avec celui qui nous a tant aimés qu'il a donné sa vie pour nous, n'est-ce pas une raison suffisante pour l'attendre avec ardeur ? Quelqu'un a un jour été transporté au troisième ciel, dans le paradis : c'est l'apôtre Paul, il y a entendu des paroles si merveilleuses que le langage humain ne peut les exprimer (2 Corinthiens 12 : 2 à 5). Nous comprenons ainsi que la présence de Jésus ressuscité et glorifié sera la source d'un bonheur et d'une joie indescriptibles et toujours renouvelés. Jésus lui-même désire avoir auprès de lui tous ceux qu'il a rachetés, qu'ils aient cru Dieu avant la croix ou qu'ils aient mis leur confiance en lui après sa résurrection. Pourquoi attendons-nous le Seigneur d'une manière souvent si molle et nonchalante ? Parce que nous avons tendance à poursuivre nos propres intérêts plutôt que ceux de Jésus-Christ (Philippiens 2 : 21). Prions pour que le Seigneur ranime nos affections pour lui, et nous l'attendrons alors d'une manière qui le réjouira dès maintenant.

(La Bonne Semence)

vendredi 17 juin 2016

Lorsque nous ne comprenons pas

Il dit ensuite aux disciples : « Retournons en Judée ». Les disciples lui dirent : « Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! » Jean 11 : 7-8
 
Je puis ne pas comprendre Jésus-Christ, mais il serait dangereux d'en conclure qu'il se trompe. Je n'ai jamais le droit de penser que mon obéissance à la parole de Dieu pourrait le déshonorer. C'est seulement en désobéissant que je lui fais tort. Je n'ai jamais le droit de mettre ma conception de son honneur à la place de sa volonté pour moi, même si je pense lui épargner ainsi un affront. Je me rends compte qu'un ordre vient de Dieu à cause de sa tranquille persistance. Lorsque je me mets à peser le pour et le contre, que j'hésite, que je discute, j'introduis un élément qui ne vient pas de Dieu, et j'en arrive à conclure que l'indication que j'avais cru recevoir était fausse. Beaucoup d'entre nous sont fidèles à la conception qu'ils se font de Jésus-Christ, mais combien sont fidèles à Jésus-Christ lui-même ? Ma fidélité à Jésus suppose que je suis prêt à marcher sans voir (Matthieu 14 : 29). Ma fidélité à l'idée que je me fais de lui suppose que je fais d'abord appel à mon intelligence. La foi n'est pas un raisonnement intelligent ; la foi est une confiance totale en quelqu'un, là où je ne vois pas d'issue. Allez-vous vous en remettre à Jésus ou attendre de pouvoir agir vous-même ? Obéissez-lui avec une joyeuse insouciance. Lorsqu'il vous dit quelque chose, et que vous vous mettez à discuter, vous prétendez donc savoir mieux que lui ce qui est à son honneur. Êtes-vous fidèle à ce qu'il dit, ou tentez-vous des compromis avec ce qui ne viendrait pas de lui ? Ce qu'il vous dit, faites-le.

(Oswald Chambers)

jeudi 16 juin 2016

Un coeur pur

Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Matthieu 5 : 8
 
La pureté est bien plus que l'innocence ! Elle est le résultat d'une communion permanente avec Dieu et doit se développer. Notre vie intérieure peut être bonne et cependant, de temps en temps, notre pureté, dans ses manifestations extérieures, se ternit. Dieu ne nous épargne pas ces humiliations, car elles nous  avertissent de la nécessité de maintenir, par une pureté constante, notre communion avec lui. Si notre vie avec Dieu se ternit aussi peu que ce soit, laissons tout, et portons-y remède. Souvenons-nous que notre vision de Dieu est en relation avec le caractère : ceux qui ont le cœur pur voient Dieu. Sans doute, Dieu nous rend purs par sa grâce souveraine, mais il nous incombe de veiller sur notre vie humaine. Nous sommes en contact avec d'autres gens, d'autres conceptions qui peuvent déteindre sur nous. Non seulement le sanctuaire intime de notre âme, mais les parvis extérieurs aussi doivent rester en parfait accord avec la pureté intérieure que Dieu nous donne. Le sanctuaire cesse d'être pur dès que la souillure atteint ses parvis. Pour rester en contact intime et permanent avec Jésus-Christ, il y a certaines choses, légitimes en elles-mêmes, que nous devons proscrire de nos actes et de nos pensées. Dans la pratique, pour garder notre cœur pur au contact des autres, nous pouvons dire : cet homme, cette femme, cet ami, ce parent, je les vois parfaits en Jésus-Christ.

(Oswald Chambers)

mercredi 15 juin 2016

Diminuer et s'effacer devant lui

Il faut qu'il croisse, et que je diminue. Jean 3 : 30

Si vous devenez indispensable à la vie d'une autre personne, vous n'êtes pas dans la volonté de Dieu. Votre responsabilité de chrétien est d'être, comme Jean-Baptiste, « l'ami de l'époux ». Quand vous voyez quelqu'un mis en présence des exigences de Jésus-Christ, sachez que vos efforts allés dans la bonne direction. Au lieu de vouloir intervenir et atténuer pour cette âme les douleurs de l'enfantement, priez pour qu'elles deviennent dix fois plus fortes, jusqu'à  ce qu'aucune puissance au monde ne puisse la détourner de Jésus-Christ. Sans cesse, nous avons tendance à jouer le rôle de providence, et nous empêchons Dieu d'agir. Au lieu de nous comporter en ami de l'époux, nous prenons sa place, et un jour cette personne dira de nous : « Il a détourné sur lui mon amour - et par sa faute je me suis éloigné de Jésus ». Gardez-vous de donner votre sympathie à faux, accordez-la au bon moment. « L'ami de l'époux... éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux, aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite ! Il faut qu'il croisse et que je diminue ». Aucune tristesse n'obscurcit cette joue, car l'époux est là. Et Jean dit que c'est là sa joie. C'est l'effacement absolu du serviteur, on ne pensera plus à lui. Veillez à ce que l'Époux soit écouté par celui dont vous vous êtes occupé. Ne vous inquiétez pas des bouleversements qu'il produit - peut-être des troubles de santé. Réjouissez-vous d'une joie divine quand sa voix se fait entendre. Il faut souvent qu'une vie fasse naufrage avant que Jésus puisse la sauver.

(Oswald Chambers)

mardi 14 juin 2016

Mort avec Christ

J'ai été crucifié avec Christ. Galates 2 : 20

L'indispensable, dans ma vie spirituelle, est que je signe l'arrêt de mort de ma nature pécheresse, que je fasse converger mes sentiments et mes convictions en une condamnation ferme de ma volonté de vivre pour moi-même. Paul dit : « J'ai été crucifié avec Christ », il ne dit pas : « J'ai décidé d'imiter Jésus-Christ », ou : « Je m'efforcerai de le suivre », mais : Je me suis identifié à lui dans sa mort ». Quand j'ai pris une telle décision, et que j'agis en conséquence, alors l'œuvre accomplie par Christ pour moi sur la croix s'accomplit en moi. Le libre don de moi-même à Dieu permet au Saint-Esprit de me faire partager la sainteté de Jésus-Christ. ...« Je vis... », je suis toujours le même individu, mais l'esprit qui m'anime et mes dispositions, sont radicalement changés. Mon corps est toujours là, mais cette volonté satanique de vivre pour moi-même est anéantie. ... « Et si je vis encore dans la chair... » - non de la vie à laquelle j'aspire, pour laquelle je prie, mais de la vie qui se manifeste maintenant dans mon corps mortel, celle que les hommes peuvent voir - « je vis par la foi du Fils de Dieu ». Il ne s'agit pas là de la foi de Paul en Jésus-Christ, mais de la foi que le Fils de Dieu lui a communiquée. Il ne s'agit plus d'une foi qui se confie en elle-même, mais d'une foi qui nous enveloppe et dépasse les bornes de notre pensée, la foi de Jésus lui-même.

(Oswald Chambers)

lundi 13 juin 2016

Dieu me cherchait

C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j'ai obtenu miséricorde afin que Jésus-Christ fit voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. 1 Timothée 1 : 15-16
 
Ma mère avait beaucoup prié pour que je devienne chrétien. Toutefois, dès mes premières années d'étudiant, je rejetais le christianisme jusqu'à vendre pour acheter de l'alcool la bible que ma mère m'avait donnée. En fait elle me gênait. Ma vie sans Dieu fit de moi un homme aux mœurs dissolues, même si j'étais estimé pour mes qualités professionnelles. Nommé médecin hospitalier, je vis toutes sortes de misères. Un jour, un maçon victime d'un accident du travail fut admis dans mon service. Son état était désespéré et il en était conscient. Mais l'approche de la mort ne l'inquiétait nullement. L'expression heureuse de son visage me remua profondément. À sa mort, comme il n'avait plus de famille, le peu d'affaires que contenait sa valise fut examiné en ma présence. Parmi celles-ci se trouvait une bible. Quelle ne fut pas ma surprise quand je reconnus celle que ma mère m'avait donnée ! Mon nom y était inscrit ainsi qu'un verset écrit de sa propre main. À ma requête, ce livre me fut attribué. Le dernier propriétaire l'avait certainement beaucoup lu, à en juger par les nombreux textes soulignés. J'étais bouleversé. Dieu me cherchait. Il répondait aux prières de ma mère. Je n'eus pas de repos jusqu'à ce que j'accepte Jésus pour Sauveur. Cette bible est devenue pour moi un grand trésor : elle me rappelait ma mère, un épisode de ma vie, et surtout c'était un témoin de la grâce du bon Berger qui cherche sa brebis perdue jusqu'à ce qu'il la trouve.

(La Bonne Semence)

La passion dominante du serviteur de Dieu

C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables. 2 Corinthiens 5 : 9
 
C'est pourquoi nous nous efforçons... Maintenir toujours en première ligne notre passion dominante nous demande un effort intense. Cela veut dire que nous ne perdons jamais de vue notre haut idéal ; que nous n'avons la passion ni de gagner des âmes, ni de fonder des églises ou de susciter des réveils, mais seulement « de lui être agréables ». Ce ne sont pas les lacunes de notre vie spirituelle qui peuvent nous conduire à la faillite, mais le manque d'effort pour tendre toujours droit au but. Une fois par semaine au moins, faites votre inventaire devant Dieu, voyez où vous en êtes, évaluez votre vie à la lumière de ce qu'il souhaite. Paul est comme un musicien qui ne tient pas compte des réactions de son auditoire, pourvu qu'il puisse saisir un regard d'approbation du chef d'orchestre. Si notre passion n'est plus d'être approuvés de Dieu, nous risquons d'être finalement rejetés. Apprenez à voir où tend votre ambition, et vous comprendrez pourquoi il est tellement indispensable de se placer toujours en présence du Seigneur Jésus-Christ. Paul dit : « Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti de peur d'être rejeté, après avoir prêché aux autres (1 Corinthiens 9 : 27). Il me faut apprendre à tout subordonner à cette passion dominante et à m'y cramponner sans cesse. La valeur que je peux avoir aux yeux de Dieu, pour faire son œuvre parmi les hommes, dépend de ce que vaut ma vie intérieure et cachée. Mon ambition première est-elle de lui plaire, de lui être agréable, ou bien, si noble soit-elle inférieure à cet idéal ?

(Oswald Chambers)

dimanche 12 juin 2016

Obéissance

Vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez. Romains 6 : 16
 
Si je veux connaître le pouvoir qui me domine, j'ai d'abord à admettre que je suis responsable d'avoir cédé à sa domination. Si je suis esclave de moi-même, c'est bien de ma faute, car à un moment précis, j'ai laissé triompher mon égoïsme. De même, si j'obéis à Dieu, c'est parce que je me soumets à lui. L'égoïsme auquel on s'abandonne tout enfant, devient plus tard, le pire des tyrans. Aucun pouvoir humain ne peut briser un tel esclavage. Céder une seconde à la convoitise de la chair ou de la pensée, c'est affirmer : « Je veux posséder cela tout de suite ». Vous aurez beau vous détester vous-même pour avoir cédé une seule fois, vous êtes devenu esclave de ce péché. Aucun pouvoir au monde ne pourra vous délivrer si ce n'est la Rédemption. Il faut vous soumettre à celui qui, seul, peut briser la domination du péché, c'est-à-dire au Seigneur Jésus-Christ. Il a été « oint pour annoncer aux captifs la délivrance ». L'esclavage du péché se manifeste dans les plus petites choses. « Oh, je pourrai me libérer de cette habitude quand je le voudrai ». Vous ne pourrez pas ! Vous découvrirez que cette habitude domine sur vous, parce que vous vous êtes soumis. Il est facile de chanter : « Il peut briser toute chaîne », et en même temps d'être esclaves de vous-mêmes. La soumission à Jésus-Christ brisera toute chaîne et vous rendra libres.

(Oswald Chambers)

samedi 11 juin 2016

Saisir la balle au bond

Saisis la vie éternelle, pour laquelle tu as été appelé.  1 Timothée 6 : 12
 
Dans une interview accordée à un grand quotidien, un brillant homme d'affaires a confié que le secret de sa réussite était d'avoir toujours su saisir la balle au bond. Les opportunités ne se renouvellent pas toujours, aussi faut-il savoir s'en emparer au moment précis où elles se présentent. Saisir la balle au bond est important dans les affaires de la vie, mais c'est essentiel lorsqu'il s'agit de l'évangile et du salut que Jésus offre. Aujourd'hui ce salut vous est offert. Il a coûté très cher à Christ. Il l'a payé de sa vie lorsqu'il a été crucifié, pour que nos fautes soient pardonnées. Maintenant il est indispensable que vous saisissiez pour vous-même ce message de grâce et de pardon. Saisissez la balle au bond, mettez-vous en règle avec Dieu. Cette opportunité ne se renouvellera pas toujours. Lorsque la patience de Dieu aura son terme, vous n'aurez plus la possibilité de croire, il sera alors éternellement trop tard. Comme une porte qui se ferme pour toujours, l'occasion d'être réconcilié avec Dieu sera perdue définitivement. Ne laissez pas passer le temps, il serait tragique que vous ne saisissiez pas la balle au bond. Aujourd'hui le Sauveur passe, ne compte pas sur demain. Aujourd'hui c'est jour de grâce : regarde, il te tend la main.

(La Bonne Semence)

vendredi 10 juin 2016

Est-ce que tu m'aimes ?

N'aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. 1 Jean 3 : 18
 
« Est-ce que tu m'aimes ? » C'est la question que Jésus a posée à Pierre, après que celui-ci l'a renié (Jean 21 :15). Question décisive, qui interpelle chacun de nous, par laquelle Jésus veut briser le mur du péché qui nous sépare de Dieu, et nous faire trouver ou retrouver l'amour du Père. Cette question, Jésus nous la pose au début de notre vie chrétienne. Il nous la pose aussi lorsque nous nous sommes éloignés de lui. En fait, il nous la pose chaque jour. « M'aimes-tu encore aujourd'hui, m'aimes-tu par-dessus ? » Le Seigneur attend de nous un cœur brûlant d'affection, sans calcul. Quand tout va bien, c'est peut-être facile d'aimer Jésus. Mais qu'en est-il lorsque les problèmes surviennent ? Notre amour pour Jésus reste-t-il intact ? Un chrétien qui avait été emprisonné pour avoir diffusé la Bible pouvait dire : « Cela valait la peine de souffrir en prison, pour que d'autres puissent rencontrer Jésus ». Ce chrétien ne prenait pas en compte son intérêt personnel. Il pensait au bien spirituel de son prochain qui, lui aussi, avait besoin de Dieu. Quelqu'un qui aime Jésus cherche comme lui le bien des autres. Jésus attend de notre part, non pas une simple parole, mais une action, un engagement pour lui. Chrétiens, que faisons-nous de notre temps, de notre argent ? Comment mettons-nous en pratique notre foi ? Notre amour pour le Seigneur se montre d'abord en obéissant à sa Parole (Jean 14 : 15 à 23). Il puise son intensité dans l'amour du Seigneur Jésus pour nous.

jeudi 9 juin 2016

Vision

Je n'ai point résisté à la vision céleste. Actes 26  : 19
 
Lorsque nous perdons la vision céleste, nous en sommes seuls responsables, et nous la perdons à cause d'une « fuite » spirituelle. Si notre foi ne se traduit pas en activité pratique, la vision disparaît. Le seul chemin de l'obéissance à la vision céleste est de faire tout pour qu'il règne, en maintenant sans cesse et résolument la vision devant nos yeux. Pendant les soixante secondes de toutes nos minutes, et les soixante minutes de chaque heure, et non seulement pendant nos moments de prière ou nos réunions religieuses. « Si elle tarde, attends-la ». Nous ne devons pas accomplir la vision, mais attendre fidèlement qu'elle s'accomplisse, nous nous sommes jetés dans le travail. Hélas quand la vision s'est accomplie, nous ne nous en sommes pas aperçus. Sachons attendre une vision qui tarde à s'accomplir : ainsi se manifestera notre fidélité à Dieu. C'est au péril de notre âme que nous nous sommes lancés dans l'activisme, en oubliant l'accomplissement de la vision. Prenez garde aux cyclones de Dieu ! Ce n'est qu'en provoquant des tempêtes que Dieu sème ses enfants dans le monde. Serez-vous une graine stérile ? Cela dépend de votre fidélité à la lumière que vous avez reçue. Laissez Dieu vous semer. Si vous voulez choisir vous-même l'endroit où vous serez semé, vous resterez une graine stérile. Si Dieu vous sème, vous porterez du fruit. Il est essentiel de marcher pas à pas à la lumière de la vision céleste.

mercredi 8 juin 2016

Soyez vous-même un message vivant

Prêche la parole. 2 Timothée 4 : 2

Nous n'avons pas été sauvés seulement pour être les canaux de la grâce, mais pour devenir les fils et les filles de Dieu. Nous ne sommes pas transformés en médiums spirituels, mais en messagers, et notre message doit faire partie de nous-mêmes. Le Fils de Dieu était lui-même le message, ses paroles étaient esprit et vie ; si nous sommes ses disciples, nos vies doivent être l'incarnation de notre message. L'homme naturel peut être tout disposé à servir les autres, mais, pour que notre vie devienne un message vivant, il faut un cœur brisé par la conviction du péché, baptisé du Saint-Esprit, et soumis, jusqu'à en souffrir, au dessein de Dieu. Il y a une différence entre témoigner et prêcher. Celui qui prêche a entendu l'appel de Dieu, et il est bien déterminé à user de tout son pouvoir pour proclamer la Vérité. Dieu nous empêche de faire des plans pour notre propre vie, et nous façonne lui-même, comme les disciples après la Pentecôte. La Pentecôte ne fut pas pour eux un enseignement nouveau. Elle fit d'eux l'incarnation de leur message. « Vous serez mes témoins ». Quand vous parlez, laissez à Dieu une parfaite liberté. Avant que le message de Dieu puisse libérer d'autres âmes, il faut que vous soyez vous-même réellement libéré. Amassez votre combustible, et, quand vous parlez, mettez-y le feu.

mardi 7 juin 2016

Le rayonnement inaltérable

Mais, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Romains 8 : 37
 
Paul parle ici de tout ce qui pourrait s'interposer entre le chrétien et l'amour de Dieu. Mais chose merveilleuse, rien ne peut se glisser entre l'amour de Dieu et nous. « Ces choses » peuvent gêner les manifestations de notre piété envers Dieu, mais aucune d'elles n'a le pouvoir de nous séparer de Dieu. Le rocher sur lequel est fondée notre foi est le merveilleux amour de Dieu ; amour immérité et insondable, manifesté à la Croix du Calvaire ; un amour que nous n'avons et ne pourrons jamais mériter. Paul dit que c'est à cause de cela que nous sommes plus que des conquérants, « plus que vainqueurs ». avec une joie que nous ne pouvons connaître que grâce, précisément, à ces épreuves qui semblaient vouloir nous submerger. La vague qui fait la terreur du nageur ordinaire donne au « surfer » un surcroît de joie, car elle l'aide à s'élancer.  Appliquons cela à nos propres circonstances : les tribulations, les détresses, les persécutions, produisent en nous une « super-joie ». Ce ne sont pas des choses à combattre ! Nous sommes plus que vainqueurs par lui dans toutes ces choses - non en dépit d'elles, mais par elles. Le chrétien ne connaît jamais la joie du Seigneur en dépit de l'épreuve, mais à cause de l'épreuve. « Je déborde de joie au milieu de mes épreuves », dit Paul. Le rayonnement inaltérable de notre joie ne vient pas des choses qui passent, mais de l'amour de Dieu que rien ne peut altérer. Les circonstances de notre vie, tragiques ou monotones, ne peuvent rien changer à l'amour de Dieu, manifesté en Jésus-Christ, notre Seigneur.

lundi 6 juin 2016

Est-ce vrai pour moi ?

Je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle n'était précieuse. Actes 20 : 24
 
Il est plus facile de servir Dieu sans avoir eu de vision ni reçu d'appel direct, car les exigences de Dieu ne nous embarrassent pas. Le bon sens, doré de sentiments chrétiens, nous guide. Vous réussirez peut-être mieux, aurez le cœur plus à l'aise, si vous ne vous préoccupez pas de l'appel de Dieu. Mais si c'est Jésus qui vous a chargé d'une mission à remplir, le souvenir de ce que Dieu veut sera votre aiguillon. Il ne vous sera plus possible de travailler pour lui en vous fondant sur votre bon sens. Qu'est-ce qui doit vraiment avoir du prix à mes yeux ? Si je n'ai pas été saisi par Jésus-Christ, j'estimerai que mon travail pour lui, ou le temps que je consacre à Dieu, ou ma propre vie sont précieux. Paul dit que sa vie n'a de valeur que si elle lui permet de remplir le ministère qu'il a reçu ; il refuse d'employer son énergie à quoi que ce soit d'autre. Le verset d'aujourd'hui témoigne de son sublime dédain pour sa propre vie ; toute autre considération que celle d'accomplir son ministère le laisse indifférent. Le travail que nous faisons peut être un obstacle à notre abandon à Dieu, car nous pensons : « comme il est utile que je sois ici ! », ou bien : « je peux rendre de grands services dans ce genre de travail ! ». Si de pareilles pensées nous animent, ce n'est pas Jésus-Christ que nous prenons pour guide, mais notre jugement. Nous n'avons pas à nous demander si nous sommes utiles ou non, mais à nous rappeler sans cesse que nous ne sommes plus à nous-mêmes, mais à lui.

dimanche 5 juin 2016

Un tribunal chinois

Quand ils vous mèneront devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous aurez à dire ; car le Saint-Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire. Luc 12 : 11-12
 
Un chrétien chinois arrêté pour sa foi comparaît devant un tribunal, après être resté longtemps en prison. « Croyez-vous toujours au christianisme ? » demande le juge d'un ton ironique. « Ce n'est pas au christianisme que je crois... » « Ah bon ? » « Je crois Jésus Christ, non une religion, mais une personne ».  « Ne jouez pas sur les mots », dit-il en colère. « Pas du tout ! » répond le chrétien. « Vous pouvez fermer les églises, emprisonner ou tuer les chrétiens, empêcher toute religion et même brûler les bibles, mais pouvez-vous toucher à Jésus Christ ? Il est vivant éternellement, il vit dans mon cœur, vous ne pouvez pas me l'enlever ! Si vous me tuez, je serai avec lui pour toujours ». Ne soyez pas étonnés de cette distinction. La religion, en effet, est un ensemble de rites, une organisation influencée par un contexte social et culturel, marquée par des erreurs et des faiblesses humaines. Mais la foi est une relation vraie et personnelle avec un Dieu vivant. C'est aussi connaître Jésus Christ, le Fils de Dieu, l'aimer et vivre pour lui.

samedi 4 juin 2016

À chacun sa vérité ?

Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. Il est le vrai Dieu, et la vie éternelle. 1 Jean 5 : 20
 
Pour bien des personnes, chaque religion permet de découvrir un aspect de Dieu, et le christianisme est une religion comme une autre. Pour elles, Jésus Christ est seulement un chemin vers la vérité et la vie n'importe quel courant de pensée, religieux ou philosophique, en est un autre. Cette conception paraît séduisante à première vue. Chacun peut croire ce qu'il veut et se persuader d'être dans la vérité. Celle-ci sera une chose pour l'un, son contraire pour l'autre. Par exemple, l'un croira que les bonnes œuvres ne sauvent pas, l'autre qu'il faut justement en faire beaucoup pour être accepté par Dieu. Pourtant ce mode de pensée est totalement faux, Dieu ne peut mentir (Tite 1 : 2). Il ne peut demander quelque chose à l'un et l'inverse à l'autre. Non, il n'y a qu'une vérité, et Dieu nous la révèle dans sa Parole. En fait, Jésus Christ n'a jamais dit qu'il est une chemin, mai il affirme être le chemin, la vérité, la vie. Beaucoup refusent cette exclusivité de l'évangile et restent dans le doute. Mais à celui qui cherche avec sincérité, Jésus Christ révèle un Dieu qui a tellement aimé les hommes qu'il a donné son Fils unique pour les sauver, un Dieu qui propose une vie abondante, une paix parfaite, et un bonheur éternel. Jésus Christ ne force personne, mais il attend tout de chacun. Il vaut la peine de lui faire confiance en décidant de le suivre coûte que coûte. Parce qu'il est le vrai Dieu, il ne vous décevra pas.

vendredi 3 juin 2016

Compte à rebours d'un grand départ

Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d'archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu, puis nous les vivants qui restons là, nous serons ravis ensemble avec eux, à la rencontre du Seigneur. 1 Thessaloniciens 4 : 16-17
 
Le 23 avril 1972, à 3h23, le commandant Young dont c'était le premier vol spatial et le pilote Charles Duke mettaient la pied sur la lune. Malgré quelques incident techniques, heureusement surmontés, le programme « Apollo 16 » réussissait. Pour la cinquième fois, des hommes allaient se promener ailleurs que sur la terre. Ils eurent beaucoup d'activités pendant leurs soixante et onze heures de séjour : ils firent trois excursions en jeep, récoltèrent beaucoup de minéraux et furent filmés par une caméra télécommandée depuis la terre... Pourtant aujourd'hui Charles Duke estime que, si cet événement a été pour lui quelque chose de passionnant qui lui apporta une célébrité éphémère, il n'a cependant pas transformé sa vie. Ce n'est que quelques années plus tard que, lors d'une conversation, sa femme lui cita un passage de la Bible. « Cela changea ma vie, dit-il. Jésus prit la première place. Il a transformé mon cœur c'est le plus grand des miracles ». Douze hommes seulement ont vécu la même expérience d'un voyage dans le cosmos suivi d'une marche sur la lune. Mais un départ autrement prodigieux est en préparation dont nous vivons le compte à rebours : Quand le Seigneur Jésus-Christ paraîtra sur la nuée, ceux qui auront cru en lui, le Sauveur, s'en iront à sa rencontre pour partager le bonheur de sa présence. Vous qui lisez ces lignes, êtes-vous de ceux qui attendent ce grand départ ?

jeudi 2 juin 2016

La joie du sacrifice

Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous. 2 Corinthiens 12 : 15
 
Quand le Saint-Esprit répand l'amour de Dieu dans nos coeurs, nous regardons les autres avec l'esprit de Jésus-Christ. Pour lui, tous sans exception sont, à titre égal, dignes d'intérêt. Dans l'activité chrétienne, ne nous laissons jamais guider par nos préférences personnelles ; c'est là une des meilleures pierres de touche pour découvrir si nous sommes unis à Christ. La joie du sacrifice, est que je donne ma vie pour mon grand ami. Je ne la rejette pas comme une chose sans valeur ; je la dépose devant Dieu volontairement, afin qu'il s'en serve à son gré pour le service de tous ceux auxquels il s'intéresse. Paul n'avait d'autre but en se dépensant que de gagner des âmes à Jésus-Christ. C'est à Jésus qu'il les amenait, non à lui-même :  " Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. " Un homme qui prétend parvenir à la sainteté en restant tout seul avec Dieu, se met lui-même sur un piédestal, ou il s'isole des autres. Paul était un instrument docile, et la grâce de Dieu pouvait agir par lui. Jésus-Christ pouvait se servir de lui. Quand nous choisissons nous-mêmes notre but, Jésus ne peut pas se servir de nous comme il veut. Une fois que nous nous sommes abandonnés à Jésus, nous n'avons plus aucun but qui soit le nôtre. Paul était prêt à servir de paillasson aux autres, parce que tout son être appartenait à Jésus. Nous, nous cherchons plutôt à nous grandir spirituellement. Paul, au contraire : " Je souhaiterais d'être moi-même anathème, séparé de Christ pour mes frères... " Paroles insensées ? Pas de la part de quelqu'un qui aime ; or, Paul aimait Jésus-Christ.