samedi 31 décembre 2016

La grande question

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dot quelques-uns sont morts. 1 Corinthiens 15 : 3 à 6

Deux collègues de travail sont amenés à parler de la Bible. L'un d'eux se dit « agnostiques ». Il n'admet aucune révélation divine. Il ne croit pas en Jésus-Christ, mais il reconnaît l'existence d'un Être supérieur qui est au-dessus de tout, inaccessible. L'autre lui expose en peu de mots le message de l'évangile : Tous les hommes sont pécheurs, mais Dieu les aime. Il a envoyé son Fils dans le monde pour être leur Sauveur. Jésus-Christ est venu du ciel et a vécu sur la terre, homme parmi les hommes. Il est mort pour expier nos péchés et il est ressuscité. Tout à coup le premier dit à son compagnon : « Au fond la grande question, c'est de savoir si Jésus-Christ est ressuscité ou non». Oui, répond le chrétien, toute la question est là, et la réponse est sûre : Le Seigneur est réellement ressuscité ! (Luc 24 : 34). Nombreux ont été les témoins oculaires de ce fait. La résurrection de Jésus est une solennelle réalité, car Dieu a établi un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l'Homme qu'il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d'entre les morts (Actes 17 : 31). C'est aussi une bonne nouvelle, car « si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé (Romains 10 : 9). Ce que nous en pensons ne change rien au fait : Jésus est réellement ressuscité. Croire la réponse que donne la parole de Dieu, c'est le seul moyen d'être sauvé.
(La Bonne Semence)

jeudi 29 décembre 2016

Goûtez et voyez

Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier. Psaume 119 : 105
 
Dans une vallée du nord de l'Italie, un évangéliste itinérant passait devant un verger remarquablement bien entretenu. Apercevant le propriétaire, il s'approcha, entra en conversation et put ainsi lui parler des besoins spirituels des hommes. À la fin il lui offrit un exemplaire de la Bible et en recommanda la lecture. « Vous me dites que ce livre est la Parole de Dieu, dit l'agriculteur, mais qu'est-ce qui vous le prouve ? » L'évangéliste ne répondit pas directement. Se tournant vers le verger, il s'intéressa aux beaux fruits mûrs. « Ces poires ont belle apparence, mais c'est dommage qu'elles soient de si mauvaise qualité ! » « Quoi ? répliqua le paysan indigné. Vous ne les avez pas goûtées ! Prenez-en une ou deux, et goûtez-les ». Sitôt dit, sitôt fait. Et l'évangéliste de conclure : « Oui, vos poires sont excellentes. Mais voyez-vous, vous traitez mon livre comme j'ai traité vos poires. Lisez-le, et vous verrez que la Parole de Dieu est bonne ». Combien sont nombreux ceux qui condamnent la Bible sans l'avoir jamais lue ! D'autres n'en ont parcouru certaines parties que rapidement, ou se sont contenté de lire des livres qui parlent de la Bible. Pourtant, rien ne vaut de juger les choses par soi-même. Il faut donc prendre le temps de lire la Bible avec soin, honnêtement. Alors on découvre que, par elle, Dieu nous parle. Il s'adresse aux secrets de notre conscience, aux besoins de notre cœur, et il nous offre son salut. Par elle nous pouvons connaître Dieu et son Fils Jésus-Christ. Y a-t-il quelque chose de plus grand ?

mercredi 28 décembre 2016

Pourquoi moi ?

C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. Osée 2 : 16
 
Ce jour-là quelques mots brefs sont tombés : hospitalisation rapide, examens approfondis, opération éventuelle, pronostic réservé... et tout a basculé. C'était tellement inattendu quel choc ! Évanouis, les projets longuement élaborés. Le souci du présent a remplacé les rêves d'avenir. L'horizon est barré par la maladie. Des pensées se bousculent dans la tête : Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je arrêté si jeune ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ? C'est injuste ! On finit pourtant par réagir un peu, on s'agrippe au moindre espoir de guérison. Mais la maladie est tenace elle vous enferme sur vous-même, et c'est la souffrance et la solitude morale. Seul ? Non, quelqu'un désire s'approcher. Avec compassion il invite : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 : 28). C'est Jésus ! Sur la terre il allait à la rencontre des hommes et des femmes malades, souffrants, isolés. Son amour les cherchait, sachant que Dieu seul « guérit ceux qui ont le cœur brisé » (Psaume 147 : 3). Maintenant Jésus notre Sauveur est vivant dans le ciel. Il a porté les péchés de ceux qui lui font confiance. Il prie pour eux et se tient près de ceux qui le recherchent. Le moindre soupir trouve accès à sa sympathie. Moment de souffrance et de solitude ? Peut-être aussi, moment de retour vers Celui qui est au-dessus de tout, qui connaît tout, qui nous a créés et qui veut nous sauver. Moment où son amour peut être expérimenté.
 
(La Bonne Semence)

mardi 27 décembre 2016

Que t'importe ?

En le voyant, Pierre dit à Jésus : « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui dit : « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? Toi, suis-moi. » Jean 21 : 21-22

Une des plus sévères leçons que nous ayons à recevoir vient de notre obstination à nous immiscer dans la vie spirituelle des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour comprendre le danger qu'il y a à jouer le rôle de providence pour les autres, c'est-à-dire à nous interposer entre l'ordre de Dieu et eux. Vous voyez quelqu'un qui souffre, et vous dites : « Il ne faut pas que cette souffrance continue ». Vous vous opposez ainsi à la volonté de Dieu, qui doit vous dire : « Que t'importe ? ». Si votre vie spirituelle paraît stagner, cherchez-en la cause en présence de Dieu. Peut-être découvrirez-vous que vous êtes intervenu à tort dans la vie de quelqu'un d'autre - vous imposant comme guide - donnant des conseils que vous n'aviez pas le droit de donner. Quand vous êtes vraiment appelé à donner un conseil, Dieu lui-même le donne par vous avec la sagesse compréhensive du Saint-Esprit. Votre  rôle, c'est de maintenir une communion intime avec Dieu, pour que sa sagesse puisse, par votre moyen, atteindre et bénir une autre âme. La plupart d'entre nous sont conscients de leur vie religieuse, servant et adorant Dieu. Mais ils ne sont pas encore mûrs pour la vraie vie. Cette vie supérieure est celle du petit enfant qui n'est pas conscient, qui vit sans s'en rendre compte. On s'abandonne entièrement à Dieu et on ne s'aperçoit pas que Dieu vous emploie à son service. Il vous faut aspirer à cet état, dans lequel vous ne saurez plus ni ce que vous faites, ni ce que Dieu fait par vous. Un saint ne sait pas qu'il est saint ; il sait seulement qu'il dépend de Dieu.
(Oswald Chambers)

lundi 26 décembre 2016

La direction divine

Alors l'homme s'inclina et se prosterna devant l'Éternel, en disant : « Béni soit l'Éternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui n'a pas renoncé à sa miséricorde et à sa fidélité envers mon seigneur ! Moi-même, l'Éternel m'a conduit à la maison des frères de mon seigneur ». Genèse 24 : 27
Nous devons arriver à une communion si étroite avec Dieu que nous n'ayons plus à lui demander continuellement sa direction. Notre sanctification est la preuve que nous sommes enfants de Dieu, et la vie normale d'un enfant, c'est l'obéissance. Quand l'envie le prend de désobéir, aussitôt sa conscience l'avertit. Dans le domaine spirituel, l'avertisseur, c'est le Saint-Esprit. Quand il nous dit : « Stop » ! nous devons nous arrêter aussitôt, et rechercher ce qui doit être corrigé, de façon à discerner clairement la volonté de Dieu. Si nous sommes nés de l'Esprit, nous ne devrions pas demander sans cesse à Dieu sa direction. « Le Seigneur m'a conduit », dirons-nous, et en regardant en arrière, nous verrons le plan admirable que Dieu a lui-même tracé. Nous n'avons pas de peine à voir la main de Dieu dans les événements exceptionnels, mais nous devons apprendre à reconnaître Dieu dans les petits détails de notre vie. Ne pensez jamais que le hasard soit autre chose que la manifestation de la volonté de Dieu, et soyez prêt à découvrir en tout ce qui vous arrive la main divine. Prenez garde de ne pas vous faire une idole de la fermeté de vos convictions pour l'opposer à votre fidélité à Dieu. « Je ne ferai jamais cela », dites-vous ; mais vous le ferez certainement si Dieu l'ordonne. Personne n'a paru plus inconséquent que le Seigneur, mais il n'a jamais été inconséquent avec son Père. La logique chrétienne ne vient pas d'un principe, mais de la vie divine. C'est cette vie en nous qui, à tout moment, nous révèle la volonté de Dieu. Il est plus facile d'être un fanatique qu'un vrai fidèle, car être fidèle à Dieu peut être extrêmement humiliant.
(Oswald Chambers)

dimanche 25 décembre 2016

Foi et expérience

(Foi)
J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. Galates 2 : 20

Nous devons livrer bataille à tous nos penchants, renoncer à toutes nos tricheries pour nous consacrer sans réserve au Seigneur Jésus. Pensez à la grandeur de Jésus-Christ, tel que le Nouveau Testament nous le révèle, et à la misérable petitesse de notre foi ! Pensez à ce qu'implique la foi absolue en Jésus-Christ : il peut nous présenter sans tache devant le trône de Dieu, lavés de tout péché, absolument purs et justifiés ! Demeurons dans une foi absolue, dans l'adoration. Jésus a été fait pour nous « sagesse et justice, et sanctification et rédemption ». Comment osons-nous parler des sacrifices que nous ferions pour le Fils de Dieu ! Alors qu'il nous a sauvés de l'enfer et de la perdition. Comment pourrions-nous prétendre faire des sacrifices ? Nous devons vivre et fortifier continuellement notre foi en Jésus-Christ - non pas un Jésus-Christ de certaines réunions de prières, ou de certains livres, mais le Jésus-Christ de la Nouvelle Alliance (Nouveau Testament), qui est Dieu incarné, et devant qui nous nous prosternons. Nous devons nous confier en lui, car il est la source unique de notre expérience. Jésus-Christ réclame tout notre amour et toute notre consécration. Jésus-Christ ne peut être emprisonné, mais notre foi doit être fondée sur une inébranlable confiance en lui. Le Saint-Esprit condamne sévèrement tout manque de foi. Toutes nos craintes sont coupables, et le fruit de notre incrédulité. Comment celui qui est uni à Jésus-Christ, pourrait-il douter ou avoir peur ? Notre foi triomphante devrait chanter sans cesse un hymne de victoire.

(La Bonne Semence)

vendredi 23 décembre 2016

Au commencement, Dieu

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.  Genèse 1 : 1
 
Au commencement, Dieu... C'est par ces mots majestueux que s'ouvre, comme un portique grandiose, la Bible, la Parole de Dieu. En tout et partout, c'est Dieu qui commence. Il commence la création, démonstration de sa gloire et de sa souveraine puissance. Il commence l'histoire, par la création du premier homme. Quoi qu'en disent certains, l'homme n'est pas le produit d'une lente évolution. C'est une créature à part, que Dieu a marquée de sa propre empreinte en la dotant d'un esprit qui a la capacité d'entrer en relation avec lui. Aujourd'hui encore, entre lui et vous, Dieu voudrait commencer. Commencer le dialogue... si ce n'est déjà fait. Commencer en vous une nouvelle vie, pour vous conduire par un nouveau chemin vers un nouveau but. Au commencement, Dieu... Cela aussi devrait s'inscrire en lettres capitales dans mon existence et dans la vôtre. Le Seigneur est-il au commencement de mes réflexions, de mes décisions, au commencement de mes actes, de chacune de mes journées ? Avant toute activité, me mettre à l'écoute de la Parole de Dieu et m'adresser à Lui par la prière, c'est le considérer comme celui à qui appartiennent mon temps et ma vie, et à qui je serai un jour appelé à rendre des comptes.
 
(La Bonne Semence)

jeudi 22 décembre 2016

Ce n'était pas un hasard

Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8 : 28
 
Claire-Lise était très contrariée d'avoir manqué un bus pour rentrer chez elle. Elle avait tant de préparatifs à faire en vue d'un long séjour à l'étranger pour venir en aide à des enfants handicapés. Pourquoi ce contretemps ? pourquoi ce retard inutile ? Elle rentra chez elle par d'autres moyens, ce qui provoqua, tout compte fait, un retard d'un quart d'heure seulement. Mais ce délai était juste ce qu'il fallait pour qu'elle ne soit pas chez elle lorsque la foudre tomba sur la maison qu'elle habitait, et toucha particulièrement sa chambre ! Claire-Lise a réalisé alors que ce contretemps n'était pas fortuit. Le Seigneur veillait sur elle, et avant son voyage, il lui montrait qu'il pouvait la protéger de tous les dangers. Il contrôle tout ce qui arrive et il fait même « un chemin pour le sillon de la foudre » (Job 28 : 26). Dieu intervient dans nos vies. Tel concours de circonstances, pur hasard aux yeux du non-croyant, peut constituer au contraire un signe pour celui qui connaît le Seigneur. Il pourra y voir un encouragement et une preuve de sa bonté. En fait il faut la foi pour reconnaître les interventions de Dieu, et cela est normal, car Dieu honore ceux qui lui font confiance. Ainsi nous goûtons ses soins fidèles et nous sommes fortifiés dans notre foi en constatant qu'il s'intéresse aux détails de nos vies. Nous reconnaissons alors qu'il est bien le « Dieu vivant », celui qui agit et se révèle aux hommes. Aujourd'hui comme hier !

(La Bonne Semence)

lundi 19 décembre 2016

Le piège du compromis

Je te montre la voie de la sagesse, je te conduis dans les sentiers de la droiture.
Proverbes 4 : 11
 
Ivan avait été déporté en Sibérie dans un camp de travail. L'hiver y était particulièrement rigoureux et la température descendait jusqu'à moins 50 degrés Celsius. La direction du camp lui offrit un autre travail, dans une pièce chauffée, à condition qu'il coopère avec elle pour une petite chose. Il vivait avec d'autres prisonniers chrétiens et il ferait à la police le compte-rendu fidèle de leurs conversations et de leurs activités. L'offre était tentante : plus de froid, plus de travaux forcés. « Nous voudrions simplement savoir de quoi ces gens parlent entre eux ». Ivan flaira le piège. Il s'agissait en fait de trahir ses frères. « Savez-vous ce que fit Jésus après sa trahison ? » demanda Ivan à celui qui l'interrogeait. L'homme secoua la tête il ne savait pas. « Il se suicida , dit Ivan... et moi je veux vivre, vivre pour Christ ou mourir pour sa gloire ». La conversation s'arrêta là. « Je dus retourner dans le froid, mais j'avais chaud au cœur », dira plus tard ce croyant fidèle. Et vous, chrétiens, serions-nous capables de renoncer à quelques avantages matériels pour rester fidèles au Seigneur ? La tristesse est au bout des compromis avec le monde, mais la paix et la joie accompagnent la fidélité.
 
(La Bonne Semence)

dimanche 18 décembre 2016

Une pensée de Claudel

C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 1 Timothée 1 : 15
 
L'écrivain français Paul Claudel, décédé en 1955, a pu écrire : « C'est tout de même une chose énorme que Dieu ait parlé distinctement aux hommes et que cette parole ait été consignée pour tous les temps dans un document écrit ! Cette parole, ce n'est pas assez de la parcourir des yeux et des lèvres, il faut s'y attacher, il faut y séjourner, il faut s'en imprégner, comme faisaient les Pères antiques, non dans un esprit de curiosité vaine, mais de dévotion, il faut l'habiter, il fait l'emmagasiner en nous, il faut dormir et se réveiller avec... » Cette déclaration rejoint celle du prophète Jérémie qui a pu, lui aussi, s'écrier, en s'adressant à son Dieu : « J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon cœur ; car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » (Jérémie 15 : 16). Que Dieu en soit béni ! La Parole de Dieu (la Bible) est à notre portée. Il est très facile de se la procurer. Mais il ne suffit pas de l'avoir chez soi, il faut encore la lire et la recevoir dans son cœur. Faisons comme ces gens de Bérée qui, au premier siècle de notre ère, reçurent la Parole avec toute bonne volonté (Actes 17 : 11) et n'hésitons pas à nous l'appliquer à nous-mêmes, comme le faisait l'apôtre Paul qui pouvait écrire : « Cette parole est certaine et digne d'être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier ».

(La Bonne Semence)

samedi 17 décembre 2016

Un témoignage venu de Chine

Jésus leur parla de nouveau, et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Jean 8 : 12
 
Je suis né en juin 1914 dans le Sud de la Chine. Durant mon séjour au lycée, à dix-sept ans, j'ai beaucoup réfléchi sur les grandes questions de l'existence. L'absence de sens à la vie produisait dans mon cœur une souffrance sans nom. Pourtant j'avais des parents qui m'aimaient beaucoup. De plus, je voyais comment des jeunes gens de bonne éducation pouvaient être corrompus lorsqu'ils quittaient l'école. Je désirais trouver un chemin pour maîtriser la tentation et le péché, un chemin vers une vie sainte et juste. J'étais encore jeune, et cependant l'ignorance de ce qu'il adviendrait après la mort me tourmentait. Je ne pouvais accepter le bouddhisme parce que cette religion ne parle que l'avenir mais reste sans réponse pour le présent. À l'opposé, le confucianisme ne parle que du présent et n'a aucune espérance. C'est pourquoi je les rejetais toutes les deux. Je ne voulais pas non plus croire au christianisme, qui me semblait être une religion occidentale, étrangère à la culture chinoise. Dans son amour, Dieu m'a attiré à lui. J'avais dix-huit ans. Cette nuit-là, j'étais seul dans ma chambre. Je ne peux pas vous décrire comment ni pourquoi cela arriva. Dieu lui-même se révélait d'un coup à mon coeur et me donnait la foi en lui. Je me suis mis à genoux et je lui ai confessé mes péchés. J'ai accueilli, ce soir-là, le Seigneur Jésus dans ma vie. Quand je me suis relevé, l'univers tout entier était changé pour moi. J'étais rempli de bonheur. Ma vie a été difficile, j'ai connu la prison et l'exil pour ma foi, mais je peux témoigner que Dieu a été fidèle.

(La Bonne Semence)

vendredi 16 décembre 2016

Trois textes

C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 1 Timothée 1 : 15
 
Un prédicateur donnait une série de réunion dans une ville. Le premier jour il prêcha sur ce texte : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Le lendemain il choisit comme texte : « Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5 : 1). Au cours d'une troisième réunion, il lut : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 : 8-9). Peu de temps après, ce prédicateur était appelé auprès d'un malade : « Monsieur, vous ne me connaissez pas et cela n'a pas d'importance. Je n'ai jamais lu la Bible. Je n'en connais que trois textes, ceux que vous avez lus au cours de trois réunions successives. Je sais que je suis pécheur et que Jésus est le Sauveur. Cela me suffit. Parlez-moi de son amour, de son sacrifice. Je ne veux rien savoir d'autre ». C'est dans une telle assurance que cet homme se reposait sur Jésus Christ pour sa vie présente et future. Peut-être avons-nous entendu parler de la Bible bien plus souvent que trois fois ! Mais qu'en faisons-nous ? A-t-elle changé notre vie ?
 
(La Bonne Semence)

jeudi 15 décembre 2016

Retraite active

Jusqu'à votre vieillesse je serai le même, jusqu'à votre vieillesse je vous soutiendrai ; je l'ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver. Ésaïe 46 : 4
 
Dieu aime les personnes âgées, même si certaines d'entre elles ne se trouvent plus bonnes à rien. « Je ne suis plus utile à personnes, ma vie est finie », disent-elles. Quelles réflexions tragiques ! Ce n'est de toute manière pas à nous de juger de notre utilité. Si Dieu veut nous laisser encore sur la terre, c'est qu'il a encore un service pour nous, ne serait-ce que la prière. De toute façon Jésus a dit : « Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire », jeune ou vieux. Avec cinq pains Jésus a nourri 5000 hommes, qu'est-ce que cinq pains pour tant de monde ? Avec un vieillard il peut très bien faire quelque chose. Vous avez toujours la possibilité de donner un peu de joie, de pardon, d'encouragement, de sourire. Le monde a besoin de tendresse, de sagesse, de sérénité, d'espérance surtout, plus que de technique et d'activisme. Un missionnaire âgé nous écrivait d'Indonésie : « Je remercie le Seigneur de ce qu'il n'est pas comme la plupart des employeurs qui mettent à la retraite leurs vieux serviteurs dont le rendement a baissé. Lui veut bien m'utiliser avec les forces qui me restent ». « O Dieu ! tu m'as instruit dès ma jeunesse et jusqu'à présent j'annonce tes merveilles. Ne m'abandonne pas, ô Dieu ! même dans la blanche vieillesse, afin que j'annonce ta force à la génération présente, ta puissance à la génération future ! » (Psaume 71 : 17-18).

(La Bonne Semence)

mercredi 14 décembre 2016

Un serviteur dévoué

Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. Ésaïe 40 : 29 à 31

Dans notre ville nous l'avions tous vu. Il était constamment dans la rue, saisissant toutes les occasions pour parler de l'amour de Jésus. Il n'avait pas honte de l'Évangile et consacrait son temps et le peu d'argent qu'il avait à servir son Maître. Il était habillé tout simplement et personne ne le craignait. Comme son Maître, il ne répondait pas aux outrages (1 Pierre 2 : 21). Nous l'appelions par son prénom. C'était Aaron pour tout le monde. Devenu très âgé, il souffrait de surdité. De plus, d'un tempérament très actif, il ne faisait pas toujours très attention en traversant la route. Il fut renversé par une voiture et grièvement blessé. Nous sommes allés le voir dans son logement où on l'avait ramené. Il était au plus mal. Nous avons pu toutefois lui parler, lui dire toute notre affection. Nous pensions ne plus le revoir sur cette terre. Il nous répondit par quelques mots difficilement articulés. Nous avons réussi à comprendre qu'il avait demandé une seule chose au Seigneur Jésus : Qu'il lui donne la force de porter un exemplaire du calendrier que nous avions entre les mains dans chaque logement des trois grands immeubles de son quartier. Nous étions à la fin du mois de novembre et nous pensions que c'était impossible. Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que la prière avait été exaucée et que notre cher Aaron avait pu accomplir sa mission ! Le Seigneur le prit auprès de lui quelques mois plus tard.

lundi 12 décembre 2016

Des arbres nains

Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, et dont l'Éternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Jérémie 17 : 7-8
 
Au parc floral du bois de Vincennes à Paris, nous visitons une exposition de bonsaïs. Voici un hêtre en miniature : 60 ans, il a la taille d'un gros chou-fleur, ses feuilles ne sont pas plus larges qu'un ongle de nouveau-né. Ici c'est un érable de 80 ans dont les racines tiennent dans un simple pot de fleurs. Ce résultat contre nature est obtenu en taillant les racines et en maintenant le végétal à la limite de survie. Les Japonais sont passée maîtres dans cette forme d'horticulture. Est-ce que nous, chrétiens, ne ressemblons pas quelquefois à ces mini-arbres ? Notre vie spirituelle a bien une certaine authenticité, mais paraît si faible, si peu épanouie. Elle manque de joie, de souffle, de témoignage. Dieu a fait les arbres pour la forêt et non pour qu'ils végètent sur une étagère. Il veut que la vie qu'il nous a communiquée s'exprime librement. Dans le monde ténébreux où nous sommes, où la violence et l'immoralité s'expriment sans pudeur, il veut que nous soyons des témoins fidèles reflétant la paix, l'amour, la joie. Vivons « dans la nature », même s'il nous faut affronter des orages, des tempêtes, plutôt que de rester bien au chaud, peut-être, mais repliés sur nous-mêmes. Ne craignons pas de dire autour de nous que Jésus est notre Sauveur et qu'il veut être le Sauveur de tous les hommes.
 
(La Bonne Semence)

dimanche 11 décembre 2016

Les lettres de sa mère

Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Éphésiens 6 : 2-3
 
Nous sommes en 1935, dans le port de Shanghai. Un jeune homme est mort sur un bateau, victime de ses excès. C'est une vie de débauche qui a pris fin. Les autorités trouvent, parmi ses papiers, un gros paquet de lettres non ouvertes, les lettres de sa mère ! Selon les règlements consulaires, le paquet est retourné à cette pauvre femme, qui a en même temps le chagrin d'apprendre le décès de son fils, et la douleur de constater que les messages qu'elle lui envoyait régulièrement n'avaient pas été lus. Enfant sans cœur, direz-vous. Pire encore, il est en fait très grave de mépriser son père ou sa mère. Le fils ingrat et rebelle s'expose à un sévère jugement divin, car il désobéit au cinquième commandement donné par Dieu et rappelé dans la Nouvelle Alliance (NT) : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20 : 12). Mais n'est-elle pas souvent méprisée aussi la lettre du ciel envoyée aux hommes par un Dieu d'amour ? Le message de la grâce adressé à des hommes perdus n'a-t-il pas infiniment plus de valeur que les plus touchantes lettres d'une mère à son fils ? Seriez-vous, à votre tour, assez indifférent pour ne jamais ouvrir la Bible, la Parole de Dieu ? Faites attention ! Ne pas écouter Dieu est gravissime. Vous le regretteriez amèrement, éternellement ! Mais aujourd'hui il est encore temps. Lisez et acceptez le message de grâce.

samedi 10 décembre 2016

Aimer et obéir

Celui qui a des commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jean 14 : 21

« Obéissance ». De nos jours, on ose à peine prononcer le mot. Parler d'amour, d'ouverture d'esprit, d'écoute, plaît bien davantage. Eh bien, même si cela peut surprendre, la Bible lie étroitement l'amour et l'obéissance au Seigneur. Pourquoi cela ? Parce que sans amour, l'obéissance est servile et, sans obéissance, l'amour n'est qu'une contrefaçon, un égoïsme subtil mais redoutable. L'amour pour Dieu est le motif de l'obéissance, et l'obéissance est la preuve visible de notre amour. « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole », a dit le Seigneur Jésus (Jean 14 : 23). Inversement, le soin le plus scrupuleux à garder ses commandements est sans valeur, s'il ne découle pas de l'amour pour le Seigneur. Comment développer cet amour afin qu'il devienne le ressort de notre obéissance ? En expérimentant l'amour de Dieu pour nous. L'apôtre Jean connaissait ce secret : « Nous l'aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 19). Si je ne crois pas que Dieu m'aime, je ne peux pas me confier en lui et lui obéir. Ce qui fait souvent obstacle à notre confiance en Dieu, c'est le sentiment de notre culpabilité. Apportons au Seigneur les fautes qui chargent notre conscience et nous recevrons son pardon avec reconnaissance. Nous serons libres alors d'aimer Dieu de tout notre cœur. Son amour sera le motif même de notre obéissance : non plus une contrainte, mais un privilège car elle nous attache au Seigneur, à sa volonté, à sa victoire.

(La Bonne Semence)

vendredi 9 décembre 2016

Se tenir là où le feu a passé

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui crois à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5 : 24
 
Quelques fermiers de l'Ouest américain venaient de terminer la moisson quand, tout à coup, ils virent à l'horizon un nuage sombre suivi d'une flamme rougeâtre. La prairie était en feu. Quelle angoisse ! Le vent soufflait dans leur direction, sous peu ils seraient au milieu des flammes que rien, ni personne, ne pouvait arrêter. Alors, quelqu'un pensa à l'unique moyen d'échapper à la flamme. Il mit le feu à l'herbe sèche d'un champs qui s'étendait derrière eux. Ce feu se répandit rapidement, laissant derrière lui une étendue noircie sur laquelle tous purent à temps se regrouper et être sauvés. Ainsi, c'est le feu volontaire qui les a mis à l'abri d'un feu inexorable. Il en est de même pour notre salut éternel. Nous sommes tous coupables devant Dieu et sous la menace de son jugement. Mais Dieu a prévu un lieu parfaitement sûr pour la bonne raison que le feu y a déjà passé : la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Là notre Sauveur a connu toute l'ardeur du juste jugement de Dieu contre le péché. Tous ceux qui cherchent leur refuge en lui sont pardonnés, leurs péchés sont effacés, ils sont à l'abri de la condamnation. le feu qui a passé sur Christ ne peut désormais plus les atteindre. Il a souffert, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu (1 Pierre 3 : 18).

jeudi 8 décembre 2016

Problèmes de communication

Elle avait une sœur, nommée Marie, qui s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Luc 10 : 39
 
Avez-vous remarqué que, de nos jours, tout est problème de communication ? Y'a-t-il des difficultés dans un couple ? C'est qu'ils ne savent pas communiquer ! Les adolescents sont-ils révoltés ? C'est que la communication passe mal ! Des blocages dans l'entreprise ou la société ? C'est à cause des cloisonnements qui empêchent la communication. Effet de mode ou analyse pertinente, il faut savoir que la communication est un sujet évoqué depuis longtemps dans la Bible. Dès le début, Dieu a dit à l'homme qui se cachait : « Où es-tu ? » et lui a parlé. Tout au long de la période de l'Ancienne Alliance (ancien testament), Dieu a parlé à Israël par ses prophètes. Cette parole communiqué par Dieu caractérisait l'identité de ce peuple. Aussi, la situation de ce dernier était tragique s'il n'écoutait pas. Dieu parle encore aujourd'hui. Il le fait par son Esprit et par le moyen de la Bible, sa Parole écrite. En lisant la Bible, nous apprenons à connaître Dieu, ses pensées, son amour, son but pour notre vie. Cette écoute de Dieu produit la foi, la confiance en lui. Le drame c'est que tant de personnes n'écoutent pas Dieu. La rupture de la communication se produit parfois entre nous chrétiens et Dieu. Quand nous cessons d'écouter Dieu, notre vie chrétienne manque de ressort. Comment réagir ? Avec l'aide du Seigneur, prenons un moment chaque jour pour prier Dieu, lire la Bible. Nous ne le regretterons jamais. « Je n'oublierai jamais tes ordonnances, car c'est par elles que tu me rends la vie (Psaumes 119 : 93). 

(La Bonne Semence)

mercredi 7 décembre 2016

Savoir écouter

Celui qui répond avant d'avoir écouté fait un acte de folie et s'attire la confusion.
Proverbes 18 : 13
 
En 1864, peu avant l'abolition de l'esclavage, Harriet Beecher Stowe écrivit après une entrevue avec Abraham Lincoln : « Soumis aux pressions de toutes sortes de revendications contraires, entouré de traîtres, de ceux qui voulaient, coûte que coûte, la libération des esclaves, et de conservateurs non moins convaincus, Lincoln les écoutait tous, pesant les mots de chacun ». Prêter une oreille attentive est un signe concret de respect et d'ouverture à l'autre. Qualité rare dans notre monde où, comme on l'a dit, personne n'écoute personne. Mais qui devons-nous écouter ? D'abord et avant tout : Dieu. Il nous parle au moyen de la Bible, sa parole écrite. Écouter Dieu produit la foi et l'enrichit en nous faisant connaître son amour. Mais, de même que nous sommes exhortés à aimer Dieu et à aimer notre prochain, nous devons aussi écouter nos semblables. Prendre le temps pour cela, témoigne de notre part courtoisie et respect, enrichit notre compréhension mutuelle, approfondit nos relations réciproques, et par-dessus tout constitue la preuve authentique de notre humilité et de notre amour chrétiens. Si nous devons refuser fermement et constamment de prêter l'oreille à tout ce qui est faux, injuste et impur, nous devons en revanche écouter attentivement l'instruction, le conseil, la réprimande et la correction comme aussi l'opinion des autres, leurs soucis, leurs problèmes et leurs difficultés. Apprenons à nous écouter l'un l'autre.

(La Bonne Semence)

mardi 6 décembre 2016

Jusqu'en haut !

Prends ton fils... Genèse 22 : 2

L'ordre de Dieu doit être exécuté sur-le-champ : prends maintenant, et non pas tout à l'heure. Comme nous sommes enclins à discuter ! Nous sommes conscients que nous devons obéir, mais nous cherchons des prétextes pour différer le sacrifice que Dieu nous demande. Quand Dieu nous dit de monter sur les hauteurs qu'il nous désigne, il ne faut pas remettre à plus tard, mais le faire maintenant. Le sacrifice est accompli en intention avant d'être exécuté en fait. " Abraham se leva de bon matin... et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait indiqué " (v. 3). Quelle merveilleuse simplicité dans la foi d'Abraham ! Quand Dieu parle, il ne consulte personne. Veillez à ne pas consulter la chair et le sang ", c'est-à-dire vos propres sympathies, vos idées, tout ce qui vient de vous et qui n'est pas fondé sur votre communion avec Dieu. Ce sont toutes ces choses qui font obstacles à votre obéissance. Abraham n'avait pas choisi ce sacrifice. Méfiez-vous toujours d'un service que vous voulez vous imposer vous-même. Un sacrifice que nous nous imposons peut être malsain. Si Dieu vous donne une coupe agréable à boire, buvez-la en le remerciant ; s'il vous tend une coupe amère, buvez-la en communion avec lui. Si l'ordre de Dieu pour vous entraîne des épreuves douloureuses, supportez-les vaillamment, mais ne choisissez jamais vous-même le décor de votre martyre. Dieu choisit le creuset où il éprouva Abraham, et Abraham n'hésita pas ; il reste ferme. Quand on ne vit pas dans la communion de Dieu, il est facile de le taxer d'injustice. Mais lorsqu'on passe par le creuset, on apprend à mieux le connaître. Dieu vise à fondre ensemble ses desseins et ceux des hommes.

lundi 5 décembre 2016

Derrière le rideau de fer

Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu. Marc 10 : 27
  
Pendant longtemps, en Russie, on considérait les chrétiens comme des citoyens de second ordre. La foi était reléguée au rang de superstitions dépassées. Mais aujourd'hui, beaucoup d'athées demandent aux croyants de leur parler de l'évangile de Jésus-Christ. Un pasteur tenait une réunion en plein air en Sibérie et plus de mille personnes l'écoutaient. Beaucoup devinrent chrétiens. Une institutrice s'avança et se mit à prier : « Oh ! Seigneur, pardonne-moi ». Puis elle raconta au pasteur : « Pendant des années j'ai dit aux enfants qu'il n'y avait pas de Dieu, mais dans mon cœur je savais que c'était faux. Désormais, je dirai aux enfants que Dieu existe vraiment et qu'il pardonne les péchés de tous ceux qui croient en Jésus ». Un autre jour, une femme très cultivée, professeur dans une université, vint trouver le même pasteur à la fin d'une réunion. Elle était très troublée. Après un moment d'hésitation elle fut obligée de reconnaître : « J'ai combattu votre Dieu, la Bible et les chrétiens pendant 20 ans. J'avais tort... Maintenant je voudrais en savoir davantage sur la Vérité ». Le pasteur lui parla de Jésus, celui qui est « LE chemin, LA vérité, LA vie » (Jean 14 : 6). Elle écouta avec attention, avec avidité, et lorsqu'elle le quitta, elle était déjà sur le chemin lumineux qui conduit à la paix avec Dieu et à la vie éternelle près de lui dans le ciel.

dimanche 4 décembre 2016

La vie transfigurée

Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. 
2 Corinthiens 5 : 17


Quelle conception vous faites-vous du salut de votre âme ? Faire l'expérience du salut, c'est voir tout se transformer dans notre vie. Nous ne regardons plus les choses de la même façon ; car nous avons de nouveaux désirs ; ce qui nous attirait a perdu son attrait. Une des pierres de touche d'une telle expérience, c'est le changement d'attitude envers qui, pour nous, avait de la valeur. Si vous avez toujours la nostalgie de vos anciennes inclinations, il est absurde de prétendre que vous êtes né de nouveau ; vous vous trompez vous-même. Si vous êtes vraiment né de nouveau ; l'Esprit de Dieu rend cette transformation manifeste dans votre vie, dans votre pensée, et quand l'épreuve vient, vous êtes le premier stupéfait de voir l'extraordinaire différence que cela fait en vous. Il vous est absolument impossible d'imaginer que c'est vous-même qui avez fait cela. C'est ce changement merveilleux et complet qui prouve que vous êtes régénéré. Mon salut et ma sanctification m'ont-ils réellement transformé ? Est-ce que je vis selon l'amour décrit dans 1 Corinthiens 13, ou Est-ce que je tergiverse ? Le salut véritable opéré en moi par le Saint-Esprit, m'affranchit entièrement. Tant que je marche dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière, Dieu ne voit rien à reprendre en moi, car par son Esprit sa vie agit en moi sans cesse, sans que j'en sois conscient, et jusque dans les profondeurs de mon être.

(Oswald Chambers)
 
 

samedi 3 décembre 2016

La vraie richesse

Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? Jacques 2 : 5
 
Personne n'aurait imaginé l'existence de ce camp de lépreux au pied des Carpathes. Les malades n'avaient pas de traitement approprié et vivaient dans des conditions misérables. Mais les autorités avaient donné la permission de leur rendre visite et de leur apporter les soins et les médicaments nécessaires. Des chrétiens de l'Europe de l'Ouest s'y sont rendus et ont été impressionnés par leur rencontre avec ces gens. Ils habitaient dans des cabanes en bois, simple et bien entretenues. Quelle surprise de constater qu'ils étaient croyants et rayonnaient de joie, malgré leur maladie et leurs souffrances ! Ils ont rendu grâces au Seigneur pour l'aide reçue et remercié chaleureusement leurs visiteurs. Ils ont aussi écrit une lettre très émouvante destinée à ceux qui avaient envoyé du matériel médical, des médicaments et des vivres qui leur étaient bien utiles. Le dernier paragraphe de cette lettre nous a particulièrement émus : ils avaient appris que, dans nos pays où la vie était facilitée, les chrétiens avaient perdu de leur ferveur et de leur zèle cette nouvelle les avait bouleversés aussi priaient-ils pour que nous soyons réveillés et servions Dieu avec foi et fidélité ! Ce fut une grande leçon ! Nous allions vers eux avec un peu de notre superflu, et nous en avons reçu beaucoup plus, non seulement une leçon de foi et de courage, mais la certitude que notre vraie richesse est en Dieu et dans une vie éternelle avec lui.

vendredi 2 décembre 2016

La puissance incomparable

De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de L'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints. Romains 8 : 26-27
 
Nous sommes conscients que c'est le Saint-Esprit qui nous incite à prier, mais nous ne nous rendons pas toujours compte que le Saint-Esprit lui-même prie en nous, exprimant ce que nous ne savons exprimer. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nés de Dieu, et habités par l'Esprit, il formule à notre place l'inexprimable. Le Saint-Esprit intercède en nous en faveur des enfants de Dieu, en accord avec sa volonté. Dieu sonde notre cœur, non pour y lire nos prières conscientes, mais pour y trouver la prière de l'Esprit Saint. L'Esprit de Dieu se sert de l'esprit du croyant comme d'un sanctuaire dans lequel il offre à Dieu son intercession « Votre corps est le Temple du Saint-Esprit ». Quand Jésus purifia le Temple, « il ne laissa personne transporter un objet quelconque à travers le parvis », (Marc 10 : 16). L'Esprit de Dieu ne vous permet pas de vous servir de votre corps à votre convenance. Jésus a chassé sans pitié tous ceux  qui vendaient et achetaient dans le Temple, en disant : « Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs ». Nous sommes-nous rendus compte que notre corps est le Temple du Saint-Esprit ? Si oui, nous devons veiller à le garder pur et sans tache, pour lui. Nous devons nous souvenir que notre pensée consciente, bien qu'elle ne soit qu'une toute petite partie de nous-mêmes, doit être un sanctuaire pour le Saint-Esprit. Il veillera lui-même sur notre subconscient, mais c'est à nous de veiller sur tout ce qui est conscient en nous, nous en sommes responsables. 

jeudi 1 décembre 2016

À l'aide ! C'est trop compliqué !

Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. Psaume 119 : 162
 
« J'ai bien essayé de la lire votre Bible, mais je n'y comprends rien. C'est long, ça parle de plein de choses, aidez-moi ! » La Bible peut certes sembler difficile à lire, mais il vaut la peine de persévérer. En fait, elle se compose de deux parties, l'ancien testament (ancienne alliance) et le nouveau testament (ancienne alliance). L'Ancienne Alliance nous parle des rapports entre Dieu et les hommes avant la venue de Jésus-Christ sur la terre. On y trouve des livres historiques, qui rapportent l'histoire du peuple d'Israël sur plusieurs siècles. Puis des livres prophétiques, où sont consignés des dialogues entre Dieu et son peuple. On y trouve aussi des livres poétiques, d'une valeur morale et spirituelle élevée. La Nouvelle Alliance présente la révélation de Dieu dans son Fils : Jésus-Christ. Les évangiles décrivent la vie de Jésus, sa mort, sa résurrection, son élévation au ciel. Les Actes présentent le début de l'Église sur la terre, et les épîtres établissent la doctrine chrétienne. Enfin, l'Apocalypse lève le voile sur les événements de la fin des temps. Le sens profond du message de la Bible est spirituel, accessible aux plus simples. C'est à ceux qui acceptent de devenir comme de petits enfants que Dieu se révèle (Matthieu 18 : 3). Le propre d'un enfant, c'est de croire ses parents. Adoptons la même attitude devant la Bible, son message deviendra clair et vivant pour nous. Oui, partez à la découverte de ce livre merveilleux. Cherchez-y votre Créateur, il est aussi votre Sauveur et il se fera trouver de vous.

mercredi 30 novembre 2016

Sur le chemin d'Emmaüs

Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jean 14 : 21

Nous sommes sur le chemin qui va de Jérusalem à Emmaüs. Deux disciples de Jésus s'en vont de Jérusalem car cela fait trois jours que le maître a été crucifié. Ils sont déçus et bien tristes. Ils avaient cru qu'il était le Messie promis, le grand libérateur, et voici qu'il est mort. Que faire ? semblent-ils se demander. Alors quelqu'un se joint à eux, c'est Jésus lui-même. Il est là, vivant, ressuscité. Mais eux ne le reconnaissent pas. Quelque chose les en empêche. Jésus les interroge sur les raisons de leur tristesse. Puis il leur montre que ce qui vient de se passer était prédit dans la Bible. Le Messie devait mourir pour les hommes, avant d'être glorifié dans le ciel. Arrivant chez eux, les deux marcheurs pressent leur compagnon de rester avec eux. Lors du repas, Jésus prend le pain, remercie Dieu et le donne à ses hôtes. Alors ils le reconnaissent, mais déjà il disparaît de leur vue... car c'est maintenant l'époque de la foi, et non plus celle de la vue ! Et nous, savons-nous reconnaître le Seigneur ? Nous pouvons le rencontrer sans le reconnaître ! Il passe, il agit ici et là, et nous ne nous en rendons pas compte. Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas une attitude de foi. Apprenons par la Bible à connaître le Seigneur et à nous confier en lui chaque jour. Nous serons surpris et émerveillés de réaliser comment il agit et comment il se révèle.

mardi 29 novembre 2016

Un programme de foi

Crois-tu cela ? Jean 11 : 26
Marthe croyait que Jésus avait une grande puissance ; elle croyait que, s'il avait été là, il aurait guéri son frère. Elle croyait aussi que Jésus avait un rapport assez intime avec Dieu, pour que, quoi qu'il demande, Dieu l'exauce. Mais cependant il lui fallait arriver à connaître Jésus d'une manière plus personnelle. La foi de Marthe ne trouvait son accomplissement que dans un avenir lointain ; Jésus l'amène graduellement à une foi vraiment personnelle qui se concrétise et s'exprime : «Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ... » Retrouvez-vous ce même cheminement dans votre vie ? Le Seigneur vous apprend-il à vivre dans son intimité ? Laissez-le vous poser la même question : «  Crois-tu cela ? » Quels sont les doutes qui vous tourmentent ? Les circonstances où vous vous trouvez, mettent-elles votre foi à l'épreuve ? Pour que votre foi devienne vraiment personnelle, il faut que votre personne soit en jeu, que vous reconnaissiez votre détresse personnelle. Croire, c'est s'abandonner. La foi abstraite est déjà une sorte de confiance, mais pas un véritable abandon. La foi personnelle précise cette confiance, et la restreint à un seul objet. La foi concrète consiste à s'abandonner à Jésus-Christ, et à ne vouloir que lui pour Seigneur. En présence de Jésus-Christ qui me dit : « Crois-tu cela ? », je découvre que la foi en Jésus est aussi naturelle que la respiration, et je suis stupéfait de ne pas m'en être aperçu plus tôt.

lundi 28 novembre 2016

Participants de ses souffrances

Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. 1 Pierre 4 : 13
 
Si Dieu veut vous employer à son service, il vous fera passer par une multitude d'expériences qui ne vous paraîtront pas nécessaires. Elle ont pour but de vous rendre utile et capable de comprendre mieux le cœur des autres, ainsi vous ne serez jamais surpris par les circonstances. « Je ne sais pas comment m'y prendre avec cette personne », dites-vous. Et pourquoi ? Dieu vous avait donné amplement l'occasion de vous instruire auprès de lui, au sujet de ce qui vous préoccupe maintenant, et aujourd'hui vous vous cognez contre un mur, parce que vous avez méprisé ces enseignements. Les souffrances de Christ  ne sont pas comme celles de l'homme ordinaire. Il a souffert selon la volonté de Dieu, et non en voyant les choses comme nous les voyons. C'est seulement quand nous somme unis à Jésus-Christ que nous pouvons comprendre le but que Dieu poursuit, en agissant ainsi avec nous. Un chrétien doit arriver à comprendre le dessein de Dieu. L'histoire de l'Église Chrétienne nous apprend que la tendance générale a toujours été d'éviter d'avoir part aux souffrances de Christ. Les hommes ont cherché à réaliser le plan de Dieu en suivant un autre chemin, qu'ils ont tracé eux-mêmes. mais le chemin de Dieu, c'est le chemin monotone et long de la souffrance. Est-ce que nous avons part aux souffrances de Christ ? Est-ce que nous sommes prêts à ce que Dieu anéantisse nos ambitions personnelles, à ce que Dieu détruise, pour les transfigurer, nos résolutions personnelles ? Cela ne veut pas dire que nous sachions exactement où Dieu nous mène ; car nous en éprouverions de l'orgueil. Sur le moment, nous ne voyons pas bien le but que Dieu poursuit, nous marchons plus ou moins en aveugles, sans comprendre, puis, un beau jour, la lumière se fait, et nous pouvons dire : « Vraiment, à mon insu, Dieu m'avait préparé pour ma tâche présente ! »

dimanche 27 novembre 2016

Esclave de Jésus

J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. Galates 2 : 20
 
Ces mots impliquent un renoncement délibéré à mon indépendance, et ma soumission à la seigneurie de Jésus-Christ. Dieu peut me mettre trois cent soixante-cinq fois pas an devant cette nécessité, mais il ne peut faire à ma place ce que j'ai à faire. Il faut que je brise la dure coque de mon égoïsme qui me sépare de Dieu, pour que ma personnalité s'en échappe et vienne s'unir dans une communion parfaite avec Dieu lui-même. Cela non pour réaliser mes propres idées, mais pour être fidèle à Jésus. Quand j'en suis là, tout devient clair. Bien peu d'entre nous connaissent vraiment la fidélité absolue à Christ : « À cause de moi » - c'est cette attitude-là qui fait le saint authentique. Cet abandon est-il accompli ? Tout le reste n'est que pieuse fraude. Le seul point décisif est celui-ci : Est-ce que j'accepte de m'abandonner, d'être soumis sans réserve à Jésus-Christ, sans poser de conditions sur la manière dont mon esprit d'indépendance sera brisé ? Dès lors se produit l'union surnaturelle avec Christ, et le Saint-Esprit m'en donne une claire confirmation : « J'ai été crucifié avec Christ ». Pour être un véritable disciple, je dois en venir là : renoncer à tous mes droits et devenir l'esclave de Jésus-Christ. Sans cet abandon, ma sanctification ne peut pas commencer. Il faut que Dieu puisse nous utiliser à son gré. Ce n'est pas à nous de décider ce que nous devons faire, c'est à Dieu seul.

samedi 26 novembre 2016

L'aurorité de la révélation

Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Jacques 4 : 8

Il est très important de donner à tous l'occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément car le message de l'Évangile doit toujours pousser à l'action. Le refus d'agir est une paralysie qui laisse l'homme inchangé ; mais celui qui agit n'est plus jamais le même. Cela semble être une folie, et c'est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. À l'instant même où je me lance dans l'action, je vis enfin, alors qu'auparavant je végétais. Lorsque toute ma volonté s'élance vers l'action, je vis véritablement. Chaque fois qu'une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d'agir, un engagement écrit. Alors, l'enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse ; toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d'abord, nous reconnaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu'à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C'est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : « Venez à moi », il veut dire, « liez-vous à moi par un contrat ». Nous avons du mal à nous y décider. Mais celui qui se décide enfin voit à l'instant même la vie divine envahir son coeur. La puissance de domination du monde, de notre « moi », de Satan, est paralysée, non par l'acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte à déclenchée.

vendredi 25 novembre 2016

Autorité et indépendance

Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Jean 14 : 15
Notre Seigneur ne nous contraint jamais à l'obéissance. Il nous dit très catégoriquement ce que nous avons à faire, mais ensuite il nous laisse libres. Notre obéissance doit résulter de notre communion avec lui. C'est pourquoi, lorsque le Seigneur nous invite à être ses disciples, il y met toujours un '' Si ''. « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même ». Le Seigneur ne nous propose pas de nous utiliser en nous gardant sous sa dépendance, c'est pourquoi ses paroles nous semblent si sévères (Luc 14 : 26) : « Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple ». Mais attention, n'interprétez jamais ces paroles en les séparant de Celui qui les a prononcées. Le Seigneur ne me donne pas de règles, mais il me propose très clairement un idéal de vie. Si j'ai pour lui un véritable amour, je ferai ce qu'il me dit sans aucune hésitation. Si j'hésite, c'est parce qu'il y a quelqu'un que j'aime plus que lui, et ce quelqu'un, c'est moi-même. Jésus-Christ n m'obligera pas à lui obéir, il faut que je le fasse de moi-même, et en le faisant, j'accomplirai ma véritable destinée spirituelle. Mes journées peuvent être remplies d'une quantité de petits incidents négligeables et médiocres. Mais si j'obéis à Jésus-Christ dans ces circonstances qui paraissent survenir par hasard, elles deviendront comme des trous d'épingles par lesquels Dieu m'apparaîtra. Et un jour, je découvrirai que, par mon obéissance, beaucoup d'âmes ont été bénies. La Rédemption qui amène à l'obéissance est toujours créatrice de salut. À travers mon obéissance le Dieu Tout-Puissant lui-même, agit.
(Oswald Chambers)

jeudi 24 novembre 2016

Nous ne sommes pas à nous-mêmes

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? 1 Corinthiens 6 : 19

Un homme ou une femme en communion vivante avec les souffrances de Jésus-Christ ne peut plus avoir de vie privée, de '' petit monde dans le vaste monde ''. Dieu détruit la vie privée de ses enfants, et en fait une grande voie publique où tout le monde passe, mais où il passe, lui aussi. Personne ne peut supporter un tel dépouillement, s'il n'est d'abord uni à Jésus-Christ. Nous ne sommes pas sanctifiés pour nous-mêmes, nous sommes appelés à la communion de l'Évangile, et s'il nous arrive des choses qui ne semblent pas nous concerner, c'est parce que Dieu veut nous introduire dans sa communion. Laissez-le agir, sans quoi, non seulement vous n'aurez pas la moindre utilité dans son œuvre de Rédemption pour le monde, mais vous serez un obstacle, une entrave. La première chose que Dieu fait en nous est de nous dépouiller de ce qui nous est le plus cher, jusqu'au moment où, ne nous souciant plus de nous-mêmes, nous désirons que  l'œuvre de la Rédemption s'accomplisse à travers nous. Pourquoi refuserions-nous d'avoir le cœur brisé ? Dieu, par ce moyen, prépare pour nous une communion plus profonde avec son Fils. À la première souffrance, la plupart d'entre nous s'effondrent ; nous restons là, anéantis, au seuil des desseins de Dieu pour nous. Nous nous apitoyons sur nous-mêmes, et toute la prétendue sympathie chrétienne ne pourra qu'accélérer notre déroute. Mais Dieu ne veut pas cela. Il vient à nous, il nous saisit par la main percée de son Fils, et nous dit : « Entre dans ma présence, lève-toi et resplendis ». Si, par un cœur brisé les desseins de Dieu, pour le monde, peuvent mieux s'accomplir, remerciez-le de vous avoir brisé le cœur.

mercredi 23 novembre 2016

La foi véritable

Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. Matthieu 17 : 20

Nous avons l'idée que Dieu nous récompense pour notre foi ; cela est possible au début de la vie chrétienne. Mais la foi en elle-même ne nous fait rien acquérir. Elle établit entre Dieu et nous des rapports normaux, et permet à Dieu d'agir en nous. Si vous êtes chrétien, il est souvent nécessaire que Dieu anéantisse ce que vous croyiez posséder d'expérience religieuse, pour vous ramener à lui. Dieu veut vous faire comprendre que vous devez vivre une vie de foi et non une vie où l'on jouit de ses bénédictions. Votre vie spirituelle était concentrée, au début, sur un tout petit point lumineux, sur une expérience que vous aviez faite, et qui vous était particulièrement douce et précieuse ; mais elle était faite de sentiment autant que de foi. Puis Dieu retira ses bénédictions conscientes pour vous apprendre à marcher par la foi. À ses yeux, vous avez beaucoup plus de valeur maintenant, que lorsque vous aviez conscience d'émotions bouleversantes et où votre témoignage était vibrant. La foi n'existe réellement que lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et l'épreuve la plus effective ne résulte pas tant de ce que nous avons de la peine à nous confier en Dieu, que du fait que nous n'arrivons pas à saisir clairement la nature et la puissance de Dieu. Pour que notre foi devienne forte, il faut qu'elle soit éprouvée par les souffrances que produit un sentiment de complet abandon. Ne confondez jamais l'épreuve de la foi avec les ennuis habituels de l'existence. Bien des contrariétés, que nous considérons comme des épreuves de la foi, sont simplement les difficultés inévitables qui viennent de ce que nous vivons sur la terre. La foi biblique, c'est une foi en Dieu qui tient ferme contre tout ce qui peut démentir son existence. « Je resterai fidèle à Dieu quoi qu'il fasse ».

mardi 22 novembre 2016

Supporter tout !

Je me suis fait tout à tous, afin d'en gagner de toutes manières quelques-uns.
1 Corinthiens 9 :22
Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : « Oh ! si seulement j'étais ailleurs ! » Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne. Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos cœurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d'utilité. Ce n'est pas nous qui avons choisi d'être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d'enthousiasme à la pensée de l'œuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. Nous aussi, nous ne devons savoir qu'une chose : « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ». « Je vous ai choisis ». Ayez toujours à l'esprit la grandeur de votre vocation. Ce n'est pas vous qui avez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, il est à l'œuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu'il désire nous amener à une soumission telle qu'il pourra dire : « Cet homme, cette femme, m'appartient véritablement ». Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu'il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis. Ne décidez jamais par vous-même d'être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d'avec les autres.