mardi 30 décembre 2014

Poursuivez la sainteté (sanctification)

Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. Hébreux 12 : 14
 
Un agriculteur laboure son champ, sème, y répand des engrais et le cultive, tout en sachant fort bien qu'en fin de compte, le résultat dépend de forces naturelles sur lesquelles il n'a aucune prise. Il est le premier à reconnaître qu'il ne peut pas faire germer le semence, provoquer la pluie ou faire briller le soleil pour avoir une meilleure récolte. Pour que son travail soit fructueux, il faut que Dieu agisse. Cependant, si l'agriculteur néglige ses responsabilités, il n'a aucune raison d'espérer une bonne récolte. Amis chrétiens, de même, l'issue de nos combats - '' résister '' et '' tenir ferme '' (Éphésiens 6 : 10 à 18) - ne dépend pas que de Dieu, elle dépend aussi de nous. Dieu nous a donné une nouvelle vie, qui trouve sa joie à vivre dans la sainteté (sanctification), la pureté, la vérité et l'amour. Il veut nous donner la victoire, mais nous sommes responsables de '' revêtir l'armure complète '' qu'il met à notre disposition. Celle-ci comporte en particulier la Parole de Dieu, dont nous devons nourrir notre âme, et la prière, qui nous permet d'avoir '' du secours au moment opportun '' (Hébreux 4 : 16). Nous parlons volontiers de la victoire que Christ a remportée sur le péché par la croix, et de l'Esprit Saint qui nous permet d'être victorieux dans nos combats. Mais nous oublions parfois notre responsabilité de vivre dans la sainteté (sanctification). La volonté de Dieu est que nous vivions en nous éloignant du mal. Ce combat durera toute notre vie !

lundi 29 décembre 2014

Routes meurtrières

Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, et après cela suit le jugement. Hébreux 9 : 27
 
Régulièrement, les plus sombres statistiques concernant le nombre de tués sur les routes nous sont rappelées. Policiers et gendarmes annoncent des contrôles renforcés, la Prévention routière diffuse des images saisissantes, les médias étalent des chiffres. Mais à chaque fin de semaine, ou chassé-croisé de vacances, le constat n'est guère meilleur : la route reste une des premières causes de décès dans nos pays occidentaux. Combien seront attendus en vain chez eux ce soir ou au petit matin : ils n'y reviendront plus jamais. Nous ne pouvons pas toujours penser à l'accident qui pourrait arriver chaque fois que nous faisons quelque chose. Mais soyons assez lucides, alors que nous vivons, pour nous poser cette question : Qu'est-ce que notre vie ? Fragile, éphémère, mais d'une grande valeur ! Seule la Bible nous enseigne vraiment sur la vie, la mort et ce qui la suit. Elle nous explique que Dieu veut le bonheur de l'homme, mais que celui-ci gâche tout en rejetant son Créateur. Elle nous avertit qu'après la mort chacun devra être jugé par Dieu, mais aussi que Lui est patient envers tous les hommes. Il veut que chacun se tourne vers Lui par la foi en Jésus-Christ, pour vivre dès maintenant en relation avec Lui et être prêt, le moment venu, à quitter cette vie pour une autre bien meilleure. Prenons au sérieux le message du Dieu qui ne peut mentir et qui veut notre bien. Que nous prenions la route ou pas, pensons à l'essentiel !

jeudi 25 décembre 2014

Le pouvoir de la lumière

Passage à lire : Colossiens 1 : 9 à 14
 
Afin que vous soyez sans reproche et purs, des

enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu de la génération corrompue et perverse, parmi lesquels vous brillez comme des flambeaux dans le monde, qui portent au devant d’eux la parole de la vie. Philippiens 2 : 15
 
Certains d'entre nous n'apprécient peut-être pas particulièrement la poésie, mais il arrive souvent que quelques mots d'un vers frappent notre imagination, comme ceux-ci, de Francis Thompson : « La lune innocente, qui ne fait rien d'autre que briller, déplace toutes les vagues tumultueuses du monde. » La lune est à  près de 400 000 km de la Terre et est 400 fois plus petite que le Soleil. Sans lumière ni chaleur propres, elle reflète l'éclat de ce corps céleste plus grand. La Lune semble relativement insignifiante, mais elle déplace tranquillement et presque imperceptiblement les océans du monde par sa gravitation. La plupart d'entre nous peuvent sembler ne pas être très influents ni bien connus. Nous n'avons ni les dons, ni la richesse, ni la position pour avoir une grande influence sur notre société. Notre nom n'est pas publié dans les journaux, pas plus qu'il n'est mentionné à la télévision. Nous pensons peut-être que tout ce que nous pouvons faire, c'est pratiquer notre foi dans le train-train quotidien, mais nous n'avons peut-être pas remarqué que nous avons une influence sur les gens qui nous entourent par nos attitudes et nos actions chrétiennes. Ne nous préoccupons donc pas de notre apparent manque d'influence et faisons plutôt ce que Jésus nous a commandé : « Ainsi, que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5 ; 16). - V.C.G. -
 
Pensée : Même la plus faible lumière peut faire une différence dans la nuit la plus ombre.

Gouttes de rosée

Je serai comme la rosée pour Israël ; il fleurira comme le lis, et il poussera ses racines comme le Liban. Osée 14 : 5
 
C'était un matin d'été, et les premiers rayons de soleil traversaient mon jardin. Le soir précédent, la chaleur intense et le manque de pluie avaient flétri les tendres feuilles des plants de maïs, mais ce matin-là, les épis étaient bien droits et frais, et chaque feuille était décorée de gouttes étincelantes de rosée. Pendant la nuit, l'air frais avait fait condenser l'humidité en gouttes de rosée, qui avaient rafraîchi la végétation flétrie. D'après le prophète Osée, c'est là une image de ce que le Seigneur peut faire pour son peuple (Osée 14 : 5a). Quand notre esprit est abattu, quand nous sommes chargés de soucis ou quand nous portons le fardeau de la culpabilité du péché, le Seigneur offre à notre âme sa miséricorde et sa grâce comme une fraîche rosée. De même que la rosée apparaît dans le silence de la nuit pour rafraîchir les plantes, la rosée rafraîchissante du pardon, de la consolation et de la force de Dieu apparaît dans le silence de la prière et de la méditation de sa Parole. Pourquoi la vie de tant de chrétiens est-elle dépourvue de fraîcheur et de puissance ? Dans la plupart des cas, c'est parce qu'ils négligent de passer du temps seuls chaque jour avec Dieu dans la prière et l'étude de sa Parole. Avez-vous besoin d'être rafraîchi par les gouttes de rosée de Dieu ? - M.R.D. -
 
Pensée : Si vous voulez un rafraîchissement spirituel, buvez à la fontaine de la Parole de Dieu.    
 
 




dimanche 14 décembre 2014

Pas de paix sans combat

 L'Éternel est ma lumière et ma délivrance, de qui aurai-je peur ? L'Éternel est la force de ma vie ; de qui aurai-je frayeur ? Psaume 27 : 1
 
La vie chrétienne n'est-elle pas une vie de paix ? Oui, l'Évangile est un message de paix... mais pas de laisser-aller devant le mal. La vie de celui qui suit Jésus Christ apparaît alors comme un combat, parce que le mal l'agresse en permanence ou cherche à le séduire ; mais il est engagé derrière un Christ vainqueur. Jésus a vaincu Satan, celui qui nous tenait captifs dans une vie de péché. La vie de Jésus a mis en évidence l'existence sur la terre du seul homme incorruptible, sans péché. Sa vie, sa mort et sa résurrection sont la preuve d'une victoire totale sur le mal au profit de tous ceux qui l'acceptent comme Sauveur, lui font confiance et viennent se ranger sous sa bannière. Notre lutte - contre le mal, les tentations, le péché - est inévitable, mais positive puisqu'elle nous conduit à progresser dans la pureté et à croître spirituellement, en fait à mieux ressembler à notre Maître. Sans lutte, il n'y a pas de progrès, de paix, de victoire. Cette lutte n'est pas contre des hommes ni pour posséder quelques biens. C'est un combat spirituel dans notre vie pour faire triompher la justice, l'amour, les caractères de notre Seigneur en opposition avec toutes les influences négatives et occultes. Ce n'est pas une lutte incertaine ; au contraire, c'est lutter aux côtés du Seigneur qui nous dit : « ainsi que j'ai vaincu » (Apocalypse 3 : 21),
« Ma grâce te suffit, car ma vertu manifeste sa force dans l'infirmité » (2 Corinthiens 12 : 9).

vendredi 12 décembre 2014

Le pardon

Mais soyez doux les uns envers les autres, pleins de compassion, et vous pardonnant les uns aux autres, ainsi que Dieu vous a pardonné par Christ. Éphésiens 4 : 32
 
Benjamin, un pasteur noir vivant en Afrique du Sud, ne cessait de dire : « Nous ne devons haïr personne parce que Jésus nous aime tous ». On lui répondait : « Toi qui es noir, tu voudrais alors qu'on aime aussi les blancs ?» Un soir, sa voiture fut arrêtée, on le battit à mort. Ses meurtriers prirent sa Bible et la trempèrent dans son sang. Son fils, âgé de douze ans, parvint à échapper à cet affreux massacre. Quelques années plus tard, l'épouse de Benjamin et son fils, au cours d'une réunion, donnèrent le témoignage de leur épreuve et des consolations que le Seigneur leur avait prodiguées. Ils conclurent en chantant ce cantique : « Père, pardonne-leur ». Les auditeurs écoutaient, fascinés. Quelques personnes demandèrent qu'on prie pour elles.  Parmi elles, un homme hésitait. Il paraissait tourmenté. « J'ai besoin de votre Jésus, dit-il. J'ai besoin de pardon... je faisais partie de ceux qui ont tué votre mari ». « Effrayée, je me mis à trembler, raconte la veuve. Que devais-je faire ? Le Seigneur me le montra. Je pris le tueur dans mes bras et je lui dis : Je te pardonne comme Jésus nous a pardonné. Maintenant, tu es mon frère ». Nous ne pouvons qu'admirer la réaction de cette chrétienne ; elle a vraiment suivi de près l'exemple de son Sauveur. Mais nous sommes encore plus émerveillés quand nous pesons aux paroles de Jésus sur la croix : « Père ! pardonne-leur : car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 : 34).

Dieu donne et ne vend pas

Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes ; savoir, Jésus-Christ homme ; qui s'est donné soi-même en rançon pour tous ; témoignage qui a été rendu en son propre temps. 1 Timothée 2 : 5-6
 
Le vieux pêcheur fit asseoir son visiteur, un missionnaire devenu son ami, à l'entrée de sa cabane et lui montra un petit coffret.
- J'ai eu un fils qui était ma joie et ma fierté. Sa passion était la pêche des perles. Il rêvait toujours d'en trouver une plus belle que toutes celles qu'il avait déjà pêchées. Un jour, il la trouva. Mais, pour l'avoir, il resta trop longtemps sous l'eau et mourut peu après. Le vieillard courba la tête et essuya une larme. J'ai toujours gardé cette perle, mais maintenant je n'ai plus pour longtemps à vivre, et je vous la donne.
- Quelle merveille ! s'exclame le missionnaire... Non, je ne veux pas que vous me la donniez. Je vous l'achète. Fixez-moi votre prix.
- Monsieur Morse, cette perle n'a pas de prix. Personne ne serait assez riche pour l'acquérir. Mon fils est mort pour l'obtenir. Je ne peux pas la vendre, mais je veux vous la donner.
- Mon cher Rambhau, votre histoire est merveilleuse, mais il en est une plus merveilleuse encore. Dieu avait un Fils unique comme vous, et ce Fils est mort sur une croix pour expier les péchés de tous ceux qui mettent leur confiance en Lui. Dieu vous offre un salut gratuit, mais qui a coûté à son Fils les souffrances et la mort. Comme vous, Dieu donne et ne vend pas.

lundi 8 décembre 2014

Épuisé pour être sauvé

Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19 : 10
 
La scène se passe sur le bord du lac Ontario. Un groupe de jeunes s'amuse dans l'eau quand soudain l'un d'eux, qui s'est imprudemment éloigné de la rive, est pris d'une crampe. Jack, le maître nageur, se trouve là avec un ami, il observe la scène sans intervenir malgré les signes évidents de détresse. Son ami commence à être inquiet et l'interpelle : « Tu ne vois pas que ce jeune est en train de se noyer ! » « Bien sûr que si, et je vais aller à son secours ». Sur ce, mais sans se presser, Jack quitte son survêtement et se jette dans le lac au moment où le garçon paraît à bout de forces. En quelques brasses, il est à la hauteur de l'imprudent et il le ramène sur la rive. Dès qu'ils sont seuls, son ami lui reproche les risques qu'il a pris. « Tu te trompes. Si j'étais allé plus tôt à son secours, ce jeune se serait cramponné à moi, et je risquais de couler. Un homme qui se noie ne peut être sauvé à coup sûr que lorsqu'il est épuisé et incapable du moindre effort pour se sauver lui-même ». C'est ainsi que Dieu agit souvent. Il attend que quelqu'un soit à bout de ressources et comprenne qu'il est incapable de faire quoi que ce soit pour son salut. Oui, quand nous faisons le constat que notre cœur '' est rusé, et désespérément malin '' (Jérémie 17 : 9), nous cessons de nous débattre pour l'améliorer ; alors Dieu vient à notre secours. Il nous dit : « Je vous donnerai un nouveau cœur, je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau » (Ézéchiel 36 : 26).

Ma parole n'est-elle pas comme un feu ?

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise la pierre ? Jérémie 23 : 29
 
Il y a bien des feux dans ce monde, par lesquels les hommes prétendent s'éclairer, mais la Bible les compare à des feux d'étincelles (Ésaïe 50 : 11). Différent est le feu de la Parole. Elle seule, lorsque nous la croyons, éclaire nos cœurs en profondeur. L'image du feu parle aussi de mise à l'épreuve, en même temps que de purification. La Parole m'éprouve en ce qu'elle me place en la présence de Dieu. Présence qui sonde mes pensées, mon cœur, ma conscience, feu qui m'éclaire et en même temps me purifie si ma vie est illuminée de sa lumière. La Parole de Dieu est '' plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants '' ( Hébreux 4 : 12). Elle guérit, nettoie ce qui est impur dans ma vie, mes motivations, mes valeurs, mes priorités. Ce feu de la Parole fait aussi brûler dans mon cœur la flamme de l'amour. C'est ce qu'ont éprouvé les deux disciples de Jésus sur le chemin d'Emmaüs, en écoutant leur Maître leur expliquer les Écritures (Luc 24 : 32). C'est le feu de la ferveur et de l'amour. C'est aussi le feu de la vérité et du témoignage. Celui qui lit la Bible avec foi ne peut rester froid et muet. Il est comme obligé de parler de son Seigneur, par amour pour les hommes.

Le souffle de Dieu

Passage à lire : 2 Timothée 3 : 16-17
 
(...) car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes saints ont parlé de la part de Dieu.
2 Pierre 1 : 21

La Bible dérange. Elle parle un langage de vérité, elle nous montre ce que nous sommes réellement. Je préférerais quelquefois qu'elle se trompe, mais voilà, en la lisant, je suis bien obligé d'en convenir : celui qui l'a écrite me connaît parfaitement, et sait précisément ce qu'il me faut. Rien d'étonnant à cela quand on sait que la Bible à été inspirée (ou insufflée, ou soufflée) par Dieu lui-même, comme elle l'affirme (2 Timothée 3 : 16). Les écrivains de la Bible étaient des hommes en relation avec Dieu. Par son Esprit, Dieu a donné à chacun des auteurs ses propres mots qu'ils nous transmettent. Moise, par exemple, '' écrivit toutes les paroles de l'Éternel '', et l'Éternel lui dit encore : '' Écris ces paroles '' (Exode 24 : 4 ; 34 : 27). Les prophéties bibliques en font partie. Parce qu'elles sont paroles de Dieu, elles se sont réalisées ou se réaliseront en temps voulu. Cela devrait nous convaincre que tout ce que dit la Bible est vrai et s'accomplit un jour ou l'autre. La Bible enseigne avec autorité : '' Ainsi a parlé l'Éternel '' (Jérémie 30 : 2). Tout entière elle s'adresse au cœur et à la conscience. Cette parole de Dieu est active, vivante, puissante par le Saint Esprit pour agir sur notre cœur et notre conscience. En tous ceux qui l'ont reçue et crue, elle a produit la vie et une vraie lumière intérieure. Laissez-vous illuminer par ce rayonnement divin qui seul peut vous faire échapper au domaine limité de vos propres pensées. Lisez la Bible, et lisez-la avec foi !
 


dimanche 7 décembre 2014

Papa me connaît

Mais, ô Éternel! tu m'as connu, tu m'as vu, et tu as sondé quel est mon cœur envers toi.
Jérémie 12 : 3
 
Un petit garçon, dont le père était mineur dans un des derniers charbonnages du Nord de la France, s'était posté un soir à l'entrée de la mine. Il attendait patiemment la remontée de l'ascenseur et la sortie des mineurs. Un homme âgé qui l'observait lui demanda :
- « Qu'est-ce que tu fais là ? »
- « J'attends mon père. »
- « Tu ne pourras pas le reconnaître, ton père, au milieu des centaines d'hommes qui sortent tous avec le même casque et la même figure noire de charbon. Tu ferais mieux de rentrer chez toi. »
- « Mais mon papa me connaît ! » répondit le petit garçon.
Quelle belle réponse ! L'enfant savait qu'il n'était pas capable de reconnaître son père mais, plein de confiance, il ne doutait pas de son affection. Il n'était pas possible que son papa ne le voie pas. Notre Dieu voit tout, entend tout, sait tout. Le roi David disait : « Tu connais quand je m'assieds et quand je me lève ; tu aperçois de loin ma pensée. Tu m'enceins, soit que je marche, soit que je m'arrête; et tu as accoutumé toutes mes voies »  (Psaume 139 : 2-3). Dieu s'intéresse aux plus petits détails de notre vie. Il a une connaissance parfaite de toutes choses; bien plus encore, il nous aime. Il nous aime de l'amour d'un Père pour ses enfants. Aussi Jésus disait-il à ses disciples : « car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez »
(Matthieu 6 : 8).

samedi 6 décembre 2014

Courir ou prier ?

Cessez, a-t-il dit, et connaissez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. Psaume 46 : 10
 
 Qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, nous découvrons des beautés jaillies du ciel ou de la terre, des couleurs, des lumières propres à chaque saison, que nous ne reverrons plus pendant un an. Mais, emportés par la trépidation de la vie actuelle, nous ne nous apercevons peut-être même plus des changements de saisons ! Face à tout ce qui se présente à nous, comment gérons-nous nos priorités ? Ce qui est possible aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain. Combien de parents sommes-nous, par exemple, à regretter de ne pas avoir pris plus de temps avec nos enfants ? Et cela est vrai dans tous les domaines de la vie. Au-delà de la terre, il y a ce qui concerne l'éternité. La Bible dit : « Aujourd'hui si vous entendez sa voix (la voix de Dieu) n'endurcissez pas vos cœurs ». C'est aujourd'hui que nous devons répondre à l'appel de Dieu, recevoir sa parole qui sauve et donne une nouvelle vie. Demain, il ne sera peut-être plus possible de venir à Dieu. Chrétiens, est-ce que nous prenons encore le temps de nous arrêter pour écouter la Parole de Dieu, pour prier, pour louer ? À quoi bon toujours courir si on ne peut plus prier ? Apprenons à vivre chacune de nos journées en restant liés par la foi au Seigneur Jésus, en prenant du temps pour lui parler par la prière et pour nous ressourcer par la lecture de la Bible, en prenant du temps avec lui. Alors notre vie sera variée et harmonieuse. Nous trouverons le temps nécessaire pour chaque activité à accomplir. Telle est la confiance de la foi.

Faut-il devenir plus religieux ?

Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. Matthieu 7 :21
 
Alexandre s'entretenait avec son voisin : celui-ci se plaignait de sérieux problèmes de santé et appréhendait la grave opération qu'il allait subir prochainement. Après quelques mots d'encouragement, il lui parle de Jésus qui, seul, est le fidèle soutien de ceux qui souffrent ou qui ressentent la solitude. Il lui raconte son expérience personnelle des consolations de Jésus, quand lui-même a perdu son épouse. « J'aimerais bien avoir votre foi, interrompt le voisin, mais vous savez, moi je ne suis pas religieux. » Alexandre répond qu'il ne lui a pas parlé de religion, mais d'une personne qui l'a aimé au point de se sacrifier pour lui. Jésus n'est pas venu sur la terre pour s'adresser aux gens religieux, trop souvent contents d'eux-mêmes et de leurs pratiques. Il n'a pas cherché à rendre les gens religieux encore plus religieux, mais il s'est adressé à tous ceux qui avaient soif d'une autre vie et qui sentaient le poids de leurs péchés. Alexandre invite alors son voisin à prendre le café, et la conversation se prolonge. Il lui montre, à travers les évangiles, l'amour témoigné par Jésus à ceux qui souffrent. Il explique que c'est comme un petit enfant qu'il faut recevoir le message divin. La parole de Dieu a été reçue par ce voisin, elle a illuminé peu à peu tout son être intérieur, ses pensées, sa conscience, son cœur. Le travail divin ne conduit pas à adhérer à une religion, mais à vivre une vraie relation avec Dieu. '' Mais à tous ceux qui l'ont reçu (Jésus), il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu; savoir, à ceux qui croient en son nom'' (Jean 1 : 12).

Quelques réflexions sur Noël


Quelques réflexions sur les origines, la pratique, et le sens des festivités de Noël. Quelle est l'attitude que doit adopter un chrétien face à ce sujet?
 

Ce qui compte réellement
Le fait que Noël ait des origines païennes est connu de tous, mais, pour certains, cela semble être peu important. Après tout, disent-ils, est-ce vraiment important si la viande était d'abord sacrifiée aux idoles, à partir du moment où l'esprit dans lequel on la mange reste un esprit chrétien ? ( 1 Cor 8:4-6 ) C'est pourquoi nous ressentons le besoin d'examiner l'esprit de cette fête aujourd'hui. L'esprit de Noël aujourd'hui est-il un esprit chrétien ?


 

Le Noël païen (Le matérialisme)
Quel est le grand moment de cette fête ? Ne faisons-nous pas du sapin de Noël un autel. Et cet autel, n'est-il pas le point central de l'occasion ? Et qu'abrite t’il ? Les cadeaux bien sûr ! Et le grand moment, c'est l'ouverture des cadeaux de Noël. Le grand moment ! Nous faisons monter l'excitation des enfants jusqu'au moment où ils ouvrent les cadeaux. C'est un piège du diable qui nous fait installer chez nos enfants l'amour des biens matériels ! Bien sûr, les enfants sont heureux de recevoir des cadeaux : c'est naturel. Et avec modération, c'est bon. Mais ce n'est pas notre devoir en tant que parents chrétiens que de cultiver ce sentiment. Une autre objection peut-être la suivante : « Mais, c'est un temps pour donner. Et donner est une des qualités chrétiennes. » Dans la Bible, il n'existe qu'un seul exemple de fête où tout le monde s'échange des cadeaux. Cette fête a lieu juste après la mort des deux prophètes de Jésus-Christ à la fin des temps. Et la Bible dit alors que « tous se réjouiront » et « s'enverront des présents les uns aux autres » parce que ces deux prophètes les ont tourmenté ( Apocalypse 11:10 ). Cela prouve que le fait de donner n'a pas de mérite en lui-même. D'ailleurs, la Bible dit que même les méchants savent donner de bonnes choses à leurs enfants ( Matthieu 7:11 ). Donner ne vient pas toujours de Dieu. La Bible nous enseigne qu'il faut donner à ceux qui en ont besoin et non à ceux qui ne manquent de rien. Il est dit que celui qui opprime le pauvre pour augmenter son bien est comme celui qui donne au riche pour n'arriver qu'à la disette ( Proverbes 22:16 ). La vraie religion consiste à donner quand c'est nécessaire, non pas de façon ritualisée, ni parce que c'est obligatoire. Et puis, pourquoi attendre Noël pour donner ?
Cela nous amène a considérer deux aspects mondains de Noël :

L'indulgence
Nous achetons des choses que nous n'achèterions pas à d'autres moments de l'année... parce que c'est Noël. Nous avons tendance à trop manger... parce que c'est Noël. Nous mangeons une nourriture trop riche pour nous... parce que c'est Noël. Nous dépensons trop… parce que c'est Noël. Nous donnons une place à nos désirs charnels et achetons des choses sans sagesse parce que pendant une semaine elles sont à moitié prix... Pourquoi ? Parce que c'est Noël.

La contrainte
Les parents se sentent moralement obligés de rentrer dans le tourbillon infernal de la préparation de Noël pour leurs enfants. Cette pratique nous oblige à faire des choses que nous n'aurions même pas idée de faire durant le reste de l'année. En tant que parents, nous sommes tous passés par là. Les courses la veille de Noël pour acheter un dernier cadeau « au cas où », marcher des kilomètres d'un magasin de cadeau à un autre pour trouver « la » chose. Les enfants sont sensés recevoir de façon équivalente bien qu'ils n'aient pas de besoins équivalents. Nous passons notre temps et nos pensées sur cette célébration. Nos pensées sont emmenées loin de là où elles devraient être. Et puis, c'est de l'esclavage. Un asservissement que le diable pose sur nous si nous sommes prêts à le supporter ou si nous nous laissons aller aux plaisirs de la chair régnants sur cette journée. Le diable nous conduit toujours sous la contrainte quand nous compromettons les paroles de Vie qui sont là pour nous rendre libre ( 2 Cor 3:17 ). Donner à cette période n'émane pas de l'amour, mais de l'obligation. Dans une certaine mesure pour celui qui donne, mais encore plus pour celui qui reçoit et qui se sent obligé de rendre la pareille. Donner par obligation, parce que c'est le 25 Décembre, c'est une oeuvre morte. C'est du même ordre que de monter les marches du Vatican sur les genoux en pensant que nous sommes en train de gagner la faveur de Dieu ! Laissons Jésus nous libérer de tout ceci et de tous ces autres liens qui nous retiennent et nous empêchent d'être libre de l'Esprit. C'est l'Esprit qui est notre guide toute l'année. Et là où l'Esprit du Seigneur est, là est la liberté.

La joie
Je pense qu'il y a plus de tristesse que de joie à cette période. Même parmi ceux qui ont largement les moyens et qui s'offrent un Noël luxueux. Chacun vient avec des attentes, même s'ils ne recherchent qu'un sentiment. Il y a toujours un petit quelque chose qui nous manque dans la superficialité de ces fêtes. Que se passe-t-il sous la surface ? Est-ce de la jalousie, de la déception, du ressentiment, l'impression que ce que l'on a offert n'a pas convenu ? Bien sûr, il y a de la joie mais je crois qu'il y a encore plus de tristesse. Il y a les pauvres qui ressentent encore plus leur pauvreté, les personnes seules qui ressentent encore plus leur solitude. Les associations d'aide d'urgence disent qu'il y a plus de suicide à Noël qu'aux autres périodes de l'année ! Si ce n'est pas l’œuvre du diable, nous ne savons pas de qui elle est, mais nous savons de qui elle n'est pas. Elle n'est pas de Jésus. Noël n'est pas une fête chrétienne. Même le père Noël prend la place de Dieu dans la vie d'un enfant. Il voit l'enfant toute l'année, il sait s'il a été bon et s'il peut le récompenser. De plus, il a des pouvoirs surnaturels. Quand vous parlez à vos enfants du père Noël et qu'ils vous croient, vous êtes en train de mentir à vos enfants. Quand plus tard ils s'en rendent compte, ils comprennent et le prennent bien mais leur foi d'enfant est abîmée et ils mettront en doute ce que vous leur direz la prochaine fois. Ils auront appris que « c'est pas si grave de mentir parfois si c'est juste pour rire » mais « Demeurerions-nous dans le pêché, afin que la grâce abonde ? » ( Romains 6:1 ).
 

Le Noël dit « chrétien »
Une fois le père Noël mis de côté, le fait de donner des cadeaux et de trop manger, que reste t’il ? Les réunions de famille, les chants de Noël, l'histoire de la nativité, les cartes de Noël et les décorations. Est ce que ces choses sont bonnes ? Si vous enlevez tout ce qui est païen dans Noël, est ce que ce qui reste à encore quelque chose de chrétien ? En ce qui concerne
 les réunions de famille, nous sommes sûrs qu'on ne peut y voir aucune objection de se réunir et passer un bon moment ensemble sans pour autant compromettre sa foi. L'erreur ne se situe pas dans le fait de se réunir mais dans celui de se réunir autour de la naissance de Jésus. Pourquoi se rassembler autour de cet avènement plus qu'autour d'un autre évènement qui porte le même degré d'importance dans la Bible comme de la guérison de l'aveugle né. Beaucoup disent que cette fête, même si elle est païenne, répand le message de Jésus-Christ. Mais le message de Jésus-Christ, ce n'est pas sa naissance ! Le message de Jésus-Christ est contenu dans sa mort et sa résurrection. Le Seigneur nous a demandé de célébrer sa mort. Et même cela, ils ne nous a pas dit de le célébrer un jour particulier mais à chaque fois que nous nous rassemblons. Il nous a demandé que toute notre vie soit une célébration et un témoignage de sa mort et de sa résurrection. Si nous donnons une minute d'attention à sa naissance, et à sa naissance seulement ( en opposition à sa naissance à la lumière de sa mort ), nous sommes en train d'être distrait par le diable de ce que la Bible nous enseigne d'essentiel. L'histoire de sa naissance est ajouté à une fête païenne par le diable pour tenter les simples chrétiens à devenir participants de cette fête idolâtre et céder aux plaisirs de la chair.
Jésus a accusé les pharisiens d'avoir ajouté leurs propres traditions à la religion juive fondée par Dieu. Bien que beaucoup de leurs traditions aient pu être bonne, Jésus les a réfuté pour les avoir faites au nom de Dieu, de façon présomptueuse, comme si c'était l'idée de Dieu. "Vous annulez ainsi la Parole de Dieu au profit de votre tradition" ( Matthieu 15:6 ). C'est pourquoi, nous pensons que si nous souhaitons chanter des chants de Noël, nous devrions en chanter tout au long de l'année et non pas seulement à un moment précis comme s'ils tenaient une place toute particulière dans la vie du chrétien. Si leur message central est la naissance physique de Jésus, leur message est peu profond et pourrait être comparé à d'autres chants qui racontent une histoire biblique mais qui ne contiennent pas réellement d'enseignement spirituel. Si nous souhaitons nous complaire dans le monde, admettons-le, et ne le faisons pas au nom de Christ ; cela amène les gens du monde à penser que le message chrétien est faible, émotionnel et sentimental. Mais le christianisme : ce n'est pas cela du tout. L'esprit de Noël détruit plus que cela ne construit.